Après notre périple en France (Brenne et Occitanie), nous arrivons en Espagne pour y continuer nos vacances de la Catalogne à l'Estremadure.
Du 9 au 24 juin 2021
16 jours
Partager ce carnet de voyage
1

Après une nuit très calme au col du Puymorens, nous nous réveillons sous le soleil. Petit déjeuner avalé, nous prenons la route en direction de l’Espagne. Nous descendons le col et, suivant les indications du GPS, tentons de passer la frontière par une petite route qui malheureusement est fermée. Demi-tour et direction Bourg-Madame où nous franchirons la frontière sans aucun contrôle.

Nous continuons la route vers Berga via le tunnel de Cadi (12,00 €). Avant Berga, nous bifurquons à gauche pour emprunter une petite route de montagne (BV 4241) qui tortille à souhait pour rejoindre le coll de Jou où nous faisons halte aux alentours de midi.

Après nous être posés, nous déjeunons, puis, sous un beau soleil, arpentons les alentours à la recherche de quelques oiseaux à photographier. C’est calme !

A défaut d'oiseaux, nous observons les insectes et les fleurs nombreuses à cet endroit.

Colosome doré                                            Lin de Narbonne                                  Hélianthème des Apennins
Germandrée dorée                                       Orchis de Fuchs                                    Vulnéraire des montagnes

Le coll de Jou domine de beaux paysages comme ce lac aux eaux turquoises près de Sant Llorenç de Morunys.

Le ciel noircit dangereusement. L’orage éclate en fin d’après-midi. Violent avec de la grêle mais bref. Nous tuons le temps en jouant au dés.

Nous avons parcouru 112 km aujourd'hui.

2

Beau soleil au réveil même si la température est un peu fraîche. Nous partons explorer les alentours. L’aire de pique-nique est déserte, seulement animée par le vol des fauvettes passerinettes, des mésanges huppées et noires, des nombreux pinsons des arbres et d’autres qui nous ont échappé.

Fauvette passerinette  
 Mésange huppée                                                                                                     Mésange noire

Nous y passons un petit moment avant de rejoindre le mirador de la Creu del Codo. La vue sur la retenue Llosa del Cavall et sur les reliefs arrondis des alentours y est magnifique.

 Vues depuis le belvédère

Un rapace longe la falaise, un aigle botté, nous réussissons à faire quelques clichés ...

Aigle botté 

En rejoignant le fourgon, nous entendons un loriot, invisible. Plus bas des guêpiers chantent.

La flore est toujours aussi attirante :

Grand muflier                                                  Saxifrage                                              Hélianthème 

Attirés par les guêpiers, nous tentons un chemin qui descend dans la vallée. C’est trop abrupt, nous renonçons. Nous retournons au camping-car et reprenons la route non sans avoir fait le plein d’eau à la fontaine du col, très prisée des cyclistes et randonneurs.

Nous visons un coin près d’Ogern, le long de la Ribera Salada que nous atteignons peu avant midi. Nous déjeunons quasiment les pieds dans l’eau. Agréable.

Nous passons notre après-midi sur place à alterner baignades rafraîchissantes dans le torrent et observation de la faune et flore du site. Un aigle botté nous survole.

 Aigle botté


Quelques insectes font notre bonheur sur les nombreuses fleurs.

 Sténoptère roux                                           Syrphe à ceintures                                    Lomatie Belzebul 

En fin d’après-midi nous quittons ce petit coin de paradis pour rejoindre à Montsonis, la fournaise infernale d’un parking en plein soleil.

Ayant réservé, sur les conseils de Cathy et Pierre (merci) auprès du site "https://birdphototours.net/fr/" un affût payant (130,00 € /pers) pour voir l’aigle de Bonelli dans des conditions optimales, nous avons rendez-vous demain matin à 6h30 avec le guide de Sabina Bird Photo Tours, qui nous mènera à l’affût. Nous avons tenté et obtenu la réservation le 07 juin. Effet Covid sans doute, les délais sont bien plus longs en temps normal. Le même scénario se répétera pour un autre affût à Belchite.

Avant le repas, nous faisons le tour du joli village et repérons le point de rendez-vous tout proche de notre parking.

 Montsonis

Quelques vautours survolent les environs. Un loriot chante à proximité. Invisible !

Le ciel semble s'assombrir et nous espérons qu'une averse vienne nous rafraîchir, elle ne viendra pas...

La nuit sera courte. Il est difficile de trouver le sommeil par cette chaleur.

Nous avons parcouru 74 km aujourd'hui.

3

On a fini par s’endormir. Nous nous réveillons à 5h15, nous préparons et rejoignons Aleix, notre guide, à 6h30 tapantes. A bord de son vieil utilitaire, nous empruntons une piste pentue et défoncée qui nous mène à quelques dizaines de mètres de l’affût. Aleix s’avisant que nous ne possédons qu’un seul trépied nous en en propose un, sympa… et utile.

