Carnet de voyage

Mexique 2023

21 étapes
59 commentaires
Après deux ans d'absence de voyage, nous voilà prét à reprendre la route du Mexique. Un pays presque grand comme quatre fois la France , qui nous offre un menu à faire palir les plus indécis.
Du 11 janvier au 8 mars 2023
57 jours
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Le centro històrico

Nous voilà donc arrivé à Mexico City . L’aéroport se situant en pleine ville, le survol de nuit vous donne de suite une vue impressionnante de cette mégapole tentaculaire ! Imaginez 20 millions d’habitants dont 9 intra-muros qui habitent dans une zone urbanisée de près de 1500 km2 et tout cela situé à 2240 m d’altitude… Ces chiffres vous donnent le vertige et le matin au petit déjeuner, on se demande bien par où l’on va commencer ? Nous avons choisi de loger près du centre historique, de façon à pouvoir prendre la température de la Pieuvre . Il faut beau et frais , et nous pouvons commencer à arpenter le bitume . On a commencé par le début de la création de Mexico , sur le site archéologique de “Templo Mayor” là où s’élevait l’ancienne pyramide , symbole de la capitale Aztèque: Tenochtitlàn . Derrière se situe le Zocalò, une des plus grande et très belle place du monde entourée de nombreux bâtiments coloniaux comme la cathédrale, le palais présidentiel et bien d’autres…Puis on s’est volontairement perdus dans les avenues, puis les rues , les places où au détour nous avons fait de surprenantes découvertes comme le mercado San Juan , ou le barrio chino ainsi que de petites cantinas ou l’on peut déguster des spécialités de tout le pays accompagnées par la Molé, une sauce mexicaine parmi tant d’autre…Au fil de la journée, on sent la cocotte monter en puissance, la foule devient de plus en plus dense, la circulation incessante mélangée au balais des bus, trolleybus, métro bus , sans parler du métro que nous avons testé telles les sardines de base destinées à s’entasser là où vous saver ! Dans ce contexte, nous n’avons jamais ressenti d’insécurité même si la présence des différentes polices est omniprésente !

La vie nocturne 

On pensait trouver un peu plus de quiétude la nuit ? Que nenni ! Le peuple de la noche est de sortie… les différentes plazas et notamment la Garibaldi sont envahies par les Mariachis qui sonnent la trompette et toque la guitara devant le musée de la tequila et du mezcal, au Zocalò nous avons eu la surprise de voir la Présidente sortir à son balcon pour les applaudir!! Sur d’autres places , des groupes de danseurs perpétuent des danses Aztèques ancestrales au son des tambours … Cette ville ne s’arrête jamais !

 El bosque de Chapultepec et le musée anthropologique 

Malgré cette urbanisation effrénée, Mexico possède de nombreux parcs et notamment un des plus grands “ le bosque Chapultepec “ . Cet immense îlot de verdure au milieu de la ville est composé de plusieurs lacs , d’un zoo. On peut observer facilement de nombreux oiseaux et pas mal d’écureuils pas du tout effrayés par notre présence. Le deuxième objectif étant de parcourir le musée national anthropologique. Composé d’une immense cours rectangulaire , on ne peut pas louper son immense “Parapluie “ composé d’un totem géant ! La visite des 12 salles est incroyable et permet de mieux comprendre la richesse de l’histoire mexicaine à travers toutes ses cultures pré hispaniques , Aztèques, Toltèques, Olmèques, Zapotèques, Mixtèques, Mayas et je vous grâce des autres constitue un sacré programme…Épuisé par ces flots d’informations, on en sort un peu rincé mais très vite à la sortie du musée on observe les indiens Totonaques qui interprètent leurs danse des “Voladores” accrochés à un mas de 20m !

 Les quartiers chics de la Rosa , Bella Artes…

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https://youtube.com/shorts/dKwnoVbC0ds?feature=share

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On quitte la tumultueuse México pour se rendre à 50km plus au nord pour rejoindre le calme de la campagne et plus précisément la majestueuse cité où sont nés les dieux ! Téothihuacan est l’un des plus grands site archéologique d’Amérique centrale et fut la cité et la capitale , la plus grande de l’histoire pré hispanique. Vu les écarts de températures dans la journée, on préfère arriver tôt le matin, malgré cela on a finit la journée bien rôti comme les poulets que l’on mange tout les jours ..! Cette cité Aztèque date du 1er siècle , elle est élaborée en damiers suivant deux axes selon les principes astrologiques de la constellation d’Orion ! Pas bête, ces Aztèques … Au plus fort de son rayonnement, elles comptait près de 100 000 habitants !Même si les visiteurs sont nombreux, l’immensité du site permet une visite plutôt aérée ! Les deux pyramides du Soleil et de la Lune dominent cette cité et servent aux rituels religieux de ce peuple plutôt sanguinaires , on vous passe les détails ! Se balader le long de son avenue des Morts longue de plus de 2 km , flâner autour de tout ses temples accompagnés par le sifflements des colibris et les cris des Jaguars à quelque chose d’original. Je vous rassure les bruitages très réalistes proviennent des sifflets vendus par les vendeurs à la sauvette. A partir du 7ème siècle , elle fut délaissée petit à petit au détriment la nouvelle capitale Tenochtitlàn (México) .

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 Xochimilco , la belle surprise! 

