Djanet
Du 11 au 26 février 2023
16 jours
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Avertissement au lecteur

Toutes les médisances et autres 'vacheries' dans ce blog sont à prendre au second degré. Si vous préférez des blogs où tout est beau et gentil, arrêtez vous à cette ligne et passez au blog du voisin. Ouais, t'es obligé de le préciser à chaque fois sinon tu te prends des commentaires de pimpims moralisateurs à dix balles.

Les fautes d'orthographe et de grammaire ? Elles sont volontaires.....euh.... plus ou moins. S'il y a des mots inconnus, ne les cherchez pas sur Google, c'est juste de la créativité à l'état pur... De même, la pauvreté du style des textes et certains mots grossiers font partie intégrante du 'Ricardo style'....

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Yo,

Grande question, où partir crapahuter dans le désert (saharien ou tout comme) ? Un vrai, pas celui à peine plus grand que la dune du Pilat !!! Partir solo en roots, c'est compliqué? Difficile de se pointer aux portes du désert comme une fleur et de demander 2 chameaux, un chamelier et Yallah pour 15 jours.

Niger, Libye ? Malheureusement, on oublie

Mauritanie ? 3 fois, tu as déjà trainé tes sandales

Maroc, Tunisie ? Ils ont pas vraiment la culture de la rando chamelière

Tchad? Désert incroyable mais depuis que Point Afrique n'atterrit plus à Faya, il faut compter 4 jours AR de Ndjamena jeep pour rejoindre Faya. Ca limite le temps sur place

Oman ? Ils ont surtout des chameaux Toyota climatisés

Jordanie ? Grosse déception la dernière fois, super paysage mais beaucoup trop de pistes de 4x4. t'as pas l'impression d'être au milieu de nulle part

Reste un des plus beaux déserts, celui de l'Algérie. Malheureusement, toute la région du Hoggar est encore fermée aux touristes en goguette. Mais étonnement, la région de Djanet est toujours restée accessible. Ouais, étonnant car t'es proche de la frontière libyenne... Difficile aussi de trouver un circuit avec comme transport des chameaux à poils et non des chameaux à roues. Ouais, le soir, autour du feu, tu préfères causer bétail plutôt que carburateur.

Tu vas enchainer deux circuits d'une semaine donc avec deux groupes différents. T'avais pas trop regardé en détails les circuits (il y avait pas trop le choix) mais t'as comme l'impression que les deux circuits se ressemblent et passent par certains endroits communs. En plus, t'as déjà crapahuté sur l'un deux en 2004, ton premier trek dans le désert. Le principale, être dans le désert et regarder le soir des étoiles filantes pour faire des vœux qui ne se réalisent jamais.

Point positif, l'Algérie essaye de relancer le tourisme, du coup, t'as un vol direct de nuit Paris-Djanet avec visa à l'arrivée. L'agence t'as expliqué que comme il n'y a presque plus eu de touristes occidentaux, elle a envoyé des cuistots marocains pour apprendre aux algériens à faire la cuisine pour ces toubabs aux intestins fragiles... On va servir de cobaye !!!

En principe, mi février, il fait plutôt bon dans le désert. Il y a deux ans en Mauritanie, ca cognait grave à midi. T'as regardé les prévisions météo, tu seras content si t'as 20 degrés en pleine journée et 5-7 dans la nuit. Bon, ben, faut redéfaire le sac et prévoir du chaud pour la nuit. Et histoire de se réchauffer prés du feu, t'as aussi prévu, saucisson (halal, on dira ce qu'on veut, ca vaut pas un bon saucisson corse), cacahouètes et Pastis (pas halal)

Ricardo

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Yo,

Le vol est au 3/4 plein. Que des touristes. On est un groupe de neuf plus un guide français qui vient revoir les circuits. Il est venu il y a 1 mois et il a mis 5h pour passer la douane, ça promet. Dans le groupe, un gars qui avait fait le même circuit que toi deux ans plus tôt en Mauritanie. Et lui aussi enchaîne deux semaines.

