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Immersion dans ces labyrinthes de ruelles typiquement marocains, qui révèlent un patrimoine culturel et artisanal éblouissant !
Novembre 2018
7 jours
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Le Maroc c'est un peu comme la "porte du continent africain", situé entre l'Afrique subsaharienne au sud et l'Europe méditerranéenne au nord, le pays peut ainsi se vanter d'une histoire riche et fascinante !

C'est à l'occasion d'une semaine de vacances en famille que nous avons choisi de visiter le Maroc, et plus particulièrement ses villes impériales: l'énergique Marrakech, la discrète Meknès et la complexe Fès. Des cités toutes désignées comme capitale du pays à différentes époques et par différentes dynasties, et de ce fait toutes aussi singulières que passionnantes ! Sans oublier une dernière étape à Chefchaouen, la rêveuse, la romantique, la perle bleue du Maroc ! Une ville, une porte, une histoire...

Pour comprendre l'origine des villes que nous avons visité, petit tour des principales dynasties qui ont façonné une grande partie de l'histoire marocaine:

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- Dynastie Idrisside (8e-10e siècles): première grande dynastie qui unifia le nord du Maroc autour de l'islam, avec notamment le sultan Idriss Ier qui érigea Fès et en fit sa capitale.

- Dynastie Almoravide (11e-12e siècles): née d'une tribu berbère du Sahara qui posa entre autres les fondations de Marrakech grâce au sultan Youssef Ibn Tachfin.

-Dynastie Almohade (12e-13e siècles): elle arriva au pouvoir en détruisant Marrakech et Fès pour ensuite les reconstruire, et fonda également la ville de Rabat.

- Dynastie Mérinide (13e-15e siècles): c'est sous leur règne que de nombreuses médersa (écoles coraniques) furent érigées dans tout le pays, notamment par le sultan Abu Inan.

- Dynastie Saadienne (16e-17e siècles): une dynastie qui a redonné à Marrakech sa splendeur, où l'on trouve encore aujourd'hui quelques beaux vestiges liés à leur règne.

- Dynastie Alaouite (17e siècle - à aujourd'hui): une dynastie descendant du prophète Mahomet, dont l'actuel roi Mohammed VI est issu. Le règne le plus long, que l'on dit aussi brillant que cruel, revient au sultan Moulay Ismaïl qui installa son pouvoir à Meknès.

Coucher de soleil sur les toits de Marrakech 

Au-delà d'avoir un passé passionnant et une architecture éblouissante, le Maroc c'est aussi des valeurs et des coutumes qui lui sont propres, un artisanat ancestral et respecté, des saveurs et des parfums épicés... Bref un pays débordant de vie qui se dévoile sous mille et une couleurs, pour notre plus grand bonheur :)

L'itinéraire de notre voyage au Maroc, au départ de Marrakech jusqu'à Tanger:

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Traverser les remparts rose pâle de la médina c'est accéder à un tourbillon de vie qui nous emporte entre traditions et folies, un monde où le temps semble s'être arrêté et paradoxalement en constante ébullition !

Marrakech reste une destination incontournable lors d'un voyage au Maroc et offre un bel aperçu de la culture marocaine ! Au-delà de l'énergie débordante qui émane de ses souks, la ville dévoile également son héritage à travers de nombreux lieux et monuments qui ont fait son histoire...

Parmi les innombrables possibilités de logements dans la médina nous avons finalement choisi le charmant Riad Jawhar (via Airbnb). Un riad traditionnel que l'on peut privatiser, parfait donc pour se relaxer après une longue journée de marche, et avec un super petit-déjeuner préparé tous les matins !

Nous entrons enfin dans le vif du sujet avec une première balade dans les souks de Marrakech ! Babouches, tapis, lampes, vaisselles, épices et j'en passe, chaque souk regroupe en quelque sorte un artisanat particulier. Difficile de résister à la tentation de ramener une multitude de souvenirs et on se prend facilement au jeu du marchandage ! La place Rahba Kedima, aussi appelée "place des épices", permet alors de reprendre son souffle sur la terrasse de son café...

