Voyage Bolivie, Argentine, Pérou et Chili
Juillet 2018
31 jours
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C’est parti pour 1 mois de voyage en Amérique du Sud ! Départ de Lyon à 19h50, j’ai essayé de rentrer au salon air France en faisant un petit sourir mais je me suis fait remballer ! J’en profite donc pour créer ce blog qui vous permettra de nous suivre pendant ce mois de périple !!

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Me voilà à Paris, dernière étape avant le Chili. Départ pour Santiago a 23h50 ! Deuxième salon air France et deuxième échec ... bon j’ai croisé Macron et Nicolas Hulot qui eux sont rentrés ... du coup petit FIFA sur le Ps4 du terminal pour passer les 1h30 d’attente !

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Vol Paris Santiago 

Après 15h de vol, 12h de dodo, une rencontre avec Fernando, un chilien de 60 ans qui vit la moitié du temps en France et l’autre moitié au Chili et tout ses tuyaux pour notre trip ! Et surtout un survol de la Cordillère avec le levé de soleil, me voila à Santiago prêt à rejoindre Hugo et Gauthier qui, j’espère, m’auront envoyé un message pour me dire comment les rejoindre !

Transfert VIP 

Frontière passée non sans peine, le douanier a pensé que j’avais un faux passeport et m’a gardé 20 minutes ! Ensuite je suis allé récupérer la valise et Fernando m’a aidé a trouvé un moyen de rejoindre Plaza des arma où il y a l’auberge de jeunesse.

Je prend donc « transport VIP » qui n’a de VIP que le nom... premier problème de compréhension avec la langue, le chauffeur essaye déjà de m’entuber ! Je fini par monter pour 7000 pesos.

Vue de l’auberge 

Je retrouve Hugo qui m’attend en bas de l’auberge, on monte au 6eme étage d’un bâtiment administratif et on sonne à la porte de l’auberge ! Super surprise, il y a une vue magnifique sur la place et sur la ville et surtout il y a Gauthier avec son gros sac à dos déjà prêt à partir, un petit déjeuné m’attend même !! Je pose le sac et nous voilà parti pour une journée d’exploration dans Santiago !

L’architecture est assez particulière et mêle vieux bâtiments et des blocs de béton ! On visite d’abord le quartier de Bellas Artes avec la cathédrale métropolitaine, puis la Moneda avant de monter à Santa Lucia. Ensuite on visite le quartier de Bellavista avec la maison de Pablo Neruda et pleins de maison avec les façades complètements peintes. On en profite pour manger une empañadas pour 1500 pesos.

Pour finir nous voilà parti pour l’ascension de San Cristóbal, le téléphérique coûte 2000 pesos (2€) mais dans notre volonté de voyage sportif on monte à pied, 300m de dénivelé sur 1km. On regrette 300m après avoir commencé à monter !! 😭 30 minutes après on arrive en haut et la, un point de vue somptueux nous attends avec d’un côté la ville sous une brume épaisse et de l’autre les montagnes et la cordillère. On reste là pendant 30 minutes puis on redescend et on rentre à l’auberge pour se poser. Déjà 16 km de fait aujourd’hui !

Soirée à Santiago 

Après 1h30 de repos à l’auberge de jeunesse pour organiser notre journée à Valparaiso, une rencontre avec un brésilien de 30 ans Bruno qui ne parle qu’en portugais (= no entiendo) et une bonne douche bien méritée, nous partons à la recherche d’un restaurant pour notre première soirée, le guide nous indique un bar à vin d’un quartier branché de Santiago mais il sera finalement trop cher, on se rabat donc vers un petit restaurant où on essaye deux spécialités : le Chile Chico (hachis Parmentier au maïs avec un peu tout les restes du frigo) et du bœuf ou du cheval « équino » au vin rouge. Pas mal et surtout on a plus faim pendant 1 mois avec ça !

Bon lit de l’auberge 

Ensuite on part faire les courses pour notre pique nique du lendemain et on rentre à l’auberge pour déguster l’apéro gratuit, un cocktail à base de citron, pisco et fraise. On en profite pour jouer au carte. C’est parti pour la première nuit en auberge !

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Préparation des affaires pour partir 

Holà que tal ? Direction valparaiso 😍 Premier levé du dortoir, pour pas réveiller les autres on décide de tout ranger et de se changer sur la terrasse. Outch, 8 degrés en caleçon, ça pique ! Gros petit déjeuner en perspective vu le pique nique de prévu, on vole deux-trois (six) œufs avant de partir et go prendre le bus comme prévu (avec 30 min de retard) à Los Heroes.

Bus pour Valparaiso  

Après 15 min de marche on arrive à Los Heroes et là, bonne surprise pas de bus (les galères commencent). Avec plus de renseignements (merci Hugo) on décide donc d’aller au terminal d’Alameda. On trouve enfin un car tout « confort ». C’est parti pour 2h (de dodo pour ma part).

Arrivés à Valparaiso grosse surprise, il est 11h (on a pris un peu de retard avec les galères de bus) et ça caille. On arrive dans le quartier du marcher, les odeurs et les couleurs se mélangent, un vrai spectacle à ciel ouvert (pour nos yeux comme nos narines 😉). Avec notre moyen de locomotion préféré (=nos petites jambes), on décide de rejoindre le coin le plus touristique et le port. Sans carte autant dire que ce n’était pas de tout repos (encore merci Hugo traducteur).

On réussit enfin à se faire renseigner sur à la place Sotomayor. On décide donc de prendre un guide pour nous faire visiter la vieille ville. Holà Camillo, nous voilà parti pour un petit tour, toujours à pieds, dans cette splendide ville aux milles couleurs et où le street art est très ancré.

Vamos ! On est d’abord surpris d’apprendre que les français ont eut une grosse influence dans cette ville commerciale. On se déplace ensuite dans des petites ruelles pour apprécier ces magnifiques œuvres d’art qui tapissent tous les murs de cette ville colorée. Ensuite premier funiculaire, on est pas très serein, c’est un peu (un tout petit peu) vétuste. On arrive sur la colline de Cordillera. On traverse toutes ces petites rues multicolores et taguées par des artistes payés par les habitants. On enchaîne les point de vue où des maisons tout en tôle sembles suspendues sur les pans des 42 collines de la ville. Toujours autant surpris par les couleurs et l’étendue de cette ville. Vincent et Hugo mitraillent. Camilo nous fait ensuite prendre un deuxième funiculaire pour aller sur la colline de Concepcìon beaucoup plus touristique et récente. On laisse ici notre cher Camilo qui a été si gentil avec nous. Dans un élan de générosité on lui laisse plus que prévu, tant pis pour le repas de ce soir ! 😉

On reprend alors notre rythme effréné de marche (il est 15h on a marché que 11km rien ne va plus). On commence alors les aller-retour entre les collines afin d’en voir le maximum : cimetières, églises, points de vue, graffes. Une sublime envie prend soudain à Vincent de monter le plus haut possible et ensuite de passer de colline en colline jusqu’au terminal de bus. Heureusement, avec Hugo, on le calme avant qu’il ne soit trop tard. Il sera une fois rentrer au terminal de bus le premier à nous remercier. Il sera d’ailleurs le premier à dormir.

Gare de bus Valparaíso 

Après une petite partie de carte à la gare de bus, nous revoilà dans le bus pour deux heures, on est KO, tout le monde dort quand le bébé deux rangs devant veut bien nous laisser ce confort.

Après 19km de marche et une sieste qui nous a plus fatigué qu’autre chose on décide de s’offrir un ticket de métro (grand luxe). On arrive enfin à l’auberge il est 20h30 dernière étape, les 6 étages par les escaliers : petit décrassage on les monte en courant.

Arrivés là haut : bonne nouvelle, on a toujours pas le sac d’Hugo et on doit partir pour passer la nuit à l’aéroport pour prendre un vol le lendemain pour le sud et le grand froid (Hugo a hâte en jogging T-shirt). Petit coup de mou ... On se ressaisi, merde il est 20h50 et le dernier bus pour l’aéroport et 22h30 à 15 min de marche, il faut qu’on aille faire des courses, qu’on mange et qu’on se douche ça va être short. On avale 3 pâtes aux tomates avec des knacky et c’est reparti !

En route pour l’aéroport 

En effet ça a été short, pas aidé par les 6 étages qu’on a dû remonter on se retrouve obliger à faire un sprint avec nos 16kg sur le dos pour attraper le bus (sauf Hugo qui a décidé de voyager plus léger). Nous voilà enfin à l’aéroport où on espère retrouver le sac d’Hugo sinon c’est la merde et pas qu’un peu.

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Nuit à l’aeroport de Santiago 

Arrivé à l’aéroport mon objectif premier est de retrouver mon sac pour éviter de partir dans le sud avec seulement un t-shirt, un caleçon et un survêt. On se dirige donc directement au guichet de la compagnie où il faut encore une fois que j’explique, le plus clairement possible avec un espagnol très limite, ce qui m’est arrivé. Heureusement l’anglais excellent de Vincent me sera d’une grande aide.

Après 2h d’attente et de désespoir j’apprends que mon sac est bien à l’aéroport de Santiago mais ils ne veulent pas me le donner avant 7h30. Notre avion est à 6h40... Problème... finalement après négociation je retrouve enfin mon précieux et m’en vais directement changer les vêtements que je porte depuis 3 jours. La libération !!!

Deuxième étape de la nuit, réussir à dormir un minimum. Nous décidons d’installer notre campement dans un des couloirs de l’aéroport, le carrelage gelé est très agréable et les doux ronflements de chameau d’un mec à côté de nous, nous berce paisiblement. Dans son sommeil Gauthier (qui devait penser à sa chère et tendre) tente limite de m’embrasser.

Vol vers Punta Arenas 

Nous embarqueront finalement à 6h30 direction Punta Arenas et le grand froid. Durant le vol nous en avons pris plein la vue, le lever de soleil sur les glaciers de la cordillères nous offrent un panorama à couper le souffle : des étendues de blanc immaculé.

Match à l’aeroport 

Arrivé à Punta Arenas, choc thermique, -6º ! On sort tous nos doudounes.

Il est 11h15 le match commence à midi, il faut donc se dépêcher de trouver une télé dans cet aéroport du bout du monde. On est seul mais vraiment très tendu ! Nous faisons rire les gens avec notre petit drapeau bleu blanc rouge sur les joues. Et puis la délivrance !!! Nous sommes Champions du Monde, on a du mal à s’en rendre compte car nous devons directement partir pour Puerto Natales.

Paysages du bus Punta Arenas/Puerto Natales 

On réussit à monter dans un bus et c’est parti pour 3h de route dans des paysages à couper le souffle ! De grandes étendues de toundra s’étalent à perte de vue. Seul les moutons habitent ces paysages où la glace semble figer le temps. Le soleil rasant éclaire les montagnes au loin et nous en mettent pleins les yeux ! Avec Gauthier, on en profite pour dormir un peu pendant que Vincent va à l’avant du bus prendre des photos. On aperçoit au loin une petite ville au bord d’un lac, c’est là où nous dormons.

Arrivée à Puerto Natales 

En se renseignant à la gare sur notre prochaine étape nous apprenons qu’il est impossible de rejoindre directement El Calafate en bus avant le 2 août. Nous partons à la recherche de l’auberge en demandant à chaque habitant (très rare ici) notre chemin. Grande surprise en arrivant, l’auberge est fermée. Perplexe, on commence à se demander où nous allons dormir, il fait très froid. Heureusement David, un habitant du coin, en voyant notre détresse vient à notre rencontre pour nous proposer un toit dans son auberge. Frigorifiés, nous acceptons et montons dans son pickup. Nous passons à l’épicerie acheter de quoi manger, un homme en débardeur nous précède !

Nous découvrons enfin notre chambre pour les 2 prochaines nuits, enfin un endroit chauffé ! Que nous allons être bien ! Nous devons organiser notre journée de demain., Vincent s’en charge et va négocier. Heureusement, que David parle un peu anglais ! Il leur explique qu’on veut absolument rejoindre El Calafate le surlendemain pour voir le Perito Moreino, après 30 minutes de recherche, on trouve enfin une solution, on fera Puerto Natales/ Rio Turbio en taxi puis Rio Turbio/ El Esperanza/ El Calafate en bus. Viens ensuite les négociations pour la journée du lendemain. Il nous propose de faire Torres del Paine et de faire l’ascension jusqu’au deux tours, site connu du parc, il y en a pour 8h de marche allé/retour. On nous annonce 46000 pesos pour la journée, on arrive à négocier à 41000 pesos/personne ! Ce sera donc un réveil à 5h45 pour un départ à 6h30 et un retour vers 20h le soir. Encore une grosse journée en perspective !!

Repas de fête 

On mange un bout, on boit une bière locale pour fêter une dernière fois notre victoire puis on va se coucher.

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Petit déjeuné à l’auberge et départ dans le bus 

Le réveil de Hugo sonne, il est déjà 5h45, l’heure de se lever ! On prépare nos affaires pour la journée et on avale le petit déjeuné de l’auberge, ce sera notre seul repas avant ce soir ! On se couvre comme pour partir au pôle Nord, ce sera 3 pantalon pour moi et 5 couches en haut !

Le guide qui nous emmène à du retard mais à 7h10 c’est parti pour rejoindre le parc de Torres del Paine à 1h30 de bus. Il fait nuit noire, le bus roule vite sur les routes encore gelée.

Levé de soleil à Torres del Paine

Le soleil commence à se lever et nous arrivons à l’entrée du parc avec notre groupe. Nous sommes tous les 3 et deux couples se joignent à nous.

Première partie de la randonnée 

On arrive enfin très impatient de la journée qui nous attend, il n’y a pas un nuage dans le ciel et le temps sera avec nous aujourd’hui.

C’est parti pour 9h de rando, 18 km et 1200 m de dénivelé. Le guide nous donne un bâton et une paire de petits crampons, il fait vraiment affreusement froid malgré les couches. On monte jusqu’à un premier point de vue, le soleil se lève et les différentes montagnes s’éclairent de rose. C’est magnifique ! Une mer de nuage rajoute encore un charme supplémentaire à ce que nous voyons.

Forêt gelé 

Après 2h de montée, on arrive à un premier refuge qui est juste à côté de la rivière du glacier. Il est fermé pourtant, on a seulement pris une gourde pour 3 et un mini sandwich pour la journée... ça va être dur ! On repart déjà, c’est parti pour la grosse montée, le chemin est complètement gelé, c’est compliqué de ne pas tomber et surtout d’avancer ! Heureusement Gauthier qui parle sans s’arrêter depuis qu’on est parti nous raconte des conneries et nous donne l’énergie de continuer à grimper ! Les points de vue se succèdent, la montagne est splendide ! On arrive au pied d’un pierrier, c’est presque déjà le Mirador de Torres del Paine. On rencontre un français qui habite en Normandie et qui nous racontes ses expériences en Amérique du sud.

Le sommet et l’apogée...

Plus que quelques mètres et quelques photos et là, le point final de notre ascension, impossible de décrire ce que nous voyons, c’est magiques... nous sommes seuls devant ce paysage fantastique où les 3 tours de 2000 m de haut nous font face. Le lac qui est au pied des tours est recouvert de 20cm de glace. C’est parti pour les centaines de photos ! Après une première session, on avale notre sandwich et on demande au guide si on peut remplir nos gourdes dans la sources du glacier, il acquiesce, on boira donc de l’eau du lac !

Après quelques expériences avec des cailloux et l’épaisseur de la glace on part marcher sur le lac pour aller au pied des tours, on dit au guide de commence à descendre et qu’on se dépêchera pour le rattraper ! Au milieu du lac Gauthier s’entraîne à faire des célébrations à la Mbappe (plus d’info sur son Instagram). On arrive au pied des tours, nous sommes à 900 m et la plus haute des trois tours culmine à 2200m, 1300m de falaise nous domine ! Un guide, tout seul qui nous avait précédé revient vers nous en courant et nous dit qu’il a entendu la glace, qui recouvre le lac, craquer. On fait donc demi-tour et on aperçoit de longues fissures sur la couche de glace, un peu paniquant...

Redescente infinissable, un puma comme recompense

C’est déjà reparti pour redescendre... on se dépêche et on glisse de névé en névé. On double la plupart des gens et on retrouve notre guide, la descente est interminable, nos pied nous font mal et Hugo commence à ce plaindre de son genou ! Heureusement, Gauthier parle toujours et commence à nous expliquer la théorie du big bang, ça fait passer le temps. Je ne sais pas où il trouve son énergie, je suis épuisé par cette énorme journée qu’on est entrain de vivre ! Il est déjà 19h, la nature nous offre encore un coucher de soleil sur la plaine du parc. Nous arrivons enfin au bus, nous sommes les premiers, le groupe est loin derrière ! A peine monté dedans, Gauthier aperçoit un puma qui se trouve à 20m du bus et qui chasse un lièvre ! On sort vite prendre des photos.

Le reste du groupe arrive 1h après nous, il fait déjà nuit quand nous repartons pour la « puma house », notre auberge. Après une petite sieste, on arrive enfin ! Mission du soir, réserver le bus pour El Calafate, l’auberge là bas, le taxi pour Rio Turbio et aller retirer des sous + trouver de quoi manger !

Première galère le taxi initialement prévu ne peut pas, deuxième galère Hugo oublie sa carte bleue dans la machine de la banque. On apprend alors qu’aucun taxi ne peut passer la frontière sans prendre d’amende et qu’on devra trouver un véhicule de particulier ou alors faire du stop entre la frontière et Rio Turbio... pour la carte d’Hugo cela attendra le lendemain car il y retourne à la banque mais la carte a été avalée par la machine ! Après 2h de négociation avec les différentes compagnies de taxi et notre auberge on trouve une solution : « Andreas », un pote des gérants de l’auberge qui fera le trajet ! Même réserver les bus devient galère car Gauthier doit essayer 3 fois pour réserver un billet. On mange un bout, on boit une bière et à 1h30 du matin on va enfin se coucher !

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Bus retour pour Punta Arenas 

8h30 on se réveille je suis de super bonne humeur !! Ça a à peu près duré 12 secondes. En effet Hugo qui était parti se doucher rentre dans la chambre, Andreas (ou Hector on ne sait pas trop) ne veut plus nous emmener à El Turbio à cause de problèmes à la frontière. C’est la merde, on a réservé tout nos bus et notre auberge à El Calafate pour le soir... On n’a pas le temps de réfléchir. Qu’est ce qu’on fait ? On est coincé dans le Sud au Chili, on ne peut plus aller en Argentine, et de toute façon on ne sait pas comment remonter après non plus. On part donc rapidement faire un tour dans la ville pour essayer de louer une voiture mais c’est trop cher .. L’avion pour remonter dans le nord et donc, plus profiter du nord, nous semble la meilleure solution mais les billets sont très chers. Tant pis, on va au terminal de bus pour rejoindre l’aéroport. Adios perrito Moreno, cave de marbre etc ...😢 on arrive à 11h05 au terminal, sur le chemin on voit un bus. C’était celui qu’on voulait prendre ...



Tentatives pour trouver un billet pour Santiago 

Le sort s’acharne. On arrive à monter dans un bus à 12h30 on arrive à 15h30 à l’aéroport, plus de place dans l’avion !😩 Tant pis on passera une nuit à Punta Arenas. Mais impossible de prendre les billets pour le lendemain, heureusement Yvonne de la skyairlines nous aide beaucoup. Ils nous aura fallu 3h et nos sauveurs Pascal et Claire (les parents d’Hugo) pour arriver à prendre les billets. On va prendre le taxi.

On se prépare mentalement à ce que d’autres merdes nous arrive vu notre bonne étoile du jour et heureusement car on arrive : auberge complète. On en trouve une autre plutôt miteuse assez rapidement. Mais peu importe, on veut juste se poser, enfin. On laisse les sacs et on va faire un tour.

Visite de Punta Arenas  

On trouve alors un bar super sympa dans la ville qui a étonnamment beaucoup de charme par rapport à Puerto Natales. On s’offre une bière locale et une part de cheesecake pour trois. Le serveur, se rendant compte de notre détresse journalière affichée sur nos visages, nous sert une énorme part 😍 Enfin nous réussissons à nous poser, on parle complètement d’autre chose que de nos problèmes, au chaud, ça fait du bien. Après cette parenthèse on va acheter notre repas du soir : des empañadas.

De retour à l’auberge on rencontre un français qui vit au Chili, Kylian (⭐⭐🇫🇷) et qui, comme nous, est venu voir le Sud. On échange beaucoup sur ses voyages et le Chili, il nous conseil beaucoup et malheureusement pour lui on lui raconte les difficultés qui nous ont empêché d’aller à El Calafate ce qui le déprime un peu vu ses plans. Après une bonne discussion de plus de deux heures, au lit pour mettre fin à cette journée cauchemardesque il est minuit on en peut plus. Rendez-vous 9h avec Kylian pour aller se balader dans la ville ensemble.

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Punta Arenas 

Lever 8h, ça fait bien longtemps que nous ne nous étions pas lever aussi tard ! Une nouvelle journée commence et nous espérons tous les 3 que la chance nous sourira aujourd’hui.

