Le sud-ouest en 2 semaines

Itinéraire de 2 semaines dans le sud-ouest : Charente, Albi, Carcassonne, Toulouse, Saint-Jean-de-Luz.
Du 5 au 15 septembre 2022
11 jours
1
J1
après-midi

Pour un départ dans la matinée depuis la Bretagne Nord, arrivée en début d'après-midi à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Petite commune de Vendée à une heure au sud-ouest de Nantes, c'est surtout la basilique Saint Louis-Marie Grignion de Montfort qui nous a tapé dans l’œil ! Cette basilique de style romano-byzantin a été bâtie entre le XIXe et le XXe siècle à l'emplacement d'une église paroissiale du XIe siècle. Son clocher culmine à 75 mètres et la basilique est un important lieu de pèlerinage en plein cœur de la Vendée.

La basilique Saint Louis-Marie Grignion 

Abritant les tombeaux de Saint Louis-Marie-Grignion de Montfort (prêtre catholique, 1673-1716) et Marie-Louise Trichet (fondatrice de la congrégation religieuse catholique des Filles de la Sagesse, 1684-1759), la basilique accueille en 1996 le Pape Jean-Paul II, alors en pèlerinage en France.

De par son caractère saint et haut lieu du pèlerinage, le village de Saint-Laurent-sur-Sèvre porte le surnom de "ville sainte de Vendée".

L'inscription du pèlerinage de Jean-Paul II en 1996, les deux tombeaux et la nef de la basilique

En face de la basilique, le Pont Eiffel, qui enjambe la Sèvre Nantaise rue de la Jouvence, a été conçu par Gustave Eiffel dans les ateliers de Levallois-Perret et est ici le témoin des progrès technologiques de la fin du XVIIe siècle.

Une pause appréciée dans ce village aux airs bucoliques et à une nature calme et tranquille.

 Le Pont Eiffel qui enjambe la Sèvre Nantaise
J1
après-midi

En se renseignant sur les lieux d'intérêt aux alentours de Saint-Laurent-sur-Sèvre, nous avons remarqué la tombe de Georges Clemenceau (1841-1929) à une trentaine de minutes de voiture vers le sud. Le "Tigre", comme il était appelé, repose dans un petit hameau, non loin du village de Mouchamps.

Né au coeur des bocages vendéens, Georges Clemenceau fut l'un des hommes politiques français les plus importants du début du XXe siècle. Député, Sénateur, Ministre de la Guerre, de l'Intérieur, il était notamment partisan d'une victoire totale sur l'Empire allemand. Clemenceau s'est même vu attribuer le surnom de "Père de la Victoire" à l'issue du conflit.

Le lieu de sépulture de Georges Clemenceau, enterré aux côtés de son père, est depuis 1998 inscrit monument historique.

Une des pancartes des lieux énonce le message suivant :

"Puisse la simplicité des lieux nous faire méditer sur la grandeur de l’œuvre accomplie."

Les deux tombes ne comportent ni dalle funéraire, ni inscription. Volontairement laissées à l'identique selon le souhait de Clemenceau et de sa famille, le "Tigre" est enterré aux côtes de son père à quelques centimètres du cèdre qu'ils avaient tous les deux plantés pendant l'enfance de Georges Clemenceau, en 1848.

Les sépultures de Georges Clemenceau et de son père 
J1
nuit

Première nuit en camping de notre trajet en itinérance vers le sud-ouest, non loin du village d'Oradour-sur-Glane, que nous visiterons le lendemain. Encore une chaleur significative en ce début septembre !

J2
matin

Départ tôt dans la matinée pour se rendre dans le village martyr d'Oradour-sur-Glane, où 643 villageois furent massacrés le samedi 10 juin 1944 par une partie d'une division Waffen SS. Le centre de la mémoire d'Oradour-sur-Glane retrace l'histoire du village martyr pendant la Seconde Guerre mondiale. L'exposition permanente du centre de la mémoire retrace grâce à des documents d’archives, témoignages, récits et films, l'expansion du nazisme en Europe jusqu'au procès du massacre à Bordeaux de 1953.

J2
après-midi

En route vers Albi, passage en milieu d'après-midi à Cahors, et notamment sur les berges du Lot où nous avons pu admirer le magnifique pont Valentré. Également surnommé pont du Diable, le pont Valentré, datant du XIVe siècle, est un des plus beaux exemples de l'architecture de défense du Moyen-Âge. Avec ses trois tours fortifiées et ses six arches, il est un témoignage remarquable de l'architecture médiévale. Le pont Valentré est classé au titre des monuments historiques et inscrit depuis 1998 au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Le pont Valentré 
J3
matin

Troisième matinée de notre itinéraire dans le sud-ouest et rendez-vous à Albi ! Avec la puissance de son architecture en brique rouge et la monumentalité des édifices, Albi ne nous a pas laissés indifférents ! Nous débutons notre visite de la ville par la collégiale Saint-Salvi, à quelques encablures de la cité épiscopale. Cette collégiale de style romano-gothique, portant le nom du 1er évêque de la ville d’Albi au VIe siècle, est présente depuis le XIe siècle au cœur de la vieille ville. Havre de paix dans la cité, le cloître, construit en 1270 est un lieu calme et reposant, où nous pouvons admirer arcades romanes associées à des chapiteaux gothiques. Ce mélange de style fait la force architecturale et historique de la collégiale Saint-Salvi.