« Balek Balek » ! Un cri d'avertissement qui devient très vite familier lorsqu'il faut se ranger à toute allure sur le côté pour ne pas se faire écraser par un scooter ou un âne (oui oui) !

Il semble finalement que tous les souks mènent à la fameuse place Jemaa el-Fna. Épicentre de la médina depuis la fondation de Marrakech, elle déborde d'étals et d'animations en tout genre de jour comme de nuit. En toute honnêteté je n'ai pas trop apprécié son ambiance trop "superficielle" avec des vendeurs très insistants, voir même désolante avec ces singes entassés dans des cages, tenus en laisse et déguisés pour amuser la galerie [mais ce n'est que mon avis personnel...]

Nous passons donc assez vite notre chemin jusqu'à la mosquée de la Koutoubia, dont le minaret qui appelle cinq fois par jours les fidèles à la prière est devenu l'emblème de Marrakech. Juste derrière, des jardins d'arbres fruitiers et de palmiers permettent de retrouver un peu de calme en cette fin de journée !

Le lendemain nous passerons la journée au sud de la médina, qui regroupe le quartier royal Kasbah, le quartier juif Mellah, ainsi que le quartier commerçant Riad Zitoun Jdid. Nous avons largement préféré ces quartiers à ceux situés au nord de la place Jemaa el-Fna, plus authentiques et finalement plus calmes, bien qu'ils abritent les plus belles merveilles que Marrakech ait à offrir...

Nous commençons par visiter les tombeaux Saadiens, un lieu qui comme son nom l'indique renferme les dernières demeures d'une lignée de la dynastie Saadienne, qui régna sur l'âge d'or de Marrakech au 16e et 17e siècles. C'est notamment le sultan saadien Ahmed el-Mansour, surnommée "le doré" pour sa richesse et son goût du luxe, qui fit recouvrir d'or, de marbre et de mosaïques les mausolées qui accueillent les plus prestigieuses sépultures, dont la sienne ! Le résultat est majestueux...

L'étroit passage qui mène aux tombeaux Saadiens rappelle que ces lieux furent ensuite cachés et murés par le sultan alaouite Moulay Ismaïl, qui voulait faire disparaitre toutes traces de ses exubérants prédécesseurs... Ils furent ainsi oubliés jusqu'en 1917, lorsqu'ils furent redécouverts par des archéologues qui s'attelèrent à restaurer les tombeaux. Une petite vidéo montre d'ailleurs le travail minutieux et incroyable que cela représente !

Nous continuons jusqu'au palais el-Badi, un autre vestige du règne du sultan saadien Ahmed el-Mansour, qui fit également de son palais un symbole de luxe et de puissance. Mais une fois encore, le sultan alaouite Moulay Ismaïl le fit ensuite détruire et en utilisa les précieux matériaux pour embellir sa nouvelle capitale Meknès. Si aujourd'hui il ne reste donc que très peu de traces du faste de ce palais, on aime s'imaginer les glorieuses réceptions jadis organisées en ces lieux !

Un peu plus loin on visite cette fois sous le soleil le palais de la Bahia, considéré comme l'un des chefs-d’œuvre de l'architecture marocaine ! C'est à la fin du 19e siècle que Ahmed Ben Moussa, grand vizir et régent pour la famille alaouite au pouvoir, fait agrandir le palais de son père afin d'y vivre avec ses 4 femmes officielles, son harem de 24 concubines et leurs nombreux enfants... On dit qu'il magnifia surtout ce palais pour sa maîtresse préférée, d'où le nom de la Bahia qui signifie "la Belle".

Sur près de huit hectares, le palais de la Bahia est une véritable vitrine de l'artisanat marocain ! Il est en effet constitué de quelques 150 pièces richement décorées de boiseries peintes ou sculptées, de zelliges (mosaïques de faïences), de stucs (sortes de plâtres sculptés) et autres vitraux, organisées autour d'une multitude de cours, de patios et de jardins verdoyants... Une partie seulement est ouverte au public, mais cela suffit pour en avoir pleins les yeux, du sol au plafond tout est sujet à admiration !