Nous partons avec notre nouvel acolyte (Kylian) à la découverte de cette petite ville de Punta Arenas. Nous nous dirigeons en premier vers le bord de mer afin de pouvoir observer le lever de soleil qui est encore une fois splendide. Il fait encore une fois très froid et Kylian commence à se rendre compte des températures d’ici, lui qui est seulement parti avec un jean, un sweat et un petit manteau. Il en profite pour nous raconter ses 2 ans de backpack et ses plus belles histoires entre Brésil, Asie du Sud Est et Australie.

Punta Arenas dans le froid

Nous remontons ensuite vers le cimetière, et oui encore un cimetière, on commence à y prendre goût ! Mais celui là en vaut la peine. Cette ville qui d’apparence semble assez pauvre possède un cimetière avec des caveaux plus grands que les maisons et des allées de buissons parfaitement taillés. Les gens déposent ici de fausses fleurs très colorées, les vraies ne pouvant résister au froid.

Nous avons continué notre visite de la ville en passant par la Plaza de Armas, l’église ainsi que le mirador avec en point d’horizon Ushuahia. On en profite aussi pour embrasser le pied d’une statut (tradition de la ville oblige).


Vol Punta Arenas/Santiago : Vue sur la Patagonie

Il est arrivé l’heure de rentrer chercher nos affaires à l’auberge afin de partir à l’aéroport direction Santiago. Vincent et Gauthier en profite pour télécharger des épisodes sur Netflix. Raul, notre taxi attitré, vient nous chercher et nous voilà reparti pour le Nord !

Dans l’avion nous avons le droit au même spectacle qu’à l’allée, nous apercevons Las Torres del Paine où nous sommes allés, il y a deux jours ainsi que le Perito Moreno qui restera sûrement le plus grand regret de notre voyage.

12h de bus : easy 

À Santiago, pas le temps de se reposer, nous nous dirigeons directement vers le terminal de bus afin d’acheter nos billets pour Caldera et pour San Pedro de Atacama. Le bus entre l’aéroport et la Alameda est noir de monde... Le bus pour Caldera part dans 30 min, nous nous dépêchons d’acheter deux petites pizzas et des fruits et c’est parti pour 12h de bus de nuit. Un petit « Belle et la bête » en espagnol m’aidera à m’endormir.

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Arrivée à Caldera, ville balnéaire desertique

On se réveille dans notre super bus Turbus après une nuit bien trop courte. Je regarde par la fenêtre et là, les paysages ont complètement changé... de glaces et neiges, nous sommes passés aux montagnes du désert. Le bus tourne à gauche, on aperçoit une petite ville au loin, en bord de mer, c’est Caldera, notre stop du jours. Il est 8h, déjà 12h de bus dans les pattes...

On sort du bus, récupère nos sacs pour partir à la découverte de ce nouvel endroit !

Centre ville  

Avant toutes choses, il faut trouver où on peut acheter de quoi petit déjeuner ! Sur notre nouvel outils, Maps.me., un Unimark semble pas loin, on décide donc d’y aller pour acheter un peu de pain et de chocolat que nous irons manger en face du petit port ! Nous avons nos gros sacs sur le dos... c’est vraiment lourd mais ça nous fait un certain look !! On arrive en face du port, c’est plutôt très jolie ! Les bateaux de pêcheurs de toutes les couleurs viennent de rentrer. Un pêcheur prépare les coquillages.

Port de pêche et phoques 

Pendant que Gauthier discute avec un espagnol qui est venu le voir, avec Hugo on décide d’aller au bout de la jetée. Les pêcheurs nous regardent bizarrement mais nous continuons pour avoir une vue sur la ville ! En rentrant Hugo aperçoit un phoque juste à côté du quai, puis 2,3...5 ! Il y a 5 phoques à 1m50 de nous, ils viennent manger ce que leur lancent les pêcheurs.

Après 20 minutes à les regarder jouer je vais chercher Gauthier pour qu’il vienne les voir avec moi ! C’est génial !

Ensuite, on continu notre découverte de la ville par le musée ferroviaire de la ville, c’est surtout l’occasion de se laver les dents !

On repart ensuite vers l’autre bout de la ville, et on visite une petite église en contre haut ! On est super surpris car il y a des jeux pour enfant super haut de gamme sur 3km le long de la route !

Bahía Inglesia 

Après cela, on prend un taxi pour Bahía Inglesa, Hugo négocie, on ne payera que 2000 pesos pour faire les 5km qui nous sépare de ce village balnéaire connu du Chili !

On arrive sur la plage de sable blanc ou la mer est bleu turquoise ! Après avoir exploré la plage de long en large on va s’acheter à manger puis on se prend un part de tarte au citron, c’est délicieux !!!

Aprèm à la plage  et coucher de soleil à Bahía Inglesa

Il est 14h, on doit rester ici jusque 22h...

On s’allonge donc sur la plage avec de la musique, un monsieur prend pitié de nous et nous offre des calamars fris ! Un complément de repas qui fait du bien !

On joue avec les cailloux pendant 1h puis on va boire un coup dans un bar de bord de plage ! On joue aux cartes... Hugo perd tellement qu’on arrête de jouer pour aller voir le coucher de soleil ! Nous voilà reparti pour Caldera !

On loupe le coucher de soleil .. tant pis !

Repas banane/pain !  

Du coup on retourne chez Unimark pour acheter notre repas du soir, économie oblige ce sera pain/banane et surtout un gros fou rire ! On mange sur la place principale, on en profite pour charger nos téléphones sur un poteau électrique de la ville ...

Il est 21h on retourne à la station de bus pour prendre notre bus à 22h vers San Pedro de Atacama !

Coucher de soleil sur le port de Caldera 
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Arrivée à San Pedro 

Réveil après une deuxième nuit d’affilée dans le bus. La fatigue se fait sentir. Mais la beauté des paysage nous la fait vite oublier. On est au premier rang à l’étage du bus et du coup, on a toute la vue dégage sur le désert d’Atacama avec les montagnes enneigées au loin. On ne nous avait pas menti, le spectacle est grandiose. Le plateau de toutes les couleurs est à 2800m et est entouré par la cordillère des Andes dont les volcans culminent à 6000m. On profite de ce spectacle alors que le bus nous fait quelques feinte, s’arrête, fait demi tour puis reprend le droit chemin. On arrivera avec 1h de retard à San Pedro de Atacama, il est 9h. On pose les sacs à l’auberge et c’est parti pour trouver une agence pour aller à la découverte du désert.

Centre ville San Pedro 

Après consultation d’une multitude d’agences, une étude de marcher poussée et après un bon repas dans un restaurant pas cher « El Huerto » (ça change du pain banane), on décide de se diriger vers l’agence d’Adrien (notre ange gardien d’Atacama), un belge croisé dans la rue. On réserve alors tout nos tours pour les 3 jours suivant bien que, notre bonne étoile nous suivant, beaucoup de choses étaient fermés à cause des intempéries de la semaine précédente et des 2 mètres de neige sur les différents sites. Oui oui on est censé être dans le désert le plus aride du monde, oui oui on a vraiment pas de chance.

Mirador Valle de la Luna 

Après un aller retour en footing à l’auberge, nous voilà parti avec notre guide, Jeff qui ne tourne sûrement pas qu’à l’eau et à la farine, pour la vallée de la lune. On arrive avec une multitude de bus de touriste dans un paysage complètement lunaire (comme son nom l’indique) des dunes et des roches façonnées par l’érosion le tout, entouré de plaines et de volcans à perte de vue, c’est magique. On a beaucoup de chance car les sommets sont tous blancs et rajoute du charme au site.

Gorge de la lune 

On visite ensuite des gorges où on rencontre deux français en backpack aussi. On va ensuite au couché de soleil et on en profite pour une séance photo. On est étonné par la multitude de touriste (par rapport au Sud) mais notre guide nous dis que c’est rien par rapport à l’été.

Coucher de soleil sur désert d’atacama et la cordillère des andes 

Le soleil se couche, il fait tout de suite très froid.

On rentre à l’auberge gelé et ça sera pâte sauce tomate au dîner (pour changer). On rencontre quand même un alpinisme autrichien assez sympa qui nous raconte ses ascensions en Bolivie. On est très fatigué de nos deux jours de voyages un coup on va se coucher. La chambre n’est pas chauffée et pas très bien fermée. Pour ma part ça sera pull + sac de couchage + deux couettes, rien à y faire on se caille toute la nuit.

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Trajet pour la vallée Arcoiris 

Je crois que c’est la première fois du voyage que nous nous levons sans nous demander ce qu’il va bien se passer encore comme histoire dans la journée. Toute notre journée est organisée, ce matin nous partons pour la vallée Arcoiris , cette après midi ce sera SandBoard et enfin tour astronomique le soir.

Le bus vient nous chercher devant l’auberge à 8h, nous sommes avec 8 autres personnes, que des couples ! Et c’est parti pour en prendre plein la vue ! En arrivant là bas nous découvrons des paysages totalement différents de ceux de la veille alors que nous sommes quasiment au même endroit. Une vallée multicolore (d’où son nom) se distingue petit à petit. Pour nous réveiller le chauffeur du bus roule à tout allure dans les vallons.

Canyon au bout de la vallée 

Le ciel est encore gris mais les couleurs de la vallée sont magnifiques, on comprend tout de suite la signification de son nom « Vallée Arc en ciel » : la roche se décline en plusieurs couleurs, vert, rouge, jaune, orange ... Nous commençons d’abord par un canyon très étroit où le guide nous explique comment il s’est formé et de quoi il est constitué.

Vallée Arcoiris 

Nous repartons ensuite pour une marche d’environ 30 min dans la vallée Arcoiris, malgré le temps les couleurs ressortent très bien. Vincent, comme à son habitude, peste sur les gens qui prennent des photos pendant trop longtemps ou des photos extravagantes. Mais ici nous ne pouvons plus dire tout haut ce que l’on pense car il y a beaucoup de français 😉

À la fin de notre petit tour le guide nous attend au bus et nous a préparé un petit déjeuné. Enfin ! Nous commencions vraiment à avoir fin.

Lamas presque sauvages et Petroglyphes Inca

Sur le chemin pour rejoindre la prochaine visite nous tombons sur un troupeau de lamas, nous descendons du bus pour prendre quelques photos et repartons en direction d’une vallée ayant accueillie les premiers acameniens (habitants de la région d’Atacama). Les pierres sont remplies de petroglyphes représentant des lamas, des flamants roses ainsi que des dessins d’hommes. Mais compliqué de suivre les explications du guide qui ne parle qu’espagnol.

El huerto : poulet panné a 4500 pesos 

Pour le repas du midi nous nous faisons un petit plaisir et retournons au restaurant de la veille. Les prix sont vraiment raisonnables et les quantités impressionnantes. A peine le temps de finir de manger que nous devons déjà repartir pour notre activité de l’après midi : du Sandboard !

Sandboard à La Valle de la muerte  

C’est parti pour 3h de glisse dans les dunes de la vallée de la mort. On squeeze les explications du mono et on part en premier. C’est à ce moment là qu’on se rend compte à quel point escalader une dune de sable est fatiguant. Nous ferons 6 descentes, de belles gamelles et nous ramènerons la moitié de la dune dans nos pantalons. Gauthier s’interrogera même sur le nombre de grains de sable qui forment cette dune

Soirée dégustation de bières et désert 

En rentrant Adrien nous informe que le tour astronomique prévu pour ce soir devra être reporté à cause du temps nuageux. Mais plus rien ne peut nous démoraliser maintenant, nous trouvons toujours des solutions ! Adrien nous parle d’une soirée en plein milieux du désert, avec Gauthier nous sommes tout de suite très chaud, il ne reste plus qu’à convaincre Vincent. Ça ne sera pas chose facile. Mais après une petite dégustation de bière et un Picso Sour (comme dirait Vincent), cela a tout de suite été plus facile.

On retrouve deux premiers français avec qui ont boira un pichet (1,6L à 7000 pesos) puis deux autres parisiens qui nous y emmènent.

Il y a un feu, une enceinte et un petit bar de fortune, sympa de rencontrer d’autres backpackers pour parler de leurs expériences. Nous rentrerons pour 2h30.

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Marché artisanal et sa boulangerie française

Il est 9h quand je me réveille en ce 11ème jours de voyage, la nuit a été glaciale et surtout il a plu entre 5h et 8h ! Malgré le sac de couchage et la grosse couette de l’auberge j’ai eu froid toute la nuit... Hugo et Gauthier dorment encore, j’en profite donc pour organiser la suite du voyage jusque la Paz.

Après une demi-heure, les deux émergent et me disent qu’ils ont eu aussi très froid !

C’est parti pour une nouvelle journée ! Après une petite lessive, on part vers le centre ville.

Première idée, trouver de quoi déjeuner. Hier, une agence de tourisme nous a dit qu’il y avait une boulangerie française à San Pedro, on part donc à sa recherche ! On en profite également pour faire le petit marché artisanal de la ville où les panchos, chaussettes en alpaga, feuilles de cocas et autres spécialités chiliennes trônent sur les étales. On trouve enfin la boulangerie, on prendra donc 3 baguettes + du chocolat et de quoi faire des sandwiches pour le midi dans une supérette puis on s’assoit sur la place principale pour prendre notre petit déjeuné.

Ruines de Quitor avec le Licancabur en fond 

Deuxième idée, visiter Quitor et les Gorges du diables en VTT, on trouve donc un loueur de vélo mais les rues en terre de la ville sont couvertes de boues, on doit donc retourner au l’Auberge pour s’équiper.

C’est parti pour 6h de VTT (activité moins chère que prévue puisqu’on devait faire un tour vers les « Laguna Altiplanica » mais qu’à cause de la neige ça a été annulé, on en a donc pour 4000 pesos/vélo pour 6h), on part vers Quitor pour voir les ruines mais en arrivant on se rend compte que ça n’a pas l’air exceptionnelle, on décide donc de ne pas rentrer et d’aller directement à l’autre parc. Le seul probleme est qu’il faut traverser la rivière qui nous sépare du reste de la balade et qu’il n’y a pas de pont, on revient donc sur nos pas. Les paysages sont splendides, le Licancabur, volcan de 6000m est complètement enneigé et il fait maintenant merveilleusement beau ! Il n’y a pas un nuage dans le ciel et le bleu du ciel tranche avec le blanc de la cordillère et la couleur ocre des gorges !

Mirador et tunnel du parc 

A l’entre du parc on nous explique la boucle qu’il faut faire. On part donc pour un tunnel, construit en 1950 pour traverser les montagnes. Il y a pas mal de dénivelé mais on décide de monter en vélo. Après une petite heure d’effort, c’est la récompense ! On a un super point de vue sur la vallée ! Les couleurs sont encore une fois éclatantes et on en a plein les yeux ! On passe le petit tunnel et on tombe sur une vallée complètement vierge qui ressemble à un paysage lunaire, ce sera donc notre stop repas ! On dévore notre repas et on repart en sens inverse. Sur la gauche un petit chemin de VTT part, c’est donc parti pour une mega descente technique (pour dire, on remet même nos casques qui décore notre sac à dos depuis le début de la journée)

Passage de la rivière à pied 

En arrivant en bas, on est bloqué par la rivière, une seule solution, mettre les pieds dans l’eau pour traverser ! C’est donc partie pour un bain de pied à 0 degré et une bonne coupure pour moi !

Gorges du diable 

Ensuite, on part pour faire les gorges du diables, le soleil commence à décliner et un chemin rentre dans ce canyon couleur ocre, on pedale pendant 6km puis on revient sur nos pas ! On en profite pour faire un peu de VTT de descente ! On commence à avoir un peu mal au jambes !!! On décide donc de rentrer, en plus il faut rendre les VTT avant 18h15. Les derniers kilomètres sont vraiment durs !

On rend les VTT et ensuite on va à l’agence pour se renseigner sur le tour astronomique du soir ! C’est possible ce sera à 23h par contre les Geysers del Tatio et les Lagunas Altiplanica sont toujours fermés à cause de la neige... on va donc trouver un moyen de partir pour Uyuni pour demain.

On fait quelques courses pour le soir, petits légumes farcis et pommes de terre à la poile, je me suis chauffé pour cuisiner et changer des pâtes à la sauce tomate !

Ensuite on part pour l’agence de bus, seul problème il n’y a plus qu’une place pour le bus de 3h du matin, on nous propose donc un transfert bus puis 4x4 pour passer la frontière pour le même prix (20 000 pesos) !

La nuit sera donc courte. On retourne à l’auberge prendre une douche et manger notre petit repas. Miam !

Tour astronomique au milieu du desert 

Il est déjà 23h l’heure de partir au tour astronomique... on ne s’est même pas vraiment posés... On retourne donc à l’agence ou Adrien nous attend. Définitivement, il aura été notre ange gardien de San Pedro !

On monte dans un 4x4 pour aller au milieu du désert observer les étoiles. Il fait encore une fois très très froid... Après une courte explication du fonctionnement des télescopes et des cartes astronomiques, on est parti pour 1h d’observation ! La lune éclaire beaucoup mais on voit super bien les différentes planètes et galaxies. C’est grandiose ! Ensuite petit chocolat chaud sous la tente puis on rentre pour l’auberge, il est 2h, notre bus part à 4h... la nuit va encore être courte !!

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Réveil trop tôt  : départ 4h pour la Bolivie

Réveil après une bonne nuit de ... 1h. En effet on se lève à 3h15 déjà tout habillé pour aller prendre le « bus » pour uyuni. Il fait froid, très froid. On est fatigué, très fatigué. On marche jusqu’au terminal de bus dans la nuit. Les rues sont désertiques, seul quelques chiens nous tiennent compagnie (ce qui n’est pas pour notre plus grand plaisir). On arrive au terminal qui est fermé ... on angoisse un peu, on nous a vendu les mérites des agences de bus bolivienne ce qui nous a pas rassuré. Enfin bref, le mini bus pas du tout confortable et sans chauffage arrive à 4h pile. La bonne humeur du chauffeur nous remonte un peu le moral.

Hauts Plateaux Chiliens avant la frontière

C’est parti pour 4h30 jusqu’à la frontière bolivienne. Il fait vraiment très froid, on est sur des hauts plateau à plus de 4000m voir 5000m d’altitude, les vitres gèlent de l’intérieur, on n’arrive pas a dormir tellement il fait froid, environ -5 degré dans le bus (même si pour ma part le sommeil a réussi à l’emporter quelques fois). Mais les paysages sont splendides : la neige, le gel, les lagunes, les flamands roses, le levé du soleil progressif.

Frontière entre le Chili et la Bolivie 

On arrive à la frontière à 8h30, les bureaux de douanes ouvrent à 9h, on attend dans le froid. Puis les bureaux de douanes ouvrent on rentre dans l’office, il fait encore plus froid et on attend encore. On repart ensuite et le mini bus nous pose entre les deux postes de frontières (chilien et bolivien), on monte alors dans un 4x4 celui de Roman. On attend encore ... on va à la frontière, on passe la douane et c’est parti pour 3h de voitures sur la piste mais au chaud 😍 on est à 4000m d’altitude, on est fatigué, les changements chaud/froid n’arrêtent plus, et pour ma part les légumes de la veille sont mal passés...

Sur la route pour Uyuni 

On aperçoit enfin la ville d’Uyuni au loin dans le désert, cela parait si proche. Il nous faudra enfaite encore une bonne demi heure pour rejoindre la ville. Roman nous pose à l’auberge juste à côté de son agence, l’auberge est top. On a une chambre de 5 avec salle de bain et un petit chauffage d’appoint.

Uyuni 

On ressort pour aller chercher une agence pour faire le salar d’uyuni sur trois jours et pour acheter à manger. Toutes les agences sont fermées, on doit attendre. On rentre après les courses. On avale un bon plat de nouilles et ne me sentant pas très bien, ça sera sieste toute l’après midi pour moi et ça fait du bien.

Pendant ce temps là Hugo et Vincent repartent chercher une agence, ils finiront enfin à celle de Roman juste en bas de l’hôtel (encore une étude de marcher mais Romane parle français et à l’air super sympa et puis son offre à 700 Bolivonos/personne nous paraît très honnête). Puis ils vont réserver les bus pour Sucre vendredi, ils me racontent que les agences de bus boliviennes ne ressemblent pas du tout à celles chiliennes et qu’il faudra oublier toutes notions de luxe pendant les prochains trajets !

On est rejoint dans la chambre par un anglais qui vient de finir son tour et un suédois qui comme nous vient chercher un tour sur trois jours. Ensuite douche, à table (pâtes sauce tomate encore) et au lit, on est épuisé

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Petit déjeuné et départ pour le Salar 

Cette nuit de repos a été incroyable ! Je n’ai jamais aussi bien dormi depuis le début du voyage. Comme à son habitude Vincent est levé avant nous et discute avec le Suédois qui partage notre chambre. Nous les rejoignons pour le petit déjeuner, pancakes, corn-flakes, yaourt à la fraise et fruits y sont proposés. Nous faisons plus ample connaissance avec ce fameux Suédois, très sympathique et intéressant. Il nous explique qu’il aimerait partir faire le même tour de 3 jours que nous dans le Salar d’Uyuni, nous lui parlons donc de notre agence. Convaincu il partira avec nous.

Après avoir bien galéré à retirer l’argent nécessaire pour payer le tour, nous retrouvons notre guide (et chauffeur) pour ce roadtrip. Un couple de chiliens, Martin et Clymene, se joint à nous. On fait rapidement connaissance et c’est parti pour 3 jours coupés du monde dans le désert Bolivien et les hauts plateaux du Sud du Lipez.

