Carnet de voyage

America del Sur

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Le voyage de 2 potesses de lycée :)
Novembre 2017
23 semaines
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Publié le 30 mars 2018

Après tous ces treks, tous ces km de routes, toutes ces nuits en tente on arrive à Montañita sur la côte équatorienne.

Et s'en s'en rendre compte on a découvert notre El Dorado !


On atterri au Mamacucha grâce à Lucile, l'hostal pourrait servir d'illustration à l'expression «buena onda».

Un patio tout à fait charmant, un dueño aux petits soins avec ses invités et qui sert de point neutre, des volontaires qui préparent des gâteaux...

Et plein de nouveaux copains !

Je me demandais au départ comment j'allais faire pour m'occuper 3 ou 4 jours le temps qu'on recharge les batteries.

Et on est restées 10 jours après 4 derniers jours sans pouvoir faire son sac, sans pouvoir le sortir de la chambre, sans pouvoir le sortir de l'hôtel 😛

On dort, on surf, on fait du yoga, on surf,on regarde le coucher de Soleil.

On ne sort qu'un jour sur 2 parce que sinon on est trop fatiguées !

Ah surtout ne vous preoccupez pas, j'ai encore bien mangé !

Le plus important dans tout ça je pense que ce sont les filles formidables que l'on a rencontrées <3

Marion l'Argentine,

Oz l'Israélite,

Cristina la Péruvienne.

On a rencontré pleiiin d'autres gens cette semaine.

Alexis et Marco qui travaillent ici,

Les 3 kinés argentines en vacances : Mara, Lourdes et Selene,

David et Stéphane les Suisses,

Enzo le Chilien,

Colo, bien sûr, le dueño de l'hôtel,

Apollonio mon maître au billard...

Bref on cherchait un hostal et on s'est trouvé un vrai foyer 😀

Puis après 4 faux départs on a vraiment pris notre envol pour aller en Colombie terminer notre voyage.

Puis en fait au bout de 5 min de bus on s'est demandé ce qu'on voulait faire, et on a dormi à la ville suivante le temps de bien réfléchir avant de prendre une décision...

Puis on est rentrées à la maison, à l'endroit où on avait envie.

Du coup on ne retournera pas en Colombie, on ne verra pas Cartagena et Bogotá, mais bon après 4m1/2 de baroudage extrêmement intensif il semblerait que, même moi, ca me donne un peu envie de me poser 😀

Et puis il nous reste les 2 semaines à Cuba pour faire du tourisme !

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Du coup après avoir réussi à passer la frontière on repart avec un compagnon de voyage supplémentaire, Arturo que l'on à croisé à la frontière est un très bon ami de Brayan et il va faire un bout de route avec nous. On fait d'abord un stop à Quito pour que Brayan récupère un western union et que Lucile récupère sa nouvelle CB (Une sombre histoire de CB oubliée dans un distributeur lors d'un retrait 😛).

Ça nous a pris une bonne partie de la journée. Et oui à un moment se pose toujours le problème de l'argent dans un voyage même quand on se transforme en hippies ! Finalement on peut souvent se débrouiller pour dépenser moins (ou mieux) ou pour faire des échanges mais on a toujours besoin d'argent à un moment. Sinon on vit en autarcie mais du coup je pense qu'on voyage un peu moins... Hihihi.

Bref, je m'égare, on reprend la route en fin de journée pour Cuenca et les garçons se relayent pour conduire toute la nuit pendant que les filles dorment plus ou moins bien à l'arrière (comprendre ici que j'ai parfaitement bien dormis comme toujours, mais je crois que Pega et Lucile un peu moins 😀)

J'ai du coup mis à profit mon sommeil réparateur pour conduire la fin du trajet 😀

On s'est trouvé un hostal avec un charmant patio, petite douche et on part se promener dans la villes aux mille églises.

L'architecture est, comme toujours, fortement influencée par l'époque coloniale dans le centre ville historique. Je me demande si les espagnols ont construits à côté ou à la place d'anciens monuments comme à Cuzco.

Ceci dit j'adore le style colonial.

Joli patio avec vue sur les coupoles de la cathédrale, accompagné d'un croissant et d'un éclair au chocolat, vive les expatriés français !

Puis on a passé notre dernière soirée avec Brayan et Pega qui rentrent demain au Pérou !

Bières, karaoké, musique pas assez forte...

(Je n'ai pas chanté, ouf!)

Le lendemain je suis allée faire un petit footing pendant que les autres finissaient leur nuit, c'est donc à ce moment là que j'ai eu confirmation avec ma montre que Cuenca est à 2500m d'altitude.

Je reprendrais bien une tranche d'oxygène ^^

Mais la ballade au bord du Rio Tomebamba jusqu'à la confluence avec le Rio Yamucay était vraiment super sympa !

Le reste de la journée à été marqué par le départ de nos deux amis qui nous a laissées pour le moins nostalgiques. Du coup nous sommes allées nous promener et faire quelques emplettes.

Pendientes, collares, café, chocolate.

Au cours de la promenade on tombe, par hasard, sur un restaurant de fondue.

Allez on va juste voir le menu, nous sommes perdues 😀

Le chef est équatorien mais à appris à faire la fondue au Galápagos avec un chef français, le fromage est d'ici mais savoureux paraît-il. Bon ceci dit il n'est même pas 18h on reviendra.

Nouvelles boucles d'oreilles, roses d'amoureuses

Et on est revenues 😀

Troisième craquage gastronomie française en 1 semaine, oups !

Ça n'a pas le même goût qu'en France mais c'est quand même vachement bon !

Le lendemain on quitte Cuenca pour la côte, la plage, direction Guayaquil, Salinas & Montañitas !

A nous la journée à la plage, les cocktails en pagaille et les filles nuits à danser 😀

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On a finit par quitter notre île paradisiaque et on décide, après avoir discuté avec une fille à Juanchaco, de retourner à Cali, sur la quinta il paraît qu'il y a plein de choses 😀

Cette fois ci on a découvert la vraie Cali !

Promenade au point de vue del Cristo Reí.

Iglesia de la Merced et ballade dans la vieille ville de style colonial.

Parque San Antonio.

Parque del gato.

Y el parque del Perro 😀

Comme quoi il ne faut pas se fier qu'à sa première impression !

Par contre nous avons eu quelques problèmes avec la burrachata qui nous ont bloqué un jour sur place pour aller au garage. Jour que nous avons mis à profit pour tester un petit restaurant français, et oui le pays de la baguette à béret nous manque !

Avec tout ça on n'aura même pas dansé à Cali, mais puisque c'est le week end des élections l'alcool est prohibé et la ville est calme 😀

Du coup on s'en va pour Popayan qui est sur la route du retour du retour pour l'Équateur et qui est à quelques heures de route.

Oui, il faut savoir qu'ici les routes sont en bon état mais très sinueuses du coup c'est plutôt 2 à 3h pour 100km !

On a passé la journée là bas à se promener.

A manger.

Et puis on est allés au bains thermaux pas loin de là 😀

C'était au tour de Lucile de conduire la burrachata sur le chemin du retour, puis on s'en va vers la frontière avec l'Équateur !

Et on a attendu, longtemps, très longtemps, toute la nuit quasiment, au milieu de plein de gens qui émigrent du Venezuela...

C'était assez fort, pas dangereux, pas triste, mais fort d'être au milieu de tous ces gens qui cherchent juste une vie un peu moins pire, avec un peu à manger quoi !

Et puis voilà quoi c'était notre boucle improvisée en Colombie. C'est vraiment trop bon de profiter du voyage pour changer de plans, même quand on fait quelques centaines de km en plus, voyager c'est rencontrer et partager !

C'est vrai que j'ai pas trop écrit cette semaine, certains fidèles lecteurs s'en sont bien rendus compte, minounette s'est inquiétée, mais sachez que tout va bien.

Je suis heureuse.

(Vous me manquez mais je sais que maintenant on se voit bientôt)

Enfin, si jamais j'écris un peu moins souvent parce que j'en profite encore plus, et que parfois nous sommes plus ou moins déconnectée, mais ne le prenez pas mal 😍

Ps : a Cuba on n'aura sûrement quasiment pas de Wi-Fi donc il faut que je vous habitue...

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Tal cual nos fuimos a Colombia.

24 horas, 900 kilómetros, unas cajetillas de elefante.

Llegamos a Cali de noche, en un hotel de pasas pero muy limpio 😉

La burrachata

El día siguiente teníamos ganas de ver la playa entonces tomamos de nuevo el coche para ir a Buenaventura.

Encontramos à David que nos va a «guiar» Buenaventura y hasta Juanchaco mañana !

Tomamos el barco una horita para llegar a la Isla Juanchaco y vimos delfines !

Parece que la isla nos gustó mucho porque nos quedamos 3 días 😀

Caminando, navigando, haciendo yoga, descansando...

Los ladrilleros.

Nos alojamos en una casa en obras en cambio de una sonrisa 😀

Creo que nos faltaba nada, porque teníamos la comida de mami Oliva !

Sopa y arepa !

Entonces así pasan un par de días y terminamos por volver a la ciudad porque no había más dinero 😛

La sierpe y el chuchero
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Publié le 6 mars 2018

A notre arrivée à Baños...

A non cette histoire commence avant !

A notre arrivée au terminal de bus de Lataconga, qui est fermé, après notre grosse journée de marche, on cherche le bus pour Baños.

« Holà esperan ustedes el bus para Baños ? »

Voilà et aussi simplement que ça, sans le savoir on a tourné une nouvelle page sur notre voyage 😀

Je m'explique :

Ainsi nous avons fait la connaissance de William et Gaston, Ecuadorien et Argentin, qui voyagent ensemble, et Juan Pablo, Argentin, qui a fait leur connaissance ces jours-ci.

Ainsi tout le monde va a Baños, tout le monde va au même hôtel Transilvania, et je trouve quelque part au fond de ma douche l'envie de sortir même après cette très longue journée de trek !

Et ce soir là j'ai aussi fait la connaissance de Brayan/Shanao et Pega...

Bref, sinon à Baños pendant la journée on a pas fait grand chose, en fait on a RIEN fait pendant 2 jours d'affilée et après 4 mois de voyage à rythme effréné je dois avouer que ce n'était pas désagréable. D'autre part la ville nocturne et le charme de l'hôtel m'ont un peu aidé 😀

Ah si il y a un jour où on a fait des choses, au grand damn de ma minounette je pense !

Après le départ de William et Gaston la bande nous emmène à la casa del árbol et sur la route de las siete cascadas, plein d'activités pour jeunes et fous !

Bon et puis dans la journée sans que l'on s'en rende compte, petit à petit, tout a basculé 😀

On parlait du fait qu'on allait en Colombie après, Brayan à demandé si on pouvait le prendre dans notre sac à dos, j'ai dit qu'on avait qu'à y aller ensemble.

Bref ce soir là on a finit par partir plus tôt que prévu en Colombie faire un p'tit tour d'une semaine avec Brayan, Pega et la burrachata !

Et d'ici environ une semaine on devrait revenir en Équateur finir notre trip, normalement ...

La suite au prochain épisode 😀

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Nous voilà donc parties pour le Quilotoa loop avec nos sacs à dos bien chargés (une bonne dizaine de kilos chacune...), le ventre bien rempli et avec le sourire.

Jour 1 : Sigchos - Isinlivi :

12km, D+ 500m, 5h.

Événement marquant : probable décès de ma Suunto... (ma montre de sport)

Début de randonnée tranquille, tout est dans le plaisir, on se perd quelque fois car le sentier n'est que très peu balisé mais à chaque fois une personne nous indique le bon itinéraire.

Les équatoriens sont incroyablement gentils.

Paysages magnifiques, jolies fleurs (arum ?) et un zeste d'effort, je suis au paradis.

A notre arrivée à Isinlivi vers 15h30 on se renseigne pour planter la tente et du coup on se dirige vers un mirador qui nous a été conseillé, et qui ne va pas nous coûter un sou 😀

Alors que l'on était tranquillement en train de faire n'importe quoi au son de Mulan/Comme un homme ...

... Des enfants débarquent.

Nous nous sommes donc transformées en nounous/cheval/arbre et notre après-midi à été égayée par ces 5 petits monstres.


Ok on était épuisées quand ils sont partis mais ils étaient mignons.

En même temps on a rencontré Rut et Leire, 2 espagnoles de Bilbao, avec qui nous avons partagé nos bières (et l'atelier garderie).

Au moment de se séparer on décide de faire route avec les filles demain matin, rendez-vous 9h.

On s'est encore couchées bien tôt, le camping ça te synchronise avec le soleil globalement.

Le lendemain matin c'est reparti pour un tour, quatuor de choc !


Jour 2 : Isinlivi - Chugchilán :

13km, D+ 650m, 6h.

On fait des rencontres avec des animaux, et des humains.

Bon par contre on termine par une belle grosse montée bien ardue !

Ça devient un peu une sanction pour Lucile et le plaisir est bien loin, je suis allé trop loin avec ma petite potesse en terme de randonnée je crois... Échec !

Par dessus le marché il commence à bruiner et les deux derniers km avant l'étape de ce soir sont sur route asphaltée, donc dangereux et pas agréable. Allez on fait du stop pour la fin 😉

Le chauffeur à qui nous demandons conseil pour camper ce soir nous dépose devant un hôtel et nous conseillé d'en parler avec la dame qui s'en occupe. On s'en sort plutôt bien car pour un dîner à 3$ chacune nous pouvons camper «dans le jardin» et utiliser la salle commune (où il y a un poêle) et les toilettes !

Riche idée car il a plu quasiment en continu jusqu'au soir et on a bu quelques bières avec les filles bien au chaud !


Jour 3 : Chugchilán - Quilotoa :

15km, D+ 1500m, 6h.

Lucile a décidé de prendre le bus jusqu'au village pour faire seulement la boucle autour de la laguna et s'éviter une partie du chemin très pentue et de la souffrance, elle à bien raison !

On lève le camp et départ sous la pluie, on a connu mieux 😀

Plier sa tente trempée. Je pars avec Rut et Leire.

Bon, la pluie s'arrête peu après notre départ, c'est déjà ça.

Et effectivement ca monte fort.

4h plus tard on arrive au premier mirador sur la laguna, youpiiiiii.

Et il se met à pleuvoir quelques minutes plus tard, ouf il y a une petite cabane avec du thé et un feu pour se réchauffer.

En réalité tout le monde n'a pas autant de chance car c'est ici que nous devons retrouver Lucile et elle n'arrivera qu'une heure plus tard, trempée, mais heureuse !

La pluie s'arrête une heure plus tard environ et la laguna se dévoile petit à petit.

On en profite pour reprendre la route jusqu'au village où nous prendrons le bus pour rentrer à Lataconga.

On s'est quand même perdues une dernière fois, ce qui nous a valu une ascension de dernière minute, le tout guidé par en enfant qui n'était pas si charmant puisqu'il nous a réclamé 10$ chacune arrivé la haut.

Je lui ai expliqué que ca ne se passait pas comme ça, on lui a donné 1$ et on s'est en allées un peu fâchées.

Bon, bilan des courses je regrette un peu d'avoir embarqué ma grosse là dedans mais nous sommes toujours amies, et maintenant je sais où est la limite 😀

Et puis ce n'est pas négatif, je suis hyper fière de moi et super contente de ce trek !

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Publié le 26 février 2018

On se lance à la découverte des volcans d'Équateur, tranquillement, depuis Lataconga.

Mais avant : billets d'avion ! Il faut savoir que globalement on n'aime jamais trop ces moments là parce qu'il y a toujours un problème, au delà du fait de dépenser de l'argent, sur le site internet ou avec nous cartes. Bref il nous aura fallu 2h mais nous n'aurons plus besoin de passer par là.

- on part à Cuba ensemble le 09/04 (il ne nous manque plus que le visa...)

- retour le 25/04 pour ma part et Lucile prolonge de 15 jours au Costa Rica.

Après avoir terminé les corvées place au kiff, on se dirige vers une agence d'excursion pour glaner quelques informations sur le parc national de Cotopaxi et louer des sacs de couchage (les nôtres ne sont pas suffisants ici).

On va aussi faire quelques courses de miam miam et puis on se dirige tranquillement vers le terminal de bus après avoir vidé nos sacs et avoir laissé des affaires à l'hôtel pour alléger les suscités sacs 😀

Du coup ca va être notre premier trek «en autonomie» puisque nous avons la tente et toute notre nourriture, mais a priori il n'y a qu'une seule aire de camping donc on ne fera pas les randonnées chargées à bloc.

Arrivées à l'entrée du parc il faut que l'on paye une voiture/taxi car il y a une vingtaine de km sur route avant le camping et la première balade.

« Ce qui serait top ça serait que l'on rencontre des gens avec qui partager la course. »

Et bien j'avais bien senti le truc, à peine descendues du bus on se fait héler par un groupe de jeunes, c'est parti !

Du coup il paraît qu'il y a un before de rave party dans le parc et le petit groupe vient de Quito exprès pour ça, j'aimerais bien voir ça la rave party d'après midi autour d'un lac dans un parc national !

A l'entrée du Parc on recroise Christian, notre ami du Novotel et de Quito, complètement par hasard, trop drôle.

Pour la suite de la route on a perdu nos copains de taxi, le chauffeur nous a dit qu'ils n'ont pas pu rentrer car ils étaient saoules, dommage pour eux.

Lucile reste à l'arrière du pick-up ça fait 2 mois qu'elle en meurt d'envie 😉

Le chauffeur nous dépose à l'aire de camping sauvage, je pense que l'on va être tranquilles pas une seule autre tente !

On installe le campement et on va se promener autour de la laguna Limpiopungo au pied du volcan Rumiñahui.

Il est déjà 15h30 cette petite balade d'une heure était parfaite. Ah oui et pas de trace d'une rave party mais il semblerait qu'en fait elle ait été déplacé à l'entrée du parc, flûte on a loupé ça, mais d'un autre côté ca veut dire que nos copains de taxi on finalement du pouvoir y aller 😀

On retourne au campement, on profite d'un beau soleil rasant de fin d'après midi.

Et puis on marche un petit peu pour trouver un spot sympa de coucher de Soleil 😀

On se prépare notre petit dîner froid et puis on s'installe au chaud dans la tente !

Double sac de couchage !

Il est 19h30... Ahahahahah

La nuit sera un peu fraîche mais somme toute on a bien dormi 😀

Je me réveille dans un nuage mais il va rapidement s'estomper.

Petit déjeuner crackers fromage et on se dirige vers la route pour trouver une voiture qui va nous emmener au parking au pied du volcan Cotopaxi.

D'ailleurs il se dévoile enfin à nous car hier il est resté timidement caché dans les nuages.

Et hop on monte dans un pick-up !

La randonnée du jour c'est 2h30 pour 5km et 600m de dénivelé positif. On dépasse Mont Blanc puisque lorsque l'on s'arrête au pied du glacier nous sommes à 5100m, oui l'air se fait rare !

