Carnet de voyage

A vélo au Pérou

44 étapes
48 commentaires
Étudiant à l'Icam de Nantes, je pars pour 4 mois en Amérique Latine. Je compte rallier Lima à Arequipa en passant par Cusco et La Paz, et tout ça à vélo!
Du 5 juin au 15 septembre 2018
103 jours
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Bonjour à tous,

Voici le dernier article de mon blog qui vient conclure cette magnifique aventure.

Ce voyage à vélo fut une expérience très enrichissante. Le fait de visiter un pays en vélo et non en bus comme le font la plupart des gens permet de visiter des petites villes dans la campagne du Pérou où il n’y a quelques voir aucun touriste qui s’y arrêtent. A vélo je suis aussi plus libre, en effet, je peux m’arrêter quand bon me semble pour admirer les magnifiques paysages qui m’entourent. Les gens des petites villes sont aussi plus susceptibles de venir me voir car ils ne voient pas souvent de touristes et encore moins de touristes en vélo. Plusieurs personnes que j’ai croisé aussi bien des étrangers que des péruviens m’ont demandés pourquoi je voyageais seul. Je leur ai répondu tout d’abord que les personnes souhaitant faire du vélo au Pérou ne courent pas les rues et ensuite que c’est mieux d’être confronté seul aux problèmes, c’est plus formateur. Un autre argument majeur est pour la pratique de la langue. En étant tout seul au plein milieu du Pérou, je n’ai pas d’autres options que de parler l’espagnol. Je ne regrette donc pas d’être parti tout seul.

Nombre de péruvien que j’ai croisé mon dit que j’étais fou de faire du vélo au Pérou. En prenant du recul c’est vrai que le Pérou est le « pire » pays que j’aurais pu choisir pour faire du vélo. Entre les montagnes avec des cols à plus de 4000m, le nombre de chiens sur le bord de la route, les conducteurs qui ne font gèrent attention aux cyclistes, le saroche, le froid et enfin l’état de certaines « route », je ne me suis pas facilité la tâche. Nombre de cyclotouriste empruntent la route Puno-Cusco-Ica et ne passent pas par el Ticlio et ses 4800m. En effet cette toute est dangereuse avec quasiment un accident toutes les semaines et elle est aussi très fréquentée. Peut-être aurai-je dû prévoir un itinéraire plus simple et moins dangereux. D’un autre côté j’étais venu pour tester mes limites mentales et physiques qui d’ailleurs ont été misent à rude épreuve maintes et maintes fois. La partie la plus dur de mon voyage fut vraiment le début. En plus d’avoir crevé un pneu le premier jour, la premiere semaine j’ai dut grimper un col à 4800m sans vraiment avoir été préparé auparavant.

Le Pérou est un pays qui fait deux fois la France et qui regorge de richesse aussi bien culturellse que minières. Durant mon voyage j’estime avoir visité 85% du pays. Il me manque 5% pour la partie vraiment au nord et 10% pour la partie forêt amazonienne. Le sud du Pérou est beaucoup plus fréquenté par les touristes en raison de la présence du Machu Picchu mais il faut savoir dans le nord il y aussi beaucoup de choses à faire et à visiter. Je suis contant d’avoir pu faire 9 jours dans le nord pour avoir un vue globale du pays. Le laguna 69 dans la cordillère blanche était juste magnifique et surement l’endroit le plus beau que j’ai vu à l’heure actuelle. Pour la Bolivie, j’y ai passé trop peu de temps pour en tirer des conclusions mais en tout cas c’est un pays très similaire au Pérou.

Concernant le vélo, je pense avoir fait le bon choix de l’avoir acheté en France pour pouvoir essayer mes sacoches et faire un peu d’entrainement. J’ai eu quelques petits problèmes avec le vélo durant mon voyage. Tout d’abord le pneu crevé sur l’autoroute le premier jour qui fut la seule crevaison de tout mon séjour. Au niveau d’Arequipa j’ai eu des problèmes au niveau des vis du porte bagage arrière qui se sont envolées dans la nature surement à cause des nombreuses vibrations. Au niveau d’Ica une partie de mon porte bagage arrière c’est dessouder mais il a quand même tenu le coup jusqu’à la fin. Le dernier problème fut le fil de fer qui s’était ben enroulé dans le dérailleur. Malgré tout ça le vélo à quand même tenu le choc et je suis satisfait de mon achat. Pour la partie campement, j’ai porté ma tente de plus de 3kg pour ne faire que finalement « que » 8 nuits en toile. La toile était plus une sécurité au cas où je ne trouve pas d’endroit au dormir quand la nuit venait à tomber. Après une dure journée de vélo, rien de mieux que de dormir dans un vrai ne lit avec une douche à proximité. Les températures dans les régions de Puno et Cusco étaient négatives la nuit donc c’est quand même mieux de dormir entre 4 murs.

Les péruviens sont des gens très accueillants et chaleureux. J’ai dormi plusieurs fois chez des personnes qui m’ont fourni un lit pour la soirée. J’ai pu faire de très belles rencontres sur couch-surfing. Plusieurs fois quand je faisais du vélo des voitures ont ralenti à mon niveau soit pour m’encourager soit pour me ravitailler en clémentines voir les deux. Des camions que je croisais me klaxonnaient pour me saluer sur la route. La nourriture péruvienne est très riche et varié. Avec un menu à 5 soles, impossible de faire mieux qualité-prix. Entre le ceviche, le pollo a la brasa ou encore l’alpaca, je me suis régalé au Pérou. Les péruviens mettent du riz avec tous les plats et je n’y étais pas vraiment préparé, mais bon, ça tient au ventre et pour le vélo c’est parfait. Pour les boissons l’inca cola est juste imbuvable mais ici ils en raffolent. J’ai pu gouter la cusquena (bière) et du pisco et j’ai été conquis.

