Après avoir parcouru la catalogne, l'Estrémadure et traversé une partie de la Navarre, nous voici en Aragon, toujours à la recherche des beautés de la nature.
Du 25 juin au 5 juillet 2021
11 jours
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Ce carnet constitue la troisième partie d'un périple de la Bretagne à l'Espagne en Juin et juillet 2021.

La première partie est accessible ici : Mai, Juin 2021 - Brenne et Occitanie

La seconde partie est accessible ici : Juin 2021 - Espagne - Catalogne, Estremadure

En tapant www.myatlas.com/tess4756 vous aurez accès à l'ensemble de nos carnets de voyage (24 carnets à ce jour). Vous pouvez aussi vous abonner pour être averti de la parution des prochains.

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Nous avons passé une nuit tranquille sur le parking de l'ermita de la virgen del Yugo qui domine le site des Bardenas Reales. Avant de quitter la région, nous faisons un tour avec notre véhicule sur la piste qui part du parking.

Nous tournons un peu et voyons quelques Chardonnerets, cochevis et alouettes...

Chardonneret élégant                                    Cochevis huppé                                       Alouette calandrelle 

Sur la piste du retour, nous apercevons un ganga unibande, je tente quelques clichés du mâle par la fenêtre du fourgon avant qu'il ne s'envole. A une dizaine de mètres plus loin, la femelle décollera avant que l'on puisse réagir. Quelle belle surprise !

Ganga unibande 

Nous quittons les Bardenas heureux de cette rencontre. Les magnifiques paysages de ce désert, aux allures de "grand canyon", nous émerveillent toujours.

Petit arrêt à Arguédas pour faire les vidanges et pleins d'eau. La borne, tout juste nettoyée, ne délivre pas d'eau mais accepte les jetons achetés 2 euro dans le village. La panne est ancienne (dixit Park4night). On se débrouille avec le robinet d'eau du cimetière puis faisons un tour dans les habitations troglodytes qui dominent l'aire de camping-cars locale.

 L'intérieur des maisons troglodytes

Nous prenons la direction de Huesca et de la sierra de Guara où nous connaissons quelques endroits très agréables.

Nous contournons Huesca et nous dirigeons vers Loporzano. Les alentours sont en travaux : construction d'une autoroute et travaux de réhabilitation du château de MonteAragon.

Nous nous posons derrière le cimetière de Loporzano, face au château, où nous attendent quelques insectes et un nid d'alouettes caché au sol, dans l'herbe. Le soleil tape très fort et il n'y a pas d'ombre.

Abeille coucou Nomada                                   Punaise à damier                                         Carpocore du midi
Nid d'alouette 
Zygène occitane                                                                                                    Mélitée orangée

Nous décidons de repartir pour passer la soirée et la nuit dans la vallée de San Julian de Banzo au bord du rio Flumen.

Nous nous posons en bord de piste près du torrent.

Des rapaces tournent dans le ciel, vautours et circaètes ainsi que des craves à bec rouge.

Percnoptère d'Egypte                                    brave à bec rouge                                   Circaète Jean-le-blanc

C'est la moisson, des engins agricoles passent sur la piste (moissonneuse, tracteurs...), soulevant la poussière. Nous trouvons un coin plus reculé, ce qui s'avère un bon choix, les tracteurs feront des navettes jusqu'à plus de minuit.

 Notre bivouac dans la vallée

Peu de réseau dans la vallée.

Nous avons parcouru 148 km aujourd'hui.

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Ce matin, balade à pied jusqu'au bout de la piste. Nous entendons et voyons des guêpiers mais pas de photo possible.

Le loriot chante tout près mais ne se montre toujours pas. Quelques passereaux sont plus coopératifs.

Hypolaïs  polyglotte                                         Moineau soulcie                                      Gobemouche gris 

Au retour, nous prenons sur la gauche une piste qui était fermée depuis longtemps par des éboulis et qui a été déblayée.

