Carnet de voyage

Sur la route des Ladyboys

Dernière étape postée il y a 1601 jours
Du Laos à la Thailande, les périples de trois Français en vadrouille.
Juin 2019
4 semaines
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Publié le 10 juin 2019

 "En route pour le Laos et la Thailande" était le premier titre de ce carnet. Mais un écho parvenait déjà à mes oreilles "Ah, encore cette année Clélia ne s'est pas foulée pour le titre". Oui, et je ne me suis foulée sur rien. Pas de tableau Excel de 16 feuilles / 100 lignes, pas de carnet débordant de bonnes adresses, pas de programme trop ambitieux... R I E N !

(Je me suis laissée tenter par quelques lignes Excel, je confesse)

Je vous épargne mon introduction "Eloge à l'Asie", et conclurai par "David, Gaëtan et moi même reviendrons sûrement transformés par ce périple" ( 😂 ).

Une photo instagrammable VS la réalité
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Publié le 22 juin 2019

JOUR 1


24h de voyage, 3 avions et 1h de sommeil plus tard, nous voici fraîchement arrivés à Vientiane. Fraîchement, sous 36 degrés et un soleil de plomb. Nous découvrons  cette capitale qui a plutôt l'apparence d'une petite ville tranquille, avec peu de circulation et peu d'habitants (800 000 #wiki). On a pas trop l'habitude de ne pas se faire accoster tous les 100 mètres alors on part se réfugier toute l'après midi à la piscine !

Malinamphu Hotel, parfait pour chiller !

Puis la sieste nous rattrape (même pour ceux qui ont dormi dans l'avion) et la faim se déclare (encore).

On ne conclu pas la journée sans un petit night market (qui semble être le lieu de vie principal de la ville entre les contrefaçons, les pantalons éléphants et les soutiens gorge bon marché - j'ai essayé de prendre David en photo devant mais c'est raté) et un massage (plutôt moyen, mes épaules souffrent encore).


Découvrir le Laos avec le Kualo Restaurant (les prix sont pas laotiens par contre) et le marché de nuit avec ses 10000 stands

Rapport d'étonnement du premier jour :

- Les voitures : les laotiens ont en moyenne un revenu mensuel de 240 euros mais conduisent des voitures hyundai impeccables ou des 4x4. Nous perçerons ce mystère !

- L'efficacité : 1 personne qui travaille pour 3 qui regardent. Ou un travail partagé pour 4 personnes, qu'une seule pourrait faire. Je ne comprends pas pourquoi je suis étonnée à chaque fois...

- Le tourisme : la capitale ne semble pas être côtée. On a du croiser une douzaine de toursites !

- Les animaux : Pas ou très très peu de chats et chiens errants ce qui est assez rare pour un pays asiatique (Les mangent-ils comme au Vietnam ?)

Je légende le texte avec une belle photo kitsch

JOUR 2


9h de sommeil plus tard, nous retrouvons la chaleur écrasante (36 degrés ressenti 43, imaginez un peu ma peau bronzée... bon voilà). Après un petit déjeuner copieux (je parle pour moi #grostas) servi en une heure, nous visitons deux temples.

Tous les temples de la ville ont été victimes des bombardements, seul le temple Sisakhet est authentique (1818).

Le temple Sisakhet

Car durant la guerre du Vietnam, 10% de la population laotienne (350 000) a péri et on estime qu'une bombe à été larguée toutes les 7 minutes (#wikitime). Un passif assez chargé, au même titre que le Cambodge l'an passé.

Par ailleurs l'empreinte coloniale française est toujours très présente au Laos : certains (peu) parlent notre langue, des indications apparaissent en français, les supermarchés vendent des viennoiseries, et les cafés "français" sont répandus. Oui, je n'ai pas changé, j'en reviens toujours à la #bouffe.

Le temple Simuong

Nous terminons notre marche éprouvante en passant par Patuxai, l'arc de triomphe laotien. Un petit bout de France quelque part, puisqu'il rend hommage à ceux ayant combattu contre les français pour obtenir l'indépendance du pays ! Haha..


Voici un résumé finalement assez détaillé de notre court séjour à Vientiane. En soi, un programme relativement fidèle à cette capitale, où il semblerait que rien ne s'y passe ...

Patuxai, son plafond, sa vue et ses touristes
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Publié le 25 juin 2019


Nous quittons Vientiane sans regret l'après midi et bookons un mini van pour Vang Vieng (tout ça pour finir dans un bus non climatisé). J'avais peur que le trajet initial de 4h annoncé se transforme en 6h bien tassée (l'expérience...) mais les laotiens ne sont ni ponctuels ni en retard, et sont pressés. En avance de 30 minutes, nous entamons une course effrénée pour rejoindre Vang Vieng. Que se soient le respect des limites de vitesse ou le concept de ne pas doubler une voiture alors qu'il y en a une autre arrivant en face, tout porte à croire que le chauffeur s'entraînait sûrement pour Pékin Express. Ou alors il avait peut être un rendez vous tinder... Mystère. En tout cas, on est arrivé à l'heure pour tester la piscine.

La piscine de notre hôtel le Vang Vieng Garden Bungalow

Nous partons ensuite manger et faisons un petit tour du "centre" (=5 rues). On se décide à rentrer dans le soi disant bar le plus populaire de la ville, le Sakura bar.

Et c'est là que démarre mon rapport d'étonnement du jour.

1/ Vraiment peu de touristes

2/ En y regardant à 2 fois, peu de touristes mais quand même une majorité de touristes coréens

3/ Ce n'est pas une découverte mais les cocktails a 3 euros valent vraiment 3 euros et le goût des asiatiques pour la musique est toujours aussi douteux (Tant que ça fait boomboomboom, succès garanti). Le DJ s'adapte à la fréquentation et nous a permis de découvrir des musiques coréennes... qui ne figureront pas dans ma playlist

4/ C'est la où le spectacle commence ! Le bar est plein de prostituées si bien qu'on ne sait plus qui l'est ou ne l'est pas (toutes trop maquillées et trop.. "apprêtées" dirons nous). On a pris beaucoup de plaisir à les regarder alpaguer les hommes (même si cette situation est triste et malheureusement extrêmement commune). 

5/ Le clou du spectacle ou la raison de mon carnet : les ladyboys ! En plus de ne plus savoir qui était une prostituée ou non, nous avons ajouté un niveau de difficulté ! L'une d'entre elles, dont la technique offensive nous a scotché (ne détaillons pas plus, je ne voudrai pas que mon carnet soit signalé), a jeté son dévolu sur -anonyme-. Je n'en dirai pas plus mais ne vous inquiétez pas, je me suis assurée que tout le monde rentre chez soi en sécurité.

-anonyme2- a quand même terminé sur la phrase choc " à l'usure...". Je vous l'ai dis, nous allons rentrer de ce voyage transformé. Allez bonne nuit !


Soirée thaïlandaise et coréenne !

JOUR 3


Activité tubing, tyrolienne et kayaking pour cette nouvelle journée ensoleillée ! 

Le tubing était une activité en vogue à Vang Vieng. Le concept : On s'installe dans une chambre à air et on se laisse porter par le courant de la rivière en se faisant attraper au passage par les serveurs de quelques bars... et on finit ivre (coucou les parents !). Fort de son succès, quelques morts plus tard, le gouvernement a décidé de fermer la plupart des bars, il n'en reste plus que deux. Les activités proposées sont maintenant encadrées par des guides. Le tubing devient une balade familiale.

Paysages de la campagne laotienne

Nous avons donc commencé cette journée enfoncés dans notre bouée à parcourir une grotte en file indienne. Histoire de se sécher on a pu faire 2km de tyrolienne (presque mieux encadré qu'en France, comme quoi) et histoire de se remouiller nous avons fait 6km de kayak en plein soleil.

Avec mon coéquipier Gaëtan (David jouait au sauveteur avec un guide) nous étions plutôt bien partis, mais aventuriers que nous sommes, nous nous dirigions là où il ne fallait pas aller ! Vous vous doutez bien de la suite des événements, on s'est retourné ! Il y avait quand même du courant alors je m'accrochais au canoë comme je m'accrochais à la vie.  Un peu comme dans Titanic mais version exotique.

Et puis même si nous avons réussi avec peine à remonter dans le canoë (Grace au sauveteur David)... On a fini par couler !