3h du matin, arrivée à Djanet, il fait 10 degrés. Tu fonces pour passer dans les premiers à la douane. Voilà comment ça se passe. Tu dois remplir un document et te présenter à un des trois guichets. Quand t'as pas de stylo, c'est un poil plus compliqué. Une fois cette étape passée, tu vas à un autre guichet pour acheter le visa. Ici, ils sont plus que deux. Ensuite avec ce papier tu vas à un autre bureau où le gars est seul pour qu'on te mette le visa sur le passeport. Un véritable goulet d'étranglement. Tu penses avoir fini mais non, tu dois redonner au bureau des 3 guichets ton passeport tamponné avec le document que t'avais rempli précédemment. Ouais, sinon c'était trop facile.

Allah Akhbar, t'as enfin ton passeport ok. Mais c'est pas fini, maintenant tu dois poser ton sac cabine au détecteur. Bingo, t'es bon pour une fouille de tout le sac. Le douanier cherche des talkie-walkie, des jumelles qui sont considérés comme des produits sensibles donc interdits. En fouillant (et il a tout bien fouillé), il tombe sur un couteau que t'avais oublié de mettre dans ton sac en soute.

Sans déconner, la lame est grande comme ta main et ni à l'aéroport de Nice ou de Paris, les détecteurs l'ont trouvé. Par contre, ils ont trouvé ta crème solaire, produit dangereux... Rassuré sur la sécurité ? Un gars a des jumelles, il est en train de négocier pour essayer de les conserver. Elles l'attendront, inch allah, à son retour.

Tout le processus a dû te prendre 30 minutes et t'es dans les cinq premiers à être passé. T'as 75 personnes derrière qui vont prendre cher. Tu récupères ton gros sac et t'attends sagement avant le dernier contrôle. Ouais, il y a encore des douaniers qui sont là pour contrôler ton gros sac et tu préférerais éviter vu ce que tu trimballes. T'attends que d'autres passent avant histoire que les douaniers soient occupés. Et finalement, tu passes crème. T'as plus qu'à attendre les autres. Le réceptif de l'agence est là. A peine bonjour, il ne se présente même pas, pas très souriant. Le guide arrivera bon dernier. Il est content, cette fois il n'a mis que 2h30...

30 bornes pour aller à la guesthouse de Djanet. Va comprendre pourquoi ils ont construit l'aéroport aussi loin de la ville. Ils ont en de l'espace, pourtant.

6h15, enfin installé pour une bonne nuit de sommeil de 4h.

La guesthouse est au milieu d'une palmeraie privée.

Ricardo, douanier forever

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Départ vers 14h. Tu découvres que le réceptif de ce matin est en fait le guide local. Ouai, ouais, le mec qui disait à peine bonjour.

Le programme est de niveau deux pantoufles, on devrait marcher un peu.

Ca commence fort, on devait marcher cet aprem mais finalement on va rejoindre le camp en bagnole. On n'a pas fait 10 km que déjà les paysages piquent les yeux. D'énormes pitons de grès, au loin un immense erg. Finalement au bout de 40 minutes, on quitte la route pour s'embarquer sur une piste. On va installer le camp au pied d'un énorme piton. Le guide français nous embarque une petite heure histoire de se dérouiller les cuissots. Le guide local ? T'as appris son nom, à part ça....

La moitié plante la tente, les autres dormiront à la belle étoile. Le groupe ? Une bonne ambiance dès le début et tout le monde a l'air de bien marcher.

Le guide local était avant cuisinier. T'as enfin entendu sa douce voix au briefing du soir, Boubakhar, son petit nom. Son briefing ? Ben rien !

Nuit compliqué, va savoir si ce sont les fameux trois thés mais t'as dû dormir 3h. Le matin on partira sans le guide local. Oui, il reste avec les chameliers... Un guide de compétition, une pointure !!!

C'est une rando chamelière mais malheureusement on marche cette première partie de journée sur une piste. T'essayes au possible de t'écarter des traces de pneu mais comme c'est un corridor, c'est pas évident. On tombera même sur une groupe de 4x4 au hot spot de la matinée, l'arche de Tikoubaine.

Les chameaux nous rejoignent et marche l'on derrière le guide local. Il a un problème jambe. Du coup c'est un chamelier qui prend du galon et qui nous guide. Yallah, yallah, avec lui, ça traine pas même s'il se plante de chemins.

Repas gargantuesque dans un petit corridor où les 4x4 ne passent pas. Alors, au dej, ce sont différentes salades.