Dans sa globalité je considère avoir réussi mon expérience. En effet, j’ai pu parfaire mon espagnol et voir les limites tout en évitant les accidents à vélo et les blessures graves. J’ai pu rencontrer des péruvien et échanger avec eux. Les deux semaines en compagnie de Clément et Romane furent superbes et nous avons visité plein de choses ensemble. Je suis très contant d’avoir eu un peu de temps pour visiter la partie nord du Pérou qui en valait vraiment le détour. Le voyage a été de 2700km de vélo avec 23300m de dénivelé positif.

Merci à tous de m’avoir suivi, bonne continuation et à bientôt pour de nouvelles aventures !

Bonjour à tous,

Me voilà arrivé sur Paris après 12h de vol. Je prends l’avion pour Nantes à 16h55.

Je vais vous parler des derniers jours sur Lima, j’ai donc pris le bus de Chachapoyas mardi matin en direction de Lima. Le voyage a duré en tout 24h ! Une fois arrivé sur Lima vers 10h mercredi matin, Cesar, un ami rencontré sur Huancayo, m’attendait au terminal. L’après-midi avec Cesar et Fernando, un ami de Cesar, nous avons visité le centre-ville de Lima. La plaza de armas était fermée en raison de manifestations mais j’ai quand même pu prendre quelques photos. En soirée nous avons visité le quartier de Miraflores qui est un des quartiers le plus chic de la ville. Cesar et Fernando m’ont gentiment hébergé chez eux pour deux nuits. Le jeudi me voilà parti faire un peu de shoping dans centre de Lima dans un coin nommé pueblo azules. C’est un immense magasin avec plein de petites boutiques où on y trouve de tout. Je décide de m’acheter une paire de chaussures et quelques vêtements car les prix sont plus que corrects. Le vendredi me voilà de retour chez Mary et sa famille où nous échangeons sur mes quelques jours passés dans le nord du Pérou. En soirée des amis de Mary viennent pour le diner et nous reparlons de mon expérience. Le samedi matin je vais avec Nico, le copain de Mary faire une balade sur la punta où est construit le plus grand port péruvien. Il est ensuite temps de me rendre à l’aéroport et de prendre mon vol qui est prévu à 18h10.


plaza de armas 
la punta 

Bonjour à tous,

J-5 avant le départ pour la France. En attendant, me voilà rendu dans la ville de Chachapoyas.

Dimanche, après une courte nuit passée dans le bus, me voici parti pour visiter Kuelap. Kuelap est une forteresse des Chachapoyas, un peuple des Andes qui la construisit au xe siècle. L’accès au site se fait grâce à un téléphérique ( le premier au Pérou). La visite du site dure environ 1h30 et ensuite nous revenons à Chachapoyas. Ce site est connu comme le Machu Picchu du nord mais je trouve que le Machu Picchu beaucoup plus impressionnant.

Lundi me voilà parti pour visiter la cascade de Gocta. La hauteur totale de la cascade est de 771 m ce qui la place au cinquième rang mondial des cascades ! Avant d’arriver en bas de la cascade il faut marcher 2h30 en théorie, mais pour mon cas, 1h et 5 minutes m’auront suffi. Le lieu est magnifique. Il n’y a pas beaucoup d’eau car la période des pluies au Pérou est du mois d’octobre au mois de février.

Demain je prends un bus pour Lima, le trajet va durer 22h !

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Bonjour à tous !

Après avoir passé une petite journée sur Trujillo, j’ai pris le bus pour une durée de 10h en direction de Cajamarca.

Vendredi j’ai été visiter Cumbe Mayo qui est un site archéologique pré-inca. Nous avons également pu apercevoir un aqueduc qui est le plus vieux systèmes hydrauliques de toute l’Amérique du Sud, vieux d’au moins 3 000 ans. Cette fascinante construction de 9 km a été réalisée à l’aide d’outils faits d’obsidienne, une pierre d’origine volcanique de couleur sombre extrêmement dure. L’aqueduc a été creusé dans la roche, mais parfois il passe également sous des rochers. Il alterne entre lignes droites et zigzags anguleux. Cela a été fait pour ralentir le débit de l’eau, et limiterait ainsi l’érosion de l’aqueduc.Il prend l’eau à 3 513 m d’altitude et descend jusqu’à la ville de Cajamarca. Il permettait donc d’avoir de l’eau pour les cultures et remplissait un grand réservoir au pied du Cerro Santa Apolonia. En fin d’après-midi je suis allé dans les eaux thermales de banos del inca. Super journée !

Samedi me voilà parti pour visiter Granja Porcon. Après une rapide visite de sculpture taillée dans de la roche volcanique, nous voilà parti pour la visite du zoo. J’ai pu voir des condors, des pumas, des ours et d’autres animaux vivants au Pérou.

A 17h j’ai pris un cas pour Chachapoya qui est ma dernière ville étape du nord du Pérou. Pour effectuer 318km, le trajet a duré 12h ! La route n’était pas en très bon état et serpentait dans la montagne.

Plus que deux jours de visite dans le nord et ensuite je reprends la route pour Lima.

ville de Cajamarca 
Cumbe Mayo  
banos del inca  

Bonjour à tous!

Après 8h de bus me voila enfin arrivé dans la ville de Trujillo. Je me suis renseigné sur les sites à visiter et ce sont pour la plupart des ruines. Et pour ne pas vous le cacher, j'ai eu ma dose de ruines dans le sud du Pérou et je préfère dorénavant faire des treck pour voir des montagnes ou des lacs. Je décide donc d'allé voir un spectacle équestre au sud de la ville pour faire passer l'après-midi.

Demain matin je prends la direction de Cajamarca.




Bonjour à tous !

Dimanche me voilà donc parti en direction du nord du Pérou. Je prends un bus pour Huaraz dont le voyage a duré 8h. Huaraz est à l’entrée du parc Huascaran, l’un des joyaux du Pérou, inscrit au patrimoine de l’Unesco. Ce parc se situe dans la cordillère blanche qui est considérée par certains comme la plus belle cordillère du monde.

