Direction bikinis land

L'arrivée sur le tarmac de l'aéroport de Rio doit être un signe. Il y a tellement de brouillard que tu vois à peine l'extrémité de l'aile de l'avion. Ça promet.

Une fois l'échantillon de bagnole de location récupérée, tu prends la route direction Petropolis. Devant toi, une bagnole de flics, les vitres descendues et des canons de fusils qui dépassent des portières. Dix minutes plus loin une bagnole arrêtée côté voie rapide, un mec au sol les mains sur la tête et trois voitures de flics qui l'entourent. Et les flics qui le braquent n'ont pas des petits tazers. Bienvenu au Brésil...

Petropolis, surnommée la ville impériale est posée à 800 mètres d'altitude au milieu de la verdure. Quelques canaux, beaucoup de verdures, une rue avec des très belles maisons plantées au milieu de leur parc. Le quartier historique, très calme et la partie plus moderne avec les bouchons. Le palais des glaces, la cathédrale de Sao Pedro de Alcantara et t'as même le musée impérial. A deux doigts d'aller le visiter pour découvrir dans quelles assiettes mangeaient les pontes de l'époque où quels rond de serviettes ils utilisaient, mouais.

A midi, t'es en polaire et veste coupe vent, à la limite de regretter de ne pas avoir apporter un bonnet. Ouais, concernant les bikinis, t'es pas prêt d'en voir ou sinon au moins doublé de fourrure....

Alors, c'est clair qu'en France, on est des buses en anglais mais on est largement battu par les brésiliens. Même à l'Office du tourisme, pas un mot de rosebeefs.

Il fait gris, humide, mal barré pour faire des balades. À 18h, le brouillard se pointe. Ta guesthouse est dans un coin très peu piéton. Avant de sortir tu demandes au gardien de nuit si ca craint pas de sortir. Généralement on te dit de faire attention mais ici, pas de problème, c'est une ville tranquille et les rues sont bien éclairées. Drôle d'ambiance de marcher seul dans la rue dans le brouillard. Quand tu croises d'autres personnes, chacun s'évalue. Mais effectivement c'est très tranquille.

Ca fait longtemps que t'as pas mangé du bœuf élevé aux hormones et aux antibiotiques... Et bien c'est délicieux !

Lendemain, 8h30, le ciel semble un poil dégagé. Ouais 'semble'.... Direction les montagnes pour faire une rando. Impossible de se garer près du point de départ et surtout il se met à pleuvoir. Quand t'étais jeune et con, ça t'aurait pas dérangé. Mais maintenant que t'as plus que la connerie, partir galérer sous la flotte, bof.

Bon, faut s'occuper. Comme tu ne rejoindras pas Teresopolis à pieds, t'y vas en bagnole en espérant que, peut-être, ça sera plus dégagé de l'autre côté.

Voilà les meilleurs points de vue sur les 50 km de trajet.

Alors, Teresopolis n'a absolument pas le charme de Petropolis. Un grand boulevard de deux voies avec des magasins de part et d'autre. Ça donne vraiment pas envie d'y rester. Et côté météo, c'est aussi dégueulasse. Demi tour pour Petropolis.

Bon, on peut pas dire que ca démarre topissimo cette histoire.

Si demain matin, sur un malentendu, t'as grand soleil, t'essayeras quand même une balade, histoire de ne pas être venu pour regarder tomber la pluie....

Ricardo, perdu dans la brume

Yo,

T'as réservé pour demain une sortie sur un petit bateau (12 pax max) pour aller sur cinq plages dont une au pied du pain de sucre local. Ton objectif est d'y monter mais c'est pas clair. Si les autres ne veulent pas y aller, ce qui est quasi certain selon l'agence, t'auras pas le temps d'y aller. Donc, t'as décidé d'y aller par toi même. En plus le soleil est bien présent et faut en profiter, il va pas durer.

Direction le petit village de Paraty mirim. De là, t'as 5 bornes de chemin dans la jungle pour rejoindre une plage dans la crique de Mamangua où t'espères chopper une barque pour traverser un bras de mer et ensuite taper du pain de sucre. Effectivement t'as un chemin mais la vache il pique les cuisses. Les brésiliens s'emmerdent pas pour faire des chemins dans les collines. C'est tout droit, sans le moindre virage. 200 mètres de montée sur 500 mètres de distance. Ouais ça fait mal. En cinq minutes, ton t-shirt est une serpillière. Étonnement, t'as croisé personne à part de gros iguanes qui décampent rapidement dans la jungle à ton approche. Va savoir si ils servent pas de protéines ? Ensuite le chemin est plus facile et on se rapproche du bord de mer. On rigole pas Ici sur la hauteur du gazon.

T'arrives enfin à la plage où t'espères trouver un bateau pour faire la traverser. Il y a une petite guesthouse et un resto, t'espères que ça faire venir du monde et donc des bateaux. Les patronnes parlent anglais (c'est rare). Non pas de bateaux, il faut prévenir en avance. Mais gros coup de pot, une barque arrive pour déposer deux nouveaux clients de la guesthouse. Le capitaine est ok pour te faire traverser. Tu t'appercevras au retour qu'il t'a fait payer trois fois le prix mais bon, pas trop le choix.

L'application MyAtlas ne prend pas les short donc voilà le lien en direct d'une petite vidéo.

https://youtube.com/shorts/OsJuvAlAU2A?feature=shared

De l'autre côté, une communauté de pêcheurs avec deux petits restos. C'est le point de départ du chemin pour monter au sommet du piton rocheux. Un poil plus de 1,2 km de distance pour 400 mètres de D+. Ouais ça pique encore plus.

Le panneau est rassurant, que des bestioles sympathiques.

Quelques brésiliens pleurent dans la montée. Un couple t'arrête pour te poser une question en brésilien. Une fois qu'il a compris que tu pipais pas un mot, il te demande 'english ok?'. Ok, passons à la langue de Trump. Sa femme le regarde du genre, tu parles anglais toi maintenant ? Il est resté con. Bon, on est passé à l'espagnol....

Le chemin a été dégagé par la même équipe. Tout droit, transpirez et demerdez vous.

Enfin, un début de vue.

https://youtube.com/shorts/pZQOSrC1-ns?feature=shared

Il reste 50 mètres sur la partie granitique pour arriver à une superbe vue sur toute la crique.

La vue est superbe.

https://youtube.com/shorts/zjeklA_3Aq0?feature=shared

En fait, il y a plein de petites anses avec parfois des plages de sable et quelques maisons. Effectivement on est un peu loin de tout mais pas le moindre hôtel où gros machin dans le genre en béton sur plusieurs étages. C'est vraiment intégré dans la nature.

Par contre au sommet, ça souffle et aucune barrière ne t'empêche de tomber 200 mètres plus bas. Quand il pleut, c'est plus que fortement déconseillé de monter.

Bon, faut redescendre. Sur la plage deux restos. Le premier est plein de monde. Deux couples sont en train de boire du vin. Étonnant au pays de la cachaça. Ouais, des français...

A l'autre resto, six cuisinières se morfondent en attendant le chaland. Allez, tu vas chez elles tester du calamar et du manioc (ouais, comme sur koh lanta).

Dix minutes plus tard, plusieurs petits bateaux viennent débarquer les touristes en bikinis... Le resto est plein. En fait, t'es arrivé trop tôt.

Alors, effectivement t'es dans un coin touristique mais t'es dans des restos très simples et étonnement leurs prix sont aussi élevés que sur la côte d'azur.

Il y a une maison à vendre, les pieds dans le sable..si ça intéresse quelqu'un ?

Faut maintenant trouver une barque pour refaire la traversée. Tu vas voir tous les mecs qu'ont pas des têtes de touristes et un pêcheur te fait traverser.

