FRANCE - ITALIE : EN PASSANT PAR LES LACS

Nous sommes partis un peu plus tard que prévu vers midi sous un ciel nuageux. Notre première étape sera Annecy. A part quelques embouteillages à la sortie de Paris , la route fut bonne et la circulation fluide . Même l’aire d’autoroute où nous nous sommes arrêtés à Beaune semblait presque vide . Nous sommes arrivés à Annecy en début de soirée et après installation à l’hôtel Ibis , nous partons vers la vieille ville . C’est très joli , des ruelles pavées , des maisons aux couleurs pastels , des canaux sinueux et surtout le lac qui se déverse dans le Thiou.

Nous en profitons pour dîner et goûter à la première tartiflette de notre séjour . Puis ce sera une petite promenade digestive le long du lac .

Nous partons ce matin autour du lac d’Annecy et allons visiter le château de Menthon- Saint Bernard qui a inspiré Walt Disney pour dessiner celui de La Belle au Bois Dormant. La famille de Menthon y vit depuis le XIe siècle. De jeunes guides en costume d’époque nous font visiter chaque pièce et nous content l’histoire de Bernard de Menthon, futur Saint et fondateur de l’hospice du Grand Saint Bernard. C’est un très beau château doté d’une belle bibliothèque de 12 621 ouvrages installée dans le donjon . De la terrasse, nous avons une belle vue sur le lac et nous pouvons également admirer le jardin potager cultivé.

Nous partons ensuite pour le village de Talloires-Montmin situé sur les bords du lac . C’est un charmant village aux toits qui dégringolent vers un petit port . L’atmosphère est un peu guindé mais l’eau du lac y est vraiment cristalline et nous aurions pu nous y baigner . Nous en profitons pour prendre une petite collation.

Nous nous dirigeons ensuite vers le col de la Forclaz, situé à 1150 mètres d’altitude, pour bénéficier d’air frais et avoir l’une des plus belles vues sur le lac d’Annecy.

C’est aussi un endroit où de nombreux parapentistes s’élèvent. Cela me rappelle Morzine où Pamela suivait ses cours de parapente après s’être lancée d’un téléphérique en saut à l’élastique. Pour profiter de cette belle vue , nous prenons une petite boisson avant de faire une petite promenade et admirer les belles vaches savoyardes. ( Franck est ravi ! )

Nous retournons ensuite sur Annecy et allons dîner le soir au restaurant « O savoyard » et déguster une très bonne fondue des montagnards . Je pense que ce sera la seule que nous mangerons pendant notre séjour.

Nous quittons notre hôtel pour effectuer une petite visite d’Aix les Bains. Cette ville thermale était déjà connue des Romains au Ier siècle après JC en y créant des thermes. D’ailleurs l’arc de Campanus témoigne de cette époque. Mais la renommée de cette ville se fera surtout pendant la Belle Époque où de riches aristocrates de toute l’Europe venaient goûter à de nouvelles distractions. Même la reine Victoria, sous le pseudo de comtesse de Balmora, venait en villégiature en Savoie. L’atmosphère est complètement différente d’Annecy , beaucoup plus tranquille avec des personnes plus âgées. L’architecture y est également différente. Mais c’est très agréable de s’y promener.

Après cette première étape, nous partons pour Chambéry, préfecture du département. Au premier abord, la ville ne semble pas attirante mais le quartier de la vieille ville a retrouvé ses couleurs et l’ancienne capitale des ducs de Savoie est riche en surprises : la cathédrale Saint François de Sales, la place Saint Léger, le château des ducs de Savoie.

Nous poursuivons notre séjour en Savoie en passant par Albertville qui vaut le coup d’œil pour le bourg médiéval de Conflans.

En fin d’après-midi, nous nous rendons à Moûtiers passer la nuit . Après s’être installés à l’hôtel, nous allons dîner dans un très bon restaurant « Le coq rouge » .

Chamonix est une ville très charmante et dynamique et c’est un plaisir de se promener à travers ses petites rues . Les montagnes environnantes, très hautes, peuvent nous donner une sensation d’oppression mais je retiens surtout la beauté des couleurs bleues, blanches et vertes du paysage mêlées aux couleurs des chalets.