Lundi, départ 9h pour Pastoruri qui est un sommet qui culmine à 5200m. Avant d’arriver au sommet, nous avons pu des plantes caractéristiques de la région : les Puyas raimondi, qui sont des plantes qui ne fleurissent qu’une seule fois dans leur vie et dont la fleur peut atteindre jusqu’à 15m de haut ! Paysage magnifique !

Mardi, départ 4h pour le laguna 69. Ce lac est considéré comme le plus beau du Pérou ! Après 3h de route il faut marcher 7km dans la montagne avant d’atteindre le lac. Il faut grimper de 3900 à 4600 m d’altitude ! 2h auront finalement suffi pour enfin apercevoir le lac. Le paysage est splendide ! Nous sommes ensuite retournés sur Huaraz pour y arriver vers 19h.

J’ai ensuite pris un bus de nuit pour me rendre à Trujillo ou je suis actuellement.

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KM
2700

Bonjour à tous !

Me voilà arrivé sur Lima après trois mois de vélo.

Le chemin de Paracas à Lima ne fut pas de tout repos. Première journée de 100km pour rejoindre ma ville étape. A partir de ce point-là, ce n’est que de l’autoroute pour rejoindre Lima. Je me mets donc sur la bande d’arrêt d’urgence qui est comme je l’ai déjà spécifié, pas très propre ce qui m’oblige à slalomer entre les débris. Deuxième journée à 100km également, les kilomètres de la veille se font ressentir mais la motivation est toujours à son comble. Le troisième jour est mon dernier jour de vélo au Pérou ! Journée à 60km avec une arrivée très compliquée sur Lima car il y a ENORMEMENT de circulation. J’arrive finalement dans le district de San Miguel aux alentours de 11h. Fini avec le vélo ! Dans l’après-midi je me rends chez Mary pour retrouver et parler avec elle et sa famille.

Il n’y a pas beaucoup de photos car les paysages n’étaient pas top et vous voyez tous plus ou moins à quoi ressemble une autoroute.

Je pars demain pour le nord du Pérou. N’ayant reçu aucune réponse des woofing je vais aller visiter les grandes villes du nord pendant une dizaine de jours avant de revenir sur Lima pour visiter la ville, démonter on vélo et enfin prendre mon avion pour France.

KM
2455

Bonjour à tous !

Je suis actuellement à Paracas, petite ville portuaire très touristiques.

Je suis pari mardi matin de Huacachina aux alentours de 7h30 en direction de Paracas. J’en ai profité en passant pour aller voir la plaza de armas d’Ica. La circulation était terrible ! Les taxis klaxonnent tout le temps et tout le monde se double n’importe comment. J’ai donc pris quelques photos et je me suis remis en route directement avant que les klaxons des taxis ne viennent à bout de mes nerfs. Sur la route il y a beaucoup de vent, par chance, je trouve une petite camionnette qui roule à peine plus vite que moi et je décide donc de me mettre derrière. Après plusieurs kilomètres, je commence à me faire courser par deux chiens et dois donc m’arrêter. En voulant repartir, impossible de pédaler, je regarde donc mon dérailleur et aperçois un gros fil de fer qui s’y était glissé je ne sais comment… Comme je roule sur la bande d’arrêt d’urgence, il n’ait pas rare que je doive éviter des pneus éclater, des morceaux de ferrailles ou encore des cadavres de chiens en état de composition plus ou moins avancé…. Bref, petite frayeur pour le vélo mais rien de grave. Plus loin sur mon chemin, la route est en travaux et je dois passer sur une route avec du goudron plus ou moins sec. Les kilomètres suivants furent assez longs car j’avais l’impression de resté accroché a la route et de n’avancer à rien. Après une matinée mouvementée et 80km dans les jambes j’arrive enfin à Paracas. L’après-midi est réservée au repos et a la réservation des activités du jour suivant.

Mercredi, départ 8h en bateau pour les iles Ballestas. Situées à environ 30min de la cote, ces iles abritent des espaces animales diverses telles que le manchot de Humboldt, le cormoran de Bougainville, le pélican thage ou encore des otaries. 60 espèces d’oiseaux sont en tout présentent sur ces iles. La balade en bateau dure 1h et on a pu observer la plupart des espèces. Très sympathique ! L’après-midi me voilà parti pour 2h de buggy dans la réserve de Paracas. On a pu admirer des paysages magnifiques !


Je vais ensuite prendre la direction de Lima qui n’est plus qu’à 250km !


KM
2375

Bonjour à tous !

Après être resté quelques jours sur Nasca me voilà reparti en direction d’Ica. J’avais prévu de faire le trajet en trois jours car il me reste du temps, mais en deux journées j’ai finalement rejoint Ica.

Une première petite journée avec 50km. Durant cette journée j’ai traversé les lignes de Nasca ! En effet, la route ayant été construite avant la découverte des lignes, elle coupe certaines figures. Gare aux personnes désirant se rendre sur les lignes car une peine de 5 ans de prison sera appliquée. En passant je m’arrête devant le mirador qui l’autre alternative à la découverte des lignes en avions. Il n’est pas très haut et apparemment on ne peut voir que des bouts de figures. Je m’arrête dans la ville de Palpa pour y passer la nuit. La police me recommande un petit parc assez sur. Une fois arrivé au parc, des locaux m’interpellent et m’offrent des oranges et de l’eau. Figurez-vous que ce n’est pas la première fois. Entre Arequipa et Nasca, deux voitures s’étaient aussi arrêtées pour m’approvisionner et m’encourager par la même occasion bien sûr. Une fois avoir discuté un peu avec les locaux, je me pose dans le parc et décide d’attendre 17h pour poser ma tente. Comme c’était samedi, il n’y avait pas école et des enfants du quartier sont venues me voir pour me demander ce que je faisais là. On a ensuite fait une petite partie de foot et la fin de l’après-midi est vite arrivée. Les locaux qui m’avaient fourni des oranges me proposent de planter ma tente dans leur porche, ce que j’accepte bien évidemment.