La vidéo https://youtube.com/shorts/66nfOjbwZis?feature=shared

T'as plus qu'à te retaper le chemin inverse et rentrer à Parati pour te poser avec une bière.....

La vidéo résumant la journée

https://youtube.com/shorts/M5aWai8sL5Y?feature=shared

Lors du dernier post, vous avez eu le droit à quelques photos de Paraty par temps de merde. C'est beaucoup plus joli avec du soleil.... C'est normal que les rues soient quasi vides, les brésiliens sont encore sur les plages, le soir c'est assez différent.

La vidéo https://youtube.com/shorts/iWJlsAepGDA?feature=shared

Incompréhensible, t'as laissé ta new Beetle flambant neuve la nuit dernière et voilà comment ce que t'as retrouvé ce matin!

Transpiro Ricardo

Pas très loin de Paraty coule le rio Perequé offrant des cascades sur certains de ces affluents

Tu peux prendre un tour en jeep qui t'y enmeme mais comme d'hab, tu le sens pas. Tu prends ta bagnole et tu verras si ça passe où ça casse côté route.

D'abord tu remontes la petite rivière da pedra Branca. La route est bonne jusqu'au stop pour le poco do ingles. Cinq minutes de marche dans la jungle pour arriver jusqu'au bassin.

Pas un chat, tu mets un pied dans l'eau. Le deuxième, tu le mettras un autre jour...ouais, chochotte, t'assumes !

Retour à la bagnole puis direction la cascade la pedra branca sur une route qui se transforme piste. Ça passe tranquille même avec ta bagnole de base ! Tu dois payer un doit d'entrer car c'est une immense propriété privée. Le chemin d'accès sous d'immenses bambous est plutôt sympathique.

Un grand bassin, une cascade. T'as essayé l'autre pied, mais bizarrement l'eau n'est pas plus chaude et toujours personne.

Dernière cascade avec une piste un peu plus déglinguée, la cascade de sete quedas. Venir en jeep? Mouais, à part pour la frime...

Ils ont aménagé un grand bassin et un resto car c'est plus compliqué de se baigner dans la rivière avec des risques de glisser sur les énormes rochers.

Toujours le site pour toi tout seul! C'est au retour que tu commences à croiser des bagnoles et des jeeps. Bon timing

Sur la route tu peux t'arrêter à la distillerie, la Paratania, de cachaça pour des dégustations. Euh, à 10h30 du matin et en plus tu conduis, t'as hésité. C'est vrai qu'avec un tour, t'aurais pu tranquillement dégusté.

T'arrives à la cascade do tobogã (vous aurez certainement traduit par toboggan). En fait tu peux te laisser glisser en en haut des grands rochers arrondis, d'où son nom....

100m plus haut le bassin de tarzan. Pourquoi Tarzan? T'as un paquet de Tarzan et Jane mais en taille brésilienne. Pas certain que les lianes puissent supporter cette nouvelle version du couple. C'est pour ça qu'il y a un petit pont. A l'époque, tarzan ne devait pas trouver de MacDo dans la jungle.

Un groupe arrive. Quand un des clients s'écarte du groupe, le guide a un sifflet pour le faire rappliquer ! Ça donne envie, non?

Il est midi, c'est l'heure où toutes les Jeeps arrivent, il est temps de partir.

Histoire de faire un peu de route, t'es monté jusqu'à la frontière entre l'état de Rio de Janeiro et celui de sao Paolo pour un point de vue. T'es content d'avoir rouler une heure pour cette incroyable vue...

Dernière journée à Paraty. On annonce de la flotte pour les trois prochains jours. Tu pensais partir sur l'île ilha grande 80nkm plus au nord mais passé trois jours sur une petite île sous la flotte à rien faire, bof. Donc direction Rio à 250 km plus nord. Le temps sera aussi mauvais mais tu seras dans une grande ville avec plus d'activités potentielles.

La vidéo du jour

https://youtube.com/shorts/L1J2zKLaG9A?feature=shared

Ta copine brésilienne actuellement en train de se morfondre en Arabie saoudite, t'as dit que ce soir deux écoles de Samba s'affrontaient en préparation du carnaval. Ça doit être sympa à voir ! 30 minutes de taxi pour rejoindre le quartier populaire de la Mangueira. C'est la salle d'entraînement d'une des écoles et beaucoup de supporters sont aux couleurs de l'école le rose et vert. C'est censé commencé à 22h.

22h salle quasi vide.

22h30 un groupe s'installe et commence à jouer. Les culs (hommes-femmes) commencent légèrement à se trémousser.

23h la salle commence à se remplir. Un gang de mamies en tenue spécial carnaval débarque et commence à se trémousser. Attention mesdames à votre prothèse de hanche ! Une chute et hop un col du fémur....

Pour la vidéo :

https://youtube.com/shorts/MW35kvbAuaI?feature=shared

23h30, l'ambiance monte. T'as l'impression d'être le seul étranger. Plus les bières descendent, plus ton corps bouge avec la musique et l'ambiance.

Minuit, les plumes et les danseuses (danseurs ??) débarquent. Et voilà qu'il y en a une qui t'attrape (ouais, elle a senti le félin qu'est en toi!) et t'emmène au milieu de la piste de danse. Euh, t'es le seul du public à être au milieu des plumes et des bikinis. Ça y est, ton rêve se réalise. Caliente, caliente!!

On se déhanche dans tous les sens, les gens chantent. Si ça continue, t'es en gueststar sur un des chars du prochain carnaval.

Bon, on arrête les conneries. Toute la partie Travolta est du gros pipeau. T'as pas le sens du rythme et t'es rigide comme un manche à balai (pas dans le cul!).

En fait à minuit la salle était quasi pleine mais à part les cinq musicos sur scène avec leurs instruments, que dal. Pas la moindre danseuse, plume où autre symbole du carnaval.

Malheureusement demain t'as presque trois heures de bagnole et tu veux partir tôt. Et puis les caipirinhas de la veille ont laissé des traces.

Du coup, t'es parti à minuit et en sortant tu vois arriver des groupes de percussion en tenue carnaval. Et ouais, mais les gars, il est minuit, papy va se coucher. Va savoir à quelle heure commençait vraiment la compétition. Dommage.

Ricardo Samba

Hello,

T'as fais le tour de toutes les agences, t'as essayé de trouver celle qui propose un petit bateau mais c'est toujours flou. En fonction du nombre, ils adaptent la taille du bateau et toutes les agences démarrent les tours à la même heure. S'ils font des stops en même temps, on peut être nombreux.

T'as eu une grosse discussion avec la Miss météo brésilienne. Elle va se démerder pour que t'es un beau soleil aujourd'hui !

T'as choisi un tour que peu d'agences en théorie proposent, on verra bien. Mais pas sûr que ça soit le bon choix.

Merde, c'est une grosse agence, t'as 100 clients qui font la queue pour avoir ce foutu bracelet qui te permettra de monter sur un bateau.

Point positif, t'es dans la queue la plus petite, seulement 14 personnes euh non, 20, aarrhhh 25, au putain 30. Madre de dios

La particularité de ce tour est lié à un des arrêts. Tu dois te glisser entre des rochers pour accéder à une grotte en partie sous marine. Euh, ok t'as un peu de bid et t'espères que ça va passer mais t'en as certains sur le bateau, tu sais pas comment certaines parties du corps va passer..

Finalement ils ont mis deux bateaux. Ca va faire beaucoup quand on débarque en même temps. Le 'guide' se partage entre les deux bateaux. Il dit en anglais que pour avoir plus d'informations il faut revenir et parler portugais. Sur le fond, il a pas tort mais de la part d'un guide...

Premier stop obligatoire pour tous les bateaux avec touristes, le bateau à glaçons. Le bateau amarré à 200 mètres du bord et tout le monde s'arrête pour remplir la glacière.

