Du 1 au 6 février 2014
6 jours
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Avertissement au lecteur

Toutes les médisances et autres 'vacheries' dans ce blog sont à prendre au second degré. Si vous préférez des blogs où tout est beau et gentil, arrêtez vous à cette ligne et passez au blog du voisin. Ouais, t'es obligé de le préciser à chaque fois sinon tu te prends des commentaires de pimpims moralisateurs à dix balles.

Les fautes d'orthographe et de grammaire ? Elles sont volontaires.....euh.... plus ou moins. S'il y a des mots inconnus, ne les cherchez pas sur Google, c'est juste de la créativité à l'état pur... De même, la pauvreté du style des textes et certains mots grossiers font partie intégrante du 'Ricardo style'....

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Yo,

3 jours pour trouver un voyage, ça laisse peu de temps. Tous les pays où il faut un visa en avance c'est mort et comme t'as qu'une semaine, tu peux pas aller très loin. Bon, y avait le Liban mais c'est un peu tendu, la Palestine, t'es pas sûr de ne pas être refoulé arrivé en Israël.

Tu la joues facile, tu passes par une agence. Tu connais un gars chez Terdav, il lui reste 2 circuits avec de la dispo. Le Cap Vert mais moyenne d'âge 60 ans ou Ténérife où c'est que des individuels entre 30 et 40 ans. Putain. Tu vas être le plus vieux, incroyable. Le seul truc inquiétant, c'est le niveau sportif du circuit : 2 pantoufles. T'en as déjà fait un avec eux de ce niveau, c'est plutôt 2 charentaises. Bah on verra bien. Tu seras logé dans une maison tenue par une famille canarienne et on est censé faire des balades à la journée. Grand confort. Et Tenerife, t’as aucune idée de l’endroit. T’imagines des îles des Canaries où les pros de la planche à voile vont s’éclater.

Comme tu réserves au dernier moment, t'as un supplément pour l'avion, ok. Et, la veille, on te rappelle pour te dire qu'il y a encore 40 euros en plus pour le taxi pour te ramener à l'aéroport car tu es sur un horaire différent des autres. Oui, ils te prennent pour un con. T'as déjà pris ton billet d'avion pour Paris donc t'es un peu coincé. 4h de vol avec Iberia et t'as même pas le droit à une boisson gratos. Dans l'avion, que des retraités. Ils sont où les jeunes sportifs fan de planche à voile????

Tu t'es absolument pas renseigné sur Tenerife, une vague idée d'une île pas trop fréquentée mais à l'arrivée un choc. Un monde !!! Y a un avion qui atterrit toutes les 5 minutes. Y a 10 millions de visiteurs par an. Ça change du Tchad. En fait, on était 4 du groupe dans cet avion. Un couple de retraité et une jeune qui cause beaucoup. Le guide, Mario, un italien qui a l'air super sympa. Les quatre autres arrivent 1h plus tard. Des jeunes, 2 filles et 2 gars. Les 2 gars parlent pas, certainement des informaticiens.

On a une camionnette qui a un petit côté croque-mort. Les vitres sont teintées et si t'es pas assis devant, tu vois tout en gris. Bizarrement, mais c'est à chaque fois le cas, y en a deux qui sont soi-disant malades en voiture et qui sont donc bien installés devant.

Alors, la maison tenue par une famille canarienne est, en fait, un hôtel de 30 chambres. T'as le droit à une chambre individuelle et, en plus, t'as le penthouse. Mais que pour cette nuit, demain tu changes. Faut voir l'appart, oui c'est un appart, t'as un jacuzzi dans la salle de bain, une terrasse privative. Le premier soir, soit on mange à l'hôtel, soit on mange en ville qui est en contre-bas. Effectivement, c'est très en contre-bas et certains sont inquiets pour la remontée. Quand tu les entends, toi t'es surtout inquiet pour les jours à venir. Tu te dis Tenerife, c'est l'Espagne, il doit y avoir de l'ambiance. Apparemment à Icod del vigno c'est pas le cas même un samedi soir.

En tout cas, pour 10 euros tu as le droit à une soupe faite maison, une tranche de poisson grillé avec légumes et patates, un dessert et du vin.

Après, il a fallu remonter à l'hôtel. Certains étaient tout fiers d'y être arrivé. Tu pleures en les entendant Ça sent le boulet et pas le petit...

