Voyage au Costa Rica Mai 2019

Voyage en couple en Autotour, organisé par une agence locale avec Trace Directe
Mai 2019
2 semaines
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Après de nombreuses interrogations et quelques mois jalonnés de soucis divers, nous avons maintenu ce voyage. Les préparatifs demandent toujours une certaine organisation et avec le temps deviennent aussi plus contraignants même si au cours des dernières années nous avons rôdé ces expériences.

Essayer pendant quinze jours de s'évader, profiter et apprécier chaque instant de cette vie à laquelle nous tenons tant. "Pura Vida" telle est la devise du Costa Rica que nous ferons nôtre le long du séjour.

Nous avons fait appel à l'agence "Trace Directe" qui nous a concocté cet auto-tour selon nos envies avec ses agents locaux.

https://www.tracedirecte.com/

Valises bouclées, chat confié à mon amie Marianne, la seule qu'il accepte à la maison, nous partons de Biarritz à 10h40 avec un retard de 20 '.

L'Adour depuis l'avion 

On s'active à Paris pour avoir la correspondance et décollage vers le Costa Rica. Pendant le vol , on sympathise avec le steward qui connaît bien le Costa Rica. Il nous offre une pochette AF . On atterrit à San José après 10h de vol. Il est presque 17h, décalage horaire oblige de 8h ( 2h du matin en France) . On est pris en charge par un chauffeur qui nous conduit à l'hôtel Aranjuez un peu à l'extérieur de la ville.


Arrivée à l'aéroport  direction l'hôtel 

Ville qui ne semble pas très propre , pas d'édifices ou monuments exceptionnels à première vue. Cet hôtel typique, genre pension de famille, présente beaucoup de charme, décoré d'oeuvres artistiques, petite terrasse dans la végétation au milieu des chants d'oiseaux. La chambre est simple, très confortable et silencieuse. A 20h au lit, réveil prévu à 5h du matin.

L'hôtel Aranjuez
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Départ à 6h20 pour Tortuguero sur la côte Caraïbes. Transport en bus avec d'autres touristes de toutes nationalités, guidés par un costaricien Rolando qui parle anglais sans interruption. Nous traversons une région montagneuse Le Braulio Carrillo, dans les nuages, sous la pluie. de nombreux camions type trucks américains circulent.

Sur la route 

Nous roulons jusqu'à La Selva à Guapiles où nous prenons le petit déjeuner. Visite de la serre aux papillons où nous observons une grenouille minuscule "Blue jean" venimeuse si on la touche, ce que fait notre guide., mais il faut vite se laver les mains.

                          Le papillon                                                  Grenouille "blue jean" ou dendrobate fraise

On repart à La Pavona où nous attend le bateau qui nous conduit à Tortuguero. Promenade agréable sur le fleuve puis sur les différents bras de la lagune. Végétation luxuriante entre palmiers, palétuviers, lianes, bambous et des multitudes de variétés qui nous sont inconnues. Quant à la faune, pour nos yeux inexpérimentés de touristes, difficile de voir ces animaux qui se confondent à la nature. Parfois les yeux affutés de notre guide nous montrent quelques spécimens, caïmans, basilic, singes, toucans, aigrettes, hérons etc...

Arrivés au "Laguna Lodge" prise de possession de notre lodge, là aussi sommaire mais ce n'est que pour dormir. Il fait très chaud même si la clim est bruyante nous l'apprécions. Notre lodge a une terrasse et vue sur une magnifique jardin exotique, lagune d'un côté et mer Caraïbes de l'autre. L'architecture a été réalisée par Antonio Gaudi, style qui se marie très bien avec le site. Repas costaricien, légumes, riz, viande, haricots rouges, fruits et délicieux jus de fruits sans ajout de sucre.

L'après-midi visite du village de Tortuguero créé par des Nicaraguayens. Village tel un village flottant, authentique avec ses maisons sur pilotis où on ne se déplace qu'à pied ou en vélo. Les enfants courent sans surveillance, la liberté quoi. Le Costa Rica est très soucieux de son écosystème et prône l'écologie mais le traitement des déchets ne semble pas être la priorité malgré leurs poubelles en forme d'animaux.

Le village de Tortuguero

Retour au lodge et promenade sur la plage de sable gris qui s'embrume. Puis repas au bord de l'eau...

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Départ à 8h30 pour une balade sur la lagune et ses différents canaux. Sur la pelouse de l'Ecolodge une masse sombre telle une pierre mais en réalité un énorme iguane posé là "broutant" paisiblement.