Puis premier stop au lagon bleu. Oui, chaque coin a son lagon bleu. L'eau est super transparente, un poil fraîche. Soit tu fais comme tout le monde, tu patauges à 10 mètres des bateaux soit tu t'écartes un peu pour nager plus tranquillement. L'eau est transparente mais le fond non rien d'exceptionnel

Deuxième stop à la petite plage de Gruxitamas qui porte le nom d'un fruit qu'on trouve sur les arbres de cette plage. Franchement un cauchemar tellement les bateaux bouchent la petite plage. Le nôtre a à peine accès pour nous déposer.

Chaque bateau balance sa musique style regaetton à fond et pas question que la musique du voisin soit la plus forte. Ils ont tous un petit BBQ sur le bateau pour faire suite des saucisses.

Ça doit être sympa si t'es avec une bande d'amis mais de regarder les brésiliennes roulaient sur la plage, bof. Mais effectivement, c'est bikinis party.... Le mythe de la brésilienne en prend un sacré coup.

C'est pas sur cette plage que tu peux chiller... On a quarante minutes à passer sur cette plage, on est tous en train d'attendre à l'ombre des arbres le moment pour fuir cette plage. En arrière plan une plateforme pétrolière. Rappelez vous Gruxitamas....

Même une tortue traîne à 100 mètres de la plage, attendant peut-être le départ des bruyants.

Autre stop pour faire trempette, le lagon vert. Faut reconnaître que l'eau est d'un très joli vert m même si ça se voit pas sur cette photo

La prochaine et plus importante étape, la visite de la grotte d'Acaia. On retrouve le guide qui était parti avec l'autre bateau. 35 personnes dans la grotte, ça va pas le faire d'où deux groupes.

Une famille habite sur ce bout de terrain depuis toujours. Selon le guide, il y a 50 ans le fiston de 7 ans qui avait peur d'une raclée est partie se cacher et serait tomber sur l'entrée. Le fiston a maintenant 60 ans et vit toujours ce bout de terrain. La grotte se visitait de temps en temps depuis des années mais elle est devenue une attraction populaire depuis une publication sur Instagram. Maintenant il faut faire la queue.... Vu la taille (en largeur) de certains, t'es descendu le premier histoire de ne pas rester bloquer dans un bouchon éventuel.

T'as une échelle en bois puis il faut se glisser sur 5-10 mètres avec 60 cm de largeur. Pour l'instant, ton bid passe.

Comme t'es le premier, tu peux voir la grotte sans la lumière des lampes des autres. Un truc de dingue. Un filet bleu-vert un peu phosphorescent (ou luminescent )En fait c'est l'océan qui vient sous la grotte.La luminosité du soleil se reflète sur le fond marin et donne cette couleur à l'eau.

Tu peux descendre jusqu'au niveau de l'eau est mettre la tête pour regarder. Il faut bien se tenir au plafond de la grotte car si tu te fais emporter t'auras plus accès à l'air car la mer est jusqu'au plafond de cette partie de la grotte.

Difficile à expliquer mais quand une vague entre dans la grotte, des gouttes tombent dans l'eau avec des reflets argentés.

Avec le masque, sous l'eau tu vois une mer vert fluo avec des poissons (ben ouais, t'es dans la mer...). Là, ce sont juste les autres qui vont mettre la tête sous l'eau, ce sont pas les poissons 😜

Côté photos, quand tu vois le résultat sur d'autres téléphones, tu te dis que t'as vraiment un téléphone de merde. Si vous cherchez sur internet gruta do acaia, vous aurez certainement mieux que ces photos et vidéos. Sinon à la fin du post, il y a un lien vers une vidéo intégrant une petite partie sur cette grotte.

Apparemment, il n'y a que trois grottes de ce genre dans le monde. C'est vraiment particulier et si vous êtes pas chaustrophe, faut vraiment y aller.

En sortant de la grotte, le temps a changé, en face, sur la côte, tout est gris, le vent s'est levé, on se pèle sur le bateau. Croyez pas la photo avec le soleil !

Une sortie au Brésil sans un repas n'est pas imaginable pour un brésilien donc même s'il est 16h30, il est temps d'aller sur un resto installé sur une plateforme. T'en as trois qui ont pas mangé, les trois non brésiliens...

Donc, en résumé, énormément de bateaux sur toutes les plages donc si vous cherchez une plage tranquille, allez à Palma (voir précédent post). Par contre, la grotte, top de top!!

Il est temps de chillé dans un resto les pieds dans le sable.

Ah oui, un petit mot sur les brésiliens. T'as croisé que des gens sympathiques, souriants et prêt à t'aider.

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La vidéo du jour

https://youtube.com/shorts/-n2sH1P6VRA?feature=shared

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Longue journée aujourd'hui.

A 16h t'as le bateau qui te ramène sur le continent. Ensuite plus de trois heures de bagnole pour rejoindre Rio car le lendemain matin tu dois rendre la voiture vers 5h30h car t'as un avion pour Fortaleza à 7h30. Et ensuite, trouver un transport pour rejoindre Icarai.

Mais pour l'instant, direction la plage recommandée par ton amie brésilienne, la plage de Lopes Mendès. Tu peux y aller à pied par la jungle en repassant par la plage de Palmas soit un peu plus de 7 bornes, soit prendre une navette. La veille, super motivé pour y aller à pieds et revenir en bateau. Ce matin, super motivé pour faire l'aller retour en... bateau.

Ouais, tu vas transpirer grave et après t'auras 3 heures de bagnole sans passer par la douche. Et puis, grosse feignasse...

T'es au 'port' d'Abraao, tu as ton petit bracelet indiquant l'heure de ta navette de retour et te voilà embarqué sur une lancha ras la gueule de pimpims en maillot de bain.

En fait, le bateau ne dépose pas à la plage Mendès mais à la petite plage de Pouso.

De là il faut 15 minutes de marche pour passer une petite colline dans la jungle et rejoindre cette fameuse plage. Elle est orientée vers l'océan donc des vagues. Aujourd'hui, même si la mer est très calme, les bateaux n'y vont pas directement.

Une immense baie, du sable blanc à perte de vue, deux trois stands où tu peux louer des surfs (mais aujourd'hui c'est du niveau 'Brice de Nice' que t'as croisé sur l'île. Un français, son sosie, la même gueule, la même coupe de cheveux et le même niveau d'anglais),

et un poste de secours. Bienvenue à Praia Mendes !

Comme il faut marcher pour accéder à cette plage, une sélection automatique s'effectue. Aucune baleine bruyante et puis la plage est immense donc tu peux t'installer tranquillement.

Au retour, un gang de ouistitis, pas farouche, attend sur le bord du chemin pour gratter de la bouffe.

T'as approché ton téléphone et un couillon à commencer à vouloir mâchouiller le similicuir de sa protection.

Un autre a demandé à un touriste d'appeler en vidéo sa femelle pour la prévenir qu'il rentrera un peu tard ce soir car il a un plan pour des cacahuètes ! Oui, c'est que tu penses avoir compris car déjà le brésilien t'as du mal mais en plus avec l'accent ouistiti....

Du coup, le gars a sorti des cacahouètes et le singe est même monté dans sa main.

Retour sur la plage de Pouso où un français a construit son petit resto sur l'eau. Fond musical brésilien tranquille, bonne nourriture.

Effectivement, c'est pas une journée trop fatiguante.

C'est pas tout ça, mais t'as un bateau puis de la bagnole et ça bouchonne un poil pour rentrer sur Rio. Il est temps de rentrer.