Nous nous promenons dans la ville, très fréquentée par les touristes étrangers , avant de prendre le téléphérique qui nous mène à l’aiguille du Midi.

Le téléphérique de Chamonix a été construit en 1955 pour relier tout d’abord la ville située à 1000 mètres d’altitude au plan de l’Aiguille. Nous avions réservé notre place par internet (c’est même conseillé en période estivale) et nous partons pour une montée de 8 minutes à la vitesse assez impressionnante de 45 km/h . Arrivés au plan de l’Aiguille à 2 317 mètres , nous prenons un deuxième téléphérique pour le l’Aiguille du Midi située à 3842 mètres d’altitude. La température baisse automatiquement et nous passons de 25 degrés aux environs de zéro . Mais avec le soleil qui chauffe, nous n’avons pas froid si ce n’est le vent qui par moments nous rappelle que nous sommes en haute altitude. Et là , c’est un spectacle sublime qui s’offre à nous : le Mont Blanc face à nous , les Grandes Jorasses, la dent du Géant…et d’autres aiguilles enneigées. Nous voyons aussi la pointe Heilbronner en Italie.

Après une visite de 2 heures , nous redescendons vers Chamonix et partons pour la gare de Montenvers . Là, nous prenons un train pour la mer de Glace. A l’arrivée à 1 913 mètres d’altitude, le paysage est saisissant! On tombe nez à nez avec les Drus et les Grandes Jorasses et la vue est superbe. Même si la mer de Glace a fondu de manière inquiétante depuis quelques années malgré ses 31 km2 , ce glacier reste le plus grand en France . Nous prenons une télécabine pour descendre au niveau du glacier de 1985 et surtout pour atteindre l’entrée de la grotte de glace. Il faut pour cela descendre près de 400 marches (il faudra les remonter aussi !). Ce tunnel est très beau avec une explication sur le glacier et des objets sculptés.

En fin d’après-midi, nous repartons sur Chamonix et allons dîner le soir au restaurant « La calèche » : gravlax de truite rose et rémoulade de céleri , diot de Savoie fumé avec crozets façon risotto, tarte abricot façon tatin.

Disséminés le long de la vallée creusée par la Doire Baltée, ces châteaux dont certains remontent à des temps très anciens ont tous été construits à des endroits stratégiques. Sur la trentaine de châteaux encore en pied, seulement la moitié d’entre eux sont ouverts au public.

Nous ne pouvons tous les visiter car la plupart sont avec des visites guidées avec des horaires bien précis et les créneaux sont vite remplis. Nous partons déjà vers Saint Pierre dont l’un des châteaux de style gothique est en restauration. Nous allons visiter le château Sarriod de la Tour construit en 1420 dans la plaine au bord de la Doire.

Nous voulions également visiter le château royal de Sarre situé à Lalex mais nous devons attendre une heure avant la visite . Nous partons alors vers le château de Fénis mais avant nous faisons une petite halte à Châtillon, dont le nom évoque pour Franck une certaine nostalgie. Bien que la ville soit vide en début d’après-midi, nous avons pu dénicher un café tout près de l’église pour une collation.

Nous nous dirigeons ensuite vers le château de Fénis mais avant nous faisons une halte au château de Gamba que le baron Carlo Maurizio Gamba fit construire au début du XXe siècle dans une version moderne des châteaux médiévaux. C’est aujourd’hui un musée d’art moderne et contemporain. Nous en faisons le tour en se promenant dans les jardins avant de reprendre la voiture.

Le château de Fénis , très esthétique, date de 1242 mais a été remanié plusieurs fois et c’est au XIVe siècle qu’il commence à prendre son aspect actuel. Il se compose d’une double enceinte avec un chemin de ronde. A l’intérieur, une ravissante cour est décorée par des fresques du début du XVe siècle.

Après cette visite, nous rentrons sur Aoste et allons dîner au restaurant « Les Gourmets » : cocktail de crevettes (lasagnes au four pour Franck), fricassée de poissons (escalope avec jambon et fromage pur Franck), tiramisu.