L'iguane de Tortuguero

Nous partons donc en bateau tout un groupe de touristes mené par un guide sûrement très intéressant mais qui parle anglais très vite. On comprend quand même quelques explications. Tout au long de cette promenade nous essayons d'apercevoir entre cette dense végétation quelques animaux . Heureusement que les yeux experts du guide et du pilote nous aident. Donc entre autres, caïmans, basilics, singes atèles et noirs, oiseaux de toutes sortes qui vivent leur vie sans prêter attention à notre présence ou qui s'échappent entre les feuillages et branches dans l'ombre et la lumière. Magie de la nature où l'homme ne fait que passer et observer...

On s'engage un moment dans un canal très touffu, lianes, palétuviers etc....Mais l'animal principal c'était le moustique. Nous avons eu droit à une attaque en règle, chacun s'est armé de sa bombe insecticide pas très écolo en fait. Belle balade quand même de plus de 2 h.

Après le repos de l'après-midi promenade sur la plage au bord de la mer Caraibes. Seuls quelques urubus ou vautours noirs parcourent la plage à la recherche de poissons échoués. Belles couleurs grises du ciel et du sable, parsemées par les taches noires de ces oiseaux un peu morbides.

Les urubus au bord des Caraïbes


A 17h visite botanique du jardin, qui se prolonge à la nuit tombée. On part à la recherche des grenouilles minuscules, aux couleurs fascinantes. Il n'est pas simple de les photographier au milieu des touristes armés de smartphones. Il faut dire aussi qu'elles ne tiennent guère la pose.

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Le départ pour Sarapiqui est retardé par des pluies incessantes. La navigation est devenue incertaine suite à des glissements de terrain. Cette pluie en continu nous apporte humidité et moiteur. Entre deux averses on en profite pour visiter un peu plus ce beau jardin. Vers 11h30 on embarque et naviguons sur la lagune à toute vitesse comme un hors bord, pas le temps d'admirer le paysage.

De Tortuguero à Sarapiqui 

Le débarquement à Pavola s'effectue au milieu des embarcations sous la pluie et dans la boue et nous prenons le car. Sur la route on s'arrête un instant pour observer un paresseux et son petit , une grosse touffe de poil accrochée à l'arbre, impassible sous nos regards curieux. On arrive au restaurant Selva Tropical de Guapiles pour déjeuner et récupérer la voiture de location.

Le paresseux 

Une fois toutes les recommandations faites et GPS installé avec le téléphone, nous roulons vers Sarapiqui. J'avais préparé tous les itinéraires programmés sur "google maps". Aucune difficulté pour rouler sur ces routes, peu de circulation hormis les camions. Nous découvrons notre hébergement à La Tirimbina Rainforest Lodge au coeur de la réserve du même nom. Les lodges sont disposés au milieu de la végétation très touffue. En cette fin de journée pluvieuse peu de lumière filtre entre les arbres, on a le sentiment d'être au bout du monde en pleine nature. D'ailleurs pour ne pas nous perdre on nous met un bracelet identifiable. La chambre est très simple, 3 lits pour nous deux. Dans les toilettes écologie oblige, le papier doit être jeté dans la poubelle. Peu de clients nous sommes seuls au dîner. C'est très agréable de prendre son repas au milieu de la forêt. Par souci d'économie peu d'éclairage, on regagne la chambre à tâtons.

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Là aussi réveil avec le chant des oiseaux bien agréable. Après le petit déjeuner sur la terrasse ombragée, on part se promener dans cette forêt. Un petit sentier nous mène à un grand pont suspendu qui surplombe la canopée. Belle impression d'être suspendu dans les airs, même à deux sur ce pont le moindre mouvement donne du ballant. Rencontre surprenante avec des singes hurleurs, toute une famille qui se déplace sur les câbles de suspension. Un gros mâle s'arrête juste au-dessus de moi et les yeux dans les yeux prend la pose pour que je puisse le shooter. Un moment inoubliable ! Ils regagnent les arbres au bout du pont et disparaissent dans les feuillages. On continue le chemin dans cette "jungle" sombre et humide où règne une moiteur importante. Au retour, quelques grenouilles "blue jean" se cachent sous le feuillage et une autre verte toute aussi petite, "grenouille poison" très toxique se promène devant les chambres.