L’affût peut accueillir trois personnes, est équipé d’un WC chimique. Utile ! Une vitre sans tain nous isole, plus ou moins, de l’extérieur. Après avoir déposé les appâts sur l’arbre mort, un lapin, mort, et un pigeon, vivant, attaché par une patte, Aleix nous laisse, après les recommandations d’usage (silence, le moins de mouvements possibles, ne pas toucher la vitre et surtout ne pas sortir de l’affût). L’attente commence.

Quelques mouvements alentour. Une fauvette mélanocéphale montre furtivement le bout de son bec, des moineaux soulcies et un couple de linottes mélodieuses nous distraient un temps.

Linotte mélodieuse                                      Fauvette mélanocéphale                                   Moineaux soulcie 

Au loin, sur une falaise, des vautours fauves sont rassemblés. Ils décollent et se posent en alternance. Quelques milans noirs passent à proximité.

Vautours fauves 

Un vautour survole l’affût. Le pigeon, effrayé, se débat avec ses liens et finit par s’envoler. Nous alertons Aleix. 20 minutes plus tard, un second pigeon est accroché à la branche. Les aigles vont ils venir ?

Il est 10h45 quand nous voyons arriver un couple. Ouf !!! Ils se posent « tranquillement ». Après avoir évalué les risques, la femelle, plus foncée et plus grande que le mâle, s’attaque au pauvre pigeon. Le mâle reste en surveillance.

Aigles de Bonelli  (Mâle et Femelle) 

Le malheureux pigeon est déplumé et déchiqueté en peu de temps. Les cartes mémoires se remplissent aussi vite que le jabot de l’aigle.

 Aigle de Bonelli  (Femelle)

Le mâle est toujours posté en surveillance.

Aigle de Bonelli (Mâle) 

10 minutes plus tard, la femelle, emportant les restes du pigeon s’envole sans doute pour nourrir les jeunes au nid.

Aigle de Bonelli  (Femelle) 

Le mâle en profite pour s’attaquer au lapin. Du grand spectacle !

 Aigle de Bonelli  (Mâle)

Les poils volent un peu partout, puis il s’attaque à la chair. Impressionnant d’efficacité. Le repas dure une bonne demi-heure.

Aigle de Bonelli  (Mâle) 

La femelle revient et se pose sur la branche, le mâle, courtois, lui laisse les restes de lapin.

Aigle de Bonelli  
 Aigle de Bonelli (Femelle)

Il reprend son poste de surveillance, et ne tarde pas à être dérangé par un faucon crécerelle qui aimerait bien sa part du festin et tente quelques timides attaques mais il n'est pas de taille... Nous entendons le mâle pousser de petits cris.

Aigle de Bonelli  

Quand il ne reste plus, du lapin, qu’une vague dépouille, la femelle, l’emprisonnant dans ses serres, s’envole aussitôt suivie du mâle.

 Aigle de Bonelli 

Nous reprenons notre souffle. Il est 11h40. Le spectacle est terminé. Il a duré 50 minutes. Nous sommes ravis. Les cartes ont chauffé. Une multitude de photos, quelques vidéos et des étoiles pleins les yeux.

Le très sympathique Aleix, que nous avons prévenus, vient nous chercher et nous retrouvons notre parking à l’heure du déjeuner que nous prenons sur place.

Après avoir fait les pleins et vidanges à la borne d’Artesa de Segre, nous décidons, vu la température ambiante, de rejoindre les bords de la Ribera Salada pour le week-end. Quelques emplettes à Ponts et nous installons au bord du torrent, dans un autre endroit un peu plus loin, le précédent étant occupé.

Après s’être copieusement rafraîchis dans le torrent, nous terminons tranquillement la soirée en visionnant partiellement nos photos.

Nous avons parcouru 50 km aujourd'hui.

4

Deux journées de repos complet au bord de la Ribera Salada. Trempettes et lecture en alternance. Il fait très chaud. L’endroit est connu, les nombreux « parkings » le long du torrent attirent les familles espagnoles. Etant un peu à l’écart d’un parking principal, nous serons peu dérangés.

Les sous-bois aux alentours nous apportent un peu de fraîcheur et l'occasion de belles observations de fleurs et de petites bestioles diverses. Quelques photos de fleurs et d’insectes complètent nos collections.

Syrphe pyrastre                                    Ophrys abeille                                         Juvénile de Phaneroptera
Thécla de l'Yeuse                                  Araignée lynx                               Hespérie de la houque (Bande noire)

Le passage de circaètes agrémente nos journées.

Circaète Jean-le-Blanc 
5

Nous passons la matinée sur place, rien ne presse. Nous avons rendez-vous demain matin, à Belchite, pour notre deuxième séance d’affût. Nous partons après le repas aux alentours de 14 h, après avoir photographié quelques buses variables et aigles bottés,


Buse variable                                                                                                          Aigle botté

Nous faisons halte à Lérida pour vidanger et refaire le plein d’eau puis faire quelques emplettes et arrivons à Belchite vers 20 h. Il fait chaud et orageux. Des chardonnerets habitent les arbres autour de nous.