Le temps est plus clément ce matin à Stresa et quelques rayons de soleil font leur apparition. Après un petit café, nous allons prendre un bateau qui va nous emmener aux îles Borromées.Pendant des siècles, cette famille lombarde a imprimé sa marque sur les îles et sur le lac. Le palais de Isola Bella en est le plus bel exemple.

Nous partons en premier lieu pour Isola Madre, la plus grande des îles . A l’arrivée, nous nous promenons dans un superbe jardin remplis de glycines, magnolias, bambous géants , cyprès …et de nombreux paons en liberté. Puis nous visitons la villa des Borromées construite au XVIe siècle .

Notre deuxième étape est Isola dei Pescatori. Cette île pittoresque fut aussi la première peuplée. C’est maintenant un village de pêcheurs avec plein de touristes .

Après notre visite , nous partons pour la troisième et dernière île , Isola Bella, la plus prestigieuse. Elle fut aménagée au cours du XVIIe siècle par la famille Borromées à l’image d’un bateau. La visite commence par le Palazzo Borromeo avec une série de salles richement ornées (même un peu trop!). La curiosité vient avec les salles du sous-sol : six grottes entièrement recouvertes de rocailles aux motifs marins qui servaient de refuge durant les grosses chaleurs. Après avoir traversés une grande galerie ornée de tapisseries flamandes, nous pénétrons dans le jardin où là aussi des Paons blancs veillent sur ces lieux. Nous pouvons également déambuler sur dix terrasses plantées de végétation exotique.

Nous rentrons ensuite sur Stresa et dînons à Feriolo au bord du lac au restaurant « Vistaqua » : jambon de Parme avec figues , gnocchis à la betterave.

Nous quittons Stresa en fin de matinée sous la pluie et partons vers Turin. Mais au fur et à mesure que nous avançons vers la capitale du Piémont, le soleil refait son apparition et c’est sous une certaine chaleur que nous arrivons devant le musée national de l’automobile (MAUTO). Au premier abord, ce n’est pas le genre de musée que j’aime visiter, mais le fait que cet établissement aborde l’histoire de l’automobile m’a beaucoup intéressé.

Ce musée fondée en 1932 a été fermé en 2008 puis rouvert en 2011 après rénovation grâce à l’architecte Cino Zucchi. Nous pouvons trouver 200 automobiles de 80 marques différentes exposées sur 9 000 m2 et 3 niveaux.

Après cette visite de deux heures environ, nous partons vers notre hôtel situé au Lingotto, symbole du dynamisme industriel de Turin au XXe siècle. Il abrite également l’état-major de Fiat. L’hôtel Double tree by Hilton est un bel hôtel moderne et c’est avec plaisir que nous allons profiter de ces deux nuits.

Nous allons ensuite rejoindre en métro Pamela,Anthony et William à la gare Porta Nuova et dîner au restaurant « Il Gramsci » déguster une bonne pizza prosciutto et un canello à la noisette.

Nous partons ce matin de Turin pour nous rendre dans le sud du Piémont et plus exactement à Coni . Je vais en profiter pour rendre visite à des cousins que je n’ai pas vu depuis longtemps. Pamela, Will et Anthony partent deux jours à Milan. Nous les retrouverons à Gênes.

Avant de quitter la capitale piémontaise, nous montons à la Basilique di Superga, où se trouvent des tombes royales de la maison de Savoie . Nous pouvons bénéficier d’un beau panorama sur la ville.

Puis nous descendons sur Alba, petite ville de la région des Langhe, région viticole très connue puisqu’on y fabrique de nombreux crus dont le Barolo. Alba est aussi connue pour sa production de truffe blanche. C’est aussi le berceau des usines Ferrero. Nous allons nous promener dans cette petite ville agréable et prenons même une petite collation sur la place devant la cathédrale San Lorenzo.

Nous partons ensuite vers Cuneo et nous allons nous installer à l’hôtel Cristal. Le soir, nous dînons avec Mario et Livia dans un petit restaurant situé dans l’ancienne gare « Birrovia ».