Deuxième journée avec en théorie 60km de prévu pour rejoindre une petite ville se trouvant sur la route d’Ica . Le début de la journée est assez compliqué car elle commence par l’ascension d’une belle montée de plusieurs kilomètres. S’ensuivent une trentaine de kilomètres de plats dans le désert. Sur le chemin je change mes plans et je décide finalement de rejoindre Ica dans la même journée. Je croise sur la route trois colombiens qui se dirigent vers le sud et me conseillent de dormir dans la ville de Huacachina. Huacachina est un oasis à quelques kilomètres d’Ica. La journée c’est donc finie avec un peu plus de 100k dans les jambes. Le plus compliqué est le soleil qui tape encore une fois très fort et très tôt dans la journée. Sur l’oasis il y a pas mal d’hôtels et l’endroit est très touristique. J’en trouve un pas trop mal et décide de m’y poser pour deux nuits. Je comptais faire le tour en buggie dans les dunes mais un accident mortel est survenue il y a de ça deux semaines et toutes les sorties sont interdites… Au programme donc, repos et balade à pied sur les dunes.

Je suis dorénavant à 300km de Lima, donc possiblement à seulement trois jours pleins de vélo. Il me reste un peu moins de trois semaines de voyage. J’ai décidé d’envoyer des demandes de woofing sur Lima et j’espère avoir une réponse positive. J’en avais envoyé une vingtaine pour les villes d’Arequipa, de Nasca et d’Ica mais tous m’ont répondu par la négative car ils n’avaient pas de places. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le woofing, c’est en gros un échange de services. La personne est logée et nourrie par la famille et en contrepartie celle-ci fournit des cours de langues à la famille, l’aide dans l’entretien de la maison…. Si vous êtes intéressé pour faire du woofing en tant qu’hôte ou en tant que « woofer », le site se nomme workaway.

le mirador  
ça grimpe dur!  
traversée du désert  
Huacachina 
du sablepartout!  
KM
2225

Bonjour à tous !

Me voilà enfin arrivé sur Nasca après 8 jours de vélo et un peu moins de 600km effectué ! Les deux derniers jours de vélo furent un peu fastidieux mais j’ai eu de la chance car le vent était cette fois-ci avec moi. Sur Nasca je loge chez Juan, un péruvien rencontré sur couch-surfing. Je suis arrivé vers 14h chez Juan et je me suis ensuite rendu au centre-ville pour voir la plaza de armas et visiter le musée Antonin qui regroupe des poteries de la civilisation Nasca et également une reconstitution miniature des fameuses lignes de Nasca. En soirée je me suis rendu au planétarium de la ville pour y voir les recherches effectuées sur les lignes et les nombreuses hypothèses de pourquoi et comment c’est ligne ont été faites. A la fin de la séance j’ai eu la chance d’observer au télescope des planètes telle que Saturne et Jupiter mais aussi de voir les cratères de la lune. Super expérience !

Le vendredi j’ai juste programmé la visite des lignes de Nasca en avion et sinon je repose mes jambes et je reprends des forces pour la suite. Me voilà donc rendu sur l’aérodrome à midi pour 30min d’avion. La vue du ciel est franchement magnifique et on discerne très bien les figures.

Demain je reprends la route pour Ica qui se trouve à 140km de Nasca. Vu qu’il me reste encore pas mal de temps avant d’arriver sur Lima, je vais alléger le programme vélo en faisant la distance en trois jours. Je n’aurais surement pas internet pendant ces trois jours J

la route pour rejoindre Nasca  
le musée  
plaza de armas  
les lignes de nasca 
KM
2135

Bonjour à tous !

Comme vous avez pu le voir avec le titre, je viens tout récemment de franchir le cap des 2000km. Je me dirige toujours tranquillement en direction de Nazca et je compte y arriver jeudi dans l’après-midi.

Nous nous étions quitté à Ocona, ville dans laquelle j’avais posé ma tente sur le terrain de foot municipal. Le dimanche j’ai pris la route en direction du village d’Atico. La journée commençait par une montée car la ville était coince au creux de la vallée. Pendant 80km les montées et les descentes se sont succédé et ensuite j’ai enfin put apercevoir la ville. J’ai posé ma tente juste a cote du commissariat qui était lui-même juste a cote de la route. La nuit fut du très bruyante et le réveil matinal.

Le lendemain, je prends la direction de Chala qui est à 90km. La fatigue des cinq jours précédents de vélo commence à se faire ressentir. De plus je ne dors pas super bien avec le bruit des voitures et des camions qui passent toutes la nuit. La journée est donc un peu fastidieuse mais j’arrive finalement à Chala aux alentours de 13h. Je me pose prêt du port et attend patiemment 18h pour poser ma tente. En revenant vers la plaza de armas je croise un monsieur qui se prénomme Nestor et qui me propose de venir dormir chez lui car il a un lit de libre. J’accepte son invitation avec plaisir car un vrai matelas de fera pas de mal ! Nestor partait en direction de Lima le soir même et m’a donc demandé de claquer la porte quand je partirais le lendemain matin.

Martin matin les jambes sont toujours aussi lourdes mais la journée est moins chargés, « Seulement » 50km de prévu. Après encore une fois un enchainement de montées de descentes il y a eu un peu de plat ! Ça fait bizarre mais c’est agréable, surtout avec un petit vent dans le dos en bonus. J’arrive vers 12h dans la ville de Yauca ou cette fois ci je me pose dans une hospedaje. Je vais enfin pouvoir faire une petite sieste pour récupérer un peu et prendre une vraie douche chaude.

Il me reste encore deux journées de vélo et un total de 125km pour rallier la ville de Nazca. J’ai hâte de pouvoir enfin me poser un peu et surtout de me reposer !

KM
1875

Bonjour à tous!