La photo des championnes 😀

Au retour on s'arrête au refuge pour un petit chocolat chaud.

Au parking on se cherche une voiture pour nous ramener à notre tente et finalement on trouve encore mieux : un chauffeur de minibus d'excursion accepte.

On commence à discuter avec les 2 touristes (dont Paulin un Français) et le chauffeur et on rentre avec eux jusqu'à Lataconga moyennant 10$ chacune, ils nous on même attendus pendant que l'on se dépêcher de monter la tente 😀

Tout bénef !

En plus Paulin nous donne les renseignements dont nous avions besoin pour notre prochain trek : Quilotoa loop.

Du coup à l'arrivée à Lataconga on passe à l'hôtel modifier un peu la composition de nos sacs à dos et on reprend le bus pour Sigchos où nous commencerons demain un trek itinérant et en autonomie de 3 jours jusqu'à la laguna du volcan Quilotoa 😉

En gros on va porter la tente et les 4 sacs de couchage tout le temps, pas facile de partir en autonomie quand il fait 0°C la nuit !

Moi je suis trop contente ca faisait longtemps que je voulais faire ça, j'espère que Lucile ne va pas trop me détester !

Voilà voilà.

Actuellement je suis dans mon lit tout chaud à l'hôtel à Sigchos, il est 08h05 et il va falloir se lever pour notre premier jour...

La suite au prochain épisode.

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Publié le 24 février 2018

Dès nos premiers instant à Quito on sent una buena onda (un bon feeling).

Joli paysage vallonné, personne qui ne nous saute dessus à la sortie de l'aéroport mais juste quelques propositions pour nous amener en ville à prix fixe.

On retrouve notre copain de l'avion par hasard et on décide de prendre un taxi avec lui pour le même prix que le bus puisque nous partageons les frais. Le chauffeur est charmant et l'on se dirige vers l'hôtel d'une connaissance de Christian.

Hôtel sans prétention mais propre et le dueño nous fait une ristourne alors nous resterons ici 😀

On va déjeuner pour 2,25$ chacune et j'ai l'agréable surprise de retrouver des soupes et des plats qui ressemblent à ceux du Pérou.

Sopa !

La journée ne sera pas extrêmement productive puisque après ce long voyage et une nuit d'une heure on va s'offrir une grosse sieste !

On émerge vers 18h30 et on décide de se mettre en quête d'un bar sympa avec Wi-Fi car il faut que l'on se fasse un programme.

Location de voiture ?

Trek ? Volcan ? Jungle ?

Plage ?

On retourne se coucher à une heure tout à fait raisonnable avec quelque chose qui ressemble bien à un programme à notre façon.

Le lendemain réveil à 8h, journée visite de Quito 😀

Mais pour bien commencer : desayuno !

Je goûte un genre de gloubiboulga de verde (genre de banane plantin), huevo, queso, cebolla.

Miam miam et une fois n'est pas coutume je n'aurais pas faim de si tôt !

On prend un taxi jusqu'à la basilica voto nacional.

Une belle grande gothique sur le toit de laquelle on peut profiter d'une superbe vue sur Quito.

Je pense que ce genre d'expédition serait impossible en France car, soyons honnête, peu sécurisée 😛

Au loin sur la colline on aperçoit la Virgen del Panecillo, ça a l'air sympa.

Poursuite de la ballade dans le centre historique, petites rues colorées, petits marchés.

C'est un peu en pente ici !

Iglesia San Augustin.

J'ai oublié de prendre une photo de l'extérieur, style colonial, blanche, vraiment très jolie.

La Catedral

On tombe un peu par hasard sur el centro cultural Metropolitano qui propose une expo gratuite sur l'art et l'histoire politique des indigènes.

Joli édifice, jolis tableaux (Camilo Egas).

Décidément cette ville continue de nous charmer !

Iglesia San Francisco et vue des toits.

Déjeuner au marché San Francisco, comme on les aime, avant de reprendre notre promenade en direction du cimetière San Diego.

Très beau cimetière, une pensée pour Mamie Suzy <3

Nous sommes déjà à mi-chemin pour aller voir la Virgen del Panecillo, du coup on décide de terminer l'ascension à pied. Sur la route on fait la rencontre de 2 charmantes dames qui nous conseillent un itinéraire, ou plutôt qui nous déconseille les escaliers vers lesquels nous nous dirigeons car ils seraient mal fréquentés.

On les accompagne alors pour leur promenade quotidienne jusqu'au sommet en discutant gaiement.

« Nosotras estamos sudando mientras que ustedes son fresquitas cómo lechuga. »

Encore une belle vue 😀

Mais bon tout ça c'est fatiguant.

On redescend tranquillement, on passe par la ronda et on se prend un taxi pour changer de quartier.

Seulement voilà, il se met à pleuvoir à notre arrivée à la Floresta. Bon bah on va s'arrêter dans ce café de bobo, ya un canapé et du chocolat chaud 😀

La pluie ne s'arrêtant pas on décide de rentrer à l'hôtel après un crochet au terminal de bus pour se renseigner sur notre prochaine destination.

Grosse journée, on va encore se coucher tôt.

Pour notre deuxième journée à Quito nous avons prévu d'aller voir la latitude 0' située à une vingtaine de kilomètre du centre ville, mais avant ca on prend le petit déjeuner en bas de l'hôtel avec Christian.

Direction le bus.

0.25$ le billet, youpi enfin un pays vraiment moins cher. Enfin ça c'est notre point de vue mais l'habitant au salaire moyen a vu son niveau de vie baisser avec l'introduction du dollar comme monnaie officielle au début des années 2000.

A notre arrivée à la Mitad del mundo, qui est le nom de la ville, on nous apprend que tout le parc touristique est basé sur un mensonge.

Mentiroso !

Je m'explique, lors des premiers calculs réalisés au début du XXème siècle, avant l'invention du GPS, ils ont fait une légère erreur.

Mais bon on va quand même voir la fameuse ligne jaune !

Et surtout on va rester le mythe de l'oeuf sur un clou !

On a aussi profité d'une séance au planétarium.

Et puis après un bon almuerzo on est rentrées tranquillement à l'hôtel récupérer nos sacs, puis reparties au terminal de bus en direction de Latacunga.

Je déclare ouverte la session treks & volcans 😀

La morale de cette histoire c'est que l'Equateur nous à fait une très belle première impression avec Quito et les Quiteños !

Vivement la suite !

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Publié le 22 février 2018

A Pucón en gros :

- Pas de chance sur la météo il a pas mal plu.

- Une belle rencontre avec Manu dans notre premier camping, on a passé 2 jours avec lui et son van Mitsu.

Ça ne saute pas aux yeux mais je crois qu'il était content d'être avec nous 😛

On a réussi à oublier nos sac à dos au premier camping quand on a déménagé !

« - Hé les gars on a oublié quelque chose !

- Quoi ?

- Les sacs à dos ! »

L'ascension du volcan Villarica a du coup été compromise par la météo mais on y a fait un p'tit tour quand même 😀

Manu nous a gâtées avec de bon p'tits plats préparés sous la pluie.

Pad thaï maison !

On a eu un rayon de soleil quand même !

On a bien ri aussi !

On s'est fait un p'tit plaisir à base de vacherin chilien (avec du goût).

Et puis il était temps de prendre notre envol pour l'Équateur 😀

Un voyage réalisé non sans encombres mais le plus positivement du monde :

3 avions dont un raté,

1 nuit au Novotel,

1 tampon du Pérou en plus,

1 copain de galère,

4 films,

1h de sommeil.

Miam miam 😀
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Publié le 19 février 2018

A notre arrivée à Puerto Madryn on se dirige à l'office du tourisme puisque nous n'avons pas de guide papier.

Camping? Comment aller à la péninsule Valdés? Resto sur la plage?

Fortes de toutes ces informations nous pour dirigeons donc à quelques cuadras de là, vers la plage !

Cocktail pour tout le monde, on va décompresser après ce LONG trajet 😀

11h55

Il fait vraiment chaud et c'est hyper agréable mais puisque ce sont les pires horaires pour s'exposer on va rester sur notre petit terrasse ombragée, une bière ?

12h30

Et puis finalement cette journée à tourné au craquage complet puisque l'on s'est ensuite offert une pizza et surtout Lucile nous a offert la location du lit de plage spécial riche...

😛

« On est mal, on est mal. » comme dirait Tatou.

Du coup journée plage particulièrement agréable après les fraîches températures d'Ushuaia !

Ah oui sauf qu'un chien à finit par nous déloger en prenant grave ses aises !

Heureusement, on allait partir, alors on l'a laissé kiffer son moment.

Après ça on s'est déniché un petit camping excentré, pas très cher mais toujours avec parilla. Ce soir c'est asado car on quitte bientôt l'Argentine !

C'est notre premier asado en amoureuses du coup on se lance pour le feu. Je me débrouille pas trop mal mais mon tas de braise est minuscule, du coup je demande quelques conseils au voisin et finalement il me fait un petit cours et on partage le feu car nous avons peu de viande et eux aussi.

Damian et Carolina sont les heureux parents d'un petit Simon, 1 an, qui fait son premier voyage muchileros (en sac à dos) avec ses parents musiciens/cineastes/artisans

Bon ok on avait aussi acheté un peu de vin 😀

Le lendemain matin on part pour la péninsule Valdés pour apprécier la faune locale qui y est très riche, paraît-il.

Je me suis cachée dans le coffre, otra vez 😀

Bon, ce n'est plus la saison des baleines mais les orques arrivent. De plus il y a des pingouins, des éléphant et lions de mer, des oiseaux etc.

Un peludo, genre de tapir local.

Concert de lions de mer.

Mais pas d'orques en vue, ils se montrent plus en mars lorsque les bébés otaries sont plus grands et plus consistants comme déjeuner.

D'ailleurs les orques adoptent ici une technique de chasse très particulière, ils se cachent derrière une vague pour s'approcher du rivage puis ils attrapent leur proie en s'échouant sur le rivage. C'est assez risqué car ils peuvent ne pas réussir à retourner à l'eau mais à priori ça fonctionne bien car ils reviennent tous les ans !

Petit détour par la pinguineria, mais toujours pas d'orque en vue. Chaque fois nous somme un peu plus proches des pingouins !

Et puis il est l'heure de rentrer !

On a un peu traîner du coup on est juste pour aller récupérer notre linge à la lavanderia avant la fermeture...

80km de piste.

100km de route.

On arrive pile poil 1min avant la fermeture, ouf !

Oui parce qu'hier nous nous sommes rendues compte, en parlant avec le gardien du camping, qu'il nous faudrait plus 12h que 8h pour parcourir les 800km qui nous séparent de Bariloche.

La raison c'est que la route directe comporte environ 250km de piste, si on veut éviter ca il faut faire un détour par Neuquen, environ 250km !

Or nous devons rendre la voiture à 18h le lendemain, du coup on va commencer la route ce soir et dormir en chemin 😀 on aime cette technique.


On avait choisi le détour plutôt que la piste, mais vers 2h du matin nous nous sommes rendues compte que maps me avait calculé un 3ème chemin, du coup on a fait un détour et on va quand même se taper 200km de piste, bon tant pis !

(Une histoire de karma, peut être qu'on a oublié de payer le camping et que cette fois ci on a pas fait demi tour)

A oui et puis à Ingeniero Jacobacci Lucile à failli mourir dans une explosion de briquet !

(Respect karma)

Finalement la piste n'était pas si horrible et on arrive 2h en avance à Bariloche, on se trouve un camping, on recolle un p'tit morceau de plastique de la plage arrière et on fait des course pour notre dernier asado.

L'état des lieux de sortie se passe parfaitement bien, il y a juste un éclat sur le parking mais c'était couvert par l'assurance.

« Tchao Ghislaine »

Je vais faire un dernier footing Argentin le long du lac et on profite de notre dernière soirée avant de partir en direction de Pucón demain !

Il n'y avait plus de place dans le bus pour Pucón demain du coup on ira en stop, il y a à peine 400km.

Cependant cette journée ne sera pas facile pour autant, on a fait de multiples sauts de puce avec pas moins de 5 voitures. L'événement marquant de la journée restera la partie de rallye, avec Daniel qui testait le moteur de la voiture qu'il utilise pour les courses, dont la prochaine est dans 1 semaine. Il avait changé des pièces et faisait un bout de route pour vérifier que tout fonctionnait, mais le moteur à légèrement surchauffé alors après avoir fait passer toute notre eau (minérale!) dans le moteur sans succès, il nous a déposé sur la route.

C'était peut être mieux comme ca 😛

Ruta de los siete Lagos.

Finalement on arrive à Pucón vers 23h après avoir passé la frontière Argentine/Chili pour la dernière fois.

« Tchao Argentina linda, te extrañamos ya. »

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Publié le 14 février 2018

Sur la route pour Ushuaia on traverse le détroit de Magellan ! Et oui la région de Tierra del fuego c'est une île, du coup on charge la voiture sur un bateau qui fait les allers et retours toute la journée.

Après avoir débarqué on prend en stop un premier couple de Germains fort sympathiques avec qui l'on parcourt les quelques 500km restants. On arrive bien tard à Ushuaia et on propose à nos nouveaux amis de se joindre à nous pour monter les tentes dans un camping sauvage. D'après ioverlander (autre application bien pratique dans le voyage pour trouver les campings) on peut camper à une station service qui a aussi des douches chaudes 😀

Flûte, la station est en travaux c'est pas top !

« Holà, sabes donde podemos acampar ? »

Le bonhomme de la station service nous indique une plage pas loin, très bien, on monte la tente et on ploooonge vers une bonne nuit de sommeil.

Le lendemain matin on se lève tôt pour se rendre à l'office du tourisme et faire un petit programme !

Bateau, parc national, musées, restaurants de fruits de mer, je crois qu'on à toutes les infos nécessaires. On s'offre un gros petit déjeuner après 4 jours sans repas chaud (et oui avec la voiture y avait pas d'option réchaud, puis ça ne nous embête pas tant que ça)

On a commandé 4 petits déjeuner parce qu'on avait très très faim, on est restées 3h pour profiter du Wi-Fi parce que ca faisait quelques jours, le serveurs nous à offert des verres d'eau après avoir débarrassé les cadavres.

Cet après midi : excursion en bateau dans le détroit de Beagle !

Il n'y a pas d'excursion pour aller voir le phare du bout du monde sur les îles Malouines mais nous allons aller voir des pingouins !

Bon j'avoue il ne fait pas très beau aujourd'hui, et alors ?

Lions de mer, petrelles & cormorans

Au passage on en profite pour apprendre plein de choses car la ballade est animée par un guide très intéressant.

Entre autres, on se demandait pourquoi cette région s'appelle tierra del fuego, nous on aurait plutôt dit tierra del viento 😛, mais en fait quand Magellan est arrivé en 1520 il voyait sur l'île le feu des Yamanas qui vivaient là. C'est si simple.

Arco iris

On parcourt 50km jusqu'à l'île des pingouins et on croise un arc en ciel, youpi !

Au cours de la croisière on sympathise avec Alejandro, Porteño (habitant de Buenos Aires) en weekend au bout du monde, une vraie piplette qui voyage seule du coup on commence à discuter voyages et vie en général. On joue tous les 3 au petit jeu de la croisière, lots à la clé, sur un coup de chance on remporte le deuxième prix 😀

Alejandro, grand prince, nous laisse la magnifique trousse !

Sur le chemin du retour on essaie de profiter au maximum !

J'aime trop la mer, les chiens ne font pas des chats j'imagine <3

Retour à 21h à Ushuaia, nous sommes affamées, Alejandro se joint à nous pour un resto de fruits de mer.

Mejillones y vino blanco.

Après le dîner on va contempler Ushuaia de nuit depuis un point de vue dont nous avions discuté plus tôt dans la journée avec Alejandro.

Il nous propose pour la 3ème fois de venir camper dans sa chambre d'hôtel parce qu'il a un lit en plus et qu'il a trop de peine à nous imaginer dormir dans le froid, oui il fait 0° pluvieux et venteux j'avoue que ca ne fait pas rêver. Maman ne t'offusque pas, papa non plus, mais nous avons accepté tout simplement parce qu'il avait l'air juste sympa et sincère.

Et parce qu'on avait pas pris de douche depuis 4 jours.

Et parce j'avais eu froid la nuit dernière.

Le lendemain on part donc au parc national fraîches et dispos !

On a oublié dans ranger une dans le coffre pour économiser une entrée 😀

Aujourd'hui petites balades tranquilou pour commencer.

On découvre que certains animaux ont été introduits ici comme les rats musqués et le lièvres, certains ont bouleversé l'écosystème (à l'image des truites dans le lac Titicaca) comme le castor.

Ensuite on fait du stop pour aller au bout du sentier côtier et revenir le long de la promenade à la voiture.

Un couple d'Allemands nous fait monter !

« We are from Germany, and you are from France. »

Une évidence comme souvent.

Au départ du sentier nous rencontrons un Germain, encore ?

On part avec Marco jusqu'au prochain camping qui est au bout de ce sentier.

«It's flat it's ok with your 20kg backpack »

Quelques mètres plus loin on rencontre un autre pote, je vous le donne en mille, un Germain !

Severin rejoins la joyeuse compagnie et nous cheminons de concert.

10km pas si plats que ça plus tard on se fait un campement aux petits oignons au soleil couchant.

Les garçons ont un rechaud du coup soupe instantanée et crackers pour le dîner.

Casi se nos congelan las pelotas !

Grand froid ce soir on sort la couverture de survie et tout ce que l'on peut, mais finalement on ne dort pas si mal, tout le monde m'a entendu ronfler 😛

Si si je te jure il y a du gel sur la tente au petit matin !

On se lève tôt et on part tous les 4 en direction du Cerro Guanaco.

12km, 1000m D+.

Une belle ascension et une vue incroyable au sommet, 360° sur le bout du monde, les montagnes, la mer, Ushuaia...

La photo des championnes, parce qu'on s'est données.

Et qu'on s'aime.

Et après le pique nique on redescend fissa parce qu'il y a un vent glacial la haut !

Il faut chercher Lucile, mais tu ne gagneras pas une carte postale 😀

Pour aujourd'hui ça sera tout !

Retour au campement, Severin rentre à Ushuaia, nous on se prépare un thé et on passe au mini musée sur la faune, la flore et l'histoire géologique du parc.

Histoire de glaciers, d'arbres et de castors...

Au retour au campement on rencontre le couple (d'Allemands bien sûr) que l'on avait pris en stop pour venir.

Dîner à base de pâtes en compagnie de Marco et gros dodo, il fait moins froid ce soir, on est bieeeeeen.

Notre petit déjeuner classique depuis 15 jours, hyper healthy !

On traîne un peu avec Marco et on repart en ville, passage Wi-Fi pour envoie de cartes postales dans notre nouveau repéré.

D'ailleurs on est repérées.

« Tienen ambre hoy chicas ? »

Après un chocolat chaud et un grand verre d'eau on part pour la Laguna Maguerita.