En ce premier dimanche du mois d’août, nous allons consacrer notre journée à une promenade en montagne. Pourtant le temps est assez incertain et il serait dommage de nous retrouver en plein brouillard en haut d’un sommet . Cependant, nous partons avec Livia et Mario, sous les conseils de Federico , dans la vallée de Sambucco. Nous montons en voiture jusqu’au col Valcavera situé à 2417 mètres mais la route est très étroite et le passage pour deux voitures semble périlleux. Il faut surtout user de prudence .

Nous partons pour une randonnée d’environ quatre heures à travers plusieurs cols . Les paysages observés sont magnifiques. Nous pouvons voir également de nombreuses marmottes s’agiter un peu partout et pousser leurs petits cris stridents. Franck est bien entendu enthousiaste à la vue de ces petits rongeurs. Nous aurons l’occasion de croiser des troupeaux de vaches et un peu plus tard des buffles.

Le soir, en descendant sur Roccavione, nous nous arrêtons à Pradleves dîner dans une auberge « Tre verghe d’Oro ».

Nous partons de Gênes le matin pour entrer en Toscane . Notre étape d’aujourd’hui est la ville de Lucques (Lucca en italien). Après s’être installés à l’hôtel situé à quelques kilomètres de la ville , nous partons déambuler à travers les ruelles du vieux Lucques entouré de plusieurs kilomètres de remparts et de bastions en brique rouge du XVIIe siècle. Cette cité est ravissante et a su conserver sa structure médiévale avec ses belles demeures , ses tours et ses édifices religieux. Nous trouvons de belles églises comme la chiesa San Frediano ou la chiesa San Michele in Foro de style roman pisan. Le Duomo (ou cathédrale San Martino) n’est pas sans reste ainsi que la chiesa Santa Maria Forisportam. La piazza Anfiteatro est sans aucun doute une place atypique et originale. En effet, elle repose sur les anciennes arènes romaines du IIe siècle avec des maisons construites tout autour. Il faut noter également que Lucca est la ville natale de Puccini et que sa maison ,transformée en musée, peut se visiter.

Nous repartons en fin d’après-midi à l’hôtel profiter de la piscine.

Le soir, nous repartons dîner dans la vieille ville de Lucca sur la piazza Anfiteatro.

Nous partons à Florence ce matin. Arrivés à l’hôtel Ungherese, nous avons le plaisir de trouver un lieu particulièrement mignon, bien décoré avec un petit jardin attenant à la maison. De plus , le propriétaire Alberto est une personne très attentionnée et attentif au moindre petit détail.

L’hôtel est situé à 10 minutes en bus du centre de Florence . Plutôt que de prendre la voiture et de galérer pour trouver une place ( d’ailleurs le centre est interdit à la circulation), nous optons pour ce moyen de transport. En effet , dix minutes après, nous arrivons à la piazza San Marco. Nous allons effectuer une balade dans tout le centre-ville. Nous effectuerons la visite de musées dans deux jours après avoir réservé les entrées. L’histoire de Florence est indissociable de celle des Medecis. Dès le XVe siècle, Cosme l’ancien se montra généreux envers les arts et encouragea des talents comme Donatello ou Filippo Lippi. Cette tradition de mécénat continuera sous Cosme 1er ou François 1er. Nous passons en premier lieu devant le majestueux Duomo ou cattedrale Santa Maria del fiore dont la magnifique façade était l’œuvre d’Arnolfo di Cambio. La coupole,quant à elle, est l’œuvre de Filippo Brunellechi. Le campanile de Giotto avec son marbre polychrome est très beau également. Puis nous nous dirigeons vers la piazza della Signoria qui fut le cœur des rassemblements populaires. Nous trouvons la statue équestre de Cosme 1er et la fontaine de Neptune. Plusieurs statues se trouvent également dans la loggia dei Lanzi comme le fantastique Persée de Cellini ou l’enlèvement d’une Sabine de Jean de Bologne. Le Palazzo Vecchio se dresse sur la place. C’est un palais- forteresse édifié à la fin du XIIIe siècle et demeure des Medecis jusqu’au XVIe siècle avant d’emménager dans le Palazzo Pitti.