Le parcours s'achève par un moment chill au Blue Lagoon 1 (il en existe 5) : sans charme, sans intérêt et trop touristique !


Le soir nous nous essayons à la street food avec le barbecue laotien ! Dans un même plat on fait griller notre viande et mijoter nos légumes. Test approuvé !

Et pour finir en beauté cette journée nous retournons au Sakura Bar. Ambiance 100% coréenne garantie ! On retrouve -anonyme- sur le podium (le seul européen) !

JOUR 4


Lundi est notre 4ème jour nous avons pourtant l'impression d'être là depuis plus de temps.

Nous avons loués des VTT pour rejoindre le Pha Ngern View point, le point de vue le plus haut de la ville.

Il doit faire 33 degrés, le ciel est couvert et nous entamons notre trek au milieu de l'humidité et des moustiques. Et on ne s'attendait pas à ça ! 

40 minutes de grimpe annoncé pour 400m. C'est un chemin interminable qui nous attendait, parfois assez raide. La pluie s'est joint à nous rendant le sol et les pierres glissantes. C'est péniblement, en 1h30 que nous rejoignons le premier point de vue (le premier !). Pour une vue pas si impressionnante que ça (surtout si on a déjà été à Ninh Binh au Vietnam, qui est assez similaire).

Quand j'essaie de garder la face et d'avoir l'air présentable

Le second point de vue se trouvant à nouveau à 400 mètres, nous avions bien considéré nos options : ciel menaçant, quasiment aucun touristes, peu d'eau, pas de nourriture... Aventuriers mais pas trop, nous abandonnons cette idée et entamons la descente de la mort (j'en rajoute un peu oui). Encore une fois on s'accroche aux cordes, aux rembardes ou aux pierres comme on s'accroche à la vie. "Doux Jésus" et "Mais pourquoi je suis venue" sont les paroles qui m'ont accompagné pendant presque 3h durant ce pèlerinage de la mort.

Dégoulinants de sueur, genoux en fragilité, jambes flageolantes, c'est avec difficultés (surtout Gaëtan et moi) que nous terminons cette "marche".


Au bout du rouleau, comme cela ne suffisait pas, nous nous dirigeons plus loin vers le blue lagoon 2. C'est maintenant une route pleine de cailloux et boueuse qui s'offre à nous. Je vous raconte pas l'état de mon fessier !

Tout ce chemin pour un lagoon certes très peu fréquenté mais sans grand charme...

A peine arrivée, je m'assure de notre retour et celui de nos vélos en voiture. Je n'ai jamais autant pris de plaisir à payer cher un trajet ! Et en voyant les kilomètres défiler dans la jeep, nous avons conclu que nous n'avions jamais aussi bien dépensé notre argent.


Quelques paysages sur la.route, et le.blue lagoon 2

C'est exténués que nous nous rendons dans un pub pour y dévorer un burger bien mérité ! Pas de sakura bar ce soir, seulement un massage et du repos pour faire face à nos prochaines aventures et clôturer notre séjour à Vang Vieng.

Un séjour plutôt court, sympathique, mais avec un air de déjà vu !

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Publié le 29 juin 2019

JOUR 5


Voitures qui se suivent tel un semblant d'embouteillage, rues jonchées de tuktuk colorés, ruelles pittoresques avec leurs restaurants cosy... pas de doute, nous sommes de retour à la civilisation touristique ! Les coréens ont semble t-ils désertés et fait de Vang Vieng leur QG, laissant place aux touristes européens et américains.

Nous arrivons à notre guesthouse et prenons la direction d'un restaurant laotien, le genre délicieux pour 4 euros. C'est au bout de ma vie, la voix rocailleuse et le nez rouge pivoine que je déguste une spécialité, le Larb Kai (salade de poulet avec un mélange d'herbes- et pimentée) avant de se diriger vers la vieille ville.


Larb Kai

Nous entrons au hasard dans les temples (ils représentent 1/3 de la surface de la ville) et déambulons dans les rues. Luang Prabang est une ville pleine de charme et paisible, classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. L'inspiration française est bien présente, avec une architecture coloniale. Les restaurants sont bien aménagés, décorés, agrémentés de plantes et de guirlandes lumineuses (un petit bout de Bali).. tout est réuni pour vous faire dire "oh c'est mignon".


Nous tombons au hasard sur une vieille dame vendant de l'alcool, mais pas n'importe lequel : du whisky dans lequel macère pendant des mois des reptiles, une spécialité du pays (dédiée aux touristes). Idéal pour combattre les rhumatismes !

3 shoots plus tard (ou 2 et demi, car il.faut reconnaitre que c'est vraiment fort.. Nous n'étions pas prêts) j'ai le nez bien dégagé !

Whisky Cobra

Nous poursuivons notre route puis faisons notre halte quotidienne à la piscine, suivi d'un repas dans le restaurant Utopia, un incontournable de la ville (toujours pour les touristes).


L'Utopia

JOUR 6


C'est dans la panique que nous nous réveillons avec Gaëtan mercredi. David n'est pas dans le lit. Nous a t- il abandonné ? Se serait-il fait kidnappé par un lady boy ?

Il n'en est rien ! Nous retrouvons le petit David cloîtré dans la salle de bain, muni d'un drap de bain en guise de matelas, et de son oreiller. Face aux ronflement d'une personne dont je tairai le nom, David a tout simplement choisi de fuir le plus loin possible. Les rumeurs disent également qu'il aurait été un peu malade... Mystère !


Nous prenons la direction des très réputées Kuang Si Falls, qui se caractérisent par une multitude de chutes d'eau d'une couleur magnifique. C'est probablement le site le plus visité de Luang Prabang, et pourtant il n'y a pas tant de touristes que ça... tant mieux !

Entre deux éclaircies

Pour pimenter cette activité un peu trop détendue à notre goût, nous décidons de grimper pour accéder à un point de vue. Et avec Gaëtan on le fait en mode local avec des tongs... On prend de l'aisance !

La vue n'est pas très impressionnante et nous descendons en s'accrochant aux rampes ("comme on s'accroche à la vie")

La beauté de Kuang Si

Après l'effort le réconfort, nous nous baignons dans l'eau rafraîchissante. Nous ne sommes pas seuls puisque les "poissons docteurs" (utilisés dans les Fish Spa pour nettoyer les pieds et enlever les peaux mortes) sont assez offensifs et font fuir Gaëtan ! 


Mon côté star

De retour en ville, nous partons manger au Bouang restaurant avant de visiter le palais royal.

Au Bouang on a (encore) mangé local

Construit en 1904 sous le protectorat français, il contient maintenant des objets d'époques (statuettes de bouddha, argenteries, cadeaux de différents pays) et des peintures murales. L'architecture est un mélange entre le style francais (Beaux Arts), et laotien.

Le palais royal de Luang Prabang

16h : le palais ferme ses portes (ils ne sont pas en retard) et nous déambulons au hasard dans les rues de la ville. Après une pause sieste (pour certains) nous partons à la recherche de curiosités au night market. De beaux tissus, quelques objets de décoration et des souvenirs y sont exposés, ce qui change des traditionnels habits de contrefaçon.

Après cet effort surhumain nous partons nous restaurer (La bouffe toujours et encore !) et mettons à jour nos réseaux sociaux et carnet de voyage.



JOUR 7


Le réveil est difficile, mais il l'est pour une bonne cause. C'est en groupe de quatre que nous partons à la rencontre d'un éléphant grâce à "Elephant Shelter" qui banni le fait de monter les éléphants et d'utiliser le contrôle physique envers eux. De nombreuses années sont nécessaires afin de leur apprendre quelques mots (gauche, droite, stop...).


En route !

Dans son environnement naturel, nous suivons la femelle durant la matinée, puis lui donnons à manger et lui faisons prendre un bain. Un parcours bien routé mais un éléphant heureux et à l'abri de la maltraitance. Le tour que nous avons payé 50 euros chacun la demie journée permettront de continuer à entretenir l'animal.

L'éléphant Mae Sa (pas sûre d'avoir bien compris le prénom)

Après avoir dit au revoir à notre éléphant, nous partons manger et découvrir le site hôtelier "château orientale" qui est vraiment très agréable.

Domaine Château Orientale

Une piscine plus tard, nous effectuons une petite balade, et mangeons quelques pâtisseries (nous finirons par revenir en France avec quelques kilos en plus).

Indigo café.. On a roulé !