Dur dur de dire au revoir à Ushuaia...

On déjeune ici ?

Oui bon c'est un lac et la montagne quoi.

(Blague entre nous, aucune lassitude je vous rassure)

Et on prend la route en direction de Puerto Madryn.

1700km.

36 heures.

1 douche.

2 dodos dans la voiture.

+35°C.

La suite au prochain épisode 😀

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Linda Patagonia !

Chile maravilloso !

Llegando a Puerto Natales nos paramos al oficio de turismo y el chico nos indica una laguna a unos 30 km.

Vamos a armar la carpa a la laguna Sofía después de unas compras para la cena y los días en el parque Torres del Paine.

Un poco de vino y disfrutamos el atardecer en este lugar maravilloso !

Encontramos amigos para compartir un asado y miramos juntos a las estrellas, no hay luna las vemos muy bien.

« Buenas noches. »

Por la mañana no vamos para el parque, sólo hay pista de ripio.


Caminata del Cuerno para empezar el día, la rodilla me duele menos que ayer entonces elegímos un camino de sólo 6km plano 😀

Hay un poco de viento por aquí !

Es un muy grande parque, entonces vamos de coche al otro lado a ver el glaciar y la laguna Grey.

Muy famoso, parece.

Y terminamos con una otra caminata porque la rodilla quasi no me duele, lugar perfecto para nuestro apéro.

Caminata de la laguna Toro.

Ah, mon sac est ouvert !

El problema es que había que reservar camping pero no lo sabíamos bastante temprano. Pero bueno parece al final que las camionetas y camping car pueden parcarse a los lugares con baños para la noche.

Y al final el jefe de los rangers nos ha dicho que podemos armar la carpa.

Baños y carpa gratis 😛

Brigade du kiff

El dia siguiente hacemos otra caminata, con mas subida.

La caminata del Cóndor.

Pero se pone a llover entonces nos ofrecemos un té con calor en un hotel muy bonito, a descansar !

Llueve mucho hoy en todo el parque así que no caminamos mucho, y la caminata más larga que queremos hacer mañana está cerrada por culpa del agua.

Así que buscamos un estacionamiento para quedarnos esta noche y hacemos el apéro en el coche.

« Hoy el jefe propone lentejas con atún y tómate para la cena »

Llueve toda la noche, no podemos ir a las Torres.

Les aléas du voyage.

Dale carajo, vamonos !

Nueva pulsera comprada a un chico que hacía dedo y llevamos al próximo crucimiento 😉
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Publié le 9 février 2018

El Chalten, glaciar Fitz Roy :

24km, 1000D+, 8 heures.

On commence la randonnée un poil dans la grisaille mais il ne fait pas trop chaud du coup c'est parfait !

On croise une famille de pic-vert.

La fin de l'ascension est un peu plus abrupte mais la pause pique nique nous attend la haut 😀

Laguna de los tres au pied du Fitz Roy, la vue s'est dégagée le temps de la montée, super !

Cet endroit nous a tout de suite rappelé une autre étape du voyage.

GRAND JEU CONCOURS POUR LES LECTEURS DU CARNET DE VOYAGE :

Si ça te rappelle aussi une étape dis le moi en commentaire et la bonne réponse donne droit à une carte postale.

En cas de bonnes réponse par milliers un tirage au sort sera réalisé 😀

La laguna sucia est sur l'autre flanc de montagne.

Sur le chemin du retour on continue de profiter des couleurs, de l'immensité, de la tranquillité...

C'est magnifique.

En haut on voit à travers mes lunettes de soleil, j'adore cette couleur de verre.

El Calafate, glaciar Perito Moreno :

Et on part directement après notre journée de randonnée et à l'arrivée on prend 2 chiliens en stop avec qui on va boire une bière, rencontrer un músicos qui habite ici, trouver le camping le moins cher de tout le trip (100S soit 5€ par personne avec parilla, Wi-Fi, eau chaude 24/24)

Globalement on a passé une super journée qui se termine autour d'un bon dîner ou chacun rapporte ce qu'il trouve dans ses réserves : tallarines con tomate.

Ensuite on partage un peu de vin et un peu de musique, un voisin nous rejoins avec sa flûte, Thomas le musicos aussi. Et tout à coup il est 4h du matin !

Ils avaient la même tente que nous ^^

Le lendemain Julian y Pedro reprennent la route alors je les dépose à la sortie de la ville, nous allons voir le Perito Moreno nous aujourdhui, avec Thomas il semblerait.

On avait dit 11h, puis à midi on était toujours pas parties parce qu'on a (enfin) décidé d'acheter nos billets pour l'Equateur, Thomas nous a dit 14h, on a dit 13h30.

Finalement on est parties à 14h30 et on a pas réussi à acheter nos billets pour l'Equateur 😛

On a bien failli être stressées/énervées, surtout que pendant ce temps là le ciel s'est couvert, mais on prend plus facilement du recul au fur et à mesure du voyage.

Finalmente vamos a pasar un lindo día con Thomas.

Le Perito Moreno mérite amplement sa réputation parmi les glaciers, il est tout spimplement impressionnant.

La partie émergée du glacier est haute de 50m en moyenne.

Nous avons eu la chance de voir des chutes de glace et d'entendre le glacier «craquer», encore une fois on a été émerveillées comme des enfants c'était magique !

Ah oui j'ai oublié de dire que j'ai passé une partie du trajet dans le coffre pour économiser le prix d'une entrée dans le parc !

Oups 😀

Il faut dire que 500S c'est énorme quand même...

Après notre splendide promenade Thomas nous emmène à un petit concert organisé dans un genre de jardin partagé.

Música y fernet-cola.

On retrouve quelques connaissance du camping et on organise un asado collectif pour ce soir. Miam miam !

On s'est encore couchées beaucoup plus tard que prévu mais c'était un plaisir 😀

Le jour suivant on part pour Torres del Paine, du côté du Chili, nous avons prévu de passer 2 ou 3 jours dans le parc national mais j'ai un peu mal à un genou qui a gonflé...

J'espère que ça va vite passer sinon il va falloir être raisonnable, mais du coup aujourd'hui c'est repos !

#passiongalletitas
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Publié le 4 février 2018

Notre séjour à la posada est passé en un clin d'oeil, on est nostalgiques au moment de partir mais on a hâte de se lancer dans notre prochaine étape : road trip en Patagonie !

Tout commence, comme souvent, par un long voyage en bus. Pour partir en faisant du stop il nous aurait fallut au moins 3 jours de route (1300km environ de Barreal à Bariloche) et l'on a préféré acheter un billet de bus pour profiter au maximum de la posada San Eduardo <3

6h - 7h45 : Barreal - Uspallata

8h - 10h30 : Uspallata - Mendoza

Journée à Mendoza à base de nourriture : on a enchaîné petit déjeuner, déjeuner, apéro, dîner, le tout entrecoupé par de courtes promenades digestives 😀

(Le rêve de tous ceux qui aiment chiller)

21h - 18h : Mendoza - Bariloche

On a regardé 5 films et ils n'étaient pas tous très intelligents.

C'était un peu long

On a contacté une agence de location de voiture à Bariloche qui et nos interlocutrices viennent nous chercher directement au terminal de bus avec la voiture en question !

Tramites, foto del coche, preguntas y pago.

On l'appellera Ghislaine.

Ni une ni deux on prend la route pour se trouver un petit hostel au bord du lac d'Annecy, euh de Bariloche 😉

On se rend vite compte que les prix sont encore plus chers que ce que l'on pensait...

Nuit en dortoir en auberge de jeunesse : 500S soit 25€ par personne.

Planter sa tente dans le jardin de l'auberge (douche, Wi-Fi, petit déjeuner inclus) : 300S soit 15€ par personne.

On s'offre quand même le luxe d'une douche pour ce soir et on se dit que ca va être camping sauvage à tout va pendant 15 jours, on a juste peur d'avoir froid avec nos sacs de couchage 15°C...

Première nuit à la fraîche, Lucile est même partie dormir dans la voiture, suivie d'un petit déjeuner gargantuesque où l'on a rentabilisé le prix de la nuit avec la quantité de pain ingurgité 😛

On part se faire une petite promenade au cerro Campanario pour avoir une vue à 360° sur cette magnifique région de montagnes et de lacs, itinéraire conseillé par une française volontaire à notre auberge.

A pied c'est une demi heure d'ascension et nous ne somme pas déçues du voyage !

Endroit très touristique mais avec une vue époustouflante sur les alentours.

Après cette petite mise en jambe on se met en quête d'une couette, histoire de pouvoir faire du camping sauvage sans mourir de froid, et on fait quelques courses pour pouvoir vivre un peu en autonomie avec Ghislaine.

- Tomate y papel higiénico -

Cependant nous n'avons pas trouvé de couette car c'était l'heure de la sieste. Il faut savoir que de 14h à 17h il ne se passe RIEN et les villes se transforment toujours en ville fantôme, alors que nous on décide toujours de se promener à ce moment là 😛

On se met alors en route pour el Bolsón à quelques 200km de là.

On prend nos premiers autostoppeurs 😀 on est trop contente de pouvoir aider et toujours de pouvoir partager des bons moments.

A l'arrivée on se promène dans le centre ville, on achète une couette pour le prix d'une nuit en hostel (youpi!) et on se dirige vers un mirador non loin de là pour le coucher de Soleil et la super Lune.

La super Lune s'est produite 2 fois en Janvier, c'est la combinaison d'une pleine lune et de la plus courte distance Terre-Lune (ça porte un nom mais je ne m'en souviens plus)

Pour ce soir premier camping sauvage au détour d'un petit chemin !

Monter la tente de nuit : même pas peur grâce à la lumière de la Lune !

On a eu bien chaud grâce à notre couette et on s'est levées avec une superbe vue.

Campement établi près d'un rio qui nous permet une petite toilette champêtre avant de commencer la journée.

On décide de découvrir un peu les environs car plusieurs personnes nous ont avoué être restées (beaucoup) plus longtemps que prévu dans cette ville. J'ai hâte d'en découvrir plus sur cette ville «de hippies» et ses environs.

Direction la oficina de la montana pour se trouver une randonnée à la journée.

Il y a donc pléthore de circuits dans le coin, on peut même partir 5 à 7 jours et faire une belle boucle. Nous choisissons d'aller à la playita.

3h15 de marche, aller retour, pour 14km 1000m D+.

Et une belle pause pique-nique !

L'eau était d'une clarté incroyable

Après la rando on se promène à Lago Puelo et puis on va se prendre une bonne bière artisanale.

Autour d'une bonne pinte on se demande où l'on veut dormir ce soir, ce que l'on veux faire demain et de fil en aiguille on calcule un peu le programme jusqu'à rendre la voiture le 16/02 au soir.

On a finit par se rendre compte que si on faisait des journées de voiture à 600km on ne finirait jamais dans les temps, alors on décide de partir juste après notre bière !

J'adore ce voyage 😀

On paye l'addition, on va faire le plein, on se douche dans les toilettes de la station essence (en fait y avait pas de douche mais notre toilette de chat a mal tourné), on remplit le thermos d'eau chaude pour la soupe instantanée ET ON SE PETE !

On parcourt 250km avant d'être fatiguée, on dort dans la voiture de 2h30 à 8h30. On repart pour une grosse journée de route en direction d'el Chalten et on aura parcouru un total de 1500 km en un peu plus de 24h.

Dont 100km de détour car il nous a manqué un panneau de signalisation.

Dont 80km de piste.

Arrivée à minuit à destination, on se trouve un petit coin pour dormir (j'espère que l'on ne se fera pas virer!).

<3 RN 40 <3

Par contre je n'ai jamais vu autant d'animaux morts sur les routes : chats, lièvres en pagaille et même une autruche !

Bon je vous rassure on en a aussi vu beaucoup de vivants : lièvres, guanacos, autruches, tapir, renards.

AU LIT LES CROTTES

Askip ils n'ont pas terminé la route 40
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Préambule :

Nous avions décidé de faire l'expérience du workaway pendant ce voyage et Lucile à trouvé un petit ranch au pied de la cordillère des Andes.

Le principe c'est d'être nourri et logé en échange d'un travail effectué, pas de notion de salaire mais seulement du partage 😀

La posada San Eduardo est a la fois un hôtel et un centre d'entraînement de chevaux de course d'endurance (40, 80, 120 ou 160km).

Je pense que l'on a découvert l'endroit le plus tranquille et le plus serein du monde (non je n'exagère pas bien sûr), du coup on a prolongé tant qu'on a pu et l'on est restées 12 jours qui sont passés à une vitesse incroyable.

Personnages principaux :

Ricardo : dueño de la posada, entraineur en chef des chevaux.

Santina : la fille de Ricardo, qui monte les chevaux pour les courses et qui est ici pour les vacances et pour s'entraîner.

Alice, Fanny & Clara : workaway, comme nous.

Josefina : une amie de Santina qui est là pour monter à cheval, elle a à peu près le même statut qu'une workaway.

Ricardo était sacrément bien entouré !

Le matin on se lève tôt et on travaille. J'ai aussi profité du séjour pour le faire des petits footing matinaux, du coup 1 jour sur 2 environ réveil 6h30.

7h30 : on se retrouve en cuisine pour le petit dej.

Pan tostada, mantequilla, marmelada.

8h : au charbon !

Lucile s'occupe des chevaux avec Santi, Alice et Jose : les nourrir, nettoyer les box et puis entraînement physique en «promenade» (plus ou moins longue, plus ou moins pentue, avec plus ou moins de galop)

Moi je m'occupe du petit déjeuner des clients, de balayer les terrasses, de la piscine. Oui je sais que ceux qui me connaissent auront du mal à le croire mais j'ai BEAUCOUP fait la vaisselle !

A partir du moment où Clara et Fanny sont arrivées, soit au milieu de notre séjour à peu près, elles me rejoignent dans la matinée pour la fin du petit déjeuner, du repassage etc.

Au début j'avoue que je pensais plus travailler moi aussi avec les chevaux, mais je prends les choses du bon côté et j'ai eu plusieurs occasions de monter donc c'était parfait !

Il y a quelques matins où l'une des filles échangeait sa place avec les chevaux contre ma place à la posada, on a fait une promenade d'après midi et j'ai appris à travailler dans un rond de longe avec un des jeunes chevaux.

Le patio

On se retrouve dans la cuisine en fin de matinée puis certains préparent à manger et d'autres mettent la table, une vraie petite famille.

12h30 : c'est l'heure du déjeuner, globalement on vit avec des horaires de repas très européens.

13h30 : petit thé sur la terrasse avec des galletitas. On a acheté au bas mot un paquet de gâteaux par jour que l'on se faisait un plaisir de partager. Ça restera dans les mémoires à la posada je crois, on a converti Ricardo aux toddies, nos cookies préférés

14h-17h30 : siesta !

Si on va se coucher il faut mettre un réveil sinon on risque de ne jamais se lever, c'est si calme ici.

Sinon on profite de la pileta !

17h30 : il est l'heure d'aller enfermer les chevaux dans les box pour la nuit.


Ensuite on en profite souvent pour aller «en ville» faire quelques courses, boire une bière et trouver un peu de Wi-Fi (pas de réseau ni de Wi-Fi à la posada).

Et sinon promenade à cheval ou travail dans le rond de longe.

Et sinon apéro à la maison en préparant le dîner.

19h30 : cena !

On mange avec les poules au cas où des clients dînent à l'hôtel car Fanny et Clara sont de service le soir.

Ensuite petite tisane et on discute où l'on joue aux cartes mais on ne se couche jamais très tard 😀

(Voire très tôt)

Enfin on a quand même bien profité des chevaux et des environs paradisiaques !

Mais bon, plus que tout c'est plein d'amour qu'on a partagé, il me manque les photos de groupe mais c'est ça la plus belle partie de l'expérience.

Te voy a extrañar familia de la posada <3

Espero que nos veremos en Francia, Argentina o cualquier otro lugar.

Esta bien 😀

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Publié le 16 janvier 2018

La première photo que j'a prise à Buenos Aires c'est la fac de médecine, coïncidence ? Je ne crois pas 😀

C'est pas très très beau hein !

On a fait un free tour avec une super guide.

Ce n'est pas gratuit, le paiement se fait à la fin et sans prix fixe. A la propina.

Il paraît qu'il ont voulu construire BA sur le modèle de Paris.

Le congrès est un des 3 plus grands du monde.

Le penseur est un vrai, il est sorti du moule original.

L'avenue 9 de julio est la plus large du monde, selon les Porteños.

L'Argentine a subit plusieurs dictatures dont la dernière à pris fin en 1988, elle a compté environ 30.000 desaparecidos.

El cabilde

Leur cathédrale à une tête bizarre.

La casa del Gobierno.

On peut effectivement trouver pleins de couleurs dans le quartier populaire de la boca.

El caminito

La Boca vous avez dit ?

Promenade nocturne au Puerto Madero.

Puente de la mujer.

Cimetière Recoleta.

Je vous accorde que l'on à pas eu une météo de rêve, les photos ne mentent pas 😛

On a croisé le double de la gare de Lyon juste à côté de terminal de bus !

Du coup la ressemblance avec Paris prend petit à petit plus de sens.

On est allées au Museo National de Bellas Artes.

C'était gratuit 😀

Coucou Mafalda !

On a mangé typiquement Argentin.

Asado et bon vin de Mendoza.

Ou pas...

(Et je n'ai pas de photo des sushis, des crêpes complètes et des pains aux raisins)

San Telmo market

On a décidé d'aller boire un coup dans un hôtel de luxe, et il n'est pas impossible qu'on le refasse !

Hôtel Park Hyatt

On a fini par voir le soleil sur la ville.

Elteatro Colón y el Palacio de justicia.

Ah oui j'ai oublié, il y avait des puces de lit dans notre premier hôtel...

On vient d'asperger l'ensemble de nos affaires à la térébentine et il va falloir tout laver. Simple mesure de sécurité...

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Publié le 13 janvier 2018

Il est déjà temps de partir en direction de Buenos Aires, l'objectif est de rejoindre la capitale en 2 jours, soit une distance de 1200km environ.


Ce matin on se lève tôt mais on profite un peu des commodités de l'hôtel avant de partir, on prend notre temps au petit-déjeuner, on zone sur le Wi-Fi, on prépare notre petit carton...

L'hôtel étant déjà à la sortie de la ville et déjà sur la bonne route, on se met juste devant et le voyage peut commencer !

Il commence à pleuvoir.


Ça fait 1h que l'on attend.

Il ne pleut plus mais on attend toujours...

Le moral des troupes n'est pas au beau fixe, on discute horaire d'abandon et bus de nuit en direction de Buenos Aires.

Quelqu'un s'arrête enfin. Il ne va pas très loin mais sur notre route il nous propose de nous avancer un peu, c'est toujours mieux que rien. On avance et sa présence nous met du baume au coeur parce que ce matin c'est un peu difficile.