On repart mais ça va pas mieux côté guide local. Une jeune ostéopathe du groupe arrive à le convaincre de le manipuler. Ca a du lui faire tout bizarre au touareg de se faire maniper... Ça changera pas beaucoup, il traine toujours la patte et on doit s'arrêter pour l'attendre.

Le soir t'as sorti le pastis et saucissons. T'as montré au guide et chameliers le saucisson sous emballage avec écrit partout halal en arabe. Ils ont pas été convaincu et n'ont même pas voulu goûter. Prochaine fois, un bon saucisson corse...

Côté météo, le fond de l'air est frais et si le vent se lève, t'es bon pour sortir la polaire.

Ce matin, on monte sur un plateau avec le chef chameliers, Khader, comme guide. Ouais, le vrai guide reste avec les chameaux qui prennent un chemin plus facile et qu'on retrouvera ce soir. En plus, il ne connait pas cette partie. Le chamelier a sa maison secondaire sur le plateau... Quelques outres d'eau, 2-3 sacs et surtout de quoi faire le thé. Khader, grand sourire. Même s'il ne parle pas français, il est toujours en train d'essayer de nous expliquer des trucs.

Côté outre d'eau, en 2004, elles étaient faites dans une peau de chèvre, maintenant c'est de la peau de...pneu..

Il reste des peintures rupestres dont une girafe.

Le plus compliqué va être la descente du plateau rocheux dans un pierrier sans fin. Tout juste si la Béatrice n'a pas fait un refus d'obstacle. Elle n'aime pas la caillasse et elle ne pensait pas qu'on pouvait trouver des pierres dans le désert... Manque plus que quelqu'un n'aime pas le sable

Direction la guelta d'Essendilene. Pendant que les autres font la sieste, tu traînes dans une gorge quand une bestiole décampe dans les rochers, un jeune mouflon.

Ça galope vite, impossible de le suivre en tongs... Dommage, un bon ragout de jeune mouflon

Le soir on a le droit au pain fait dans le sable. Côté cuisine, le chef maîtrise le sujet. C'est plutôt côté guide que ça merde.

Côté équipe, c'est la première fois où t'es dans un groupe homogène et qui en plus avance bien.

Le paysages sont sympas même si on est souvent à suivre des pistes. Certains endroits, t'as l'impression que c'est l'autoroute, 500m de largeur avec que des traces de pneus....

Ricardo

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yo,

Ce matin, le guide part avec nous mais au bout d'une heure il doit s'arrêter. Il indique le chemin au guide français et attend les chameaux avec l'ostéopathe.

Bien évidemment, on a pris la mauvaise direction. Gros doute, le guide français décide de revenir en arrière pour voir les chameliers. Il tombe sur qui ? Sur le chef chamelier, Khader, qui a vu nos traces dans la mauvaise direction et est venu nous chercher. Un champion, ce Khader !!Ça doit être la journée la plus longue et on a rajouté quelques bornes supplémentaires...

Très longue journée de marche avec un chef chamelier qui vole au dessus du sable. Malgré les superbes paysages, t'as pas l'impression d'être perdu au bout du monde car au loin les voitures roulent sur la route en direction d'Alger.

On est plusieurs à avoir attrapé froid avec les changements incessant de température. A peine le vent se lève que tu te pèles. Sans compter les irritations nasales avec le sable. Tous des têtes de gagnants.

Ce soir t'as décidé d'organiser une soirée son et lumière... Tu trimballes un mini rétro projecteur (ouais, pas la peine de faire des commentaires), histoire de projeter un film sur la face du piton où on campe. Tu t'étais dit qu'un film comme "Laurence D'Arabie" n'allait pas être dépaysant donc t'avais ramené "Avatar". Tu pensais qu'un cinéma en plein air aller surprendre les chameliers mais étonnement rien à foutre. Pourtant, ils marchent avec leurs chameaux en écoutant de la musique en bluetooth via leur téléphone...

La pierre est trop sombre et le film ne ressort pas vraiment. On peut pas dire que c'est une réussite. Va falloir trouver une autre idée de business...

Le guide local est définitivement out, il restera sur un chameau. C'est Khader qui le remplace. Avec le ravitaillement de la veille, ils ont ramené un autre chamelier.