Cimetière des locomotives  

La première étape se trouve à 3 kilomètres d’Uyuni : le cimetière des locomotives. Des dizaines de locomotives et wagons ont été laissés à l’abandon ici et ont rouillés après le virage économique de la Bolivie vers le tourisme. Il est possible d’y grimper pour prendre des photos. Difficile de monter et encore plus de redescendre !

Colchani 

Après 20 minutes là-bas, nous repartons pour le Salar. Nous passons par un petit village, Colchani, où se trouve un marché « artisanal » où on nous explique que tout est fait ici à la main. Le problème est que dans chaque ville où nous allons, c’est la même histoire et pourtant c’est à chaque fois exactement les mêmes produits. Le doute d’installe 😉 Roman nous explique que le village est habité par les travailleurs du Salar qui exploitent le sel.

Yeux du Salar 

Quelques minutes plus tard nous arrivons enfin dans ce désert de sel, le paysage devient progressivement tout blanc, la route disparaît, nous y sommes ! Une étendue de sel sur 12000km2, la plus grande du monde ! Nous nous arrêtons une première fois à ce qu’ils appellent les « yeux du salar ». Ceux sont des sources d’eau qui remontent des profondeurs du désert formant des bulles. L’eau qui en sort est extrêmement salée et a des vertus médicinales contre les rhumatismes.

Repas dans le plus vieille hôtel de sel. 

Il est déjà 12h30, l’heure de se diriger vers l’hôtel de sel historique du salar où nous prendrons notre déjeuner. Nous nous enfonçons dans cette étendue blanche, le paysage est extraordinaire ! L’hôtel est perdu au milieu de nul part et fait tout en sel : les murs, les tables, les chaises, etc... Roman, notre guide, nous explique que ce fut une étape pour le Paris Dakar de 2014 qui s’est déroulé en Bolivie, Chili et Argentine. Une statue trône d’ailleurs devant le restaurant. Au menu du repas de ce midi : légumes, quinoa et viande de Lama. C’est une viande assez forte mais surtout très sèche. Une petite banane en dessert et nous voilà rassasier. Nous faisons ensuite nos première photos en perspectives, de belles photos de touristes, mais amusantes à réaliser.

Salar Uyuni 

Roman vient nous chercher pour partir en direction de l’île incahuasi qui se trouve au beau milieu du désert, à 100 km de l’hôtel. Le salar est encore très humide formant des rigoles d’eau un peu partout, nous ne voyons maintenant plus que du blanc autour de nous. Dans la voiture nous parlons un peu toutes les langues, du français, de l’anglais et de l’espagnol, je commence à m’y perdre et à ne plus savoir quelle langue parler avec qui 😉

Nous faisons une pause à l’endroit le plus blanc du Salar pour réaliser le reste des photos en perspectives ainsi que les photos de groupe. Le ciel se reflète dans l’eau du Salar ... c’est magique. Il y a vraiment une super ambiance entre nous !

Île Incahuasi 

Nous finissons la route pour arriver à cette fameuse île perdue dans le désert blanc. Roman nous explique qu’avant ce désert, et toute la région, était un immense lac mais que l’eau s’est évaporée pour laisser place à cette immense plaine. L’île était alors au milieu de ce lac et aujourd’hui elle dénote totalement du paysage. Des centaines de cactus y trônent, certains font plus de 3 mètres. La vue du mirador donne l’impression de se trouver en plein milieu de la mer, le sel ressemblant fortement à de l’eau. On ne saura l’expliquer mais certains animaux vivent sur cette toute petit île, nous rencontrons un petit animal qui mélange lapin et écureuil : la vizcatcha.

Coucher de soleil... grandiose 

Nous devons vite repartir afin de pouvoir voir le couché de soleil au milieu du salar, nous partons donc en direction de l’hôtel dans lequel nous dormirons pour notre première nuit d’excursion.

Vers 18h15 nous nous arrêtons, le soleil effleure les montagnes et le ciel commence à prendre une couleur orange qui vient se refléter sur le sel : un nouveau spectacle ! Un peu plus loin le salar est encore mouillé ce qui donne un effet miroir qui réverbère les montagnes et les nuages.

Hôtel entièrement en sel 

Il fait maintenant nuit et nous finissons le bout de chemin nous menant à l’hôtel. Notre logis du soir se trouve en bordure du salar et de la montagne, c’est un hôtel de sel, très sympathique. Nous avons pour la première fois du voyage un lit chacun. La chambre est assez rustique mais nous plaît beaucoup.

Roman nous dit qu’on a 15 minutes pour ce poser et qu’après des petits gâteaux et des boissons chaudes nous attendent dans la salle principale.Il nous a également préparé une petite soupe de légumes en entrée et un plat avec des tomates des œufs et des saucisses.

A table, grand débat sur la politique, l’économie et le fonctionnement des différents pays où nous habitons ! C’est passionnant et enrichissant de discuter (en anglais bien sûr) avec ces gens d’horizon différent.

Nous sommes tous rassasiés et pouvons aller dormir sereinement et en pensant déjà à la journée qui nous attends demain.

Juste le temps de prendre une petite douche chaude histoire de se réchauffer un peu !😊

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Sunrise à 5h45 avec Johan 

Deuxième jours de roadtrip dans le Sud du Lipez en Bolivie. Le réveille sonne, il est 5h45, je réveille Johan pour aller voir le lever de soleil ! Le guide nous a dit que le soleil se levait à 6h et qu’il fallait marcher 100 mètres pour rejoindre le désert ! On est donc parti tous les deux, Gauthier et Hugo restent pour dormir un peu ! On marche pendant 20 minutes et toujours aucune trace ni de Salar ni de soleil... cependant le ciel est magnifique et les étoiles brillent par millier. On peut même voir Mars et sa jolie couleur orangée. Il fait un peu froid et Roman nous a dit que le petit déjeuné commençait à 6h30 pour partir vers 7h, on rebrousse donc chemin en voyant le début de ce Sunrise magnifiques. Il est 6h30 quand on arrive à l’hôtel, cela fait déjà 45 minutes que je parle anglais, je vais revenir bilingue !!

En route pour San Ruan 

Le temps d’avaler des tartines de caramel et un bon chocolat chaud et c’est déjà reparti. Je me suis coupé sous le pied lorsqu’on a traversé la rivière à San Pedro et mon pied me fait un peu mal ...

Roman charge les sacs sur le toit du 4x4 et c’est reparti pour une journée à travers les grandes étendues boliviennes. On longe le Salar sur une piste et Roman nous explique la formation des îles du Salar par la pétrification des coraux.

Musée du Quinoa 

Premier arrêt dans le petit village de San Juan pour visiter un muséum sur le quinoa, principale céréale de la région qui pousse entre 3600 et 3900m.

Salar de Chinguana 

Ensuite, on se dirige vers le Salar de Chiguana qui est enfaite le fleuve qui liait le Salar Uyuni et l’océan, la plaine multicolore mélangeant jaune, vert et rouge avec les volcans enneigés est splendide ! Un train chargé d’argent et de plomb passe à ce moment là et Gauthier en profite pour s’allonger sur les rails pour la photo.

Mirador Ollague  

On roule encore un peu jusqu’au mirador du volcan Ollague où la roche volcanique est imprégniée de sable et usée par la pluie.

Laguna Canapa  

C’est déjà reparti pour les Lagunas Altiplanica. On monte jusque 4200m d’altitude pour voir la première des 4 Lagunas, Laguna Canapa. Une étendue d’eau peu profonde s’étale devant nous, il y a quelques flamants roses et le reflet des volcans dans l’eau ...

Flamants roses par centaines 

On reprend la voiture jusqu’une deuxième Lagune un peu plus grande où on va se poser pour manger. Le paysage est semblable mais il y a des centaines de flamants roses ! C’est donc parti pour une série de photos.

Repas devant la Laguna  

Après avoir pris en photo les flamants roses sous tous les angles, c’est l’heure du repas... enfin ! Ce sera pâte, poulet et légume... miam que ça fait du bien !

En route pour le désert de Chiloli 

On repart déjà, on passe deux autres lagunes, Honda et Hedionda où un petit renard curieux vient juste à côté de la voiture puis on rejoint le désert de Chiloli qui entoure la cordillère des Andes ! C’est parti pour la course à l’altitude, le point le plus haut sera finalement 4720m (plus que 100 m avant le Mont-blanc). Gauthier essaye de courir mais c’est difficile, l’oxygène se fait rare.. mais personne ne soufre du mal des montagnes.

Arbol de Piedra 

Après 30 minutes de routes dans ce désert couleur ocre à 4700m où les volcans enneigés nous narguent, on arrive à l’Arbol de Piedra. C’est un parc où les pierres semblent tombées du ciel en pleins milieu du désert. Quelques photos plus tard, on repart pour un moment 4x4, Roman nous explique qu’il s’entraîne pour le Paris-Dakar 😉. En arrivant en haut, on fait une bataille de boule de neige avec le groupe, le couple chilien et Johan sont définitivement super sympa ! On a parlé pendant toute la journée sans s’arrêter de tous les sujets qui existent !

Laguna Colorada  

Maintenant, c’est la Laguna Colorada, on doit payer l’entrée du parc national pour la voir seulement le reste du parc est fermé ! Notre guide essaye de négocier mais on devra s’acquitter de 150 Bolivianos par personne !

Le spectacle est magique, la lagune est complètement rouge à cause du plancton et les flamants roses ont envahi l’endroit... aucun mot ne peut décrire ce que nous voyons ! Je m’aventure le plus loin possible au milieu de l’eau pour prendre des photos malgré l’eau qui commence à rentrer dans mes chaussures (limite de la Gor-Tex) mais je dois déjà rentrer vers le 4x4 pour repartir... je reviens en courant et après avoir parcouru les 500m qui me séparait de la voiture, je suis épuisé (courir à 4300m c’est vraiment plus difficile).

Groupe de flamants roses 

On roule jusque de l’autre côté de la lagune et là, il y a des milliers de flamants roses. On descend de la voiture pour prendre la photo et se rapprocher mais ils s’envolent avec le coucher de soleil en font...

Coucher de soleil dans le Sud du Lipez (pas de filtre) 

C’est déjà le coucher de soleil, les couleurs sont magnifiques et encore une fois il est difficile de décrire avec des mots ce que nous voyons...

Plus qu’une heure de route vers Villa Mare, où nous allons dormir ! Gauthier parle mythologie, politique Rwandaise, cinéma et de pleins d’autres choses avec Martin, qui est professeur d’histoire-géographie au Chili.

On arrive enfin à l’hôtel, on va dormir tous les 6 dans la même chambre (c’est pas si mal parce que vu le froid sinon ça va être dur !). Juste le temps de poser nos sacs dans cet hôtel au design vert (voir photo) et c’est déjà l’heure du goûté (oui oui il est 19h30), ce sera 2 chocolats chauds durement négocié pour moi !

Vient ensuite le repas, on a le droit à une petit bouteille de vin bolivien (note Michelin 1/10) et surtout à des spaghettis bolognaises ! Juste le temps de discuter de la gastronomie française avant de partir prendre une douche vendue comme chaude... elle ne l’est pas, c’est horrible ! La combinaison salle de bain à 0 degré avec l’heure à 10 a fini de me congeler ! Direction dodo dans le sac de couchage avec la polaire !

Cette journée était encore une fois grandiose !

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Villa Mar et la mascotte 

Après 10 bonnes heures de sommeil, on se réveil, il doit faire 0 degrés dans la chambre mais bonne nouvelle, Roman nous a fait des pancakes 😍 Après un bon petit déjeuner on va se préparer mais on prend un peu de retard sur le départ car le 4x4 a gelé ... Cela nous laisse le temps de rencontrer deux petits chiots tout mignons. Roman décide d’en ramener un pour son fils, ça sera l’attraction de la journée et la nouvelle mascotte de notre team.

La Copa del Mondo 

En route pour la vallée de la Rocca et la Copa del Mundo. En tant que tout récent, champions nous sommes ravi de pouvoir prendre la pause arborant nos couleurs avec cette coupe de roche plutôt ressemblante. On décide ensuite de s’essayer à l’escalade. Avec Hugo on veut toujours aller plus haut, rien ne nous arrête. Puis je décide d’escalader seul un pan d’un canyon. La vue d’en haut en valait vraiment le coup. J’échange quelques mots d’espagnol avec Martin qui est sur un autre amas de roche quelques centaines de mètres au loin. C’est à couper le souffle. (Ce que Gauthier ne dit pas c’est qu’il se fait un petit poc à la main, rien de grave mais avec le chiot il réfléchira toute la journée à sa probabilité d’attraper la rage 😉 !

Dromadaire et cité italienne perdue 

Toujours en restant dans cette vallée de roche on rejoint un autre tas de roche à la forme atypique : un dromadaire. Tout le groupe décide de monter dessus afin de prendre un photo de groupe sauf Johan qui préfère être photographe et reste s’occuper de la mascotte au sol. Comme d’habitude avec Hugo on monte toujours plus haut pour aller sur le dos du dromadaire. Puis à pieds on rejoint la cité italienne perdue où Roman nous attend. Quelques minutes de marche qui me laisse le temps d’échanger avec Clymene et Martin à propos des voyages et de ce que cela peut apporter. Nous croisons d’autres touristes français, tout le monde est sous le charme du nouveau membre du groupe qui n’a toujours pas trouvé de nom. Vincent fait à son tour la chèvre et monte en haut de l’amas de pierres pour prendre des photos.

Laguna avec les roches rouges en arrière plan 

On reprend le 4x4 de Roman, il nous donne un peu de feuilles de coca pour essayer, ce n’est pas très bon et on en ressent pas réellement les effets mais on aura essayer. On parle sans cesse avec nos nouvelles connaissances, cela nous fait progresser notre anglais. Quelques mètre plus tard, il s’arrête à nouveau à côté d’une lagune où quelques flamants se prélassent.

Laguna Negra 

Ensuite Roman emprunte un chemin très étroit dans le fond d’un petit canyon c’est splendide. Au bout du chemin, une vue dégagée sur la montagne et des kilomètres de roches rouges qui sortent de terre sans aucune logique nous attendent. C’est indescriptible. Ça sera notre lieu de repas mais d’abord, à pied, en suivant un court d’eau, on rejoint la laguna Negra.

On est surpris on ne s’attendait pas à quelque chose de si beau. On décrète que c’est la plus belle lagune depuis le début. Quelques lamas nous attendent même au bord de la lagune pour parfaire ce lieu. Mes envies d’escalades me reprennent et je me retrouve à escalader un peu tout ce que je trouve pour avoir de meilleurs points de vue et de meilleurs photos. Vincent et Hugo me rejoignent. Petite séance photo au dessus du vide avec et nous voilà redescendu pour aller manger. C’est physique, on est toujours à 4000. On n’arrête jamais de parler.

San Cristóbal 

Un bon repas avec des escalopes milanaises et c’est reparti pour le 4x4, cette fois pour rentrer à Uyuni, une escale vers un canyon splendide puis à San Cristobal, une ville minière mais on y restera vraiment pas longtemps.

De retour à Uyuni c’est d’abord le moment des adieux à Roman et au petit chiot. Puis ayant été coupé du monde trois jours, on s’autorise une petite (grosse) pause wifi. On va ensuite retirer du cash afin de pouvoir rembourser Johan qui nous avait avancé l’auberge de lundi et pour pouvoir nous payer la pizza de ce soir avec les autres membres du groupe pour clore c’est trois magnifiques jours en beauté. C’était sans compter notre belle étoile qui ne veut plus qu’on retire. Avec Vincent on a tous les deux dépassé nos plafonds. Les banques sont fermées on est un peu coincé. C’est vrai que trois jours sans problèmes ça commençait à être long.

Der 

Je ne sais comment Vincent arrive enfin à retirer, on est sauvé. Nous voilà entraîner dans un bon repas au chaud avec nos trois compagnons de voyages Johan, Clymene, et Martin. Johan part le premier pour prendre son bus vers la frontière argentine. Les deux chiliens restent avec nous et une bière jusqu’à ce qu’on aille prendre notre bus à 21h30 alors qu’ils prennent eux un bus à 4h le lendemain. Ces gens sont vraiment géniaux, on continue à discuter beaucoup en mélangeant les langues (anglais, espagnol et français). C’est ce qui aura été un peu la marque de ces trois jours.


Le moment des adieux est compliqué, on prend tous les WhatsApp pour pouvoir continuer à échanger avec eux. En route pour Sucre maintenant avec notre bus qui étonnamment est plutôt confortable. La nuit sera très courte ...

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Lever de soleil sur Sucre 

Le bus arrive au terminal de Sucre à 5h du matin. Il fait toujours nuit et tout est encore fermé dans la gare. La gare est remplie de boliviens qui attendent leur bus en dormant sur les fauteuils, il n’y a quasiment pas de place pour nous. Nous devons attendre jusqu’à 6h pour pouvoir poser nos sacs à la consigne et nous débarrasser de nos 15 kilos sur le dos pour pouvoir découvrir cette ville dont nous avons entendu beaucoup du bien principalement à propos de son architecture coloniale.


Architecture Coloniale 

Nous déposons nos sacs et nous voilà partis. En sortant du terminal la ville ne ressemble pas du tout à ce qu’on nous avait dit, le quartier où nous sommes est assez délabré et sale. Nous marchons en direction du centre en espérant que cela s’améliore. Après 20 min de marche nous nous rapprochons du centre et c’est la surprise, les bâtiments sont d’un blanc immaculé, l’architecture des bâtiments et des églises est magnifique. Il est 7h du matin, il n’y a encore personne dans les rues et nous pouvons en profiter tranquillement. Nous arrivons sur la place principale de la ville, beaucoup de bâtiments administratifs et emblématique de la Bolivie y sont présent. La place est très bien entretenue avec de grands arbres une statue centrale et beaucoup de bancs. Nous sommes vraiment étonnés par la propreté et l’entretien de cette ville.

Centre ville et gâteaux à la crème au marcher encore peu ouvert

Nous décidons de faire le tour des monuments et lieux touristiques avant que les rues ne se remplissent de personnes. Il est 7h30, nous commençons à avoir faim, nous passons devant le marché de la ville, il est encore tôt et la plupart des stands ne sont pas encore ouvert. Nous trouvons quand même de petit gâteau qui ont l’air succulents et nous craquons. On commence par en acheter un pour 3 puis finalement ça sera un chacun. Nous reviendrons plus tard dans la journée pour admirer le marché au complet.

Parc Simon Bolívar  

Nous marchons quelques minutes et arrivons dans un petit parc, Simon Bolívar, où beaucoup de Boliviens font déjà leur footing. De nombreux groupes de personnes se rassemblent ici pour faire du sport. Un groupe de Boliviennes quinquagénaires nous accostent avec un grand sourire. Au milieu du parc une réplique miniature de la Tour Eiffel, nous décidons de monter en haut. L’armature n’est pas très stable et dès que nous faisons un pas c’est toute la structure qui bouge. Une petite photo et nous redescendons. Nous sommes dans le quartier « occidental », les gens ont l’air plus riche que les autres, il y a des terrains de tennis, des fontaines, de grandes salles de danses et de sports. Au bout du parc nous tombons sur une fanfare qui déambule en prônant un « totem » de la vierge. En Bolivie la vierge est plus importante que le Christ.

En remontant vers le centre ville nous passons devant une office de tourisme. La dame nous explique les autres lieux à visiter et surtout nous indique où nous pouvons trouver un espace de Wifi gratuite ! Gauthier est aux anges, il nous fait croire que c’est pour donner des nouvelles à ses parents mais nous connaissons tous la vraie raison 😉

Cimetière de Sucre 

Après 30 min de geek nous repartons pour visiter ce que nous visitons quasiment dans chaque ville : le cimetière. Il est encore une fois très jolie. Nous chercherons désespérément la tombe d’un ancien président de la Bolivie mais sans succès.

Marcher de Sucre 

La nuit très courte et le réveil matinale commence à nous peser, nous déambulons plus doucement dans la rue en passant par des quartiers toujours très sympathique. Il est maintenant 11h et nous décidons de retourner au marché. Il y a beaucoup plus de monde que tout à l’heure, tous les stands sont maintenant ouvert et c’est un peu la cohue. Les étales de fruits et légumes sont magnifiques et de mille couleurs. Nous sommes plus inquiet pour l’hygiène de la viande proposée. Les morceaux ont l’air très bon mais sont posées à même le carrelage avec des têtes de veaux à moitié découpées à côté. Nous sommes tentés par beaucoup de choses mais ce midi nous décidons de manger plus tranquillement en se posant dans un restaurant.

Mirador et repas Vénézuélien  

Nous trouvons un petit restaurant Vénézuélien où nous mangerons chacun des sortes de tacos au poulet et à l’avocat. Un régale !

Après ce petit repas nous montons au mirador pour admirer la vue de la ville. Très beau mirador, avec une place et une sortie d’école. Les enfants sont ici tous en uniforme, ce qui nous vaudra une petite discussion même si nous sommes tous du même avis.