 Le cloître de la collégiale Saint-Salvi

À seulement 3 minutes à pied de la collégiale Saint-Salvi, la cathédrale Sainte-Cécile se dresse sur la place du même nom et semble toucher le ciel. Son architecture imposante de brique rouge fait d'elle l'une des cathédrales les plus impressionnantes et spectaculaires que nous ayons vu jusque là.

La cathédrale Sainte-Cécile d'Albi est la plus grande cathédrale de brique au monde ! En témoignent ses dimensions :

  • 113 mètres de long, 35 mètres de large et 30 mètres sous voûte
  • Un clocher tour de 78 mètres de haut

La construction de l'édifice s'est étalée de 1282 à 1493, et la cathédrale est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Avec ses dimensions impressionnantes et son allure de château fort, la cathédrale est aussi la plus grande peinte en Europe ! La cathédrale se compose en effet de 18 500 mètres carrés de fresques et décorations, de style Renaissance.

L'imposante architecture de brique rouge de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi 

L'intérieur de la cathédrale est à l'image de l'extérieur : grandiose. Les peintures, œuvres d'art, orgue, dorures, hauteur de la nef, tout y est pour être émerveillé.

Poursuite de notre visite au cœur de la cité épiscopale sur les bords du Tarn. Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2010, la cité épiscopale se compose de la cathédrale Sainte-Cécile et du palais de la Berbie, abritant le musée consacré à Henri de Toulouse-Lautrec, célèbre peintre français de la fin du XIXe siècle.

Le palais de la Berbie 

C'est ici comme partout dans la ville que domine la brique rouge et l'architecture imposante des bâtiments. Au sein de la cité épiscopale, légèrement en contrebas du palais de la Berbie, nous avons pu emprunter le jardin fleuri, aux allures de cloître, avec une vue sur l'autre rive du Tarn.

Après notre visite de la vieille ville, traversée du Tarn sur le Pont Neuf, offrant l'une des vues les plus belles et iconiques sur la cité épiscopale d'Albi et le Pont Vieux, érigé au XIe siècle et classé monument historique depuis 1961.

La vue sur la cité épiscopale et le Pont Vieux depuis le Pont Neuf
J3
après-midi
J3
après-midi

Aux portes du Parc naturel régional du Haut-Languedoc, en direction de Carcassonne, pause à Lautrec, un des plus beaux villages de France, perché à 300 mètres d'altitude. Village aux ruelles médiévales, calmes et authentiques, Lautrec est le berceau de la famille du peintre Henri de Toulouse-Lautrec. Sur la colline qui surplombe le village se trouve le moulin de la Salette, moulin à vent construit en 1688, d'où nous pouvons admirer une vue à 360 degrés et apercevoir les premiers reliefs des Pyrénées.

Sur les hauteurs de Lautrec... 
J3
après-midi

Après une heure et demie de route depuis le village de Lautrec, nous arrivons à Carcassonne, au cœur du Languedoc. La cité de Carcassonne apparaît, nous voilà plongés à l'époque médiévale !

La cité de Carcassonne au loin... 
J3
soirée

Après s'être installés au camping à quelques kilomètres de Carcassonne, nous avons décidé de visiter la cité de nuit ! Activité insolite qui nous a ravi ! Les remparts de la cité sont éclairés, ce qui donne aux murs et à la pierre une couleur jaunâtre mystérieuse dans la pénombre de la nuit. Aux abords de la cité, le chemin est calme, mais une fois les remparts franchis, le cœur de la cité s'anime avec les bars, restaurants et commerces...

La cité se dresse devant nous comme sortie de terre...

Nous parcourons les abords de la cité et les enceintes fortifiées...

La nuit, les remparts nous offrent aussi de belles vues sur la ville et les lumières urbaines...

J4
matin

Lever aux aurores pour apprécier et visiter la cité de Carcassonne ! Direction les abords de la cité avec une belle vue sur les remparts et donjons de l'enceinte fortifiée.

La vue sur l'enceinte fortifiée de la cité de Carcassonne 

Nous nous rendons à pied vers l'enceinte en escaladant quelque peu le terreplein en contrebas des remparts ! Un peu de sport pour commencer la journée ! Arrivés au cœur de la cité après avoir traversé les remparts, nous décidons de visiter le château comtal, ses chemins de ronde, son musée archéologique, ainsi que les remparts !

Direction la visite... 

Le château comtal et ses remparts, d'architecture militaire gallo-romaine et médiévale, sont classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1997.

Les intérieurs du château nous permettent d'en savoir davantage sur l'histoire du pays cathare et des châteaux ayant servi de forteresses à l'époque médiévale.

