30 NOVEMBRE 1998
Je vous parle donc d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. J'ai alors 25 ans et ma jeune future épouse 23, nous sommes jeunes, beaux, sveltes et... champion du monde de foot. 😛 Bref nous venons de nous installer et avion déjà un peu voyagé chacun de notre côté ( moi en Andalousie pour faire la bringue avec des potes 😇 et"Mag" beaucoup plus sérieusement, en Afrique, un mois et demi en tant que jeune infirmière humanitaire à Dakar ). Nous décidons cette année-là ( après de long mois d'économies ), de nous offrir un superbe voyage en Floride et aux Bahamas.
Remettons-nous dans le contexte : Il fait froid, la neige commence un peu à tomber, nous dormons chez ma (future) belle-mère car c'est elle qui nous emmène à l'aéroport le lendemain matin très tôt. Nous sommes un peu stressés car la neige tombe de plus en plus et on commence donc à réfléchir sur les conditions de circulation. L’aéroport se trouve à 1H30 de route environ, du coup on dort très peu et décidons de partir en avance pour arriver à l'heure. Le trajet est difficile et je serre les dents en regardant l'heure toute les 5 minutes, moi qui adore la neige, ce jour-là je l'ai maudis plus que tout 😡 . Nous finissons quand même par atteindre notre objectif : l’aéroport de Lyon Satolas ( St Exupéry aujourd'hui ) Alléluia !!! 😥.
Notre départ de Lyon se fait sans encombre majeur. Nous avons deux escales à effectuer, une à Amsterdam et une à Détroit, mais c'est à Amsterdam que les choses se compliquent.
Au moment où l’hôtesse nous appelle pour l'embarquement, une masse de gens se précipite comme des fous à la porte, pour passer les premiers. Nous, naïf, regardons le spectacle bien installé dans nos fauteuils: " Hahaha... Regarde-moi les ! c'est bon on va tous rentrer ! Hahaha 😀 " et au moment d'embarquer, on nous explique que nous ne pouvons pas monter dans l'avion car il n'y a plus de place. 😥 Nous venions d'apprendre, ce qu'était le surbooking !
Je me rappelle encore de ce gars au comptoir de la compagnie, complètement débordé, qui bizarrement ne parlais pas un mot d'anglais ( nous non plus d'ailleurs 😛 ) et ne faisait aucun effort pour nous comprendre, n'arrêtant pas de se lécher les doigts ( beurk! ) pour attraper des feuilles qu'il reposait à la même place, perdu, paniqué... Bref, le genre de mec qui te sert à rien et que ta envie de mettre dans l'avion à grands coups de lattes dans le c... ! 😡 Bon reprenons nos esprits 😇.
Du coup, inquiet, sans trop savoir comment on allait s'y prendre, un homme d'affaires qui avait l’habitude de faire le trajet, viens nous voir et nous explique qu'on va nous proposer une compensation, et qu'il faut demander du cash ! ( sinon ils vous donnent un avoir ).
C'est évidemment ce qui s'est passé, on nous a remboursé la totalité du trajet aller, en liquide!!! 😘😘😘 ( qu'on s'est fait le plaisir de tout dépenser sur place...😉 )
Soudain, au moment pile où j'allais attaquer mon troisième ongle, on vient nous proposer un vol direct pour Orlando. "Cool !!! en plus, plus d'escale à Detroit ! on arrivera finalement plus tôt que prévu". Mais il y a un hic!!! "Ah bon?" L'embarquement se fait à l'autre bout de l'aéroport, complètement à l'opposé d'où nous sommes, il y a environ 30 minutes de marche, et l'avion décolle dans... 20 minutes, HAAAAAAA !!!! Je crois que même Usain Bolt, ce jour-là, serrait resté sur le carreau. On a couru, couru, même sur les tapis roulants on courrais encore, pour finalement réussir à monter dans ce p.....( biiip) d'avion !!! et enfin décoller 😥.
Quand l'hôtesse de l'air est venue me voir, encore essoufflé et transpirant, pour me proposer un petit apéritif, je l'ai regardé, et lui dis : " UN DOUBLE S'IL VOUS PLAIT " 😀.
Nous allions finalement enfin pouvoir profiter de notre voyage, et du programme qu'on avait mis des jours à "peaufiner" avec notre petite agence de voyages de l'époque.