Réveil très matinal, aujourd’hui, nous avons un long périple à parcourir : Nous avons décidé de faire une boucle consistant à monter au pic du Teide à partir de « La Orotava » par la TV 21 puis de redescendre sur le versant opposé jusqu’à Vilaflor puis Granadilla de Abona pour ensuite remonter vers Güímar par la TF 28 , rejoindre la route des crêtes par la TF 523, puis tourner à gauche vers « El Portillo » et redescendre vers La Orotava…
Nous entamons la montée et faisons un seul arrêt à l’aire de pique-nique de « Ramon Caminero » où nous arrivons vers 9h30, c’est tranquille, mais les oiseaux ne sont pas présents, il semblerait qu’ils ne se montrent qu'après le repas pour jouer les "ramasse-miettes"...
Nous repartons donc jusqu’au pic du Teide, nous connaissons déjà, mais le site est tellement grandiose que nous faisons un nouvel arrêt …
Quelques photos plus tard, nous entamons la descente vers Vilaflor en marquant un maximum d’arrêts, Les champs de laves de couleurs très variées semblent infinis, on dirait qu’ils sont très récents et à l’échelle d’un volcan c’est le cas, puisque la dernière éruption date de novembre 1909 où pendant 10 jours, il a « craché » environ 11 millions de m³ de laves… Et ce n’est que la dernière, ce volcan est âgé de 500 000 ans .
Nous descendons ensuite la route en lacets à travers la forêt qui conduit à Vilaflor en faisant une pose dans une autre aire de pique-nique connue pour ses oiseaux : à La Lajas, une aire aussi vaste et bien équipée que la précédente, mais la aussi, l’heure de notre passage est peu propice et nous ne voyons que peu d’oiseaux (1 serin des Canaries et quelques pinsons bleus) .
Nous repartons ensuite vers Granadilla de abona sur une route en lacets mais fraîchement refaite et en parfait état comme les précédentes (Ténérife soigne particulièrement ses routes touristiques).
A Granadilla nous prenons la TF 28 en direction de Arico puis Güímar, le paysage est maintenant désertique, plus de pierre que de terre, pas ou peu d’arbres, végétation basse, figuiers de barbarie.
Nous traversons quelques jolis villages et un nombre important de barrancos, ces canyons souvent à sec.
Des cultures en terrasses soutenues par des murs en pierres sèches, quelques vignes pour produire le vin local… En contrebas sur notre droite, nous voyons la mer et l’autoroute côtière. De temps à autre un champ d’éoliennes et au large, ce qui ressemble à une plateforme pétrolière.
Arrivés au niveau de Güímar, nous rejoignons le bord de mer pour voir le « Malpaís de Güímar », une réserve naturelle revêtant une grande importance écologique. C’est un paysage volcanique unique qui s’étend de la Montaña Grande jusqu’au littoral. Grâce au climat doux du coin, de très nombreuses espèces endémiques sont regroupées à cet endroit. Les buissons d'euphorbes et d'Euphorbia canariensis y abondent ; dans les zones côtières dominent la laitue de mer et la joubarbe ; la Launaea arborescens et la Festuca, dans les bancs de sable, et plus de 60 espèces de lichens réparties dans tout le Malpaís. L’intérieur du Malpaís est traversé par une grande quantité de tunnels de lave et de grottes volcaniques. La grotte la plus spectaculaire est Cueva Honda ou grotte des Burros, de plus de 100 mètres de long et jusqu’à 5 mètres de haut sur certains de ses tronçons. Pour pénétrer dans le Malpaís, la meilleure option consiste à parcourir ses sentiers et faire une pause aux belvédères, où les coulées de lave, les Euphorbia canariensis et les euphorbes, dominent le paysage.
Nous garons la voiture, Mais il est trop tard pour parcourir toute la réserve, nous parcourons seulement le début du sentier de randonnée.
Nous repartons ensuite vers la route des crêtes puis rejoignons « El Portillo » et entamons la descente vers « La Orotava » …
Une longue journée de routes traversant des paysages très variés, mais 230km quand même.