Les remparts, qui s'étalent sur trois kilomètres, se composent de 52 tours, ainsi que quatre portes. Deux enceintes fortifiées du IVe et XIIIe siècle renforcent le complexe. Le château comtal, restauré au XIXe siècle par Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879) est aussi le cœur du dispositif de défense de la Cité.

 Les remparts de la cité de Carcassonne

Le chemin des remparts offre également des points de vue remarquables sur les premiers contreforts du Massif Central au Nord et sur les Pyrénées Ariégeoises au Sud. Nous pouvons admirer la ville et les toitures de tuiles puis au loin, la vallée et les premiers sommets...

De magnifiques vues sur les plateaux... 

À quelques pas de remparts prend place l'imposante basilique Saint-Nazaire, construite entre le XIe siècle et le XIVe siècle. De coexistence romane et gothique, la cathédrale, classée monument historique en 1840, fut restaurée entre 1844 et 1867 par Eugène Viollet-le-Duc.

La basilique Saint-Nazaire au cœur de la cité 
J4
après-midi

Départ de Carcassonne, que nous avons beaucoup apprécié, et direction Lastours, petit village situé dans la Montagne Noire, massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif Central. Enjambant l'Orbiel, rivière et affluent rive gauche de l'Aude, le village de Lastours constitue un vaste complexe archéologique avec ses quatre châteaux. Au cœur de l'Aude et du pays cathare, les quatre châteaux de Lastours surplombent le village et offrent de somptueux points de vue sur les vallées de l'Aude et sur les Pyrénées au Sud.

Dès notre arrivée, nous apercevons en hauteur le premier château...

Nous empruntons l'escalier pour accéder aux châteaux, et c'est parti pour environ une heure et demi de visite sous une chaleur de plomb ! Les quatre châteaux apparaissent sur la colline et leur architecture fortifiée imposante nous domine d'au moins 50 mètres !

Le premier château que nous approchons est le château de Quertinheux, qui apparaît comme véritable poste avancé surveillant le site entier.

 Le château de Quertinheux

Le chemin de randonnée se poursuit vers la Tour Régine, parfaitement circulaire et imposante depuis l'extérieur.

La Tour Régine 

À quelques pas de la Tour Régine, s'élève le château de Cabaret, composée d'un corps de logis et d'un donjon, protégées par une courtine (mur de fortification rectiligne, compris entre deux bastions).

Le château de Cabaret 

À l'étage une fenêtre s'ouvre et nous permet d'admirer la vue sur la Tour Régine, le château de Quertinheux en contrebas, et le château de Surdespine, que nous explorerons plus tard.

La vue depuis le château de Cabaret 

En contrebas de l'éperon rocheux sur lequel nichent les châteaux, un village castral apparaît sur les bords du ruisseau du Grésillou, sous-affluent de l'Aude. Ce village castral est constitué de maisons, des rues, des forges, et aussi une église romane. Le village castral est dévoilé par les fouilles archéologiques ayant eu lieu à cet endroit.

Après une vingtaine de minutes de marche depuis le village castral et autour de l'éperon rocheux, nous parvenons au dernier des châteaux du complexe. Le château de Surdespine se dévoile. La forteresse était à l'époque médiévale le plus grand des quatre châteaux.

Le château de Surdespine 

Les cyprès, les châteaux, le chemin de randonnée, le calme, tout est magnifique dans ce coin d'Occitanie ! À ne surtout pas rater si vous passez entre Toulouse et Carcassonne !

Mosaïque des points de vue sur l'éperon rocheux, les châteaux de Lastours et sur la vallée. 

Prévoyez tout de même pour cette randonnée de bonnes chaussures de marche / randonnée. Le chemin est relativement escarpé et le nombreux escaliers tout au long du parcours peuvent vite devenir fatigants !

J5
soirée

Nous arrivons sur Toulouse en fin de journée après deux heures de route depuis Lastours ! Nous nous rendons au centre ville, sur la place du Capitole, place la plus célèbre de Toulouse. Créée au XVIIIe siècle, elle est l'une des places centrales et plus fréquentées de la ville. Des faux-airs de la Plaza Mayor de Madrid se dégagent en arrivant sur cette place de 126 mètres de long et 92 mètres de large. Lieu de rassemblement des Toulousains, la place du Capitole occupe une superficie de 12 000 mètres carrés,

La place du Capitole 

Le place tire son nom du Capitole, siège du pouvoir municipal depuis le XIIe siècle, et abrite l'hôtel de ville et le théâtre du même nom. Le bâtiment est de style néoclassique et les décors inscrits sur ses murs racontent les grands moments de l'histoire toulousaine. Depuis les épisodes cathares jusqu'au siège de la ville entre 1217 et 1218.

Le Capitole 

Nous poursuivons notre visite de la ville en soirée et nous installons sur la Promenade Henri-Martin, à quelques pas du Pont-Neuf, au bord de la Garonne. Jeudi soir oblige, c'est l'effervescence !

Sur les bords de la Garonne... 