Chardonneret élégant 

Nous trouvons un endroit à l’ombre sur l’aire de camping-car proche d’habitations. L’orage gronde aux alentours. Malgré quelques gouttes, la température ne baisse pas. Il sera difficile de trouver le sommeil.

Nous avons parcouru 253 km aujourd'hui sous une chaleur étouffante.

6

Réveil à 5h15 après une courte nuit. Le grand jour ! Nous avons réservé, le 07 juin, auprès de Photo-logistics (https://www.photo-logistics.com/), un affût « spécial Gangas ». Ce délai aussi court s'explique par le contexte de crise sanitaire, en temps normal, les délais de réservation sont beaucoup plus longs.

Nous rejoignons Codo, notre lieu de rendez-vous à 15 minutes de Belchite, à 6h30. Rafaël, notre guide de « Photo-logistics » nous attend sur la place du village. Présentations faites, nous le suivons, sur quelques kilomètres, jusqu’à l’affût.

Une petite cabane en bois, avec vitre sans tain donnant sur une petite mare, trois chaises et pas de toilettes.

Après les recommandations d’usage : pas de bruit, ne pas toucher la vitre, ne pas sortir avant 11 h (nous avons la possibilité de garder l’affût pour la journée, mais Rafaël nous indique que la chaleur nous obligera à sortir avant 12 h) …) et lui avoir remis les 260 € de la réservation, notre sympathique guide reprend la piste.

Le soleil se lève. Nous nous installons.

Et le festival commence : Des alouettes se désaltèrent. Quelques pies bavardes, un œdicnème criard, une pie-grièche méridionale qui cherche à boire sans se mouiller les pattes, se succèdent au bord de la mare et dans nos cartes mémoires.

 Alouettes calandre
Pie-grièche méridionale
Oedicnème criard  

Mais l’essentiel de l’activité est créé par les nombreuses alouettes, calandres, calandrelles et pispolettes, ainsi que les cochevis huppés qui viennent boire.

Alouette calandre 
Alouette calandrelle                                                                                      Alouette pispolette 

La lumière est belle, les cartes chauffent. Un bruant proyer se toilette consciencieusement.

Pie bavarde                           Bruant proyer 

Peu avant 9 h, alors que nous entendons leurs cris depuis un petit moment déjà, un couple de gangas cata apparaît. Le rêve ! Ils sont extrêmement méfiants, hésitent longtemps avant de venir se désaltérer.

 Ganga Cata

Nous retenons notre souffle (et nos mouvements) sans oublier de mitrailler à qui mieux mieux. La place étant apparemment sûre, d’autres suivent. Un régal. Ils sont magnifiques sous cette belle lumière.

 Ganga Cata

Il y a beaucoup de mouvement. A la moindre alerte, tout le monde s’envole puis ils reviennent par petits groupes, boivent puis repartent et reviennent .

 Ganga Cata

Deux femelles gangas unibandes se mêlent aux catas. Un bonheur.

 Ganga unibande (femelle) et Ganga Cata

Un faucon crécerelle fait fuir tout le monde en venant se poser devant l’affût. Il a soif. L’occasion est belle, nous immortalisons la scène.

 Faucon crécerelle

Puis une fois le faucon envolé et les gangas revenus, un jeune lapin de garenne vient tranquillement boire. Craquant.

Lapin de garenne 

L’heure avance et nous commençons à cuire dans la cabane.

 Gangas Cata

Il est 11 h passée quand nous envisageons, les cartes bien remplies, de sortir respirer un peu. Un dernier coup d’oeil à la mare nous permet d’apercevoir un mâle unibande. Nous l’avions espéré toute la matinée, il est là. On se réinstalle calmement et nouvelle séance photo.

Ganga unibande (Mâle) 

Nous sortons du four peu avant midi cuits à point mais comblés. Nous reprenons la direction de Belchite, croisons Rafaël. Nos mines réjouies et nos pouces levés, le rassurent.

Nous nous garons près du terrain de foot, sous des arbres, bien à l’ombre. Repas dehors, agressés en permanence par les minuscules fourmis qui fourmillent (évidemment) sur le sol. Pénible !

Nous repartons en direction de Codo pour sillonner la réserve ornithologique « El Planeron ».

Des guêpiers sur un arbre mort attirent notre attention. Etant en plein contre-jour, nous décidons de repasser en fin d’après-midi.

Guêpier d'Europe 

Une mare en bordure de piste abrite cigognes blanches et hérons.

Nous ferons de nombreux kilomètres de pistes à très faible allure, levant quelques cochevis et alouettes mais nous sommes servis de ce côté. La beauté des paysages compense.

Un champ en moissonnage attire quelques milans noirs et un faucon crécerellette en chasse.

Faucon crécerellette                                                                                                    Milan noir
 El Planeron

Nous nous garons à proximité de l’arbre mort. Les guêpiers toujours présents vont jouer plus loin. Un couple de tourterelles des bois et un bruant proyer les remplacent.

Bruant proyer                                                                                          Tourterelle des bois 

Une huppe fasciée passe au loin.

