La réalité d'une arrivée difficile

Mon voyage n'a pas commencé de façon idyllique, mais ce n'est pas pour autant une mauvaise expérience

Après un voyage de 24 heures, une traversée de 12 fuseaux horaires, et 4 repas de nourriture d'avion, on a pas vraiment la meilleure mine de sa vie.

Les premiers jours de mon voyage ont étaient très difficiles. Je me sentais très seule et je ne m'attendais pas à avoir un contre coups. La fatigue et le décalage horaire n'arrangeant rien, c'est sur.

Je savais très bien que c'était normal, mais je me suis dis "pourquoi moi, je suis pourtant déjà partie un an, j'ai l'habitude". Et bien non, ce n'est pas le même voyage, je ne suis pas la même personne qu'a 16 ans et il ne faut rien prendre pour acquis. Premiers jours, première leçon.

J'ai donc décidé de prendre les choses en main et j'ai laissé cours à mes pleurs et à mes peurs.

J'en ai parlé.

J'ai pleuré.

Et puis chaque jour ça allait un peu mieux, jusqu'au jours ou ça allait carrément bien. Tu reprends goût à tout, le vrai voyage commence.

De plus, j'ai pu, à travers cette expérience, sortir de ma zone de confort. J'ai envoyé un message sur un groupe de Français en Nouvelle Zélande pour savoir si les gens avaient expérimenté les mêmes émotions à leur arrivée et je fut agréablement surprise et rassurée (même si au fond de moi je savais que ça allait passer) de voir toutes les réponses.

Aussi petite soit-elle, cette expérience m'a parue extrêmement dure sur le moment mais elle me parait si loin maintenant (deux semaines plus tard) et je suis assez contente de ne pas avoir cédé à mes pensées négatives.

Aller, pour finir, quelques photos d'Auckland, ou je logeais chez des Rotariens, qui m'ont gentiment accueilli

Vue sur Auckland et la sky tower depuis la maison  

La plage de Milford :

Belle leçon de vie, belle progression !!! Je te "suis"

Avec tout mon Amour

wouah ! T'es la meilleure et je le savais , merci pour ces (presque ) bonnes nouvelles .De tout coeur avec toi , Tonton Jeannot

N
Nathalie d'Heudières

partir à l'étranger, beaucoup de jeunes en parlent, mais peu le font "pour de vrai", si c'était si facile, ils partiraient tous ! bravo à toi, d'avoir eu le courage de partir, puis d'avoir dépassé ces premières difficultés, soit déjà un grand pas avant tous les autres à venir, mais qui seront sans doute de plus en plus faciles. Je te souhaite un très bon séjour. Amitiés. Nathalie

Oui, tout à fait, moi je considère que ce sont de bonnes nouvelles que tu nous donnes là, bien inspirées. C'est le meilleur début de périple que tu pouvais avoir. Comment éprouver le vrai plaisir de l'extra-territorialité par la suite si l'on a n'a pas connu d'abord ce marasme intérieur qui mêle nostalgie, peur, excitation, solitude et angoisse existentielle ?

Je pense sincèrement que tu tiens le bon bout, même si ce ne sont là que les prémices d'une langueur qui peut revenir et rebondir régulièrement. Lorsque les douleurs reviennent, je te suggère de te mettre à 4 pattes, le cul en l'air (si j'osais, je dirais "en levrette", mais je crains que l'on ne nous entende) et... de péter un bon coup ! C'est souvent juste une histoire de tuyauterie de gaz qui dysfonctionne. C'est parce qu'on a un 2e cerveau dans le bide...

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Jeannot. J'ai fait une tarte au citron meringuée. Cela faisait au moins 12 ans que je n'en avais pas fait, alors que je kiffe. Au Pérou, ils la font très bien. Et donc, nous avons convenu, comme on est mardi et que c'est le jour de visite du grand frère à l'aïeul, que les 2 viennent avec la voiture de Jean jusque chez oim, pour souffler les 65 ans de Jeannot-la-Pince...

Voilà, tu sais tout. Ou presque. Ici, après les mûres, c'est la saison où rougissent certaines parties de la nature. C'est très beau, c'est l'automne.

Alors, arrête de faire la maline en monokini et poursuis ton enquête !

J'te garde une part ?

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