Ah oui on est logé sur le côté nord de l'île, le côté pluvieux. Chaque jour on ira faire des balades dans des coins différents.

PS : Comme dans tous mes blogs, il faut les prendre au second degrés en particulier quand je me moque gentiment (oui, c'est du second degrés) de ceux que je rencontre.

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La météo est moyenne. On part pour 1h de bagnole pour aller à la quasi pointe nord de l'île. On s'équipe, on est 2 à vouloir marcher en sandales, le guide dit que c'est pas une bonne idée. L'autre dit sagement qu'il faut toujours écouter le guide et remet ses pompes de marche. Ouais, sauf que le guide met des baskets à 10 balles qui ont moins d'accroches que tes sandales alors tu restes comme tu es (c'est pas bien!). Mais tu mets tes chaussures de marche dans le sac au cas où.

On embarque avec nous le pique-nique et la balade commence par une descente. Bon c'est un peu humide et ça glisse un peu mais sur les 8, y en a 3 qui sont quasi incapables de descendre. On parle pas d'une descente en rappel. On parle d’un sentier. Et la descente que tu fais en 7 minutes max nous a pris 30 minutes et en plus le guide a dû tenir la main de deux personnes. Y en a une qui est incapable de faire un pas en descente. Euh ?!!? Elle a vu sur le programme qu'on avait en moyenne 500m de dénivelé positif et négatif chaque jour ? Et 500m c'est rien !!! Toi, le seul truc où tu dois faire attention, c'est le cactus. Y en partout et en sandales, c'est vite fait de te faire empaler le pied.

Ensuite, on a marché dans un canal qui servait à transporter de l'eau. C'est très impressionnant car on est à flanc de falaises dans un canal de 50 cm de large et tu te demandes comment ils ont pu le construire. C'est assez exceptionnel.

Après c'est 20 minutes de montée et elle est pas sévère non plus. On a dû marcher 1h15 en tout mais c'est déjà l'heure du déjeuner et une en peut plus, ça promet !!

Tu sens que le guide aime bien marcher. Il nous propose soit de rentrer par un chemin facile soit de passer par les crêtes ce qui nous rallonge de 30 minutes. À part un des boulets, les autres veulent faire le long chemin, ouf. Bien évidemment elle s'est plainte à son mari car ça monte trop. Toi t'as voulu rester derrière pour pas qu'elle soit seule, tu lui as même proposé de prendre son sac mais elle t'a envoyé chier car en plus elle voulait personne derrière elle. Tu marchais au moins à 10m donc elle avait pas la pression. On a pris du brouillard et une flotte pas possible sur tout le trajet donc en sandales c'était pas top. Puis arrivé au sommet des crêtes, il a fallu redescendre vers la camionnette et c'est le fameux boulet qui sait pas marcher en descente qui a pris le relais. Soyons honnête, elle arrive à marcher en montée sans problème mais du jamais vu sur la descente. Et pourtant des boulets, t'en as vu. On est arrivé trempé à la camionnette. Pour une première journée, ca commence fort.

Histoire de reprendre des forces. On s'est arrêté au retour au village de Garachico. Un des boulets a pris une bière pour se remettre de la journée (elle sait pas que c'est une journée facile) et toi t'as acheté une bouteille d'alcool de banane. Oui, ici t'as des bananeraies partout. C'est 30 degrés mais ça a un goût de banane chimique Haribo.

Après le repas du soir, t'as invité le guide à prendre un verre alors que les autres sont allés se coucher. Bon, ça va pas être simple car certaines balades c'est que de la descente. Mais il te dit qu'on peut la faire aussi en montée. Bah ça changera rien. Une n'arrive pas à descendre et l'autre est trop fatiguée pour monter.

Putain, la semaine va être longue.

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Y a pas le choix, parti comme c'est parti, va falloir un mail par jour.

Ce matin, c'est très nuageux. Vu l'expérience avec la pluie d'hier, le guide cherche un endroit où aller. C'est mal barré. Aucune des marches prévues ne semble aller. On s'arrête à un endroit, il fait 12 degrés. Y en a une qui dit qu'on va pas marcher avec cette température. Euh, t'as beau être aux Canaries, t'es en hiver ma fille et, en plus, tu veux monter à 2700m, t'espères quoi ? 39 degrés et une chaise à porteur ? Etonnant, celle-là ne faisait pas partie du groupe de boulets. À ce rythme, ils vont être majoritaires.