Nous continuons notre promenade vers le Ponte Vecchio qui est resté pratiquement comme il était à la date de sa construction et surplombant l’Arno puis nous allons vers le Palazzo Pitti, ancienne résidence des Médicis , et le quartier de Santa Maria Novella et son église édifiée par les Dominicains à partir du XIIIe siècle.

Le soir, nous dînons au restaurant « Ginori » avec des linguine au homard pour moi.

Cette journée est consacrée à la visite de deux musées prestigieux : la galerie des offices et la galleria dell’academia. Mais avant, nous allons grimper les 400 marches du campanile de Giotto et profiter du très beau panorama.

Puis nous allons visiter la Galerie des Offices , ancienne résidence des Médicis . La galerie fut ouverte au public dès 1765. Cette visite se fait sur deux ailes et deux étages . Les toiles présentées vont du duocento ( XIIIe s.) avec les primitifs toscans jusqu’au XVIe siècle. Chaque salle expose le plus souvent les œuvres d’un ou deux artistes et ce dans un ordre chronologique : Vasari, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Botticelli, Parmegiano, Titien Veronese … sont bien représentés. . Bien évidemment, les peintures religieuses sont majoritairement exposées mais on prend plaisir à revoir « Le printemps » ou « La naissance de Vénus » de Botticelli.

Après deux heures de visite environ, nous sortons du musée et nous partons vers la piazza San Marco pour visiter la Galleria dell’Accademia où se trouve le célèbre David de Michel-Ange. Il faut bien avouer que cette œuvre phare vaut la visite et que les autres sculptures ou tableaux présentés semblent plus fades.

Le soir,nous dînons au « Pub move on » devant le Duomo.

Nous quittons Sienne pour l’Ombrie . Mais avant de partir de la Toscane, nous allons visiter cette magnifique petite ville qui est Cortone. Perchée sur une haute colline et dominant le val di Chianti, cette ancienne cité étrusque est une petite ville bourgeoise à taille humaine, où l’on se sent bien. Nous nous baladons longuement de la piazza Signorelli jusqu’au Duomo de style renaissance en passant par la chiesa di San Francesco ou la ravissante chiesa di San Niccolo.

Nous nous dirigeons ensuite en Ombrie, l’une des régions qui n’a pas accès à la mer et berceau des civilisations étrusques et umbriennes. Nous nous rendons à Pérouse, capitale de l’Ombrie, perchée sur une colline ceinte de remparts en surplomb du Tibre. Fondée par les Étrusques, Perugia resta romaine durant 7 siècles avant de subir le joug des envahisseurs goths, ostrogoths,lombards et byzantins. Plus tard, cette région sera sous le joug des États Pontificaux. Cette ville , bien qu’ayant un passé historique important, ne nous a pas tellement ému. Nous parcourons les rues jusqu’à la piazza dei priori avec le palazzo dei Priori, le Duomo en restauration et la Fontane Maggiore et dînons le soir dans une bonne pizzeria (ce sera ma dernière pizza pour l’instant).

Cette journée sera une journée détente puisque nous passerons une partie de la journée à la plage. Mais avant, nous allons visiter Livourne. Ce port acheté aux Génois par les Florentins en 1421 pour désengorger le port de Pise, connût une période de prospérité durant le 18ème siècle mais les bombardements de la dernière guerre l’ont rendu plus austère . Il est vrai que Livourne manque un peu de charme. Le monument des quatre Maures de Giovanni Bandini présente un intérêt réel : cette sculpture achevée en 1626 commémore les victoires de Ferdinand 1er de Toscane sur les Ottomans.

Nous partons l’après-midi sur Spiagge Bianche près de Rosignano profiter de la plage et de l’eau translucide bien chaude.

En fin d’après-midi,nous prenons une petite glace sur la côte avant de retourner à Livourne.

Le soir, nous dînons au restaurant « Porto di mare » .