Un tabac d'Espagne, qui s'avèrera être le seul rencontré durant notre séjour, et un ascalaphe hispanique, une nouveauté pour nous, complèteront notre moisson. (c'est la saison 😁)

Tabac d'Espagne                                                                                               Ascalaphe hispanique

Nous revenons au bivouac. Depuis ce matin, un camion citerne fait des navettes pour pomper l'eau du torrent juste à l'endroit où l'on se baigne habituellement. En fouillant un peu, nous trouvons, au milieu des roseaux, où chante continuellement une rousserole, une passerelle donnant sur le torrent. Les poissons y sont nombreux. Un vrai petit coin de paradis mais pas question de polluer, un site de captation d'eau est tout proche.

Après-midi farniente et baignades... De nombreux passages de rapaces nous distrairont quelque peu : Percnoptère d'Egypte, gypaète barbu, et circaète Jean le Blanc.

Circaète Jean-le-blanc                                     Gypaète barbu                                     Percnoptère d'Egypte 

Un jeune circaète se pose sur un surplomb de rocher au loin. A cette distance, les clichés ne sont pas satisfaisants. je m'approche et réussis de meilleures images (c'est relatif...).

Circaètes Jean-le-blanc 

Un adulte vient voler près du jeune en poussant des cris, le juvénile décolle et suit l'adulte. Environ une heure plus tard, nous voyons deux adultes et un jeune en vol. L'un des adultes tient un serpent dans son bec, celui-ci bouge pour tenter de se dégager, mais devrait servir de dîner à la petite famille. Nous sommes heureux de pouvoir photographier cette belle scène même si les oiseaux sont un peu hauts dans le ciel.

En fin d'après-midi, le ciel s'assombrit et un petit orage éclate, trois coups de tonnerre, un peu de pluie et c'est fini. Le soleil revient.

Soirée tranquille et contemplative.

Nous avons parcouru 7 km à pied aujourd'hui.

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Réveil sous un beau soleil et une bonne chaleur. Nous sommes seuls dans la vallée et le resterons jusqu'au milieu d'après-midi "Lost in the wild in Aragon" 😉 .

Petite balade, quelques piafs, des libellules et toujours des rapaces en vol. Quelle tranquillité !

Pie grièche à tête rousse                                        Gobemouche gris                              Hypolaïs polyglotte 
Caloptéryx hémorroïdal                                 Libellule déprimée                                           Machaon      
Vautour fauve                                                 Milan royal                                       Crave à bec rouge 

Mais, cette fois, je réussis à mettre en boite un loriot ! Et même si les photos ne sont pas extraordinaires, je suis bien contente, cela fait environ un mois qu'on l'entend tous les jours sans jamais le voir.

Loriot d'Europe 

Des chevesnes remontent le torrent alors que nous tentons de nous rafraîchir un peu.

Chevesnes 

La rousserole, qui chante du matin au soir sans discontinuer, daigne faire une très brève apparition en bordure de roseaux.

Rousserole turdoïde 

Il fait lourd. La moissonneuse tourne avant l'orage.

Comme hier, il arrive vers 18h, un ciel bien noir, quelques coups de tonnerre et une averse.

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Ce matin, nous quittons la vallée. Nous passons par Huesca pour les services (gratuit et très bien) à l'aire de camping-car qui se trouve à côté du camping San Jorge. Nous faisons un plein de courses au "Al Campo" puis prenons la route en direction de Lamata .

Nous arrivons vers 12h30. Nous sommes déjà venus plusieurs fois et connaissons bien les lieux. Nous empruntons la piste qui suit la rivière et nous installons dans le lit du rio Susià, notre petit coin habituel.

Le niveau de la rivière est très bas et l'eau est trouble, peut-être la conséquence des récents orages.

Après le déjeuner, nous faisons un tour des les environs, c'est plutôt décevant, la végétation est très sèche, peu de fleurs et pas d'oiseaux. Habituellement, nous voyons sur ce site, des guêpiers, moineaux soulcie, pies grièches... Aujourd'hui, nous devrons nous contenter de quelques insectes.