On s'arrête à Eldorado et le monsieur fait un détour pour nous déposer à la station essence à la sortie de la ville.

J'ai oublié de lui demander comment il s'appelait !

On commence par s'acheter quelques empanadas parce que l'on est toujours un peu mi figue-mi raisin en terme de moral. Le ventre plein on aura toujours plus de patience.

Ce n'est pas notre jour pour lever le pouce mais qu'importe, on s'adapte et on change de stratégie. Du coup on démarche directement les gens à la station service et en moins d'une demi heure nous voilà reparties avec Mariano jusqu'à Puerto Rico.

Enfin avant de pouvoir repartir on a poussé la voiture parce qu'il n'y avait plus de batterie 😛

Il nous dépose aussi à une station service qui a l'air tout à fait stratégique.

Sauf qu'on s'est fait virer parce que le gérant ne veux pas qu'on fasse du stop ici...

Du coup on a parcouru seulement 170km, il en reste 130 jusqu'à Posadas et 1100 jusqu'à Buenos Aires.

Et là, de nouveau, on attend. Effectivement, ce n'était pas notre jour pour faire du stop...

Il est 18h et on a pas bougé, il fait une chaleur insupportable, Lucile a abandonné tout espoir et attend le prochain bus pour Posadas avec les sacs. Moi je me dis que si on attend le bus qui est dans 1h je peux continuer à brandir mon panneau, mais le sourire est de plus en plus forcé. En réalité, à chaque voiture qui passe j'ai un peu plus envie de pleurer.

Mais j'essaie de ne pas trop le montrer et du coup je fais rire Lucile avec tout ce que je trouve d'autodérision. On cultive actuellement patience et ténacité.

Et finalement, quand je m'amuse à faire la révérence aux voitures et à parler au conducteur, Tito s'arrête. Notre sauveur va nous conduire jusqu'à Posadas et nous déposer au terminal de bus.

Au vu de la distance parcourue aujourd'hui, de ce qu'il nous reste à parcourir et du temps «imparti», on pense à prendre un bus de nuit pour BA. Mais le destin en a décidé autrement. De tous les bus qui partent ce soir, de toutes les entreprises, il ne reste plus qu'une seule place.

Tant pis, Posadas c'est un peu notre terter (=quartier en langage de la rue 😛) alors on prend un colectivo pour le centre ville et on retourne à notre hostel. Diner maison avec des petites courses faites en route et puis promenade digestive au bord du rio.

On dirait deux petites vieilles avec leurs habitudes ça me fait rire !

Ce soir on discute de la suite du programme, car notre voyage ce n'est pas tant se laisse porter par le vent que de prendre des décisions tous les jours et plusieurs fois par jour. Je ne veux bien sûr pas qu'on nous plaigne, je veux simplement expliquer que nous prenons beaucoup plus de décisions pendant ce voyage que dans notre confortable routine. Ce voyage nous fait grandir, nous permet de mieux nous connaître et de savoir ce dont on a réellement envie !

«j'aime les tomates»

On décide donc de zapper le parc national, qui n'est pas loin mais difficilement accessible sans voiture et sans tour organisé sur plusieurs jours.

On décide d'aller à BA demain comme prévu et de se lancer dans une nouvelle journée de stop. Persévérance.

On regarde le prix des billets d'avion pour l'Equateur, notre prochain pays, et en voyant le prix exorbitant, on pense prendre l'avion de Santiago de Chile.

Enfin bref, on prend des décisions tout en se promenant comme deux petites vieilles, ya pire.

Du coup, le lendemain on se lève très tôt pour prendre un colectivo pour sortir de la ville, et au moment de brandir le panneau je ne suis pas hyper confiante pour être très honnête mais on reste positives 😀

Bien meilleure journée, journée féminine !

Magali nous conduit jusqu'à la route 14 à une cinquantaine de kilomètres de là.

Hyper sympa, institutrice, bavarde, on discute de ce qu'il y a à voir à BA et nous prenons des notes !

A notre arrivée au croisement avec la route 14, on constate qu'un couple d'un âge certain fait du stop, et qu'ils on choisit le meilleur spot. On ne souhaite pas leur couper l'herbe sous le pied, c'est un peu délicat, du coup pas très sûres de nous on se positionne avant le croisement sur la route d'où nous venons.

Toujours pas très sûre de nous, on se place à côté du barrage de la gendarmerie et on pense que l'on va se faire virer...

Mais en moins de temps qu'il n'en faut pour qu'un gendarme vienne à notre rencontre un voiture s'arrête !

Mariela est super chargée et au départ elle ne nous propose qu'une place. Mais elle va à BA, alors voyant qu'elle a vraiment envie, et nous aussi, de voyager ensemble, on décide de ranger un peu différemment sa voiture. Je me retrouve avec un ventilateur sur les genoux et Lucile son gros sac à dos sur les genoux aussi.

Trop de chance.

On est parties pour quasi 1000km avec cette cycliste professionnelle qui rentre de chez ses parents à Posadas jusque chez elle à BA.

On discute, on écoute beaucoup de musique et après presque 11h de voyage on arrive à Buenos Aires dans les temps !

On a aussi appris pendant le voyage que c'était la première fois que Mariela allait faire ce si long voyage toute seule, car ses covoit' s'étaient décommandés. Cela ne la rassurait pas vraiment et on peut la comprendre, on est ravies de lui rendre service 😉

Lucile a même pris le volant sur un tiers du trajet pour lui permettre de se reposer un peu ! C'est agréable de sentir que c'est un échange.

Nous avons 4 jours et 4 nuits devant nous avant de partir pour San Juan où nous allons passer un dizaine de jours à faire du volontariat dans un ranch.


Voilà, on est consciente que l'on à beaucoup de chance de faire ce voyage, d'ailleurs on se le dit tous les jours, mais cette chance on l'appelle, on la cherche, et on la mérite !

On a eu un jour difficile, et on en connaitra d'autres, mais on se serre les coudes parce qu'on est plus fortes à deux (et parce qu'on s'aime). Et puis aucune de nous n'aurait voulu passer 6 mois à se dorer la pilule sur la plage.

Le voyage est incroyable, mais ce n'est pas tous les jours rose et c'est d'ailleurs ça qui en fait toute la beauté 😀

Ps : Toi qui me lis tu me manque forcément de là où je suis, j'ai tous les jours une affectueuse pensée pour ce que j'ai laissé de plus précieux en partant : les gens que j'aime <3

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Publié le 10 janvier 2018

Il à été précédemment décidé que nous passerons deux jours ici pour avoir le temps de voir les chutes des deux côtés.

En effet personne ne s'accorde sur le plus joli côté, du coup il n'y a plus qu'à se faire notre propre opinion 😀

Le premier jour on choisi d'aller du côté Brésil, on se renseigne et un bus passe juste devant l'hôtel ! Alors que nous attendons patiemment à l'arrêt de bus un pick-up s'arrête pour nous demander la direction de Foz de Iguazu, du coup et je leur indique et j'en profite pour leur demander si ils vont aux cataratas. Ils me disent que oui, je leur demande si nous pouvons monter pour faire la route avec eux, ils me disent que oui.

- Tampon du Brésil dans le passeport -

Splendide, on fait du stop même sans le savoir. Oséias et Adilson travaillent dans l'agriculture dans la région de Mato Grosso do Brazil et ils rentrent chez eux demain mais aujourd'hui ils dorment à Foz do Iguazu, ils nous invitent à déjeuner (comida o kilo y feijos, je suis comblée) et on se rend compte en arrivant devant les chutes qu'en réalité ils ne viennent pas avec nous.

Un peu confuses nous les remercions chaudement et acceptons leur proposition d'aller boire un verre en fin d'après midi, eux vont faire du shopping au Paraguay !

Allez on se lance, et les photos parleront mieux que moi !

Des petits animaux nous tiennent compagnie, les caotie sont très mignons mais aussi très voleurs et peuvent être méchants, un peu comme peuvent l'être les singes.

Clôture de la visite par la garganta do diablo.

On est un peu loin de la cascade citée mais beaucoup de sensation et une brume tout à fait rafraîchissante !

Ce qui est hyper cool c'est que l'on sait que demain on va revoir les chutes 😀

Après cette promenade des plus agréables Lucile rentre à l'hôtel se reposer (un sombre histoire de maladie, nausées, décidément !) et je retrouve nos amis brésiliens.

On a effectivement quelques problèmes de communication car là aussi j'avais compris de travers, je pensais boire un coup côté Brésil et rentrer mais en fait après être repassés à leur hôtel boire une bière ils reviennent en Argentine avec moi on l'on dîne ensemble après être allés voir si Lucile et Alejandro étaient intéressés par l'invitation.


Le lendemain on se lève de nouveau assez tôt, on prend le bus et on arrive aux chutes du côté Argentin.

Le parc est plus grand mais un peu moins propre/sauvage. Il y a 3 boucles de promenade et on accède à la garganta del diablo avec un petit passage en train, écologique paraît il.

Il y a plus de cascades du côté Argentin de la frontière, pour la petite histoire nous avons la chance de profiter des cascades car ce sont des sols basaltiques dans lesquels les failles se forment préférentiellement de manière transversale, si j'ai bien compris.

Avant la garganta del diablo et le petit train on fait une pause déjeuner, hamburger-frites à 10€ c'est le jeu, par contre renverser ses frites ce n'est pas drôle, Lucile a failli mourir de rire mais j'ai pleuré alors elle s'est retenue...

Heureusement le spectacle qui a suivi à rapidement effacé mon douloureux souvenir !

Alors vous imaginez bien que la photo ne rend pas du tout hommage à mère nature.

Le spectacle est tellement impressionnant que j'ai eu peur, pas le vertige, pas peur de mourir, mais c'est tellement grand et tellement puissant. Je me suis sentie si petite que j'ai eu peur !

On est restées la à s'imprégner de la vie et des sensations jusqu'à être trempées et heureuses !

Puis on a poursuivi notre promenade

LA MOUR

Et sur la fin de la journée, la route fin, au retour de la dernière cascade :

UN ARC EN CIEL !

J'étais folle de joie car entre hier et aujourd'hui nous n'en avion pas encore vu, oui je sais je suis vraiment une enfant mais quel bonheur.

Voilà qui clôture merveilleusement cette merveilleuse journée 😀

Les conclusions du match :

Bah ya pas vraiment de match car le côté Argentin compte plus de promenade, plus de cascades, on les voit de plus près.

Je ne veux pas dire qu'un côté soit plus beau c'est trop sentimental.

Le côté Brésil à pour lui la propreté (exemplaire) et le prix. Et puis quand même c'était de la balle, mais je pense que de le faire dans l'autre sens aurait été plus décevant au lieu d'aller crescendo.

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Publié le 7 janvier 2018

Il n'y a que des rendez-vous.

Paul Eluard.


Malgré ma maladie on décide de prendre notre bus comme prévu direction Salta.

29 heures, 2 bus, 0 vomis !


Arrivée à Salta le 03/01/2018 à 22h environ, on se dirige vers la première auberge que j'ai repéré sur maps me (un de nos meilleurs alliés du voyage : une application sur laquelle tu peux télécharger toutes les cartes que tu veux et ainsi les consulter même en mode avion).

Je suis guérie et je vais le vérifier avec un petit sandwich de lomo.

Ce soir je suis un peu comme une enfant la veille de la rentrée, un peu préoccupée, un peu nerveuse mais surtout j'ai hâte d'être demain pour que l'on se lance dans notre étape de stop jusqu'à Iguazu. Nous n'avons jamais fait de stop, ni l'une ni l'autre, mais c'est tout à fait dans l'ambiance de ce que je souhaitais : voyager autrement.

Et puis aussi ça coûte rien alors que les bus ici sont assez chers.

On a lu quelques blogs pour prendre la température et trouver des petits conseils :

- Pour commencer d'autres l'ont fait, même un binôme de jeune fille, et elles disent n'avoir jamais été inquiétées.

- Il faut un panneau, une carte routière (maps me est toujours là), des vêtements de couleur voyante, de quoi camper, un peu de nourriture et beaucoup d'eau.

- Et il faut savoir sélectionner des endroits stratégiques où se placer pour que les gens aient le temps de te voir et de s'arrêter ou bien aller dans des stations service et demander directement aux gens.

- Il vaut mieux savoir parler un peu espagnol pour échanger avec les gens, c'est un peu ça l'idée quand on fait du stop. Sûrement plus que pour l'argent, c'est pour l'expérience humaine et la pratique de l'espagnol que nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure.

- Et surtout il ne faut pas oublier : sourire, sens de l'humour et patience.


Primer dia haciendo dedo (04/01/2018)

On se lève tôt, petit déjeuner à l'auberge, petites courses au supermercado (eau, fruits, crackers).

« Ahora listas, vamonos ! »

J'ai repéré une station service idéalement placée à la sortie de la ville, je propose à Lucile qu'on aille à la rencontre des gens pour leur demander si ils peuvent nous emmener à la rotonda où nous changeons de direction. Je pars d'un côté et Lucile de l'autre.

C'est notre jour de chance, pour sa première demande elle obtient une réponse positive !

Nous prenons donc la route avec Oscar pour les 40 premiers kilomètres, il rentre chez lui et nous dépose là où nos chemins se séparent.

Lucile prépare ici notre premier panneau pendant que je commence à lever le pouce.

À peine 5min après avoir terminé le suscité panneau une voiture s'arrête, Miguel est un jeune professeur de mathématique qui rentre chez ses parents à quelques 350km d'ici.

Encore beaucoup de chance ! Nous voilà reparties plus vite que l'on aurait pu l'espérer.

Quelques heures plus tard il nous dépose à Monte Quemado où se termine son voyage.

Voilà une compagnie des plus agréables, nous avons parlé de tout et de rien sur la route. Nous lui tenions compagnie pendant son long voyage et nous échangions sur le sport, les coutumes, les voyages !

Bon, là on se retrouve au milieu la pampa vers 16h à 400km de Resistencia mais on reprend notre petit panneau, on lève le pouce et on sourit.


On sourit, on continue de lever le pouce à chaque voiture, on danse un peu, on fait la révérence, on sourit, on fait coucou...

Et 2h plus tard on en est toujours au même point. Mais ce n'est pas grave on a le temps (et la tente!).

Finalement une voiture s'arrête, on ne va pas dans la même direction que les 2 jeunes hommes mais ils nous amènent au prochain croisement à quelques kilomètres. De là une autre voiture nous avancera d'une quarantaine de kilomètre, trois collègues qui s'en vont travailler aux champs.

Il est 19h et là on se retrouve encore plus au milieu de rien, si nous sommes toujours la dans 30min le conducteur nous dit qu'il nous emmènera au pueblo le plus proche car il doit y aller aussi.

« Muchas gracias señor, hasta pronto ! »

Mais finalement un petit camion s'arrête et nous parcourons environ 80km avec Edouardo pour clore cette première journée. Avec lui on parle de mate (entre autre) qu'il partage avec nous et nous apprenons que l'eau du mate doit être à 80°C car si elle est plus chaude les feuilles brûlent, cela peut se voir si elles flottent dans la tasse.

D'autre part la tasse s'appelle mate et la paille s'appelle bombilla, à prononcer bombicha comme il se doit en Argentine.

Nous descendons à Pampa de los Guanacos, et comme le hasard fait bien les choses on croise un groupe de trois muchileros qui arrivent au même moment que nous.

« - Holà chicos, saben a donde van a dormir?

- Por aqui, con las carpas. »

Du coup nous voilà en train d'installer un campement avec Rodrigo y Nicolas d'Uruguay y Pedro de Paraguay.

Ils font un feu pour le dîner et nous partageons nos vivres et un peu de mauvais vin en brique, en somme une magnifique soirée. Au moment de nous coucher il est quand même rassurant de savoir que nous ne sommes pas seules pour passer la nuit.

Tiens, d'ailleurs voilà la policia, nous ne sommes pas inquiétés pour le camping sauvage il viennent juste relever nos identités pour une question de sécurité.

« Buenas noches chicos. »

Photo au réveil, ca se voit ?!

Segundo dia haciendo dedo (05/01/2017)

Petit déjeuner et courte séance de yoga avec les copains, petit passage par les toilettes de la station service et cest reparti pour un tour !

Ça ne marche pas fort la première heure, puis un petit vieux trop mignon nous propose de nous emmener au prochain croisement, à côté d'un barrage de police. Il à fait le détour exprès pour nous !

De là bas ça commence doucement, mais, une grosse demi heure plus tard, au moment où je commençais à être un peu négative et à dire à la grosse qu'on s'était levées trop tard, une jeep s'arrête.

Nous faisons connaissance avec Aldo qui fait route jusqu'à Posadas, génial !

Nous parcourons du coup beaucoup plus de chemin que prévu, soit environ 600km, en devisant de bon coeur, enfin surtout moi, Lucile s'étant octroyé une petite sieste sur la route 😀

Aldo à même partagé avec nous ses sandwich et au moment où j'ai voulu lui en offrir un il s'est débrouillé pour tout payer, y compris mes cookies, un amour !

On arrive donc à Posadas vers 19h où malheureusement les deux charmants hôtel que nous avons rencontrés étaient complets, du coup pour ce soir ça sera hôtel sans charme et plus cher.

Mais quel que soit l'hôtel que la douche à été bonne !

On se promène sur le bord du fleuve Parána avant le dîner et on s'accorde sur le fait qu'on à bien envie de passer une journée de plus à profiter 😀

Comme la Lune était belle !

Dia sin hacer dedo (06/01/2018)

Grasse matinée au lieu de footing le long du rio, on a bu un peu de fernet et on s'est couchées tard après avoir refait le monde assises en terrasse, quelle vie !

On boucle nos sacs et on retourne aux hôtels d'hier, ne nous avouant jamais vaincues. Victoire, on trouve un dortoir pour moins cher et beaucoup plus sympa, l'auberge dispose d'une cuisine pour que l'on puisse se préparer un petit dîner pas cher, parfait.

On a failli aller au Paraguay qui est juste de l'autre côté du fleuve, et puis en fait non, on est parties se faire faire une pédicure 😀

Et sinon la journée est passée entre promenade, empanadas, glace et jogging nocturne.

D'ailleurs je suis devenue le coach footing de la grosse, et on progresse.

Tercer dia haciendo dedo (07/01/2018)

Ce matin on commence par aller prendre un collectivo.

Ah non demi tour, on a oublié de payer l'hôtel ! Et comme on est vraiment super honnête on fait demi tour pour s'acquitter de notre dette. Trop bonnes trop connes.

Direction la route nationale 12.

On s'arrête au village d'après et on trouve le lieu idéal pour faire du stop. Des travaux sur la route obligent toutes les voitures à une déviation au bord de laquelle on s'installe tranquillement. Lucile prépare un nouveau panneau pendant que je me tartine de crème solaire indice 50, puis je commence à lever le pouce pendant qu'elle se tartine à son tour, on dirait qu'on a fait ca toute notre vie 😛

« Ça ne doit pas être fréquent les gens qui font du stop ici »

Une voiture s'arrête.