Finalement, le guide nous amène au bord de la côte où il fait pas trop dégueulasse et plus chaud. Et donc, on marche avec tous les retraités le long d'hôtels de luxe. T'as pris une photo juste pour que ça fasse mal et te rappeler de ne plus jamais partir en 2 pantoufles. On a traversé qqs bleds, il y a des magasins et des appartements à vendre partout. Vero ? Une maison d'hôtes ? T'as 10 millions de visiteurs par an. L'hôtel où on est, est complet et on est en basse saison. Par contre, choisis côté sud, il pleut moins.

Certains du groupe sont contents, ils vont pouvoir se baigner même si elle fait que 17 degrés. Euh, faudra vérifier le programme, tu pensais que c'était des marches en montagne. Après le repas, tu marches avec le guide qui te dit, qu'en fait, il était possible de faire un des circuits mais c’était 7 km de descente et qu'il est inquiet par rapport au groupe. Y en a trois qui ont le potentiel à finir avec un statut de rapatrié sanitaire. Putain, tu lui fais comprendre qu'à un moment, les gens doivent comprendre que s'ils ont fait une erreur de casting, les autres ont pas en subir les conséquences. Et en plus, ça l'emmerde car il aime bien marcher.

On a bullé 1h au bord de la plage. Il essaye de nous trouver une autre balade. Deux cents mètres de dénivelé pour 1 km de distance. Bon ça monte un peu mais c'est pas non plus une falaise. Et bien y en a une qu'a même pas essayé, par contre, la bière elle y arrive bien. Celle qui sait pas marcher en descente est montée, cool. Par contre, la descente a été catastrophique. Merci d'allumer un cierge. Et pour couronner le tout, tu croises plein de randonneurs qui font de vraies balades malgré le temps. Oh les courageux !!!

Le truc impressionnant à Tenerife, c'est la végétation. Il y a plus de 500 espèces endémiques. Sur une colline, en fonction de son exposition, un flanc sera recouvert de cactus alors que l'autre non. À d'autres endroits, on est dans une forêt de pins, il y a des amandiers en fleur. Ça doit être super joli avec du soleil.

Le pompon ce soir au dîner : certains se moquent des petits vieux qu'on a croisé ce matin et qui marchaient lentement. En plus, ils étaient fiers de la marche de ce matin car ça leur a permis de récupérer de la vieille... Et la cerise sur le gâteau, le jacuzzi de l'hôtel leur a détendu les muscles après une dure journée. Rigolez pas, c’est vrai. La seule solution, picoler pour oublier.

Adnana, tu veux pas envoyer tes potes pour qu'ils m'enlèvent de ce cauchemar.

Ps: tu te moques un peu mais le groupe est sympa même s'il se couche à 22h car la journée a été difficile...

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Yo, La dream team est prête. Il fait relativement beau et ils pourront pas dire qu'ils étaient fatigués de la veille. C'est parti pour une balade sur des crêtes. Mais qui dit crête, dit montée et descente. Vous avez compris la suite. Le guide est cool, il y a qu'un chemin, donc il te laisse y aller seul et l'attendre au sommet. Une petite sieste en attendant qu'ils arrivent. On a fait 300m de dénivelé.

Bon maintenant, ça va être une balade en descente et sur du plat. Y en a une qui est contente car ça ne monte plus mais c'est l'autre qui angoisse pour la descente. Y a systématiquement qqun avec elle pour la tenir. Apparemment, elle a le vertige mais on marche entre des arbres et il y a aucun vide autour et la pente est moins raide que des escaliers. Incompréhensible !!! Elle avait appelé l'agence de voyage pour leur dire qu'elle avait le vertige et ils avaient dit qu'il y avait pas de pbs (faut bien vendre). Mais dans ce cas c'est plus du vertige.

