4 jours de découvertes sur cette île bénie des dieux. Un coin de paradis dans lequel les activités sont nombreuses : visites de temple, balade dans les rizières en cascade, ascension de volcan...
Mai 2016
4 jours
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Pour tous les voyageurs du monde, le périple commence dans le sud de l'île, à proximité de l'aéroport international de Denpasar. Kuta, Legian et Seminyak sont les trois patelins où les visiteurs posent leurs valises après avoir traversé la planète. Pour nous, ça sera Seminyak, la plus chic des trois. Les routards en mal de fiesta se rabattront sur Kuta. Les intermédiaires opteront pour Legian, un peu plus calme que sa voisine.

Ici, nous sommes bien loin du Bali traditionnel. Avec ces bars, ses restaurants et boutiques... la zone pourrait être située dans n'importe quelle région du monde, à la différence qu'il y fait chaud et que les plages interminables invitent au farniente ou à la session de surf sur des vagues qui semblent avoir été dessinées pour les fans de glisse.

La meilleure période pour visiter Bali et tout le reste l'Indonésie se situe de mai à octobre, durant la saison sèche. Notez que les tarifs seront moins élevés si vous vous y rendez durant la saison humide.

La majorité des visiteurs n'y resteront qu'une nuit ou deux en vue de rayonner pour visiter les merveilles situées aux alentours... avant de s'envoler vers d'autres contrées de l'île. C'est cette option que nous choisissons pour notre séjour de trois jours.

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Avec un nom pareil, Dreamland Beach ne pouvait qu'envoyer du rêve à ses visiteurs. Située à l'ouest de la presqu'île, la plage nous séduit immédiatement par son charme et à sa paisibilité. Coincée entre des falaises, elle offre un terrain de jeux inépuisable aux surfeurs, une poignée de transats (payants) aux "farnienteurs" et quelques boutiques et bar à ceux qui n'aiment ni bouger ni buller.


Sea, surf and sun...

« L’île est le séjour des magiciens, des démons et des dieux. C’est une pierre d’émeraude remontée de l’océan et qui repose sur le dos large d’une tortue. Christine Jordis dans Bali, Java en rêvant.

Pour nous cela sera une sieste écourtée par le soleil déjà haut dans le ciel. Il fait trop chaud pour travailler mais également pour bronzer en plein soleil. Il est temps de partir à l'assaut de l'île dont les merveilles se cachent à tous les coins de palmiers. Cela commence par celles de l'assiette balinaise concocté par le chef du Café Degan. Gagnant du Master Chef local, le cuisto nous en met plein la vue et les papilles...

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Le soleil est en train de s'échapper lorsque nous pénétrons dans l'enceinte de l'un des plus somptueux temples de l'île. Construit à flanc de montagnes, le célèbre temple d'Uluwatu se visite équipé d'un sarong (tissu s'attachant autour de la taille) et d'une ceinture, comme dans les autres sanctuaires. Nombreux sont les touristes à s'aventurer près de l'impressionnant précipice malgré le danger.


Celle que l'on surnomme « l’île aux milles temples » compterait plus de dix mille temples dont trois dans chaque village.

Sagement protégés par les barrières, nous serpentons au bord de la falaise, au coeur d'un paysage à couper le souffle, en prenant garde à nos chapeaux et lunettes de soleil. La faute à la ribambelle de singes voleurs qui s'attaquent sans vergogne aux effets personnels des touristes. Des affaires que vous pourrez récupérer moyennant la complicité d'un gardien (et une poignée de roupies indonésiennes).


Le coucher de l'astre royal sonne le début du spectacle de danse, de chant et de musique traditionnels. Dans un amphithéâtre plein à craquer, nous assistons à même le sol à une succession de tableaux avec des acteurs plus vrais que nature. Attention à ne pas s'installer trop près des chanteurs, cela pourra être légèrement... bruyant et brûlant. Mais on ne vous en dit pas plus...


Le spectacle du temple d'Uluwatu met le feu dans le public !
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La soirée se termine les pieds dans le sable de Jimbaran à déguster l'un de ces fabuleux poissons qui peuplent les eaux balinaises. Développement du tourisme oblige, les quelques tables en bois de jadis se sont transformées en une succession de restaurants posés les uns à côté des autres sur cette plage interminable...

La nuit tombe sur Jimbaran

Mais le coucher de soleil local et la poignée d'établissements de qualité qui ont élu domicile sur le rivage en font un passage conseillé, bien que non indispensable.

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Notre promenade balinaise poursuit vers le nord de l'île, au pied du mont Agung. Au fur et à mesure des kilomètres, les touristes se font plus rares, l'air plus frais, le paysage plus vert. Ce qui est loin de nous déplaire, malgré les nombreux virages imposés par la route qui serpente dans les montagnes. Premier arrêt au village de Besakih dans lequel nous louons les services de conducteurs de scooters pour nous aider à rejoindre le temple installé dans les hauteurs, à deux kilomètres de là.


La majorité des 4,2 millions de Balinais pratique l’hindouisme qui diffère toutefois du modèle indien. Les habitants vénèrent en effet de nombreuses divinités en plus du universel Sang Hyang Widi.

Les adjectifs se succèdent pour décrire celui que l'on qualifie de plus beau temple de Bali, de plus vénéré, mais aussi de plus grand. Le volcan Agung en a décidé autrement en le détériorant sacrément en 1962. Qu'à cela tienne, une restauration lui a depuis redonné ses couleurs et ses lettres de noblesse. Dédié à Brahma, Vishnu et Shiva, l'endroit permet en outre d'assister régulièrement à des processions ou autres événements religieux.


Attention à être en forme le jour de la visite (je n'ai pas compté le nombre de marches) et à se méfier des vendeurs et autres guides peu scrupuleux d'arnaquer le touriste que vous êtes. Plusieurs heures nous seront nécessaires pour venir à bout de la bête. Mais la journée ne fait que commencer...


Le somptueux temple Besakih en pleine effervescence
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Loin de la frénésie touristique des côtes, le village de Pelaga semble avoir réussi à arrêter le temps. Planté au coeur des plantations de thé et de cannelle, la bourgade a mis l'écotourisme au centre de ses préoccupations. Une joli initiative dans un bel écrin que l'on ne pouvait qu'applaudir des deux mains. Ici, des familles vivent encore dans des maisons typiques impeccablement entretenues et ouvertes au public. Un moment étonnant qui permet de se rapprocher de la population.


Aujourd'hui encore, rares sont les sites Internet à mentionner son existence mais le secret est en passe d'être révélé au monde entier. En témoigne le nombre de visiteurs croisés le jour de notre passage.


De belles rencontres au programme

Ceci sera notre dernière étape avant de rentrer en France avec le projet ferme de retourner se faire un petit caprice, cette fois-ci dans la région d'Ubud, ainsi que dans le nord et l'est des terres balinaises... Ce n'est qu'un au revoir.