Quartier de Rio près de l'aéroport. T'as trouvé une place pour ta bagnole dans une rue derrière la guesthouse. Comme tu dois partir demain à 5h, le patron te dit que c'est pas une bonne idée d'y aller tôt demain quand il fait encore nuit. Effectivement, il y a des barbelés tout autour de l'entrée de la guesthouse et ll y a du monde qui dort au sol dans d'autres rues mais celle où tu t'étais garé te semblait ok. Bon, t'es garé a côté d'un MacDo juste en face de ta guesthouse... On verra bien demain

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La vidéo du jour

https://youtube.com/shorts/wQ00CjhMTvI?feature=shared

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Il est temps de partir, miss météo a annoncé des nuages et de la pluie pour les prochains jours.

Yo,

Direction Jericoacoara, tout autour de la route des anacardiers. C'est l'arbre qui donne le fruit et la noix de cajou.

Jeri est totalement différent d'icarai. Des milliers de personnes mais pas de grands bâtiments. Même si ça continue de construire, ce n'est pas complétement défiguré. Ceux qui sont venus ici il y a 30 ans quand ce n'était qu'un village de pêcheurs penseraient certainement différemment.

En venant du sud, tu roules sur une partie de la plage dans du sable. Déjà ça limite le type de bagnoles. A la base tout le centre est piéton et seules les voitures autorisées peuvent rouler. Mais comme les voitures transportant les touristes, les buggys, les quads sont autorisés, le côté piéton a pas mal disparu. Reste le sable, oui pas de goudron, juste du sable.

Des petites ruelles pour passer d'une rue à une autre. Des petits stands tenus par des hippies pour les dames l'association du crochet de la ville. D'où tous les filets de pêche portés par les baleines/sirènes..'

Des boutiques partout, des restos, des bars et t'es même tombé pendant un festival de jazz. T'étais venu il y a 5 ans et tu trouves que ça un peu vieilli, beaucoup plus de bagnoles, le sable des rues et plein de petits morceaux plastique par exemple. Côté bord de mer, c'est une enfilade de restos et bars et à marée basse, ils installent même les transats au niveau de la mer.

Mais pas sûr que tous ces restos soient tous encore présent dans dix ans car à marée haute, les vagues attaquent le sable et même avec leur quelques pierres pas sûr que ça résiste longtemps

En tout cas, ça change complètement de l'ambiance d'Icaraí. Deux mondes opposés.

Comme vous pouvez voir sur les photos, le temps est pourrave pour quasiment tout la semaine où tu vas être là.

T'as réservé pour une semaine en te disant que t'allais continuer le wingfoil en louant du matos sur place sans prendre de prof. Que neni ! Une compétition mondiale de wingfoil se déroule pile cette semaine dans la baie qui serait donc fermée. T'as vu les trois écoles de wingfoil/kite t'as eu trois infos différentes. Soit disant on ne peut pas te louer de matériel car il est réservé pour les pros. Euh, vu ton niveau, c'est certainement pas le même matériel que tu vas utiliser. Une deuxième te dit que la baie est réservée à la compétition. Et enfin une autre te dit que vent est offshore (ouais, un nouveau mot pour toi) et il pousse vers le large donc ça peux être compliqué pour rentrer. Par contre pour prendre des cours c'est possible... mais le prix est le double d'Icaraí car ici plutôt que le prof reste sur la plage à 100m pour conseiller un autre gars que toi, il te suit avec un bateau. De toute façon, pour l'instant il y a peu de vent et il pleut... Mal barrée leur compét.

Est ce la saison des pluies ? Non, non. Ils ne sont pas habitués à ce temps de merde. Ils cherchent même le poissard qui aurait rapporté la pluie, un certain R.... Tu voulais passer incognito avec des lunettes de soleil mais tu viens de perdre ta deuxième paire. Putain, pas douée le gars

Que faire quand il peut ? Chiller dans un hamac! Ou peut être du yoga sur la plage....ouais, pourquoi se faire chier à trimballer une planche, une voile, un casque...sur plus de 100 mètres quand on peut tranquillement faire des étirements.

Sinon tu peux monter sur une dune pas très loin pour voir le coucher. En principe t'as 200-300 personnes qui y vont chaque soir, et bizarrement, aujourd'hui on est pas dix. Ca permet de voir Jeri avec toutes ces dunes autour.

Les quelques parties herbeuses sont squattés par des ânes qui, à la tombée de la nuit, viennent taper de la bouffe dans Jeri. T'es rentré avec eux, un âne de plus ou de moins... Une photo de l'âne ? Non, non pas de selfie !

L'âne semble être le symbole de la ville car t'as plein de t-shirt où autre souvenirs avec un âne

Et quand tu reviens, la ruelle qui ramène au centre s'est transformée en bar. Les locaux ont installé plein de stands sur roue où tu achètes ta caïpirinha pour moins de 3 euros. Si tu essayes chaque stand, jamais tu rentres chez toi

Pour dîner, t'as le choix entre la cinquantaine de restaurants ou les petits stands installés un poil à l'écart.

Voilà, c'était un petit aperçu de Jeri par temps gris.

Ricardo, acheteur compulsif de lunettes de soleil

Et bien une nouvelle journée grise, un peu de pluie et pas un souffle de vent. Voyons le côté positif, t'es en tongs dans le sable au bord d'une plage en écoutant de la musique brésilienne et la pluie n'est pas trop froide.

Deux gars ont sorti leur wingfoil et c'est pas la fête. Espérons que le vent va se lever sinon côté compétition c'est la catastrophe.

Les responsables de la compétition ont placardé des affiches à tous les coins de rue: ''Mort ou vif, recherchons rainman. Un grand brun avec du ventre et un air con''.

Oula, ça pue, le descriptif est trop précis! Pas le choix si tu veux pas te faire chopper. T'es passé à la salade et la noix de coco.

Fini les alcools et les plats riches. Vu ton bid t'es à la limite d'aller au stand des reines du crochet pour commander un t-shirt spécial gros bid. Version masculine des pantalons des brésiliennes.

Alors, pour l'air con, c'est plus compliqué. Tu vas essayer de prendre la tête de Macron quand il a appris les résultats de la dissolution....

Le soleil est revenu avec le vent. La compétition de wingfoil étant terminée tu peux reprendre des cours avec une des écoles. Le prof est aussi gardien dans ta guesthouse.

Je ne sais pas si vous vous rappelez l'état de tes genoux et tibias la semaine dernière mais c'était pas joli alors que t'avais des protections. Ici, pas de genouillères. Et celles vendues en pharmacie ont un gros trou devant juste là où ça frotte...Faut vraiment être motivé voir maso pour y retourner. Côté positif, tu te gamelles moins (relativement) donc t'as moins à remonter sur la planche.

Le prof, brésilien, parle assez bien le français. Il est en zodiaque à côté de toi et non pas à 100m sur la plage en train de te confondre avec un autre. Il te parle d'une manière calme avec des mots simples et pas avec un jargon marin incompréhensible à la con. Avec lui tout est en douceur. Quand tu fais le shadock (ouais, faut pomper sur la voile quand il n'y a pas assez de vent), c'est en douceur et non pas comme un bourrin avec l'autre. En une heure t'as l'impression d'avoir plus appris que 10 heures avec l'autre. Mais bon, c'est pas le même tarif. Et t'as bien fait de ne pas louer une planche et te démerder tout seul. Avec le vent qui pousse vers le large et vu ton niveau, tu traversais l'Atlantique pour te retrouver au Cap Vert. Ils font du wingfoil là-bas. Pas si con.... à réfléchir...

Alors quoi faire ? Chiller dans la petite piscine de ta guesthouse? Impossible il y a un squatter. T'as des créneaux horaires réservés aux iguanes.

Selon la patronne de la guesthouse, quatre gros iguanes fréquentent régulièrement la piscine. Le chat ? Cette grosse feignasse qui deambule au ralenti les regarde à peine ! Les chats sont comme les brésiliens, tranquilles, no stress. Mais au moins il est poli, t'as le droit à un miaou fatigué quand il se traîne près de toi.