Petite pause au Kultu

Nous sommes vraiment fatigué, et nous allons encore passer une nuit dans le bus pour rejoindre La Paz. A l’unanimité nous décrétons que cette après midi serait un peu de repos. Il nous faut tout de même retourner au terminal de bus pour acheter les billets du soir. Nous suivons notre guide Gauthier en qui nous avons une confiance aveugle. Quelle erreur ! Il nous fera grimper 80 marches et monter toutes les rues de la ville mais nous arrivons enfin à destination. Après plusieurs minutes de va et vient entre deux agences pour négocier les prix nous arrivons à un prix minimum. Nous voyagerons en Cama (un peu plus luxe) car il ne reste que ça. Nous prenons le bus à 20h, il est 15h, nous repartons donc en ville. Dans notre élan de flemmardise de la journée nous prenons le bus. Ce qui est pratique ici c’est que l’on peut monter et descendre du bus à n’importe quel moment la porte restant ouverte.

Nous descendrons à l’office de tourisme où nous pouvons retrouver notre wifi. Cela fait déjà bien trop longtemps que nous ne faisons plus rien, nous nous motivions pour nous activer un peu mais pour quoi faire ? Pas beaucoup d’hésitation, nous irons chercher un bar pour boire une petite bière. Johan nous avait parlé d’un bar sympa, ce sera donc notre choix.

Repas low-cost 

Il est maintenant 17h30, il faut que nous trouvions à manger pour ce soir. Ayant fait un restaurant ce soir, le repas du soir sera beaucoup plus rustique. Nous retournons une dernière fois au marché. Nous achèterons 13 bananes pour 0,6€ , 9 petits pains pour 0,4€ et de la mortadelle et du fromage pour 2,5€. Nous mangerons donc pour 3,5€ à trois. Les places publiques deviennent nos principaux lieux de repas.

Nous prenons notre temps, un peu trop même, et il nous faut maintenant nous dépêcher de rejoindre le terminal. Nous avions prévu de prendre le bus pour y retourner mais la circulation dans la ville est saturée. Encore une fois nous devrons quasiment courir pour arriver à l’heure.

Les fauteuils du bus sont très confortable et beaucoup plus grand que d’habitude. Avec Gauthier nous enlevons nos chaussures et embaumons tout le bus. Après 15 min de route nous dormons déjà tous et cela quasiment jusqu’à notre arrivée à la Paz soit 11h de voyage.

Bus grand luxe en Cama 
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Lever de soleil et arrivée à la Paz 

Lorsqu’on se réveille dans le bus, on est déjà presque arrivé, il est 7h. Le luxe du cama m’a permis de passer une meilleure nuit... il était tant !

Les premiers rayons de soleil éclairent les montagnes et le lune, pleine, fluorescente et énorme disparaît lentement. On range le sac nos sacs de couchage qui nous ont servi de couette et c’est parti pour la Paz.

Capitale de la Bolivie, cette ville, à 3640m, est entourée par les montagnes donc le Huayna, 6000m. C’est la plus haute capitale du monde.

On prend le périphérique, qui contourne la ville et qui est sur les hauteurs. La ville se trouve en contre bas, dans la cuvette. Les maisons en briques se comptent par milliers et habillent les pans de 1000m de dénivelé qui sépare le centre de la ville des hauteurs.

Téléphérique de la Paz 

On arrive à la gare de bus, il est 9h. Une chose contraste avec la pauvreté de la ville : c’est le téléphérique. Notre hôte nous expliquera plus tard que c’est le plus développé au monde.

On est donc parti avec nos sacs à dos pour rejoindre l’auberge. On monte les premières marches, c’est difficile, notre souffle nous lâche... On arrive enfin en bas de cabines rouges qui nous mèneront à notre auberge pour 3 bolivianos/personne. Le point de vue des cabines nous permet d’apprécier la taille et la beauté particulière de cette ville.

On cherche un peu l’auberge : Patìti hôtel et c’est finalement Yvon, le propriétaire, qui nous ouvre ! Après la visite, on lui explique nos projets pour les 5 jours : visite de la ville, VTT dans la Death Road et ascension du Huayna Potosí en 3 jours. Il nous donne quelques conseils, le nom d’agence avec qu’il bosse puis on va se poser 1h et prendre une bonne douche (bien chaude)! Quel bonheur ça fait 2j pour moi et 3 pour les garçons que nous n’en n’avions pas pris. On en profite également pour checker les agences pour nos 2 projets. On se met aussi d’accord pour mettre le prix dans l’ascension pour être en sécurité. On reperd 2 noms qui ont 5 étoiles sur Tripadvisor.

Marcher à ciel ouvert 

Déjà reparti pour arpenter la ville. On part de l’hôtel pour se diriger vers le centre ville ! Hugo fait demi tour au bout de 200m... il a encore oublier quelque chose (heureusement qu’il ne peut pas oublier sa tête car elle serait toujours à Punta Arenas). Après quelques minutes d’attente, on rentre dans le marcher (qui couvre enfaite la moitié de la ville !). On trouve de tout des fruits, légumes, viandes en tous genres, pains et pâtisseries, high-tech... le tout pour des sommes dérisoires (kilos de pâtes pour 6 Bolivianos = 0.80 centimes d’euros). On s’achète des petites brioches histoire de manger quelque chose.

Repas au combien typique 

Puis on fini par s’arrêter dans ce qui semble être un marcher couvert. Escalopes milanaises, riz, pommes de terre et légumes pour 10 Bolivianos (1,20€). Après hésitation, on se dit qu’il faut essayer ! Ici pas de touristes, seul des boliviens mangent sur des petits bars en face de la cuisinière. C’est délicieux ! On craquera même pour un coca !

Redescente pour le centre ville 

Après ce repas, au combien typique on repart vers le centre ville. On trouve des petites brioches à la crème (2 bolivianos), on en prend une pour 3... c’est délicieux !

Il y a beaucoup de monde dans les rues... on tombe sur la rue principale où un spectacle magique nous attend !

Défilé universitaire dans la rue principale de la Paz

C’est le défilé universitaire ! La grande rue sert à la parade des différentes universités mêlant costumes colorés, fanfare et danses ! C’est géniale, on a beaucoup de chance de pouvoir assister à ça !

Mirador avec vue imprenable sur llimani 

Après 1h à regarder le défilé, on remonte vers le téléphérique orange pour aller au mirador de la ville. Le point de vue est grandiose ! Je décide de monter encore un peu plus haut pour avoir la vue panoramique. Hugo et Gauthier, d’abord retissant, finissent par me suivre. Arrive en haut, la vue est grandiose ! On voit toute la capitale avec les montagnes en arrière plan ... c’est à couper le souffle.

Plaza Mayor et Palai du Gouvernement 

On redescend déjà direction, la Plaza Mayor, où le palais du gouvernement trône. On descend environ 1000m d’escalier pour se retrouver sur cette place où des millions de pigeons ont élu domicile. Quelques photos plus tard et surtout un selfie demandé par une jeune bolivienne de 12 ans.

Calle Juan et Église San Cristóbal 

Nous voilà parti pour Calle Juan, petite rue en pavé où les habitations à deux étages et aux couleurs intenses siègent. Demi tour c’est déjà 16h45, l’heure d’aller se renseigner aux agences. On traverse à nouveaux le défilé avant de se retrouver sur la place San Cristobal où l’on trouve une église immense. On continue à marcher jusqu’à la première agence pour le VTT. On nous explique que pour le lendemain le programme est différent car il y a un marathon sur la route et qu’on ne pourra y accéder qu’à partir de midi. Faute de pouvoir négocier le prix, on va devoir trouver une autre agence ! On va ensuite dans la première agence pour l’ascension. Un jeune homme nous explique le programme mais Gauthier a du mal à comprendre les justifications sur le tarif de location des lampes frontales. On ira donc à la deuxième. Un boliviens très sympathique nous y attend et nous explique clairement le programme, le matériel, la qualification de guide et la justification du prix. Entre les avis Tripadvisor et le contact avec l’agence, on partira donc avec Hiking Columbia pour l’ascension de ce 6088m en 3 jours. On rencontre en français dans l’agence qui nous dit qu’il part aussi lundi. Parfait à lundi alors !

On repart ensuite pour trouver une agence pour les VTT... après 3 agences on trouve enfin notre bonheur chez Barro Biking. Après une grosse négociation, une feinte astucieuse pour faire croire qu’on a que 1000 Bolivianos pour payer la descente + les entrées des parcs, on finit par réussir à organiser notre journée. Ce sera départ 8h30/9h pour un retour prévu vers 22h.

 Pollos Fritos et retour à l’auberge

Maintenant il faut rentrer... que manger ? Le marcher fermait à 7h...

On passe devant le marcher aux sorcières où des bébés lamas morts sont exposés... puis après 2 essais dans des pizzerias, on finit par rentrer dans un Pollo Fritos. Encore une fois ce sera très typique et très street food ! On mangera donc du poulet fris, des frittes et du riz (light) pour 15 bolivianos cette fois.

Enfin rassasier, on décide de rentrer ! Il est 20h... le téléphérique est bondé... on va devoir rentrer à pied ! Gauthier, notre GPS, nous fait prendre des rues de plus en plus sombres mais on remonte, 3 petits pains au chocolat pour 1 boliviano chacun nous servent de désert. On remonte vite, l’altitude commence à être moins difficile à supporter ! Avec Gauthier, on rêve de retrouver nos petits pains à la crème du matin... impossible ! On passe devant un marchant de pâtes où on prend un kilo de pennés, ça peut toujours servir et pour 6 bolivianos, il ne faudrait pas se priver ! Un bolivien nous raconte sa vie et comment il a rejoint Copacabana à pied. Je comprend rien mais je rigole quand même pour imiter Hugo et avoir l’air sympa !

On arrive enfin à l’auberge, il est 20h30 ! Nous seront que 3 dans cette chambre de 6. Parfait, après une bonne douche je rejoins mon lit pour enfin aller me coucher dans un vrai lit après 2 nuits passées dans les bus.

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Enfin une nuit dans un lit ça fait du bien. J’avais pris l’option sac de couchage plus les deux couettes de l’auberge, j’avais bien fait. Hugo a regretté et Vincent m’a suivi dans la nuit. On se lève tôt encore une fois, on doit être à 8h30 à l’agence pour la death Road. Le petit déjeuner n’est pas prêt, Yvan, notre hôte, nous avait un peu oublié ...

Attente avant notre journée VTT et passage deavant le marcher des sorcières 

Suite à notre petit déjeuner à la va vite mais assez bon pour une fois, étant en retard, on est obligé de prendre le téléphérique. C’est assez amusant le contraste entre ces téléphériques flambants neufs et cette ville avec des vieux bus et des femmes en habits traditionnels. On en voit d’ailleurs une monter dans le téléphérique, cela nous interpelle tous.

Après avoir failli se faire écraser 20 fois, on arrive à l’agence. On croise un groupe de français qui avait réservé juste après nous la veille. On discute en attendant que l’agence vienne nous chercher avec les vélos. On aura donc discuté plus d’une heure, ponctualité bolivienne oblige. Il y aura donc essentiellement des français habitant en Bretagne !

Avec Hugo, on profite de l’attente pour ce prendre deux « pains au chocolat » façon bolivien pour 1 bolivianos.

4700m : point de départ de la route la plus dangereuse du monde 

Le chauffeur arrive, on doit d’abord rejoindre le bus à pieds en marchant un quart d’heure. Nous voilà parti pour 1h de bus . Splendide paysage, des paysans tout le long long à partir de 4300m qui écrase des pommes de terre à même le sol et à ce qu’il parait c’est très bon. Le bus nous laisse à 4700m. En haut c’est petit déjeuner et équipement digne des championnats du monde de descente. L’occasion aussi pour découvrir le spécimen Grégoire, un ami de nos nouvelles connaissances qui est un peu ... déjanté. Ensuite, c’est les premières photos de groupe et individuelle de la part de l’agence (premières d’une longue lignée, très longue lignée, trop longue lignée) !

Un début sur l’asphalte a 60km/h 

Nous voilà sur la selle pour 1h de descente sur l’asphalte atteignant parfois les 60km/h. Une pause toutes les 5-10min pour prendre des photos et des vidéos. On reste avec le guide devant en laissant passer devant nous un des français qui est un peu fou avec son vélo. Les sensations sont géniales et notre trip se transforme en une étape du tour de France...! On se couche sur le vélo pour gagner en aérodynamisme.

Entrée de la véritable death road : 3500m de dénivelé en 4h de VTT

On reprend ensuite le bus pour aller à la death Road. Les paysages sont complètement différents. C’est la jungle sur des pans de montagne à brut avec une vallée dont on ne voit même pas le fond. Les nuages donnent un côté mystique à cette vallée.

Prêt pour déballer la pente à toute allure 

On rentre enfin sur la death Road, on prend une collation (appelé cela un repas serait vous mentir), on attend 14h (fin de la course piétonne) et c’est parti. Le guide s’arrête au panneau d’entrée, nous explique qu’il faut qu’on fasse attention, nous dis que c’était la route là plus meurtrière du monde (pour les voitures) et nous fait faire le signe de croix !😅

Plus de 5h de descente à haut risque  

C’est parti, enfin, on est encore devant avec le guide mais dans ces routes c’est plus difficiles de le suivre. On descend vite en altitude, il fait de plus en plus chaud. On enlève vite nos couches à l’occasion d’une des multiples pauses photos. À notre gauche : le vide, à notre droite : la roche (vous demanderez à Hugo quel goût elle a). On a pas vraiment le droit à l’erreur, on reste vraiment prudent. Comme on l’avait parié au début un de nous trois crève sur la route et c’est ... moi 👍🏼 on attend quelques minutes mais bon, on est un gros groupe de français avec une bonne ambiance, la journée n’en est que plus belle. Il fait très chaud (on en va pas s’en plaindre) et les vibrations commencent à se faire pénibles au niveau des mains et des bras. Cependant, la descente reste fantastique pour les sensations et est accompagnée par une vue incroyable. On passe sous des cascades, sous la roche avec toujours la vallée en contre bas et la montagne raide de l’autre côté. Une partie de replat nous donne un peu chaud. Dans les derniers virages avant l’arrivée Hugo nous fait une sortie de route magnifique. Il a même pensé a moi avec son cri afin que j’ai le temps de m’arrêter et me retourner, splendide. On finira donc sur un rythme plus lent, mais Hugo tente en vain une deuxième sortie de route ...

Moment détente à 1300m ! 

Après 5h de descente nous voilà dans une petite maison où ils nous distribuent des t-shirt de la compagnie (cela nous fait donc au final 7 t-shirt pour 3), c’est encore l’occasion pour discuter !

On se dirige maintenant vers un hôtel grand luxe avec trois piscines, douches et surtout ... buffet à volonté, je suis comblé, il ne m’en fallait pas plus. Trois assiettes (de frites, riz, pâtes, poulet = très équilibré) durant, le phénomène Grégoire nous explique toute ses péripéties et en deux mois et demi tous les métiers qu’il aura appris. En effet, il dort tous les soirs chez l’habitant, et apprend leur métier comme boulanger, fermier, garagiste... seulement 5 nuits en deux mois et demi en auberge. Impressionnant ! Ça fait envie mais ça semble dur ... Un autre français, Pierre, faisait lui un trip de 3 mois en se déplaçant uniquement en vélo. Autant vous dire dans la cordillère c’est pas facile. On apprend beaucoup de ces gens. On va prendre une douche, une dernière petite assiette pour la route 🙄 au revoir a ces nouvelles connaissances et retour dans le mini bus pour la Paz.

Le conducteur est un peu fou fou dans ses dépassements et ne sait pas bien gérer l’embrayage ce qui donne beaucoup d’acoup et nous empêche de dormir. Hugo se propose alors de lui apprendre (lol). Vincent s’endort quand même au bout d’un moment et avec Hugo on profite de la lune plus basse que nous dans la vallée et du ciel étoilé. On a l’impression que les étoiles sont à porté de main, c’est époustouflant.

Retour sur la Paz 

On arrive enfin à la Paz. Une idée de lumière me vient à l’esprit pourquoi pas prendre le téléphérique orange qui est sur la route pour ensuite directement prendre le rouge. Cela nous évite de redescendre dans la cuvette de la ville pour remonter et cela nous ferait gagné 40 min. Le chauffeur est d’accord et nous confirme que le téléphérique est ouvert jusqu’à 22h30 il est 21h05. Il nous pose et repart, c’est fermé. On est à l’autre bout de la ville, on ne pouvait pas être plus loin, au moins 1h30 de marche. On décide de prendre un taxi mais tout ceux qui passent sont pleins. Au bout de quelques minutes un mini bus de la ville s’arrête et nous propose de nous poser à l’auberge en échange de 20 bolivianos (2,5€) pour 40min de route. Il nous explique qu’il a finit son service de bus et que c’est sur son chemin pour rentrer chez lui. On bénit ce monsieur !

Il nous pose, dernière mission de cette longue journée : retirer de l’argent pour payer l’auberge et l’ascension du Huyana Potosí. On aura dû marcher entre plusieurs distributeurs pendant 30min. On aura également dû demander à des SDF très gentils de nous laisser leur places dans les ATM pour retirer. Après l’inquiétude place au soulagement, les billets sortent enfin. Cette petite escapade nous aura permis de voir un défilé costumé avec une fanfare. Encore un, ça semble vraiment culturelle. On rentre à l’auberge, commence notre sac pour le lendemain et au lit. Trois grosses journées nous attendent !

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Départ et équipement 

C’est le grand jour, nous partons aujourd’hui pour une sacrée aventure et cela pour 3 jours. Nous allons faire l’ascension du Huyana Potosi ! Dans quoi ces deux zigotos m’ont encore embarqué !

Nous prenons rapidement notre petit déjeuner, on se prépare et on part (à la bourre comme d’habitude). Nous prenons le téléphérique pour descendre plus rapidement dans le centre. Il nous faut encore retirer de l’argent, acheter de la crème solaire, de l’eau et du chocolat pour l’ascension. Nous décidons de nous séparer pour être efficace. Arrivé devant un stand de fruits secs, un homme nous accoste dans la rue en nous demandant si nous étions français et si nous partions faire l’ascension. Je lui réponds étonné que oui et il nous explique que c’est notre guide. Nous trouvons ça d’abord louche et nous méfions mais l’homme nous voyant hésitant à le suivre nous sort ça carte de l’entreprise. Il nous emmène alors dans le dépôt afin de récupérer tout l’équipement nécessaire. Le choix est digne des plus grands magasins d’alpinisme. Après plus d’une heure d’essayage, nous sommes enfin tous prêt et c’est parti direction la montagne.

Route la Paz, camps de base 

Après 1h30 de route goudronnée et un arrête brioches à la crème pour Vincent et Gauthier, nous bifurquons sur un chemin de terre, au loin nous apercevons la fameuse montagne ! Nous nous enfonçons dans la pampa, au détour d’un virage un immense lac apparaît puis un second d’un rouge intense qui nous rappelle la Laguna Colorada d’Uyuni. Autour du lac de nombreux lamas et alpagas broutent paisiblement.

Refuge et camp de base de Casa Blanca : 4800m 

Nous arrivons enfin au refuge, nous découvrons une petite maison avec une salle pour tout le matériel, une grande salle à manger et à l’étage un immense dortoir de 30 matelas posés à même le sol.

Il est déjà l’heure de manger. Au menu une spécialité Bolivienne : riz, frites et poulet.

Prêt pour le glacier 

Nous finissons et nous nous équipons pour l’excursion de l’après midi : Initiation aux crampons et à l’escalade sur glace avec piolets. L’équipement est vraiment de qualité et complet, manteau, pantalon, boots, guêtres, gants et cagoules. Je pense que nous sommes à peu près équipés pour -20 degrés.

En route pour l’escalade sur glace 

Nous marchons environ 30 minutes et arrivons au pied d’un glacier. C’est ici que l’un des guides, David, nous explique comment va se dérouler la journée ainsi que toutes les règles à respecter pour la bonne utilisation des crampons ainsi que du piolet. Les explications étant toutes en espagnol je me dois de les traduire à mes camarades. Il nous divise ensuite en binôme, Vincent et Gauthier sont ensemble et je serai moi avec l’autre Hugo du groupe. Chaque binôme a son propre guide. Vincent et Gauthier auront David car c’est le seule à parler anglais et j’aurai Célestin. C’est alors parti pour l’initiation avec les crampons et piolet sur glace et neige, nous devons sauter au dessus des crevaces et monter des pentes à 80% avec le piolet ! C’est génial.

Escalade sur glace 

Nous partons chacun dans des directions différentes puis nous retrouvons 20 minutes plus tard devant un mur de glace. C’est ici que nous allons escalader. Le guide nous fait une petite démonstration puis c’est à nous. Gauthier est aux anges. Le premier mur est plutôt facile (même si moi je galère déjà pas mal), il fait environ 8 mètres de haut. C’est quand même très physique, voir épuisant. Puis nous entamons un deuxième mur qui est lui plus technique car une partie est en devers et nous sommes sur de la neige et non plus de la glace. Après 2 murs je suis déjà cuit, escalader à 5000m n’a rien d’anodin. Le soleil se couche, il est temps de rentrer, Gauthier et Vincent sont comme des enfants et auraient préféré continuer.

Enfin un point « chaud » 

En rentrant un petit goûter nous attends : chocolats chauds, café, Thé, Maté etc... occasion de faire plus amples connaissances avec les gens de notre groupe. Nous sommes 8. Nous 3, un français de 29 ans technicien camera, une française de 53 ans (et encore prof d’histoire géo), un étudiant Suisse et un couple de Brésiliens. Le groupe est super sympathique !