Le mardi 14, après avoir déjeuné avec une amie rencontre au treck de Colca, me voilà parti trouver un magasin pour faire reviser mon vélo car celui-ci fait un peu de bruit depuis Puno. Comme je l'avais deviné, la chaine n'est plus très lubrifiée, de plus, la poussière et la terre qui commencent à s'amasser n'arrangent rien. Je décide donc d'acheter le matériel nécessaire et je passe l'après-midi à nettoyer entièrement mon vélo et je lubrifie ensuite la chaine. Le bruit a disparu, parfait! Le mercredi se tient la fête d'Arequipa, je decide d'y aller faire un tour mais je ne reste pas longtemps car avec le tout le monde présent, il n'est pas possible de voir grand-chose.... Je visite donc le marché et y mange une glace typique d'Arequipa, la queso helado.

Je remercie chaleureusement Barbara et Jordano pour m'avoir hébergé. Muchas gracias!

Après avoir passé une semaine sur Arequipa me voila parti jeudi matin en direction Nazca. La sortie de la ville d'Arequipa est un peu compliquée car j'ai retenu vite fait la carte dans ma tête mais les gens m'indiquent une route différente. Le temps à drastiquement changé depuis Puno, je pédale dorénavant sous le soleil et sous plus de 30 degrés. Plus besoin de gants ni de manteau mais il faut que je me tartine de crème solaire! Ce jour là je fais 70 km et je dors dans la ville de La Joya. J'ai décidé de dormir au maximum dans ma tente jusqu'à Lima. En effet, le climat est plus opportun. Je passe donc la nuit dans un parc juste en face du commissariat de la ville.

Le vendredi me voila parti à 7h30 pour une journée en théorie de 50 km. Le terrain est accidenté et la chaleur est vraiment suffocante. Je traverse des zones quasi-desertique avec du sable à gauche et à droite de la route sur plusieurs kilomètres. Au bout de 50 km je m'aperçois que j'ai encore un peu de jus pour pedaler et je décide donc de pousser jusqu à la ville suivante: Camana. Je me doute fort que ça va descendre à un moment ou à un autre car la ville est juste à côte de l'océan. Elle a mis du temps à arriver cette satanée descente mais ce ne fut que du bonheur. Je pouvais enfin apercevoir la mer après avoir passé plus de deux mois perché dans les Andes. Ce jour là j' fais 125 km et j'ai dormi sur la plage en face du commissariat . Je me suis finalement arrêté dans la ville juste avant qui était comme est une ville fantôme. C'est une ville touristique qui n'est vivante qu'en été donc je n'ai croisé quasiment personne dans les rues et toutes les maisons étaient fermées et non éclaires. Dans la soirée j'ai pu aller mettre les pieds dans l'océan Pacifique, c'est la première fois que je le vois!

La journée du samedi fut plus tranquille que la précédente avec 70 km au compteur. La route longe tranquillement la côte mais continue à descendre et de remonter sans arrêt. La route que j'empreinte est la route panaméricaine, elle relie tout le continent américain et fais 48 000 km de long! Je ne vais seulement faire qu'une petite partie, à savoir 900 km. il a beaucoup plus de nuage sûr le long de la cote ses qui cache le soleil et ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Je me dirige tranquillement vers Nazca, plus que 334km!


Queso Helado d'Areauipa 
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Bonjour à tous,

La journée de lundi a été consacrée à la visite de la magnifique ville d'Arequipa. J'ai fait la visite en free walking tour avec le cousin de Jordano. Nous étions un groupe de trois personnes, moi est un couple britannique un peu plus âgé que moi. Nous nous sommes baladé dans la ville pour en voir les places et les bâtiments importants. La visite c'est faite en anglais car le guide préférait tout faire en une seule langue. Nous avons fini la visite par un mirador.

Après avoir mangé dans un petit restaurant végétarien pour pas cher je suis allé visiter le fameux monastère de santa Catalina. Quelques petites informations sur ce monastère: c'est en 1570, à peine 40 ans après l'arrivée des premiers Espagnols à Arequipa, qu'est fondé le Monasterio de santa Catalina. Dès le départ, des femmes d'origine sociale diverse entrent au couvent pour devenir des religieuses de clôture qui abandonnent à jamais leurs familles. Ce monastère est une ville dans la ville. Les mouvements sismiques qui affectent en permanence la zone sont à l'origine des modifications dans la structure même de l'edifice aux allures si caractéristiques de citadelle dans laquelle les religieuses ont construit leurs cellules pour mener une vie de clôture isolée de la ville toute proche par un imposant mur d'enceinte.

J'ai décidé de faire la visite tout seul sans guide car je ne voulais pas être pressé. La visite commence par l'endroit où la religieuse peuvent communiquer avec leur famille. C'est un endroit très sombre. J'effectue ensuite la visite de plusieurs chambres qui sont très sobre. Il y a seulement un lit et une chaise. S'ensuivent ensuite la visite de différents cloitres, du lavoir et des cuisines. Ce bâtiment est entouré d'épais murs afin de ne pas être tenté de sortir.

plaza de armas 

Bonjour à tous !

Me voilà donc enfin arrivé à Arequipa. Je suis actuellement hébergé chez Barbara et Jordano qui habitent dans le centre d’Arequipa. Ils sont très accueillants et très gentils ! Jeudi nous avons été voir une petite expo sur la Chine. Vendredi nous sommes allés avec la famille de Jordano près d’un lac sur lequel nous avons fait une petite visite de l’élevage des truites que nous avons ensuite mangées à midi, miam.