Le paysage change un peu même si on reste sur le duo sable et rochers.

Sur les neuf zozos, sept préfèrent marcher en suivant les pistes des bagnoles. T'as juste le gars avec qui t'étais en Mauritanie qui lui est aussi dans le délire d'aller gravir des dunes et de gambader dans tous les sens. Ça permet d'avoir des vues différentes. Seul hic, faut arriver à monter certaines dunes où tes bâtons s'enfoncent jusqu'à la poignée.

Chaque jour, à midi, t'as le droit à une sieste de plus d'une heure. Certains chameaux en profitent pour taper dans les acacias alors que d'autres qui ont tendance à se barrer sont attachés en leur pliant la patte. Du coup, ils sont obligés de rester assis. On a une dizaine de chameaux dont un jeune de 3 ans qui suit sans rien porter. Il apprend... Un jeune chamelier a essayé de le débourrer en montant dessus. Il a valdingué dans les airs au bout de deux secondes.

Va savoir comment se débrouille le cuistot mais il nous fait un coucous du tonnerre sans la moindre couscoussière. Une semoule à pleurer.

La doyenne qui n'aime pas marcher dans les cailloux en bave. Du coup tu lui prends une partie de ses affaires. Les paysages ? Du sable et des rochers. Ben ouais, c'est le désert !

Dernière journée de marche avant d'arriver à Djanet demain midi. Temps gris, on verra pas vraiment le soleil de la journée. T'es limite à marcher en goretex. Un grand plateau, des labyrinthes, des pitons rocheux. Manque juste un poil de soleil.

Lendemain, grand soleil. Les voitures viennent récupérer le matos à midi. La doyenne ne sent pas de finir le chemin et préfère prendre la voiture. Changement d'avis de dernière minute, elle décide de marcher. Elle fait pas cent mètres qu'elle se tord la cheville. Bon, ben bagnole alors...

Les derniers kilomètres de marche sont au milieu des sacs plastiques...

Une copine 

Une bonne douche chaude pour enlever le sable et direction Djanet. Le souk ? T'as acheté un cheffe où est écrit made in China.

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Ce deuxième circuit est de niveau une pantoufle. En plus tu vas repasser par certains endroits... no comment. Même équipe de chameliers mais un nouveau guide. Côté touriste, on est aussi neuf. Le nouveau cru... Un père belge avec sa fille de 15 ans, une belge, un couple qui vient pour la première fois dans le désert.... Pas du tout la même ambiance que le groupe précédent. Et c'est reparti par la traversée de l'oued version sac plastique. Au bout de 30 minutes la belge fait la remarque que ça va trop vite et 20 minutes plus tard, le belge avec sa fille te disent qu'on fait trop de pause et qu'on va trop lentement. Bonne chance au guide.

Ah oui, on a un nouveau guide local qui parle pas du tout. A part son nom, Baba, que dal ! Encore heureux qu'on a toujours le guide français et l'incontournable Khader !!

Toi, t'as un problème. Deux énormes crevasses au talon gauche. De plus en plus mal.

Premier bivouac, certainement le plus beau. Mélange de pitons et se sable.

Le guide va avoir du boulot, le matin personne n'arrive à ranger sa tente.

Traversée d'un grand plateau rocheux sans fin. Les chameaux sont invisibles. On attend, on attend... Finalement, leurs silhouettes apparaissent au loin. Les chameliers ont galéré pour les trouver. Dans la nuit, même avec les pattes entravées, les bougres ont préféré rentrer sur Djanet.

Après midi de marche dans un labyrinthe.

Lendemain matin, à part la belge qui n'arrive toujours pas à ranger sa tente, les autres sont autonomes. La blague belge du jour ? le belge dit que ce matin, il avait de la glace dans sa tente... Mouais, toi tu dors dehors à la belle étoile et tu as de moins en moins froid.

On reprend un chemin qu'on avait pris la semaine dernière pour aller à une guelta.

Ah, la différence entre un circuit une et deux pantoufles ? On a une heure de plus pour la sieste et beaucoup plus de pauses.

Ricardo, un seul pied chaussé

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Petite journée de marche car le bivouac est au lieu de la pause de midi.

L'après midi, avec deux autres gars, tu t'enquilles trois énormes dunes histoire d'avoir une superbe vue et de bruler quelques calories.