Un lillois un peu dejanté vient se joindre à nous, il n’est vraiment pas équipé pour l’ascension, pas de chaussettes chaudes, pas de gros pulls et surtout pas de lunettes de soleil. A cette altitude cela ne pardonne pas.

Il est 20h, David, nous explique comment va se passer la journée de demain et nous explique que nous risquons d’avoir du mal à dormir et de nous réveiller toutes les 2h. Demain nous devons nous lever à 8h. Nous sommes tous épuisés et partons directement rejoindre notre lit douillet ! Hâte d’y être, hâte de tenter ce défi sportif !!

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Départ pour le High Camp 

La nuit a été compliquée avec l’altitude. Dormir à 4800m n’a rien d’anodin et le corps nous le fait ressentir. Il fait froid malgré le sac de couchage et j’ai du me réveiller 6 ou 7 fois entre 21h et 7h ce matin. Mais bon, l’excitation de ce que nous vivons nous fait oublier la fatigue !

On se réveille donc vers 7h et on en profite pour discuter un peu de l’organisation de la journée, vers 8h on part au petit déjeuné. Ce sera la journée des repas ! Un petit déjeuner copieux nous attend, cela faisait longtemps qu’on avait pas autant déjeuné.

Gauthier nous rejoins vite par peur de ne plus rien avoir à manger. On discute avec Hugo de nos rêve de sommet, pas encore fini celui là, qu’on rêve déjà d’autres. On raconte également tous nos problèmes du Sud du Chili à Valérie qui nous jalousait d’avoir vu un Puma.

David, le chef des guides nous rejoins pour nous expliquer le programme, on devra donc faire nos sacs pour 10h30 afin de manger à 11h et de monter au High camp pour un départ vers 12h. On s’exécute !

C’est donc parti pour une heure d’optimisation, personnellement je ne prendrais que le strict minimum car à cette altitude, le poids du sac est difficile à gérer ! On se retrouve donc tous dans la salle du bas pour que les guides nous aident à préparer les détails techniques. Dehors avec le soleil, il fait un peu plus chaud, c’est vraiment super agréablement. On en profite pour discuter au soleil avant de partir ! Encore un petit poulet/pâtes et c’est parti.

Première partie au pas tranquille

C’est donc avec des sacs d’alpinisme qu’on part vers midi pour les 3h de monter et les 460m de déniveler qui nous sépare du camp haut. Le rythme est très (trop) lent au début mais les 12 kilos du sac nous empêche d’aller plus vite... Les appuis ne sont pas très sûrs et la neige glisse beaucoup, nous demandant un effort supplémentaire. Pas de mal de tête pour moi pour l’instant, je suis juste un peu essoufflé. C’est différent pour les autres membres du groupe... les deux brésiliens sont à la peine ! Gauthier et les deux Hugo sont super en forme par contre. On discute toute la montée. Les paysages sont magnifiques et malgré les quelques nuages du début, très vite le ciel dégagé nous permet d’apprécier les sommets alentours et les dizaines de petits lacs d’altitudes qui habillent cette cordillère magnifique. C’est encore une fois à couper le souffle... définitivement ce pays est grandiose et est un appel à aimer la montagne.

Entrée du parc 

On fait un premier arrêt à 4950m pour payer l’entrée du parc. C’est l’occasion de goûter les petits encas de chacun, nos cerises séchées sont définitivement infectes !

Dernière partie avant l’arrivée au camp 

On repart donc, la pente augmente et l’effort s’intensifie, on passe donc derrière les guides car les brésiliens, pourtant entraînés, n’arrivent plus à suivre. Je discute avec David des différents sommets boliviens et des différentes voies d’alpinisme mais je m’essouffle très vite.

Pas après pas, on se rapproche du camp, le soleil a maintenant pris le dessus et on voit le sommet... je souris comment un enfant à l’idée de ce qui nous attend !

Un dernière arrêt 15 minutes avant d’arriver me permet d’aller prendre quelques photos panoramique, je ne sais plus maintenant si c’est la paysage ou l’altitude qui me coupe le souffle mais c’est subjuguant...

Je repars donc en tête mais imposer un rythme sans guide devant est vraiment difficile... je m’arrête plusieurs fois mais heureusement Célestin reprend la tête et m’emmène en haut.

High camp : 5269m 

Nous voilà donc au high camp à 5265 m. Nous dormirons donc au dessus du toit de l’Europe !

Le refuge est vraiment rustique mais tellement typique. Il fait environ 30 degrés dedans à cause du soleil mais cela fait du bien d’avoir un peu chaud. On choisit un lit, on enlève l’équipement et c’est déjà l’heure du goûter.

Ski à 5300m sur le glacier 

Un petit thé et des gâteaux pour se rassasier mais avec Gauthier, on voit les guides partir avec des skis sur le dos, impossible pour nous de ne pas aller avec eux ! Ils font 2 descentes puis c’est à nous. Gauthier trouve des chaussures en 42 pour un pointure habituel en 44 et pour moi c’est du 39 alors que je fais du 41 mais peu importe, l’idée de skier sur le glacier à cette hauteur nous emballe !! 100m plus haut c’est le moment de mettre les skis, pour ma part l’effort pour monter jusque là a été inhumain ! Je chausse donc ces skis d’une autre époque, ceux de Gauthier mesure environ 1m. On s’engage dans la pente mais c’est pas glorieux... impossible de tourner. Gauthier fait un rouler-bouler, moi aussi mais c’est magique. On arrive en bas épuisé mais heureux.

Repas des champions 

C’est déjà l’heure de manger, une soupe et des pâtes avant d’avoir les explications de David pour demain. Les deux brésiliens partiront à minuit alors que le reste du groupe par vers 2h du matin pour une arrivée au sommet prévue vers 7h. Mauvaise nouvelle, on doit prendre un sac, avec Gauthier ce sera un sac pour deux pour limiter l’effort.

Coucher de soleil 

Il faut maintenant aller se coucher, quelques photos du coucher de soleil et de la mer de nuages, organisation du sac pour demain et nous voilà parti pour une courte nuit. Il est 18h30, nous nous couchons la tête dans les étoiles et des étoiles pleins les yeux.

Lorsque je me réveille en pleine nuit pour aller au toilette le ciel est magnifique, les étoiles se comptent par millier et la Voie lactée apparaît... je resterais là des heures ..

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Préparatif à 2h15 

It’s D-Day. Réveil à 1h, comme d’habitude c’est Vincent qui me réveille. Hugo n’a pas dormi de la nuit, pour Vincent et moi ça sera une nuit plutôt agitée, pas très reposante. Mon mal de tête de la veille était passé pendant la nuit, mais me reprend aussitôt, au premier effort : se lever. On se prépare dans le calme, stress pression et adrénaline sont omniprésents. On avale une petite part de gâteau, un doliprane pour la tête et un thé à la coca pour l’altitude. Plusieurs groupes sont déjà partis, on voit la lueur de leur lampe se refléter sur l’immensité blanche du glacier, ils semblent si petits. Le spectacle extérieur qui s’offre à nous est fabuleux, la lune nous éclaire suffisamment pour voir distinctement et se reflète très nettement sur la glace. Elle est assez petite pour laisser la place aux étoiles qui sont parsemées tout le long du ciel, la Voie Lactée est reconnaissable.

Retour à nos préparatifs. David notre guide avec Vincent nous dis qu’on partira vers 2h30 finalement. Cela nous semble bizarre, il parlait de 6h d’ascension or le levé de soleil est à 6h30 et c’est l’objectif. Donc on devrait réduire ces 6h en 4h. Avec Vincent et le binôme des Hugo, on ne veut pas se presser on préfère aller doucement et aller au bout. De plus, certains groupes sont partis aux alentours de minuit, gros décalage. Finalement, on part vers 2h15 crampons aux pieds, piolets à la main, plusieurs couches de vêtements pour le froid et le vent au sommet et un sac à dos (ce qui n’était pas prévu) pour deux.

Première partie : on aperçoit le sommet éclairé par la lune 

Nous sommes un des derniers groupes à partir, cinq minutes après les deux Hugo. Je commence à prendre le sac à dos. Notre guide David part d’un bon rythme. Nous sommes donc une cordée de trois comme au premier jour constitué de David devant, Vincent derrière, et moi au milieu. Contrairement aux autres groupes, on s’éclairera à la lumière de la lune et non pas avec nos lampes torches. On rattrape le groupe des Hugo en dix minutes à peine, le guide les double en passant dans de la neige profonde. Premier gros effort, on est quand même à 5300m. Mon mal de tête ne fait que s’empirer mais ça reste supportable. On continue sur un bon train et arrivons au point de la première pause en 35 minutes au lieu d’une heure. Vincent ne se sent pas au top non plus, je vais donc garder le sac pour toute l’ascension. On ne comprend pas l’utilité d’aller si vite même si nous trouvons cela plus contraignant de marcher lentement : on va arriver trop tôt et rater le lever du soleil nous dis notre guide, mais il ne ralenti pas ! On double groupe après groupe, passant cols et zones de plat d’un pas assuré. On rejoint notre chère amie Valérie, puis Jonas et enfin le couple de brésiliens qui étaient parti à minuit. Ils étaient entrain de faire demi-tour à cause du mal d’altitude.

Le spectacle de la montagne de nuit est à couper le souffle. On ne peut même plus compter les étoiles filantes que l’on voit. La Paz, au loin, entre deux pics de roches, s’offre à nous par toutes ses illuminations. L’Illimani est reconnaissable au loin grâce à la lueur de la lune. Au sol nous passons de crevasses en crevasses les traversant par de simples petits ponts de neige. Les plus grosses feront des dizaines de mètres de profondeur et 5-6 mètres de largeur mais nous nous en rendrons compte qu’en redescendant.

Dernière partie : 250 m de dénivelé de paroie à 90% en escalade mixte roche/glace/neige

David nous surprend alors en nous proposant une autre voie. On lui dit simplement qu’on ne veut pas que ce soit trop dur ni trop technique, mais on lui laisse le choix. Pour tout vous dire, je voulais y aller vincent non par peur d’un effort trop long et de ne pas arriver au sommet. Le guide après quelques minutes de réflexion reprend le chemin normal mais on commence à en avoir marre de faire que de la marche. Le sommet est maintenant 250-300m au dessus de nos têtes. Il s’arrête de nouveau nous proposant une variante de la « french Way» qu’il nous avait proposé auparavant. Il nous explique pas vraiment de quoi il s’agit, mais nous dis que c’est pas trop dur, intéressant et qu’on sera à la bonne heure au sommet. Aller c’est parti, il sort immédiatement du chemin et commence l’ascension en neige profonde, à pic, direction le sommet. Physiquement c’est vraiment dur mais vraiment intéressant. Nous sommes les seuls à emprunter cette voie. C’est de plus en plus raide, de plus en plus dur. Nous sommes sur des pentes à 90% nous dis le guide entrain d’escalader ce qui s’appelle une voie mixte (Roche, neige et glace). Toujours à la lumière de la lune on progresse lentement, quand on fait un pas on recule à chaque fois : les marches que l’on tente de faire avec nos pieds s’effondrent la plupart du temps. On est très prudent, on prend notre temps. David nous propose une première pause, nous sommes simplement attachés à son piolet par un noeud de cabestan et une simple roche d’un mètre de long et 20 centimètres de large en guise de lieux de repos. En dessous, la pente est similaire à du vide, on est à 5900m d’altitude entrain de réaliser un gros gros effort. Notre cerveau a changé de mode, on est en automatique. Je ne pense même plus au sommet de toute façon vu où on est embarqué, on a pas le temps d’être fatigué et pas le droit d’avoir peur. De toute façon, on ne peut plus faire demi tour. Je plante le piolet et fait pas après pas. C’est tout ce qui m’importe. Plus on monte plus c’est dur. Chaque pas est un réel effort. David nous demande d’être prudent et de bien tendre la cordée. Cette voie comporte plus de 200m de dénivelé jusqu’au sommet et je n’ai plus aucune notion du temps. David nous encourage par des cris virulents, le sommet est au bout, plus que 10 mètres, je reprends mes esprits et fournis les derniers efforts. Un autre groupe arrive, David veut qu’on soit les premiers, ils nous tirent, Vincent est encore au milieu des rochers.

Le sommet : 6088m et le bonheur à l’etat pur ! D’abord que tous les 3 puis avec les autres cordées

Ça y est le sommet, Huyana Potosí : 6088m. On l’a même que pour nous pour quelques secondes avant que d’autres cordées arrivent. L’émotion est immense ! C’est pour moi un rêve qui se réalise enfin, on en a voulu et on a réussi. Le mélange de l’émotion et de la fin de l’effort me fait fondre en larmes, larmes dues à une joie immense, un sentiment de fierté, fier de moi, fier de Vincent. David nous félicite, avant de profiter de la vue c’est d’abord un moment de partage à trois, puis une séance photos. Il fait très froid mais peu importe, on y est. De plus en plus de groupe arrive, Valérie, Jonas mais toujours pas les Hugo ... le soleil va bientôt se lever sur la cordillère. Un petit bonhomme en larme caché par son guide Célestin pointe son nez. On y est tous les trois, on a réussi !! Hugo a dû lâché son copain de cordée portant le même nom au milieu de l’ascension. Place aux photos de groupes tous aussi fier les uns que les autres comme Valérie (53 ans) qui est grimpée courageusement sans le moindre signe de faiblesse jusqu’au sommet. On est 5 sur les 8 de notre groupe à être parvenu au sommet. Puis on se retrouve tous les trois, les trois compères, pour profiter de ce moment. Et dire que 5 jours auparavant, on savait à peine que ce sommet existait.

Lever de soleil sur l’an mer de nuage depuis le sommet  

C’est parti pour la descente, cala fait déjà 30 minutes que nous étions là haut. Le froid était de moins en moins supportable. Je ne sentais plus mes mains ni mes pieds. Le soleil commence à peine à pointer son nez mais éclaire d’un orange intense la Cordillère Royale qui nous fait face.

Redescente vers le High camp entre 6h et 8h Hugo arrive rincé !

On passe par le chemin que les autres groupes avaient pris à la monter, une crête séparant d’un côté le vide et de l’autre un pierrier de 100m de haut. C’est un peu périlleux mais ça va, le guide nous assure. On inverse les rôles, Vincent passe premier de cordée et David dernier. Au milieu, fatigué, j’ai juste l’impression de me faire traîner par Vincent qui descend trop vite pour moi. On commence à en avoir un peu marre et la faiblesse des jambes commence à se faire sentir. On courre même parfois pour arriver plus vite. Le soleil est de plus en plus haut, il fait de plus en plus chaud.

Vincent en profite pour faire la sieste et regarde l’Ilimani, son prochain objectif 

Arrivés au High camp, on en peut plus. On retrouve les trois malheureux qui ne sont pas parvenus au sommet. Je me déshabille et au lit directement il est 8h. Pendant ce temps Vincent attend Hugo dehors qui avait amorcé sa descente plus tard. N’arrivant pas réellement à dormir, on discute tous ensemble autour d’une soupe. Nous sommes tous KO. Rien que l’idée de devoir remettre les crampons pour la fin de la descente nous horrifie.

Redescente vers le camp de base 

Après 2-3 bols engloutis, une sieste sur un rocher et la vue pour Vincent, nous voilà reparti pour nous équiper et pour refaire nos sacs. Il est 9h30. Nous avons tous les trois un mal de tête atroce mais pas le choix il faut descendre. Plus on descend, plus on fatigue, mais mieux on se porte. Notre mal de tête disparaît peu à peu avec l’altitude. Cette heure de descente est encore l’occasion d’échanger de tout et de rien avec notre groupe d’alpinistes en herbe. Oui on parle beaucoup, tout le temps, de tout : on se rattrape, au sommet on avait pas assez de souffle pour ça.

Retour vers la Paz 

Nous voilà au camp de base le temps de se changer et nettoyer notre équipement. On attend ensuite le bus quelques minutes avant de repartir sur la Paz. Il est midi, impossible de dormir sur ce chemin de terre. La fatigue nous pousse à une excitation inexplicable, on rigole pour rien, on parle fort, un peu de gaieté dans ce bus tout endormi.

Retour dans la brume de pollution de la Paz. On dépose notre équipement, un au revoir au guide et à nos compagnons de ces trois derniers jours puis on file ensuite à l’agence de la death Road pour récupérer nos photos et profiter du wifi pour réserver l’auberge du soir à Copacabana. Miracle, je trouve alors l’auberge la moins cher qu’on ai jamais vu 83 bolivianos (10€) pour trois avec une chambre privée, on y croit pas mais on book. On doit maintenant encore marcher jusqu’au téléphérique. On est fatigué, on en a marre ! Arrivés en haut du téléphérique, on va, avec Vincent, voir les bus pour Copacabana laissant Hugo avec les trois sacs à la station tel un mendiant (mais bon depuis Caldera on a l’habitude). Le bus est dans à 17h dans 2h juste le temps de retourner voir Yvan et son auberge le temps de refaire nos sacs et prendre une douche (un bien pour la communauté je pense). Cela nous permettra de dire au revoir à Valérie aussi.

Bus direction Copacabana et le Lac Titicaca 

On remet encore une fois le sac sur le dos pour aller chercher le bus. Un dernier plaisir avec nos gâteaux à la crème et coco, empanadas plus un paquet d’oréo (notre conscience nous dit qu’on s’est bien dépensé les trois derniers jours). C’est que notre deuxième repas aujourd’hui, ça change. On sort de la Paz, une deuxième fois avec la chance de ne pas avoir de voisin. Mais la voisine de devant couverte pour aller au pôle nord tient à garder à sa fenêtre ouverte tout le début du trajet. On s’endort très vite !

Traversée pour arriver sur la presque île de Copacabana et arrivée dans la ville

Hugo me réveille quand on arrive aux abords du lac Titicaca pour observer un énorme orage au loin, on espère qu’il pleuvra pas en arrivant à Copacabana.

Après plusieurs heures de bus, on doit descendre car la route s’arrête pour laisser place à une benne où le bus doit monter pour traverser le bras d’eau qui nous sépare de la presqu’il de Copacabana. Il fait froid dehors, seul un anglais, en short reste dans le bus alors que celui si embarque sur cette grosse barque en bois. Pour nous, ce sera une embarcation à peine plus grosse... on remonte dans le bus pour l’heure de route restante, le tonnerre et les éclaires illuminent la montagne au loin.

Copacabana est une petite ville très vivante et touristique, on y arrive a 21h. On s’engage dans une rue pleine de vie pour retrouver l’auberge. On s’est trompé c’est de l’autre côté, et c’est beaucoup moins vivant. Vu les prix de l’auberge et la rue où on s’engage, on commence à douter de l’existence de cette dernière. On trouve finalement assez facilement. Elle est tenue par deux personnes plutôt âgées qui sont très rigoureux sur les formalités mais qui pratiquent des prix encore plus bas que prévu. Ça sera seulement 20 bolivianos la nuit par personne, un paradis. En plus on se retrouve dans une petite chambre pour trois, c’était inespéré !!

On n’a pas la motivation de ressortir pour manger. Ça sera un kilo de pâtes à l’huile (les pâtes en Amérique du Sud c’est vraiment pas ça ...) et au lit. La journée a été longue, trop longue. On ne s’arrête jamais... 🤷🏽‍♂️

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Direction le port pour trouver un bateau pour Isla del Sol 

Réveil à 7h30, Vincent est déjà réveillé depuis 5h, je ne sais vraiment pas comment il fait, surtout après les 3 jours qu’on vient de passer.

Nous nous dépêchons de nous préparer car nous devons partir à 8h, passer chercher un en-cas pour le petit déjeuné et être un peu avant 8h30 au port pour prendre le bateau direction Isla del Sol. C’est l’île principale du Lac Titi Caca, elle est aujourd’hui divisé en deux parties à cause de tension entre les habitants, il y a donc une partie Nord et une partie Sud et il est impossible de relier les deux à pied. Nous ne pourrons visiter que la partie sud de l’île. Pour information le lac Titicaca est le plus au lac navigable du monde et couvre une surface de 900 km2.

On se prend donc un petit déjeuné vraiment léger avant d’arriver au port.

Bateau sur le Lac Titicaca et port de Copacabana

Un homme sur le port vend des tickets, on négocie puis on monte sur le bateau. Il faut normalement 2h pour arriver sur l’île, sauf que comme souvent tout ne se passe pas comme prévu. Arrivés à proximité de l’île nous nous rendons compte que le bateau ne se dirige pas vers la bonne île, plusieurs personnes du bateau sont également surpris. En demandant au « capitaine » qui doit avoir à peu près 15 ans, ils nous explique que les instructions sont d’aller d’abord à Isla de la Luna et ensuite à Isla del Sol pour 13h. Nous râlons mais rien n’y fait.

Isla de la Luna 

Nous arrivons donc sur isla de la Luna. En plus de cela pour visiter l’île et son temple inca nous devons nous acquitter de 10 Bolivianos par personne. S’en est trop ! Nous rebroussons chemin et décidons de contourner la chose en passant par un autre chemin. Le gardien nous demande de redescendre mais nous faisons mine de ne rien entendre et continuons à monter. Nous passons devant le temple, rien qui ne valait de payer mais par contre le paysage ressemble à une carte postale, les sommets enneigés où nous étions la veille se reflètent sur le lac. C’est incroyable de voir ces sommets à 6000m et de l’eau à leurs pieds.