Le week-end a été consacré à la visite du Canyon de Colca. Ce canyon est profond de 3400m et était avant considéré comme le canyon le plus profond du monde avant d’être détrôné par le canyon voisin, le canyon de Cotahuasi. Départ 3h de la plaza de armas d’Arequipa pour faire 3h de route et arriver au premier mirador : cruz del condor. Nous avons pu apercevoir pas mal de condor planer dans les environs. Super ! Nous nous sommes ensuite dirigés vers Cabanaconde d’où nous sommes partis pour le treck en direction du fond du canyon. La première partie de la journée nous sommes descendu au fond du canyon par un chemin avec de la terre et des cailloux. Après 3h de marche et 7km effectué nous voilà arrivé au premier village où nous déjeunons. A la suite un petit temps de repos rapide nous voilà reparti pour 10km et direction de l’hôtel. Le guide nous dit que ça va être du « plat péruvien » en faisant des vagues avec sa main pour nous signifier que ça va ne faire que monter puis descendre juste après. L’intérieur du canyon est vraiment beau ! Nous arrivons enfin à l’hôtel qui se situe dans la ville de Sangalle aussi appelé « l’oasis ». Une piscine nous attend après une journée éprouvante mais nous arrivons juste après le coucher du soleil et l’eau est un peu fraiche. L’hôtel est vraiment sommaire, pas électricité dans les chambres et pas d’eau chaude. Ce village n’est pas relié par un réseau routier, les mules sont les seuls moyens pour acheminer des vivres.

Dimanche matin réveil 4h pour une marche de 5km avec 1000m de dénivelé ! Nous partons aussi tôt afin d’éviter la chaleur du soleil qui ne ferait que nous ralentir. Le terrain est accidenté et la marche éprouvante. Finalement, après 2h de souffrance me voilà enfin arrivé en haut du canyon. C’est un très bon temps car la plupart des gens mettront entre 3h et 3h30 pour monter. Les moins courageux profiteront des mules qui remontent pour se laisser porter. Nous prenons ensuite un petit déjeuner bien mérité. Et oui le petit déjeuné est après la marche, je n’ai pas trop compris… Par la suite nous faisons un petit arrêt aux eaux thermales du village voisin. La température de l’eau avoisine les 40 degrés et certains bassins vont jusqu’à 50 degrés ! Nous prenons ensuite la direction d’Arequipa et nous nous arrêtons en chemin pour prendre quelques photos de mirador ou encore d’alpaca. Nous arrivons enfin à 18h et personnellement j’ai les mollets en coton, il va me falloir un bon jour de repos pour récupérer.

Le reste de la semaine sera consacré à la visite de la ville et du monastère. Une fête va également se tenir le 14 et 15 aout à Arequipa !


les truites!  
les condors!  
le condor! 
épuisé mais heureux  
KM
1610

Bonjour à tous,

Me voilà à Arequipa, deuxième plus grande ville du pays après Lima. J’avais prévu 4 jours mais il m’en aura finalement fallu que trois. J’avais rapidement fait mon itinéraire avec mes villes étapes avant de partir mais je n’ai finalement rien respecté. En effet, le principal problème est qu’entre Puno et Arequipa il n’y a que trois « villes » qu’y ne sont pas très bien réparti sur mon chemin et de plus il fait encore un peu trop froid pour camper dehors.

Lundi 6 : Après un dimanche passé à me reposer, à faire des courses et à me soigner car j’ai dû manger un truc pas net samedi soir, je décide de prendre la route pour Arequipa. J’avais deux options pour rejoindre la route principale, la première était de repasser par Juliaca (ville que j’avais jugée un peu chaotique) en empruntant la même route qu’il y a trois semaines. La seconde option était de rejoindre la route principale par une route en terre à travers la campagne. Je ne sais pas si c’était la meilleure mais en tout cas j’ai choisi la seconde option car je ne voulais pas repasser par la même route qui était en ligne droite et monotone (mais asphalté). J’ai d’abord dû sortir du centre de Puno, qui est dans une « cuvette » (comme La Paz). Une fois cette première étape franchie je rejoins le chemin de terre et je le suis sur plus de 50km. Pas vraiment de panneau sur ce chemin et je me demande quand est ce que je vais arriver sur du goudron car les cailloux et les nids de poules ca va un peu mais sur 50km ça commence à faire long. Je rejoins donc ensuite la route principale et je décide de déjeuner et de passer la nuit dans le village qui se trouve à 16km plus loin sur la route : Cabanillas. Journée à 66km bien fatigante avec la partie terre.

Mardi 7 : Me voilà parti 8h en direction d’Imata pour un trajet de 110 km. La route est belle et j’avance bien lorsque le vent décide de faire son apparition. En c’est reparti pour une journée de galère à devoir pédaler dans les descentes et descendre de mon vélo pour monter les côtes car le vent me déséquilibre. Pour des journées aussi longues, je ne regarde pas trop à l’avance s’il y a un restaurant où déjeuner sur la route et pour cette journée je ne comptais pas déjeuner avant mon arrivée à Imata vers 17h. Finalement au niveau du kilomètre 60 je tombe sur un petit restaurant du coin et je décide de m’y arrêter pour déjeuner. Au menu : chicharron d'alpaca, c’est de la viande D’Alpaca ( photo plus bas dans l’article) avec des pommes de terre. Après le déjeuner j’ai un gros coup de barre (vélo de la veille +maladie) et en plus du vent, vient maintenant s’ajouter la neige et un début d’orage… Je fais encore 10km et je trouve une grange en construction ou je m’arrête pour me mettre à l’abri, il se trouve que juste à cote se trouve un mirador. Je vois des gens arriver et qui parlent français, je leur demande comment est le reste de la route jusqu’à Imata. Ils me répondent qu’ils vont justement dans la direction d’Arequipa donc qu’ils ne sont pas encore passés par là. Après une discussion sur ce que je faisais là et où j’allais ils me proposent de mettre mon vélo dans leur van de location de me déposer à ma ville étape. J’accepte volontiers car il me reste encore 40km à faire et je n’ai pas vraiment d’idée de si ça va monter au descendre ensuite. Après 30min de route nous arrivons à Imata qui est en fait une toute petite ville. Après les avoir remerciés je me trouve un hôtel où passer la nuit.