« Holà chicas, si tienes tiempo tengo que pararme a San Ignacio para descargar artesania pero despues voy a Iguazu »

Et c'est ainsi que, toujours le cul bordé de nouilles, nous rencontrons Alejandro.

D'une efficacité redoutable nous arrivons à Iguazu à 15h en compagnie de notre nouvel ami qui vit de son artisanat qu'il a transformé en business lucratif à travers toute l'Argentine.

Il nous mène jusqu'à un bel hôtel avec piscine où l'on se dégote un dormitorio un peu plus cher que d'habitude mais super confortable. Après une baignade et une bière rafraîchissante il nous emmène faire un tour en ville où il doit retrouver son client pour déposer la marchandise que nous transportons (attrape-rêve, mate et autres glinglin)

À l'heure où je vous parle je suis au bord de la piscine, je vais aller prendre ma douche et puis nous irons au restaurant tous les 3 trois.

Mais surtout : DEMAIN LES CHUTES D'IGUAZU !

Pour conclure cette première étape :

3 jours

1500km

Un zeste de chance, mais il paraît qu'il n'y a pas de hasard (cf supra)

QUE DU BONHEUR.


Et maman je t'aime, j'espère que tu ne te fais pas trop de soucis.
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À notre arrivée à Arica on s'arrête au Morro, d'où l'on profite d'une grande vue sur toute la vie.

Très belle mise en bouche !

T'as vu le joli port de marchandise Dédé?

On ne rend le van que demain mais on passe voir le bonhomme pour savoir à quelle heure et surtout repérer un lavadero !

C'est comme à la maison, je n'ai pas envie de faire le ménage 😀

J'en profite pendant que Dodo s'occupe de tout ça pour faire du repérage dans le quartier et je trouve un hôtel pas très cher dans lequel l'accueil est très sympa.

«Un gusto Claudia»

Puis direction la plage, je découvre une méduse échouée donc je ne me baignerai pas aujourd'hui !

Par contre je me prendrais bien un petit empanada pour le goûter : espárrago, queso y jamon !

Puis dernière nuit en camping, dernier asado mais pour la tente ce n'est qu'un au revoir je crois qu'elle nous servira encore dans la suite du voyage !

On ne dit pas non plus au revoir au vin ^^

Et voilà, on se lève tôt le 30/12/2017, on boucle nos affaires et on dépose Perlimpinpin au lavadero, puis on le quitte définitivement...

Je lui avait d'ailleurs dédicacé un petit poème 😀


Dormir dans sa voiture, conduire sa maison


Voyager en liberté,

Vivre en nomade.

Laisser nos volontés

Guider nos escapades.


Parfois se perdre,

Souvent se retrouver,

Toujours apprendre

Et ne jamais regretter.


Embrasser les distances,

Glisser sur l'asphalte.

Tempo de vacances

Au rythme de nos haltes.


La route défile,

Les kilomètres s'empilent.

Tant de paysages différents,

Quel sera le suivant ?

On pose nos bagages à l'hôtel El Pacifico où nous faisons la rencontre d'Edmond, un des employés de l'hôtel, francophone et tout à fait charmant.

Après un petit footing avec Lucile on se trouve une cantine parfaite, peu onéreuse, pleine de locaux, succulent et surtout on déjeune à la table d'un p'tit vieux, sans dents, super sympa, qui vient sur son vélo qu'il à transformé en véhicule à moteur !

Incroyable, j'ai juste oublié la photo.

Bref, je m'égare, on part ensuite à la plage avec Edmond et son parasol ! Meilleur choix qu'hier car pas de méduses à l'horizon !

Je me suis offert des lunettes de piscine du coup je poursuis la journée sport avec un kilomètre de nage en eaux libres 😀

Sur le chemin du retour on déambule au hasard des rues du centre ville et on croise encore une trace de Gustave Eiffel, très jolie église.

On a aussi croisé la répétition générale d'un défilé de nouvel an, encore des danses trop cool !

Le soir on laisse Edmond, notre guide et nouvel ami, nous guider pour le choix du restaurant.

On se fait plaisir ce soir, pour fêter la fin de ce joli voyage avec Dodo & Caca on les invite au resto. Merci encore pour tout les crottes c'était d'la balle <3

Bons cocktails, bon p'tits plats, bon vin, bonne compagnie.

«Puedes llamar al jefe ?»

Ils ont tous pris peur mais nous voulions seulement la féliciter ! Tout était très bon et le poulpe a la parilla était divin !

Le jour du réveillon on a rien prévu de particulier, promenade en centre ville, déjeuner à la cantine, petites courses dans les différents marchés de la ville.

J'ai enfin goûter le pastel de choclo, grand classique de la nourriture des chiliens, une tarte à base de maïs, viande, olives, un peu sucré salé. Ce n'est pas mon souvenir le plus ému de gastronomie mais je suis ravie !

Nous avons demandé à Edmond pourquoi il y avait du jaune partout dans les boutiques et il paraît qu'ici c'est une couleur porte bonheur que les gens aiment porter pour commencer l'année. Ni une ni deux, nous voilà en train de nous choisir un des multiples slips jaunes sur les étals du marché pour le réveillon !

Pour le réveillon : promenade en centre ville, empanadas et brochette sur la place principale et spectacle du réveillon.

Groupe de musique, feu d'artifice, spectacle de danse.

Edmond nous à même acheté du champagne pour la nouvelle année, il nous gâte !

Malgré tout on reste raisonnables on ne s'est couchés ni tard, ni ivres !

(Hein minounette ?!)

Premier jour de l'année comme tout le monde, à se reposer. Ah bon, on est pas fatigués quand on ne travaille pas ?!

P'tit ceviche au marché.

P'tit tour à la plage.

Le problème quand on est toujours en vacances, c'est que parfois tout le monde est en vacances 😛

P'tit tour à la gare ferroviaire, demain départ pour de nouveaux horizons.

P'tit dîner super équilibré.

Jus de fruits et madeleines maison ! Hihihi

P'tit Polaroïd avec Edmond.

Aujourd'hui je me suis levée patraque mais on est allées courir quand même, juste pour voir, j'ai vomi après m'être misérablement traînée sur 5km.

Du coup le programme c'est médecine maison et réhydratation cet après midi, Edmond est encore une fois aux petits soins.

Et à 17h30 on prend le bus pour Salta, de là on tentera l'expérience de l'autostop en Argentine ! Au programme : Iguazu puis Buenos Aires.

Camille et Dorian sont partis ce matin pour le Pérou ! Ce n'est qu'un au revoir !

À plus dans l'bus !

(27h de voyage)

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Publié le 29 décembre 2017

On arrive à Iquique après 6h de route environ et une très longue journée qui à commencé à 5h du matin aux Geysers d'el Tatio, à 4600m d'altitude.

Camping à l'extérieur de la ville, au bord de l'eau, avec piscine et Wi-Fi, jackpot ce soir.

Dodo nous prépare un asado, ca faisait trop longtemps 😀

Le lendemain c'est farniente : grasse matinée, piscine, déjeuner au camping puis on part en promenade en ville entre filles.

On est mal, on est mal !

On part en bus, enfin après avoir marché 2km en plein soleil quasi sur la route. Je vous avait déjà dit que j'adore prendre le bus ?

Note pour plus tard : l'autostop n'est pas une pratique très répandue au Chili à priori.

Une fois arrivées en centre ville le chauffeur nous dépose près de la place principale et nous donne quelques conseils de balade.

On flâne et on en profite que Dorian ne soit pas là pour faire un peu les boutiques.

Spéciale dédicace à la mafia Dijonnaise

Puis direction la plage en fin d'après midi pour le coucher de Soleil !

Maman, dis moi, c'est quoi ces oiseaux dans le palmier ?

On a failli s'acheter des bières sans alcool ! Mais du coup on s'est ravisées et on a commander unos jugos naturales.

Notre chauffeur préféré vient nous chercher alors qu'on fait quelques courses pour le dîner, un classique : viande et vin 😉

Le lendemain c'est farniente. Oups je l'ai déjà dit ?!

Yoga sur la plage pour moi, footing pour Lucile, grasse mat' pour les amoureux.

Après le déjeuner on prend la route direction Arica, on ne fera pas toute la route ce soir on a envie de profiter d'un dernier camping sauvage avant de rendre le van.

On trouve le spot idéal : plage déserte à Caleta de Camarones.

On monte la tente avant le coucher de Soleil.

«Les filles, regardez !»

En plus des mouettes qui nous tiennent compagnie sur la plage un groupe d'otaries joue juste devant nous !

Et s'ensuit un moment idyllique, un de mes plus beaux coucher de Soleil, des couleurs incroyables, les otaries, les mouettes.

Des couleurs incroyables...

#nofilter #pasmemederetouche

La mouette est restée avec nous, longtemps, jusqu'aux dernières lueurs du jour.

Les otaries aussi 😀

Et pendant ce temps là Dodo nous préparait un feu de bois et des pâtes carbo, royal !

Le lendemain, encore un yoga sur la plage, toujours avec les mouettes et les otaries, mais cette fois les taons sont de la partie ! Aïe !

Puis départ pour Arica.


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Publié le 27 décembre 2017

Départ de Humahuaca en direction du désert d'Atacama. Toujours des paysages à en perdre la tête.

Paso de Jama, frontière à 4600m, ils nous on fait ouvrir tous les sacs du van, mais n'ont toujours pas trouvé de trace de cocaïne ^^

Pour cette étape, et pour la première fois depuis près de 3 semaines, on va dormir dans un vrai lit dans l'auberge de jeunesse 😀

Premièrement parce que c'est le désert donc la nuit on se les gèlent, deuxièmement parce que ici ca coûte quasiment le même prix que le camping (cad cher dans tous les cas). Petit déjeuner inclus !

Demain on prévoit un départ à 10h pour la laguna Chaxa dans le salar d'Atacama, du coup on est partis à 11h30 😀


Coucou les flamants roses !

Tout d'abord on y apprend que les lagunas ne proviennent pas simplement de l'évaporation d'un lac salé mais il y a un vrai cycle de l'eau qui comprends l'évaporation de l'eau de ses sols à haute charge saline.

Ensuite on révise un peu ses cours sur les Flamants roses.

Tout d'abord leur couleur n'est pas dans leur gènes mais dans ce qu'ils mangent, le plancton (artemia) entre autres, qui leurs apporte du bêta carotène.

Ensuite on approfondit, ces oiseaux migrateurs sont une des plus vieilles espèces animales présentent sur Terre, ils sont là depuis environ 130 millions d'années ce qui correspond à l'ère du crétacé.

Pour rappel la disparition des dinosaures c'était il y a 65 millions d'années ! Trop balèzes ces oiseaux, tu m'étonne qu'ils survivent dans le désert !

Voilà voilà, ici on retrouve 3 espèces différentes, je ne sais pas qui est qui mais il ya les gros culs noirs, les petits culs noirs et les cils roses.

Flamants Chiliens, Andins et de James.

On ne peut pas toujours être précis...

On retourne à San Pedro pour le goûter.

Petite glace maison de noël.

Et on s'achète du champagne Chilien et on se dirige vers la valle de la Luna pour un coucher de Soleil de Noël.

La grotte de sel

Promenade entre le désert de sel et la Dune du Polar 😀

Il se trouve que le champagne Chilien est loin d'être mauvais !

Bon et puis les guides nous jettent doucement dehors parce que la nuit tombe vraiment, et qu'il est interdit de consommer de l'alcool ici... oups !

Pour le soir de Noël on s'est prévu des petits cadeaux et on va au resto, finalement pas si différent !

Bon, à part les flamants roses, le sel, la température... l'absence de foie gras et d'huîtres...

Le 25 décembre c'est grasse mat', chill, lavanderia et on profite du bon Wi-Fi pour passer quelques coups de téléphone de Noël avant de partir en direction des geysers d'el Tatio.

2h30 de route et de piste, et on gare le van devant l'entrée des geysers pour un camping sauvage. L'objectif est de voir le lever de soleil sur les geysers sans faire la route de nuit, et en payant moins de nuits d'hôtel/camping !

Bon on savait qu'il allait faire très froid alors on à prévu de se tasser dans le van à quatre pour se tenir chaud.

Courte et froide nuit à -8'5°C.

On vu les étoiles et la voie lactée même si la Lune éclaire fort, on a repéré Orion, le taureau, les gémeaux.

5h du matin : le van est givré de l'intérieur.

El Tatio comptabilise 80 geysers et plein de fumerolles, soit 8% des geysers du monde, dont 30 sont perpétuellement en éruption. Les geysers ne sont ne revanche pas très hauts avec une moyenne de 80cm, leur présence ici est grâce à la présence de magma très superficiel qui réchauffe les eaux de pluie, ambiance ceinture de feu tout ça.

Le Soleil se lève tout doucement, mais on a eu le temps d'avoir sacrément froid, il fait encore une température négative à 8h

On passe de seuls au monde à 5h45 à foule de touriste et gros cars à 7h 😀

On rentre tranquillement à San Pedro pour faire une petite sieste pour certains, petit déjeuner pour d'autres, et puis on voulait aller se baigner à la laguna Cejar.

Bon, finalement ca coûtait 15€ donc même si on très envie de se baigner et flotter dans une eau aussi salée que la mer morte on a choisit la laguna d'à côté, pas salée mais gratuite 😛

Petite baignade qui fait plaisir et on est partis pour 5h de route, direction le Pacifique.

On prévoit de passer deux jours à Iquique puis de remonter vers Arica où l'on rend le van le 30/12.

On verra bien si on change le programme encore une fois ou pas !

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Publié le 24 décembre 2017

On continue notre route vers le Nord de l'Argentine, aujourd'hui on quitte Cafayate pour Salta.

La route est magnifique, parsemée de quebradas (=gorges) façonnées par de grands lacs sur les sols calcaires de la région, d'après ce que j'ai compris sur les panneaux en espagnol !

Quebrada de las conchas

On poursuit notre route en passant par la garganta del diablo, où l'on profite de ce paysage impressionnant et où l'on s'achète des boucles d'oreilles en rodocrosita, la pierre nationale Argentine.

Ah les filles 😀

La rodocrosita est la pierre de l'amour et de l'équilibre, sa couleur rose est due à la présence de manganèse.

Les Quechuas l'appelait choza del Inca, soit la rose de l'Inca.

Les paysages se suivent et ne se ressemblent pas.

On a même vu une bébé tornade !

Arrivés à Salta en fin de journée on se choisit un camping champêtre à l'extérieur de la ville.

C'est assez sommaire au niveau des commodités car une tempête à mis à mal l'aire de camping et l'eau courante la semaine dernière, mais bon la dame est très gentille et on utilise sa douche et son évier 😀

Photo de notre réveil du lendemain matin avec les poules et les chevaux.

Journée tranquille de promenade, on commence par le Cerro San Bernardo et il se met à pleuvoir juste au moment on.nous sommes dans le funiculaire, tous aux abris à la sortie !


Heureusement le Soleil nous revient vite !

On profite de la vue sur Salta et on redescend par les escaliers jusqu'au centre ville.

On croise le général Güemes à la descente, il fait partie de ceux qui se sont battus pour l'indépendance de l'Argentine et des colonies d'Amérique du Sud au début du XIXème.

Salta est réputée pour ses églises qui parsèment notre balade.

L'iglesia San Francisco est très rigolote car tout est en trompe l'oeil à l'intérieur : faux marbre, fausses moulures etc...

La cathédrale de Salta sur la place principale.

Joli carrelage !

On poursuit la balade, on passe dans une rue commerçante et là, je craque, je me choisis un nouveau téléphone !

Merci Lucile de m'avoir entretenue, d'avoir partagé ton téléphone, de m'avoir payer le nouveau. Merci pour tout <3

Au retour au camping, de nuit, la bouteille de gaz arrive à la fin avant que j'ai terminé la cuisson du dîner, il commence à pleuvoir avant que l'on ai pu finir notre bouteille de vin, bref c'est un peu la loose 😛

Pour la cuisson heureusement le fils de notre gentille hôte nous prête sa cuisine !

Après une bonne nuit de sommeil on se dirige vers Jujuy pour le déjeuner, soupe de maïs, je suis aux anges.

Encore une route où se suivent les paysages magnifiques et les grands espaces.

Oui c'est quand même globalement plutôt sec !

On dort à Humahuaca, demain on repasse la frontière pour le Chili.

Direction le désert d'Atacama pour fêter noël 😀

J'en profite pour vous souhaiter un joyeux noël, profitez de la famille c'est ça qu'est bon <3

On pense fort à vous !

Work in progress
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On décide de faire la route en plusieurs étapes, il y a des trucs sympas à voir et surtout il y a 800km au moins.

Premier jour, direction La Salinera Grande, un désert de sel qui longe la route 60. Sur la route on s'arrête à une ferreteria (sombre histoire de table du van à réparer) et la vendeuse nous préviens qu'il va faire TRÈS chaud donc il faut être prudent, effectivement il fait déjà environ 40 degrés sur la route et il faut rajouter 10 degrés dans le désert.

Bon alors oui il a fait extrêmement chaud mais on a été prudent, on ne s'est pas éloignés de la route ni de la voiture et on a bu 9L d'eau entre 11h et 20h !

Premier camping sauvage à Concepción ce soir, à côté d'un petit ruisseau trop mignon pour rincer toute cette sueur, malheureusement on a du jeter la viande prévu pour notre dîner qui avait tourné dans la glacière... C'est dommage Dodo avait préparé un magnifique feu et un habitant du village nous avait prêté una parilla.

On a décidé de ne pas passer par San Miguel de Tucumán mais par le village de Cafayate un peu à l'ouest.

Un deuxième jour de route nous amène à Tafi del Valle, on arrive dans ce charmant village vers 18h alors que l'on roule depuis midi, il fait froid et humide on a perdu 30 degrés depuis le désert hier, bref on décide de s'arrêter ici 😀

Petit tour en ville car il y a de jolies boutiques et que l'on prévoit de se faire des petits cadeaux pour Noël.

Courses pour la cena : asado, ensalada tomata y pepino, vino, salchichon de llama y queso.


Le lendemain on se dirige vers Quilmes (même nom que la bière préférée de Dodo) pour aller visiter les ruines précomlombiennes les mieux préservées d'Argentine. Cette fois ci on n'a ni dépliant ni guide alors on fait du récit d'invention avec Lucile, princesse Samarayaputi te voilà !

Dans les grandes lignes : c'est une cité indigène construite en l'an 1000 environ, 5000 personnes vivaient là a priori. Ensuite le peuple Quilmes s'est successivement fait envahir par les Incas puis par les espagnols.

La position de la cité dans la vallée est clairement stratégique sur le plan militaire, car à flanc de montagne et avec une vue dégagée, elle possède d'ailleurs deux forteresses.