Après le nord, nous voilà descendu au sud de México, ce secteur composé de canaux et bordé de jardins nous rappelle que l’ancienne Tenotitlan était une ancienne cité lacustre. Encore aujourd’hui 180 km de canaux restent navigable ce qui fait de Xochimilco une ville atypique où l’on peut trouver une relative tranquillité. Nous avons donc décidé de nous faire une virée romantica en Trajinera ( barque locale). Bien nous en a prit, sur ces barcas ultra colorée, nous comprenons très vite qu’une vie touristique locale s’est installée sur les canaux et que les Xochimilcas viennent en famille pour manger, boire bière et tequilas au sons des Mariachis ( tiens encore eux ! ) faire la fête en somme , accompagné au rythme de la Bamba , Bachata et j’en passe !! On oublie le romantique pour basculer dans le kitch mexicain pur jus !! Pour autant , après une courte adaptation, l’ambiance est très décontractée et nous passons finalement un super moment , les barques cuisine, d’autres font débit de boisson, d’autres transportent les mariachis où des joueurs de Xilophone ! On découvre l’arbre aux poupées! Bref on profite de ce joyeux bordel organisé. De retour sur la place du village, on profite du marché pour se restaurer des spécialités locales. Comme d’habitude la foule nous entoure mais un peu plus loin sur la place , des attroupements se forment et attirent notre attention ? Au milieu de la grande place, des hommes et des femmes habillés en costumes traditionnels Aztèques flamboyants représentant des dieux font des incantations en langues indigènes autour du symbole au sol de la Pierre du Soleil ? ( calendrier Aztèque) On assiste avec émerveillement à des cérémonies enfumées où les hommes soufflent dans des conques !? Au fur et à mesure , ils en arrivent de plus en plus et toujours dans des costumes d’animaux différents le plus souvent plumés, encore et encore !! Les villageois autour restent silencieux et observateurs autant que nous ! Les nouveaux arrivants sont intronisés à la fumée et petit à petit le groupe forme un cercle autour des tambours. Et les dances commencent dans des battements assourdissants. Ces rituels virent au mystique . On assiste là à des cérémonies de l’Espace ! Quand on est tout prêt en les observant et en les écoutant , les émotions vous submergent et on réalise que l’on vit un moment exceptionnel ! Nous sommes les seuls touristes, et discrètement on se renseigne sur cet événement. Une charmante Mamie en tenue d’indienne m’explique que chaque année le 15 Janvier , tout les groupes de dances Aztèque de Mexico envoie leur meilleur danseur et maître de cérémonie pour fêter la Pierre Solaire à Xochimilco . Quel bol d’être présent ce jour là ! Au moins on se dit qu’on voyage aussi pour ce genre de moment…

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https://youtu.be/IQM-QfVvfyI

https://youtu.be/HA4XXYhctp4

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Pause à San José del Cabo … 

Le froid et la neige se sont invités sur les volcans que nous avions prévus d’ascensionner ! Du coup , changement de programme avec un 180 degré vers la basse californie du sud.

Nous voilà posé à San José , petite bourgade tout au sud de la deuxième plus grande péninsule au monde ! Un changement radical avec l’état de Mexico . Un désert entre l’océan pacifique et la mer de Cortès arpenté en son milieu par des chaînes de montagnes comme une arête de poisson ! Une nature sauvage et atypique, paradis des surfeurs, pêcheurs et des plongeurs 😉 ! On s’est posé au cœur du village chez la famille Sosa Suaso , on est loin de la fourmilière de la capitale et de son ambiance bruyante. La pause s’impose ! Seul ? Pas vraiment, une frange de retraités Américains fortunés ont jetés leur dévolus sur ce village et les constructions commencent à pousser comme des Champignons ! Mais pour l’instant cela reste acceptable, mais pour combien de temps !?

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Le côté obscure de Cabo San Lucas  

Nous laissons derrière nous San José , son calme , ses plages tranquilles et ses vieux pour nous rendre vers sa grande sœur très surprenante ? Cette station balnéaire réputée pour y faire la fête est très fréquentée par les jeunes actifs américains qui ont trouvé là un endroit rêvé pour Mexicaniser cette endroit paradisiaque ! Nous logeons dans un petit hôtel tranquille car ici le coût de la vie a soudainement doublé et la fréquentation bat son plein . Pour autant, cet endroit situé tout au bout de la péninsule reste remarquable par la situation de sa baie , de ses formations rocheuses , des ses plages qui sont des endroits où l’on croisent baleines , otaries et lions de mer présents dans ces eaux très poissonneuses. Parlez en espagnol, on vous réponds en anglais ! Le décors est planté, restaurants, bars, boîte de nuits , hôtels standing, personnel , tout est colonisé par Oncle Sam . Rien qui nous enchante de prime abords ! L’américain de San Lucas se déplace souvent en groupe , coiffé d’un chapeau de cow-boy ou d’une casquette de NBA et ses grosses lunettes noires , il est généralement bien en chaire vêtu de short et tee-shirts bien larges , se déplace en tong, le portable en main droite et la bière en main gauche où à la ceinture. On le reconnaît à sa voie forte et son accent , style petit patate grenaille dans la bouche !Désolé pour les fans mais là quand même : Y a du lourd !

 Une journée de rêve ! 

Gardons le côté positif. Après moultes repérages , nous faisons connaissance de Victor , un plongeur avec qui nous échangeons et qui nous propose une navigation en mer pour découvrir baleines 🐋 et lions de mer 🦭 . Même si la Plongèe reste attractive, elle se déroule dans la baie au milieu des bateaux : très peu pour nous . De Janvier à Mars , les baleines quitte l’Alaska et descendent vers la basse Californie sud pour se reproduire dans ses eaux chaudes . Baleines à bosses, Baleines grises, et surtout Baleines bleues se répartissent par centaines les long des côtes Pacifique ou Mer de Cortès. Nous partons en début de matinée dans une panga pour nous diriger vers la pointe de la Finistera où une colonie de lions de mer et d’otaries se font dorer la pilule ! Nous rejoignons l’Arco ( arche naturelle) ou pélicans et frégates tournent au dessus en quête de poissons . L’océan est calme, le ciel magnifique, la magie des lieux opère…Nous sortons de la baie pour nous diriger plus au large . A peine le cap passé, qu’un premier souffle apparaît ! Tranquillement la panga se dirige dans sa direction et voilà que la baleine à bosse saute hors de l’eau et retombe dans un splash retentissant. Même pas le temps de faire la photo ! 😥Ouah ! Les trois jeunes mexicains qui nous accompagnent sont aussi surpris que nous et en même temps émus par cette belle surprise. Deux heures de navigation au large nous permettra de voir une dizaine de baleines grises et baleines à bosses de tailles variant de 10 à 20 m nager , plonger , sauter ! Un truc de dingue ! Même si pour la sécurité des cétacés, le bateau reste à distance , on peut vous garantir que ces moments là resterons gravés à jamais dans nos mémoires et pour longtemps . Au retour, on se fait déposer au milieu des formations rocheuses sur la plage d’Amour afin nous remettre de nos émotions, et là depuis la plage on continue de voir au loin quelques baleines …