En milieu de matinée nous allons visiter Une propriété La Finca Sura à Chilamate de Sarapiqui. Une visite privée pour nous deux guidés par un jeune homme professeur d'espagnol, très investi dans cette activité agricole qui est une affaire familiale. Cette culture de l'ananas très écologique est exclusivement réservée à la consommation locale. Au cours de cette visite on découvre plusieurs plantes diverses décrites par notre guide très intéressant, même en anglais nous le comprenons. On bénéficie aussi d'un repas typique, poisson "tipia" cuit en papillote dans une feuille de bananier. Moment de partage que nous n'oublierons pas.

 La Finca Sura à Chilamate de Sarapiqui

Pluie tout le long de l'après-midi, petite promenade dans la réserve. Quelques photos des oiseaux qui viennent défier mon objectif devant notre chambre.

La Tirimbina Rainforest Lodge 
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Avant de prendre la route pour Arenal petite promenade sur le pont suspendu pour essayer de voir à nouveau la famille singe mais en vain. Seul un rapace nous surveille du haut de son arbre. Un paresseux se prélasse dans le feuillage

Dans la réserve de Tirimbina 

Sur le chemin on s'arrête à La Fortuna visiter une petite réserve "Bogarin Trail", promenade agréable dans une nature luxuriante, mais pas étouffante, lieu privilégié de nombreux oiseaux et animaux divers. Enfin des toucans un peu plus accessibles à photographier.

Dans la réserve de Bogarin Trail 

Dans cette région où se multiplie les ganaderias on trouve un bon restaurant en bord de route " El Corral de Garra Pata " pour déguster une T'bone excellente cuite au feu de bois, accompagnée de sauce chimichurri. Pendant le repas une forte pluie, des trombes d'eau nous obligent à attendre un peu.

On se rend enfin à Carateca Lodge tout près du volcan Arenal. Le lodge au milieu d'un très beau complexe doté 'un jardin superbe et d'une piscine est très confortable en compagnie là aussi des oiseaux et des singes hurleurs au loin. Petite séance photo avec le colibri qui vient sans cesse me narguer. Promenade vers le volcan en fin d'après-midi.

Catarata Ecolodge à Arenal 
Volcan El Arenal 
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Visite du parc national Arenal. Plusieurs chemins nous sont proposés. Le premier nous mène après 600 m à une vue face au volcan où nous apercevons quelques fumerolles avant que les nuages ne le couvrent. Puis nous prenons un autre chemin qui doit nous amener à une autre vue. Celui-ci se termine en montée caillouteuse faite de lave et nous offre une belle vue sur le volcan et les plaines au loin. Belle matinée de marche 6 km environ. Nous rejoignons le lac Arenal, lac artificiel en suivant un sentier peu praticable mais le 4x4 s'en sort bien. On croise la route de sangliers très pacifiques, avant de rejoindre celle plus accessible qui longe cet immense lac vers Nuevo Arenal. On déjeune en bord de route au "Bistrot" qui surplombe le lac, très belle vue. On est seuls, cadre parfait.

Volcan Arenal et Lac  

L'après-midi repos puis détente à la piscine. En fin de journée on se rend aux thermes "Ecotermales" pour profiter des bains d'eau chaude (37°à 38°), chauffés par le volcan. Sensations agréables, on "trempouille" un moment en compagnie d'autres touristes français puis cocktail au bord du bassin et bon repas.

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d'Arenal à Rincon de la Vieja 
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Réveillée de bonne heure, j'essaie désespérément de figer à jamais ce satané colibri qui vient me narguer depuis 2 jours devant la terrasse. On part pour Rincon de la Vieja (le coin de la vieille). En chemin, arrêt à Canas après avoir longé ce grand lac de l'Arenal qui nous offre des paysages toujours différents. A Canas, on visite le centre de soins pour animaux blessés, pumas, jaguars, ocelots etc...Lieu assez simple, courte visite accompagnée par les moustiques.

Arenal et Centre de soins de Canas 

Avant de rejoindre l'hôtel on visite le Parc Rincon de la Vieja, volcan encore actif. Le chemin nous mène à des bassins d'eau sulfureuse à 100°, d'où s'échappent des fumerolles. Le paysage est désertique, la châleur étouffante, les odeurs de soufre émanent de ces "marmites". Nous écourtons la visite , incommodés par la moiteur. Notre hôtel Hacienda Guachipelin est un véritable complexe qui offre une multitude d'activités, sportives , découvertes de la nature ou tout simplement propice au farniente, le tout dans un cadre magnifique. On profite de ce magnifique cadre pour se reposer.