On finit cette journée riche en découvertes dans les rues de Riad Zitoun, où les souks traditionnels se succèdent aux petites boutiques de créateurs locaux, on a vraiment adoré ce quartier à l'ambiance plus chaleureuse et finalement un peu moins touristique que le reste de Marrakech !

- J'avais vraiment envie de visiter Dar Si Saïd, un ancien palais reconverti en musée d'arts marocains, malheureusement il était déjà trop tard (les musées ferment à 16h30 ici).

- Nous avions d'ailleurs été très déçus aussi de ne pas pouvoir visiter la médersa Ben Youssef (une importante école coranique) plus au nord de la ville, celle-ci étant en rénovation.

- Par contre pour revenir au quartier de Riad Zitoun, le restaurant Un déjeuner à Marrakech propose une carte originale sur son toit-terrasse très sympa bordé de cactus...

Pour notre dernière visite à Marrakech direction la "ville nouvelle" afin de rejoindre le fameux Jardin Majorelle. Créé à partir des années 1920 par le peintre français Jacques Majorelle, il fit construire une villa Art déco, étonnante pour l'époque, entourée d'un jardin botanique regroupant des centaines d'espèces exotiques.. Après sa mort et 20 ans d'abandon, la propriété fut rachetée en 1980 par le célèbre couturier Yves Saint Laurent et son compagnon Pierre Bergé, qui lui redonnèrent toute sa splendeur !

C'est en 1937 que Jacques Majorelle peigna les murs de sa villa d'un bleu intense: la couleur "bleu majorelle" était née ! Et quel contraste saisissant au milieu de cette végétation luxuriante: palmiers, cocotiers, nénuphars et autres cactus sont définitivement sublimés !

Nous finirons ainsi notre séjour sur ces notes colorées, à arpenter encore quelques heures les ruelles tortueuses de la médina, à profiter tout simplement de cette énergie si caractéristique de Marrakech....

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Souvent éclipsée par sa grande voisine Fès, la cité impériale de Meknès est pourtant tout aussi intéressante et agréable à visiter, et surtout loin de la foule touristique !

Depuis Marrakech il nous faudra environ cinq heures de voiture pour rejoindre Meknès, la route n'est pas désagréable mais pas d'un grand intérêt non plus. Nous arrivons donc en fin de journée et on s'aventure dans la médina pour rejoindre notre prochain hébergement... Le propriétaire nous fait visiter les lieux avec beaucoup d'enthousiasme et quelques anecdotes sur l'histoire du bâtiment, jusqu'à la terrasse panoramique où l'on admire le coucher du soleil avec un bon thé à la menthe, idyllique !

Le Riad Hiba est niché dans un bâtiment historique, où la décoration traditionnelle s'admire notamment dans son patio coloré. Les chambres un brin exubérantes finissent par nous emporter dans cette ambiance presque kitch mais enivrante ! (ps: certaines des photos ci-dessous sont tirées de leur site internet).

Le soir venu on se perd dans les ruelles au fil des souks de la médina, très animés mais honnêtement pas aussi sympathiques que ceux de Marrakech. Ils nous mènent finalement à la place el-Hedim, qui nous permet d'admirer l'imposante porte Bab el-Mansour au milieu de toute cette agitation !

Le matin suivant le calme est revenu dans les rues de Meknès qui sont presque désertes, probablement le moment le plus agréable pour se balader en toute quiétude ! C'est du coup l'occasion d'en apprendre un peu plus sur l'histoire et l'origine de la ville...

Meknès acquit son statut impérial à la fin du 17e siècle lorsque le sultan alaouite Moulay Ismaïl en fit sa capitale, d'où il régna pendant 55 ans. Il marqua notamment l'histoire du Maroc avec sa politique sanguinaire, mais il contribua aussi au développement culturel du pays avec la construction de nombreuses villes et monuments. C'est ainsi qu'il dota Meknès d'immenses remparts percés de portes monumentales, et d'un palais royal.