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https://youtu.be/_kIk4Jjeg0M

Les plages de Santa Maria, Chileno et la Viudad 

Les alentours de San Lucas sont désertiques et la côte rocheuse nous propose quelques plages qui méritent le détour loin du tumulte de la ville. Ce n’est pas sans surprise que l’on découvre les complexes qui fleurissent la côte, mais il va falloir s’y faire , pour autant l’ accès aux plages est libre et ces dernières sont presque désertes ! Ici , aller à la plage revêt un attrait plutôt sympathique, les pélicans, les frégates, les cormorans et les aigles de mer occupent l’espace aérien et les rochers , vous scrutez l’horizon et vous observer souffler et sauter les baleines, et comme on en a pas assez, il ne nous reste plus qu’à observer la flore et la faune sous marine en PMT accompagné sous l’eau par le chant des baleines, tout simplement magique ! Ils sont trop forts , ces Mexicains !!

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Todos Santos, la playa de Cerritos, nos cabañas… 

On remonte la péninsule direction Todos Santos pour quitter la bling bling San Lucas . Mais après une tourista nocturne pour débuter la journée , puis plus de place dans le bus prévu , la journée commence mal ! Finalement nous arrivons dans cette charmante bourgade bien en retard , une fois posé au terminale , l’on découvre que notre guest house se situe à 4 km du centre et 800m de la plage! Bien sûr, pas de bus ni taxi mais une charmante et Improbable Mexicopakistanaise et son bébé, nous proposent de nous y amener en voiture . L’adresse ne correspond pas , mais finalement nous arrivons à destination. Il y a des jours où l’on ferait mieux de rester couché ! Nous avions loué des cabañas en bords de plage mais cela ressemblait plus à un un puzzle de palettes enchevêtrées ! Malgré tout l’endroit est très isolé et reste sympas . La plage est immense et réputée pour la ponte des tortues .

Nous découvrons un joli petit village dont les rues sont toutes pavées. Une place, une église, quelques galeries d'art, des fanions colorés, du street-art et...de nombreux américains en vacances. A ce titre , la légende raconte que c’est ici que le guitariste des Eagles aidé de quelques colitas (petits joints de marijuana) aurait commencé à composer leur célèbre chanson dans l’hôtel Calfornia de Todos Santos !

Nous ne reviendrons dans le village que pour y savourer de super tacos de pescado. Direction Playa Cerritos , pour attaquer notre désormais safari plage car la baignade est super dangereuse compte tenu des grosses vagues et des courants . une longue plage que l'on atteint par une piste, des dizaines de surfers , au loin des dizaines de baleines sautent et soufflent à moins de 100 m de la plage. Quel spectacle ! Petit supplément, on découvre plusieurs centres de protections des tortues, qui pondent en cette période. Afin de protéger l'espèce, les œufs laissés sur la plage par les tortues sont recueillis et protégés dans des écloseries . Les petites tortues décident de sortir environ 40 jours plus tard et sont relâchées par le centre de protection au coucher du soleil.

A savoir que instinctivement les petites tortues se jettent dans la mer, balayées par les vagues. 50% mourront dans les 10 minutes, noyées ou mangées par les raies qui passent, les pélicans ou les aigles de mer ! Malheureusement, le prochain lâcher au coucher du soleil se fera dans une semaine , nous confirme le responsable de l’écloserie ! 😤 Cette halte intermédiaire à Todos Santos et ses environs nous laisseront un jolis souvenir et une pause relaxante .

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Magique Espiritu Santo !  

Nous voilà parti sur la côte Est de la péninsule, direction La Paz, capitale de la basse californie du sud et la Mer de Cortès . Cette vieille cité légèrement défraîchie descend lentement vers la mer, elle se situe dans une baie abritée et se trouve être le point de départ des ferrys vers le Continent mais aussi une base d’excursion pour visiter les îles aux larges . En parlant d’île, Espiritu Santo est un des joyaux faite de criques bleu azur et de falaises roses. Classée au patrimoine mondial par l’Unesco, elle mérite bien qu’on s’y arrête une journée. D’autant que le vent et la mer se lèvent pour plusieurs jours , on en profite d’entrée de jeux ! Via Victor un policier rencontré près du port, nous rencontrons Martin qui nous propose une panga pour visiter les îles à la journée. La présence du bateau « National Géographique « confirme la beauté du site ! Deux heures de navigation avant d’atteindre la grande île surnommée la perle de la Mer de Cortés , elle reste très désertique , on peut deviner à ces différentes strates de couleurs qu’elle est bien d’origine volcanique. L’île au oiseaux mérite bien son nom , tout au long de la navigation Pélicans, aigles de mer, frégates, vautours, mouette, goélands nous accompagnent, c’est aussi l’endroit où l’on peut voir dauphins, Orques et baleines mais aujourd’hui il doivent être au marché ! Tans pis , on se dirige vers les islotes, petites îles où se concentre une colonnie de trois cents lions de mer et otaries. Un peu d’appréhension avant de plonger au milieu de ces mammifères impressionnant par leur tailles , certains pouvant atteindre 3 m et peser plus de 300 kg mais une fois dans l’eau , ils virevoltent et jouent autour de vous comme des gamins ! Pas d’agressivité mais plutôt de la curiosité. Encore un moment fort en émotions ! Direction ensuite la plage de sable blanc de la Ensenada , histoire de récupérer en avalant deux trois tacos de poissons et retour au soleil couchant sur les eaux bleues et paisibles de la mer de Cortès accompagné par les vols d’oiseaux mais toujours pas de baleines en vue !