Nous arrivons au sommet de l’île et passons de l’autre côté pour suivre un chemin qui en fait le tour... enfin c’est ce que nous pensions ! Au bout de l’île, plus de chemin, nous descendons donc à travers les plantes pour rejoindre la plage en contre bas qui ramène jusqu’au bateau. Les plantes sont recouvertes de toiles et de nids d’araignées, nous nous débarrassons donc de tout ça en arrivant sur la plage. Nous marchons au bord de l’eau pendant 15 min et arrivons au bateau à l’heure indiqué, nous embarquons 5 min plus tard direction Isla del Sol.

Isla del Sol et le temple du soleil avant un « petit » repas au view point

Sur notre deuxième île, le bateau nous dépose au temple inca « del sol » qui est quasiment au bout de l’île. Il nous explique que l’entrée du temple est payante (10 bolivianos) et qu’il y a environ 45 minutes de marche pour rejoindre le « centre ville ». N’ayant pas payé sur la première île, nous décidons de le faire ici.

Le temple n’a vraiment rien d’exceptionnel, ce n’est qu’un amat de pierre, une maison en ruine des plus banales mais sa localisation et la vue depuis celui ci est magique. Nous y passons 5 minutes et commençons la marche vers le centre ville. Comme depuis le début du voyage nous montons des marches et prenons de l’altitude. Après l’ascension d’hier, les jambes sont lourdes mais nous n’avons pas beaucoup de temps donc nous marchons d’un pas rapide. Nous arriverons en 30 min. Nouvel objectif : trouver un distributeur de billets. Cela sera rapidement un échec car nous apprenons qu’il n’y a pas de banque sur l’île et qu’aucun restaurant ou magasin ne prends la carte... Nous avons 32 bolivianos soit 4,5€ et nous sommes dans un lieu touristique. Nous trouvons un petit restaurant avec une vue imprenable sur le lac, il fait beau, nous nous installons en terrasse. Pour midi nous aurons simplement le droit à une grande et une petite frite mais la terrasse et la vue rendent le moment magique.

Mirador de l’ile 

Après cela, nous nous dépêchons de repartir pour visiter un peu l’île car il ne nous reste plus beaucoup de temps. Nous traversons un petit bois. Au bout, Vincent aperçoit un mirador, bien sûr il décide d’y monter. Nous lui demandons de se dépêcher car notre bateau est dans 15 min et nous devons tout redescendre. Avec Gauthier nous entamons la descente, nous passons à travers les champs car nous n’avons plus le temps de faire machine arrière. Nous sautons de terrasses en terrasses et rejoignons finalement le chemin principale. Nous apercevons Vincent qui gambade pour essayer de nous rattraper.

Port d’isla del Sol 

Les derniers escaliers menant à la mer sont très anciens et suivis d’un petit ruisseau qui coule dans une rigole juste à côté. Nous arrivons pile à l’heure.

En bas nous retrouvons un ami français avec qui nous avions fait la Death Road, Pierre. Il est venu de Lima jusqu’ici à vélo ! Nous prenons des bateaux différents mais nous donnons rendez vous au débarquement. Il faut maintenant trouver un bus, ce sera la Titicaca « corporation » après une grosse négociation. Notre bus est à 18h30, nous avons 1h30 pour retourner chercher nos affaires à l’auberge et manger. Pierre nous conseille un restaurant, nous lui proposons de manger avec nous même si nous devons manger avant 18h. On rentre juste dans l’eglise magnifique de Copacabana où la messe est entrain de se dérouler avec des champs espagnoles. C’est beaux mais on est pressé par le temps... On retourne à l’auberge, on récupère nos sacs puis direction le restaurant. Ça sera Burger pour nous 4 juste en face de l’arrêt de bus !


Copacabana et passage frontière Bolivie/Pérou 

Nous montons dans le bus et 20 minutes plus tard nous redescendons du bus pour passer la frontière Bolivienne et nous faire accueillir dans ce beau pays qu’est le Pérou. Nous pensions la journée fini et pouvoir dormir paisiblement mais c’était sans compter notre chance habituelle. Au bout de 2h de trajet nous apprenons que notre bus est en panne et que nous allons devoir changer de bus. Les 10 minutes d’attentes prévues se transforment en 1/2 heure, et 2 bus arrivent, un pour Puno et un pour Cuzco. Nous récupérons notre sac et montons dans le bus, une hôtesse arrête Gauthier et nous dirige tous les 3 en classe supérieure (Cama). Les sièges sont beaucoup plus larges et se couchent quasi totalement, nous allons pouvoir finir notre nuit paisiblement !

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Auberge de Cusco 

On se réveille donc en Cama après une courte nuit, il est 6h30 et on commence à apercevoir Cusco au loin. On nous a tellement parlé de cette ville qu’on est vraiment excité quand à la découvrir ! Il y a encore 1h de route, le temps de ranger les sacs de couchage et de discuter un peu du programme. On arrive donc à la gare routière, premier objectif, se faire rembourser une partie du transport à cause de la panne.. le bureau de Titicaca est fermé, il faut attendre 8h30...

Deuxième objectif, trouver des bus pour Nazca pour dans 5 jours. On compare les prix, il y en aura pour 100 soles/personne. (Ah oui la monnaie a changé, on parle maintenant en soles, 3,80 soles = 1€)

Parfait, il est 8h30, toujours personne à l’agence, on refera un essai dans 5 jours, en attendant on va prendre un taxi pour rejoindre le centre. Hugo, grand négociateur négocie les 2,6km à 10 soles. On monte donc dans le taxi pour 25 minutes.

Le centre ville nous semble vraiment très jolie et les routes toutes en pavés renforce encore cette impression. 772 Calle Hospitál, nous voilà à Magicpacker Hostel, notre logement pour les 3 prochaines nuits. Le lieu est vraiment sympa, il y a des poufs, une table de ping-pong, une immense télé avec Netflix et surtout beaucoup, beaucoup de français ! On fait le Check-in puis on va se prendre un bon gros petit déjeuné, pain banane mais pas que 😉.

C’est maintenant parti pour 1h30 de repos avant le d’allongé tour de 11h. J’en profite pour mettre à jour le blog qui, faute de connexion internet n’a que très peu avancé.

Début du walking tour et marcher de San Pedro

Il est 11h, on est parti derrière notre guide au lunette Dolce-gabana du coin. Après 5 minutes de marche, c’est le marcher de San Pedro, réputé pour être un marcher au 1000 merveilles. On y trouve de tout, des jus de fruits en tout genre, des cuisses de grenouilles, des souvenirs, toutes les parties imaginables du bœuf et du cochons.... heureusement qu’il n’est pas 8h du matin !

Plaza Mayor et centre ville de Cusco 

On rencontre d’autres français, c’est le temps du partage des tuyaux. On ressort finalement de cet immense marcher couvert avant de rejoindre la place San Francisco avec la principale école de la ville. Une ou deux anecdotes sur l’âne qui trône devant l’entrée puis c’est reparti pour les petites rues construites en pierre par les incas. Le guide nous explique les différentes architectures de cette époque et nous emmène enfin sur la place principale. C’est splendide, cette grande place est entourée par 3 églises et des bâtiments en arche formant un patio sur tout le tour de la place. Quelques grandes enseignes nous rappelle que cette ville est beaucoup plus touristique que celles vues précédemment. Le guide fait un petit peu d’histoire et nous explique que la fontaine est enfaite new-yorkaise et qu’une réplique ce trouve dans central parc.

Mirador et Pisco Time  

On poursuit par des petites coursives, toujours en pierre avant d’arriver devant un magasin de laine d’alpaga où une vendeuse nous fait tout un numéro.. la meilleure commerçante de Cusco.

On repart, une fontaine et une place plus loin, on s’arrête devant un hôtel avant de monter dans celui ci pour accéder à sa terrasse. Un moment de repos, accompagné d’un Pisco Sour, nous attend. Les bruits de la ville, au loin, nous bercent et la vue et incroyable.

On reste quelques minutes avant de repartir... on aura pas laisser de tips au guide faute de monnaie 😕...

Menu à l’auberge 

On repart en direction de l’auberge pour manger, j’espère qu’il ne sera pas trop tard ! On arrive sur le coup des 2h30 et la cuisinière, adorable, nous prépare une soupe à la coriandre et au riz puis nous fait une truite avec des frittes ...Miam ! Cette auberge est définitivement un bon plan !

On rentre enfin dans notre chambre, il y a 3 français plutôt fêtards qui font la sieste. Gauthier et Hugo font connaissance et se chauffe pour sortir le soir même. Je suis un peu moins emballé car je suis épuisé par les 4 derniers jours ... on verra bien !

On repart vers le centre ville afin de trouver une agence pour organiser les 5 jours qui viennent. Un arrêt dans une boulangerie pour prendre un Cono (patte feuilletée et dulche del leche), dans un petit marcher « artisanal » où on ne trouve rien puis on rentre dans une première agence, puis une deuxième, une troisième ... etc. Avec un programme en tête, on se dit qu’il sera plus judicieux de prendre celle de l’auberge pour éviter de trop marcher pour rejoindre les points de rendez vous le matin. On rentre donc vers l’auberge et c’est l’heure des négociations. Après 1h de deal et quelques petites combines ont fera donc la vallée secrète des Incas demain, la Rainbow Mountain dimanche et le Machu Picchu sur deux jours lundi et mardi. Encore un programme de folie ! Hugo et Gauthier vont retiré pendant que je signe les papiers et réserve les prochaines nuits à l’auberge.

Temps shopping et resto du soir

Voilà tout est réglé, c’est l’heure de manger. Ce sera finalement juste en face de l’auberge dans une pizzeria où on nous propose un menu : pain à l’ail, limonade (bizarre) et pizza pour 15 soles. C’est parfait... la wifi fonctionne même top je peux donc publier sur le blog !!

Gauthier un peu écœuré rentre alors qu’avec Hugo on va à la petite boulangerie juste à côté prendre une part de gâteau à l’ananas et un Cono. On en profite également pour déposer notre linge sale dans une blanchisserie pour finir le voyage avec des habits propres (à 2,5 soles le kilo, il ne faudrait pas se priver!).

Une bonne douche plus tard nous voilà dans notre lit, il n’est que 21h mais nous sommes épuisés. J’organise un peu la fin du voyage avant de m’endormir dans ce lit ultra confortable où le duvet n’est plus nécessaire. 😍

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Petit déjeuné « light » 

Après une nuit plutôt agitée à cause d’une Argentine qui a fait beaucoup de bruit vers minuit, c’est l’heure du réveil. Il est 6h, on se prépare rapidement, on engloutit le petit petit déjeuner que nous a laissé l’auberge et nous voilà parti dans un mini bus flambant neuf. C’était un faux départ, on change de bus au bout de 10 minutes puis on part pour la vallée sacrée des Incas avec notre guide Darwin.

Chinchero  

On sort donc de Cuzco en bus pour rejoindre le premier des cinq sites incas que nous allons visiter aujourd’hui : Chinchero. Sur le trajet les paysages sont encore différents de tout ce qu’on a pu voir auparavant (encore). Je profite de ces quelques minutes de bus pour finir d’ecrire ma journée sur l’ascension (quelle longue journée), Hugo fait de même et Vincent regarde les Peaky Blinders, une série sur Netflix. Surprise, quand on arrive, ça monte encore et toujours. On se sent fatigué de l’ascension, le moindre effort nous est pénible. Chinchero est un petit village avec une église espagnole surplombant la vallée. Darwin nous raconte un peu l’histoire de ce lieu et ce dont il s’agissait avant la conquête espagnoles. On retrouve sur la montagne face à nous beaucoup de terrasses pour l’agriculture et une femme écrase les patates avec ses pieds sur la principale d’entre elles. Les vestiges qui nous entourent sont typiquement d’architecture incas avec des grosses pierres taillées et emboîtées avec une précision déconcertante.

Darwin nous laisse ensuite quelques minutes libre, le temps d’aller voir la vue puis l’église. Cette église ne paye pas de mine de l’extérieur mais lorsqu’on pénètre dedans : stupéfaction. La richesse de ce lieu est déconcertante. Tous les murs sont tapissés ou peints et derrière l’hôtel une multitude de statues encadrés d’or, d’argent ou d’or blanc nous font face. Malheureusement les photos étaient interdites dans ce lieu de culte (n’est ce pas Vincent ?).

Fabrique de laine d’alapaga  

Puis Darwin nous appelle, « Darwin group » avec son accent si atypique (croyez moi, pour que je me permette de souligner le mauvais accent de quelqu’un c’est vraiment inaudible). On redescend vers le village puis on va visiter, à côté, une fabrique artisanale de tissus en laine d’alpaga. C’est très beau de voir ces femmes en habits traditionnels faire, mais nous doutons réellement du côté artisanal de la boutique à la sortie. En effet ce sont les mêmes pulls, les mêmes chaussettes, les mêmes gants que nous voyons depuis les début du voyage sur les petits marchés pour touristes. Lorsque nous demandons à la gérante comment cela ce fait elle nous répond « no se ». Bizarre bizarre ! On a quand même le droit à tout une explication illustrée des méthodes de coloration naturelle de la laine, ainsi que de son tissage. C’est super intéressant de voir comment on fait du rouge avec des chenilles de cactus et du bleu avec du quinoa. Une demi-heure après, de nouveau dans le bus, la fatigue nous pousse Hugo et moi même a nous endormir.

Moray, serres Incas

Deuxième site : Moray. On se sent de plus en plus fatigué, c’est ce qui aura marqué la journée. On voit des terrasses, au loin, puis en se rapprochant, on se rend compte qu’il s’agit là d’un énorme trou organisé en terrasses circulaires. Darwin nous explique que ce système a été inventer pour créer différent climat entre le fond et la hauteur pour pouvoir cultiver différentes choses au même endroit. C’était même une sorte de laboratoire où il faisait de la recherche sur l’agriculture. Ensuite, avec Vincent on décide de descendre tandis que Hugo, ballonné, reste en haut. C’est tellement bien organisé et symétrique, on se rend compte du gigantisme de cet endroit où les terrasses sont séparées par des murs de deux mètres de haut.

Maras : Marai salin 

Retour au bus et à la sieste, en route vers les Maras, marais salins en terrasse. On s’arrête d’abord à une boutique où Darwin nous fait goûter du chocolat salé (avec le fameux sel des Maras) et au quinoa, c’est vraiment très bon. Encore une courte portion de bus, puis on aperçoit au fond de la vallée ces terrasses rectangulaires, où les différentes nuances de blancs et roses reflètent le ciel. Encore quelques explications plutôt simplistes de Darwin sur le débit de l’eau et sur les différentes qualités de sels et on part faire un tour à côté de ces terrasses. On apprécie le côté exclusif de l’endroit, on doit être 500 touristes sur 100m2. Quelques photos, un test de la fleur de sel et on remonte (encore de la pente) au bus. On est des vrais loques ...

Petit buffet bien trop garni 

Quarante minutes de bus pour aller au repas ! On arrive dans un petit hôtel super sympa, en bois sur pilotis avec des palmiers et un petit jardin fleuri. On s’octroie une table de quatre avec pour nous tenir compagnie un Singapourois (Singapourien ?). Mais d’abord place au buffet à volonté, on se ressert plusieurs fois même si ce n’est pas excellent, on ne va pas faire nos fines bouches, c’est mieux qu’un pain banane. On entame ensuite la discussion avec cet étudiant de la silicone valley, âgé de 20 ans et parti pour 4 ans aux États-Unis. Trêve de discussion Darwin nous demande de partir on est pressé, encore deux sites éloignés l’un de l’autre à visiter.

Ollantaytambo : frontière du royaume inca

Direction maintenant Ollantaytambo. On arrive, encore beaucoup de touristes et de cars mais surtout ces ruines taillées à même la montagne, et c’est haut, et ça monte ! I y a tellement de touriste que c’est la queue dans les escaliers. On se retrouve en haut pour apprendre que cet endroit représentait le point d’entrée de la vallée sacrée des incas et était donc une sorte de frontière. Darwin nous explique également que toutes les énormes roches qui constituaient le temple du soleil, provenaient de la montagne d’en face. D’où toutes les interrogations à propos de l’ingénierie de ce peuple : notre guide mentionne même, beaucoup trop sérieusement à mon goût, la théorie des extras-terrestres pour le transport des pierres et leurs fractionnements. Fini les explications et place à la contemplation depuis ce point de vue. Face à nous, une vallée verte et profonde, les montagnes sont si abruptes que la vallée à un côté mystique. Au loin, quelques autres vestiges incas sont appendus à même la montagne dans des pentes à 80% et tout autour de nous des énormes blocs de roches taillés et polis parfaitement montrent les qualités techniques de construction qu’avait ce peuple. C’est temps de redescendre mais nous préférerons longer un peu la montagne avant afin de profiter un peu plus et de voir d’autres vestiges. Retour au bus, 1h30 nous sépare de Pisaq, dernier site sacré inca que nous verrons aujourd’hui, soit comme vous l’aurez compris, 1h30 de sieste.

Pisaq  

Nous voilà sur le site de Pisaq, c’est plus haut, il fait donc plus froid. Pisaq était une village incas assez riche très connu pour son cimetière à même la falaise. On voit alors d’immenses terrasses au milieu d’un paysage montagneux spectaculaire et sur les hauteurs des vestiges d’un petit village perché. Derrière, dans la falaise, Darwin nous explique que tous les trous que nous voyons sont des tombes des incas de classes sociales basses et que les aristocrates sont enterré plus haut. Quelques minutes de libre pour aller grimper en haut du village dans les ruines, pas de place à la fatigue. Hugo et moi commençons à être brassés, sûrement par ce qu’on a mangé le midi... Hugo ne prendra même pas le risque d’aller en haut, il est vraiment pas bien, la fatigue n’aide pas.

Manufacture d’argent et de pierres demi-précieuses 

Dernière escale en bus à une fabrique de bijoux d’argent artisanaux. On soupçonne très fortement une raison commerciale à cet arrêt, on ne sait vraiment pas pourquoi 🤷🏽‍♂️ pas passionné par la bijouterie, Hugo préfère jouer au ballon avec un berger allemand dans la cours de l’habitation. Je le soupçonne également d’être jaloux de ma rage ...

Retour à Cusco  

Dernier trajet en bus pour une dernière sieste et nous voilà à Cusco, tous les trois de plus en plus brassé. On ne dîne pas, on grignote juste une pâtisserie pour Vincent et moi, Hugo ne prend pas le risque et il a bien raison. On va retirer pour payer le Macchu Picchu et allons nous couchés, demain réveil 3h. Cette journée était très enrichissante culturellement mais la fatigue commence à se faire sentir.

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Le réveil sonne à 3h, c’est compliqué de se lever mais en me mon ventre va un peu mieux, je suis rassuré. Je rejoins Vincent et Gauthier qui sont déjà debout. Gauthier n’a pas dormi de la nuit et se sens très mal mais hésite tout de même à venir. Il se raisonnera finalement et décide de rester à l’auberge pour se reposer et être en forme pour le Machu Picchu. J’avoue que j’appréhende aussi cette journée car j’étais vraiment mal hier et j’ai peur que ça reparte aujourd’hui.


A 3h30, notre guide vient nous chercher, comme hier nous sommes les premiers dans le bus et c’est parti pour le tour des auberges. Plus de 45 min pour trouver tout le monde et enfin partir pour la Rainbow Mountain. Je m’endors tout de suite et me réveillerai 2h plus tard quand nous passons du bitume à une route en terre cabossée. Des lamas, des moutons et des ânes nous bloquent la route régulièrement et la route se rétrécit de plus en plus. Nous sommes en bordure de falaise et un immense canyon se trouve sur notre droite avec la roche à brute et un ruisseau au fond. Les secousses du chemin font réapparaître mes maux de ventre..

Premier arrêt petit déjeuné 

Petit à petit, nous redescendons jusqu’à arriver dans un petit village où nous nous arrêterons pour prendre notre petit déjeuner. Je n’ai vraiment pas faim, je ne prendrai qu’un petit bout de brioche et un maté de coca, laissant mon omelette à Vincent qui lui profite généreusement 😉

Nous repartons pour environ 20 min de mini bus et arrivons enfin à l’entrée de la marche pour la Montagne aux 7 couleurs.

Entrée du parc de l’an montagne aux 7 couleurs 

Notre guide nous donne à chacun un bâton de berger orange et jaune, se seront nos couleurs pour la journée, ainsi qu’un nom « les Pumas ». Pour nous éviter le mal des montagnes, il nous imbibe les mains d’un produit à l’odeur très forte et nous les fait sentir le plus longtemps possible. Cette odeur prends vraiment le nez et monte très vite au cerveau mais je ne sais pas si cela fonctionne réellement. Un cri de guerre avec tout le groupe et c’est parti pour la marche !

Hésitation, monter à cheval ou à pied ?  

A l’entrée du chemin de nombreux habitants proposent de monter à cheval. Nous hésitons avec Vincent puis comprenons que la personne tire le cheval tout le long, au pas, aucune liberté pour nous, nous partons donc à pied avec le groupe.