Mercredi 8 : Plus que 130km me sépare maintenant d’Arequipa et ça devrait sans trop tarder commencé à descendre (Puno : 3 827 m, Arequipa : 2 335 m). Départ 8h d’Imata avec une température de 2 degrés. La nuit à dû être fraiche car tout le paysage est recouvert de blanc. Quand je regarde les altitudes des deux villes je me dis que je vais avoir le droit à de belles descentes ! Elles ont mis du temps à arriver les belles descentes, après 20km dans le froid j’entame la descente. Je m’attendais à ce que ça descende progressivement jusqu’ à Arequipa et que je ne rencontrerais plus de montées. Raté ! Les descentes étaient parsemées sur le trajet et j’ai eu le droit à de belles montées aussi…. Ce fut un réel plaisir de faire de telles descentes, tout ce que j’ai monté au début de mon voyage, je commence enfin à le descendre ! Le vent est venu gâcher quelques descentes mais sinon j’ai fait quelques jolies pointes de vitesse à 50, 60 et 70km/h ! Je me suis arrêté manger dans un petit restaurant sur la route 35km avant Arequipa. J’ai ensuite tranquillement fini mon trajet, sur la fin j’avais l’impression de retrouver un vrai souffle car je suis tout de même descendu de 1500m en une journée ! Je passe la nuit dans un hospedaje prêt de la plaza de Armas d’Arequipa. Demain, je rencontre Barbara, un contact de Romane et Clement sur Arequipa.

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KM
1320

Bonjour à tous,

Me voilà donc parti de Copacabana le Jeudi 2 aout en direction de Puno. 140km sépare les deux villes. La première journée je fais 60km et je m’arrête dans la ville de Juli. La route est assez plate mise à part la partie qui précède l’entrée dans la ville. Je passe la frontière Bolivie-Pérou après 9km. Je n’ai aucun problème. La file d’attente pour rentrer en Bolivie s’étire sur au moins 700m et il va falloir être patient pour les personnes désireuses de passer la frontière. Durant la seconde journée je fais un peu plus de 80km et j’ai hâte d’arriver à Puno pour me reposer un peu. Cette portion de route était plate mais il y avait énormément de vent, ce qui m’a considérablement ralenti dans mon avancée. J’en étais même rendu au point de pédaler dans les descentes. Après une journée épuisante j’arrive enfin sur Puno. Le ciel est couvert et quelques gouttes de pluie commencent à faire leur apparition. Quelques minutes plus tard ces gouttes se transforment en flocons. J’ai donc fais du vélo sous la neige ! La journée de dimanche est consacrée au repos. Je prends la route lundi pour Arequipa qui est à 280km de Puno. Je compte les faire en 4 jours. Je ne pense pas pouvoir donner de nouvelles d’ici mon arrivée sur Arequipa car je ne vais traverser que des petits villages dans lesquels je doute fort qu’il y est de la wifi.

arrivée sous la neige!  
KM
1176

Bonjour à tous !

Sur les conseils d’habitants de La Paz, je pars à 9h mardi afin d’éviter le trafic. Après deux semaines sans faire de vélo, mise à part la route de mort mais nous n’avons quasiment pas pédalé, la reprise est compliquée surtout que La Paz se trouve dans une « cuvette ». Il y a au total 8km de montée pour sortir de la ville et croyez moi que je les ai senti passé. Comme il y avait une route en construction juste à côté, je me suis mis dessus pour être plus tranquille. Comme il n’y a aucune indication, je fais un petit détour de 5km et j’arrive enfin sur la route qui me mène droit à ma prochaine ville étape qui est Huarina. Après 76km et les jambes en compote j’arrive enfin dans la ville ou je dors dans le seul hôtel ouvert.

Le lendemain départ 9h car avant le soleil est en train de se lever et je compte sur ses rayons pour me réchauffer puisque la température ne dépasse pas les 8 degrés. J’arrive ensuite sur un rondpoint et sur les deux directions possibles, j’ai choisis la mauvaise…. Je mets bien 10km avant de me rendre compte que le Lac Titicaca que je devais en théorie suivre n’est plus sur ma gauche. Et demi-tour ! La journée de mercredi fut vraiment éprouvante car en plus des 20km de bonus effectué en début de journée, la route n’a fait que de monter et de descendre. Toute la journée j’ai monté des côtes puis je les ai redescendus immédiatement après. Après 60km je suis arrivé à Tiquina. Il a fallu que je mette le vélo dans un bac pour traverser le lac. Les 25 derniers km ont été très durs car la fatigue de la veille plus les 20km de bonus se faisaient ressentir. Les 5 derniers km furent au top ! Quoi de mieux qu’une descente pour arriver sur Copacabana ? Me voilà donc parti à toute allure en enchainant les virages. Pour une fois j’ai l’idée de mettre mon compteur kilométrique sur vitesse et je m’aperçois que j’ai fait une pointe de vitesse à 50km/h. Que la journée fut longue, avec un départ à 9h et une arrivée à 17h, cela fait un peu moins 7h passé sur le vélo si j’enlève la pause du midi et un peu plus de 100km effectué.

Une fois arrivé à Copacana je me mets à la recherche d’un hôtel. Une fête va se tenir dans la ville le 4 et 5 aout et un bon nombre d’hôtels n’ont plus de chambre simple et tous les hôtels ont considérablement augmenté leurs prix. Je me trouve donc un hôtel pénard et pas trop loin du centre. Pour la fin de la journée, je vais réserver ma place pour aller visiter l’Isla del Sol.

Jeudi, départ 8h30 en bateau pour rejoindre l’isla del Sol. Après 1h30 de voyage avec pas mal de remous me voilà enfin arrivé. J’effectue une petite balade d’une heure sur l’île mais avec la fatigue de la veille, je ne veux pas faire plus de marche. Je décide donc de me poser près de l’eau et d’attendre le bateau qui arrive à 15h. Le nord de l’ile est fermé en raison de querelles avec le sud. Certaines personnes disent que l’île ressemble à la Corse, je vous laisse vous faire votre propre opinion avec les photos. Sur le chemin j’ai croisé les français qui avaient fait la route de la mort en même temps que nous dimanche et on a été mangé un burger avant qu’ils ne prennent leur bus pour Cusco. En fin de journée je suis allé me promener de la cote de la cathédrale et il y avait plein de voitures décorées. En fait c’était le baptême des voitures qui a lieu tous les jours. Guide du routard : « Les véhicules, décorés de banderilles, guirlandes en papier crépon et chapeaux, attendent le passage du curé, des séminaristes et de leur seau d’eau bénite, qui arrosent jusqu’à l’habitacle. Puis, sous l’œil de sa famille, le chauffeur baptise son capot à la bière, jette des confettis, fait exploser des pétards, dans une atmosphère aussi fervente que festive ».