Parc National Rincon de la Vieja 
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Direction la "Catarata Oropendola Falls" près du parc. On y accède par des escaliers suspendus, faciles d'accès. Belle sensation "même pas peur". Petite cascade sympa, eau fraîche.

Rincon de la Vieja  Catarata Oropendola Falls

On poursuit avec la "Catarata Rio Negro", petit chemin petite cascade. Ce chemin nous conduit ensuite vers les bassins d'eau chaude, très chaude où on peut s'enduire de boue, mais pas à notre goût il fait déjà assez chaud.

 Catarata Rio Negro

Visite du jardin aux serpents (dans des cages en verre) et aux papillons (dans une serre). J'essaie de photographier ces beaux papillons qui ne prennent guère la pause. Après-midi repos et baignade dans la piscine.

Serre aux papillons et serpents 
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De Rincon de la Vieja à Monteverde 
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Ce matin on laisse le bel ensemble de l'hôtel Hacienda Guachipelin et la région de Rincon de la Vieja pour rejoindre Monteverde par la côte Pacifique. Nous traversons des paysages très secs rappelant la savane, parsemés d'haciendas, de temps en temps des cases faites de tôle ondulée et bois divers. Il fait très chaud. On s'arrête à Playa Grande qui n'a de grande que le nom. C'est une petite plage de sable noir où viennent parfois s'échouer les belles tortues luths, mais là rien à l'horizon. Pourtant un gardien sorti de nulle part garde notre voiture pour 2 dollars! Sur l'itinéraire on s'arrête manger dans un "soda" sympa et pas cher avant de s'attaquer à la montagne.


Sur la route du Pacifique 

La route de montagne se poursuit sur une piste parsemée de trous. Il faut plus d'une heure pour effectuer 30km. Des paysages magnifiques , massifs auréolés de nuages ou brumes: Le bout du monde. On arrive enfin au lodge Hôtel Cala Lodge dans la grisaille. Dans ce lodge sorte de cabane dans les arbres, le minimum de confort, très sombre et malodorant. La vue du balcon qui nous était promise donne sur le parking. Sinon,l'ensemble est entouré d'une végétation luxuriante. Pas de restauration sur place, obligation de se rendre au village. On part à pied au village mais l'humidité et la châleur étouffante nous font rebrousser chemin. Nous restons sur la terrasse de l'accueil pour observer les oiseaux qui sentant l'orage arriver ne se montrent guère. Repli rapide dans la chambre, l'orage éclate, des trombes d'eau. Je n'envisage pas de rester là une nuit de plus, ni de faire la visite ou la marche sur les ponts suspendus de la canopée. On réserve une nuit de plus à Manuel Antonio. Nous prenons la voiture sous le déluge pour aller dîner "Chez Luisa", petit resto très agréable.

Le massif de Monteverde 
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De Monteverde à Manuel Antonio 
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Réveil matinal dans notre petite cabane en bois. La pluie s"est arrêtée, seul le chant des oiseaux nous réveille. Quelques rayons de soleil pénètrent entre les rideaux, mais en y regardant mieux, le ciel reste toujours menaçant. On décide de partir sitôt le petit déjeuner pris près de la terrasse d'où on assiste au va et vient incessant des oiseaux. Valises chargées, excursions abandonnées, la canopée et les ponts suspendus ne sont guère attirants avec ce temps incertain. Nous roulons vers le Pacifique notre avant dernière étape. La route s'annonce plutôt correcte mais se transforme vite en piste caillouteuse, la pluie en moins et peu de camions. Par ci par là des cases rudimentaires rappelant l'habitat des Caraïbes. Beaux paysages de montagnes embrumées. Quelques photos prises au gré des possibilités de stationnement. On rejoint enfin la route côtière où la circulation devient plus aisée. On s'arrête sur le Rio Tarcoles où somnolent des crocodiles au bord de l'eau, sous un grand pont dans une eau marécageuse. Après la fraîcheur de la montagne, on retrouve la châleur et la moiteur. Nous traversons des plantations de palmiers, les maisons plus élaborées de style colonial nous laissent à penser que cette région est plus riche, plus exploitée. Arrivés à Manuel Antonio, de nombreux gardiens tentent de nous "arnaquer" pour se garer, mais nous forçons le passage pour aller à l'hôtel Espadilla. Ce dernier est agréable, beau complexe là aussi, près de la plage.