Fin de la soirée et direction la grande roue, sur l'autre rive, pour prendre de la hauteur sur la ville et admirer les lumières urbaines. Haute de 45 mètres, la grande roue est installée le 15 juillet et surplombe la ville rose, offrant un point de vue imprenable sur Toulouse.

Vue sur la ville rose illuminée 

Retour en fin de soirée au centre ville pour repartir en direction de notre camping.

Toulouse nocturne... 
J6
matin

Pour débuter cette matinée dans la ville rose, rendez-vous au Muséum de Toulouse, le musée d'histoire naturelle de la ville.

L'histoire du Muséum commence en 1796, quand le naturaliste toulousain Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (1744-1818), alors directeur du Jardin des Plantes et du Cabinet d'Histoire naturelle, installe ses collections dans l'ancien monastère des Carmes déchaussés. Au XIXe siècle, les savoirs se démocratisent et la science est l'un des importants piliers de la connaissance à l'époque. En 1808, l'empereur Napoléon donne la totalité des constructions du Monastère des Carmes Déchaussés à la Ville de Toulouse, et en 1865, le Muséum ouvre ses portes au public. Également originaire de Toulouse, le scientifique Édouard Filhol (1814-1883) est le premier directeur de la nouvelle institution. Il présente aux visiteurs une grande nouveauté : la galerie des Cavernes. À l'époque, cette galerie consacrée Préhistoire visait à soutenir les récentes découvertes scientifiques sur l'origine préhistorique de l'Homme.

Le hall du Muséum 

Nous retrouvons dans le Muséum plusieurs salles et espaces thématiques. De la Terre au Vivant, en passant par la vie dans le temps et les besoins de l'Homme, les collections nous apportent de nombreuses connaissances sur la biodiversité et l'ensemble de notre planète et son fonctionnement.

Les nombreuses collections du Muésum 

Après notre visite d'une heure et demie au sein du Muséum, direction le jardin botanique Henri Gaussen, qui jouxte le bâtiment. Les relations entre le monde végétal et le monde animal, et les adaptations des plantes aux différents milieux sont les deux thèmes du jardin botanique. Nous pouvons y retrouver des plantes médicinales, alimentaires, industrielles, ainsi que des collections en serre comme un mur végétal tropical, des plantes carnivores, etc.


Le jardin botanique 
J6
après-midi
J6
après-midi

Nous poursuivons la visite de Toulouse dans l'après-midi, en longeant les bords de la Garonne. Nous apercevons quelques bâtiments emblématiques de la ville comme le Dôme de la Chapelle Saint-Joseph de la Grave et le Musée de l'Histoire de la Médecine

 Le Musée de l'Histoire de la Médecine et le Dôme de la Chapelle Saint-Joseph de la Grave sur les bords de la Garonne

En traversant la Garonne sur le Pont-Neuf, construit aux XVIe et XVIIe siècle et plus vieux pont de la ville à enjamber le fleuve, nous décidons de nous rendre au Couvent des Jacobins. Nous traversons les rues de la vielle pour nous rendre au cœur du quartier historique.

Nous arrivons devant le Couvent des Jacobins rue Joseph Lakanal (1762-1845). Le couvent a été construit en quatre fois sur des terrains acquis au début du XIIe siècle. La première campagne de construction débute en 1230 et la dernière et quatrième campagne s'achève au XIVe siècle. En ce qui concerne l'architecture, le Couvent des Jacobins nous rappelle la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, avec son imposante construction en brique rouge, caractéristique du Midi.

L'extérieur et les intérieurs du Couvent des Jacobins 

À une dizaine de minutes à pied du Couvent des Jacobins, la Basilique Saint-Sernin de Toulouse s'élève au milieu de la place du même nom. Classée monument historique en 1840 et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1998, la basilique Saint-Sernin fut érigée entre la fin du XIe siècle et la fin du XIIIe siècle. La basilique est l'une des plus grandes églises romanes conservées en Europe, avec la cathédrale de Spire en Allemagne et la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne.

Le clocher octogonal, qui culmine à 65 mètres de hauteur, domine le quartier historique.

La Basilique Saint-Sernin 

L'intérieur de la basilique est tout aussi impressionnant, tout comme ses dimensions. La nef s'étire sur 115 mètres, dont 65 pour le transept, et la voûte de la nef principale s'élève à 21 mètres.

L'intérieur de la basilique 

L'après-midi touche à sa fin, et nous préparons la visite de la Cité de l'Espace, que nous effectuerons le lendemain...

J7

Rendez-vous au sud-est de Toulouse à la Cité de l'Espace ! Ouverte en 1997 à l'initiative de la Mairie de Toulouse, la Cité de l'Espace a accueilli depuis sa création plus de 7 millions de visiteurs ! Un lieu qui nous fera découvrir la richesse de l'espace et l'histoire de la conquête des étoiles !

Nous arrivons en matinée sur le site et apercevons en premier lieu l'impressionnante reconstitution à l'échelle de la fusée Ariane !