 Huppe fasciée

Après 20 bonnes minutes à être attaqués par les moustiques, alors que nos guêpiers commencent à revenir, une moissonneuse tente, vainement, de passer sur le chemin où nous sommes garés. Nous rejoignons le fourgon en hâte, libérons le passage et décidons de revenir le lendemain matin.

Guêpier d'Europe 

Retour au village de Belchite, à l’ombre. Le ciel s’obscurcit. Nous faisons le tour des spectaculaires ruines du village martyr.

Belchite, ville ruine-fantôme de la province de Saragosse fut le théâtre de combats acharnés entre nationalistes et républicains durant la guerre d'Espagne. Franco décida que cette ville détruite serait le témoin-martyr des abus commis par ses opposants, les privant du même coup de ce "privilège".

Dans son ouvrage "Belchite, Ruines-fantômes de la guerre d’Espagne", Stéphane Michonneau nous raconte l’histoire du premier village-martyr conservé de l’histoire européenne. Situé à 40 km au sud de Saragosse, Belchite est passé de mains en mains à partir de 1936 sous domination franquiste et républicaine au gré des victoires militaires et au prix de son existence même. La singularité de ce site tient dans ce que Franco a voulu en faire après sa victoire : il a été interdit à quiconque de détruire ou de reconstruire le bourg qui se devait, à travers ses ruines, de représenter la mémoire de cette guerre, interprétée selon la mystique franquiste comme le symbole de la rédemption espagnole après la tentation républicaine.

Les ruines de l'ancien village de Belchite 
Les ruines de l'ancien village de Belchite 

Nous regagnons le bahut... et les fourmis. Malgré quelques gouttes, la température ne baisse pas.

Nous avons parcouru 54 km aujourd'hui.

7

Nuit calme et réveil à 7 h. Retour près de Codo pour tenter les guêpiers vus la veille. Le ciel est couvert et la lumière n’est pas terrible. Nous avons eu de la chance hier avec les gangas. Les guêpiers, de toute façon, ne sont pas présents. Nous laissons tomber et prenons la direction de la Sierra de Gredos à 500 km environ à l’ouest par l’autoroute gratuite passant par Madrid.

Park4night nous dirige vers une aire de pique-nique, près de Mombeltràn, au bord d’un torrent, le Río Ramacastañas O Prado Latorre.

Río Ramacastañas O Prado Latorre 

Sympa mais un peu trop fréquenté. Nous trouvons un peu plus loin, un petit coin bien tranquille au bord d’une fontaine.

Un petit tour dans les environs nous permet de photographier un criquet égyptien (femelle) et une nymphale de l’arbousier.

criquet égyptien (femelle)                                                       nymphale de l’arbousier

Après une rafraîchissante toilette dans le ruisseau voisin, nous nous endormons, au calme, sous les pins, bercé par le glougloutement de la fontaine et le coassement d’une grenouille.

Nous avons parcouru 516 km aujourd'hui.

8

Frais et dispos, nous quittons notre petit coin tranquille et empruntons la N502 vers le nord. Arrêt à la panaderia de Mombeltrán, visite succincte du village, photos de l'imposant château...

et nous continuons en direction du Puerto del Pico situé à 1352 m d’altitude. Nous espérions le bouquetin mais nous sommes dans les nuages et on y voit pas à 30 m. Passé le col, le paysage est magnifique. Genets fleuris et rochers, des bergers conduisent les troupeaux à l’alpage.

Une voie romaine en bon état est bien visible en contrebas. La route sillonne sur un plateau, nous sommes juste sous les nuages. 15 km après le col, nous tournons à gauche sur la AV-941 qui nous emmène pendant environ 50 km sur le plateau, jusqu’à El Barco de Avila. Les paysages sont splendides, très fleuris. Le soleil n’est pas au rendez-vous.

Quelques milans noirs nous survolent. Arrivés à El Barco de Avila, nous tournons de nouveau à gauche pour rejoindre la N-110 en direction de Plasencia. Nous passons le col de Tornavacas (1275 m) et suivons la vallée du Jerte. Tout autour, des cultures en terrasses couvertes de cerisiers remplis de fruits bien murs. Impossible de résister aux nombreuses offres, nous faisons halte chez un producteur, à Tornavacas, pour en acheter 2 kg moyennant 8 euro. Nous nous régalerons de ces belles et succulentes cerises.

Nous rejoignons Placensia puis, nous dirigeons vers le parc de Monfragüe par la EX-208.

Après 25 minutes de route, nous faisons halte au mirador « Puerto de la Serrana » où quelques vautours fauves sont présents sur les rochers. Nous y trouvons également un joli monticole bleu.

Vautours fauves                                                                                                    Monticole bleu 

Nous rejoignons ensuite le mirador « La Tajadilla » tout en appréciant les beaux paysages du parc

Quelques milans, des hirondelles et des pies bleues agrémentent notre pause.

 Milan noir                                                                                                             Pie bleue 

Une biche guette notre passage.