La culpabilité est trop forte, nous gravissons les quelques marches (c'est du gâteau à côté de ce qu'on a précédemment fait. Du gâteau... haha...) du mont Phusi. Au coeur de la vielle ville, c'est un site religieux (j'aurais dis avant tout touristique...) qui offre une vue sur tout Luang Prabang. L'activité en vogue est de s'y rendre pour le coucher du soleil. Comme nous sommes IN nous nous y rendons une heure avant. Quelques touristes et photographes étaient déjà installés et nous réussissons à nous trouver une petite place.

C'est dans ces moments la où vous avez besoin d'un trépied. C'est pour ces moments là que j'en ai acheté un. Qui est resté dans mon sac à dos. Dans notre chambre.

Mais pas de découragement, avec David on se motive à tenir 20 minutes sans bouger !  La concentration de touristes est de plus en plus forte, une photographe s'énerve car les touristes passent devant son objectif, les japonaises devant nous sont émerveillées par le téléphone Huawei de Gaëtan... et le soleil se couche lentement (très lentement pour David et moi). Il est vrai que c'est plutôt sympa mais la vue n'est pas spécialement impressionnante (relativisons, c'est pas comme si nous avions fait une ascension...) et le résultat ne l'est pas non plus : la vidéo de David est loupée (trop de mouvements) et la mienne doit l'être tout autant !

Une vraie touriste

Pour consoler nous prenons quelques photos du magnifique palais royal et son marché de nuit et nous dirigeons vers le restaurant / bar Utopia.

Achetée 3 euros dans un shop, je vous présente ma nouvelle mascotte que j'ai appelé Phusi (à prononcer Foutzi et Pouffi selon Gaëtan)


Le night market et le palais royal

Mais sur le chemin nous trouvons ouvert l'Icon Klub dont la devanture nous avait tapé dans l'œil, avec sa citation "There are not stangers here, only friends you haven't yet met" (pour les anglais LV12 : Ici, il n'y a pas d'étrangers, seulement des amis que vous n'avez pas encore rencontrés). Une bonne idée d'être rentrés "au petit bonheur la chance" puisque les cocktails sont vraiment bons (ce n'est pas donné en Asie), pas chers (5 euros en moyenne), et originaux (j'en ai pris avec poivre de Kampot et Chili). C'est à cet instant où nous perdons Gaëtan, tombé amoureux de cet endroit ! Par "chance" les bars ferment à 23h ou 23h30, c'est la règle au Laos !

Phusi à l'Icon Klub

JOUR 8


Le lendemain, vendredi, le réveil fut encore plus difficile. Cet fois ci, pas d'éléphant ni de cascades mais du bois ! Car nous allons nous essayer à la sculpture sur bois, un artisanat très répandu au Laos.

Nous sommes tombés par hasard sur cette pancarte deux jours auparavant et avons décidé de nous lancer. Le cours peut durer de 4 à 8h et nous repartons avec notre création.

Petite anecdote drôle (enfin..) : une jeune fille nous réserve l'activité, inscrit le nom de David, se tourne vers moi et demande "Mother ?". Oui vous traduisez correctement, elle a cru que j'étais la mère de David. Allez y, riez... je mets de l'anti rides matin et soir mais ça ne semble pas suffire !

Mais revenons à l'essentiel. Nous démarrons notre cours à 8h30, et commençons par dessiner ce que nous avons choisi sur notre bout de bois. Pour nous trois ça sera une tête de Bouddha. Pas le plus évident mais vous nous connaissez !


On taille, on taille, on ponce, on taille, on ponce, on taille. Comme vous vous en doutez c'est un travail difficile et heureusement notre professeur nous aide (beaucoup).

6h30 plus tard, le travail est enfin terminé.

Je ne verrai plus les objets en bois de la même manière !

Couvert de sciures, c'est tout sale que nous nous rendons au restaurant d'à côté pour nous restaurer (beignet de poulet et crèpe au Nutella). Après une bonne douche il est l'heure de quitter Luang Prabang, une petite ville pleine de charme. Il n'a pas qu'à Luang Prabang à qui nous faisons nos adieux (ou au revoir), c'est aussi au Laos.

Nous avions repéré de nombreuses activités en Thaïlande, et c'est au détriment du Laos que nous choisissons de ne pas transformer nos vacances en course contre la montre.


Le Laos est très paisible, encore préservé du tourisme de masse par rapport à des pays comme la Thaïlande ou le Vietnam.

Les habitants y sont plutôt accueillants et souriants.

Une semaine est trop court pour se faire une opinion peut être aurons nous la chance un jour d'en visiter plus !

Ils nous ressemblent un peu non ?
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C'est par un bus de nuit que nous rejoignions la Thaïlande. A notre grande surprise, c'est avec le confort que nous passerons nos 16h de voyage, dans une couchette spacieuse et moelleuse... Le luxe ! Si le bus était plein, nous aurions dû faire le trajet avec un inconnu dans la même couchette (ça favorise les rencontres mais bon...).

Le trajet est lent, la route en mauvais état. Nous faisons un premier stop en pleine cambrousse. Vous vous imaginez l'état des toilettes, avec un marketing des 5 sens bien travaillé. Quelques cabanes au fond d'une cour, éclairées par des lampadaires autour desquels virevoltent une nuée d'insectes ragoutants, une odeur alléchante se propage, laissant découvrir des toilettes turques sales au possible - et pas d'eau pour les nettoyer pour certaines.

L'envers du décor, mais aussi une réalité sur la vie des locaux...


JOUR 9


Nous passons sans difficulté la frontière thaïlandaise, et arrivons en milieu de matinée à Chiang Rai.

Située au nord de la Thaïlande, non loin de la frontière laotienne et birmane, Chiang Rai est notamment connue pour certains de ses temples construits récemment et sa région, favorable aux treks et balades. A choisir, les touristes préféreront séjourner à quelques heures d'ici, à Chiang Mai, bien plus développée avec un choix  multiple d'activités (trek, balade à dos d'éléphants, cours de cuisine, activités nocturnes en tout genre...), tout en proposant une vision authentique de la Thaïlande (concentration de temples et sites anciens) - j'y ai été il y a quelques années, j'ai pas googlisé promis.

C'est bien pour cela qu'à nouveau, nous ne croisons que très peu de touristes ! Et quelque part, cela nous manque un peu.


Test de la piscine effectué, nous nous rendons avec un chauffeur au célèbre Temple blanc, le Wat Rong Khun, édifié par un artiste local en hommage au Roi Rama IX.


Le Wat Rong Khun, ou temple blanc

Ce lieu symbolise le paradis et la pureté du bouddhisme. Le temple est ainsi entièrement blanc et orné de petits carreaux en verre représentant la sagesse et l'illumination.

Il est en décalage avec les autres temples et sort complètement de l'ordinaire ; paradis et enfer semblent se côtoyer.

Entre paradis et enfer, Phousi a apprécié la visite

Afin d'accéder au temple, il faut emprunter le chemin des enfers. Mais gare à celui qui cédera à toute tentation, il pourrait rejoindre tous les pêcheurs transformés en pierre...

Le chemin des enfers

Une fois le sort décidé, on accède au Nirvana, à l'intérieur du temple. La première visite peut être décevante puisqu'on s'attend à quelque chose de fourni, esthétique, peut être traditionnel. Et finalement c'est une fresque surprenante, mélangeant la culture bouddhiste et la culture contemporaine (Matrix, Superman, personnages politiques) - pas de photos autorisées


Vous avez dit étrange ?

C'est avec plaisir que je suis revenue sur ce site unique, qui tranche avec les multiples temples traditionnels que j'ai pu visiter en Asie.

J'aurais le temps de revenir, le site est encore loin d'être achevé, il prendra fin en 2070 !

2019 vs 2016

JOUR 10


Le lendemain c'est le départ pour la pampa de Chiang Rai. Nous avons booké avec notre guesthouse un trek de 2 jours afin de se reconnecter avec la nature !

Et c'est bien accompagné que nous partons : 2 guides (2 frères) + 1 chien (chasseuse de cobra... on verra ça) !

Les débuts ne sont pas très éprouvants : une balade  en bateau, une marche tranquille, un petit repas... et ça y est nous voilà dans la jungle ! De nouveaux chiens nous ont rejoints (de la famille paraît-il), nous avançons dans la jungle et nos guides nous montrent leurs plantes et arbres locaux (ça permet de souffler un peu), qu'ils entassent au fur et à mesure dans leur sac pour le repas du soir.