T'as dû déjà l'écrire mais c'est impressionnant le nombre de tatouages qu'ont les brésiliens tout âge confondu. Et vraiment pas des dessins fins.

Bon, t'arrives toujours pas à voler en wingfoil. Du coup, tu discutes avec les mérous et les raies et tu fais le tour des pharmacies (tu les connais toutes) pour soigner tes tibias.

T'as discuté avec un français d'à peu prêt ton âge. Ouais les petits jeunes à la con, ils ont plus de facilité qu'un crouton! Il en fait depuis deux ans et a failli lâcher l'affaire tellement il a galéré. Ça t'a remotivé un poil.

Et accessoirement tu fais quelques des photos...

Petite minute culinaire : Même si tu traines pas dans la région de Bahia, tu peux tester le beignet emblématique de cette région, l'Acarajé. Le beignet est fait à base de pâte d'haricots frit dans de l'huile de palme. Une fois cuit, tu l'ouvres pour mettre de la crevette séchée, de l'oignon, du persil et tomates.

Sinon, sur la cinquantaine de restos à Jeri, pour 16 euros tu peux manger du poulpe ultra tendre, avec crevettes, langouste et petits légumes dans une sauce au miel. Une tuerie. Sans déconner, tu baisses, jamais dans tes précédents voyages, t'en est arrivé à parler chill et resto. Ricardo, ressaisi toi! Repars dans des plans pourraves avec galères. Si ça continue tu vas finir comme Gabriel et Kinnary 😇😇 où pire partir en voyage avec Jean-Philippe....😭😭

Très grand ciel bleu, il est temps de partir Bye bye Jeri, bye bye le wingfoil. Cinq heures de voiture pour retourner à Fortaleza et prendre un vol pour Belem. Ce sont tes tibias qui vont être contents !

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La vidéo de cette semaine à Jeri

https://youtube.com/shorts/ngb6jREFM8U?feature=shared

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Yo,

Bon, Belem, sans plus. Direction la perle cachée du Brésil selon beaucoup de brésiliens. A 50 bornes de la ville de Santarém se trouve Alter do chao. Pour aller à Santarem, deux solutions, l'avion ou un bateau qui part deux fois par semaine et qui met 60 heures. Le bateau serait plus dépaysant mais malheureusement t'as déjà ton billet d'avion retour et t'es limite en temps de temps par rapport à ce que tu veux voir.

Ton amie brésilienne t'a prévenu, Santarém, tu sors de l'aéroport et tu vas directement à Alter do chao. Rien à voir ou faire à Santarem. Même les guides touristiques te disent de ne pas y rester.

Alors pourquoi Alter do Chao ? La ville est au bord du fleuve Tapajos, un affluent de l'Amazone. Petite info sur la provenance du nom du fleuve. Lorsque les Portugais ont débarqué dans le coin il y a un paquet d'années, un espagnol se nommant José était déjà installé. Il tenait un petit snack en au bord du fleuve et proposait des tapas. Et les gars ont pris l'habitude de lui demander ''tapas, José?''. Et cette devenu Tapajos. Bon, t'as quelques doutes sur la véracité de cette légende....

Pendant la saison 'sèche', le niveau du fleuve baisse de plusieurs mètres et laisse apparaître des plages de sable blanc. Ouais, tu vas chiller grave... Il paraîtrait que c'est assez unique car l'eau est transparente avant de rejoindre l'Amazone couleur marron à santarem.

En avion tu survoles deux fleuves et on peut nettement voir la différence de couleur de l'eau.. c'est assez impressionnant. Le plus clair doit être le Tapajos.

A peine sortie de l'avion un vent brûlant te pousse à marcher à l'ombre. Une fois dans la voiture, tu regardes la température extérieure,il fait 39 degrés. Ça fait bizarre d'avoir 39 degrés tout en ayant un rhume depuis 10 jours. Oui...la clim.

Direction alter do chao à 50 bornes. Une belle route goudronnée mais toutes les autres routes qui s'enfoncent dans la jungle sont en terre ocre. Le bled en lui même est minimaliste, une place, l'église (indispensable), quelques restos et des boutiques qui ouvrent en fin de journée.

L'une d'elle, araribah, propose de l'artisanat provenant des différentes ethnies d'Amazonie.

T'as un léger doute quand tu vois quelques masques africains...

T'as pris une guesthouse face à ce fameux banc de sable surnommé l'île de l'amour car elle ressemblerait à un coeur. Bon, v falloir que tu changes tes lunettes. En plus, ce n'est pas une île, plus un banc de sable plus ou moins visible en fonction du niveau du fleuve.

Quand à l'amour, tout ceux qui sont là ont dû plus ou moins le trouver car il n'y a que des familles avec plein de marmots hurlants. C'est clair que t'es le seul étranger. Chuttttt, faut pas le dire, c'est un spot secret même si tous les guides de voyage en parlent comme les Caraïbes de l'Amazonie. T'avais lu que décembre était la haute saison, toutes les petits restos en haut du banc de sable sont fermés faute de clients.

L'eau est incroyablement chaude et il faut marcher longtemps dans le fleuve pour avoir de l'eau jusqu'à la taille. Cette vrai qu'elle est plutôt transparente. Des bestioles dans le fleuve ? Va savoir...si seulement un caïman pouvait se pointer pour choper un des gamins. Au moins il hurlerait pour une raison.🥳

Point important, le bikini ! Contrairement aux autres spots, ici le bikini ne se porte pas sur un cul refait et emmailloté dans un filet de pêche. C'est certainement par ce qu'on est sur un fleuve et pas au bord de mer. Ici, le filet doit coûter trop cher!

Histoire de se dérouiller les pattes, tu t'attaques en fin de journée au serra pica-ora, une petite butte de 100 mètres de haut à deux kilomètres de la plage. Le sentier été bien tracé et t'es étonnement le seul à le suivre. Généralement, un brésilien, s'il n'y a pas de la bouffe ou à boire n'est pas trop motivé pour gambader.

Dans la journée, le centre ville est désert, écrasé par la chaleur et l'humidité.

Mais le soir, alors qu'il fait largement encore plus de 30 degrés, les petits kiosques autour de la place s'animent. Comme partout au Brésil, de la musique dans le resto pour attirer du monde. Ambiance vraiment sympa particulièrement pour chiller. Oui, t'es devenu une pointure en chill...

Sauf qu'on est jeudi soir... à suivre

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Une petite vidéo

https://youtube.com/shorts/52-YFnKUHYE?feature=shared

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Histoire de t'occuper, t'as trouvé un gars qui t'emnene la journée à la pêche. Alors, c'est vrai, c'est complètement con, t'es anti chasse mais la pêche, ça te gêne. Désolé pour les poissons.

Tu loues une canne à pêche au patron de ta guesthouse. Quand tu vois la taille du leurre, tu te dis que c'est pas de la girelle qu'on pêche dans le coin !

Le temps que le gars récupére son bateau, tu vois un dauphin à 20 mètres du bord. Bon, c'est certainement de bonne augure. T'as près de 40 minutes de bateau sur le fleuve Tapajos. José ? Non, il a pas encore ouvert son bar à tapas ! L'autre rive du fleuve est à plus de dix kilomètres et on est juste sur un affluent de l'Amazone. On navigue dans un coin qui s'appelle Jari do Socorro. T'auras jamais compris si tu étais sûr l'Amazone où le Tapajos. Car selon le gars, cette histoire de voir les deux couleurs n'est possible que quand le niveau des fleuves est haut. Côté zone de pêche, tu sens que le gars hésite. Est-ce qu'il connaît les endroits où ça mord? Premier arrêt pour demander à un gars. Puis un deuxième arrêt auprès d'un autre gars qui nous indique un autre endroit. T'es pas prêt de bouffer du poisson... Finalement on s'amarre à un ponton et on part marcher vers la jungle la canne à pêche à la main. Qu'est ce que c'est encore que cette histoire ? On va ramasser des appâts ? Et tu retrouves devant un panneau indiquant un chemin dans la forêt, le genre de trucs pour touristes en goguette dans la jungle. Là, tu commences à faire la gueule.

