Après un voyage de 24 heures, une traversée de 12 fuseaux horaires, et 4 repas de nourriture d'avion, on a pas vraiment la meilleure mine de sa vie.
Les premiers jours de mon voyage ont étaient très difficiles. Je me sentais très seule et je ne m'attendais pas à avoir un contre coups. La fatigue et le décalage horaire n'arrangeant rien, c'est sur.
Je savais très bien que c'était normal, mais je me suis dis "pourquoi moi, je suis pourtant déjà partie un an, j'ai l'habitude". Et bien non, ce n'est pas le même voyage, je ne suis pas la même personne qu'a 16 ans et il ne faut rien prendre pour acquis. Premiers jours, première leçon.
J'ai donc décidé de prendre les choses en main et j'ai laissé cours à mes pleurs et à mes peurs.
J'en ai parlé.
J'ai pleuré.
Et puis chaque jour ça allait un peu mieux, jusqu'au jours ou ça allait carrément bien. Tu reprends goût à tout, le vrai voyage commence.
De plus, j'ai pu, à travers cette expérience, sortir de ma zone de confort. J'ai envoyé un message sur un groupe de Français en Nouvelle Zélande pour savoir si les gens avaient expérimenté les mêmes émotions à leur arrivée et je fut agréablement surprise et rassurée (même si au fond de moi je savais que ça allait passer) de voir toutes les réponses.
Aussi petite soit-elle, cette expérience m'a parue extrêmement dure sur le moment mais elle me parait si loin maintenant (deux semaines plus tard) et je suis assez contente de ne pas avoir cédé à mes pensées négatives.
Aller, pour finir, quelques photos d'Auckland, ou je logeais chez des Rotariens, qui m'ont gentiment accueilli
La plage de Milford :