Nous découvrons émerveillés la médersa Bou Inania, une ancienne école coranique érigée au 14e siècle sous le règne du sultan mérinide Bou Inan. Nous avons la chance d'être les seuls visiteurs à ce moment-là, ce qui rend ce lieu empreint de spiritualité encore plus envoutant ! On peut également monter à l'étage où se trouvent les anciens dortoirs des élèves et des professeurs, dont l'étroit couloir permet d'accéder au toit et sa belle vue sur le minaret de la grande mosquée voisine...

Une nouvelle fois l'architecture nous impressionne par sa démesure et on retrouve tous les éléments décoratifs traditionnels, des zelliges aux stucs en passant par le cèdre sculpté. Une nouvelle fois nous sommes époustouflés par le sens du détail et de la symétrie de l'artisanat marocain, une admiration qui ne nous quittera pas tout au long de notre voyage !

Malheureusement lors de notre passage le musée Jar Jamaï, un ancien palais réputé pour sa collection d'arts marocains, était en rénovation. De même pour le mausolée de Moulay Ismaïl, où repose la sépulture de ce sultan qui fit de Meknès une cité incontournable.

On finit donc par se rendre aux écuries et greniers royaux Heri es-Souani, une autre réussite architecturale de Moulay Ismaïl. Ces immenses greniers voûtés aux murs épais permettaient de stocker les denrées alimentaires, et les écuries pouvaient accueillir jusqu'à 12 000 chevaux de la garde royale ! Une dernière étape sympa avant de quitter Meknès...

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Fès c'est la capitale culturelle du Maroc et la doyenne des cités impériales du pays, qui se découvre à travers son incroyable labyrinthe de ruelles !

Nous nous rendons tout d'abord sur la colline surplombant la ville où reposent les tombeaux des Mérinides et d'où l'on jouit surtout d'une vue imprenable sur Fès ! D'ici on réalise vraiment l'étendue de la ville, et notamment de la concentration impressionnante de bâtiments au sein de la médina !

Mais avant de se mêler au tumulte de cette médina nous nous arrêtons dans le quartier Fès el-Jdid (la "ville nouvelle"), où trône le palais royal Dar el-Makhzen. Bien qu'on ne puisse pas le visiter, le détour vaut largement le coup rien que pour admirer son entrée qui donne sur la vaste place des Alaouites...

Un portail monumental orné de mosaïques et de tuiles vertes qui nous hypnotisent, d'imposantes portes en bronze doré qui nous éblouissent, c'est sans aucun doute le plus bel ouvrage que nous ayons vu pendant notre voyage au Maroc !

Nous finissons par rejoindre le quartier Fès el-Bali (la "médina"), cœur battant de la ville à qui l'on prête plus de 9500 ruelles, ce qui en fait la plus grande zone urbaine sans voitures du monde ! Autant dire que s'y perdre fait partie intégrante de la visite ;)

Au milieu de ce labyrinthe, le Riad Dar Bensouda nous a offert un havre de paix avec ses patios traditionnels, des chambres très spacieuses et modernes, un spa appréciable et surtout un service irréprochable ! (ps: les photos ci-dessous sont là aussi tirées de leur site internet, les miennes ne rendant pas du tout justice à nos hébergements...)

C'est parti pour une balade dans la médina, et en effet il n'est pas facile de se repérer dans ce dédale de rues, d'impasses, de places, d'étals; un tourbillon de couleurs et d'odeurs qui se mêlent au vacarme incessant de la foule ! Une expérience déroutante mais authentique - parfois un peu gâchée il faut le dire par les nombreux rabatteurs beaucoup trop insistants...

La fondation de Fès remonte à la fin du 8e siècle sous le règne du sultan Idriss Ier, qui fonda la première dynastie impériale du Maroc et voulait une nouvelle capitale. Au fil des siècles la cité se développa et déclina successivement, et fut notamment largement développée sous la dynastie des Mérinides au 13e et 14e siècles. Bien que son influence politique ait fini par s'estomper au profit de Marrakech et Rabat, elle demeure encore aujourd'hui la cité traditionnelle par excellence, considérée comme le centre intellectuel et spirituel du pays !