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https://youtu.be/to4ZutzKU64

https://youtu.be/ykJxY3PliBs

https://youtu.be/QOAtDB9VTQ8

https://youtu.be/s5fFbhOYb2M


La Paz 

La météo ne s’arrange pas , conséquence de la vague de froid aux États Unis , les températures se rafraîchissent, le vent et la mer se déchaîne ce qui a pour effet de stopper toutes les activités pour plusieurs jours ! Bien pour les surfeurs, pas bien pour les plongeurs ! Et donc, cela va nous permettent de visiter la Paz , de se balader le long de son malecòn (corniche) et de prévoir notre retour sur le Continent via le ferry ! Un petit air de Corse …

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El Fuerte en attendant El Chepe 

On quitte la Péninsule avec un peu de nostalgie à bords du Bajaferry . La traversée de 9h00 a été plutôt mouvementée, dans une mer déchaînée , beaucoup de routiers sur le bateau et pas mal de vomitos qu’il a fallu éviter pour éviter leur fan club ! Arrivé tard dans la nuit , on a fait une halte à la ville portuaire de Topolobampo . Le matin , nous avons repris le bus pour Los Mochis, puis de là un autre bus pour la petite ville d’El Fuerte. Nous voilà donc dans l’état du Sinaloa, un des plus grand et des plus pauvre du Mexique, ce n’est par hasard qu’il est devenu celui qui possède les plus grands cartels de drogue du Mexique ! Malgré l’arrestation de son chef emblématique El Chapo ,et récemment de son fils ,le trafic va bon train dans ces montagnes où la culture de la marijuana et d’opium reste bien cachée. Malgré tout, les militaires lourdement armés patrouillent quotidiennement dans leurs pickup, on ne sait pas si c’est rassurant ou pas !? Si nous sommes là, c’est pour voyager à bords du Chepe . Ce fameux train des canyons du cuivre circule sur un trajet ferroviaire de 656 km parmi les paysages les plus époustouflant au monde . El Chepe , (contraction du trajet entre Chihuahua et Pacifico en mexicain ) traverse 6 canyons principaux formant un dédale 4 fois plus grand que le grand canyon américain ! 37 ponts, 86 tunnels , 2400m de dénivelé positif , des chiffres à vous donner le tournis ! On nous promis que l’on pourrait acheter les billets à bords du train express , malheureusement pas possible le premier jour ! 😤😡La compagnie ne répondant pas au téléphone, nous avons été obligé de repartir à los Mochis pour acheter les billets, mais là aussi , plus de place !! 🤯Dernière possibilité, sur le Chepe régional à El Fuerte !! Deux jours à patienter ! C’est aussi ça le voyage, profiter cette petite ville qui dégage un petit charme colonial située au bords du Rio Fuerte , se balader le long de son malecón où l’on découvre une faune autour de la rivière et sa forêt subtropicale où il faut faire attention au serpents mais surtout aux sandflys, ces mouches minuscules qui vous piquent de partout !! Demain , on saura si on prendra le train ou pas !? A suivre…

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 El Chepe , un train pas comme les autres …

Un peu d’appréhension ce matin au lever ! Omardo , notre logeur nous amène gentiment à la gare mais il reste confiant quand à l’issue finale… Le train signal son arrivée dans un puissant sifflement. On fait la queue avec tout les mexicains de la classe économique au milieu des sacs , valises , bref cela reste bon enfant. Le contrôleur attribue religieusement les numéros des places au fur et à mesure en précisant que il y a déjà beaucoup de monde !! Plus que trois, deux, un mètre: le verdict tombe : places 41 et 42 … Yess!! On monte dans le wagon . Un ouf de soulagement car on ne se voyait pas faire le trajet à l’envers . Nous voilà installés confortablement et sur la droite en montant pour l’essentiel de la vue. On est pas devant , mais bien dans la télé comme dans le reportage bien connu “ Des trains pas comme les autres “ . On a commencé par traverser des terres agricoles le long du Rio Fuerte, puis la forêt apparaît parsemée de ses hauts cactus 🌵. Les premières collines surgissent le long du Rio Plata , on franchit les premiers tunnels sur les 86 du parcours ! Les aigles et les vautours tournoient dans le ciel au dessus des premiers lacs et au loin se dessinent les premiers contreforts de la Sierra Madré. El Chepe grimpe doucement mais sûrement, la voie suit scrupuleusement les bords des premiers canyons, ponts , tunnels se succèdent de plus en plus rapidement, il zig zag en longue boucle pour gagner de la hauteur. Quelques arrêts sont nécessaires pour déposer ou prendre les locaux , la plupart sont des indiens Tarahumaras vêtus de leurs tenue colorés, certains viennent vous accoster en espérant vous vendre quelques objets artisanaux. Nous sommes à 1500m et les premiers conifères 🌲apparaissent, changement radical de végétation, un paysage alpin se dessine, on se croirait presque à la maison! Puis on arrive à 2000m , des vastes prairies bordées de sapins et d’arbres à fleurs blanches, jaunes , on distingue des arbres fruitiers , orangers, citronniers dans certaines propriétés , le train sillonne entre de nombreuses parois rocheuses et on distingue la partie la plus impressionnante du circuit : La barranca del cobre ( les canyons du cuivre ) 2400m d’altitude, c’est là qu’on descend ! Au village d’Areponapuchì où nous avons établit notre camp de base .