Et t'arrives à une maison sur pilotis. Les poteaux font bien 4 mètres de haut, car quand le fleuve est au plus haut, il monte de plus de trois mètres. De petits singes (singes écureuils) pas farouches débarquent. Ils attendent de la bouffe. Mouais, mouais, mouais... On monte les marches pour rentrer dans la maison et tu vois quoi ? Une boutique d'artisanat, il y a même un énorme crâne de crocodiles ! Ton guide te dit d'attendre et il part. C'est le comble, il t'a pris pour un jambon!

Il discute avec le patron de la maison et prépare des lignes. Tu fais comprendre que t'aimerais bien pêcher.

On va vers le ponton devant le canal de Jari où tu montes sur la barque du proprio de la maison. Pendant que ton guide donne de ton en temps des coups de rame, tu lances ton leurre jusqu'au bord du canal dans les herbes. Premier lancer, premier accrochage dans les herbes. Si tu pètes le leurre, t'es mort, t'en as qu'un seul. On a du passer 45 minutes à monter et descendre le canal. T'as dû faire 100 lancés et juste deux fois un gros machin a fait un bond mais n'a pas mordu. A la base, l'idée était de choper un machin à écailles puis de s'en servir comme appât pour aller taper du piranhas.

Bredouille, waouh, que dal.

Retour à la maison, on récupère le patron et on retraverse la forêt pour récupérer notre bateau. Il y a plein de vaches à bosse, des chevaux qui broutent. Ils sont emmenés ici en bateau pendant toute la saison où le fleuve est bas puis repartent quand le fleuve recouvre toute l'île. T'as une petite baraque jaune qui sert de maison pour le gardien du troupeau. Comme elle n'est pas sur pilotis, elle est démontée chaque année.

Revenons à la pêche. Comme on n'a pas d'appâts pour les piranhas, le local installe un filet. Ouais, le piranha n'est pas trop con, il veut de la vraie bouffe et pas un leurre en plastique. En trente minutes il a pris trois poissons dans son filet. Toi, tu t'es quasiment luxé le poignet à force de faire des lancés pour un résultat plus que nul.

Il y a juste un oiseau qui a cru que le leurre était un poisson et a essayé de le chopper. Tu rentres au port et les mecs te demandent : 'alors, vous avez péché quoi?' Et toi, blasé, 'une mouette, normal'.

Le local nous rejoint sur le bateau et nous voilà partis pour le spot à piranhas. La technique de pêche est différente. Plus besoin de canne à pêche. Ton gars a coupé plusieurs mètres de fil de pêche, a rajouté un hameçon et le tout est enroulé autour d'une bouteille plastique. Il te suffit de mettre un bout de poiscaille sur l'hameçon, de dévider un peu de fil et de lancer à la main.

Premier lancer. Tout le fil se dévide mais l'extrémité n'est pas rattaché à la bouteille. Et donc plouf, ton hameçon est dans l'eau mais tout le fil aussi. T'es comme un con. Putain, il aurait dû prévenir ou mettre plus de fil !! Le local balance un 'pescador amator'. Pas besoin de parler le portugais pour comprendre qu'il te traite de baltringue. Encore heureux que t'as acheté quatre hameçons et une bobine entière. Pendant qu'on te refait une ligne, le local se fait dépouiller trois fois sans rien choper. Du coup, tu te fous de sa gueule de 'pescador professionnal'. Son excuse, les hameçons sont trop gros. On change de spot.

Toi, quasiment aucune touche. Le seul truc que t'as pris et t'as pris cher, c'est une grosse averse sur la tronche. Quand le tonnerre à gronder, on est reparti à la maison sur pilotis pour essayer de s'abriter mais trop tard. Oui, c'est pas grand soleil aujourd'hui...

Le seuls qui ont été capables d'attraper des poissons, sont des sortes de petites mouettes qui filaient au ras de l'eau.

Il y a plus qu'à attendre que la pluie s'arrête. Un des petits singes vient te voir, grimpe sur toi et veut farfouiller dans ton sac. Tu lui refiles un petit bout de pain mais c'est pas sa came. Quand les touristes débarquent avec une banane, il paraît que c'est la folie.

Le local nous refile deux hameçons plus petits et nous repartons sans lui au bateau. Putain, on a perdu le professionnel, comment va-t-on faire ?

Pour résumer la fin de la pêche, toi, deux petites touches, et rien de plus. Ton guide s'est fait dépouiller. Sa ligne a même été coupée deux fois. Et sur le dernier morceau d'appât, il choppe un piranha (avec le gros hameçon, pfff) . Et avant de lui enlever l'hameçon de la gueule, il s'assure qu'il est bien mort, pas envie de se faire bouffer un doigt.

Voilà le monstre

Ouais, c'est la honte. Les poissons qui ont servi d'appâts étaient plus gros.

En fait, la pêche était plus une excuse pour faire un tour et voir le paysage. Sinon, t'as des tours où tu t'arrêtes sur des plages pour te baigner, marcher cinq minutes dans la jungle et voir une communauté.

Comme tu vas pas pouvoir te nourrir de ta pêche, au retour on s'est arrêté à Pontas de pedras. Si tu ne sais pas qu'on est sur un fleuve, tu te croirais dans les Caraïbes avec ses grandes plages de sable blanc. Dix restaurants dont seulement deux ouverts. Légèrement rancunier, t'as commandé un bon plat de poisson !

Puis retour à Alter de Chao. Hé, ho, les dauphins qu'on voit, on peut pas essayer en chopper un histoire d'essayer les sushis de dauphin ? Ben quoi?! Ton guide part bien chasser le tatou et le pécari alors que c'est interdit !

T'as parlé de piranha avec des potes sur WhatsApp. Le lendemain, t'as cette vidéo sur Instagram. Mais non, non, on est pas surveillé.

https://www.instagram.com/reel/DCzLiCGhLnT/?igsh=MWQyNzF2OXk4YXRiYg==

Mais faut reconnaître que cette technique pour les chopper est assez facile. Faut juste pas mettre la main dans l'eau.

Pour les noctambules, le vendredi soir le groupe Canto do chorinho s'installe devant le bar Donna Gloria (tu vas finir par travailler pour le Routard).

Au fur et à mesure, des tables sont installées dans la rue et en haute saison la rue est même fermée.

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La vidéo de la pêche miraculeuse

https://youtube.com/shorts/da12CgKKrEY?feature=shared

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Bye-bye les plages de sable, l'eau chaude en Amazonie, des bons poissons grillés, les pieds dans l'eau.

Direction la chapada dos veadeiros à 250 km de Brasilia. Tu vas essayer de faire gaffe sur la route car tu reçois déjà des amendes pour excès de vitesse lors de la précédente location de voiture....

Petit choc thermique, tu passes de 33 à 23 degrés. Côté nuages et pluie ? Général ils arrivent le lendemain de ton arrivée. Là, ils sont déjà présents, prêts à t'accompagner dans tes balades. Oui, t'es venu passé trois jours ici pour faire un peu de rando vu l'échec du côté de Petropolis.

A 10 km de l'entrée du parc, un petit peu de pluie pour te prévenir qu'à tous moments tu peux prendre cher.