Nouvel arrêt à l'incontournable « Salto del Gitano ». Les vautours sont présents en compagnie de cigognes noires avec les poussins au nid, des monticoles bleus, de rougequeues noirs.

Vautours fauves                                                                                         
Monticole bleu                                                                                          Poussins de cigogne noire 

Nous passerons la nuit, en dehors du parc (règlement oblige), sur le parking du cimetière de Torrejon el Rubio à l'ombre d'un immense eucalyptus où des centaines d'abeilles butinent nous offrant un fond sonore ininterrompu.

Bivouac près du cimetière de Torrejon el Rubio

Une pie grièche à tête rousse nous tourne autour.

Pie grièche à tête rousse 

Nous en profitons pour faire un complément d’eau grâce au robinet situé dans le cimetière .👍

Nous avons parcouru 174 km aujourd'hui.

9

Nuit pluvieuse mais calme. Nous nous réveillons au milieu d'une mare d'eau, il faudrait des bottes pour sortir du camion. Petit-déjeuner, toilette puis direction le Salto del Gitano.

Le temps est couvert, nous passons la matinée à tenter de photographier les hirondelles de rochers et rousselines, c'est vraiment très compliqué...

 Hirondelle des rochers                                                                                      Hirondelle rousseline

Heureusement, l'endroit est très riche et la proximité avec les oiseaux y est fantastique. Nous nous régalons avec les vautours fauves qui s'envolent et se posent d'un côté à l'autre du Tage.

 Vautours fauves

Quelques vautours percnoptères passent au dessus du fleuve.

Vautour percnoptère 

Les passereaux ne sont pas en reste avec un bruant fou qui s'égosille sur un rocher, un monticole bleu et un rouge queue noir gonflent le plumage.

Monticole bleu                                              Rouge queue noir                                            Bruant fou

Les nids de cigognes noires (3) aperçus hier sont mieux éclairés ce matin, un adulte vient nourrir ses petits, traverse le cours d'eau et se pose en contre-bas.

Cigogne noire

Les milans noirs ne sont pas en reste et volent à la recherche d'une proie nous offrant de belles occasions de déclencher.

 Milan noir

De bonnes averses nous obligent parfois à nous réfugier dans notre véhicule, mais elles sont de courtes durée et nous pouvons ressortir rapidement. Nous déjeunons sur place puis faisons encore une petite séance en début d'après-midi. Les vautours fauves omniprésents sur ce site nous offrent encore de belles occasions de photos.

Vautours fauves 

Nous prenons ensuite la direction de Plasencia pour y faire les vidanges et pleins d'eau et de carburant ainsi que quelques courses. Ceci fait, nous rejoignons un endroit proposé par Park4night proche de l'entrée du parc (où il est interdit de passer la nuit), malheureusement, l'endroit est occupé par plusieurs voitures équipées de vans à chevaux. De nombreux cavaliers et leurs montures sont présents ainsi qu'un troupeau de bovins.

Nous rejoignons donc le cimetière de Torrejon el rubio où nous avons dormi hier mais qui se trouve à l'opposé du parc.

Nous avons parcouru 82 km aujourd'hui.

10

Belle et calme nuit, ciel clair au réveil. Après les obligations matinales nous repartons vers le parc de Monfragüe en direction du mirador Portilla del Tiétar.

Nous traversons une grande partie du Parc pour rejoindre notre destination et faisons quelques arrêts photo en cours de route. Le premier sera pour le pont sur le Tage près de la Fuente del francés.

 la rivière Tage depuis le pont

Nous espérons y voir le martinet cafre. Espoir déçu. Par contre, nous découvrons un beau silure juste sous le pont et un magnifique circaète nous survole. Quelques hirondelles au passage.

Silure                                              Circaète Jean-le-Blanc                                   Hirondelle de fenêtre

Nous reprenons la route et voyons une biche et son faon dans la végétation tout près du bord de route. Equipée de mon 800mm, je n'arrive pas à le cadrer en entier, mais sa frimousse est vraiment craquante. Un peu plus loin, nous trouvons un cerf avec ses bois de velours, il passe près de nous, indifférent.

Cerf élaphe 

Nous arrivons au mirador Portilla del tietar. Le site ressemble un peu au salto del gitano avec sa falaise de l'autre côté de la rivière et il fait un temps superbe.

Là aussi, les vautours fauves sont nombreux. mais nous y trouvons aussi un monticole bleu, un bruant fou tout mouillé et un rouge-queue noir

Monticole bleu                                           Rouge-queue noir                                              Bruant fou 

Nous reprenons la route et sortons un peu des limites du parc. Les paysages de la régions sont magnifiques, de grands espaces (clos et privés) plantés de chênes liège et de chênes verts qui souvent abritent des troupeaux.

Nous faisons demi-tour et revenons dans le parc.

Notre arrêt suivant est pour le mirador de la Higuerilla. Près d'un petit pont, nous entendons des fauvettes chanter, nous ne tardons pas à les voir, ce sont des passerinettes.

