Pourquoi en une journée ? Chaque voyage est unique. Il est impossible de tout voir en quelques jours. Je concentre mes anecdotes, mes visites et mes coups de cœur pour vous raconter mon histoire.
Juillet 2016
1 jour
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Petit déjeuner à Kensington au café The Premises dans une ambiance douce et chaleureuse. Je ne fais pas partie de ces personnes qui font du petit déjeuner le plus gros repas de leur journée (je sais c’est mal). Là je me suis régalée avec un authentique chocolat chaud accompagné d’un copieux mélange granola, crumble de pommes, yaourt et miel à se rouler par terre.

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Direction le Central Business District / CBD autrement dit le cœur de la ville, au milieu de tous ces grattes-ciels se cachent plein de jolies pépites. De nombreuseslaneways (ruelles) me donnent envie de me perdre. Je tombe sur une des plus connues, Hosier Lane dont les murs sont couverts de tags. J’admire une demande en mariage qui a eu lieu quelques jours avant mon passage.

Je profite de ce moment dans le CBD pour faire un peu de shopping, entre les géants centres commerciaux et les minis boutiques indépendantes cachées dans les laneways, je n’ai que l’embarras du choix.

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S’il y a bien un moment de la journée que je n’oublie pas, c’est l’heure du repas. En Australie le choix est vaste, il n’y a pas de cuisine australienne typique. Les villes sont multiculturelles et possèdent des tonnes de restaurants de toutes les nationalités. Une vitrine me fait de l’œil, et je finis par craquer pour des énormes sushis végé parfaits. C’est juste le bonheur de ne pas se prendre la tête à trouver un restaurant végétarien, puisque tous proposent pleiiin de plats sans poisson ni viande ! Ça fait du bien d’avoir le choix.

Passage obligatoire par Federation Square (ou Fed Square pour les intimes) le point central de la ville, lieu de rassemblement et d’événements en tout genre. Je m’arrête à l’Australian Centre for Moving Image, histoire de m’amuser un peu et en même temps me faire une petite exposition avant de me diriger vers le Melbourne Cricket Ground.

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Dès que je peux, je profite de mes voyages pour découvrir de nouveaux sports. A Melbourne je ne pouvais pas passer à côté du football australien ou footy le sport national. Justement un match oppose Carlton Blues et Adelaide Crows dans le Melbourne Cricket Ground, un stade immense qui peut contenir jusqu’à 100 000 personnes. A noter qu’à l’intérieur de celui-ci se trouve le National Sport Museum, un lieu qui donnerai envie à tous les non-sportifs de se lancer.

Je ne vous donne pas les règles en détails (Wikipedia les connait mieux que moi), voilà quelques points essentiels :

  • le terrain est ovale (comme le ballon),
  • les passes se font au pied et à la main, la particularité est que le ballon doit toujours être frappé (il est tenu dans la paume d’une main et est frappé avec le poing de l’autre main),
  • une équipe de football australien est composée de 18 joueurs sur le terrain et de 4 remplaçants,
  • il y a 7 arbitres (oui il y a du monde sur la pelouse),
  • un match dure 4 quart-temps de 20 minutes chacun,
  • les buts sont constitués de 4 poteaux verticaux de chaque côté du terrain : deux poteaux de but / goal posts et deux poteaux arrières / behind posts. Pour marquer, il faut que le ballon passe entre les poteaux de goal (6 points) ou de behind (1 point), les points n’étant validés que si le ballon a été frappé au pied. Oui on peut dire qu’il s’agit du seul sport où l’on marque un point même si on rate les buts !
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Ce monument offre un joli point de vue sur la city de Melbourne. Au départ celui-ci a été construit en souvenir de tous ceux qui ont servi et ceux qui sont morts pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918). Aujourd’hui il rend hommage à tous les australiens qui ont servi pendant les guerres.Au cœur du sanctuaire se trouve la Pierre du Souvenir en marbre, où sont gravés les mots : « Greater love hath no man », Une fois par an, le 11 novembre (Jour du Souvenir) un rayon de soleil passe à travers un trou situé dans le toit et vient illuminer le mot « Love ».

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On pourrait rester des heures dans ce jardin botanique. Il a été fondé en 1846 par Le Lieutenant Governor Charles La Trobe. Il y a tellement d’espèces à découvrir dans chaque section qu’il est possible de s’émerveiller tous les 3 mètres. On passe de la roseraie à la forêt de bambous sans oublier la serre tropicale ou le Guilfoyle’s Volcano d’où l’on observe tout le centre de Melbourne. On peut d’ailleurs voir à cette endroit une vieille photo datant de 1867 qui montre à quel point tout à changer en seulement 150 ans.

Évidemment l’hiver, le jardin est très peu fleuri mais il n’est pas triste pour autant. J’ai adoré le jardin aride et ses incroyables cactus. Le jardin est ouvert jusqu’au coucher du soleil. Celui-ci ce couche sur la city donc autant vous dire que cette vue vaut des points.

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En début de soirée direction Chinatown au cœur de la CBD, la ville dans la ville délimitée par ses 5 portes majestueuses. Ce Chinatown a été fondé en 1850 et fait partie des quartiers chinois les plus anciens au monde. J’en profite pour m’arrêter dans un petit restaurant pour déguster un bol de soupe aux raviolis, le combo noodles/dumplings : une tuerie !

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Caché dans Chinatown, ce bar branché ne se trouve pas sur les guides… Le bar Section 8 est un bar extérieur où il fait aussi chaud que dans les immeubles (merci les parasols chauffants pas écolo…). Le lieu est atypique et chaleureux dans une ambiance industrielle. Au départ très calme, le lieu s’est très rapidement rempli de monde ! Un bon verre de vin australien à la main, je papote avec voisins chinois et argentins au son des remix du DJ.

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La soirée continue dans un club électro, pour ce soir ce sera le Wahwah Lounge. Un lieu avec plusieurs ambiances, une soirée au top où je découvre que les melbournais ont une grande passion pour le shuffle. C’était la grande mode en 2008, quoi tu ne te rappelles pas !? (va jeter un coup d'oeil sur Google...) Bon j’avoue ne pas avoir testé le shuffle, je préfère m’en tenir à mes petites oscillations hasardeuses que je maitrise (ou pas…).

Fin de soirée, les lumières se rallument. Avant de monter dans le bus de nuit, un petit arrêt dans un Hungry Jack’s s’impose, parce que oui danser ça creuse ! Alors pour la petite histoire Hungry Jack’s c’est Burger King, sauf que lors de son implantation en Australie, un snack portait déjà ce nom (et le pays n’adhérait pas à la Convention de Madrid sur la propriété intellectuelle). Le propriétaire de la franchise australienne devait choisir un nouveau nom parmi la liste de marques enregistrées par l’entreprise agroalimentaire. Y figurait le nom « Hungry Jack ». Le nom fut tout trouver puisque le fameux propriétaire s’appelait : Jack Cowin.

Arrivée à l’appartement, la soirée se termine, je tombe de sommeil en admirant une dernière fois la jolie vue sur le Central Business District.

Bonne nuit Melbourne !