On se reconnecte avec la nature, mais pas que. Le moustique tigre refait surface dans cette jungle. Petit, discret, coriace, il m'en avait fait voir de toutes les couleurs dans la jungle du Vietnam. J'en étais ressorti avec plus de 70 piqûres sur le corps.

Mais cette année, il semblerait que je sois épargnée puisque c'est Gaëtan qui devient leur proie (à trop s'être moqué.. peut être un coup du karma).


C'est parti pour explorer la cambrousse thaïlandaise

 Quelques kilomètres plus tard (allez 5 à tout casser, on va pas exagérer), nous nous arrêtons dans un village perdu dans la cambrousse, où nous dormirons cette nuit. La zone regroupe plus d'une centaine d'habitants et différents villages dont une communauté chinoise.

La nuit tombe petit à petit, le ciel se couvre et s'assombrit sur les plaines verdoyantes. Un des guides cuisine avec sa mère, pendant que l'autre nous propose (ou nous impose, j'ai un doute) de l'alcool local : du whisky. Très différent de chez nous, le whiskey est transparent comme de la vodka. Accompagné de quelques croustilles faites en peau de cochon... L'apéritif local !

Quelques cheers ("Choc dee" en thaï) plus tard, nous passons à table : soupe de curry jaune, curry de bambou (un délice), salade de viande... nos hôtes nous ont bien gâtés. Aventurière, je m'essaye à la purée de piment.. J'ai forcé pour ne pas pleurer et j'ai mis 15 minutes à m'en remettre, moi et mon palais.


Nous poursuivons par quelques jeux de cartes dont Gaëtan se souviendra (malheureux au jeu...) et terminons la bouteille de whiskey pour le plus grand bonheur de notre guide !

Il fait nuit noire mais il n'est que 20h. Nous partons nous doucher à la thaïlandaise : une cabane avec un tuyau d'arrivée d'eau et une grande bassine. Les toilettes sont dans une autre petite cabane à la turque.

Des conditions de vie précaires et rustiques, que vivent chaque jour les habitants qui nous accueillent. Les guides dorment dans la grande cabane (la cuisine), leur lieu de vie.

Nous partons dormir dans notre cabane, les lits y sont surélevés et nous avons de nombreux tapis en guise de matelas ainsi qu'une indispensable moustiquaire.L'orage sera parmi nous ce soir et la nuit sera longue...

L'orage approche

JOUR 11


C'est au petit matin que je trouve enfin un sommeil serein ! Mais il sera de courte durée.

Après le petit déjeuner nous partons marcher dans les plantations de thé, et renjoindre la jungle, toujours accompagnés des moustiques. On nous conseille deux pulvérisations sur un bras dans le mode d'emploi, mais autant vous dire que je n'ai pas lésiné et compté le double ou le triple !

Toujours plus de verdures

On s'attarde à une cascade. L'eau y est bien fraîche (un peu trop, on y est pas resté très longtemps!).

27 degrés approximatifs

Les guides dressent le campement du midi et cuisinent au bambou (ils font un trou dans le bambou, y versent de quoi faire une omelette et laisse cuire le bambou). Les moustiques sont aussi de la partie !

L'après midi nous marchons quelques kilomètres dans les rizières. La saison des pluies tarde à démarrer et les terres ne sont pas assez irriguées. Le paysage n'en reste pas moins beau, c'est vraiment agréable de parcourir ces terres, cette végétation entre rizières et jungles.

Le trek se termine (anonyme 2 n'en peut plus) et nos guides nous emmènent dans un espace pour les hot spring (source chaude) où une cabine nous est réservée. Bon moi ça va bien 10 minutes le bain...

Il est temps de se dire au revoir et de rejoindre notre nouvelle guesthouse (les matelas étaient bien trop durs et nous n'avions pas de climatisation... on aime notre petit confort).

Un burger plus tard (on aime notre confort alimentaire aussi), c'est avec plaisir que nous rejoignons Aïcha, la soeur de Louisette, actuellement en tour du monde et de passage à Chiang Rai !

Heaven Burger

Nous gagnons la rue la plus "fréquentée" de Chiang Rai. Celle où nous trouvons quelques bars (dont un bar à Ladyboy où nous ne sommes pas restés faute de cocktails). Mais nous trouvons juste des bars ; pas de touristes, pas de locaux..

Être en basse saison (saison des moussons) n'arrange sûrement pas les choses mais nous peinons à trouver des endroits animés depuis le début de notre voyage ! Nous prenons place au Cat Bar le numéro 1 sur tripadvisor (on est de vrais touristes). Il est 1h et nous abandonnons les idées de sorties (car il n'y a rien pour sortir). La vie nocturne à Chiang Mai était un peu plus animée ! 



JOUR 12


Le soleil se lève sur Chiang Rai.. Non c'est faux, la pluie et le ciel gris recouvre la ville. Car il pleut en continu depuis hier soir (d'habitude il pleut des cordes une ou deux heures par jour, au moins c'est pratique !). Nous nous levons très tranquillement, allons retirer de l'argent (on est fauché), faisons quelques courses (vitales : de l'anti moustique,.du gel douche, des masques, du gloss...) et allons manger avant de trouver un tuktuk pour l'après midi.


Déjeuner à l'Oak & Awe avec un Khao Soi, plat typique du Nord de la Thaïlande

Direction le Baandam Museum (Maison Noire en thaï, en contradiction avec le temple blanc), une série de 40 maisons rassemblant les oeuvres de l'artiste peintre Thawan Duchanee. Artiste local, c'est le premier artiste thaïlandais reconnu dans le milieu artistique.

Baandam Museum

Il met plus de 50 ans à construire ce site, et à y rassembler des pièces étonnantes.

Les 40 maisons ont des styles ou des tailles différentes et sont rassemblées dans un parc agréable.

C'est l'intérieur de ces maisons qui est le plus étrange, outre les peintures de l'artiste, on y trouve systématiquement des peaux, des ossements d'animaux, des têtes de buffles, du mobilier conçu avec des cornes..

D'après ma recherche Google, l'artiste a voulu mettre en lumière la maladie et la vieillesse qu'à pu voir Bouddha durant son voyage.

Une chose est sûre, cette visite ne laisse pas indifférent et tranche encore une fois avec tout ce qu'on peut visiter en Asie !


Fondation.Brigitte Bardot

Nous nous rendons à un des sites les plus visités des alentours ; le Wat Rong Suea, plus communément appelé le temple bleu. Pour une bonne raison : tout est bleu (c'est simple).

Passion bleu

Notre virée terminée, nous nous dirigeons vers le centre ville pour se faire masser (David est encore déçu de son massage), manger local (des ribs pour mes ladyboys comme dirait quelqu'un, et des spaghettis carbonara pour moi).

On est prêts pour rouler jusqu'au night market de la ville, qui est vraiment agréable avec ses stands d'habits, de bijoux et souvenirs divers. Sur la première place des thaïlandaises dansent sur une scène, sur la seconde place un groupe de musique fait face à un food court regroupant une quarantaine de stands (qu'on ne testerai pas tous).

J'en profite pour acheter une robe et des boucles d'oreilles (j'en avais vraiment besoin...).


En définitive, Chiang Rai est une ville relativement préservée du tourisme ; pour cause le centre ville n'a rien d'attrayant hormis quelques restaurants, et le marché de nuit.

De fait, il n'y pas vraiment de centre ville, les rues défilent et se ressemblent. Mais c'est aussi cela la vraie vie thaïlandaise. Une vie simple, sans grande infrastructure, sans chaîne, sans enseigne (hormi le supermarché thaïlandais, Seven Eleven). Juste des locaux tenant leur épicerie, quelques concessions automobiles, un marché de nuit ou se concentre la vie locale et touristique.. ni plus ni moins.


C'est ainsi que nous quittons le nord de la Thaïlande. Les garçons n'ont pas souhaité continuer la découverte du Nord à Chiang Mai, et ont préféré privilégié le Sud et ses belles plages. Retrouver aussi des vacances un peu plus animées, et quelles couleurs !