(Bon ça c'est plus du récit de déduction 😛)

Ça on a imaginé que c'était la fabrique de farine 😀

Petite pause photo avec lama 😀

Ensuite on se dirige vers Cafayate pour y passer la nuit, on trouve un camping avec wifi pour les accros des rez' 😛

(C'est le soir de ma pluie d'articles)


Cette ville fait partie de la route des vins car on y retrouve nos chères vignes et bodegas !

On trouve notre bonheur à l'entrée de la ville, Dodo se fait une petite sieste pendant que les filles vont se promener en ville.

Oui, on s'est arrêtées à la première bodega sur notre chemin pour faire une dégustation... Tous les vins ne sont pas excellents mais les verres sont largement servis.

La suite de la promenade nous permet de découvrir un charmant petit centre ville, un marché artisanal et des naans au fromage locaux. Miam miam ! On fait quand même des courses alimentaires (et de vin bien sûr :p) sur le chemin du retour !

Bon, pour le choix de.vin c'était la catastrophe ce soir !

Le quatrième jour on part, à pieds, en direction des cascades le long du Rio Colorado. Suite à un petit quiproquo avec le Lonely Planet on se retrouve à marcher en plein cagnard sur une que l'on aurait parfaitement pu emprunter avec le van...

Heureusement un très aimable chauffeur de minibus qui passait par là nous a proposé de nous y amener, on a donc roulé la moitié du chemin 😀 et lui il était à vide car il allait chercher un groupe de touriste donc c'était gratuit !

Arrivée au début de notre promenade pédestre un homme avec un petit badge de guide nous explique que l'on doit prendre un guide pour aller voir les cascades, car c'est un parc national et que les sentiers ne sont pas balisés.

Bon, total ça fait quand même 30 pesos par cascade et par personne, il y a 3 cascades et c'est seulement à la dernière qu'on peut vraiment se baigner, au bout de 3h de randonnée... On discute entre nous, avec le bonhomme, avec les 2 copines Argentines qu'on s'est fait en route, on ne veut pas payer, on ne veut pas de guide, on sent qu'on se fait embobiner.

Au final et en partie grâce aux Argentines, on passe sans payer et sans être sûrs que l'on ira jusqu'au bout car la promenade est plus longue que prévu. Mais au moins on est de plus en plus résistants aux arnaques !

On commence à longer le rio, on rencontre 2 traileurs Français avec qui on discute de l'itinéraire et surtout on pique nique 😀 puis finalement on se lance, il suffit de suivre le rio, tantôt sur une berge, tantôt sur l'autre, puis on arrive à la cascade on l'on peut se baigner !


Il faut toujours persévérer !

Descansamos un poco y nos bañamos antes de dar la vuelta 😀

Sur le chemin du retour les autres prennent un taxi et j'en profite pour me défouler un peu en rentrant en jogging, atmosphère pré-orage idéale !

Timing parfait j'arrive en même temps que la pluie et avant les autres qui sont partis faire quelques courses pour le dîner. Très bon choix de pinard ce soir !

Oui, on mange des trucs solides aussi !

Et là, personne ne sait exactement à quel moment, mais ça a dérapé vers du Fernet-cola pour tout le monde, de la musique, et tout à coup il était 4h du matin. Oups, cette fois-ci je n'ai pas eu mon coup de barre post prandial...

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Publié le 20 décembre 2017

On arrive avec la nuit (une habitude chez nous) au camping municipal de Córdoba, on monte la tente, on range le van, Dodo prépare l'asado et on discute avec Gustavo, un des employés du camping et qui a notre âge.

On s'envoie quelques bouteilles de vin et de bières locales :)

Bon, ça ne colle pas avec le texte, mais il fallait la mettre 😀

Le lendemain on part en centre ville en taxi, plaza San Martin, sandwich de lomo pour le dej' puis balade à pieds.

On croise des étudiants fraîchement diplômés que fêtent ça avec leurs familles et amis dans des rituels très faluchards avec des œufs, de la farine et autres aliments qui vont servir à repeindre le nouveau diplômé !

On se dirige vers le parc Sarmiento où Gustave Eiffel a laissé une grande roue, La Vuelta al Mundo.

On se repose un moment dans le parc avant de reprendre notre balade dans le quartier étudiant de Nueva Córdoba où l'on prend l'apéro dans un bar appelé Doctor B en attendant Gustavo qui va nous emmener en fiesta.

La mezquita de Córdoba ^^ 

Avec une ponctualité très Sud américaine, soit un peu plus d'une heure de retard, Gustavo nous retrouve et nous partons dans un autre bar de sa connaissance, on arrête jamais le tourisme avec un passage par l'iglesia Capucinhos.

On boit quelques Fernet-cola avec ses copains Alexis et Christian puis on réussit à convaincre Dorian d'aller twerker en boite :)Danse jusqu'au petit matin et lever de Soleil au camping avec une dernière bière, merci Gustavo de nous avoir ramenés !

(Rassure toi maman même quand on fait la teuf, on boit raisonnablement)

Du coup couchés vers 6h30 on est réveillés à 9h par un groupe qui s'installe ni plus ni moins que collés au van, enfin les autres parce que moi j'ai le sommeil trop lourd, du coup Dodo et Caca changent d'emplacement. Moi la chaleur me réveille vers 12h, malgré l'ombre qui protège la tente il fait une bonne trentaine de degrés et un grand Soleil. Effectivement musique à fond, rires et odeurs d'asado viennent jusqu'à nous.

"J'ai faim."

À peine nous ouvrons nos moustiquaires pour un peu plus d'air un des voisins vient à notre rencontre avec un sandwich (enfin du pain et de la viande) et nous propose si on veut à manger et à boire.

"OUI."

En moins de temps qu'il ne fait pour le dire on se retrouve avec un sandwich dans chaque main et un gradnd verre de vino-pritty, mélange de vin rouge en brique et d'un soda au citron.

Autant vous dire que je suis ravie.

Du coup j'ai passé ma journée à discuter avec ce groupe de travailleurs des routes argentines qui se font une journée entre collègues en ce jour férié. Un peu beaufs mais ils étaient vraiment adorables, on a écouté du cuarteto toute la journée, on les a regardés jouer au tava et on a beaucoup discuté.

Ils ont passé une bonne partie de la journée à nous dire de faire attention à nous et ce qu'il fallait faire et ne pas faire, une bande de papas !Pour couronner le tout en partant il nous on laissé leurs restes : du fernet , du coca, un couteau et 2kg de viande et de morcilla.

"Gracias culliado, cuidate !"

Sinon on a fait un p'tit tour de rafraîchissement à la piscine du camping, j'ai fait 6 longueurs, lool.En gros on a zoné grave, mais qu'est ce que c'est agréable une journée sans voiture et sans visite de temps en temps, même quand on s'appelle Mathilde et qu'on a la bougeotte.

On se couche tôt et demain on s'en va.

"Tchao Gustavo !"

Enfin je reviendrai bien 2/3 semaines visiter Córdoba et ses alentours, la ville est grande et jolie, la nature alentour est riche de montagnes, de cours d'eaux, il y a de quoi faire, et les gens sont si gentils.

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Réveil en douceur, yoga matinal après un petit thé les pieds dans l'eau.

On ne parcours pas une grande distance mais aujourd'hui la route c'est ambiance montagne : ascension, virages, passage de la frontière, descente moins sinueuse en Argentine.

Au passage de la frontière un peu de bouchons, on se voit dans l'obligation de jeter les fruits et légumes qui nous restent dans le van, quelques coups de tampon bien placés et c'est plié. On en profite pour déjeuner dans le premier resto à la frontière et je découvre le sandwich de lomo, ma nouvelle passion après les soupes Péruviennes !

Bref, direction Mendoza et sa région qui comptabilise environ 40% de la production de vin Argentin avec ses innombrables bodegas. À notre arrivée on déchante un peu car tous les campings que l'on trouve sont fermés pour des raisons de maintenance ou même sans raison apparente... Malheureusement les premières personnes à qui nous avons affaire sont peu aimables et ne nous donnent peu ou pas de conseils, le Soleil commence à se cacher derrière les montagnes et après 4 campings (et 4 échecs) le moral des troupes est sérieusement entamé. Au 6ème essais Dorian, fatigué et affamé, s'énerve un peu en disant à la gérante qu'il va faire nuit et que nous n'avons aucun endroit pour dormir, que nous ne comprenons pas pourquoi on ne peut pas dormir ici car nous ne nécessitons ni eau ni électricité, et que nous partirons demain et finalement ça marche. Pour un prix raisonnable on peut donc planter notre tente, préparer notre asado et boire nos quelques bouteilles de vino.

Premier contact un peu déstabilisant avec les Argentins.

Le lendemain on s'est prévu balade dans les vignes à vélo à la découverte des bodegas et olivicolas autour de Maipu, ville voisine de Mendoza dans laquelle nous avons finalement dormi.

À la bodega de la familia Cecchin on attends vainement la visite du propriétaire commune avec un groupe qui arrive finalement avec 45min de retard. Du coup on a pas fait la visite pour avoir le temps de faire la promenade et de goûter l'huile d'olive, mais, le gérant confus de l'attente et du retard nous a offert la dégustation de ses vinos organicos, youpi !

Poursuite de la promenade au rythme du vélo de Dodo Qui à une fâcheuse tendance à dérailler, puis on se dirige vers la visite + dégustation gratuite de l'olivicolas Pasrai. On découvre du coup les grandes lignes de la pression à froid puis on se régale.

À notre retour chez le loueur de vélo on nous offre un verre de vin et une empanada chacun, ô joie Dodo et Camille n'en veulent pas donc c'est double ration pour les grosses ! Hihihi :)

On est confiant pour le camping de ce soir car la fuite d'eau du premier camping devait être réparée dans la journée nous avait-on assuré. Que nenni. C'est reparti pour la tournée dès camping autour de Maïpu Mais heureusement ce soir au 3ème "camping" le gardien est un homme charmant et se bat un peu pour nous, en réalité c'est un genre d'aire de jeux/sport/barbecue pour la journée et c'est fermé la nuit, il appelle son chef, appuie le fait que l'on soit français qui avait l'air positif. Pour 5€ par personne on profite donc d'une bonne douche (froide, mais peu importe) et d'un asado pour préparer notre joli morceau de carne. Plus important encore on a réussi à monter la tente avant la nuit et avant l'énorme orage qui a éclaté ce soir là !

Le lendemain on plie la tente juste avant 8h30 pour faire place nette avant l'ouverture et on petit déjeuné discrètement dans les vignes a quelques quadras de là. Aujourd'hui journée voiture : 700km jusqu'à Córdoba.

NDLR : l'Argentine c'est vraiment top pour faire de la route :

1/ c'est gratuit car ce ne sont pas des autoroutes, contrairement au Chili.

2/ Les routes asphaltées sont très droites et en très bon état, beaucoup plus agréable que certains trajets au Pérou.

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Publié le 20 décembre 2017

On quitte notre camping assez tôt car aujourd'hui un gros programme de visite et un petit bout de chemin de nous attendent !

Direction Viña Del Mar à quelques 30km de là, le "Saint Tropez" du Chili paraît-il. Cette station balnéaire sans charme a habillé le littoral d'une promenade bétonnée et de grands immeubles plutôt luxueux sans aucun cachet.

La visite sera des plus efficace : un p'tit tour et puis s'en vont !

Prochaine étape Valparaiso, c'est non sans émotion que je découvre cette ville bohème et artiste de laquelle Papa a pris le départ pour la traversée du Pacifique il y a quelques années (effectivement, ça ne nous rajeunit pas).

Nous sommes tous tombés sous le charme de la voisine de Viña Del Mar, c'est un peu tout et son contraire entre ces 2 villes pourtant éloignées de seulement quelques kilomètres.

Valpo, de son petit nom, c'est une ville populaire avec un port de marchandise, des funiculaires vétustes mais toujours en fonctionnement, plein de petites maisons colorées empilées dans le désordre sur les cerros (collines) qui la compose et surtout plein de fresques murales et de graffitis en tous genre. On se gare dans un parking payant de la place principale (sécurité avant tout pour le van, quand même) et on se de promène au hasard des escaliers, de l'art de rue et des différents points de vue.

Dorian profite des talents de l'un des multiples tatoueurs de la ville pendant que nous, les filles, écumons les petites boutiques de créateurs et autres galeries d'art. On grignote un empanada (ou deux...) assise sur un banc en regardant passer les touristes, étrangers ou non, les locaux et autres artistes de toutes sortes.

C'est un plaisir de prolonger cette balade après la séance tatouage de Dorian, dans cette ville aux 1000 dessins, aux 1000 contradictions et aux 1000 facettes j'imagine.

Avec tout ça il est temps de partir car un peu moins de 200km nous séparent de Los Andes où nous avons prévu de passer la nuit.

Sieste improvisée dans la voiture pour les filles, quelles lâcheuses on a complètement abandonné Dodo à sa conduite. À notre arrivée à destination vers 18h on discute avec un petit vieux dans le centre ville, pour les campings soit on fait demi tour sur 20km soit un avance vers la frontière et on trouvera notre bonheur le long du Rio Blanco. Du coup c'est reparti pour une cinquantaine de km qui nous rapprochent de la frontière et un peu par hasard je crois que l'on tombe sur le camping dont nous parlait notre papy, c'est une jolie petite oasis au milieu des montagnes de la Cordillère des Andes.

Pour parfaire ce tableau parfaitement dépaysant, c'est un jour de rassemblement pour un genre de rodéo qui se clôture à 2 pas du camping par une soirée dansante animée par un orchestre local. On installe le campement et on descend pour une petite cerveza bien fraîche autour de la piste avant notre cena.

NDLR : enfin un wifi potable, je vous envoie un milliard de bisous <3

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Publié le 11 décembre 2017

On plie la tente, on range le van tant bien que mal et on fait un Polaroïd avec Alejandro avant de quitter son havre de paix!

Sur la route 😀

Direction la côte, Viña del mar, enfin c’est ce qu’on croyait mais c’était sans compter un pélerinage sur l’autoroute A78 (autopista del sol). Et oui c’est la Saint Marie, les chiliens fêtent l’immaculée conception!

J'ai à cette occasion une petite pensée pour ma Marie préférée, Qui du haut de sa colline regarde Lyon illuminée de cette ribambelle de petites bougies. #ilovelyon.

Qu’à cela ne tienne on se fait un petit détour en direction de San Antonio.

Pause déjeuner dans une station balnéaire de riches à côté de Santo Domingo, puis on se bat avec le GPS, les pèlerins et les policiers pour trouver un itinéraire bis.

Tout cela nous mène jusqu’à la ville de Concón, où plutôt un petit bled juste avant ou l’on se trouve un camping in extremis avant que la nuit ne tombe 😀

Double coucher de soleil 

Viña del mar on ira demain, ou le jour suivant on est pas vraiment pressés...

La tente 💗

On installe le campement au milieu des moustiques et araignées en tout genre, quelle idée de camper à côté d’un marécage?! Allez, Camille et Lucile préparent un feu pour éloigner les moustiques pendant que je prépare quelques Pisco sour et que Dorian nous prépare sa spécialité : poulet à la chilienne avec du riz.

Succulent dîner!

Par contre sur le choix du vin chilien on a deconné c’était un peu du vinaigre ce soir, on en a trop bu quand même, on a eu un peu mal à la tête en se levant. Hihihi.

Le lendemain matin on visite les bords de mer alentour.

Cachagua :

Splendide balade sur le chemin des douaniers, des pingouins et des pélicans ont élus domicile sur un cailloux en face de la plage. Les lions de mer sont aussi sensés être de la partie mais nous n’auront pas l’honneur de les voir aujourd’hui.

Déjeuner dans une autre station balnéaire de riches, Zapallar, heureusement que l'on va dans les spots de pauvres 😉

Puis on se trouve un petit camping avec vue sur l’océan à Horcón, on ira à Viña del mar demain!

(C'est si long d'attendre que les photos chargent...)

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C'est donc comme un nouveau départ quand Camille et Dorian viennent nous chercher à l'aéroport avec le van!

Bon, les bêtises commencent rapidement puisqu'on a cassé la barrière de l'aéroport avec le van... oups! Enfin Elle n'avait qu'à pas se fermer sur nous. Et puis je vous rassure, pour le van, même pas une égratignure! 😀

"Fonce maggle" 

Le premier jour : achat de tente et on prend nos marques chez Alejandro avec un bon dîner et du bon vin Chilien.

Grasse mat' puis balade à Santiago.

On monte sur le Cerro San Cristobál voir La Sainte Vierge, et la vue à 360 degrés sur Santiago.

Puis p'tite balade autour de plaza de armas et il se fait déjà tard, on reprend le van pour notre banlieue verdoyante. Ah les bouchons!

Ce matin je vous écrit avant notre petite séance de yoga avec Caca, puis on devrait partir pour Viña Del Mar mais on me dit dans l'oreillette que la route est bloquée pendant 3 jours à cause d'une cérémonie religieuse...

La suite au prochain épisode.

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Publié le 6 décembre 2017

Voilà il est déjà temps de quitter le Pérou.

C'est pleine de nostalgie que je rajoute quelques photos en vrac, mais je n'ai pas le coeur lourd car où que l'on aille des choses merveilleuses nous attendent!

Ma première interview au Pérou, va savoir pourquoi il y en a eu plus d'une! 

Les péruviens sont tellement sympa, à l'image de ce groupe de bonnes femmes rencontrées aujourd'hui dans le bus qui nous on conseillées sur la suite de notre balade et avec qui nous avons discuté tout le trajet jusqu'à devoir se retenir de les embrasser sur chaque joue avant de partir.

Oui dans les colectivos il vaut mieux se dépêcher pour monter et sortir. 😀

Dernière soirée avec La Moule 

Le voyage c'est aussi profiter d'un instant opportun pour una siesta.

SOPA y comida.

Vous avais-je déjà dit que j'aimais la soupe? 
Picarones 

Et les restaurants qui vont avec.

Menu à 5 soles 

Les aguas calientes et autres baños thermales, on en a vu dans plusieurs villes!

Huaraz 

Des journées parfois un peu inattendues comme à Puno, ou à Callao aujourd'hui.

En tout cas mon gore tex m'est bien utile! Merci les copines!

On a testé le tres leches et de nouveaux cocktails 😀

Le détour conseillé par nos copines du bus 

Note pour plus tard :

  • Paracas
  • Huacachina
  • Littoral nord
  • Iquitos et forêt amazonienne
  • Païtiti

Bref le Pérou c'est de la balle.

Maman, Papa, je ne suis pas tombée amoureuse d'un péruvien mais peut être que la Pachamama va me faire revenir et rester, un jour...

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Publié le 6 décembre 2017

Lucile a accepté le challenge du trek 3j/4n, sur les bons conseils d'Ines nous partons donc de Huaraz en direction du parc national de Huascaran dans la Cordillère Blanche.

Nous sommes 11 touristes : 3 américains, 2 allemands, 1 japonais, 1 francais, 1 italien, 1 Suisse et nous.