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Fabuleux Canyons du cuivre 

Nous voilà donc installé à la cabaña Marguarito , bien isolé avec chauffage car même si le beau temps nous accompagne , les nuits sont froides , il a neigé il y a quatre jours ! Le village n’a rien d’extraordinaire mais il est situé tout proche des précipices, en longeant les nombreux sentiers cela nous permet d’avoir différents points de vue à couper le souffle sur les différents canyons . On peut apercevoir les villages d’indiens Tarahumaras à flancs de montagne , on en croise plusieurs le long des chemins au cours de nos ballades ! On a beau avoir l’habitude de randonner, il faut bien convenir qu’ici le charme est différent et on ne regrette pas d’être au milieu des ces paysages grandioses. Entre les villages d’Areponapuchì et Divisadero , au bords de la grande faille se trouve le Parc de la la Barranca , ce dernier propose des activités remarquables : La deuxième plus grande Zip line du monde , la plus grande tyrolienne du Mexique composée en sept tronçons avec ses ponts suspendus, une via Ferratta avec 300m de gaz , et plein d’autres activités de ballades ainsi qu’un téléphérique long de 4km qui vous permet de descendre à mi canyons observer les autres failles ! On aurait bien voulu descendre au fond de la faille mais il faut deux jours pour faire les 1800m de dénivelé et le guide n’est pas disponible !! La Zip line nous tente bien, mais parcourir entre 80 km/h et 130km/h ces 2,5 km de longueur à 700 m de hauteur nous laisse un peu perplexe 😳 Allez , on se laisse tenter, bien couvert et le cœur bien accroché ! On part ensemble et les trois minutes de descente en paraissent beaucoup plus au vue de la vitesse et du panorama. Une descente d’enfer !! On vous le recommande…Une fois en bas , on se remet de nos émotions et là on découvre les autres canyons et les rivières au fonds de failles , magnifiques points de vue . On en profite pour faire le tour des précipices avant de remonter par le téléphérique, on serait bien remonté à pieds malheureusement ce n’est pas autorisé ! Plus loin, on découvre des sentiers sur lesquels on croise des femmes tarahumaras en train de tresser les paniers qu’elle vendront plus tard dans le parc , c’est toujours des rencontres sympas loin du monde !

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https://youtu.be/cr0APqMBUA4

https://youtu.be/URFb6qwtgN4

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 Des sommets de la Barranca aux plaines de Chihuahua

Ce matin , départ en bus dans la brume, la pluie et le froid ! On peut dire qu’on a eu de la chance avec la météo . On quitte nos sommets de la Barranca pour descendre doucement vers les plaines du Nord. Après avoir traversé des km de forêt de sapins, le paysage se transforme doucement laissant apparaître des petites vallées arborées et quelques pâturages. Quelques heures plus tard, nous traversons des plaines immenses situées sur les haut plateaux entre 1500 et 2000 m d’altitude. Nous entrons dans l’état de Chihuahua,un des plus vaste du Mexique connus comme étant le plus révolutionnaire en son temps avec des figures comme Pancho villa, Emiliano Zapata, Miguel Hidalgo. Après d’innombrables virages dans les forêts, nous voilà sur une route infiniment droite où nous croisons d’immenses haciendas d’agriculture et d’élevage de bovins. Malgré l’intervention de l’armée dans la région concernant la destruction des champs d’opium, ces derniers repoussent comme des champignons !! On est chez les Nortiños , les ch’timis quoi ! C’est sous un ciel gris que nous découvrons la ville de Chihuahua joliment étalée entre quelques lointaines collines . Le centre ville comprend d’imposants édifices coloniaux, de grandes places et nombreuses rues piétonnes . Le passé rebelle de cette ville se ressent bien à travers les noms des rues et les statues sur les places témoignent bien du passé rebelle et de l’identité affirmée de cette ville . Malgré tout, cette ville ne sera qu’une étape , il fait gris, il pleut , on pense qu’il est temps de laisser les montagnes derrière nous pour se diriger plus au sud …

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Oaxaca , la charmeuse ! 

Nous voilà donc 2000km plus au sud , à Oaxaca ( prononcez Ouaraca) au cœur de l’état qui porte le même nom ! Laissons de côté notre bilan carbone car pour s’y rendre , nous avions le choix à trois jours de bus ou 3h d’avion , au même tarif !? Le choix a été vite fait , quand au fameux bilan , je laisse aux puristes le soin de le calculer ! La capitale se situe au début de la Sierra Norte à 1500m d’altitude , haut lieu des traditions indiennes et de la culture mexicaine, cette ville possède d’incroyables richesses qui lui a valu d’être inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO . Nous logeons à la posada San Rafael, chez une famille adorable. Dès la première heure de ballade , le charme opére directe ! Des rues pavées entourées de bâtiments coloniaux colorés vous donnent de suite le ton . Des églises autant qu’un curé pourrait en bénir sont disséminés dans toute la ville , des parcs arborées, des superbes places animées, voir même un peu trop quand on tombe sur une kyrielle de flics qui quadrillent la grande place du Zocalò ! On a souvent l’habitude d’en voir , mais là y’a un truc ? Effectivement, on assiste en direct à une manifestation des indiens Triquis contre le gouvernement local ? C’est un peu différents des manifs de chez nous , car chez le Triquis , ce sont les femmes et les enfants qui défilent et crient leurs revendications , leurs hommes font la sécurité sur les côtés et sont prèts à en découdre avec leurs bâtons face aux différentes polices surarmées qui leur font barrage. L’ambiance est électrique mais le rapport de force est tellement disproportionné que les pauvres Indiens se contenterons de scander et chanter leurs désespoir d’être spolier de leurs terres et de ne pas avoir de nouvelles de leurs membres disparus suites aux multiples arrestations… C’est aussi cela le Mexique ! À travers nos ballades nous découvrons les charmes de ces galeries d’art , ces échoppes artisanales , mais aussi nous goûtons à la cuisine oxiqueńa qui nous offre de savoureuses dégustations comme les Tlayudas , les sauces Molé de différentes couleurs et saveurs accompagnant poissons ou viandes , ici les Tequileras ont laissé la place aux Mezcalerias qui pullulent dans la ville où vous pouvez goûter un éventail de préparations à base de Mezcal. Oaxaca est pour le Mezcal , ce que Bordeaux peut être pour le vin ! Le soir, les rues piétonnes et les parc se remplissent et vibrent aux sons des musiciens ambulants , d’orchestre de cuivres jouant de la Danzòn ou Cumbia , des couples qui dansent sur les places , une ville pleines de charmes où on aime flâner qui nous laissera une très bonne impression.