BONNES ADRESSES


--> Pour manger

■ Heaven Burgen : des burgers aussi (et même meilleurs) que chez nous / €€ : 200 à 300 baths le burger

■ Ribs&Co : des Ribs mais pas que ! Nuggets, spaghettis et quelques desserts sympathiques / €€ : 150 à 300 baths le plat

■ Crêpes corner : des bonnes crêpes et des bonnes boissons / € : 60 à 100 baths la crêpe


--> Pour boire un verre

■ Cat Bar : musique live, billard, ambiance détendue et serveuse sympathique. Les cocktails sont "corrects" mais ça casse pas trois pattes à un canard / € : 250 baths le cocktail


--> Pour dormir

■ Ben Guesthouse : bon rapport qualité prix si vous souhaitez une piscine / € : 700 baths pour 3 personnes

■ Chian Guesthouse : un peu excentré, mais l'endroit est paisible. Attention lors du choix de la chambre (clim) / € : 400 baths pour 3 personnes.


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JOUR 13


1h15 de vol et nous voilà arrivés à Phuket, une destination très connue et prisée des touristes fana des resorts all inclusive (bon, pas de polémique).

Nous avons choisi (ou j'ai imposé, je ne sais plus) le quartier le plus animé de tous, Patong Beach.

Sauf que nous n'avions pas regardé où cela se situait par rapport à l'aéroport, et que nous avons du courir après un bus (que nous avons raté bien entendu) pour effectuer 2h de trajet supplémentaire.


Test de la piscine ok, on se dirige vers le coeur de Phuket, la Bangla Road. Après quelques jours où régnait une ambiance de "non-tourist area"... on a pas été déçu du voyage. Un peu comme un choc climatique où on passe de -10 à 30 degrés. Un peu comme un choc culturel où un français se rend en province chinoise.


Retour à la civilisation

Boutiques, enseignes, panneaux lumineux, tuktuk avec néons, afflux incessant de touristes, rabatteurs en tout genre tous les 5 pas... Rien de bien thaïlandais !  Ou alors une belle représentation des dérives du pays : bars à volonté, alcool à gogo (à gogo danseuses), vendeur de drogues, salons de massages douteux, club privés ou club étranges situés dans les petites ruelles ou dans les "arrières boutiques", shows de ladyboy, des centaines de rabatteurs pour les fameux "Ping Pong Show" (je vous laisserai regarder sur Google - pas dans les rubriques images et vidéos - et j'ajouterai "coucou les parents")... Le commun des mortels pour cette ville qui n'a de cesse d'accueillir les touristes du monde entier, jeunes ou moins jeunes (j'insiste), reconnue comme un des hauts lieux du tourisme sexuel en Thailande.

A la découverte de Bangla Road

Et oui, car la Thaïlande ce n'est pas que des belles plages, des beaux temples et de la cuisine savoureuse. C'est aussi un tourisme sexuel de masse. Une bien belle hypocrisie quand l'on sait que la prostitution est prohibée (pas vraiment illégale non plus, restons dans le flou), mais tolérée et contrôlée : elle représente plus de 6 milliards de dollars. Le nombre de travailleuses (et travailleurs !) est très vague : entre 150 000 et 300 000 selon les sources. Et certaines sont mineures.

Bref, après avoir passé la soirée dans cet endroit, vous ne pouvez vous sentir que sale et frotter votre corps à la spontex pour tenter d'y enlever toutes les impuretés de l'atmosphère qui sont entrés en contact avec votre peau !




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Publié le 7 juillet 2019

JOUR 14


Koh Phi Phi, encore un haut lieu du tourisme de la Thaïlande (mais pas sexuel, rassurez vous - les parents -).

C'est après un reveil tardif et deux heures de bâteau que nous mettons un pied à terre sur cette île. Nous avions réservé un hôtel, le Phi Phi Sea and Hill. Hill signifiant colline, et l'île étant sans voiture, c'est à pied et avec peine que nous le rejoignons !

Le port de Koh Phi Phi Don

Dégoulinants de sueur, nous mangeons un peu de seafood bien pimentée (ça n'arrange pas les choses,  c'est sûr) et nous rendons sur une plage à proximité car il est déjà 17h.

Une pointe de déception quand nous découvrons la plage à marée basse, que nous appellerons "Berck sur mer" (on exagère un peu...). La plage est jonchée de crustacés (miam).

Loh Dalum Beach à marée basse

Test de la piscine effectuée (ça devient encore pire que la "bouffe"), on expérimente la vie nocturne de l'île. On est plus dans notre élément qu'à Phuket !

De multiples bars longent la plage, qui vit au rythme de la musique, des jeux de cordes à sauter, du balancement des buckets (ici pas de verre, juste des seaux !) et du maquillage fluo posé sur le corps de quelques fêtards. Les gens sont venus ici pour faire la fête en toute simplicité, pas de gogo danseuse ni de ping pong show. Juste deux marées, la marée de touristes et la marée qui monte tranquillement ;  certains s'y baignent ou dansent les pieds dans l'eau au rythme de la musique latino.

Et nous nous laissons porter par l'enivrant parfum des vacances...

Bon à savoir : la musique se coupe partout à 1h00 tout net (j'ai vécu ça comme un choc émotionnel) et les bars se ferment. Sauf ceux de la plage , ou un service continue.


On a testé le maquillage fluo !

JOUR 15


Un réveil pas très glorieux nous pique en ce vendredi matin et nous conduit à ne rien faire de la journée, à part profiter de la Long Beach, située à 20 minutes à pied du restaurant dans lequel nous mangeons. Encore un restaurant de qualité médiocre. En dépit du paysage et de la nature environnante (je pense au poissons), nous peinons à trouver quelque chose de correct !


J'ai vraiment eu du mal à rejoindre la Long Beach (ça monte ça descend ça monte ça descend) et je m'arrête toutes les 3 minutes pour prendre des photos, car le cadre est assez paradisiaque.

La couleur de l'eau

Je songe à tout quitter pour avoir ma cabane, mon tuktuk boat, ma balançoire et mon "petit jardin"

Nous passons notre après midi à nous baigner et nous reposer. Voilà c'est tout. C'était bien.


Le soir nous partons rejoindre des françaises rencontrées la veille et passons notre soirée sur la plage (tranquillement cette fois).

Long Beach

JOUR 16


Réveil tardif ("encore un" allez vous dire). Aujourd'hui nous avons booké un tour en bateau afin de voir les alentours de l'île.

Et je n'ai pas été déçue de l'excursion... (ironie) !

Nous sommes nombreux à rejoindre de minuscules parcelles d'eau : la monkey beach (plage avec des singes. Sauf que c'était marée haute + marée humaine) ou le snorkelling (on observe pas les poissons mais les pieds des chinois devant soi).

Un peu de mauvaise foi car on nage vraiment avec les petits poissons, et on a pu en voir un plus gros... comme un requin à pointe noire !

D'après Wikipedia "Timide et capricieux, le Requin à pointes noires est difficile à approcher et représente rarement un danger pour les humains, sauf s'il est excité par de la nourriture. Cependant, des baigneurs en eaux peu profondes peuvent parfois avoir les jambes mordues par erreur"

Bon voilà..

Et sinon comme j'ai le don de me faire remarquer, j'ai voulu m'accrocher à l'échelle pour aller dans l'eau, sauf que l'échelle était pas bien fixée ! Alors hop je suis tombée en arrière avec l'échelle dans le bateau ! Et comme ça ne suffisait j'ai marché dans un trou et je suis tombée à l'arrière du bateau ! Charlot en voyage !

Heureusement nous sommes moins de touristes pas la suite et pouvons poursuivre la visite de Koh Phi Phi Ley, très célèbre pour son passage dans le film "La plage" avec Leonardo Di Caprio où nous découvrions un bout de plage encore vierge, une eau des plus cristallines et des falaises verdoyantes.

L'île n'est pas habitée et ne comporte qu'une plage pour jouer à Robinson Crusoe. Pour des raisons écologiques, la baie est fermée jusqu'en 2021.

Pourquoi ? Pas moins de 3500 touristes la visitaient chaque jour : 90% des coraux endommagés, fuite des poissons, et une plage qui ressemblait de moins en moins au fameux décor de film. Aujourd'hui nous ne pouvons stationner à peine 3 minutes dans cette baie, avec interdiction de débarquer.

Un peu déçue, j'ai d'ailleurs toujours confondu la baie de La Plage et le Clou de James Bond.. Le mensonge de toute une vie !

Voilà tout ce que j'ai à dire sur ce tour qui n'est sûrement pas inoubliable, décevant et trop touristique !

Et pourtant nous sommes si loin de 3500 touristes, et loin de la haute saison !