Nous nous rendons ce matin à la gare de La Spezia pour prendre le train pour la région des Cinque Terre. Ce moyen de locomotion est beaucoup plus facile à utiliser que la voiture car à cet endroit les routes sont tortueuses, peu faciles d’accès et presque aucune possibilité de stationnement. Cinq petits villages médiévaux dégringolent vers la mer formant un magnifique paysage. Ils n’étaient accessibles que par des sentiers muletiers et ce n’est qu’au début du XXe siècle avec la construction du chemin de fer qu’ils ont pu sortir de l’isolement. Nous prenons un train régional qui 15 minutes plus tard nous dépose à la gare de Vernazza. Comme je le redoutais, nous ne sommes pas seuls et ces petits villages ont du mal à contenir autant de personnes.

Puis nous partons à Monterosso qui est le plus gros bourg mais aussi le seul village à posséder une plage . C’est pour moi le moins interessant.

Notre troisième village est Corniglia situé sur un promontoire et le seul à ne pas avoir accès à la mer. C’est l’un de mes préférés. La gare est en contrebas et il faut gravir 400 marches pour y accéder . Franck choisit cette option sous la chaleur. Nous préférons attendre la navette qui nous emmène jusqu’au village. De là haut, nous avons une belle vue sur la mer et des champs en terrasses. Nous y prenons une petite collation avant de repartir.

Notre quatrième étape est Manarola, pittoresque village de pêcheurs fondé au XIIe siècle qui est également l’un de mes préférés .

Enfin notre dernier village est Riomaggiore, petite ville qui très tôt porta allégeance à la république de Gênes.

Nous repartons ensuite à La Spezia pour savourer une bonne douche après cette chaude journée. Le soir, nous dînons dans une rue animée « Pizzeria e trattoria Pucinella ».

Cette journée sera consacrée à notre retour en France mais avant notre départ en voiture, nous allons faire une petite promenade dans Gênes.

Nous prenons ensuite la route pour la France mais juste avant de passer la frontière, nous nous arrêtons à Vintimille pour faire des achats et prendre une collation.

Passés la frontière, nous dirigeons vers la Camargue et en début de soirée nous arrivons au mas de Sylvereal non loin des Saintes Maries de la mer . Nous nous installons puis nous partons dîner aux Saintes Maries . C’est le 15 août , la ville est en fête . Après avoir dîné au restaurant « Les Launes », nous allons assister au feu d’artifice puis nous balader dans la ville au son de fêtes gitanes à certains endroits .

Nous quittons la Camargue pour Perpignan mais avant nous allons prendre une collation aux Saintes Maries de la mer et visiter sa célèbre église fortifiée des XIe et XIIe siècles et centre de pèlerinage. Elle est dédiée à Marie Salomé et Marie Jacobé, disciples de Jesus et chassées de Palestine au 1er siècle dans une barque sans voile ni rame avec d’autres chrétiens . L’embarcation a échoué dans le delta du Rhône et ces personnes furent accueillies par Sara, la vierge noire , patronne des gitans .

Nous reprenons la route et partons vers Perpignan. Nous nous installons à l’hôtel Campanile puis nous partons à la plage de Torreilles .

Le soir, nous allons dîner à Barcares au restaurant « Le Lamporo », très bon endroit où je peux encore savourer des bonnes gambas et autres fruits de mer.

Ce matin, nous nous promenons à Argeles sur mer en visitant le village très charmant puis la station balnéaire très touristique mais très agréable .

Puis nous nous rendons à la plage de Torreilles avant de dîner le soir à Port-Leucate avec notre ami Smain au restaurant « La Bodega ».

Nous voici au terme de notre voyage Franco-italien et de notre séjour au Pays Basque . Ces six jours passés à Bayonne ont été du repos et nous avons fait beaucoup de plage . Nous prenons le train cet après-midi à 16h10 pour arriver à Paris Montparnasse à 20h10.

Je vais poster ici quelques photos de visites effectuées au pays basque espagnol et français. Et tout d’abord d’Hondarribia, joli village espagnol en face d’Hendaye.

Col d’Ibardin : un des endroits où nous mangeons des tapas.

Bidart , ravissant petit village basque situé près de Biarritz.

Petite halte à Biarritz pour savourer une dernière glace mais j’avoue que les glaces italiennes sont bien meilleures.

Et enfin quelques photos de la plage de Seignosse où nous avons passé du bon temps . Il n’y avait pas trop de vagues et la température de l’eau était clémente.