Une montée à 5100m difficile 

Très vite le groupe se disperse, nous allons tous à des allures bien différentes, et avec Vincent nous partons devant. Nous sommes entourés de montagnes, certaines de couleurs rouges, vertes et d’autres toutes blanches. Nous ne parlons pas trop car nous nous essoufflons rapidement. Ça commence à grimper, j’ai vraiment mal au ventre et me fatigue rapidement, Vincent qui a un rythme plus soutenu part devant. Au bout d’une heure nous commençons à apercevoir le sommet, je pense y être assez rapidement mais me rends très vite compte qu’il est plus loin que ce que je m’imagine. Ça monte de plus en plus, ça devient très dur pour le souffle, Vincent à lui pris pas mal d’avance. Je me fais doubler par certaines personnes de notre groupe qui ont finalement opté pour l’option cheval.

Like a Rainbow

Il reste encore 100 mètres, ça monte vraiment ! Je fais plusieurs pauses puis arrive enfin en haut. Je m’assois quelques secondes pour reprendre mon souffle. Il y a déjà beaucoup de monde. J’aperçois Vincent encore un peu plus haut entrain de prendre des photos, je le rejoins non sans effort. Il est arrivé il y a 30 minutes et viens me chercher pour les derniers mètres. Je me retourne enfin pour admirer la vue, c’est sublime ! La crête de la montagne en face est exactement comme sur les photos, de plusieurs couleurs d’où son nom. Rouge, vert, gris, jaune, orange, bleue et marron. Les montagnes autour son d’un rouge vif et derrière nous un sommet a plus 6300m est recouvert de plusieurs mètres de neige.

Un vent gelé souffle sur le sommet, il fait vraiment très froid. Enlever les gants pour prendre des photos est une épreuve. Après 20 minutes à 5100m d’altitude (Mont Blanc encore une fois battu), une trentaine de photos et un ou deux doigts de perdus mais surtout des couleurs pleins les yeux, on se redirige vers le premier point de vue.

On se met à l’abris derrière un mur de pierres. Petit à petit le reste de notre groupe arrive. Nous aurons même le droit à un quelques flocons de neige. Un péruviens business-man vent des matés pour 20 soles, il a tout compris à la vie ! Encore quelques photos et on repart.

Red valley 

Contrairement à la plupart des gens nous ne rentrerons pas par le même chemin qu’à l’aller. Nous passons par la Vallée Rouge, une marche de 5h est prévue. Cette vallée se trouve derrière la Rainbow Mountain et le paysage qui s’offre à nous est époustouflant. Des montagnes ocres à perte de vue recouvertes de grandes étendues de verdure pour contraster. Cette marche est beaucoup moins touristique, nous ne sommes plus que 2 groupes soit une vingtaine de personnes dans cette immensité. Pendant les 20 premiers minutes nous descendons un chemin assez raide ce qui fait beaucoup de mal à mon petit ventre, à en devenir insupportable, mais nous sommes au milieu de nul part, je n’ai pas le choix, il faut avancer et le spectacle est tellement beau que je ne peux être qu’heureux (même si je pense parfois à la chance que Gauthier a d’être au fond de son lit). Le chemin que nous suivons n’est quasiment pas tracé et suivi de petits ruisseaux qui donnent encore plus de charme au paysage.

Dernière partie de la descente avant un buffet mérité 

Nous marchons à travers les troupeaux de lamas et alpagas dans une vallée qui est maintenant plus plate. Nous rencontrons un couple de français qui voyage depuis plus de 7 mois et cela jusqu’à fin Septembre. Ils nous racontent les différents pays qu’ils ont visité et leurs futurs projets. J’en oublierais presque mon ventre. Nous arrivons enfin à une première maison où nous faisons une petit pause pour que les autres nous rejoignent. Le guide nous explique que nous pouvons prendre de l’avance et aller jusqu’au bus qui nous attend au bout du chemin. Il doit lui rester avec les retardataires et nous annonce qu’il reste environ 1h30 de marche. Nous partons donc avec les autres français et 2 autres filles.

Avec Vincent nous parlons nourriture, il m’explique tous les gâteaux qu’il fait (mais qu’il ne m’a jamais fait), ça nous mets l’eau à la bouche. Les alpagas et les moutons sont toujours aussi présents, nous nous amusons à essayer de les différencier, ils ont quasiment la même laine et la même tête, l’alpaga a seulement un cou plus long (enfin je crois).

Le chemin commence à nous paraître vraiment long... À certains moments,nous descendons fort et mon mal de ventre repart de plus bel. On ne se lasse jamais de ces paysages mais il serait temps d’arriver.

L’heure et demi se transformera plus en 2h mais nous aurons quand même trouver de quoi discuter tout ce temps tout en admirant le paysage.

Nous attenderons finalement le reste du groupe qui arrivera 10 minutes après nous. Tout le monde remonte dans le bus en direction du Lunch au même endroit que le petit déjeuner. Il faut que je mange, ça fait presque 24h que je n’ai rien mangé. Le buffet à l’air très bon mais je ne prendrai que du riz et deux petites tortillas... et surtout, un peu de Guacamole maison, un délice ! Vincent mange lui un peu plus.

À la fin le repas, le guide nous prends à part avec les autres jeunes du groupe, il nous explique que c’est grâce à nous et à nos publications Instagram, Facebook etc... que lui, les autres guides ainsi que tous les habitants de ces petits villages peuvent vivre correctement. Il y a de cela 3 ans la Rainbow Mountain était inconnue du grand public et aujourd’hui il arrive à certains habitants, proposant les balades à cheval, de gagner l’équivalent de 100€ en 1 jour. Son discours est très touchant, il rajoute qu’ils apprennent beaucoup de nous, de notre éducation, notre culture, ce qui leur permet, à eux, d’évoluer. Grâce à ce tourisme ils sont obligés de prendre un soin précieux de leur nature ce qui sauve leur pays. Il en aura même la larme à l’œil même si je pense qu’il fait très souvent le même discours.

Longue journée 

Il reste encore 3h de route, nous devrions être à Cuzco vers 19h. Avec Vincent nous parlons de tout et de rien, de nourriture encore une fois, d’études etc... et cela pendant 3h sans s’en rendre compte. Au loin sur le flanc de la montagne, avant de rentrer dans Cuzco, des paysans mettent le feu à une partie de leurs terres. Nous supposons que cela sert à les rendre plus fertiles pour les prochaines cultures.

Nous arrivons enfin après plus de 3h finalement ! Nous retrouvons Gauthier, au fond de son lit, dans le noir, nous en concluons que sa journée a été très productive ! Mais le principal est qu’il aille mieux ce qui a l’air d’être le cas.

Dernier objectif de la journée : trouver un dessert pour Vincent qui a encore faim ! Nous repartons donc, en tongues, et j’ai encore une fois l’impression de me faire légèrement traquenarder. Je l’accompagne alors que je n’ai pas faim, il me dit que nous allons simplement à la boulangerie à deux pas de l’auberge mais, ne trouvant pas ce qu’il lui plaît, nous parcourons toute l’avenue principale pour finalement retourner 20 min plus tard à cette première boulangerie... il prendra un beignet à la crème, un croissant au chocolat et un beignet au caramel, rien que ça, et sera obligé de s’arrêter par manque d’argent.

Il est vraiment temps de rentrer pour dormir !! Demain nous repartons pour le Machu Picchu et nous sommes exténués.

27
Départ pour 6h de bus 

Aller debout, c’est parti pour le Macchu. Comme prévu à 7h30 on est prêt et on a même déjeuné. C’était sans compter la ponctualité péruvienne et les 30 minutes de retard habituelles... Il pleut un petit peu, première fois du voyage qu’on a mauvais temps. Un 4x4 vient nous chercher à 8h30 pour nous poser à un bus un peu plus loin. Dedans, que des péruviens dont une famille qui s’est étalée partout dans le bus avec une seule personne par duo de place. On n’a donc plus de place pour se mettre à côté et c’est quand même six heures de bus. Vincent demande gentillement à une dame si elle ne veut pas s’avancer : C’est un non catégorique, on se fera ensuite moquer par toute la famille, grands parents etc... jusqu’à se faire insulter en espagnol par un péruvienne qui venait de nous demander comment dire bonjour en français. Le trajet commence bien... ça va être long.... Heureusement le bus s’arrête un peu plus loin pour qu’on change de bus. On s’empresse de descendre pour pouvoir trouver trois places à côté. Quand, on rentre dans le bus une péruvienne avait eu la même idée que nous et avait déjà réservé la moitié du bus mais il nous restait trois places à côté.

Route vertigineuse direction Hydroelectrica 

C’est parti pour 6h de bus ! C’était sans compté le temps et la neige au passage d’un col à plus de 4000 mètres d’altitude. De plus, ça tourne sans arrêt, la jeune péruvienne derrière moi et son copain commence à vomir, les autres péruviens râlent parce que le chauffeur ne veut pas les laisser sortir du bus pour aller dans la neige, la bonne ambiance. On passe le col, les jeunes vomissent toujours et les péruviens râlent encore parce que maintenant on est en retard pour leur train (tout le monde ne va pas à Aguacalientes à pieds). Ça commence à chauffer avec le conducteur ! Au lieu du repas au restaurant qui nous était prévu, ça sera une simple box, et encore, une des péruviennes fait tomber une box en arrivant et en prend une nouvelle... seul problème le dernier à sortir étant Hugo, il se retrouve sans box. Tout le bus lui demande de rendre la box à Hugo mais rien n’y fait. En plus, elle prend le train et nous on marche, lui dis Hugo. Après plusieurs minutes de discussions, c’est son amie qui lui donnera la sienne.

« Suivre les rails entre Hydroelectrica et Agua Calientes »

On peut enfin partir pour nos 2h30 de marche le long des rails du train sans avoir le privilège de monter dedans. On commence dans le jour, c’est magnifique, c’est la jungle. On devine le macchu picchu en haut de l’autre côté du torrent sans être persuadé que c’est bien ça. Par contre il pleut ... et au bout d’une heure il commence à faire nuit. On finit dans la pénombre puis la nuit noire. Pas de place au silence, je parle tout le temps. Le chemin est interminable et slalom dans la vallée sombre qui contourne le Machu Picchu. Parfois le klaxonne du train nous oblige à nous pousser pour le laisser passer. Celui ci est digne des années 60 et roule à vitesse lente en direction d’Aguacalientes. Parfois, le support des rails s’arrête et laisse place au vide pour passer au dessus des torrents : gare aux trous dans la nuit noire. On arrive enfin, sauvés de la pluie par notre équipement.

Agua Clalientes 

Aguacalientes est une petite ville entre les montagnes qui fait penser à une station de ski plutôt luxueuse. On doit se rendre à la place principale afin de retrouver notre guide ... qui n’est pas là. Il pleut toujours, on va donc s’abriter dans l’église. Après 20 minutes, le voilà, il nous emmène à l’hôtel, très sympathique et bien plus confortable que toute les auberges qu’on a pu avoir, et reviendra nous chercher pour le dîner. 2 lits dans un deux places et un grand 1 place, chacun avance ses arguments pour dormir seul, ce sera Hugo, c’est vrai que c’est vraiment le plus gentil depuis le début de ce voyage pour le choix des places.

Quel luxe dans notre chambre supérieure ! 

Pour le dîner, il est encore en retard ... Quand il arrive, direction un restaurant où tout le bus est présent. La famille de péruviens est cette fois-ci plutôt agréable.

On prendra tous les trois un avocat farci puis Vincent des spaghettis et avec Hugo un étonnamment bon beefsteak. Le problème n’est pas la qualité mais la quantité, il nous aurait fallu trois assiettes de plus pour un repas normal et cinq pour être calé... Suite à cela, explication du guide pour le lendemain, on lui laisse nos passeports 🤭 allons s’acheter des snickers pour compléter ce repas trop léger et bonne nuit, demain direction Macchu.

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Réveil à Agua Calientes 

Il est 7h quand on se réveille dans notre suite royale. La nuit a été plus que bonne, ça fait vraiment du bien de dormir dans un vrai lit et dans des vrais draps ! Seul problème, le bruit de la ventilation, vers 5h avec Gauthier, on a pensé à un tremblement de terre tellement elle vibrait.


On avale la banane et le mini sandwich fourni par l’agence, décidément pas très généreuse par rapport à la quantité des repas... mais on tente un coup de maître : aller au petit déjeuner de l’hôtel auquel on n’a pas le droit ! On se présente donc avec Gauthier sur le roof top de l’hôtel avec nos sourires et la dame nous dit de nous assoir et nous demande ce qu’on veut. Jusque là ça a l’air de marcher, j’appelle Hugo tel un James Bond pour qu’il nous rejoigne. Le petit déjeuner est super bon on a même le droit à un jus d’ananas frai ! Hugo décide de sortir sur la terrasse pour voir la magnifique vue sur la montagne mais il rencontre un obstacle... enfin une vitre ! Alors qu’il marche à vive allure, il rentre en collision à pleine vitesse contre la baie vitrée qui le séparait de son objectif. Un gros boom, beaucoup de rires de tous les clients de l’hôtel et une belle bosse sur l’arcade et il retourne tout honteux s’assoir.

Départ pour les ruines du Machu 

On retourne rapidement chercher nos affaires pour faire le Check out et passer à travers le petit déjeuner, je récupère les billets pour le Machu pendant qu’Hugo et Gauthier vérifient une dernière fois qu’on a rien oublier. Quelle erreur de leur donner cette tache... une demi-heure plus tard, on se rendra compte qu’ils ont oublié de prendre la bouteille d’eau ...

6000 marches, 1000 m de dénivelé

Enfin bref, on quitte Aguacalientes en direction du Machu Picchu. Le soleil est avec nous et la vallée est aujourd’hui toute éclairée. La jungle et les montagnes rendent l’endroit merveilleux et lui donne un côté mystique. On arrive au premier check point, on passe le pont et c’est parti pour 1h30 de montée, 6000 marches et 1000m de dénivelé. Il fait vraiment humide et les marches sont vraiment raides ! Mais hors de question de prendre le bus. On fait plusieurs pauses mais on arrive en haut au bout d’une heure finalement.

Plus que quelques marches 

Le guide, de l’eau et le tampon pour le passeport nous attendent ! Une foule impressionnante de tourisme est également présente et se presse devant l’entrée. Le guide nous dit de passer le contrôle et de l’attendre de l’autre côté, bizarre notre billet d’entrée ne commence qu’à midi.... on réussit à rentrer et trop pressés d’aller voir le site on monte directement vers la « house guard » pour prendre des photos.

Le Machu Picchu, art de l’architecture Inca 

L’endroit est fantastique ... la cité comme posée entre les deux montagnes que sont le Huayna Picchu et la montagne Machu Picchu est grandiose. Les ruines sont très bien conservée et on se demande pendant de longues minutes comment toutes ces pierres ont pu être acheminées aussi haut. Le soleil éclaire de manière rasante les montagnes au alentour et le site pour en révéler toute la beauté.

On retrouve les mamies péruviennes de notre bus qui veulent absolument prendre une photo avec nous 😉. Elles remontent finalement dans notre estime !


Visite des ruines  

Une heure plus tard le guide nous rejoins, c’est de courte durée puisqu’on change directement de guide pour un tour en anglais avec Wilbert, il se présente comme un jeune Queshua des temps modernes. On monte sur une terrasse au point de vue imprenable sur les ruines et c’est parti pour les explications historiques. Construite durant 100 ans entre le 15 et 16eme siècle par un empereur Incas qui voyait la un site stratégique car très bien protégé, très vite l’endroit et devenu un place importante du royaume inca. De plus, la présence d’une source en amont permettait d’apporter de l’eau directement jusqu’au Palai de l’empereur sans avoir à aller la chercher en bas dans la vallée. L’endroit n’avait pas non plus été découvert par les espagnols ce qui a permis sa préservation. C’est aujourd’hui une des 7 nouvelles merveilles du monde avec comme critère un minimum de 70% d’origine non rénové sur le site.

On repart vers les centres des ruines, où le guide nous explique également les techniques de fractionnement de la pierre, et celle de l’agriculture sur le Machu. Il est vraiment très intéressant et parle super bien anglais.

Repos au milieu des ruines  

Il est 13h, Wilbert finit ses dernières explications et il nous reste donc 1h30 sur le Machu Picchu avant de redescendre. On se cale sur une terrasse pour faire la sieste et très vite le soleil nous chauffe les bras, que c’est bon d’avoir chaud... sauf pour le pauvre Hugo qui prend un bon coup de soleil !

C’est reparti pour Hydroelctrica, on prend quelques photos avec les bébés lamas du site puis on retourne sur nos escaliers. C’est au pas de course qu’on redescend, trop fatigué pour pouvoir freiner nos jambes. Gauthier descend tel un chamois de marche en marche alors qu’avec Hugo on est plutôt sur le mode éléphant. On arrive en bas 30 minutes plus tard et on fait une pause coca colas frais dans un bar à côté de la rivière.

Retour le long des rails 

Ensuite, c’est parti pour les 3h de marche sur les rails de la veille. Heureusement, Gauthier est la, il parlera pendant 3h sans s’arrêter de tout et de rien et nous permettra de ne pas nous rendre compte de la longueur interminable de ce chemin ! Le point positif par rapport à la veille est également le beau temps. Il est 16h30 quand on arrive à Hydroelectrica, le chauffeur qui doit nous ramener jusqu’à Cusco nous dit qu’on ne partira pas avant 17h30 et qu’il n’y a pas de repas Inclus ...

Repas local et retour sur Cusco (pour Hugo ce sera mi chaud mi froid) 

On part donc s’acheter un hamburger au pollo dans une mini restaurant où une petite fille de 6 ans fait le service. Hugo aura également le droit à un délicieux avocat et ils se prendront une bière tout ça pour 20 soles environ (4€)

17h30, on part. Le chauffeur roule à vive allure sur la route vertigineuse. Avec Hugo on parle boulot et économie pendant que Gauthier dort/écoute de la musique. On arrive 2h après sur la route bitumé ou le chauffeur fait une pause, c’est l’occasion de prendre le hamburger au pollo retour qui est deux fois plus cher qu’en bas ! Heureusement l’affaire du siècle s’offre à nous : 3 tubes d’Oréo pour 9 soles (3€). Les Oréo me ressortent par la tête mais tant pi ça fait de quoi manger. On retourne dans le bus, et pour ma part je dors presque paisiblement jusque Cusco où nous arriveront à minuit et demi. Une douche plus tard et quelque problème de chambre et je suis dans mon lit près à récupérer des 14h de bus et 8h de marche de ses deux derniers jours.

Le Machu Picchu est grandiose, mystique et merveilleux.

29
Rues de Cusco 

Ce matin, on est moins speed ! On prend tranquillement notre petit déjeuner, on s’habille et on range toutes nos affaires car ce soir nous quittons Cuzco. Ça fait quand même parfois du bien de ne pas devoir être dans la précipitation après un mois de course sans relâche en Amérique du Sud. Cette journée est prévue pour les petits cadeaux souvenirs et pour se reposer.

Moment shopping 

Vers 10h nous partons direction un magasin de souvenir que nous avions vu le premier jour lors de la visite gratuite. Gauthier nous montre sur le trajet ses « churros » dont il nous parle depuis plus de 2 jours mais ils ne sont pas encore prêts, nous reviendront plus tard.

Arrivés au magasin, nous nous présentons à la directrice qui est toujours aussi extravagante et surtout très vendeuse ! Son magasin est rempli d’articles en tout genre, certains de qualité, d’autres un peu moins. Mais bien sur nous ne choisirons que le meilleur ! Ne vous y méprenez pas, je ne vous divulguerai rien sur nos achats... SURPRISE !

Nous regardons vraiment tout ce qu’il se trouve dans le magasin, à chaque petite question nous avons le droit à « achetez plus mes amours, achetez ! », les seuls mots qu’elle doit savoir dire en Français , et à des chatouilles ou une main aux fesses : sûrement l’attrait du français 😉

Après plus d’1h, nous avons tous enfin choisi ce que nous prendrons. Nous laissons tout ça de côté et allons voir dans les magasins alentour pour d’autres petites bricoles. Nous tombons sur une autre vendeuse totalement allumée, nous prenons quelques photos, un petit achat et c’est reparti. On repasse devant les churros au caramel, ça sera un chacun pour Gauthier et moi.

Repas au marché entrée/plat pour 5 soles (1€) 

Nous rentrons à l’auberge poser tout ça en toute discrétion car le directeur de l’auberge est là (plus d’information plus tard 😉). Nous devons manger et ensuite partir au terminal de bus pour acheter nos tickets pour quitter Cuzco.

Pour manger nous passons par le marché, de nombreux petits stands, plus ou moins recommandables, vendent des menus pour 5 soles (1,30€). Nous décidons de jouer avec nos estomacs et nous nous installons à une table : au menu, une petite soupe de légumes ou de spaghettis, et en plat principal, poulet riz pâtes ou spaghettis viandes et légumes. La dame nous propose un jus qui a l’air de macérer ici depuis plusieurs jours, nous déclinerons aimablement son offre.

Un jus de fruit frai 😍 (pour 1,5€ les 3)

Pour finir notre petit repas nous voulons goûter les fameux jus de fruits qui sont proposés dans tous les grands marchés. Nous demandons un jus mangue, orange, banane et ananas. Nous en aurons 1 grand verre chacun pour 6 soles : Un régale !

Et un petit désert : gâteau aux 3 lèchés 

Dans un élan de richesse, on passe même par une boulangerie pour acheter un gâteau au 3 lèchés (spécialité locale) pour Vincent et 2 parts de tarte au pommes pour Gauthier et moi. Puis on finit par un tour par le supermarché pour prendre 3 paquets d’Oréo et faire une étude des prix.