JOUR 17


Nous nous sommes coucher tôt, enfin nous avons essayé.. Le sommeil mettra des heures à pointer le bout de son nez et c'est un réveil non des plus tardif : 4h45 !

Pour cause, nous allons au point de vue de l'île pour assister au lever du soleil. C'est en sueur que nous atteignons (nous = moi et David. Gaëtan a préféré rester dormir) le viewpoint. Et non sans surprise, mais avec une pointe de déception, on constate que le soleil est à l'exact opposé de notre vue !

Ça n'en reste pas moins beau. 4 autres courageux sont venus pour y assister. Tous les autres étaient probablement en train de rentrer à leur hôtel après une soirée animée !

C'est dommage car toutes mes photos ne se sont pas sauvegardées a part celle de mon appareil photo et des fleurs !

David Spielberg en action dès 6h00

L'heure est venue de dire au revoir à Koh Phi Phi Don, une île dont je garderai un très bon souvenir.

D'autres aventures nous attendent à Koh Phangan, située sur la côte Est à l'opposé de Koh Phi Phi.

C'est en transport (bateau, bus, bateau, taxi) que nous passerons cette journée à nouveau ensoleillée !

J'ai oublié de prendre Phousi en photos 😦
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Une journée de voyage et nous voici arrivés sur la côte du sud est de la Thaïlande, à Koh Phangan.

Cette île est réputée pour ses belles plages, encore préservées et sauvages pour certaines, mais aussi pour les célèbres "full moon". Comme son nom l'indique, à chaque pleine lune, une énorme fête sur ma plage est organisée rassemblant des milliers de touristes du monde entier.

Cette fête s'est démultipliée dans d'autres îles, mais l'originale, la vraie, se déroule à Koh Phangan. Devant un tel succès d'autres événements aux allures de festival ont été créés comme la half moon, la black moon et même une "waterfall party". Ainsi tous les prétextes sont bons. Et même si vous ne restez qu'une semaine, vous êtes susceptibles de faire la fête !  


Test piscine ok, nous mangeons local... une pizza !

Puis nous nous rendons sur la plage qui a mon grand étonnement est... très calme ! Ce lieu a pourtant la réputation d'être festif mais il semblerait que j'ai du louper quelque chose, ou tout simplement que nous sommes en basse saison (saison des moussons). Les touristes n'y sont pas autant attirés que pour Koh Phi Phi ! On dira que ça nous permettra d'économiser de l'argent et de l'énergie.


Piscine du Little Paradise, plage de Haad Rin et débardeurs spécial full moon

JOUR 18


Après le petit déjeuner, nous avons le projet de nous rendre à une belle plage située à 1,5km, Haad Yuan. Dis comme ça, ça à l'air "à côté". Mais il faut toujours se renseigner avant. Car le "à côté" : quelques minutes de voiture puis deux heures de randonnée dans la jungle.

Les aventuriers que nous sommes avons opté pour ... la facilité !  A peine 10 minutes de taxi boat et le tour est joué.


La plage est en effet jolie, et autant vous dire qu'on est loin d'être sur les plages de Koh Samui ou de Barcelone puisque nous sommes 8 !

Au programme : baignade, lecture, déjeuner, baignade, lecture. Et rien d'autre !

Plage de Haad Yuan

On a quand même essayé d'aller sur une autre plage, histoire de corser un peu notre parcours avec des montées et des descentes, mais nous avons rebroussé chemin, trop de sauvage tue le sauvage !

Le soir nous retournons manger local (j'ai opté pour.. une pizza) et nous reposons pour être opérationnel pour la longue journée qui nous attend le lendemain !

Plage anonyme et pont artisanal

JOUR 19


Ce jour sera le plus coûteux de notre voyage !

Rendez vous pour une journée de découverte au parc maritime d'Ang Thong ("bol d'or") qui est constitué de 42 îles (seules quelques unes sont aujourd'hui accessibles et exploitées), et d'une faune et flore assez dense.

Lors de mon premier passage en Thaïlande, nous n'avons pas fait cette visite car trop coûteuse (il faut compter 60 à 70 euros la journée. Pour une activité en Asie du Sud Est, c'est cher ! #Picsou).

En attendant l'arrivée

Après plus de 1h30 de navigation, il est temps de mettre masque et tuba pour découvrir les fonds marins et leurs petits poissons, coraux, et oursins !

Pendant ce temps le cuisinier nous prépare généreusement de la nourriture locale : curry, légumes et nuggets de poulet. On a même le droit de manger à côté du coq, apprivoisé comme un animal de compagnie.

Nous naviguons à côté des îles, et partons faire une virée en canoë. Le décor est vraiment paradisiaque : soleil, chaleur, eau cristalline (tellement bien qu'on a bien vu une méduse sans difficulté), falaises escarpées et forêts verdoyantes...

On se rend ensuite au Lac d'Emeraude, un lac d'eau salé et profitons quelques instants de la mer. Avant l'effort (l'effort, le vrai, car nous n'avions pas accédé au Lac par hélicoptère) !

Lac d'Émeraude

Ce sont 500 mètres de marches qui nous attendent parce que, vous le savez, nous ne ratons jamais un point de vue. Et puis ce ne sont pas des marches "classiques" parce qu'il faut toujours corser le jeu ! On préfère les marches hautes, associées à 30 degrés minimum.

Il y a quelques singes sur le chemin, un bon prétexte pour s'arrêter quelques instants.

😍

Mais malgré tout, c'est au bout de ma vie que j'arrive au point de vue (j'exagère mais j'en suis venue à me verser ma bouteille d'eau sur ma tête, je devais être rouge pivoine - idéal pour poser les photos - en sueur complète et avec l'idée que mon coeur allait se détacher d'un instant à l'autre de ma cage thoracique).

Mais cela en valait le coup ! Dépaysement garanti, j'en avais le souffle coupé (les marches m'ont sûrement aidé).

Rien n'est plus approprié qu'à cet instant qu'une photo de dos

Curieusement ça va beaucoup mieux pour redescendre !

Un dernier test mer et il est l'heure de regagner notre bateau et de retourner à bon port (avec de belles photos et quelques couleurs).

Une plage paradisiaque

C'était la première partie de notre journée ! Nous changeons d'hôtel et nous rendons sur la partie nord ouest afin de découvrir quelques plages, réputées plus sauvages.

Mais avant tout, c'est direction la Half Moon Party Festival, comme indiqué plus haut, un festival avec quelques scenes et DJ différents, réalisée tous les mois à l'occasion de la demie lune... Tous les prétextes sont bons afin de faire la fête à Koh Phangan.

J'ai personnellement apprécié ce festival, et c'est pour cela que le retour se fera à 6h00 passée.


Half moon party

C'est une journée de repos qui se profile : piscine, massages (deux dans la même journée, record battu), coucher du soleil.

Et un bon repas dans un restaurant italien (on mange toujours local!) : fromages délicieux et pâtes au fruit de mer, un régal. Et c'est la chose la plus intéressante à raconter de toute la journée.


JOUR 21


On décide de partir un peu plus tôt que prévu, et prenons le ferry en direction de Surat Thani ou nous venons de réserver notre vol à 21h. C'est ainsi la dernière étape de notre voyage qui se dessine : Bangkok ! Nous avons ainsi pu nous reposer avant d'affronter la frénésie de cette ville, qui sans nul doute, ne dort jamais !

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JOUR 25


Ayuthaya (appelée Ayathuya par David) est une ancienne capitale de la Thaïlande, et est également un site historique où sont répartis différents vestiges de l'empire du Siam.

A deux heures de Bangkok, c'est un site incontournable de la Thaïlande.



Après avoir pris un taxi jusqu'au terminal de bus, puis essayer de trouver désespérément le bon terminal, pour enfin prendre un van, et arriver à bon port, nous mangeons. Enfin je mange car David a un petit coup de chaud (donc j'ai pris la liberté de finir son plat #grostas).

Compte tenu du peu de temps que nous avons, c'est à pied que nous visiterons les principaux temples.

Ayuthaya n'a peut être pas autant de charme que Sukhothai (un autre site historique) qui est par endroit mieux conservé, et parfois entouré de point d'eau et de fleur de lotus qui lui confère quelque chose de magique, mais tout est en l'état et on peut bien imaginer a quoi ressemblait ce site quelques siècles en arrière.