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https://youtu.be/usqxt77EbH4

Cité de Monte Albàn

Aujourd’hui nous partons visiter le site archéologique de Monte Albàn . à quelques km de Oaxaca, cette ancienne cité se situe sur un haut plateau à 2000m dominant la ville actuelle et offrant un superbe panorama sur les vallées et massifs environnants. Cette ancienne capitale Zapotèque est une des plus anciennes du Méxique mais ne fut découverte qu’au début du 20 ème siècle et largement restaurée que dans les années 90 ! Bien que très différent de Téotihuacan, on retrouve bien les temples de formes pyramidales, les palais ,les lieux de sacrifices car si les Zapotèques étaient présents avant les Aztèques, on vous rassure qu’il n’en étaient pas moins sanguinaires avec leurs ennemis ! Avec ses deux parois inclinées et opposées, cet édifice a été un des premiers jeux de balles inventés vers 100 av Jc …! La citée fut abandonnée vers 900 ap Jc à l’arrivée des Mixtèques , mais là c’est une autre histoire…

Incroyable site d’Hierve El agua

Le transport au Mexique est assez facile, le train étant inexistant dans tout le pays , il ne reste que les bus à trouver ! Mais c’est souvent un jeu de piste qui prends un peu temps ! Faut dire qu’on va souvent chercher nos visites dans des coins un peu perdus! Le site du jour est situé au cœur de la Sierra Norte à environ 70 km d’Oaxaca, on aime bien le bus collectivos, pas cher, avec les locaux, le problème c’est qu’il ne faut pas être pressé car il prend ou dépose les gens au bords des routes ce qui réduit énormément la vitesse moyenne ! Arrivé à Mitla, charmant petit village composé en majorité d’indiens Mixtèques , nous nous entassons dans un pickup aménagé avec une bande de jeunes et nous voilà parti pour une heure de piste pour arriver à Hieve El Agua (traduisez l’eau qui bout ) . Arrivé sur les lieux ,le temps de sortir de la bétaillère et de se déplier afin de pouvoir apprécier ce site extraordinaire ! Ces source d’eau chaudes s’écoulent dans des piscines naturelles puis ruissellent à flanc de montagnes . Au fil des millénaires, ces eaux chargées en carbonates de calcium ont créé d’impressionnantes formations ressemblant à des cascades gelées. On prends un petit chemin qui nous permet de faire le tour du site qui est relativement grand et de pouvoir apprécier au plus près ces cascades pétrifiées dans un panorama grandiose sur les vallées environnantes et ces champs de Magueys ( Agave) qui finiront en Mezcal sur les tables Mexicaines. Après avoir bien transpiré, on apprécie la Tlayuda à la Molé avec la bonne bière dans un des stands aménagé par les villageois..!!

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Les baies de Hualtulco, Santa Cruz, El entraga, Violin, Cacaluta, El organo, La Esperanza. Et la faune sous marine locale…

Cap au Sud, quelques heures de bus à traverser la Sierra Madré par des cols dépassant souvent les 2500 m et nous voilà arrivé dans la région des bahias de Huatulco. La montagne tombe dans la mer ! Changement radical de climat , de végétation, les tropiques ça a du bon quand même ! Cette portion de la côte pacifique sud au relief escarpé, a longtemps été isolée par sa forêt dense , elle n’abritait que quelques villages de pêcheurs perdus dans les différentes baies . Il y a une trentaine d’années, le gouvernement a décidé de développer un tourisme raisonnable . Certes, des bâtiments et des ressorts ont été construits mais en dehors de baies et plages, sauf pour quelques exceptions (bizness oblige) le résultat n’est pas si mal. Un parc naturel protège la faune et la flore locale, ainsi que toutes les plages de sables fins isolées , hauts lieux de pontes des tortues luths et tortues vertes. Moyennant un taxi à 2 ou 3 euros , on peut changer de plages tout les jours . Bien choisir en fonction de son envie car on passe d’une plage remplie de restaurants les pieds dans l’eau à des plages terriblement sauvages ! Le contraste est saisissant. Inutile de vous dire celle que l’on préfère ? Cependant si la beauté sauvage de ces plages vous laisse une impression de Robinson, mieux vaut être prudent. En effet , ces dernières truffées de nids de tortues sont le garde manger de pas mal de prédateurs . Aigles , vautours, pélicans, frégates tournoient et planent en raz mot au dessus des nids et de vos têtes qu’ils vaut mieux de se tenir à l’écart ! Il est clair qu’il vaut mieux qu’elles sortent la nuit, sachant que 10% de ces pauvres bébés tortues survivront. On peut suivre leurs traces petites ou grandes comme les chenillettes toutes fraîches dans le sable …Se méfier des oiseaux, mais aussi des serpents de sable , des méduses urticantes bref la liste pourrait être longue , c’est sauvage quoi ! En ce qui concerne la Plongèe, on est un peu rester sur notre faim . Le pacifique sud est un océan très riche en nutriments, et ses eaux turquoises sont un leurre pour les plongeurs ! Les eaux sont tellement chargées qu’effectivement une quantité impressionnante de poissons et cétacés les fréquentent mais pour les voir sous l’eau , la visibilité ne dépassant pas les 10m , mieux vaut être patient , dans cette ambiance lac à 27 degrés, on fait quand même de chouettes découvertes.