 Fauvettes passerinettes

Depuis le point de vue qu'offre le mirador, je tente un panorama du paysage environnant et le rio Tiétar.

Nous faisons l'arrêt suivant au Mirador de la Tajidilla et en profitons pour déjeuner sur l'aire de pique-nique, les pies bleues sont toujours présentes autour des tables. Nous faisons un tour sur le barrage tout proche et photographions un moineau domestique en plein chantier de construction et des hirondelles rustiques dont les nids se trouvent sous le pont.

Pie bleue                                          Moineau domestique                                        Hirondelle rustique  

Une libellule, inédite pour nous, nous intrigue.

 Brachythémis à ailes barrées

Un vautour moine nous survole pendant qu'un milan noir prend son envol

 Milan noir                                                                                                          Vautour moine

Nous reprenons la route et faisons un petit arrêt sur notre site préféré, le Salto del gitano. Peu d'activité en cette fin d'après-midi hormis les vautours fauves et les poussins de cigogne noire qui prennent le soleil en attendant le retour des adultes.

 Vautours fauves                                           Poussins de cigogne noire

Le ciel est très couvert et un grand nombre de vautours vole au dessus de nous, parfois si bas que nous entendons le bruit du vent dans leurs plumage.

Nous retournons pour la troisième fois passer la soirée et la nuit sur le parking du cimetière. Comme il n'est pas tard, nous inspectons un peu les environs. Un peu plus bas, une mare abrite des tortues émydes lépreuses et sur le mur du cimetière, je photographie un cochevis huppé avec un look frisé, sans doute un juvénile...

Emyde lépreuse                                                                                                     Cochevis huppé 

Nous avons parcouru 40 km aujourd'hui.

11

Réveil sous le ciel gris avec quelques gouttes de pluie. Nous sommes vraiment surpris par les conditions météo en Estrémadure. Après les fortes chaleurs que nous avons subies entre Lérida et Saragosse, nous pensions avoir très chaud ici, il n'en est rien, les températures oscillent entre 20 et 25 degrés et les averses sont fréquentes. Pour nous, c'est plus facile à supporter.

Nous prenons la route en direction de Trujillo puis tournons à droite quelques kilomètres plus loin en direction de Monroy en inspectant les alentours. Quelques cochevis, alouettes, pies bleues et de nombreuses pies grièche à tête rousse mais tout s'envole trop rapidement.

Pause déjeuner près du pont de la rivière "Rio Tamusa" sur la CC99 près de Santa Marta de Magasca. Alternance d'averses et de ciel gris. la température est très fraîche 17° !

Nous tentons de photographier les hirondelles sous le pont (rousselines, fenêtre, rochers) .

Hirondelle rousseline 

Nous poursuivons sur la CC99 en direction de Cáceres et après une série de virages nous débouchons sur un paysage de steppes, aux herbes sèches et jaunies, ponctué de petits rochers. Un milan noir posé sur un poteau de clôture se laisse photographier et en levant les yeux, nous voyons un circaète qui nous survole.

Circaète Jean le blanc                                                                                                 Milan noir 

Des nichoirs sont installés sur tous les poteaux électriques sur plusieurs kilomètres. A cette époque, beaucoup sont vides mais nous voyons quelques rolliers, faucons et choucas des tours posés sur les nichoirs ou sur les fils.

Nous stoppons au bord de la route pour tenter de photographier un rapace en vol et faisons décoller une outarde barbue toute proche. Elle se pose dans l'herbe un peu plus loin puis s'envole à nouveau, traverse la route devant nous et va se poser au loin. Nous réussissons quelques clichés, quelle belle surprise !

 Outarde barbue

Nous arrivons au croisement avec la CC 122 et bifurquons à droite sur la petite route vers l'observatoire.

Après quelques centaines de mètres, nous voyons des cigognes blanches, busards cendrés et de nombreux milans noirs.

Busard cendré 

Des bruants proyer nombreux sont posés sur les clôtures et quelques cisticoles se cachent dans les hautes herbes.

Bruant proyer                                                                                                  Cisticole des joncs

Nous faisons un arrêt à l'observatoire, mais ne voyons rien. Nous repartons, la route se transforme en piste abimée,

Il faut rouler prudemment pour éviter les trous et soudain, je vois un rapace posé sur un rocher. Un coup d'œil aux jumelles, c'est un jeune aigle royal ! Il s'ébroue puis s'envole pour notre plus grand plaisir.

 Aigle royal

Comblés par cette belle rencontre, nous continuons sur la piste. Un peu plus loin, un autre rapace tout mouillé est posé. Un regard aux jumelles c'est un milan noir, il inspecte les environs puis décolle nous offrant de belles poses.

Milan noir

Nous faisons demi-tour. Au retour, nous verrons encore des busards, milans... mais rien d'aussi réjouissant qu'à l'aller.

Nous rejoignons la route et nous dirigeons vers l'embalse de Guadiloba où Park4night nous propose un coin qui semble sympathique pour le bivouac de ce soir.