En haut du col, il y a un effet d’optique incroyable, tu vois au loin la mer et l'île de la Palma mais on a l’impression que l’île flotte au dessus de nous. Difficile à expliquer ! Le programme de la journée est de marcher jusqu'au village de Teno. Ça va pas le faire, trop long pour notre groupe d’experts. À une intersection, le guide annonce que soit, on redescend sur le village de Masca et ça nous prend une heure car, comme c'est en descente, ben va falloir se traîner le boulet, soit il te laisse aller en direction de Teno et revenir seul. Ce qui est rigolo, c’est qu'au départ tous les autres avaient prévu d'aller aussi à Masca mais vu la journée à se traîner, ils ont changé d'avis et sont venus avec toi. Finalement, sont partis sur Masca celle qui n'arrive pas à descendre, celle qui a du mal à monter et son mari qui est solidaire mais avec regret. Et du coup, surprise, ça a tracé grave. Au début, ils ont dit qu'ils venaient juste marcher 15-20 minutes et après qu'ils feraient demi-tour. Quand tu leur as dit que Teno est dans le programme normal, ils le croyaient pas, ils pensaient qu'on faisait une extension.

Y en avait un qui était inquiet car après il fallait revenir et les autres risquaient de nous attendre. Ben ils attendront. Nous, on fait que la marche standard. Et le truc imparable, c'était : « vas-y retournes, moi je continue donc c'est toi qui vas attendre comme un con que je revienne. » Car apparemment à Masca une fois que tu as vu les deux magasins à touristes et goûté le jus de cactus, le temps paraît long.

Ça nous a permis de voir des supers paysages, on a traversé une forêt de bruyères géantes avec les troncs couverts de mousse assez incroyable, on aurait dit la forêt dans Blanche-Neige. Au retour, les autres nous ont fait remarqué qu'ils avaient fait une pause de plus d'une heure avec un léger sous-entendu, genre on vous a attendu. Tu t'es retenu de leur balancer que ça leur a permis de se reposer pour demain. Mais à part ça, l'ambiance est super bonne.

Mais la meilleure, essayez de deviner quel type de personne on a croisé UNIQUEMENT sur le chemin que des retraités, y en avait même qui avaient minimum 75 ans.

Bon, vu le peu de succès de l'alcool de banane, t'as acheté un autre truc local, du rhum caramel. On goûtera ça à Paris.

Comme d'hab, il est 22h, ils sont fatigués et sont couchés car demain va être une journée difficile. Apparemment, mais c'est pas clair, certains intriguent pour raccourcir une des prochaines balades. Va falloir être vigilant.

Ah oui un remerciement à mon cordonnier. Pour le Tchad, il t'avait préparé tes sandales, résultat elles avaient tenu 2 jours. En rentrant, t'avais gueulé donc il t'avait fait une super préparation, des vis dans la semelle. Un peu dubitatif, tu lui avais dit que tu risquais de les sentir en marchant. Mais non voyons, pas du tout, homme de peu de foi. Résultat, elles sont plus solides mais tu peux maintenant bosser comme fakir. Dès que tu es en descente, tu as tout ton poids sur la sandale et tu sens parfaitement les vis dans ton pied.

Fakir Ricardo

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Grand ciel bleu ce matin, du jamais vu ! C'est parti pour la balade pour monter sur une petite montagne, le Guaraja, face au volcan Teide. Ouais, l'ascension c'est pas pour nous, niveau 2 charentaises, même s'il y a un téléphérique qui t'amène à 300m de dénivelé du sommet, après c'est pentu...

Avant de partir, le guide nous dit de prendre les appareils photo avec nous pour pas perdre du temps à les sortir du coffre de la fourgonnette car on va faire des arrêts-photos. Bon, on a pas compris, on a fait un seul arrêt où il y avait rien à voir. Dommage, il y avait des paysages de pierres volcaniques, pas un brin d'herbe mais plein de pins. Assez incroyable mais pas de photos. Au point de départ de la balade, une angoisse, une pléiade de bus de retraités. Ouf, ils sont juste venus marcher autour de 2-3 cailloux et prendre le téléphérique. Un du groupe, qui se laisse pousser le front et craint le soleil, avait oublié sa casquette à l'hôtel. Oui, c’est une anecdote totalement inintéressante sauf que, pour se protéger, il a mis un foulard sur le visage et un bonnet rouge style père Noël. Les gens voyaient un bonnet rouge dépasser des taillis alors que tout le monde est en t-shirt, ils devaient se demander ce qui se passait.