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San Cristobal , la divine indienne …

Nous quittons l’état d’Oaxaca, pour reprendre la route de montagnes à travers l’état du Chiapas. On laisse les plages de sables fins pour traverser les hauts plateaux aux fertiles plantations de café et de cacao, mais surtout on retrouve les nuages , la fraîcheur et la pluie ! Direction San Cristobal de las casas altitude 2200m , fief des indiens Tzotziles et Tzetales derniers rebelles à l’état mexicain et réunis sous la bannière du EZLN , une faction révolutionnaire zapatiste qui défends les droits et les terres des indiens du Chiapas . Autant dire qu’ici on ne badine pas avec les traditions et cela se traduit très bien dans les rues de la ville où l’on croise à par quelques touristes , les femmes et enfants en tenues colorées brodées et leurs jupes en laines de Borrego ( moutons noirs de la région ) . Une identité très forte dans leurs différentes langues puisque un quart de cette population ne parle pas espagnol, et dont la plupart des ces descendants des Mayas n’ont jamais quitté la région. Ses rues pavées et ses maisons coloniales colorées donnent un certain charme à San Cristobal . Posé au creux de la vallée et entourée de nombreux villages indigènes , cette ville nous offre un nouvelle ambiance atypique et cosmopolite. Une étape culturelle, un lieu agréable que l’on ne voulait surtout pas manquer .

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 Découvertes de la faune locale dans l’éco parc d’Aluxes 

Nous savions que traverser le Chiapas ne saurait pas chose facile , mais de là à faire le tour de l’état pour rejoindre notre prochaine destination , pas prévu ! En effet , la route prévue qui mène à Palenque est en proie à de nombreux braquages , mais aussi des barrages des factions révolutionnaires depuis les travaux de reconstruction dus aux dernier tremblement de terre . Résultat : 10 heures de bus au lieu de 5 ! Bienvenue au Chiapas …Arrivé de nuit sous une pluie battante , nous voilà donc arrivé à destination ! Située au pied des montagnes du Chiapas en plein milieu d’une jungle tropicale humide et épaisse, cette petite bourgade n’a pas un grand intérêt , mise à part qu’elle représente une bonne base pour visiter l’une des plus mystérieuses citées Mayas au milieu d’une jungle peuplée de singes hurleurs et de perroquets . Vu le temps incertain, on décide de découvrir la faune et la flore locale . A peine quelques centaines de mètres parcourus en dehors du village , on est plongé en pleine forêt, nous nous rendons vers l’éco Park d’Aluxes. Cet immense parc situé en pleine jungle se présente comme un projet de sauvegarde d'espèces végétales et animales de la région menacées par la déprédation humaine et les trafics en tous genres. Des projets spécifiques de réintroduction d'espèces sont menés : la Guacamaya Roja( grand perroquet), les singes araignées, les lamantins et jaguars font l'objet d'une attention spéciale. Les animaux du parc ont été confiés par les autorités suite à des saisies dues au trafic ou à la maltraitance. Ils sont soignés et remis en liberté. Un sentier tracé au milieu de la jungle vous permet d’apprécier différents espaces dédiés à chaque espèce et profiter pleinement de leur semi liberté ce qui rend la visite d’un naturel sauvage bloffant. On peut même monter au sommet d’un mirador observer la vie au dessus de la canopée !

Cliquez sur les liens ci dessous ⬇️

https://youtu.be/dctEOxz9lGA

https://youtube.com/shorts/xV37XjrzK9A?feature=share

 Palenque la Mystérieuse….

Le but premier de notre venue à Palenque est la visite du site Archéologique Maya . Le soleil est de retour, ce qui n’est pour nous déplaire car pour s’y rendre vous devez d’abord rentrer dans le parc national et ensuite pénétrer cette jungle épaisse et ses arbres gigantesques. Si la cité du roi Pakal n’est pas la plus grande des Mayas , elle reste la plus incroyable et mystérieuse car blottie au fond de cette forêt . Imaginez au temps de sa splendeur, ces différentes pyramides surgissant au milieu de cette jungle tropicale et défiant ces fromagers et ficus géants ! Un vrai décor de cinéma style Indianna Jones ! Les premiers édifices furent érigés vers 100 av Jc mais l’apogée de la cité se situe entre 600 et 700 ap Jc avec le plus célèbre des rois Mayas : Pakal qui vécu 80 ans ! Un record pour l’époque ! Ces deux fils lui succédèrent et continueront d’agrandir la ville. Malheureusement cette dernière s’affaiblît sous les différents conflits armés et ses défaites successives . Le déclin de Palenque se situe vers 800 et disparaît doucement engloutie par la forêt tropicale. Ce n’est qu’au 19 ème siècle que les archéologues découvrent les premières pierres . A ce jour , seulement 10% des 2,5 km2 ont été mis à jour , autant dire que les grateurs de pierres ont du pain sur la planche..Autour des temples, on peut prendre des sentiers qui s’enfoncent dans l’épaisse forêt et se laisser porter par les cris des singes hurleurs et ceux d’oiseaux colorés pour découvrir de jolies cascades et de vieux bassins d’époque Mayas .