 Les extérieurs de la Cité de l'Espace

La Cité de l'Espace comporte des expositions permanentes, permettant de découvrir les débuts de la conquête des étoiles jusqu'aux progrès d'aujourd'hui. Des lanceurs à Kourou au Système solaire, en passant par les missions actuelles de l'ESA ou encore l'histoire des télécommunications et satellites, l'Espace n'a plus aucun secret pour nous !

 Entre autres, un authentique fragment de Lune

Après une heure et demie de visite dans les intérieurs de la Cité de l'Espace, direction les extérieurs, où un jardin de 4 hectares nous attend ! Dans ce jardin, nous pouvons notamment découvrir e taille réelle la fusée Ariane, la capsule Soyouz, le Module Lunaire d'Apollo, ou encore la station MIR.

La Cité de l'Espace 

Dès notre sortie des bâtiments, la première structure que nous apercevons et la Fusée Ariane 5. Mesurant 53 mètres de hauteur, cette reproduction est l'emblème phare de la Cité de l'Espace. Ariane 5 est un lanceur spatial de l'Agence spatiale européenne (ESA), développé pour placer des satellites sur orbite géostationnaire et des charges lourdes en orbite basse. Le premier vol de la Fusée Ariane 5 a eu lieu le 4 juin 1996, sur la base de lancement de Kourou, en Guyane, qui est encore aujourd'hui utilisé pour propulser les fusées Ariane.

 La Fusée Ariane 5 grandeur nature

À quelques pas de la Fusée Ariane 5, prend place la station MIR, ancêtre de l'ISS (International Space Station). La station MIR, a tourné autour de la Terre pendant une quinzaine d'années avant d'être remplacée par l'ISS. la station MIR était une station spatiale russe placée en orbite basse par l'Union soviétique. Elle a été mise en orbite le 19 février 1986, et fut également assemblée en orbite jusqu'en 1996. La station fut détruite volontairement le 23 mars 2001.

Nous pouvons entrer librement dans les modules de la station qui ne sont pas des maquettes. En effet, ces modules sont des doubles similaires à ceux envoyés dans l'espace.

La station MIR n'est pas une «simple» maquette à l’échelle : les modules sont des doubles construits comme ceux qui sont allés sur orbite. Au sol, ils servaient à des tests ou à l’entraînement.

La station MIR 

En déambulant dans les modules de la station MIR, nous nous rendons compte de la vie des astronautes à bord. Des petits espaces, mais tout de même de bons aménagements pour mener vie de tous les jours et expériences scientifiques.

Dans les modules de la station MIR... 

Nous poursuivons notre promenade dans les jardins de la Cité de l'Espace et décidons d'assister à une animation qui présente les rovers envoyés sur Mars. Dans un environnement martien très bien reconstitué, deux animateurs nous proposent de découvrir des répliques des rovers à taille réelle. Ces deux rovers, Perseverance et Zhurong, sont télécommandés (ici sur Terre) et nous avons pu en apprendre davantage leur mobilité, leurs sources d'énergie, ainsi que leurs moyens de déplacement dans l'environnement hostile de Mars. Nous avons également découvert un autre robot, Ingenuity, le premier hélicoptère terrestre.

Terrain Martien 

Après l'animation et la découverte des rovers martiens, nous prenons la direction d'une reproduction à l'échelle du vaisseau Soyouz.

Le véhicule spatial Soyouz a été conçu dans les années 1960 et transporte les astronautes jusqu'à l'ISS. 6 heures de voyage depuis la Terre sont nécessaires pour atteindre la Station spatiale internationale.

Le vaisseau Soyouz 

Nous finissons notre promenande dans les jardins de la Cité de l'Espace par le Module Lunaire d'Apollo. De diamètre 4,27 mètres et de hauteur 7 mètres, le Module Lunaire ou LEM est ici représenté à l'échelle. C'est ce module qui permis aux astronautes Neil Amstrong et Buzz Aldrin d'atterrir et de fouler le sol de la Lune le 21 juillet 1969. Les deux astronautes ont séjourné sur la surface lunaire pendant près de 22 heures.

Le Module Lunaire d'Apollo 
J7
après-midi

Nous terminons notre visite de la Cité de l'Espace, et passons devant la Halle de la Machine, ouverte en 2018, où sont stockées des machines animées petites ou géantes, souvent inspirées de la nature, du monde de l'aéronautique, des épopées humaines ou technologiques.

La Halle de la Machine à Toulouse 
J7
après-midi

En de journée, nous nous arrêtons le long du Canal du Midi, au niveau de l'Écluse de Vic. Construite vers 1670, l'écluse se situe sur la commune de Castanet-Tolosan, à 17 kilomètres au sud-est de Toulouse.Cette balade à l'ombre des arbres nous rafraîchit, en cette journée très chaude et ensoleillée.

Le Canal du Midi, qui relie Toulouse à la mer Méditerranée 
J8
matin

Nous quittons Toulouse, guidés par les Pyrénées Ariégeoises, en direction de Foix. Les paysages sont magnifiques et l'immensité des montagnes au loin nous appelle.