Gare de bus : premier essai 

Retour à l’auberge, il nous reste 2 nuits que nous n’avons pas payé et espérons qu’ils aient oublié car plus de nouvelle ou de relance. Nous rentrons discrètement et montons directement à la chambre. Loupé ... une personne vient nous voir afin de nous le rappeler. Nous finissons de ranger toutes nos affaires et redescendons. Nous discutons avec le patron au sujet des bus, il appelle différentes compagnies mais toutes affichent « complet ». La pression monte, nous devons absolument partir aujourd’hui si nous voulons tout faire.

Lorsque Gauthier tend les billets pour payer le patron ne comprend pas pour quoi cela est, lui avait oublié... dommage ... Il nous rembourse quand même 30 soles du Machu Picchu !

Retour à l’auberge 

Nous partons directement à la station de bus afin de voir avec d’autres compagnies. Nous attrapons un taxi rikiki. Là bas effectivement beaucoup de compagnies sont full, nous en trouvons finalement une où il reste 3 places pour le bus de 20h, il est 15h... à l’unanimité nous prenons la décision de repartir à l’auberge pour se poser et de revenir plus tard.

Chacun appelle ses proches, Vincent en profite pour publier plusieurs journées que nous avions en retard sur le blog. On fait quelques parties de Ping Pong et nous voilà déjà repartis.

Bus : deuxième essai, direction Ica 

C’est la cohue dans le terminal, il faut encore payer la taxe de transport et nous pourrons monter dans le bus !

On essaye une dernière fois de se faire rembourser le bus pour venir qui avait du retard mais rien à faire ...

Comme d’habitude au bout de 20 minutes nous dormirons tous les 3 profondément.

30
En route pour Ica sur la Panamerica Sur

Il est 7h30 quand je me réveille dans le bus direction Ica. La nuit a été bonne, une des plus longues depuis le 12 juillet dernier. Les paysages ont complètement changé, nous somme au milieu d’un désert lunaire où la végétation semble avoir boycotté l’endroit. Hugo et Gauthier somnolent encore. Le wifi, comme promis par le vendeur de ticket ne fonctionne pas ... les prises non plus ! Un vent de protestation souffle en moi mais je ne pourrai rien dire car nous ne reverrons jamais le petit monsieur dans sa petite cabane qui nous a vendu les tickets.

Hugo se réveille enfin, sa casquette, enfin celle de Gauthier a « disparu ». Quelqu’un lui aurait volé sur sa tête 😉 je n’y crois pas du tout il a encore du la perdre et quelqu’un la récupérée par erreur ! Quelques minutes de recherche et ensuite je prend le temps d’écrire la journée du Macchu Picchu et je regarde un, deux ... six épisodes de ma série.

Nazca et sa « station d’autoroute » 

Il est 11h quand nous arrivons enfin à Nazca, nous étions sensés arriver à 10h40 à Ica, déjà au mois 1h30 de retard. La route était superbe, des beaux S dans les vallées désertiques de la région de Nazca. On s’arrête sur une « aire d’autoroute », autrement dit un mini restaurant/supérette où on fait une pause de 30 minutes. On rencontre un français qui voyage tout seul et qui fait un peu le même itinéraire que nous puis c’est déjà reparti !

En route pour Huacachina 

Progrès !!! Il y a la climatisation (on passe de 30 à 14 degrés dans le bus), la wifi et même la télé. 1h30 de bus plus tard, on arrive enfin à Ica, on nous dépose sur le bord de la route. Il faut trouver le terminal de bus qui est à 800m pour acheter les tickets pour Paracas et pour Lima le lendemain. On tombe sur un monsieur qui semble travailler pour Cruz del Sur (la compagnie de luxe péruvienne) et qui nous propose un tour tout inclu avec le transfert jusqu’à l’oasis de Huacachina, le tour en buggy + Sanboard, ainsi que le transfert vers Paracas le soir pour 70 soles chacun. Cela me semble louche, je préfère faire un tour du terminal pour voir un peu les prix. On compare et l’offre du monsieur nous paraît de plus en plus intéressante. Ce sera donc notre choix !

On se rapproche de sa voiture, enfin de sa mini voiture et on se demande directement comment nos 3 sacs de 15 kg vont pouvoir rentrer. On se demande même comme le gros monsieur qui doit conduire va rentrer. Il attache donc nos sacs sur le toit... Gauthier et moi ne sommes pas du tout emballés par le concept mais de toute façon, pas le choix.

Huacachina, oasis près d’Ica 

10 minutes plus tard, on arrive à Huacachina, une oasis superbe au milieu de dunes de plus de 100m de haut. L’endroit est un petit coin de paradis. On arrive à l’agence, on enfile un short puis on part trouver un petit restaurant pour manger un bout avant le rendez-vous buggy de 16h. L’oasis est superbe, les palmiers bordent le point d’eau et l’étendue de sables sert d’arrière plan à ce coin idyllique.

Roof top et petit restaurant 👌🏻

On trouve un restaurant avec un roof top et une vue sur l’oasis qui propose un menu : hamburger/frittes + maracuja pour 20 soles. On a qu’une heure pour manger mais l’endroit et super sympa et surtout c’est super bon, on prendra même une tarte aux pommes avec de la glace à la vanille en désert qu’on engloutira en 5 minutes pour ne pas être en retard. On arrive donc au buggy avec 10 minutes de retard, heureusement le tour n’a pas encore commencé.

Let’s go in buggy and Sandboard

Le pilote nous appelle, on prend place à l’arrière du buggy pour 2h de parcours à vive allure dans les dunes qui bordent l’oasis. Les sensations sont magiques, le buggy prend de la vitesse et dévale les pentes à toute vitesse. On s’arrête une première fois prendre quelques photos puis une deuxième fois pour faire du sandboard. Ici c’est plus basique, la tête la première couché sur la planche et c’est parti pour 200m de descente ! On remonte une fois la dune difficilement pour faire une deuxième descente puis on repart vers un deuxième spot. La pente est ici beaucoup plus longue et plus vertigineuse. Le buggy repart ensuite pour le spot du coucher de soleil, j’ai oublié de vous dire mais Gauthier puis Hugo (car Gauthier avait la patoche et a demandé pour changer de place) a une ceinture qui ne fonctionne pas et se tient donc à la force de ses bras !

Coucher de soleil au milieu des dunes

On arrive en haut d’une dune alors que la lumière du soleil est déjà rasante et éclaire d’un rose orangé magnifique les dunes. Le soleil se couche très vite mais on arrive à prendre quelques photos ! C’est magnifique, ce couché de soleil est superbe.

Un dernier arrêt pour admirer l’oasis 

On repart ensuite sur le chemin du retour, on dernier arrête à 500m de l’oasis sur une dune qui la surplomb pour prendre une ou deux photos et on rentre à l’agence. Notre chauffeur nous attend, juste le temps de vider les 10kg de sable qui remplissent nos chaussures et on remet les sacs sur le toit de la voiture avant de monter pour les 50 minutes de route qui nous sépare de Paracas. On prend la Panamerica Sur avec notre bolide, l’aiguille du conteur de vitesse à la tremblote, peu importe il n’y a pas de radar.

Arrivée à Paracas 

On arrive enfin à la station balnéaire de Paracas avec 30 minutes de retard. Notre chauffeur nous dépose au terminal des bus pour prendre les tickets pour Lima le lendemain mais ils sont tous complets ... seul Cruz del Sur a de la place mais les billets sont trop chers ! On ira donc à Pisco pour trouver d’autres compagnies. Ensuite, il nous amène dans son agence pour les tours du lendemain mais encore une fois les prix sont trop chers, on attendra donc d’être tout seul pour négocier. On arrive enfin à notre auberge. Décidément Gauthier est un pro des réservations, une chambre pour 3 pour 18€ la nuit dans un hôtel super mignon ! On organisera même les tours avec eux car c’est pas très cher ! Parfait on va faire quelques courses : ce sera spaghetti tomate et knacki puis un gros dodo pour être en forme olympique le lendemain.

31
Départ pour les îles Ballestas : « Galápagos du pauvre »

Avec Vincent, on est encore réveillé avant le réveil de 7h. On se lève tranquillement et allons prendre le petit déjeuner à l’ancienne : pain, banane et chocolat (attention grand luxe). Il ne fait pas très beau du tout (on ne va pas se plaindre c’est que la deuxième fois depuis le début du voyage). Une dame vient ensuite nous chercher pour nous emmener à l’embarcadère qui se trouve à une centaine de mètres de l’auberge. On prend les tickets pour les îles ballestas et pour la réserve naturel de paracas et c’est parti. On monte sur un des multiples bateaux, tous similaires se rendant à ces fameuses îles réputées pour leur nombreux oiseaux. On les appelles les Galápagos du pauvre. Le gilet de sauvetage sublime notre style super sexy.

Premier arrêt Pelicans 

On sort du port de pêche de Paracas puis nous commençons par longer la côte de la baie. Le désert se jette dans l’océan c’est impressionnant.

Candélabre : Incas ou marins ? 

On s’arrête une première fois pour observer une colonie de pélican, puis une seconde fois pour Candelabro. C’est une inscription dans le sable très vieille dont on ne connaît pas vraiment la création ni la signification. Cela pouvait être un repère pour les navigateurs comme une simple « décoration » similaire à celle de Nazca.

Arrivée au îles Ballestas : pingouins, pélicans et autres oiseaux en folie

On prend ensuite le large en direction des îles Ballestas. Nous sommes accompagnés par quelques phoques et pélicans, le ciel est rempli d’oiseaux. Nous arrivons au bord de ces îles faites toute de roches, elles sont remplies d’oiseaux, pas le moindre espace vide. On aperçoit alors deux manchots qui escaladent comme ils peuvent ces rochers.

Les lions de mer et les otaries se prélassent au soleil 

Puis, un peu plus loins des lions de mer qui tapent la pose. C’est vraiment impressionnant, le moindre centimètre carré est recouvert d’oiseau !

Retour au port de Paracas 

Retour au port après, on a quelques minutes pour ranger nos sacs et se reposer un peu avant de partir pour le parc national.

Musée naturel de la réserve de Paracas 

Nous voilà encore dans un mini bus qui s’engage progressivement dans le désert. Premier arrêt au niveau d’un musée d’histoire naturel sur le milieu marin de la région, et d’un point de vue pour les flamants roses (qu’on aura beaucoup beaucoup mieux vu en Bolivie).

Mirador Bahia Rojo 

On reprend ensuite le mini bus pour avoir une vue d’ensemble sur les deux baies et le bout de désert qui les sépare avec, en prime, en bas de la falaise, la playa rojo. « C’est encore différent de tout ce qu’on a vu », Vincent Datry dans un moment de perspicacité.

Bahia Rojo 

On descend ensuite à cette plage pour admirer les vagues du pacifique s’échouer sur ce rouge intense.

Sieste sur la plage

Le tour fini à côté de deux restaurants (beaucoup trop cher pour notre budget). C’est parti pour 1h30 de sieste sur la plage. Le mini bus et l’enchaînement des pauses nous cassent plus qu’autre chose.

Pâtes ou pâtes ? 

Retour à l’auberge pour faire des pâtes (il est 15h30), du moins essayer. La première tentative est un échec : ils ont acheté de la sauce piquante les cons, c’est immangeable. Retour à l’épicerie, la deuxième tentative sera la bonne : 1kg de pâtes sauce tomate. On prend ensuite un taxi au prix d’un bus pour pisco, ça sera electro à fond (un peu trop pour nos tympans) pendant 20min de taxi encore dans une petite voiturette pour nous trois et nos trois gros/énormes sacs.

Taxi puis bus pour Lima : trop étroit pour nos gros sacs  

Au terminal de bus petit problème, on ne peut pas retirer d’argent et donc pas payer les bus. Le ATM est à 5kg du terminal ... On trouve deux espagnols que l’on peut rembourser par PayPal ! Autre problème, pas d’Internet donc pas de PayPal. On se débrouilles pour trouver une connexion privée et remercions chaleureusement nos sauveurs puis montons directement dans le bus. C’est parti pour 5h en s’arrêtant toutes les 5 minutes dans ce bus pour le moins local !

Aéroport de Lima nous voilà ! 

On arrive à Lima après plusieurs essai de descentes précoces puis nous prenons un taxi, après quelques négociations, direction l’aéroport. Le temps de trouver jetsmart pour savoir où s’enregistrer, on se dirige ensuite inévitablement vers le Macdo. Je me lance en prenant un menu, les deux autres qui m’auront fait presque la morale me suivent quelques minutes plus tard. Après un bon repas et 30 minutes de wifi on se dirige vers ... le sol, quelque part dans l’aéroport sans même sortir le sac de couchage pour dormir quelques heures avant de passer la douane. Grosse nuit en perspective ! Il est 3h du matin mais Vincent en profite pour publier sur le blog et surveiller nos affaires.

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Vol pour Santiago 

On récupère nos cartes d’embarquement puis direction le Duty Free, Gauthier achète des cigarettes pour ses potes.

Dans la zone d’embarquement, nous devons rapidement trouver des fauteuils de libre pour pouvoir se recoucher, comme par hasard notre porte d’embarquement est à l’autre bout de l’aéroport. Nous nous rendormirons environ 1h et il est déjà l’heure de monter dans l’avion. Nous laissons la file d’embarquement se désemplir un peu et nous nous insérons. L’avion est récent mais assez rustique, les sièges sont des galettes et ne peuvent absolument pas se coucher. Ça n’empêchera pas les deux loulous de s’endormir au bout de 10 minutes pendant que je regarde quelques épisodes de séries. Trois heures passent et les voilà qui se réveillent lorsque nous entamons la descente. L’atterrissage se fera tout en douceur, nous aurons survécu aux nombreux vols.

La queue pour passer la douane est immense et nous n’aurons pas la même chance qu’avec Gauthier le premier jour nous devrons attendre ... Finalement d’autres guichets s’ouvriront et permettront d’accélérer le flux d’entrée. Lorsque je répond au douanier que je ne reste qu’un jour dans son pays, il n’a pas l’air de vraiment comprendre mais me laisse passer.

Nous nous dirigeons ensuite vers les tapis roulant, pour ma part, ils me hantent encore: je me revois encore attendre désespérément mon sac pendant quasiment une heure sur ces mêmes tapis, pour au final ne jamais le voir arriver. Mais cette fois ci ils sont tous les 3 là ! Soulagement ! Maintenant nous quittons l’aéroport par Turbus, comme si on faisait ça tous les jours.

Retour à Santiago 

Cette ville qui m’avait fait si peur la première fois me parait aujourd’hui tellement calme ! Nous avons l’impression de rentrer chez nous. Le bus, le métro, tout nous paraît familier. Il n’y a aucun stress. Nous nous rendons compte à quel point cette ville est quand même plus avancée que toutes celles que nous avons pu visiter. Notre seul point d’interrogation est la disponibilité des lits à l’auberge que nous n’avons pas réservé. En arrivant sur la place, un concert de musique indienne à regroupé beaucoup de monde, nous regardons furtivement et continuons. Nous arrivons enfin dans le hall de l’immeuble, l’ascenseur ne fonctionne toujours pas, nous devrons monter les 6 étages avec nos énormes sacs. Gauthier sous traite le port du sien pr une gentil porteur qui lui monte. En haut, nous apprenons qu’il reste encore de la place, mais à quel prix ... 14€ la nuit par personne. Chaque nuit passée ici nous aura coûté 2€ de plus que la précédente.

Nous nous posons 20 minutes et repartons pour acheter à manger pour ce midi (il est déjà 15h). Au menu pâtes au pesto, saucisses et lait à la vanille. Nous finirons de manger à 16h30 le ventre rempli de 800 grammes de pâtes.

Avec Gauthier, nous partons faire une petite sieste pendant que Vincent reste regarder des trucs sur son téléphone. Au bout d’une heure, il vient me réveiller pour me dire que nous devons partir pour aller voir le marché... Cet homme ne dort donc jamais !! C’est déjà reparti.

Mercadal central et Piojera , plus vieux bar de la ville


Le marché est quasiment fini, mais l’endroit est très beau. Il y a principalement des restaurants et des poissonniers. Le responsable de l’auberge nous a également parlé d’un bar juste à côté qui est connu pour une de ses boissons : le teremoto.

Il y a beaucoup de monde mais l’ambiance est très agréable. Nous goûtons se fameux cocktail : Pisco, vin blanc, sirop de grenadine et glace à l’ananas. Pas mal du tout mais un peu trop sucré lorsque la glace fond.

À la télé, un match de foot des U du Chile, l’équipe favorite de Martin, notre collègue du Salar d’Uyuni. Ici la plupart des gens supporte également cette équipe.

La nuit dernière se fait ressentir et nous rentrons à l’auberge. On prend chacun notre douche, un petit tour des réseaux sociaux et il est déjà 21h30.

Dernière soirée du voyage 

Pour notre dernière soirée nous voulons trouver un petit lieux sympa et vraiment pas cher. A mon grand étonnement il n’y a vraiment pas grand monde dans les rues, surtout pour un samedi soir. La plupart des restaurants sont déjà fermés. Nous devrons donc marcher pas mal de temps avant de trouver un petit truc sympa. Lasagne pour Gauthier et sandwich au saumon fumé pour Vincent et moi. Les prix chiliens ne nous avaient vraiment pas manqué !

Nous voulons boire un petit verre pour fêter la fin du voyage avec nostalgie, mais impossible, tout est fermé, les rues sont désertes et le quartier des bars est vraiment loin... Nous rentrerons donc tranquillement à l’auberge.

Après un petit débrief de tout notre voyage nous partirons tous nous coucher pour notre dernière nuit de ce merveilleux voyage, les étoiles pleins les yeux et des souvenirs pleins la tête 😍🇨🇱🇧🇴🇵🇪😍

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Il est 7h quand je me réveille pour la dernière fois en Amérique du Sud. Le réveil est dur et la fatigue accumulée des derniers jours se fait ressentir. Je saute dans mon jean puis je réveille Hugo pour qu’il vienne déjeuner avec moi !

Un petit déjeuner gargantuesque m’attend et c’est l’occasion de prendre des forces pour les 24h de voyage à venir. Pain, œufs, kiwi, confiture et caramel m’aideront à tenir !

Trajet direction l’aeroport 

Après une partie de Tetris avec mon sac, des au revoirs avec les deux loulous qui auront été des partenaires de voyages extraordinaires, c’est parti direction Los Heroes à 20 minutes à pied de l’auberge pour prendre le bus direction l’aeroport. Gauthier me donne 2000 pesos (2€) pour payer le ticket de bus qui en coûte 1900, autrement dit j’ai une marge d’action assez relative. Je descends les 6 étages de l’auberge puis je traverse les différentes places que nous avions visitée il y a un mois... la Monneda, le quartier d’affaire ... . C’est avec un peu de mélancolie de ce mois de voyage que je marche d’un pas rapide vers le bus.

Je monte rapidement dans celui-ci et une heure plus tard me voilà à l’aéroport, il est 9h15, le départ est pour 12h30 j’ai donc le temps ! La queue pour l’enregistrement est interminable, j’en profite donc pour passer quelques appels. Un passage à la douane pour quitter le Chili et me voila au Duty Freepour quelques achats.

Aéroport de Santiago, richesse restante

Deux heures après me voila prêt à monter dans l’avion. Je m’installe et prend une petite coupe de champagne pour fêter le retour. 3h de film, 2 plateaux repas engloutis et 3h de sieste après je pars en excursion pour boire un coup ! Un steward me demande depuis combien de temps je voyage et je lui raconte mon trip. Une hôtesse de l’air, qui est enfaite à l’ecam, nous rejoint et me raconte que c’est son job d’été (Plutôt bon plan)! Nous discuterons tous les 3 puis 4 pendant prêt de 5h d’anecdotes médecines, avions, voyages...

Vol direction Paris  

Il ne reste plus que 2h de vol quand le stewart m’explique que la chose la plus extraordinaire est l'atterrissage dans le cockpit. Quelques négociations plus tard, une belle surprise m’attend : une place de choix pour un atterrissage à Paris au première loge dans le cockpit. Le pilote adorable procédera à un atterrissage manuel pour tout m’expliquer !!! C’était magique !!

Je le remercie 1000 fois ainsi que toute l’equipe puis je pars à la recherche de mon sac à dos qui sort parmi les premiers ! Maintenant objectif gare TGV pour un retour sur Lyon vers 12h. La fin est proche !


Ce voyage s’achève, nous laissant des millions de souvenirs de rencontres, paysages, moments de joie et bonheur, de galères et de rires. Ce fut une expérience extraordinaire que nous avons vécu à 1000 kilomètres/heure pendant ces derniers 31 jours.

Merci à tout ceux qui ont rendu ce voyage possible et à tout ceux qui ont pris le temps de lire le blog. Et surtout 1000 merci à mes deux camarades qui ont été les partenaires de voyages rêvés pour ce trip en Amérique du Sud et qui sont surtout des amis pour la vie !

Dictons : « à tout problème, il y a une solution et à toute solution, il y a un prix »

Et pour finir, si vous hésitiez j’espère que vous êtes définitivement convaincu que l’Amérique du Sud est un des endroits les plus extraordinaire du monde.