Les vestiges des temples se constituent parfois d'un amas de briques, de restes de Stupas (où demeurent les restes de Bouddha, de rois...), des restes de sculptures de Bouddha...

Phousi a bien profité de la journée lui aussi

Phousi à Ayuthaya

La fin de la journée approche et nous devons regagner Bangkok après nos quelques 20 kilomètres de marche.

Et c'est un Bangkok pluvieux qui nous fait face !  Il faut dire que nous avons eu énormément de chance au sujet de la météo. La saison des moussons tarde a débuter (encore un coup du rechauffement climatique surement...) et nous n'avons pas une seule fois utilisé nos k-way quechua à 6 euros ! Nous avons eu du soleil quasiment tous les jours, un peu de grisaille parfois, quelques petites pluies, mais aucune précipitation d'illuvienne ! 

Il a cette fois plu une bonne heure dans la ville, et c'est les pieds presque trempés que je rentre dans le taxi.

Oui encore un taxi. Bangkok est une ville extrêmement vaste, alors si vous comptez la visiter il faut s'attendre à prendre énormément les transports, que ce soit le métro souterrain ou aérien, le bus, les tuktuk ou les taxis ! Nous passerons à minima 1h30 chaque jour dans les transports.

Métro aérien, bus, tuktuk, taxis... faites votre choix !

C'est dans une pizzeria bien locale que nous mangeons le soir. Bien locale et pas chère du tout (ironie). Mais mes papilles ont frétillé en dégustant une délicieuse pizza à la truffe et au parmesan !

Nonne by Lenny

Nous nous rendons ensuite dans un skybar. La veille nous nous sommes fait refoulés du fameux Lebua (le plus haut skybar de Bangkok) à cause d'une tenue vestimentaire non appropriée #backpacker. Mais nous n'avons pas dit notre dernier mot!

Le Speakeasy

JOUR 26


Aujourd'hui avec David, nous avons décidé de pimenter notre séjour en découvrant le Bangkok insolite.

Et vous savez tous de qui est venu cette idée (David encore !).

La crise financière a touché la Thaïlande il y a quelques années, si bien que nombreux projets immobiliers ont échoué, désertés par les investisseurs. Trop chers pour être détruits, trop coûteux pour être restaurés, la Thaïlande abrite quelques bâtiments à l'abandon.

À Bangkok, la Santhern tower n'a pas fait exception à la règle. Projet immobilier de 49 étages, elle devait regrouper 600 appartements luxueux. Mais c'est aujourd'hui ni plus ni moins qu'un building inachevé, plus communément appelé Ghost Tower.

Des histoires se sont propagées sur cette tour afin de faire peur aux touristes. Mais vous connaissez les touristes, ils n'ont pas froid aux yeux et feront beaucoup pour une belle photo, un beau cliché.


La fameuse Ghost Tower

Bref, c'est aujourd'hui une tour désaffectée dont l'entrée est strictement interdite au public.

Interdite c'est vite dit car si on fouille bien sur google, et si on suit la logique thaïlandaise, l'entrée est interdite mais possible.

C'est avec difficulté que nous nous rendons dans ce quartier inhabité des touristes et inconnu des thaïlandais eux mêmes.

Comme indiqué sur les différents commentaires de Tripadvisor (ma bible), on se rend sur le côté de la tour où sont disposées des grilles en métal afin d'éviter toute entrée dans la tour. On aperçoit un garde qui nous ignore (comme les scénarios dans Tripadvisor), un autre qui refuse de nous laisser entrer plusieurs fois. David veut s'en aller et a peur de se faire arrêter par la police, mais il faut faire confiance à Tripadvisor et à la corruption, alors nous restons devant la grille. 5 minutes après, le "chef" nous dit de revenir à 3h de l'après midi.

Parfait ça donne du suspense !


Allez une première vue pour vous faire saliver !

En attendant on se dirige au Terminal 21, un centre commercial pensé comme un aéroport : À chaque étage une destination !

Je laisse David à l'étage Londres qui est destiné aux hommes et part à l'étage Tokyo destiné aux femmes. La mode est parfois très lisse (pas de mélange de matière, monocouleur), parfois saugrenue (très girly, beaucoup d'informations sur une seule pièce), parfois très très oversize (mode coréenne et japonaise sûrement). Je finis par acheter un tee shirt que je remettrai probablement deux fois dans ma vie, et une veste oversize pour homme. David a craqué sur des tee shirts.

Les gilets jaunes sont arrivés à Bangkok !

Le shopping ça creuse, on se rend au food court du centre commercial qui est extrêmement propre et qui donne envie ! Et qui est cher.

Le food court du Terminal 21

Et c'est reparti pour un tour de tuktuk (qui ne connaît toujours pas le quartier) afin de rejoindre la ghost tower.

On revient devant la grille mais un homme attend quelque chose sur sa moto, alors nous nous remettons à l'angle de la rue (il faut attendre qu'il n'ait personne dans la rue c'est plus prudent). Deux touristes sont ici et croyez moi, on ne se retrouve pas dans ce quartier "par hasard". Je les interroge et en effet, ils sont la pour les mêmes raisons que nous mais hésitent à le faire surtout qu'ils se sont vus refuser l'entrée. Ils partent, nous retournons à la grille quand la rue est déserte. Le garde nous dit de revenir dans 10 minutes. Je vous le dis, quel suspense ! On attend sagement au coin de la rue quand 2 touristes débarquent, puis 2 autres, puis encore 2 autres ! Nous les suivons et enfin, la mystérieuse grille finit par s'ouvrir !

Par de mystère côté prix, il faut débourser 500 baths chacun (15 euros) pour entrer. La corruption, toujours et encore !

C'est intéressant le concept des toilettes plein air

C'est l'ascension de 49 étages qui s'offre enfin à nous ! Le bâtiment est vraiment délabré, seule la structure est encore présente. Aux premiers étages subsiste encore du parquet, dans certaines pièces des baignoires cassés, des WC et surtout beaucoup de débris.

La montée des escaliers se fait parfois dans le noir et les cages d'ascenseur n'ont pas été condamnées, si bien qu'on pourrait chuter et dévaler les 49 étages en un rien de temps. Alors venez accompagné d'un ami avec de bonnes attentions (haha).

La montée n'est pas si difficile, il faut dire que nous sommes devenus spécialistes des Viewpoint...

500 baths, le suspense, un David effrayé... Mais cela en valait-il bien la peine ?

Histoire de reprendre son souffle avant l'arrivée

En franchissant la dernière marche du building et en découvrant ce rooftop délabré, jonché de débris, de tags, aussi désordonné que la ville, comment ne pas dire que ça n'en valait pas la peine.

C'est un peu comme si ce moment, que cette vue étaient pour vous et rien que pour vous. Pas de foule, pas de touristes chinois (ils ont trop peur pour cela je suppose), pas de file indienne pour une photo, pas de bruit, pas de cris d'enfants.

Rien, juste 10 jeunes aventuriers à la conquête de la ville qui se sont payés le "luxe" d'être émerveillés par une vue imprenable à 360 degrés de la fameuse cité des anges.

C'est aussi ça le petit vent de liberté qu'on ressent en Asie du sud-est. Ce qui n'aurait pas été concevable ou possible chez nous l'est la bas. Je suppose que d'ici trois ans, elle ne sera plus accessible et que comme des centaines de touristes, c'est un privilège.


Vous savez que j'ai un peu le vertige ? 😂

Après presque une heure passée sur ce toit, il est temps pour nous de redescendre. Nous avons reçu des consignes strictes. Par ailleurs je pense que le nombre de visiteurs est limité par jour, de même que les sessions car beaucoup se voient refuser l'entrée. Des pots de vin sont sûrement versés de temps à autre à la police afin que l'activité continue, mais afin que celle ci soit régulée (le fameux "interdit mais toléré")

Comme indiqué dans les retours d'expérience il faut persister et être patient pour y entrer.

- Bien sûr, je n'encourage pas à "enfreindre la loi", et cette expérience n'engage que moi. -


C'est définitivement un de mes endroits favoris de Bangkok ! 

Pour l'occasion j'ai revêtu ma veste fraîchement achetée qui se marie parfaitement dans le décor. J'ai bénéficié d'une séance photo gratuite 😎

J'étais plus sereine dans ma baignoire que sur mon rocher !

JOUR 27


Le périple touche à sa fin.