La balade commence par 4 km de faux plat, jusque-là, ça va, tout le monde a la forme. Après, ça commence à monter jusqu'à un col et ensuite, il y aura la montée jusqu'au Guaraja à 2700, soit environ 500m de dénivelé. Le guide a insisté auprès de celle qui a le vertige, qu'il faut qu'elle se retourne de temps en temps pour voir si elle arrivera à redescendre car on pourra pas l'attendre trop longtemps. Au col, le couple dira qu'il n'ira pas plus haut. L'autre continue avec nous. Le guide est un peu inquiet. À un moment, il insiste et lui demande si elle se sentira de redescendre. Ah, elle avait pas compris, elle croyait qu'on rentrait par un autre chemin. Du coup, le guide a exagéré la distance restante à parcourir pour qu'elle décide de faire demi-tour. C'est pas super cool pour elle mais à un moment, il faut aussi être réaliste.

Quand on la retrouvera plus tard, elle nous demandera si c'était encore loin quand on s'était séparé. On a, bien sûr, dit que c'était encore loin avec des passages super difficiles. Le guide repart avec nous puis, finalement, nous laisse seuls car il pense que, seule, elle arrivera pas à redescendre.

Finalement, le groupe de 5 marche bien. En 5 minutes, on était en haut, séance photos et descente. Histoire de te défouler un peu, t'as fait la descente en courant. Dans un tournant, tu vois le guide en train de remonter un peu inquiet. Il est remonté car il a vu des hélicoptères passer, signe de touristes potentiellement blessés. Et en plus, il t'a vu courir, genre tu te dépêches pour l'alerter.

Demain, on doit partir 10 minutes plus tôt, soit 8h50, une horreur de réveil super matinal. Du coup tout le monde est allé se coucher encore plus tôt. Ça va finir comme au Tchad à 20h au lit.

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Yo, hier, au programme, marche dans des lavotubes qui font 17 km. En fait, ce sont des tunnels faits par la lave. On doit en faire une partie, l’aventure !!! Alors, tu mets ton casque de mineur et c'est parti pour 200m de marche dans le tunnel et hop c'est terminé. Mouais, bon et après ?

Après, on s'est baladé dans le parc de Chinyero, c'est à peu près plat, donc ça va. Au milieu de la lave, avec des pins, balade pépère car demain c'est la fameuse descente de 7km, certains angoissent, même le guide, normal vu certains cas. Le paysage est assez incroyable, des pins qui poussent au milieu de la lave !

Le lendemain direction cette fameuse descente entre les falaises au départ de Masca. Le guide nous avait dit de partir 30 minutes plus tôt, il prend de la marge car, arrivé en bas au bord de la plage, on doit prendre un bateau et faut pas rater le dernier sinon t'es bon pour la remontée.

La balade est superbe, t'es au fond d'un canyon le long d'un ruisseau. Le guide a mis ses sandales donc, celui qui fait comme le guide a fait pareil. C'est bien ! Au début, c'est un peu pentu donc on attend notre boulet. Un des gars joue le chevalier servant en se mettant entre elle et le bord du sentier pour qu'elle ne voit pas le précipice de 2m. Ça se traîne un peu mais moins grave qu'imaginé. Au début, le guide espérait qu'elle allait faire demi-tour. Faut reconnaitre qu'elle a de la volonté.

Ah oui, au départ de la randonnée, y a un panneau indiquant qu'il faut pas nourrir les chats. Sur le chemin, y en a un qui nous a pas lâché et quand on s'est arrêté, si on le nourrissait pas, il nous bouffait. Les lois de la survie. Après le dej, le guide nous a laissés partir devant et est resté avec celle qui marchait lentement. En fait, au fond du canyon, c'est dur d'avoir le vertige donc ça allait mieux pour elle. À la sortie du canyon, on arrive sur une plage et il faut faire 20 minutes de bateau pour revenir à une station balnéaire pleine de touristes russes. Sieste d'une heure sur la plage de sable noir, oui c'est des vacances !! L'eau fait 17 degrés, même pas tu mets un pied.

Ah oui, j’ai oublié de vous dire que dans l'hôtel, il y avait un jacuzzi et tous les soirs, après ces journées harassantes, on faisait trempette. Pour le dernier soir, on a ajouté une petite variante, on s'est pris des mojitos... Caliente !!

Dernière matinée avant l’avion, on visite la vieille ville de La Laguna et on se fait un petit resto local de poissons. Super délicieux