Puis on rejoint le reste du groupe pour rejoindre une dernière dune avec une vue sublime sur des pitons rocheux. Le guide local ? Ben, il vient pas, c'est toujours le chef des chameliers qui s'y colle.

Ce soir t'as décidé de te faire un petit feu près de ton camp. Ça tombe bien car la fermeture éclair de ton sac de couchage ne fonctionne plus. Impossible de la fermer. Même si la température a légèrement augmentée, il fait 3° à cinq heures du matin. Et ça pique un peu. La glace sur le duvet ? Ahaha. Arrêtez vos blagues belges !

Nous voilà reparti dans un oued où passent parfois des 4x4. Ça fait 1h30 qu'on marche quand croise une caravane de chameaux. C'est un de nos chameliers qui revient avec les chameaux partis en vadrouille. La vache, on est pas prêt de les voir pour le dej.

Du coup on a le temps, on tape des dunes...

T'étais venu il y a 19 ans dans le désert autour de Djanet. et t'as amené une photo de ton ancien guide. Bon, tu vois juste ses yeux. La semaine dernière, t'avais montré la photo à Kader qui avait reconnu le gars. Nous voilà en train de marcher et à 200m on voit un camp que les chameliers sont en train de monter. Et le Kader qui vient te voir pour te dire que ton ancien guide est la bas. Sans déconner, à 200m, il sait que le guide est là alors que tu vois au loin que des silhouettes seule possibilité, il a reconnu les chameaux

Et nous voilà tous les deux en direction du camp. Et c'est étonnant, on ne marche pas droit vers le camp mais légèrement en oblique. Une fois arrivé au camp, effectivement, il y a le vieux guide qui maintenant est chef chamelier. Toujours les yeux brillants. Pas sûr qu'avec ses yeux il soit arrivé de voir la photo.

Finalement, nos chameliers arriveront avec 2h de retard.

Marre de bosser pour des touristes, un chameau a disparu pendant la nuit. Ils l'ont pas retrouvé.

Tout le monde s'active pour aider le cuistot et installer l'endroit pour déjeuner. Tout le monde sauf toujours le même, le belge, qui dit qu'il viendra quand tout sera prêt. Sa fille vient mais nous regarder bosser. Le guide local ? On l'a pas localisé non plus, même pour le dej.

On marche en partie sur une piste où des 4x4 s'arrêtent pour que les touristes puissent faire des selfies avec les chameaux.

Avant dernier soir. Petit feu devant ton matelas. Un gars du groupe propose une After avec du whisky et musique.

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Dernière journée entière de marche. Il nous reste quelques dunes à monter. Quand on est que 3 couillons, le guide reste en bas sur la piste avec le reste du groupe. Mais sur ce coup, la plupart du groupe a voulu nous suivre du coup et il en a bavé.

Côté paysage, toujours des rochers, du sable, une dernière dune monstrueuse.

C'est l'heure de dire au revoir aux chameliers, cuisinier et au guide local inexistant. Le belge a laissé un pourboire de misère alors qu'il déborde de pognon. Il est déçu par la prestation. Il s'attendait certainement qu'on lui monte sa tente et qu'on lui cire ses pompes.

A peine arrivé à la guesthouse, le vent se lève. Vu le merdier que tu trimballes, t'étais pas inquiet, t'avais des lunettes de piscine. Mais on aurait pu prendre très cher. L'interrogation est sur l'avion ce soir si le vent se calme pas, aucune chance que l'avion se pointe. Mais selon les météorologues chameliers, ça devrait calmer dans la soirée.

L'avion est à 4h du matin, on prend de la marge, on part à 12h20. Un merdier sans nom. Un seul gars sur air Algérie pour gérer les enregistrements, un gars pour gérer les passeports et 3 douaniers pour dépouiller minutieusement ton sac et s'assuraient que tu ramènes pas du sable ou autres pierres. T'es dans le premiers tiers de la file et t'as mis presque deux heures pour arriver dans la salle d'enregistrement. On bous installe dans l'avion alors que d'autres n'ont pas encore passé la douane. Résultat, plus d'une heure de retard.

Voilà, fini, ces 15 jours sympathiques dans le désert sud algérien.