Nous allons à Little India, le quartier indien de la ville mais manque de chance, le marché commence à 13h00. Nous nous faufilons ainsi dans les allées du marché de Chinatown à la recherche de quelques souvenirs.

Nous visitons le Mont d'or. Beaucoup de thaïlandais sont présents car il y a une fête nationale depuis deux jours. C'est l'occasion pour eux de prendre de nouvelles résolutions, de venir se reccueillir. La vente d'alcool est par ailleurs strictement interdite durant ce labs de temps.

Vous pouvez jeter vos sous dans des bols prévus à cet effet, qui vous offriront prospérité, fécondité et autres. Ou vous pouvez sonner les cloches (c'est gratuit).

Bien sûr qui dit "Mont" dit "viewpoint"

Ca y est. Fini les visites, fini les découvertes.

C'est maintenant l'heure de se faire tatouer ! -Coucou les parents-

Je rejoins Gaëtan et David, et c'est durant une heure que nous souffrons en silence.

Gaëtan pour son nouveau tatouage à l'avant bras, et David pour.. son massage musclé thaïlandais ! 😂

Pardon maman j'espère que tu ne me rayeras pas du testament, que je pourrai passer le pas de la porte et que tu m'aimeras toujours autant ! Je n'ai pas changé c'est promis !  😎

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Publié le 18 juillet 2019

JOUR 22


C'est sans grande envie, en dépression, et depuis l'aéroport de Bangkok (qu'on connaîtra bien pour y être allés plusieurs fois maintenant - bilan du voyage : 7 avions !) que je rédige ces dernières lignes.

Après une journée complète de transport, nous avons rejoint cette ville de près de 20 millions d'habitants pour y séjourner 6 jours.

6 jours, certains diront que c'est trop, que 2 ou 3 jours suffisent. Mais Bangkok est une ville immense avec de nombreuses visites et découvertes à effectuer. Débordante d'énergie, nombreux sont ceux qui la trouveront chaotique, désordonnée, sans charme. Mais n'est ce pas aussi une raison d'aimer cette capitale, si éloignée de nos standards et de nos habitudes ?


C'est la seconde fois que je visite cette capitale et j'emmène David et Gaëtan sur les sites les plus touristiques pour débuter :

▪ Le Wat Prha Kaew et le Grand Palais, sans conteste un des plus beaux temples de Thaïlande


Le Wat Phra Kaew

Phousi a pris quelques jours de congés dans les îles mais il est maintenant de retour !

Il s'est d'ailleurs fait un copain...

Pendant ce temps je joue les stars

▪ Le Wat Pho, bien connu pour son célèbre Bouddha couché.

Avant de sortir, les thaïlandais qui sont très pieux, achètent des pièces et les disposent dans différents bols, surement afin d'améliorer leur karma.

▪ Le Wat Arun

Pour équilibrer cette journée, nous allons dans un quartier plus reculé et non touristique.

Au détour des ruelles, nous voyons la vie locale, moins propre moins riche et moins ordonnée que ce que les principaux quartiers veulent bien nous montrer.

Le soir nous expérimentons une des plus célèbres rue festive, la Khao San Road. Elle réunie les touristes du monde entier, et contrairement aux idées reçues, des thaïlandais également.

Elle n'a rien d'authentique, mais n'est-elle pas dans le fond, le reflet de la capitale qui l'abrite ?

Chao musical qui s'affronte entre chaque bar, stands de rues avec fried rice ou scorpions, vendeurs de vêtements et accessoires en tout genre, salons de tatouage ouverts à toute heure. Les touristes se rencontrent, discutent, dansent dans la rue piétonne, leur bucket (=seau) à la main. Tout semble soudain plus léger 😊

C'est à 5h30 que les derniers bars de la rue fermeront et moi avec !

JOUR 23


Samedi matin nous prenons la direction de Chatuckat, un des plus vastes marchés au monde. Alimentation, habits, accessoires, décoration... c'est un dédale de rues et de possibilités qui s'offrent à nous. Nous tombons par hasard sur un immeuble regroupant des brocanteurs.. pas si différent de chez nous.

Nous testons quelques stands mais je vous avoue ne pas avoir apprécié les saucisses bourrés de gras et l'arrière goût de notre soupe 😂

Le marché de Chatuckat

JOUR 24


Dimanche matin est l'occasion de découvrir Chinatown bien connu pour .. ses stands de rues,  son grand marché et ses temples.

Nous commençons par visiter quelques minutes le temple du Bouddha d'or.

Le Bouddha d'or

Nous marchons ensuite quelques kilomètres à travers les stands, qui ont malheureusement tendance à me repousser, de la plus simple brochette de viande ou de la soupe aux abats !


Chinatown en éveil

Moi quand je pense à ce que je viens de voir et ensuite, quand je pense à ce que je vais manger le midi

Le midi nous reprenons un taxi afin d'explorer le quartier Silom qui abrite une succession de building, bureaux et de nombreux centres commerciaux : boutiques de luxe, entrée de gamme, créateurs, souvenirs, High Tech... c'est ici que vous pourrez tout acheter.

Le quartier de Silom

Nous avons été dans les plus importants centres : le Siam Center et le MBK.

Selon les centres commerciaux, vous pouvez avoir jusqu'à 7 étages différents (et pas sur une petite superficie !)

Petit aparté sur la royauté : on en parle peu mais elle est présente absolument partout en Thaïlande. Le portrait du Roi (représenté uniquement jeune) est affiché à presque tous les coins de rue, dans les enseignes, les restaurants et même les centres commerciaux comme ci dessous !

Le Siam Discovery et le MBK Center

Les thaïlandais ont semble t-il un penchant pour les créateurs japonais et coréens puisque de nombreuses boutiques fleurissent, surement afin de contenter ces touristes souvent aisés.

C'est d'ailleurs coréen que nous mangerons ce midi !

Mais c'est finalement bredouille qu'on repart !

Le soir David nous invite dans un restaurant étoilé tenu par un chef français qui s'exerce à la cuisine thaï, le PASTE où nous dégustons de très bon plats. Mais pimentés forcément. Un peu trop pour notre palais fragile.

Restaurant PASTE
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Publié le 18 juillet 2019

Un début de voyage où le charme a moins opéré que l'année dernière. C'est sûr qu'une fois avoir visité le Vietnam, des sites historiques emblématiques, des paysages à couper le souffle, certains pays vous semblent un peu plus fade que d'autres. J'ai bien aimé le Laos pour sa quiétude, sa nature. Mon expérience n'est pas assez complète pour en tirer des conclusions pertinentes.


En tout cas, j'étais assez contente de rejoindre la Thaïlande car cette fois, je souhaitais des vacances qui ressemblent à des vacances plus orientée tourisme : du dépaysement mais aussi des rencontres et de l'animation !


Mon second voyage au sein de ce pays ne m'a pas déçu, même si évidemment il est en proie à certains débordements comme évoqué dans plusieurs de mes récits. Contre toute attente, j'ai finalement eu un coup de coeur pour Koh Phi Phi. Bien sûr, elle est en proie au tourisme de masse, les restaurants sont à peine passables, mais esthétiquement c'est une île magnifique qui vaut vraiment le détour.


J'ai toujours ce coup de coeur pour Bangkok et plus globalement la Thaïlande.

Un vent de liberté souffle sur ce pays où nous nous sentons affranchi de certaines règles ou contraintes que nous impose notre propre pays.

Et un vent de contraction permanent règne sur ce pays. Les thaïlandaises font une offrande, prient, puis se prostituent deux minutes après. La police est omniprésente mais corrompue. Le silence des thaïlandais est assourdissant sur le gouvernement et la royauté.

Les vendeurs ambulants voulant vous vendre tout et n'importe quoi à prix d'or, les temples au coin des rues, la chaleur moite et la pollution qui vous étouffent, les stands de rue qui vous chatouillent constamment les narines, les embouteillages constants, les odeurs diverses et variées qui vous donnent envie puis la seconde d'après vous révulsent, hantant chaque recoin de la ville, les petites maisons thailandaises qui laissent place aux buildings abritant des appartements luxueux ou des centres commerciaux démesurés, les canaux jonchant la ville et leurs varans, la foule constante de thaïlandais et d'étrangers du monde entier dans laquelle on se fond, tous venus pour découvrir cette douce et agressive contradiction qu'est Bangkok.

Comme le dit le proverbe, "jamais deux sans trois". Il me paraît évident que je n'en ai pas terminé avec la Thaïlande !