J8
matin

Nous arrivons en milieu de matinée à Foix, ville au pied des Pyrénées Ariégeoises. Dès notre arrivée dans la ville, le château s'élève au loin sur son imposant piton rocheux.

Le château de Foix qui s'élève... 

Nous déambulons dans les rues de la ville aux lueurs du soleil, et parcourons Foix, encore calme en cette matinée.

Les ruelles de Foix... 

Nous montons jusqu'au château, mais par manque de temps, nous n'avons pas pu visiter la forteresse, imposante architecture sur son piton rocheux.

Le Château des Comtes de Foix, avec ses trois tours, domine la ville médiévale. Sur son piton rocheux, la forteresse s'élève au confluent de l'Arget et de l'Ariège, à 450 mètres d'altitude.

Riche de son passé, le château de Foix fut utilisé comme résidence seigneuriale, caserne, ou encore prison. Aujourd'hui, le château , devenu musée, se visite toute l'année.

 Le château de Foix
J8
après-midi

Nous arrivons dans notre cher Pays Basque en fin d'après-midi, en longeant l'Adour, qui marque la frontière au Nord entre les Landes et les Pyrénées Atlantiques. Arrivés sur Bayonne, nous nous dirigeons vers Urrugne le long de la côte, en passant par Anglet, Bidart, Guéthary et Saint-Jean-de-Luz.

Arrivée sur Bayonne en longeant l'Adour... 
J9
après-midi

Première matinée au Pays Basque et visite sous une chaleur de plomb de Saint Sébastien, dont on ne se lasse pas !

Le bon plan de cette étape est résolument le train ! En effet, depuis la gare de Hendaye, à la frontière avec l'Espagne, l'Eusko Tren Topo, permet de rejoindre San Sebastian en 35 minutes. C'est une navette ferroviaire qui fait la liaison entre les deux villes (et pleins d'autres) tous les jours de la semaine. Un excellent moyen de transport pour éviter la perte de temps des parkings !

Nous arrivons après une demie heure à Sanse. Depuis la gare, nous prenons la direction de la Concha, la grande plage de Donostia. longue de 1,3 km ! La Isla de Santa Clara lui fait face, ainsi que toute la baie de la ville, du Mont Urgull au Monte Igueldo.

Kontxa Hondartza & Bahia de la Concha

Face à la baie de la Concha, l'Ayuntamiento de Donostia prend place. Ce bâtiment de style éclectique, empruntant un style Renaissance espagnole, est en fait l'hôtel de ville de Saint-Sébastien. La construction de l'édifice a débuté en 1882 et s'est achevée en 1887 dans les jardins Alderdi-Eder.

L'Ayuntamiento, et au second plan, le Mont Urgull 

Le port de plaisance se trouve également à deux pas de l'hôtel de ville. Endroit calme et buccolique, il se trouve au pied du Mont Urgull.

Le port de San Sebastian 

Le port constitue un des départs pour le Paseo Nuevo, la promenade qui fait le tour de la colline du Mont Urgull, pour rejoindre la plage de la Zurriola, de l'autre côté. La promenade du Paseo Nuevo fait face à l'Océan Atlantique, et plus particulièrement la mer Cantabrique. Des brises maritimes bienvenues en cette journée suffocante de chaleur !

Pasealeku Berria 

De l'autre côté du Mont Urgull, au terme du Paseo Nuevo, nous arrivons face au Palais et Auditorium Kursall, célèbre complexe architectural qui accueille chaque année au mois de septembre le Festival international du Film de Saint-Sébastien. Le Pont Kursall relie la vieille ville à l'auditorium. Ses lampadaires blancs et verres font sa caractéristique unique !

 Le Palais et le Pont Kursall

Nous poursuivons notre route à pied dans la ville, en parcourant les rues, bordées par ces bâtiments caractéristiques de la ville. Les couleurs des édifices rendent la ville unique. Le fleuve qui parcours la ville est l'Urumea. D'une longuer de 59 km, le cours d'eau naît en plein cœur des vallées de la Navarre, et se jette à Saint-Sébastien dans la mer Cantabrique.

Saint-Sébastien 

Nous ne pouvions également pas manquer notre passage dans la vieille ville de San Sebastian. Ce quartier de Donostia est un incontournable dans la ville. Bar à tapas (ou plutôt pintxos pour les puristes), restaurants et commerces, si on veut goûter à la culture basque et espagnole, c'est l'endroit parfait ! La Place de la Constitution ci-dessous est la place centrale de la vieille ville. De nombreuses animations et concerts y ont lieu chaque année, en janvier par exemple. avec la Tamborrada, fête de Saint-Sébastien, qui célèbre le patron de la ville.

La vieille ville de Saint-Sébastien

Après de nombreux kilomètres, en fin de journée, nous nous dirigeons vers la Reale Arena, stade construit dans les années 1990, où l'équipe de football de la Real Sociedad joue à domicile.