Eristale des arbustes                                         Pennipatte bleuâtre 

Un drôle de coléoptère aux longues antennes rayées attire notre regard.

Acanthodère à fémurs renflés 

En fin d'après-midi nous allons nous rafraîchir sous une petite cascade en essayant de ne pas glisser sur les pierres. L'eau est chaude et nous tombe sur les épaules façon thalasso, c'est bien agréable !

En soirée, nous sommes seuls sur le site.

Nous avons parcouru 108 km aujourd'hui. Le réseau 4G fonctionne bien.

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Nous quittons Lamata après avoir photographié un petit gravelot au bord de la rivière.

 Petit gravelot

Nous faisons d'abord un détour par le pont du Rio Cinca situé à la confluence avec l'embalse de El Grado. Le lac est bien rempli et son eau turquoise souligne un paysage magnifique.

Vues depuis le pont :                à Gauche vers le rio Cinca           -               A droite vers l'embalse d'El Grado 

Les hirondelles des rochers et de fenêtre y sont nombreuses.

Hirondelle de fenêtre                                                                                      Hirondelle des rochers 

Nous allons ensuite visiter le village de Ligüerre de Cinca tout proche et visible depuis le pont.

Vue sur Ligüerre de Cinca 

Ce village a été déserté par ses habitants au moment de la construction du barrage d'El Grado. Les maisons et autres bâtiments ont été restaurés et transformés en hôtels et bâtiments à usage culturel ou social.

Ligüerre de Cinca 

Le résultat est très esthétique.

 Ligüerre de Cinca

Nous repartons ensuite vers Ligüerre de Ara où nous arrivons à l'heure du déjeuner. C'est également un spot que nous connaissons déjà, nous retrouvons sans problème notre petit coin tranquille au bord de l'eau.

Ici, le torrent est très large, le niveau est haut, il y a beaucoup de courant et l'eau est limpide mais bien froide.

La rivière Ara 

Après le déjeuner, nous partons en balade sur la petite route. Les abords sont fleuris et nous voyons beaucoup d'insectes .

Leptophye ponctuée                                             Anthaxie fulgurante                             Neoitamus cyanurus 
Zygène transalpine                                         Téléphore fauve                                       Thécla de l'Yeuse

Nous arrivons en bas d'une série de lacets et effrayons deux chevreuils qui détalent sur les pentes abruptes.

 Chevreuils

Après avoir monté la route en lacets, nous arrivons à un croisement avec un sentier de Compostelle (pensée pour nos amis Michelle et Yann-Patrick familiers du chemin historique). Nous empruntons la piste qui descend jusqu'au rio Ara où la pasarela de Lacort enjambe le torrent.

Nous rebroussons chemin et rentrons au bivouac après avoir marché 12 km.

Quelques moros sphinx nous distraient.

Moro sphinx 

Soirée sous un beau soleil et nuit au bord du torrent.

Nous avons parcouru 46 km aujourd'hui. Réseau 4G: Ok

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Après une nuit réparatrice, nous repartons en balade en direction de Ligüerre de Ara (même route qu'hier, mais dans l'autre sens).

Le village de Ligüerre de Ara 

Le chant du loriot nous accompagne, mais il ne se montre pas.

Quelques insectes et fleurs ainsi que de délicieuses fraises des bois constitueront notre butin du jour.

Centaurée scabieuse                                      Euphorbe à double ombelle                                  Chicorée amère
Halicte de la scabieuse                                       Syrphe luniger                                    Syrphe porte-plume
Sylvaine                                        Nymphe au corps de feu                                        Zygène de la bugrane

Nous rentrons au bivouac et décidons de continuer notre périple en direction du val d'Ansó. Nous y arrivons en milieu d'après-midi. L'accès au coin que nous connaissons est de plus en plus difficile mais nous y parvenons.

 Le chemin d'accès à notre bivouac

La prairie est fleurie et pas mal d'insectes sont présents dont des ascalaphes, des sphinx gazés, des flambés et plusieurs autres espèces.