Au détour d'une rue nous découvrons la médersa Bou Inania, une école coranique du même nom que celle que nous avions visité à Meknès, car également édifiée sous le règne du sultan mérinide Bou Inania au cours du 14e siècle. La précision de son architecture est tout aussi impressionnante, mais ici il y a beaucoup plus de monde et l'on ne peut malheureusement apercevoir que le patio principal...

Nous continuons ensuite le long de la rue Talaa Kebira qui se transforme en marché d'alimentation et mène jusqu'à la place Bou Djeloud, qui marque la limite de la médina à l'ouest. Les stands de fruits et légumes, d'herbes et d'épices se succèdent dans un désordre qui semble presque ordonné, sur les étals ou à même le sol les vendeurs nous interpellent chaleureusement et on se prend vite au jeu !

Tôt le lendemain matin nous partons découvrir le site emblématique de Fès, les fameuses tanneries Chouara, les plus grandes et anciennes de la cité ! Pour cela il faut entrer dans l'une des nombreuses boutiques de cuir qui entourent le site et disposent de terrasses surplombant les tanneries. A cette heure matinale les odeurs sont encore supportables et surtout les cuves sont fraichement remplies !

Un vendeur du magasin, et ancien tanneur, nous explique le processus millénaire et très intéressant de la production du cuir, qui est ici toujours entièrement manuelle et avec des teintures à base de colorants naturels (le coquelicot pour le rouge, le henné pour l'orange...etc.). On se rend compte alors de la difficulté du travail pour les tanneurs, mais il en résulte un cuir de grande qualité qui est aujourd'hui exporté dans le monde entier !

C'est avec regret que nous quittons Fès, mais il est temps de reprendre la voiture en direction de notre prochaine destination. Cette fois-ci nous empruntons une route de campagne qui traverse ici et là des champs et des villages reculés, l'occasion d'apercevoir une autre facette du Maroc plus rurale...

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Comme un paradis bleu niché au cœur des montagnes marocaines, cette bourgade pittoresque est devenue une destination populaire mais garde un charme fou !

Dès notre arrivée le panorama s'ouvre sur Chefchaouen, et on est tout de suite hypnotisé par ce bleu intense qui la caractérise tant ! Dominée par les sommets du Rif, la ville tient d'ailleurs son nom de ces impressionnantes montagnes qui l'entourent, la signification de Chefchaouen étant "regarde les pics". C'était en tout cas une étape que nous attendions avec impatience et nous n'avons pas été déçus...

Au centre de la médina, Lina Ryad & Spa est un écrin de volupté où il fait bon se prélasser autour de la piscine intérieure, les chambres sont spacieuses et le service chaleureux !

La médina de Chefchaouen est organisée autour de la place Uta el-Hammam, bordée de cafés et de restaurants. Ici on peut également visiter la Casbah, une petite forteresse qui renferme un joli jardin et un musée sommaire, dont la tour offre une belle vue sur les toits de la ville !

Ici toutes les façades des maisons sont blanchies à la chaux et recouvertes d'une peinture bleue: une tradition qui a été introduite par les réfugiés juifs dans les années 1930 et qui est aujourd'hui perpétuée par les femmes du village, pour notre plus grand plaisir :)

La médina est en soi assez petite et facile à parcourir, mais on passe tout de même des heures entières à déambuler dans ses ruelles colorées, on a envie de tout prendre en photos et même les chats semblent prendre la pose, un vrai bonheur !

En fin de journée on se rend jusqu'à la cascade Ras el-Maa, d'où un sentier mène sur les hauteurs et permet d'apprécier un panorama imprenable sur Chefchaouen ! Les derniers rayons de soleil se couchent peu à peu sur la ville et nous offrent un beau spectacle pour notre dernière soirée marocaine...

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Nous rejoignons finalement Tanger pour prendre notre vol retour, après une semaine mémorable à arpenter ces cités majestueuses et sublimées par l'artisanat marocain ! L'occasion de jeter un premier coup d’œil à mes photos, et de me rendre compte que j'ai décidément une véritable passion pour les portes... :)

Une seule envie, retourner un jour au Maroc, cette fois-ci pour découvrir ses déserts, les montagnes de l'Atlas et aller à la rencontre de la culture berbère, un autre rêve, un autre voyage...