Le parc est géré à la baguette. T'as le choix entre 4 randos totalement balisées. Tu dois regarder une vidéo (version anglaise rien que pour toi) qui t'explique comment se comporter dans le parc. T'as surtout retenu l'interdiction de l'alcool et du nudisme. Merde, va falloir que tu marches avec ton string paillettes. Tu pensais enquiller en une journée la rando de 23 km (donnée pour deux jours). Le problème est qu'elle ne fait pas une boucle et qu'elle se termine à 10 bornes du point de départ. Ensuite, va falloir lever le pouce et sortir le grand sourire pour espérer arrêter une des rares bagnoles qui passent dans le coin. Tu dois remplir une fiche en indiquant tes coordonnées et quelle rando tu veux faire. Bon, tu peux ranger ton pouce... Le ranger te dit que cette rando n'est accessible qu'en saison sèche. Hein, déconnez pas les gars, vous allez pas me dire que trois gouttes de pluie et c'est la débandade, il fait super chaud (et humide accessoirement). Non, c'est la saison des pluies, interdiction, si on te choppe t'es bon pour une amende. Bon, alors il vous reste quoi en stock qui soit peu sportif ? Neuf bornes? Aller simple ? Non, aller retour pour aller voir des cascades! Y a pas mieux ? Et comment tu vas brûler ton gras de bid avec neuf bornes sur du plat, hein? Comment ? Ah, et en plus il faut payer l'entrée du parc ? Comme on n'est pas en saison sèche, y a au moins de l'eau dans vos cascades ?

Le chemin est marqué par des flèches jaunes. Impossible de se perdre même pour un Jean-Philippe avec un œil fermé. Oui, c'est ton critère de complexité de sentier.

Franchement au début, tu te dis que ça va être un poil chiant.

On est loin des collines, sur du plat. Puis tu rejoins la rivière Preto avec une petite cascade.

Ça devient un peu plus sympa. Le chemin continue en suivant la rivière jusqu'à un super point de vue.

De là tu peux voir la rivière en contrebas.

Puis, c'est la descente avec une vue sur une double chute d'eau. T'as dû attendre pour faire la photo car une nana s'est déssapée en minuscule bikini pour se faire prendre en photo devant le point de vue par son mec. Désolé, compliqué de faire aussi la photo du pseudo mannequin. En tout cas, il y avait pas beaucoup de tissus.

On n'a malheureusement pas accès aux pieds de ces chutes d'eau mais le sentier t'emnene vers une autre chute d'eau, celle de Garimpão.

Finalement, plutôt sympa mais il est temps de rentrer car des nuages gris commencent à se pointer.

Et ça devient de plus en plus dégueulasse. Et puis, t'es pas en saison sèche !!

Il est temps d'aller faire le châtelain.....

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La vidéo de la balade

https://youtube.com/shorts/3zLSG-p4yUk?feature=shared

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Yo,

De la pluie est annoncée à partir de midi. Ici, si tu ne vas te balader dans la chapada ou faire des incantations devant un crystal, pas grand chose à faire à part la piscine.

T'es pas en sucre, tu mets ta veste de pluie dans le sac à dos et on verra bien. Direction la rando de Zertão zen. Elle est donnée pour 16 bornes avec peu de dénivelé. Mais tu te rajoutes 4 bornes AR de plus pour rejoindre le point de départ car t'as des doutes si ta voiture peut passer, surtout s'il pleut. Une petite barrière ferme l'entrée de la rando. Et merde. Bon, on va faire comme si c'était ouvert et tu commences la balade. Chemin fermé, personne ne sait que tubes là, si t'as une merde, jamais ils te retrouvent... Ça monte tranquille jusqu'à un plateau immense, à perte de vue. Du plateau, tu vois la ville.

Pas la moindre bestiole à part un bourrin. Côté verdure, voilà quelques échantillons.

De drôles de fougères (ou un truc dans le genre).

Si vous regardez l'arrière plan sur la photo ci dessous, vous comprenez que dans quelques temps, il va faire humide.

T'as vraiment l'impression d'être seul au monde. Aucune trace de pas sur le chemin, pas le moindre bruit. Tu te dis que c'est bien un endroit qui pourrait attirer un extra terrestre qui ne veut pas être enmerdé par un gus en dreadlocks, un pyjama à fleurs et un cristal à la main...

Franchement, même s'il fait pas beau, la balade est vraiment sympa.

Et puis, ce que tu pressentais arrive. Et c'est sûr, vous n'allez pas le croire mais c'est vrai, promis juré, t'as rencontré le cousin par alliance d'E.T. Ca y est, je vous imagine déjà faire la moue en pensant 'encore une connerie'. Mais non, véridique. T'es sûr le 14éme parallèle donc c'est pas étonnant ! Alors, je vous raconte comme ça s'est passé : t'as vu au loin une grande forme rectangulaire. Vu la forme, ça ne pouvait pas être naturel. En t'approchant, tu vois que c'est un autobus alors qu'il n'y a aucune piste aux alentours. Un peu comme s'il était arrivé par les airs. Peint sur le bus 'Fier de rouler au colza'. Bizarre de chez bizarre, en plus écrit en français. Tu t'approches lentement et tu vois un petit bonhomme vert en train de gesticuler. A peine il t'appercoit qu'il se transforme en humain. Je vais essayer de vous le décrire, assez grand, un air un peu con (non, ce n'est pas une auto description). Sa tête de premier de la classe te rappelle quelqu'un mais impossible de trouver qui.

Tout de suite il veut te rassurer. Oui, oui, il parle français, étonnant, non? Il est arrivé avec sa soucoupe, il y a 73 ans sur ce plateau. Ben oui, le fameux 14éme parallèle... suivez, svp ! Il revient régulièrement ici pour se ressourcer mais sa base sur Terre est en France et plus particulièrement à Pau. Ouais, à Pau ! Et pour passer inaperçu il transforme sa soucoupe volante en bus qui roule au colza. Alors, vous allez dire, pourquoi le colza. Bonne question ! Il a pas vraiment su te répondre. Il est pas très claire dans sa tête. Parfois, pendant que tu discutes avec lui, il donne une gifle à une personne imaginaire en disant 'arréte de fouiller dans mes poches.

T'as finalement pas trop eu le temps de discuter. Il était ici juste pour se ressourcer et devait rapidement repartir en France. Sans déconner, tu tombes sur un extra terrestre, déjà c'est incroyable mais en plus il est planqué à Pau !! Avant de partir, il te dit que le jour du sauveur est enfin arrivé. Hein, ça veut dire quoi ? Il est là pour sauver la France et attend ce moment depuis 73 ans! Vous comprenez ? Toi, que dal ! Il monte en sautillant dans son bus, le demarre. Le bus commence à s'élever de quelques mètres et il te crie 'Ca y est, je suis enfin nommé premier ministre !!'. Oh, putain, tout de suite t'as annulé ton billet d'avion pour rentrer en France !

Bon, c'est pas tout ça, mais toi, t'as encore pas mal de kilomètres à faire. Et le tonnerre gronde de plus en plus. Pas besoin de parler le 'tonnere' pour comprendre qu'il te prévient que tu vas prendre cher. Le ciel derrière toi est de plus en plus gris. T'arrives enfin à la rivière qui démarre de nulle part.

Tu peux longer la rivière tout en faisant gaffe à ne pas te vautrer dans les rochers. Si ton téléphone tombe dans eau et s'éteint, t'es pas sûr de retrouver le chemin qui est de plus en plus difficile à repérer dans ton GPS. Finalement, le chemin t'écarte de la rivière pour t'amener à un super point de vue sur la cascade. Un pas de trop et jamais on te retrouve.

Le temps de faire quelques photos, de mettre ta veste de pluie et la flotte se pointe. Est ce que t'attends en espérant que ça va pas trop durer mais tu doutes ou est ce que tu repars. De toute manière, il n'y a pas d'abris. L'idée est d'arriver à la voiture juste quand la pluie s'arrêtera, ça serait top, hein?