Ascalaphe commun (ambré)                                                                                               Sphinx gazè
Echiquier ibérique                                                  Flambé                                    Nacré de la ronce   
Phalène ornée                                                         Gazé                                       Cigale de l'Orne 

En fin d'après-midi, petite baignade rafraîchissante dans le torrent puis repos.

Aucun réseau dans ce secteur. Nous avons parcouru 76 km aujourd'hui.

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Nuit calme. Nous ne sommes pas réveillés par le chant des oiseaux, ils sont quasiment absents. Nous retraversons la prairie et nous régalons à nouveau avec les insectes .

Zygène de la filipendule                    Lepture à suture noire                            Procris de l'oseille (La Turquoise) 
Hespérie de la houque (Bande noire)                                Hespérie de l'alcée                                 Moyen nacré
Mégachile du rosier  et cétoine grise                      Homo sapiens photographius                      Petite violette        

Nous faisons un tour sur la route dans le "Foz de Biniés" en direction du village de Biniès. Nous sommes au fond d'un canyon assez impressionnant, la route longe le rio Veral.

Le Foz de Biniès 

Nous rencontrons quelques gobemouches gris mais nous constatons l'absence des vautours habituellement nombreux sur ce site, plusieurs couples nichaient dans les falaises lors de nos précédents passages.

Gobemouche gris 

Les hirondelles et martinets sont quasi absents également. Là aussi quelques insectes seront nos seules trouvailles.

Abeille charpentière                                     Cigale rouge                                              Volucelle zonée

Nous faisons demi-tour et remontons la route en direction d'Ansó.

Le rio "Veral" 

Nous retrouvons le torrent et la prairie fleurie.

Nous revenons au bivouac pour une baignade rafraîchissante dans le torrent.

Une jolie libellule prend le soleil.

 Gomphe à pinces

Soirée farniente, sphinx et papillons..

 Petit sylvain                                   Nacré subalpin                                                 Citron de Provence
 Moro sphinx                                                                                                           Sphinx gazé

6 km de balades pédestres aujourd'hui.

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Réveil à 7h30. Nous ressortons du site sans rien casser, ouf ! Direction Ansó pour le ravitaillement en pain et délicieux fromages. La route est superbe et le village très agréable.

Nous repartons ensuite en direction d'Echo et son célèbre val. Arrêt à Echo pour un complément de courses puis nous prenons la direction d'Aísa par une petite route en lacets, heureusement, nous ne croisons personne dans les endroits les plus étroits.

Un court arrêt au village d'Aísa pour faire vidanges et plein d'eau sur l'aire de camping-car toute récente, une aubaine dans ce secteur.

 Le village d'Aísa

Nous rejoignons notre but vers midi, cette aire de pique-nique avec fontaine et torrent, le rio Estaron est une merveille si l'on excepte l'accès chaotique à travers racines et roches qu'il faut oser et mériter... nous osons et méritons l'endroit !

Nous nous posons à l'ombre, déjeunons puis partons pour une belle balade sur la piste au dessus du camping tout proche, le "Borda Juan Ramon".

Les paysages sont toujours aussi fabuleux.

Une belle variété d'insectes sur les fleurs :

Zygène diaphane                                   Volucelle transparente                                   Volucelle zonée        
 Moro sphinx                                                                                                   Zygène de l'orobe ?
 Belle dame                                          Coccinelle à sept points                                        Sylvain azuré
Eristale gluante                        Chrysotoxe prudent                       Phasie crassipenne 

dont certaines qui nous étaient inconnues comme ce beau taon aux yeux verts :

Philipomyia graeca 

Ou ce sphinx pygmée :

 Sphinx pygmée

De belles fleurs aussi,

œillet à delta                 Iris des Pyrénées                   Platanthère à fleurs verdâtres                   Orchis brulé  

La pente est raide, mais les talus sont couverts de fraises des bois 😋 ; nous passerons la descente à les ramasser.

Fraises des bois 

Nous rentrons fourbus après une pause bière bien fraîche et réseau téléphonique au bar du camping.