Nous avons un guide (Ricardo), un cuisinier (Maximo) et un muletier (Elmer). Oui parce que globalement on est quand même bien contentes que los burros portent les tentes et la nourriture 😀

Primer Dia :

12km, 500m D+, 3h30min.

On commence la rando vers midi après quelques heures de minibus (sieste!). Le Soleil nous accompagne pour le départ mais le temps est changeant et on a droit à un orage au loin et quelques gouttes de pluie avant l'arrivée au campement.

Dans le parc il y a beaucoup d'animaux en semi-liberté, on croise chevaux, vaches, ânes et autres mules et surtout on a vu des lamas.

(Les vaches arrivent Tatou!) 
J'adore le bruit du tonnerre!

Dîner à 18h : sopa y milanesa de pollo.

A 20h je crois que tout le monde est déjà parti se coucher, on en profite pour aller dans la tente cuisine faire un brin de causette, au chaud, avec nos accompagnateurs.

Nous sommes nés le même jour avec Maximo alors nous nous échangeons les adresses pour pouvoir se le souhaiter 😉


Segundo Dia :

12km, 1100m D+, 5h30min.

Lever 6h, départ 7h pour nous pendant que Maximo et Elmer rangent le campement, j'avoue que c'est plutôt agréable.

Notre ascension jusqu'au col se fait sous les nuages, ambiance mystique et fraîcheur garantie mais c'est charmant! On a bien faillis se perdre quand il n'y avait plus de chemin, première fois de ma vie que je suis vraiment soulagée en voyant un kairn...

THE kairn  

On arrive au point culminant de notre trek à 4750m, et on retrouve le groupe! Ouf!

Magnifique vue sur une laguna, pause goûter et photo et on entame la descente jusqu'au prochain campement. L'autre vallée est moins nuageuse et on a même droit à un petit rayon de soleil 😀

2h plus tard nous arrivons trempées jusqu'au os par une bonne grosse pluie, mais le camps est déjà monté et l'eau en train de chauffer. Cet après midi ça sera mate de coca y siesta car la pluie ne s'arrête pas de tomber, on a encore le temps et l'énergie pour pousser jusqu'à une autre laguna où il y a un mirador mais maintenant qu'on a changé tous nos vêtements pour sécher...

J'ai essayé de faire sécher mes chaussures... 

Dîner, jeu de carte et hop tout le monde au lit! Ce soir on a vraiment froid parce qu'on dort sous la pluie, avec du vent, à près de 4000m. Vêtements, polaire, doudoune et double sac de couchage!

Féfroiiii 


Tercer Dia :

33km, 1700m D-, 10h30min.

Donc du coup aujourd'hui le groupe a décidé de commencer par faire un détour pour voir ce que l'on a pas eu le temps de faire hier.

Effectivement le temps découvert comme ça, ça donne envie d'en profiter à fond! Allez 8km de boucle.

À la redescente le groupe en profite pour nous perdre... Petite frayeur, Mais effectivement il marchent tous très vite et ne s'inquiètent que rarement de savoir si l'on suit... Bon avec nos sens de l'orientation INCROYABLES on finit par trouver la bonne route et Ricardo, mais le reste du groupe a foncé.

Les paysages s'enchaînent au cours de la journée, nous suivons le rio jusqu'au campement du dernier jour.

Oui, on a marché 2 étapes en 1 journée pour pouvoir profiter des aguas calientes le dernier matin, au lieu de marcher 3h 😀

(On ne va pas vous cacher que ça a été quand même mentalement un peu difficile à certains moments clé, du genre quand on s'est perdues!)

Du coup, à notre arrivée 2h après le premier du groupe, on se paye une grande bière pour fêter ça.

Arrivée au pueblo de Capachanca 

Ce soir là on ne fait pas long feu malgré le petit concert improvisé de harpe locale!


Ultimo Dia :

45min de marche pour le rêve après un trek sans douche 😀

Ça fume, c'est chaud! 

Je tiens à te préciser, cher lecteur, que j'ai passé 1h dans le couloir de l'hôtel à chercher un peu de wifi pour télécharger toutes ces photos...

Un p'tit dernier article du Pérou est prévu avant notre départ demain pour Santiago de Chile, mais avant je m'en vais a la cena!

Un abrazo muy grande 💗

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Publié le 30 novembre 2017

Après ces quelques jours de "repos" les affaires reprennent à Huaraz 😀

Direction La Laguna 69 au coeur du parc de Huascaran ! Ce lieu est réputé pour sa beauté, le bleu incroyable du lac, et pour être un bon test d'acclimatation dans la région. Même pas peur.

Réveil 5h30, boletos négociés a un bon prix auprès de notre nouveau logeur Johnny.

3h de bus et un stop photo sur le bord d'une autre lagune plus tard.

#nofilter #mêmepasderetouche 

C'est parti pour 8km d'ascension, soit 750km de dénivelé au beau milieu de la Cordillère Blanche, avec les vaches (Oui Tatou!).

Le guide nous parie 2h de mon montée avec Lucile, car nous sommes françaises on ira plus vite que les 3h estimées. À voir 😉

Ah non ce n'est pas celle ci La Laguna 69 !

D'ailleurs non ce nom n'est pas érotique, il fait juste parti d'une liste de lagunas du parc de Huascaran...

Et après 2h10 sans trop de souffrance (et un stop grignotage) nous voilà arrivées !

La Laguna 69 est au pied du Nevado Chacraraju, glacier trônant à 6108m d'altitude maximale. Le sommet est encore perdu dans les nuages mais malgré cela quelle intensité de bleu !

(Je suis quelques peu honteuse je n'entendais pas bien quand le guide expliquait la couleur et je ne retrouve pas sur les internets à quoi l'on doit ce turquoise resplendissant)

Ptit yoga, ptit pique-nique, ptite séance photo.

Casi se nos congelan las pelotas 

Et le froid se faisant sentir on prend le départ pour le chemin dans l'autre sens. Je crois que j'étais un peu absorbée dans mes pensées, je trouve toujours ça dingue que le trajet en sens inverse soit aussi différent 😛

Et le Soleil fait clairement son apparition pour que nous puissions partir sans aucun regret, merci.

Ptite mangue pour le goûter avec toilette dans l'eau du glacier.

Oui j'avoue que je n'ai jamais su manger une mangue proprement... 

Un peu moins instructif (mais sûrement moins chiant), j'adore ces paysages beaucoup trop grand pour que tu puisses prétendre à les faire rentrer dans une si petite boîte, sur un si petit écran.

Encore une sieste dans le bus, à l'arrivée à Huaraz on cherche un bon dîner de championne, quelle évidence, UNE SOUPE.

Caldo de gallina. 8 soles. 

Demain (01/12/2017) nous partons en pour le trek de Santa Cruz pour 4 jours.

Nos sacs sont déjà prêts car nous devions partir aujourd'hui, mais a priori la guide est très malade. Laissons lui le temps de se rétablir nous on est flex sur le programme 😀

Et si on allait au baños termales pour faire passer le temps ?

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Publié le 29 novembre 2017

2 bus,

2 nuit,

27h de route,

4 films,

2 soupes,

750km.

Cusco - Lima - Huaraz

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Publié le 29 novembre 2017

Viernes : último día de Armelle.

Non contentes de se réveiller assez tard pour prendre le petit déj à l'hôtel, les filles poussent jusqu'à se remettre au lit !

Et elles ont bien raison 😀 de mon côté j'ai quand même toujours la bougeotte, alors je vais me promener un peu et j'en profite pour me chercher un livre sur l'époque des Incas puis des Conquistadores.

Au hasard de ma promenade je tombe sur un musée gratuit Quechua, quelle aubaine! J'entre et j'en profite pour faire un brin de causette avec l'un des guides, on commence par discuter légumes et autres patates locales puis on change de sujet pour la maçonnerie.

J'ai remarqué que dans les alentours de Puno puis de Cusco beaucoup de maisons sont construites à partir de briques artisanales. En effet ces briques sont aussi appelées adobes, elles sont composées de terre crue (débarrassée de ses impuretés) et de paja (foin), ou plus étonnant encore de cheveux/poils d'animaux.

Ces briques sont ensuite séchées au soleil et assemblées à l'aide d'un ciment composé de la même terre, sous forme d'argile, et d'eau.

Ces explications font écho à une expo que l'on avait vu à Confluences maman et DD! Et cela explique pourquoi certains cactus poussent sur les murs 😀

Du coup il faut surtout regarder le mur derrière la voiture  😛

Pour le déjeuner on se trouve un petit menu à 8 soles.

Les menu c'est globalement toujours pareil ça commence par una sopa et le segundo plato est à choisir entre plusieurs spécialités locales. On continue de boire les refrescos et toujours rien à déclarer (hein Khanh?!).

L'après midi la session shopping est rapidement suivie d'un churros, puis on décide de tester le concept des tours gratuits de la ville. Bon, tout d'abord il faut bien imaginer qu'en fait ce n'est pas gratuit mais que l'on paye ce qu'on veut à la fin sous forme de pourboire.

C'est ainsi que nous rencontrons Diego, biologiste de la jungle et guide professionnel, et que nous partons pour 2h de balade en petit comité. En effet, la chance étant avec nous, il n'y a qu'un autre jeune Allemand de notre âge, du coup nous pouvons poser toutes les questions que l'on veut (et faire plein de blagues!)


Tout d'abord il nous faut surveiller notre langage :

Inca < inti : soleil, cawata : fils. Ainsi les Incas sont une lignées de rois descendants du Soleil, leur succession se fait par le sang.

Quechua = nom du peuple et par extension de la langue et de la culture.

Cusco < quechua Cosco (ou Qosqo?) qui signifie centre, c'était la capitale de ce royaume.


Ensuite on discute pas mal de l'époque des conquistadores oú les 16 temples royaux Incas, correspondant à chacun des 16 rois Incas, ont été détruits pour laisser place à 16 églises et autres cathédrales. Cependant il reste partout dans la ville des murs de l'époque Inca que les espagnols ont eu bien fait des conserver car ils sont fait pour résister aux séismes.

Dans la photo de droite se cachent un puma et un serpent 

Encore un petit cours de maçonnerie :

- Ces murs ne contiennent pas de ciment les pierres sont littéralement emboîtées les unes dans les autres. On ignore cependant comment ils faisaient pour les tailler (aucun écrit de cet époque n'a été retrouvé, on ne sait pas si ils n'écrivaient pas ou si les espagnols ont tout détruit)

-Ces murs sont penchés, toujours en cas de séisme.

On termine le tour par un pisco sour gratuit et le guide nous montre quelques magasins de souvenirs pas chers.

Mais on n'achète rien! 

Le soir restau à base d'alpaga et petite virée au bar pour s'enivrer des derniers instant avec La Moule <3

Sábado : descansar y llorar.

On se relâche, on va au cyber café pour se renseigner sur la fin du Pérou, et puis le programme un peu plus global...

On achète nos billets pour le Chili ! Départ le 06/12 pour retrouver Camille, Dorian et le van 😀

On va à la gare terrestre préparer le prochain trajet et sur la route du retour on décompresse de toute cette organisation (LOL).

Apéro à San Blas en compagnie de músicos rencontrés sur place et Qui nous font goûter la "bière locale" faite à base de maïs la Chiccha. C'est un peu déroutant au départ mais pas mauvais, surtout mélange à la bière.

Non je ne suis pas si saoule que ça je programme une séance de yoga!

Domingo : Hasta luego Cusco !

Bon, je me suis fait planter par mes copains pour le yoga mais rien de grave, je vais quand même visiter le Cristo Blanco.

On a retrouvé le Corcovado ?! 

Après que l'on m'a 3 fois conseillé de prendre un taxi et 2 fois demandé de payer un ticket d'entrée c'est une grande victoire 😀

On aperçois même le Sacsayhuaman, et tout est gratuit !

Retour à l'hôtel car à 17h notre bus part pour Lima.

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Publié le 26 novembre 2017

Les 7 merveilles du monde moderne ont été élues en 2007, j'ai eu la chance de voir :

  • Le Christ rédempteur (ou Corcovado) à Río de Janeiro.
  • Le Colisée à Rome.
  • Et désormais le Machu Picchu au Pérou.

Me manquent encore :

  • Petra en Jordanie.
  • La Grande Muraille de Chine.
  • Le Taj Mahal en Inde.
  • Le Chichén Itzá au Mexique.

Bref trêve de plaisanterie, on se lève encore très tôt pour aller prendre un minibus qui va nous ememener à Hidroeléctrica en 7 heures.

Route sinueuse, route caillouteuse !

À l'arrivée on fait le plein d'énergie avec les sandwichs préalablement préparés par nos soins et on rejoint Aguas Calientes à pieds.

Environ 12km de marche, sur du plat pour le plus grand plaisir des filles, le long des rails du train qui relie Hidroeléctrica - Aguas Calientes - Ollantaytambo. Cet itinéraire est emprunté par tous les gens qui souhaitent économiser les 100$ que coûte le train 😀

À l'arrivée on se fait alpaguer par une Argentine qui nous propose de venir dormir dans son hospedaje (ça s'approche plus de la maison d'hôte que de l'hôtel, cest presque comme dormir chez les gens).

Elle a l'air gentille et le prix est raisonnable donc je propose aux filles de la suivre. Oups, la maison en question est en haut d'une GRANDE volée de marches je crois que le filles me détestent !

La maison et la petite famille sont charmants, petite décoration artisanale, ambiance artiste/céramique trop chou.

Vue du salon de notre hospedaje 

On dîne chichement pour des sommes astronomiques en ville et puis on va se coucher (toujours avec les poules).

Départ au petit matin à 4h30 après avoir pris un petit déjeuner de champion (œuf, banane, pain), préparé avec amour par notre hôte, qui a eu vite fait de se recoucher dès que nous avons eu fini.

C'est parti pour 1700 marches d'ascension jusqu'à l'entrée du Machu Picchu.

Après quelques pas sur le site on accède à notre première vue, ça se passe de commentaire.

Émerveillement  
Ci dessus la dernière photo de Miguel, il a trouvé la paix intérieure au Machu Picchu et a insisté pour y rester <3 

On trouve un peu plus haut quelques terrasses un peu plus au calme, à proximité d'un groupe qui médite, alors on profite de cette tranquillité pour profiter de la magie de ce lieu.

Petit déjeuner bis, sieste, et quelques postures de yoga pour moi, c'était trop tentant et tellement apaisant.

Direction Inka Puente, encore dès constructions impressionnantes, cette fois ci à flanc de montagne.

Poursuite de la visite vers la Puerta del Sol par où arrive la route des Incas.

Nous recherchons pour commencer les lieux du site avec un peu moins de foule. Sur la route qui nous amène jusqu'à la Puerta del Sol nous rencontrons Robert, un québécois des plus sympathiques, qui nous sensibilise aux notions de Chi. Nous apprenons à voir le Chi des montagnes et à sentir le Chi du sentier, on a quelques sensations et a priori je suis douée pour ressentir le chemin le plus énergétique 😉

Une jolie rencontre !

Allez on termine le tour par El Pueblo et j'en profite pour un peu d'histoire (je sais que vous l'attendiez tous).

Le Machu Picchu est une cité Inca construite durant la deuxième moitié du XVème siècle sous le règne de Pachacutec. Le site était destiné à accueillir entre 800 et 1000 personnes, scientifiques, religieux et autres personne "triées sur le volet". D'autre part il semblerait que Pachacutec ait voulu en faire un cité royale.

Les conquistadores sont arrivés en 1532 dans la région de Cusco, le camino de los Incas a été condamné pour éviter que le Machu Picchu ne soit découvert, et surtout détruit.

La population qui y vivait à disparu sans que l'on en sache la raison, les différentes hypothèses vont de la guerre civile aux aliens en passant par une épidémie...

Apres 400 ans de solitude, le Machu Picchu voit venir à sa rencontre une expédition menée par le National Geographic et l'université de Yale qui le découvrent le 24 Juillet 1911.

Bon bref aujourd'hui on est là et demain on sera peut être sur des sites incroyables pas encore ou tout juste découverts (note pour plus tard : Paititi cité qui vient d'être découverte et qui est apparement encore plus grande et encore plus belle).

La photo de la vérité : oui c'est blindé de monde !

Et puis il fait rentrer, redescendre les 1700 marches, parcourir les 12km jusqu'à Hidroeléctrica, reprendre le minibus pour 7h de route sinueuse et caillouteuse.

On a pris plein les yeux et plein la gueule.

Maintenant repos du guerrier avec 2 jours de chill à Cusco et, malheureusement, le départ d'Armelle qui approche à grands pas.

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Publié le 24 novembre 2017

Poursuite du circuit d'américain avec un tour de la vallée sacrée aux environs de Cusco, on fait les principaux sites en une grosse journée de minibus sur environ 70km. En résumé, beaucoup de route, peu de temps dans chaque lieu et une guide vachement moins sympa que nos chers Raul et José Luis. Mais bon, pas de regrets, on a vu tout ce qu'on voulait voir avant qu'Armelle ne parte et on a négocié un bon prix !

Encore un réveil aux aurores, 7h rdv du bus. 

Départ en compagnie d'Emma, la guide très speed et qui parle d'une manière plus... qu'étonnante!

Direction Chinchero à 35km de Cusco. Premier site archéologique de la journée et magnifique vue de quelques terrasses andènes sur la route des Incas qui se dirige vers le Machu Picchu.

On y apprend que dans les cités Incas environ 15% de superficie est dédiée aux habitations contre 85% pour l'agriculture.

Les plantations se font sur ces fameuses terrasses, qui ont plusieurs rôles, j'y reviendrai. Elles sont composées de plusieurs épaisseurs (pierres, sable, terre) permettant de conserver la chaleur de la journée tout au long des froides nuits péruviennes.

Toujours à Chinchero nous allons dans un atelier local où les femmes qui travaillent l'alpaga nous en expliquent les différentes étapes.

1/ Lavage à l'aide d'une racine magique lessive/shampoing nommée Sakta.

2/ Coloration à l'aide de diverses plantes (chilca pour le vert) et d'une sorte de chenille que l'on trouve sur les cactus (cochenille? Donne de multiples teintes de rouges avec divers mélanges comme du citron).

3/ Tissage.

Tout le monde dans le bus.

Direction Moray, immense laboratoire d'agriculture à ciel ouvert ressemblant à première vue à 3 amphithéâtres Romains de tailles différentes.

Trop forts ces Incas, à chaque étage la température varie de 0,5 degrés environ pour atteindre respectivement 30, 25 et 20 degrés du plus au moins profond des "amphithéâtres". Cela leur a permis de créer de multiples microclimats correspondants à la culture des différentes céréales, patates etc.

Ces terrasses sont irriguées par un système de canalisations des plus ingénieux !

10 minutes de temps libre après les explications et on enchaine.

Las salineras de Maras.