 Embalse de Guadiloba

Le site est magnifique, un grand lac de barrage au milieu de la steppe avec une piste en terre pour le contourner partiellement. C'est tranquille, juste quelques pêcheurs présents et le petit tour que nous faisons dans les environs nous enchante. Oiseaux et insectes sont nombreux et nous ne nous privons pas.

Nous découvrons une belle Ephippigère des vignes, des criquets de différentes variétés et retrouvons une Brachythémis à ailes barrées.

 Epiphigère des vignes                       Brachythémis à ailes barrées                   Criquet égyptien                      

Côté rapaces, nous sommes gâtés également avec des passages d'aigles bottés en formes claires puis foncée et de milans noirs.

  Milan noir                                            Aigle botté forme sombre                          Aigle botté forme claire

Le soir, des passages de cigognes, huppe fasciée et vers 20h30, couronnant cette belle journée, un coucou-geai vient se poser sur un arbuste (un peu loin) mais c'est une grande première pour moi.

Huppe fasciée                                                 Cigognes blanches                                       Coucou-geai 

Nous avons parcouru 96 km aujourd'hui.

12

Super nuit très tranquille au bord du lac. Après le petit-déjeuner, nous partons pour une balade à pieds sur la piste qui le contourne partiellement. Des échasses, grèbes huppés, de nombreux cochevis...

Grèbe huppé                          Cochevis huppés                               Echasse blanche 

Une jeune pie-grièche à tête rousse dévore sa proie , un criquet, sur les fils barbelés, une cigogne blanche se pose dans les hautes herbes et quelques bruants proyer complètent le tableau.

Bruant proyer                                         Cigogne blanche                          Pie grièche à tête rousse juvénile 

Nous quittons ensuite le site pour retourner en direction de la CC99 et de la CC122;

Notre bivouac au bout du lac 

Nous empruntons une petite route près de Casar de Cáceres. Les cochevis sont toujours aussi nombreux et faciles à photographier.

Cochevis huppés 

Arrivés au niveau de la CC99, nous retrouvons les nichoirs sur les poteaux électriques et y trouvons une jolie chevêche d'Athéna et posés aux alentours des rolliers et faucons.

Chevêche d'Athéna                                     Faucon crécerelle                                           Rollier d'Europe

Nous empruntons à nouveau la piste qui passe devant l'observatoire parcourue hier.

Les bruants proyer sont très nombreux sur les clôtures et un rollier vient se poser sur un rocher.

 Bruants proyer                                                                                                   Rollier d'Europe

Un peu plus loin, nous apercevons un rapace posé dans la steppe. C'est un vautour moine, il est loin, il y a beaucoup de turbulences et même au 800mm, les photos ne sont pas terribles. Il finit par s'envoler et s'éloigner.

Vautour moine 

Nous verrons encore un milan noir posé et un faucon crécerelle posé sur le toit d'une ferme.

Milan noir                                                                                                      Faucon crécerelle 

Nous reprenons la direction du Parc de Monfragüe en passant par La Aldéa de Obispo dans l'espoir de faire d'autres belles rencontres, ce ne sera pas le cas.

Un petit arrêt au salto del gitano nous offre quelques jolies photos de bruant fou.

 Bruant fou

Nous partons ensuite nous poser pour la soirée et la nuit sur un spot Park4night proche de la EX208 près de Malaparta de Plasencia sur le bord d'une piste en terre.

Après le dîner, nous faisons une belle promenade sur la piste en terre qui conduit à une "Casa rural" (une sorte d'auberge).

Nous avons parcouru 127 km aujourd'hui.

13

Nuit tranquille au bord de la piste. Ce matin, nous allons à Plasencia faire les vidanges, les pleins et quelques courses. Le ciel est noir sur la sierra de Grédos et bleu vers le sud.

Plasencia depuis la rocade 

Nous empruntons l'autoroute et nous dirigeons vers l'embalse de Cañaveral où, un français de la région d'Angers que nous rencontrons souvent dans le Monfragüe aurait photographié des glaréoles à collier; une espèce qui nous manque ...

Nous sortons de l'autoroute à Cañaveral et accédons à un chemin rural qui suit l'autoroute et le lac, mais nous ne trouvons pas d'accès au lac.

Nous reprenons l'autoroute et décidons de tenter notre chance sur un autre lac quelques kilomètres plus loin l'embalse de José Maria Oriol, mais, là aussi, l'accès au lac est très difficile (Niveau d'eau bas et pistes très pentues). Nous trouvons malgré tout un coin sympathique pour la pause déjeuner avec une belle vue sur le lac.

Nous décidons ensuite d'aller jusqu'à Casar de Càceres où nous prenons la CC122 parcourue lors de notre précédente visite dans la région. Quelques huppes fasciées et un petit gravelot seront nos seules trouvailles ...

Huppe fasciée                                                                                                      Petit gravelot 

Nous retournons vers le Parc de Monfragüe par la ex390 qui débouche à Torrejon el rubio.