De Monteverde à Tarcoles 

La petite station de Manuel Antonio tend à se développer et ressemble beaucoup à nos petites plages de la Côte d'Azur dans les années 60 avant l'arrivée des promoteurs. Ce lieu fait partie de la Réserve nationale qui borde l'Océan Pacifique et possède une biodiversité importante. L'après-midi nous nous baladons sur la plage et profitons du soleil. Au bord du chemin de la plage, dans un arbre, un paresseux somnole la tête en bas. Sur la plage des singes capucins évoluent au milieu des gens, prêts à chaparder. Le soir cocktail et bon repas au restaurant de l'hôtel.

Manuel Antonio 
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Après un copieux petit-déjeuner on part se promener en bord de mer. Belle plage de sable blanc, quelques rochers, quelques petites criques où se réfugient des "oiseaux pêcheurs", hérons bleus qui se laissent approcher. Plus loin, les ibis blancs se reflètent sur l'eau, dans une sérénité totale. Le ciel toujours nuageux donne à l'océan des teintes grises et la lumière change en permanence. Sur la plage c'est le défilé des petits vendeurs en tout genre, boissons, artisanat, paréos etc...

A la plage de Manuel Antonio 

A midi on mange aux "Terrasses de Rafaël"sur la falaise, d'où on domine l'Océan. Les iguanes nous tiennent compagnie. L'après-midi piscine à l'hôtel et promenade sur la plage pour capturer le coucher de soleil mais la pluie nous rattrape et nous oblige au repli. Le soir agréable repas dans ce lieu idyllique.

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Nous avons rendez-vous à 6h45 avec une guide pour effectuer la visite du Parc national. Après avoir attendu 1/2 heure, nous déjeunons et partons visiter le parc seuls, mais seuls pas vraiment car en réalité des groupes importants de touristes se trouvent là, accompagnés de guides. Ces derniers sont équipés d'importantes jumelles pour observer la faune cachée dans cette épaisse forêt. En fin de compte nous nous éloignons des touristes et parcourons les chemins balisés nous menant à l'océan sans rencontrer d'animaux exotiques, bien cachés à l'arrivée de la faune humaine. Les paysages en bord d'Océan sont très beaux, petites criques bordées par la mangrove, les palétuviers. La balade se termine sous la pluie.

Parc National Manuel Antonio 

Après le déjeuner aux "Terrasses de Rafaël", plage, baignade et farniente. Belle journée de détente.

A Manuel Antonio 
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De Manuel Antonio à San José 

Nous quittons Manuel Antonio et le Pacifique pour rejoindre San José notre dernière étape avant le retour. On prend la route qui traverse le massif montagneux volcanique où culmine le plus haut sommet à 3800 m. Une route sinueuse, de nombreux camions, plus on monte plus on se trouve dans les nuages et parfois la pluie. On s'arrête prendre un café dans un lieu "magique", une réserve qui surplomble la vallée embrumée. Sur la terrasse des petites installation suspendues attirent les mouches et offrent aux colibris un déjeuner permanent. On assiste au ballet incessant de ces petits oiseaux tellement vifs et de toutes les couleurs. Plus loin sur la route des travaux nous immobilisent un long moment avant de rejoindre la ville de Cartago ancienne capitale et ensuite San José.

En allant vers San José 

A l'hôtel Aranjuez nous restituons notre véhicule et profitons du charme de ce petit hôtel. Dîner au restaurant 11-47 gastronomique qui fait partie de l'hôtel. très bonne table et le serveur parle français.

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Avant le départ en fin d'après-midi, petit déjeuner sur la terrasse de l'hôtel en compagnie des écureuils. Le buffet proposé est très copieux, original et délicieux.

Nous partons à pied visiter la ville, pas de pluie juste un ciel dégagé qui se montre menaçant en fin de matinée. La ville ne présente pas un grand intérêt, quelques maisons de type colonial entre des habitations sommaires. On flâne dans un beau jardin public et on continue vers le théâtre monument intéressant sur une place où sont installées des sculptures très originales. Il n'y a pas de bar ouvert, pas de terrasse de café, pourtant la rue est animée avec un marathon qui se déroule près de la cathédrale.

A San José 

On retourne à l'hôtel pour déjeuner une dernière fois au restaurant 11-47. On profite du calme et de la sérénité de la petite cour de l'hôtel pour se reposer avant de partir. Le chauffeur nous prend en charge et nous conduit à l'aéroport sous la pluie. Derniers achats et envol pour la France.

A l'hôtel Aranjuez 

Adios Costa Rica , des souvenirs, des images et surtout "Pura Vida"