Les Quechuas y cultivent du sel depuis la période des Incas, toujours sur des terrasses, cette fois irriguées par l'eau provenant de l'intérieur de la montagne qui contient un volcan de sel. La suite du procédé est assez semblable à celui des marais salants : on laisse évaporer et on réapprovisionne quotidiennement chaque bassin sur 1 mois environ, obtenant ainsi 3 couches de sel (fleur de sel, sal rosada et la couche la plus profonde pour animaux/agriculture/médicaments)

Pour le déjeuner, que l'on a préféré ne pas prendre inclus, on se trouve un petit menu à 8 soles avec une soupe (je vous ai dit que j'adore ça ?) et du pollo à la plancha. Miam miam !

Maintenant on boit même les refrescos que l'on nous propose, en s'assurant que l'eau a été préalablement bouillie mais c'est systématiquement le cas 😀

Nous nous dirigeons vers Ollamtaytambo, autre ancienne cité Incas, à 70km de Cusco.

On y apprend entre autre que Les terrasses andènes ont 3 utilités :

1/ Agricoles (cf ci dessus)

2/ Décoratives

3/ Antisismiques !

Oui il y avait un peu de vent ! 

1h30 de bus et on arrive in extremis à Pizac, toujours des ruines me direz-vous, mais le clou du spectacle de cette journée, au soleil de fin d'après midi.

Les cités Incas sont-elles donc toujours en haut d'une montagne ? Eh oui, c'est premièrement pour être plus proche du Soleil et de son énergie mais c'est aussi car c'est stratégique au plan militaire (la vue sur la vallée, tout ça...)

Dernier stop dans un atelier qui travaille l'argent et les pierres précieuses ou semi précieuses. J'ai craqué sur des boucles d'oreilles au dessin de la Pachamama avec de la serpentina (pierre caractéristique du Machu Picchu).

Puis RAD (Retour A Domicile pour les non médecins) et dodo parce que le lendemain, départ pour le Machu Picchu ! On se donne à 1000% avant le départ d'Armelle 😀

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Publié le 23 novembre 2017

Après une première journée un peu écourtée à cause du vol de mon téléphone (pleurs, police, pleurs, macdo) on se couche tôt pour se lever à 3h du matin pour la montagne aux 7 couleurs 😀

Il faut savoir qu'à Cusco on ne peux pas faire grand chose sans payer Et sans passer par un tour organisé, ce n'est pas trop dans nos habitudes mais on bon, on se lance comme les gros touristes américains comme je les appelle!

Attente du minibus à 3h 

Nous faisons la rencontre de nos guides : Raul & Jose Luis et c'est parti pour 3h de route.

P'tit dej organisé où l'on profite d'un troupeau d'alpagas au passage.

(Correction du 23/11/2017

NDLR : Les alpagas sont plus petits, ont une gueule plus courte et des sabots pointus en gros pour essayer de le différencier des lamas, cf Machu Picchu)

Quelques recommandations de nos charmants guides qui nous effraient quand même un peu, advienne que pourra, on loue des bâtons avec Lucile et Armelle se renseigne pour monter à cheval.

Et hop c'est parti pour 6km de montée de 4300 à 5100m d'altitude environ que nous avalons en un peu moins de 2h. Les parcours est somme toute assez facile même s'il faut avouer que le souffle nous manque rapidement quand ca grimpe!

À l'arrivée on en prend plein les yeux, Lucile fume sa clope de la victoire et on fait quelques photos.

En Quechua la montagne s'appelle apu Winicunca :

Apu = montagne

Wini = minéraux

Cunca = cuello = cou.

L'histoire géologique de cette montagne dont les incas ignoraient l'existence c'est une accumulation des sédiments dont chacun a une couleur caractéristique (ex : Le souffre est jaune, le fer est rouge et le cuivre vert). Et si j'ai bien compris tout ca à eu lieu sous l'eau.

#nofilter 
La vue du reste de la vallée  

Il me reste un peu de temps avant l'heure du rdv de groupe pour redescendre alors je prends un autre petit sentier qui m'amène vers la "valle rojo". J'ai même assez de souffle pour trottiner je suis ravie.

C'est l'heure de la photo des champions puis on redescend.

Dans la descente nous discutons avec une charmante péruvienne de Lima actuellement en vacances avec ses parents. Bon, j'ai oublié son nom mais c'était très sympa et ca nous a bien occupées, on a discuté faculté, système de santé, médecine, amour, et elle m'a dit que je trouverai l'amour en Amérique du Sud et que je ne repartirai pas 😛

Du coup tout ça nous a largement ouvert l'appétit : soupe puis buffet à volonté. J'ai repris de la soupe 2 fois je vous ai dit que j'adore ça?! Je me régale à chaque fois.

Cada sopa tiene su cocinera.

Allez on remonte dans le bus et on pique un petit somme parce que ce réveil avant l'aurore et tout ce sport ça fatigue!

Ah oui Raul s'est bien entouré pour le retour, et lui aussi est fatigué de nous avoir couru après 😀

Au retour à notre hôtel s'offre un churros et une bière bien mérités.

Au dodo.

La prochaine étape (c'était aujourd'hui) c'est la Valle Sagrado mais je vous garde ça pour un peu plus tard les journées sont longues et il est plus que l'heure d'aller me coucher!

Je t'embrasse bien fort toi qui me lit <3


Ps : je galère à publier cette étape du téléphone de Lucile elle a été écrite le 21/11/2017

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Publié le 19 novembre 2017

Pour cette deuxième et dernière journée au bord du lac nous avons prévu de nous lever plus tôt pour partir en colectivo (mini-van qui sert de bus pour les locaux à bas prix et au confort plutôt rudimentaire mais encore une fois on aime ça).

Direction la Peninsula de Capachica au nord de Puno avec le guide que nous avons rencontré la veille au port : Felix.

Encore un qui s'est fait inviter toute la journée, déjeuner compris, mais nous avons discuté de beaucoup de choses intéressantes (los Uros, los chunos y mucho mas pregunta que teniamos).

Nous arrivons à une petite plage d'où partent d'autres colectivos mais version bateau cette fois ci, rencontre avec notre premier lama et départ pour Amantani.

À peine débarqués direction la Pachatata, un temple en l'honneur du père de la terre, en quelques sortes le mari de la Pachamama 😀

Une mini rando bien sportive car il faut bien imaginer que le lac est à une altitude de 3800m environ, et non contentes de ça on grimpe jusqu'au point culminant de l'île à 4133m!

Eliges 3 piedras,

Da 3 vueltas alrededor del templo,

Arroja las, haciendo 3 deseos.

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Almuerzo en casa de Carmen :

Sopa de quinoa (plutôt 2 fois qu'une, j'adore ça et j'en redemande 😛)

Queso, patatas y oca (se parece à las zanahorias/carottes)

Et pour finir on joue à se déguiser en autochtones, et là on a bien compris pourquoi elles ont toutes l'air d'avoir de gros derrières.

Jajajajaja

Jolie petite fleur Andine du jardin : kantuta

C'est déjà l'heure de reprendre le bateau...

Parce que nous avons beaucoup de chance aujourd'hui pas de pluie, pas de vent ni de vague.

Sur le chemin du retour Félix nous propose un stop supplémentaire, nous avons croisé à l'aller une féria.

Aucun autre touriste que nous, les gens des îles et de la région viennent y troquer nourriture, tissus, céramique et autres. On assiste aussi à un concours de moutons!

Dépaysement garanti 😀

Ah oui et aujourd'hui je me suis fait beaucoup de copines.

Jasmine m'a demandé si je parlais Anglais (un peu, je lui ai appris "my name is"), Castillan (ça va) et Quechua (pas du tout! Mais elle non plus...).

Elle nous a suivi avec sa petite sœur dans toute la féria, bon elle a quand même fini par me demander una propina, soit un pourboire, mais nous avons trouvé un terrain d'entente sur le partage de quelques habas (fèves grillées) que j'avais dans mon sac. Ouf!

Colectivo desde la feria hasta Puno

Et une fois de plus la journée se termine dans un bus.

Bus de nuit Puno - Cusco.

7h30 de route.

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Publié le 19 novembre 2017

Nous nous sommes laissé dire que les îles Uros c'était Disneyland et que la ville de Puno n'avait aucune sorte d'intérêt...

Fort heureusement nous avons décidé de tenter notre chance, entre autre car je n'avais aucune envie de faire une croix sur le lac Titicaca 😀

Ainsi nous commençons notre séjour à Puno par une petite grasse matinée pour nous remettre de la grosse journée de la veille, puis direction les îles flottantes aka islas Uros.

Le peuple Uros vit sur des îles flottantes construite sur une base de racine de totora (jonc/roseau) d'une épaisseur d'1m environ surmontée de plusieurs couches de totora séché. Cette couche doit être renouvellée toute les semaines environ car elle s'humidifie par contact.

La couche de base est "ramassée" après les fortes pluies qui les font naturellement remonter à la surface, donc ces îles sont en partie naturelle mais façonnées par la main de l'homme puis amarrées à leur guise.

Initialement le peuple Uros vivait du côté Bolivien du lac Titicaca mais plusieurs sécheresses et migration des bancs de poisson les ont poussés à déménager jusqu'à leur situation actuelle à environ 6km de Puno, plus propice au développement de tourisme. En effet ce peuple de pêcheur souffre actuellement d'un manque de poisson et le développement du tourisme leur permet tout simplement de pouvoir s'acheter à manger!

Et sinon on peut juste profiter du paysage et faire un tour dans leurs bateaux, aussi construits en totora, sur lesquels ils habitaient historiquement avant l'apparition des îles flottantes.

Ils appellent ça leur BMW

Para el almuerzo : truchas!

La truite a été introduite par des Américains dans le lac Titicaca et en réalité c'est un désastre pour la biodiversité car elles dévorent les autres poissons.

On regrettera a priori "el pescado Rey" que nous n'avons pas goûté mais qui est paraît-il un divin poisson à chair blanche actuellement beaucoup plus rare.

Enfin bon c'était quand même un régal cette trucha grillada!

La météo se couvre sur la fin de journée mais on continue de s'extasier

Ensuite balade dans Puno au hasard des rues...

Que de belles surprises dans cette ville certes sans chichis mais des plus authentiques 😀

Petit marché local ou nous retrouvons les cuy, oui les Péruviens mangent les cochons d'Inde.

Un dicton Inca dit un truc du genre : "Élève des cochons d'Inde et mange à ta faim".

On a acheté des fruits secs, des fruits frais (las granadillas me gustan muchos) et des petits gâteaux.

On a goûter los picadores, miam miam! C'était tellement bon qu'aucune de nous n'a pris de photo de cette pâte à beignets frite en forme de donuts 😛

Allant de bonne surprise en bonne surprise nous tombons sur un genre de fête avec pleins de gens déguisés qui dansent et de nombreuses fanfares.

Nous rencontrons Lilian qui nous explique que c'est l'anniversaire de l'Université de Puno et que les étudiants dansent des danses typiques que l'on peut retrouver aux Candelarias (fêtes emblématiques de Puno au mois de Février) dont las tobas.

Musiques entraînantes et de si jolis costumes! Nous sommes tout simplement ravies de notre journée!

Enfin, Lilian nous conseille un endroit pour aller boire nos Pisco sour du jour et nous y accompagne avec son amie Carmen, que sympaticos son los peruanos <3

He olvidado el más importante, ahora tenemos companeros de viaje : Miguel y Rodrigo 😀

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Publié le 17 novembre 2017

Tu resteras dans notre coeur le plus grand canyon du monde!

(Une sombre histoire de canyon voisin plus profond de quelques dizaines de mètres mais bon)

Pour se faire une idée :

Canyon de Colca : 3400m de profondeur

Grand canyon : 1300m de profondeur.


JOUR 1

Départ de Arequipa en bus de nuit à 3h30,

6h de route pour Cabanaconde,

Mathilde a dormi tout du long, Lucile la deuxième moitié du voyage et malheureusement Armelle n'a pas trouvé le sommeil!


On dépose nos gros sacs dans un hôtel où l'on réserve notre bus pour Puno à la sortie du canyon ET HOP C'EST PARTI.

Première rando itinérante pour les filles et c'est moi qui ai géré les étapes, mon objectif est surtout de ne pas les dégouter 😀


Cabanaconde - Llahuar :

4h30 de descente avec les pauses pour 12km et environ 1100 de D- (dénivelé négatif pour le lecteur non averti)

Globalement pour cette fois c'est moi qui souffre, les genoux ne sont jamais très contents quand ça ne fait que descendre.

On croise un geyser que l'on voit de loin (cf fumée sur la photo avec un pont) mais l'eau bouillonne tellement fort que ça se voit de là où nous sommes, impressionnant!

Arrivée à Llahuar où se trouvent des sources chaudes on a donc droit à notre bassin artificiel avec chaleur naturelle pour se délasser après cette LONGUE journee.

On voit le bassin en bas à gauche de la dernière photo.

Dîner caldo/quinoa/galette de maïs, un pisco sour et tout le monde dort profondément à 21h.

JOUR 2

Réveil 7h après une nuit des plus reposante bercées par le bruit du cours d'eau en contrebas.

Nous sommes les dernières à l'hôtel pour le petit déjeuner mais ça ne nous pose aucun problème, pancakes et compagnie en folie pour prendre des forces.

Llahuar lodge

Llahuar - Sengalle


6h45 (toujours avec les pauses) pour parcourir 15,5km avec 800m de D+.

Première montée un peu déstabilisante pour Armelle mais on termine la journée hyper fières de nous!

Encore des paysages à couper le souffle, un déjeuner à Malata chez une dame très gentille, on a tenté la boisson des locaux qui est un thé fraismaispasglacé (oui on a bien demandé l'eau a été bouillie/herida). Et on a toujours pas été malades 😀

Arrivée à Sengalle aka l'oasis tout simplement paradisiaque, baignade, bière, sieste, pisco sour, dîner, coucher tôt car trop fatiguées. Malheureusement on a loupé la qualification du Pérou pour le mondial!

Miguel a fait un bout de trajet avec nous <3





Sengalle

JOUR 3

Sengalle - Cabanaconde

Réveil avant l'aurore à 4h15, puis kilomètre vertical brillamment effectué en à peine plus de 3h, dans la souffrance sur la fin mais on n'a pas eu besoin des mules pour nous remonter!

Petit déjeuner de champion à Cabanaconde avant de prendre un premier bus à 9h pour Chivay (2h de route) ou l'on prend un deuxième bus pour Puno (7h de route sous la pluie à travers la pampa)



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Publié le 14 novembre 2017

...Se olvidó a Arequipa, ciudad blanca.


Plaza de armas

Le marché local :

Avocats, mangues, bananes, petites courses pour le pique nique de rando demain.

Déjeuner au marché, on a peur de rien, mais on boit l'eau en bouteille bien sur 😀

Calditos (blanco et vegetarian) y frijoles.

Monastère santa Catalina :

Couvent édifié au XVI par les Espagnols à l'époque coloniale.

Très grand et très beau, on se croirait un peu en Andalousie, ça nous a beaucoup inspirées.

Puis direction la gare routière pour aller acheter nos billets de bus pour Cabanaconde, point de départ pour le trek du canyon de Colca.

On se déplace toujours en bus!

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Publié le 14 novembre 2017

Premier jour d'Armelle :

On a repris le bus et je pense qu'on va adorer ça pendant 6 mois, c'est local et économique!

On s'est fait des potes :

Miguel, le donneur de pièce, que l'on a un peu malgré nous invité à déjeuner, mais qui adore sincèrement échanger avec les étrangers!

Premier ceviche d'ailleurs, muy picante!

Premier pizco sour...

Al lado de Plaza de armas

Et on a quitté notre première hospedaje ainsi que notre hôte Antonio.

Quizas volveremos a Lima, en este caso volveremos a su casa <3

Hospedaje en Milaflores

Direction l'aéroport où l'on s'envole pour Arequipa.

Crépuscule vu de l'avion
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Publié le 12 novembre 2017

Grasse mat' pour commencer,

Puis la relève de la garde à Plaza de las armas,

Déjeuner dans un p'tit "boui-boui" pour 6 soles (le suspens est encore entier concernant notre tolérance digestive),

Place San Martin aka le gars qui a libéré le Pérou ainsi que la Colombie et la Bolivie au début du XIX,

On a pris le bus comme des grandes,


Direction Barranco et la plage,

Ah oui et je me suis fait interviewer!

Et là on a trainé assez longtemps pour que la nuit tombe 😀

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Publié le 10 novembre 2017

Voilà comment j'ai faillis ne pas pouvoir partir...


Pour check in mon vol Madrid-Lima il me faut une preuve que je vais quitter le Pérou moins de 3 mois après mon arrivée, parce que pour un séjour >90j il faut un visa. Maintenant que vous le dites ça ne paraît pas complétement stupide mais bon c'est une chose que je n'ai pas en ma possession malheureusement.

ET PERSONNE NE M'AVAIT PREVENUE!

Ah ouais ce moment où j'étais trop contente de prendre un aller simple, trop drôle -_-


"Allô maman? Tu peux m'aider à trouver un billet d'avion remboursable"

"Merci maman"

(La suite de l'histoire nous dira si mon billet Lima - Paris pour le 15/12/2017 à plus de 1000€ est vraiment et entièrement remboursable)

(Sinon je rentre le 15/12/2017?)


Check in effectué in extremis à 10h00 pour vol à 11h...

On a toujours besoin de ses parents <3

11h17 : On annonce 1h de retard...


Direction le duty free 😀

Enfin je sais pas ce qu'ils ont retiré comme taxe mais ça coûte le même prix que chez Sephora en France c'était bien la peine que j'attende pour acheter mon parfum!


11h43 : Pas de petit écran individuel.

Je suis au premier rang comme les familles avec bébé.

On a 12h de vol.

Mais rien n'a plus d'importance, je suis heureuse.


Tchó les nazes <3
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Publié le 8 novembre 2017

À l'heure ou je vous parle je serre encore les fesses pour mon avion dans un peu moins de 48h...

Je suis sous antibiotiques pour un abcès dentaire, quel poison ces dents de sagesse!


Merci la dentiste d'avoir dit que ma dent était énorme.

Merci Laurène pour ce p'tit montage qui me rend à la fois plus et moins difforme.

Merci Martin de m'avoir accompagnée aux urgences.

Ouais c'est pas hyper sexy j'en conviens :)

Et bien sur merci Papa et Momo!


C'est tellement agréable de savoir que dans le monde il y a un endroit (ou 2 quand tu as la chance, comme moi, d'avoir des parents divorcés) ou un couvert t'attends toujours, rempli d'amour.

Pas besoin d'être invité pour venir se réfugier dans ce havre de paix <3
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Publié le 3 novembre 2017

Article test avant le grand départ.

Plus de travail, plus d'appartement, plus de volle petrol...

Juste cette soif de parcourir le monde, de retrouver sa copine, de vivre sa vie au jour le jour.

Dernière garde, dernier resto entre meufs, dernier bonjour Fourvière.