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Super nuit sur l'aire de pique-nique. Aujourd'hui, nous montons au bout de la route del puerto de Aisa. De nombreux véhicules sont déjà garés à notre arrivée pourtant matinale. Nous laissons le nôtre dans le dernier lacet et partons sous un ciel menaçant pour la randonnée en montagne vers le cirque d'Igüer.

Nous démarrons à 1460m d'altitude. Le début de la montée est raide. Quelques gouttes de pluie tentent de nous décourager, en vain. Nous ne tardons pas à rencontrer une jolie cascade mais le paysage qui s'ouvre devant nous est bien sombre.

Nous profitons des alpages fleuris, beaucoup d'orchis, des iris des Pyrénées et pas mal d'autres variétés.

Chardon bleu des Pyrénées                      Eglantier commun                 Iris des Pyrénées                Aster des alpages


Orchis à épi dense                              Orchis brulé                          Orchis de mai             
Orchis moucheron                                      Orchis élevé                                 Platanthère à deux feuilles    

Quelques insectes profitent de ces belles fleurs:

Hespérie des potentilles                                     Chrysope verte                             Chrysomèle de la jonquille

Le chemin de l'aller serpente gentiment le long du torrent. Plusieurs troupeaux occupent l'alpage.

Les paysages sont magnifiques d'autant plus que la grisaille se dissipe pour laisser apparaître de belles trouées de ciel bleu.

Nous arrivons au cirque sous un beau soleil, en fin de matinée.

Le circuit continue sur la droite par un chemin étroit plus accidenté qui grimpe et nous nous retrouvons à 1730m d'altitude en surplomb des alpages.

Nous faisons la pause pique-nique tout en admirant les zygènes diaphanes qui colonisent les fleurs locales puis redescendons vers notre point de départ .

Zygène diaphane sur Raiponce orbiculaire, Iris des Pyrénées et sur Orchis brulé 

Si le début de la balade s'est fait sous quelques gouttes de pluie, le soleil est revenu rapidement éclairant le cadre grandiose des montagnes qui nous entourent.

En milieu d'après-midi, nous sommes de retour au camping-car fatigués mais heureux. Nous décidons d'aller nous installer au camping "Borda Juan Ramon" près de l'aire de pique-nique d'hier soir.

Ce camping fait aussi restaurant et nous arrivons en plein "coup de feu". L'accueil s'en trouve confus, d'autant plus que mes explications en espagnol ne semblent pas "claires". Nous payons 20€ et nous installons sur un emplacement au milieu des clients (bruyants) du restaurant qui profitent de ce coin de verdure...

Le camping 

Bref, malgré le superbe cadre, ce n'était pas une bonne idée. Le calme revient vers 19h

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Ce matin, nous quittons le camping et repassons au village d'Aisa pour les vidanges.

Le village d'Aisa 

puis nous dirigeons par une petite route sinueuse vers Sabiñánigo pour faire les pleins de GPL et de carburant.

Nous prenons ensuite la route du col du Pourtalet et donc de la frontière française. C'est mon anniversaire, un restaurant s'impose.

Nous choisissons Sallent de Gállego, un beau village, très touristique, situé en retrait de la route principale et trouvons un restaurant où nous déjeunons très agréablement parmi une clientèle uniquement française. Les premiers espagnols arriveront au moment de notre départ.

Sallent de Gállego 

Nous faisons le tour du lac et faisons halte à Lanuza, adorable village.

Lanuza 

Dame Nature, bien généreuse, m'offre, pour mon anniversaire, un apollon, papillon devenu rare. C'est une première. J'utilise mon Canon R6 équipé de son objectif 800mm F11, autre cadeau, pour l'immortaliser.

Apollon 

Après avoir fait le tour du village, nous reprenons la route en direction de la frontière sous un beau soleil.

 Lanuza

Les hirondelles des rochers nous offrent l'occasion de tester notre vivacité

Hirondelle des rochers 

Nous faisons une petite pause au sommet du col pour quelques emplettes dans une "venta". Des chocards à bec jaune sur le talus en face de la route attirent notre attention.