Nous montons à pied au Castillo de Monfragüe sous la chaleur revenue. Dans la montée, nous remarquons un lézard qui se réchauffe au soleil, un Psammodrome algire .

 Psammodrome algire

Les paysages depuis le château sont magnifiques.

Nous sommes aussi à la hauteur du vol des vautours fauves, ce qui permet quelques belles images.

 Vautour fauve

Nous retournons passer la soirée de l'autre côté du parc, au même endroit qu'hier soir.

Nous avons parcouru 195 km aujourd'hui et n'avons pas trouvé les glaréoles. 😭

14

Nous quittons le parc de Monfragüe et l'Estremadure pour rejoindre Villafàfila, un site réputé pour ses outardes barbues (Merci à Gérard Ermel ).

Nous mettons le cap au nord et repassons par la vallée de la Jerte afin d'admirer ses cerisiers chargés de fruits et de refaire provision de cerises à Tornavacas.

La vallée de la Jerte et ses cerisiers 

Nous rejoignons ensuite l'autoroute (gratuite) près de Béjar après une pause déjeuner sur un chemin fleuri à 1200m d'altitude. Nous apprécions de retrouver un peu de verdure et de fleurs. Des papillons, insectes divers et le chant du loriot que cette fois encore, nous ne verrons pas.

Nacré de la ronce                                             Anthaxie hongroise                                Echiquier ibérique
Andrène à pattes jaunes                                Thomise enflée                          Hespérie de la houque (Bande noire)

Nous nous dirigeons vers Villafàfila, connu pour sa réserve naturelle, ses lagunes et surtout ses outardes barbues.

Nous sommes sur site vers 15h et empruntons les petites routes et pistes autour du village. Des observatoires ornithologiques sont présents devant les lagunes.

Nous en visitons quelques-uns, le niveau de l'eau est bas à cette période et la distance est importante entre les observatoires et l'eau. Pas facile de faire de bonnes photos. Certaines lagunes sont à sec.

Nous voyons aux jumelles des vanneaux huppés, des échasses et quelques autres limicoles. De nombreux milans et busards survolent le secteur. Un milan est posé avec sa proie au milieu de la piste et nous défie du regard, il finira par s'envoler, son butin entre les serres.

Milan noir et sa proie                                                                                         Busard des roseaux 

Nous remarquons de nombreux pigeonniers dont certains en terre et très anciens.

Sur la route entre Villafàfila et Tapiolés, nous apercevons une vingtaine d'outardes barbues dans les champs, mais elles sont beaucoup trop loin pour une bonne photo.

Nous nous posons pour la nuit sur un parking à l'entrée de Tapiolés. Quelques habitants viennent nous faire la conversation vite écourtée, hélas, par mon faible niveau en espagnol.

Nous avons parcouru 291 km aujourd'hui.

15

Réveil matinal. Nous avons décidé de retourner voir les outardes en empruntant la piste qui part du village de Tapiolés. Nous les retrouvons dans le même secteur qu'hier et elles sont beaucoup plus nombreuses. Une troupe d'une cinquantaine de ces grands oiseaux posés et quelques-uns en vol.

 Outardes barbues

Nous rencontrons également des busards cendrés.

 Busards cendrés

Nous quittons le secteur, heureux d'avoir découvert cette réserve, nous y reviendrons certainement au printemps pour assister aux spectaculaires parades nuptiales des outardes.

Nous prenons la direction de Vinuesa près de Soria où Hervé souhaite revoir un joli coin au bord d'un lac.

Nous traversons une région avec de grands champs de céréales puis une région vinicole.

Quelques magnifiques champs de coquelicots rougissent le paysage.

Pause déjeuner quelques kilomètres avant Vinuesa puis nous empruntons un vieux pont et une piste qui longe le bord du lac à travers une forêt.

Les abords du lac sont désormais interdits la nuit, dommage, le coin est vraiment joli et nous serions bien restés jusqu'à demain.

Nous reprenons la route en direction du désert des Bardenas Réales que nous atteignons vers 18h.

Hélas, la aussi une mauvaise nouvelle nous attend : le super coin sur les hauteurs avec vue sur le désert est désormais interdit aux camping-cars. Un beau panneau tout neuf vient d'être posé.

Nous sommes fatigués et décidons de passer la nuit sur le parking goudronné de la chapelle toute proche.

Un petit tour à pied vers l'endroit où nous avions l'habitude de dormir nous permet de constater le manque de civisme sans doute à l'origine de l'interdiction : des déchets et du papier toilette un peu partout... Quel dommage !

Quelques oiseaux sont présents :

Pipit rousseline                                    Tourterelle des bois                                Pie-grièche à tête rousse 

Nous avons parcouru 462 km aujourd'hui.

16

Notre périple espagnol continue en Aragon déjà visité en 2018 mais, où nous aimons revenir régulièrement.

Ce récit de ce voyage est découpé en trois parties, la première est accessible sur :

La troisième partie est accessible sur :

Vos commentaires ou remarques sont les bienvenus. N'hésitez pas à nous signaler les erreurs que vous repérez ...