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Farniente à Bacalar

Une petite nuit de bus pour quitter le Chiapas et nous voilà dans l’état du Quintana Roo. Stop à Bacalar , petit village paisible dominé par le fortin San Filipé, il est situé au bords de la lagune du même nom , aussi surnommée « la lagune aux sept couleurs « longue d’une soixantaine de km avec des fonds sableux . Elle change étonnement de couleurs au fil de la journée . Arrivé à l’aube pour la découvrir, on confirme les variations au fil de la journée. Un petit air de Polynésie… On aime bien cet endroit, car ici à part le farniente, il n’y a Rien à faire ! A si quand même, la Cenote Azul profonde de 90m offre une autre alternative de farniente !!

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Despacito à Mahahual  

Nous voilà arriver au sud de la Costa Maya , précisément à Mahahual. Cette fois le mode mer est enclenché définitivement ! D’autant que nous allons longer la plus grande barrière de corail de l’hémisphère Nord , s’étalant sur 1000 km du Honduras à la pointe du Yucatan ! Un sacré programme en perspective. Ce petit village de pêcheurs s’étire le long de son malécon qui lui même suit la plage de cocotiers qui longe le récif corallien ! L’ambiance des Caraïbes plane fortement sur le village et l’heure est à la décontraction un peu partout. Pourtant , au bout du village , on repaire un long quai planté au milieu de récif corallien ? Renseignements prit , on apprend qu’il acceuil régulièrement des bateaux de croisière qui déversent leurs touristes dans la seule allée du village ?? Fort heureusement, on est pas en pleine saison et le village est au ralenti. Le cadre aidant , on a pas traîné à se mettre au pli . Snorkling, sieste , Plongèe …tout un programme. Un petit bémol quand même, on découvre par endroit des accumulations de sargasses brunes qui empoisonnent certaines parties de plages ? Ces algues flottantes ont pour habitudes de se déposer sur les plages au gré des courants et des saisons quand la mer est la plus chaude . Malheureusement, les locaux nous confirment qu’elles arrivent de plus en plus tôt dans la saison et de plus en plus nombreuses. Une conséquence directe du réchauffement climatique qui obligent les villageois à passer beaucoup de temps à les enlever afin de préserver leurs plages paradisiaques. Bonne surprise cependant en Plongèe, avec la qualité du récif ou les coraux , éponges et la faune sont très variées et en quantités , signe de bonne santé ! On se régale…

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 Les Cénotes El Pit et Dos Ojos 

Nous voilà arrivé à Tulum pueblo, ce petit village tranquille situé en plein milieux d’une forêt dense a subi ces vingt dernières années un frénétique développement et aujourd’hui il ressemble à un grand boulevard en ligne droite de 5km de longueur, bordé d’hôtels, de restaurants et de boutiques de souvenirs! Rien de bien emballant. Heureusement une piste cyclable permet de circuler pour atteindre ce qui en fait sa renommée : Ses plages et sa forteresse Maya . Nous logeons un peu en dehors car nous avons découvert à nos dépends que la Costa Maya a un prix ! Plus on remonte , plus c’est cher ! Mais les environs de Tulum recèlent encore bien des surprises extraordinaires comme des lagunes et surtout les Cénotes . On peut remercier cette grosse météorite qui s’est écrasée il y a 65 millions d’années dans le golfe du Mexique formant ainsi de grands trous qui se sont progressivement remplis d'eau pour être aujourd'hui des bassins naturels dont la majorité sont liés entre eux par des réseaux souterrains de plus de 345 km et reliés à la mer . Il y en aurait environ 10000 dans toute la péninsule du Yucatan ! Découvrir ces trous d’eau en plein milieu de la jungle est déjà une aventure mais le caractère insolite de ce type de plongée est tout à fait féerique et forcément on ne peut que craquer en voyant ces eaux bleues et translucides ! Deux cénotes aux programmes, El Pit, un puit qui descends à 130 m , et dos Ojos qui est une succession de galeries sur 515 m . Pour El Pit , la profondeur maximum s’arrête à 35m où l’on rencontre un nuage de souffre et des restes d’humains et d’animaux ! Pour la seconde, à 15 m on suit un fil d’Ariane qui serpente au milieu de salles , de stalactites et gmites en traversant des couloirs étroits . Comme plongé au centre de la terre dans une eau translucide , on est vite grisé par ces faisceaux de lumière envoûtants , ces stalactites et stalagmites dorées dans une eau à 25 degrés , une ambiance surréel ! Une expérience inoubliable avec le regret d’avoir laissé ma dulcinée sur le bords du trou avec une oreille en vrac !

Cliquez sur les liens ci dessous ⬇️

https://youtu.be/Yk8M1jyb0HY

https://youtu.be/zV5xjISZLOg

https://youtu.be/T3MIKvyxP4Y

Entre la jungle et l’océan , Tulum 

Farniente et ballade reste l’activité principale sur les plages de Tulum . On doit reconnaître que quand même, cette longue lande de sable blanc farineux bordée d’un côté par une jungle épaisse et ses cocotiers et de l’autre par une mer turquoise vous invite à lézarder l’esprit vagabond. Malheureusement, le développement exponentiel des Hôtels restaurants et de la privatisation des bords de mer ,rend la ballade moins sympathique, et si en plus vous y rajoutez quelques tonnes de sargasses le long des plages , vous avait intérêt à pratiquer la marche à pieds pour enfin dénicher votre espace de paradis ! A voir quand même, le site Maya . Cette ancien port de commerce fondé au 5 ème siècle était certainement d’une importance majeure. Protégé par une forteresse, ce site est remarquable de part sa situation en haut de falaises dominant les plages et la mer. Aujourd’hui ,il ne reste plus que les gardiens du temple pour surveiller les touristes qui défilent tout les jours , ces grands iguanes disséminés un peu partout sur les pierres des temples ! On aurait bien continuer sur Les environs de Tulum qui ne manquent pas d’intérêts , mais l’accès à tous ces trésors deviennent hors de prix, limite indécent pour un pays comme le Mexique !