 La Reale Arena
J10
matin

Après une longue journée de marche la veille à Saint-Sébastien, nous nous rendons à Bidart, entre Guéthary au Sud, et Biarritz au Nord. Ce village typique de la Côte Basque est un des paradis (avec Guéthary, Anglet, et Biarritz) pour les surfeurs.

Nous nous promenons dans le village, où le fronton, les commerces et la mairie ne font qu'un autour de la place piétonne.

Bidart et la Rhune 

Nous visitons aussi l'église Notre Dame de l'Assomption, à quelques pas du fronton.

L'église Notre-Dame de l'Assomption 

Nous poursuivons notre déambulation dans Bidart et arrivons au bord de l'océan, où prennent place la chapelle Sainte-Madeleine et le Mémorial de la Seconde Guerre mondiale.

La chapelle Sainte-Madeleine et le Mémorial de la Seconde Guerre mondiale en contrebas

Depuis cet endroit, les vues sur La Rhune, les Trois Couronnes, le Jaizkibel, ainsi que sur l 'Océan Atlantique sont fabuleuses.

Les vues sur la mer et les montagnes 
J10
midi

Après Bidart, direction le village de Guéthary ! Calme et paisible en cette mi-septembre, le village de Guéthary est également une place forte du surf sur la Côte Basque. Le petit port face à la mer et les roches si caractéristiques de cet endroit de la Côte Basque ne nous laisseront jamais indifférents !

Le petit port de Guéthary 
J10
midi

Nous décidons pour notre pause midi de monter au Col d'Ibardin, à la frontière avec l'Espagne, entre la Navarre et le Labourd. Le Col d'Ibardin est un endroit très fréquenté, notamment l'été, car il est possible là-bas d'y faire de bonnes affaires dans les magasins présents toute le long du sommet du col ! À 300 mètres d'altitude, le Col d'Ibardin est également le lieu privilégié des cyclistes, notamment pour un départ en VTT vers le lac Xoldokogaina en contrebas.

Et la vue sur la Rhune depuis le col est à chaque passage notre coup de cœur.

Le Col d'Ibardin domicile des Pottoks 
J10
après-midi

Après emplettes et repas au Col d'Ibardin, nous nous dirigeons à la frontière franco-espagnole, à Fontarrabie. En basque Hondarribia, cette commune se situe côté espagnol en face de Hendaye, côté français, les deux villes séparées par la Bidassoa, dans la baie de Txingudi.

Nous entrons dans la ville historique, entourée par des murailles, ce qui montre le passé médiéval de la cité. Nous entrons dans l'enceinte fortifiée par la Porte de Santa María, au sud de la vieille ville.

La Porte de Santa María 

Pour relier la Plaza de Armas depuis la Porte de Santa María, nous empruntons la calle Nagusí, que l'on a appellera la "ruelle aux drapeaux".

La calle Nagusí 

Nous atteignons la Plaza de Armas où se trouvent l'Office de Tourisme et quelques restaurants. Le style basque des maisons, que nous adorons, est omniprésent sur cette place, comme dans toute la ville.

 La Plaza de Armas

À quelques pas en contrebas de la place, nous rejoignons la baie de Txingudi, avec la vue sur Hendaye, de l'autre côté de la Bidassoa.

Hendaye, en face de Fontarrabie 

Une vingtaine de minutes plus tard, nous rebroussons chemin et décidons de faire le tour de la vieille ville par les remparts. De nombreux points de vue sur les montagnes, notamment sur la Rhune et les Trois Couronnes, sont très appréciables en cette fin de journée.

Fontarrabie 
J11

S'il y a bien un endroit où nous voulions aller depuis longtemps, c'est bien celui-ci ! En cette matinée, nous partons tôt de notre camping pour nous rendre à San Juan de Gaztelugatxe, entre les villes côtières de Bakio et Bermeo, au nord de Bilbao. Le mirador de San Juan de Gaztelugatxe est par ailleurs très connu des fans de la série Game of Thrones. En effet, une partie de la série a été filmée à cet endroit, rendant le lieu encore plus populaire !

Nous arrivons sur le parking des lieux, après quarante minutes de route depuis Bilbao. Nous commençons notre expédition et descendons un chemin très pentu.

Prévoyez de (très) bonnes chaussures pour atteindre le Mirador de San Juan de Gaztelugatxe. Le chemin en pierre très pentu, ainsi que les escaliers méritent d'être empruntés avec des chaussures ayant une (très) bonnes adhérence. Des genoux solides sont aussi la principale condition pour descendre et remonter le chemin en toute sérénité.

 Les vues sur le Mirador depuis le chemin pour s'y rendre

Pour atteindre le Mirador, il faudra franchir un pont de pierre etmonter les 241 marches qui relient ce piton rocheux au continent ! Les lieux de passage sont bien sûr aménagés pour permettre un marche dans les meilleures conditions !