 Chocards à bec jaune

Dès que nous franchissons le panneau "France", des nuages barrent le paysage ! J'ai fait une photo, sinon, je sens que vous ne me croiriez pas. 😂

Nous repartons et cherchons un spot dans la descente du col pour passer la nuit et en trouvons un sur un petit terre-plein au bord du gave de Brousset.


 Le "coin tranquille" avant l'arrivée des voisins bruyants

Nous nous garons puis partons faire un tour sur le chemin qui longe le torrent. Nous faisons quelques photos de cincles plongeurs et me retrouve avec ma carte mémoire pleine.

 Cincles plongeurs (Adulte et juvénile)

Nous revenons au camping-car et voyons débarquer, une puis deux puis cinq voitures transportant toute une famille. Ils sortent des coffres, tables et glacières sur fond musical déversé par les autoradios réglés volume à fond. Les enfants, nombreux, s'égayent bruyamment ... comme tous les enfants.

Nous prenons le parti de quitter la fête et trouvons un endroit beaucoup plus calme, quelques kilomètres plus bas, à une centaine de mètres d'une bergerie.

Notre bivouac

Une fois installés, nous repartons pour une petite balade et retrouvons cincles et bergeronnettes...

Bergeronnette des ruisseaux                                                                Cincle plongeur 

Nous rejoignons le camping-car et profitons du calme et de la beauté des paysages

Soirée et nuit tranquilles, bercés par le bruit du torrent

Nous avons parcouru 107 km aujourd'hui.

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Après une nuit sereine au bord du torrent, nous nous réveillons sous un beau soleil. des corneilles s'ébattent de l'autre côté du torrent.

Corneille noire 

Nous reprenons la route vers Laruns où nous faisons une halte pour les courses puis nous montons le col de l'Aubisque à 1794m d'altitude.

Nous traversons Gourette, station de sports d'hiver puis arrivons au sommet du col. Le paysage de montagnes est superbe.

Un troupeau de chevaux est tout proche, certains se glissent entre les véhicules dans le parking,

Nous avons l'impression que l'un d'eux se regarde dans le rétroviseur d'une voiture.

Nous faisons un petit tour dans les environs, des craves à bec rouge, adultes et juvéniles, s'agitent dans l'alpage.

Les paysages sont magnifiques tout autour de nous.

 Vue sur la station de Gourette depuis le col de l'Aubisque

Après le déjeuner une nouvelle balade nous permet de découvrir quelques rapaces, pipits et traquets motteux.

Bondrée apivore                        Circaète Jean le Blanc                Traquet motteux 

Nous croisons un troupeau de mouton accompagné de son chien "Patou" qui semble bien fatigué.

Nous descendons le col en admirant les paysages et continuons la route jusqu'à Luz Saint Sauveur où nous passerons la nuit au camping "Le Bastan". Le ciel est gris, il pleut par intermittences.

Un geai des chênes et une chenille nous donnent l'occasion d'une dernière photo

 Geai des chênes                                                                                            Boarmie crépusculaire 

Nous avons parcouru 93 km aujourd'hui.

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Réveil sous la pluie et la grisaille à Luz Saint Sauveur. Des nuages bas nous entourent, il fait froid. Un coup d'œil aux prévisions météo nous indique que les 3 jours prochains s'annoncent aussi mauvais.

Nous espérions continuer notre périple vers le cirque de Gavarnie puis emprunter le col du Tourmalet pour tenter de voir des niverolles alpines, mais la météo est vraiment trop défavorable.

Nous décidons d'écourter notre voyage et de prendre le chemin du retour. Nous préférons revenir sur ces sites un peu plus tard.

Nous espérons que vous avez pris plaisir à suivre notre périple. N'hésitez pas à laisser des commentaires, c'est possible à la fin de chaque étape et à nous signaler nos erreurs.

A bientôt pour un prochain voyage.