Kutaïssi & Tbilissi

Chanson du voyage : Dance Monkey.

Ah la Géorgie ! Totalement improbable comme destination pour le Nouvel An et pourtant nous voilà partis.

Première étape, descendre à Marseille en voiture car on prend l'avion de là bas. Vol direct de 4h jusqu'à Koutaïssi, ancienne capitale du pays. Le vol se fait sans encombre et nous voilà en terres géorgiennes. Les 3h de décalage font qu'on atterrit à 21h, heure locale. On est accueilli à la douane par une petite bouteille de vin chacun ! Il faut savoir que le vin géorgien est délicieux mais on aura sans doute le temps d'en reparler ;) L'hôtel nous a envoyé un chauffeur de taxi pour nous emmener directement et c'est là qu'on découvre la conduite assez étonnante des géorgiens. Peu de feu de circulation, aucun panneau stop ou autres, bref un joyeux chaos légèrement dangereux. On se contente d'avaler quelques chips et un verre de vin avant de sombrer.

Le réveil du lendemain pique un peu mais on a très envie de partir à la découverte de la ville. Le soleil joue à cache cache avec nous mais la température est plutôt clémente. On commence par descendre jusqu'à la colchis fontaine, place principale de la ville dont les voitures peuvent faire le tour (le tout sans priorité, je vous laisse imaginer ^^).

On traverse le parc qui se trouve juste à côté.

Puis direction la cathédrale de Bagrati. Pour ça on traverse des rues, places qui sont bien locales et on aperçoit la vie géorgienne typique. On sent bien que le pays est plutôt pauvre, me rappelant même parfois le Laos avec ses vendeurs sur le bord des trottoirs et le bruit des klaxons en fond. Ça monte pas mal mais heureusement on est accompagné de chiens errants bien trop mignons (et pucés).

Enfin au bout de la montée, la récompense. La cathédrale est très belle, on voit qu'elle domine totalement la ville.

L'intérieur très sobre sent l'encens. Elle est orthodoxe et donc assez différente de celles qu'on a l'habitude de visiter. Ici pas de vitraux, pas de décoration à outrance. Juste des tableaux, des bougies et des encensoirs.

La redescente est nettement plus facile et on atteint assez vite le White Bridge. Gros coup de cœur pour ce pont avec ses plaques de métal où est gravé l'histoire de la ville. L'écriture géorgienne est absolument magnifique.

Nous revenons sur nos pas pour aller manger dans notre premier restaurant ici. On jette notre dévolu sur le Palaty, honoré par Gault&Millau. On comprend pas vraiment ce qu'on va manger malgré la traduction en anglais.. On opte pour une assiette de fromages géorgiens à partager avec du pain tout chaud et des raviolis au bœuf dans.. de la crème et du beurre. Pour le régime, on repassera ;).

On est bien lourd après ce restau, on déambule dans les rues de Kutaisi avant une bonne petite sieste à l'hôtel.

Une fois réveillés et plus ou moins affamés, on repart en ville, toute illuminée pour les fêtes direction Sapere, jolie petite adresse où on est accueilli comme des princes avec un verre de shooter chacun. Le serveur nous fait découvrir du vin géorgien couleur orangé qui est un parfait équilibre entre le sec et le sucré et qui se marie parfaitement avec notre plat, une sorte de galette de maïs à tremper dans du fromage #healthyfood.

On goûte également aux desserts, un panacotta avec de la confiture de noix, miam ! Au moment de partir, le serveur nous repropose de goûter du vin ou de reprendre un shooter, gratuitement. On opte pour le vin et on déguste quelque chose que je n'avais encore jamais goûté ! Un vrai délice!

Ce soir c'est repos car demain, on prend le bus pour Tbilissi, la capitale !

On a du mal à émerger ce matin, pourtant on peut pas dire qu'on a fait la fête hier soir puisqu'on a gentiment regardé le feu d'artifice depuis la fenêtre de notre chambre car oui, ici, tout le monde tire ses propres fusées donc c'est chouette, le ciel est totalement illuminé !

On est absolument tout seul dans la ville, c'est génial, le soleil nous accompagne alors qu'on prend la direction de la vieille ville.

On traverse Rike Park pour atteindre le pont de la paix, qui détonne totalement avec le style de la ville.

On arrive ensuite dans le cœur de vieille ville, avec ses ruelles pavées qui devaient être nettement plus animées hier soir.

On passe devant la cathédrale Sioni qui est très mignonne.

On décide de monter jusqu'à Betlemi Street pour voir une galerie d'art et un joli spot à photographier mais 1er de l'an, c'est fermé.

Le quartier est absolument charmant et s'y promener est vraiment agréable.

Mais on se grouille un peu car on a réservé une salle avec bassin d'eau chaude dans les termes. La façade est splendide et l'intérieur est génial. Pour une heure en salle privée, on a payé un peu moins de 40euros à 2, sachant qu'on peut-être jusqu'à 6 dedans. Sauna, bassin froid et chaud, douche. On peut rajouter des massages ou des peelings en plus.

Bien reposés après cette heure de cocooning, on se met en quête d'un restau. On se balade dans le quartier des thermes.

On jette notre dévolu sur le restaurant panoramique de l'hôtel Tiflis. Le service est un peu long mais on se régale, la soupe aux champignons, le french souffle sont délicieux ! Et la vue sur la ville ne gâche rien.

En sortant on chope un taxi direction la cathédrale de la Trinité. Notre chauffeur, Gorgi est bien gentil et un peu barré, il nous liste les personnalités françaises allant de Pompidou à Edith Piaf et passant par Aznavour. Il nous dépose à la cathédrale, symbole de la ville qui est magnifique.

Après ça, on redescend à pied et on peut voir la ville à nos pieds.

On décide de s'offrir une petite pause goûter chez Sosa, où les petits gâteaux et les boissons sont très bons.

Après un rapide tour à l'hôtel pour se doucher histoire de plus sentir le souffre des bains de cette aprem, on repart à la quête d'un restau pour ce soir. On erre plutôt à la recherche de quelque chose d'ouvert ce soir. Finalement on atterrit dans un restaurant sans grand intérêt mais avec une jolie vue sur Tbilissi.

Le lendemain, rebelote, on prend le bus pour retourner à Kutaïssi, le trajet est plus rude qu'à l'aller, assis dans un bon vieux bus des années 60, sans ceinture avec un chauffeur qui prend bien toutes les bosses de la route, a tel point qu'on décolle du siège ! En arrivant, on passe chez Tomas Wine Cellar histoire d'avoir deux heures de répit avant l'avion. L'adresse repérée par mon chéri est paumée dans un quartier vers la gare routière mais l'accueil est magnifique ! Le propriétaire nous fait visiter la cave et nous explique qu'ils font eux même leur vin et que sa mère prépare le repas et pour 40 laris, on mange et on boit comme des princes.

Ainsi se termine notre aventure en terres géorgiennes.