 Les escaliers pour atteindre le sommet du piton rocheux


L’Eglise que nous voyons aujourd’hui malheureusement n’est pas l’originale. Tout au long des siècles, il y a eu des incendies et des batailles et l’Eglise a dû être reconstruite plusieurs fois. On pense que le premier ermitage a été érigé au IX siècle. Au XIIe siècle, il est devenu un couvent. Toutefois, deux siècles plus tard les frères ont quitté le lieu en emportant avec eux tous les objets de valeur.

L'église actuelle, qui se trouve au sommet n'est pas l'originale. Sur le lieu, de nombreuses batailles eurent lieu, et l'Église dû reconstruire à maintes reprises l'édifice religieux. Les sources estiment l'origine du premier ermitage (habitation d'un ermite) au IXe siècle. AU XIIe siècle, le lieu est devenu un couvent, puis deux siècles plus tard, les religieux présents quittèrent les lieux.

Nous arrivons au sommet, devant la chapelle qui domine la mer et la côte.

La chapelle au sommet du piton rocheux 

Depuis le mirador de San Juan de Gaztelugatxe, ce sont des vues imprenables qui s'offrent à nous sur la Mer Cantabrique et les falaises. Nous apercevons au loin la baie de Bakio les montagnes de Biscaye.

Les vues depuis le mirador de San Juan de Gaztelugatxe 

Après être retournés au parking pour nous revigorer, nous reprenons la route à pied vers un chemin annexe, qui mène vers le nord de San Juan de Gaztelugatxe, jusqu'au Cap Matxitxako...

Nous arrivons après une bonne heure de marche jusqu'au Cap Matxitxako, où le phare du même nom apparaît, comme seul au milieu de l'immensité de l'océan.

 Le mirador de San Juan de Gaztelugatxe apparaît également vers le sud

Nous parvenons à apercevoir la Rhune, à 90 km à vol d'oiseau, en pointant notre regard vers le nord, vers les Pyrénées.

À notre retour, en rebroussant chemin, le ciel se découvre et profitons de la beauté des lieux. L'eau est ruquoise et la pierre de San Juan de Gaztelugatxe brille sur l'océan.

San Juan de Gaztelugatxe, illuminé par le soleil 
J12
après-midi

Un peu fatigués de la journée de la veille, nous visitons tranquillement Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, et Socoa, que nous connaissons par cœur. Mais on en s'en lassera jamais.

Nous arrivons à pied sur le port de Saint-Jean-de-Luz. Dès le MOyen-Âge, le port de Saint-Jean-de-Luz était un départ privilégié pour aller pêcher la baleine et la morue dans les eaux de l'Atlantique.

Le port de Saint-Jean-de-Luz 

Nous traversons Saint-Jean-de-Luz et arrivons sur le front de mer, face aux digues érigées sous les ordres de Napoléon III en 1864 après un ouragan qui ravagea la ville. la baie se compose de trois digues. Depuis la plage, de gauche à droite : la digue de Socoa (325m), la digue de l'Artha (250m) et la digue de Sainte-Barbe (180m).

Les vues sur la Rhune et les montagnes basques sont également fabuleuses depuis la plage de Saint-Jean-de-Luz.

La baie de Saint-Jean-de-Luz 

Après notre marche sur le front de mer, nous atteignons la pointe de Sainte-Barbe, promontoire rocheux qui ouvre la baie de Saint-Jean-de-Luz. La pointe de Saint-Barbe offre comme toujours de magnifiques vues sur les montagnes ainsi que sur l'Océan Altlantique.

Les vues depuis la Pointe de Sainte-Barbe 

Suite à notre promenade luzienne, nous nous rendons à Socoa, quartier de Ciboure, commune mitoyenne de Saint-Jean-de-Luz. Le ciel bleu et le soleil rendent l'endroit magnifique (même sous un ciel gris, les lieux sont quand même fabuleux) et nous marchons le long du petit port de plaisance, avant d'atteindre le Fort de Socoa.

Le Fort de Socoa et le port de plaisance 

Notre séjour touche à sa fin, et on peut dire que nous en avons pris plein la vue, entre patrimoine historique et culturel, ainsi qu'en paysages naturels !

Nous logions chaque nuit pendant le road-trip en camping. En raison du début de basse saison (septembre), nous arrivions dans les campings "à l'improviste", sans réservation. Les campings étaient bien remplis, mais l'effervescence de l'été était passé.

Nous avons trouvés deux avantage avec ce moyen de logement :

- le prix par nuit. En basse saison, les prix sont moins chers qu'en haute saison.

- la mobilité que le camping offre. Nous décidions chaque soir où nous allions loger en se renseignant sur les campings autour de notre position sur le GPS.


Nous en avons déjà parlé, mais le bon plan de ce séjour était la période de l'année ! Début septembre, les chaleurs de l'été sont toujours présentes, et la fréquentation des lieux touristiques a fortement diminué.

La solution du camping nous est apparu comme la meilleure solution d'un point de vue économique, le logement à la nuit et sans électricité à cette période de l'année étant relativement bas.

Villes et Pays d’art et d’histoire, paysages naturels, nous en avons pris plein la vue.



C'est ce que le voyage nous offre.