Et ça tombe, ça tombe. Quand tu ralentis un peu, le tonnerre pète et t'as le droit à de beaux éclairs. Seul sur du plat, si l'éclair tombe ici, c'est pour ta pomme. Ce con d'extra-terrestre pourrait pas venir te chercher, putain.

Et tu découvres, au joie, que le chemin se transforme en torrent avec la pluie. Au début t'essayes de pas trop mouiller tes pompes mais c'est impossible. De toute façon, t'es trempé de chez trempé.

Deux heures de pluie et effectivement elle s'arrête quand tu arrives à la bagnole. Une pointure, tu es.

Après une bonne douche brûlante au château (ouais, tu te la pètes), t'es parti en bagnole direction un endroit très particulier. Plus tu t'en approches, plus tu sens des vibrations qui traversent ton corps. La voiture bouge dans tous les sens. Ça y est, t'es arrivé. Tu sais que maintenant ta vie va changer, tous tes chakras vont s'ouvrir ! t'es sûr le 14 ème parallèle.

Sinon, côté paysage

Ricardo, qui vous souhaite bonne chance. Tu rentrent France dans un semaine. D'ici là l'extra-terrestre aura peut-être pris une motion de censure dans la tête et sera revenu sur le 14ème se ressourcer.

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La vidéo du jour

https://youtube.com/shorts/A4RtT4_8Fe0?feature=shared

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Deux jours à Rio. La météo ne devrait pas être trop mauvaise, il devrait juste pleuvoir en fin de soirée sinon c'est le grand soleil avec quelques rares nuages. La journée devrait être sympa.

Direction le pain de sucre dès l'ouverture. En fait, t'as deux téléphériques. Le premier te monte au moro da Urca et le deuxième en haut du pain de sucre. Pour ceux qu'ont pas le vertige, tu peux escalader la pente verticale du pain de sucre. Bon, t'y vas pas en tongs, il faut corde, mousquetons et tout le tintouin. Pour les courageux, le téléphérique est gratuit pour redescendre. Toi, vertige obligé, t'as pris le premier téléphérique pour éviter le monde.

Du sommet, à 390 mètres, t'as une vue sur une grande partie de Rio et de ses plages.

Bon, les nuages se pointent, il est temps de redescendre et de déambuler sur Copacabana.

Tout le long de la plage, sur le sable, des dizaines de kiosques proposent chaises, parasols mais surtout des boissons.

Mais le plus étonnant est que la plupart des kiosques ont installé des tuyaux percés pour mouiller le sable qui va jusqu'à eux. Oui, quand il y a du soleil, il est brûlant. Tout est bon pour attirer le client. T'as réessayé de mettre un pied dans l'eau, elle est toujours aussi froide.

Vous connaissez la marque de tongs Havaiana ? Ici c'est une institution, en plus des magasins de la marque, toutes les boutiques en vendent, même les pharmacies. Le prix est plus double en France.

Journée de touriste de base. Le soleil est revenu un peu, tu pars au Corcovado. Tu peux y monter en minibus ou dans un petit train qui t'emmène au sommet à 710 mètres d'altitude. A la descente, faudra avoir confiance dans les freins, car c'est extrêmement pentu. Arrivé au Christ, le soleil vient de se barrer. Avec son socle, la statue mesure 38 mètres de haut. On ne peut pas visiter intérieur mais le socle est ouvert avec un curée qui officie.

Vous n'imaginez pas le nombre de personnes qui font des selfies en tendant les bras comme la statue.

Quelques minutes plus tard... Vous le voyez le gros machin plein de flotte qui vient droit sur toi. T'appelles miss météo pour lui demander si c'est une blague. Elle ne décroche pas, la bougresse !

Pas la peine de traîner, tu retournes au train. Tout le monde a rapidement rappliqué. Fini les selfies à la con les bras tendus. L'orage est arrivé très rapidement, une douche, des éclairs. Le train s'est même arrêté dans la descente un instant. Arrivé à la gare c'est le déluge (vous pourrez voir un court extrait dans la vidéo du jour). Le train n'est pas remonté, trop dangereux. Ceux qui sont encore en haut sont pas prêts de redescendre. Tout le monde est sur son téléphone à essayer de réserver un Uber. Le prix de la course a triplé en cinq minutes. Un torrent dévale la route. T'as couru sur cinquante mètres avec parfois de l'eau jusqu'aux chevilles pour rejoindre ton Uber. Vous n'allez pas croire la suite. Finalement la pluie s'arrête quelques instants avant ta destination. Tu pars faire une course chez Decathlon et quand tu sors du magasin, il se remet à pleuvoir. Du coup, tu prends le métro pour rentrer à ton hôtel. En sortant du métro, il se remet à pleuvoi, putain... Le soir, tu pars déambuler sur Copacabana. Arrivé sur la promenade, il se met à pleuvoir. Du coup, tu t'installes dans un petit resto. La pluie s'arrête. Au moment où tu sors du resto pour te balader, la pluie recommence. Re-putain, t'es parti te coucher ! Mais avant, t'as mis un contrat sur la tête de Miss météo Brazil !!

Voilà le résultat sur la plage de Botafogo

https://www.instagram.com/reel/DD0TFfzu-hi/?igsh=N251NWx2OW0zZHJ0

Rappel : du soleil et un petit peu de pluie.....

Lendemain, petite balade sous les nuages à Barra un quartier avec une plage immense, sans fin. Mais sans soleil, ça rend pas top. Les motifs sur la promenade sont différents.

Impossible de quitter le Brésil sans dîner dans un resto type churrasco. Alors, végan, végétarien et autre machin vert vous pouvez sauter ce paragraphe. Vous avez un buffet de salades, pâtes, riz...mais tu viens pas pour ça. une quinzaine de serveurs passent de table en table avec différents morceaux de viandes (90% du boeuf) sur des immenses brochettes et vous en découpent une tranche dans votre assiette. C'est le principe de rodizio. T'as un carton rouge dunn côté et vert de l'autre. En fonction du sens où tu le poses sur la table, les serveurs viennent te proposer leur plat. Et c'est à volonté. Vous y allez le ventre vide et ressortez en roulant. Côté tarif, pour le Brésil, c'est pas donné.

Dernière matinée à Rio. Le dimanche, la route parallèle aux plages devient piétonne. Même s'il fait gris, la promenade est blindée de monde. Une dernier coup œil sur le pain de sucre ? Et non...

Le Père Noël est plutôt bien entouré même s'il porte pas la couleur Coca-Cola (pour ceux qui ne sauraient pas, c'est Coca-Cola qui a lancé l'idée du père d'où le code couleur).

Rio pleure en te voyant partir. Ouais, il s'est remis à pleuvoir...

Alors, ce périple au pays du bikini, t'as failli le renommer plusieurs fois ''il est où mon parapluie?''. On peut te traîter de pleureuse, blablabla blablabla, mais franchement, côté météo, reconnaissez que j'ai pris cher !

Concernant le bikini, mesdames, vous n'avez pas le choix, il faut vous trouver un ami pêcheur et lui piquer un bout de filet de pêche pour vous entourer les fesses. Alors, peut être que cet été, on vous regardera bizarrement mais vous aurez la Brésilienne attitude. Et côté bikini, rappelez vous, moins il y a de tissu et plus c'est brésilien. Et si vous êtes mal à l'aise par le regard de connards, venez au Brésil, personne ne fait attention et ne vous juge!!

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La petite vidéo de ces deux derniers jours à Rio

https://youtube.com/shorts/qDN2UHQRRzE?feature=shared

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Bye-bye le Brésil, t'es très impatient de revoir ton nouveau pote l'extra-terrestre ! En espérant qu'il soit encore là à ton retour.