J'ai pu ensuite par deux fois me balader dans Detroit. Je commence à connaître la ville comme ma poche.
Cette ville a quelque chose que les autres n'ont pas.
Elle a une histoire pas comme les autres.
Au delà de tous les bâtiments abandonnés qu'on a l'habitude de voir dans les médias, Detroit a un passé fastueux et certains lieux sont encore préservés de la crise. Notamment un magnifique bâtiment art déco dans le centre, le Guardian :
C'est un plaisir d'avoir un objectif grand angle dans un bâtiment comme celui-là. Il y a de quoi faire un peu joujou, si on aime la couleur !
Avec ma soeur et les enfants, on s'est réfugiés à l'intérieur pour boire un chocolat chaud, car le froid glacial de Novembre nous gelait les entrailles.
Nous avons pris l'unique métro aérien de la ville, et en avons vu le panorama. On se serait crus à Gotham City. À chaque virage au milieu des buildings, on découvrait un nouveau paysage.
On l'a pris pour notamment rejoindre LE SPOT pour les hotdogs. Il y a un battle à Detroit pour les meilleurs hotdogs. On est soit Team Lafayette soit Team American Coney Island. On a d'abord frappé à Lafayette, mais ça sentait les égouts ce jour là, alors on a finalement choisi American Coney Island.
Nous avons continué notre parcours en arrivant près des tours General Motors. S'y tiennent quelques sculptures très importantes pour la ville.
Il y a d'abord le poing de Joe Louis, érigé dans les années 80. Cette sculpture a été créée pour dénoncer l'injustice raciale. Quoi qu'il en soit, elle résonne avec l'histoire de Detroit, ville en pleine renaissance. Un poing levé, engagé, combatif.
Il y a une autre sculpture en bronze, celle du "Spirit of Detroit". Elle date de 58, une des périodes fastes de la ville. À l'époque, Detroit et son agglomération regorgeaient de travail, de voitures et de musique. Les usines Ford tournaient à plein régime, les investisseurs affluaient du monde entier, et Motown Records allait ouvrir.