Prochaine étape, Puno avec deux journées de 70km en prévision.


sortir de La Paz 
traversé en bac 
En direction de l'isla del sol 
la cathédrale  

Bonjour à tous!

Comme promis voici plus de photos du fameux désert de sel d'Uyuni!

Après une journée de repos bien mérité nous voilà parti pour faire la descente de la route de mort à vélo.

En nous rendant à l’agence, ils nous précisent qu’un marathon se tiendra dimanche et donc que la route sera ouverte plus tard. Le départ de La Paz se fera donc à 9h et non à 7h. Pour la descente, un ami de l’Icam Nantes, Grégoire, nous a rejoints ainsi qu’un icamien de Vannes, Luc, rencontré par hasard la veille par Grégoire dans la rue. Dans notre groupe nous faisons également connaissance de trois français originaires de Lyon qui effectue un voyage d’un mois en Amérique latine.

Après 1h30 de route, nous arrivons enfin en haut de la route. Nous sommes équipés avec pantalon, veste, gants et casque plus des protections coudière et genouillère pour ceux qui le souhaitent. Nous commençons la première partie de la descente qui se fait sur une partir asphalté d’environ 20km avec circulation des voitures. Nous faisons plusieurs pauses afin de prendre des photos et des vidéos de la magnifique vue.

Commence ensuite la partie piste avec des cailloux et de la terre qui s’étale sur plus de 50km. La route est vraiment sinueuse et les virages très serrés. Le précipice est à quelques mètres sur notre gauche ! La vue est splendide ! Nous passons également sous des cascades pour se rafraichir un peu. La qualité de la route est vraiment terrible mais ça reste mieux que la route que j’ai empruntée entre Huancayo et Ayacuho avec des nids de poule tous les centimètres carrés. Le vélo tremble et des douleurs au niveau des poignets et des doigts se font ressentir, heureusement, on fait plusieurs arrêts afin de se dégourdir les mains.

Après 4h de descente nous arrivons dans un hôtel ou un buffet nous attend ! Il est 17h mais comme nous n’avons pas déjeuné, l’appétit est quand même présent.

Nous retournons ensuite tranquillement vers La Paz après 3h de route.

Pour info, source Wikipédia J

« La route de mort est connue pour son extrême dangerosité. En 1995, la Inter-American Development Bank la nomma comme la « route la plus dangereuse du monde ». On estime que 200 à 300 voyageurs se tuent chaque année sur cette route, soit un véhicule toutes les deux semaines. La route comprend des croix chrétiennes marquant les nombreux points où des véhicules ont sombré.

Depuis quelques années, la partie la plus dangereuse du trajet est évitable grâce à l'existence d'un nouveau tracé, composé de nombreux ponts et tunnels. Ce nouveau tracé a nécessité de nombreuses années pour être construit.

En ce qui concerne l'ancien tracé, il est toujours emprunté, mais les accidents s'y font plus rares.»

vidéos pour illustrer:

Je prends demain la route pour Copacabana (240km) ou j’y resterais deux nuits. Quant à Clément et Romane, ils partent aujourd’hui pour Copacabana pour ensuite se diriger vers Cusco. Après deux semaines d’aventures communes, nos routes se séparent. Bon voyage !

Bonjour à tous, il s’est passé quelques jours sans articles donc en voilà un qui va résumer la semaine.

La descente de la route de la mort ayant été annulée pour la journée du dimanche, nous avons pris la route de Tupiza le dimanche soir. Après 12h de bus nous voilà enfin arrivé. La matinée est consacrée à la réservation de l’excursion de 4 jours et 3 nuits dans la campagne Bolivienne pour finir par le désert de sel D’Uyuni. Ayant l’après-midi de libre, nous décidons de faire une excursion de 3h à cheval pour visiter les alentours de la ville. Super ballade !

Mardi : Départ 8h de Tupiza dans un 4x4. Dans la voiture, nous sommes tous les trois avec Julien qui est originaire d’Espagne mais qui vit en Suisse donc qui parle couramment français et de Nelson, notre chauffeur-guide. La première journée est assez éprouvante car nous effectuons pas loin de 10h de voiture sur des chemins et des pistes. En chemin nous faisons plusieurs arrêts pour prendre des photos des paysages et visiter une ville fantôme. Cette ville se nomme San Antonio de Lipez et comptait 150000 habitants. Cette ville fut abandonnée en raison d’une maladie qui a touché les mineurs (mine d’argent). La journée du mardi fut également marquée par l’enneigement des voitures et ce fut une belle galère pour s’en sortir… Nous avons passé la nuit dans un hôtel à 4200m. La nuit fut TRES froide, la température était de -8 degrés à l’extérieur et vu la qualité de l’isolation, la température de la chambre devait avoisiner les 0 degré.

Mercredi : Départ 8h de l’hôtel avec les pieds glacés. Le premier arrêt de la journée est le laguna verde. Au début en raison de la neige nous ne devions pas nous y rendre mais finalement après plusieurs tentatives, nous avons pu y accéder. La vue est magnifique ! La couleur verte de l’eau provient d’une forte concentration de cuivre dans les sédiments. Nous avons ensuite fait un arrêt au niveau d’eau thermale mais aucun de nous n’a voulu aller se baigner en raison de la grande amplitude thermique eau-air. Le lac suivant que nous avons pu observer est le laguna colorada sur lequel se trouvaient des flamants roses !

Jeudi : Nous commençons la journée par nous rendre au niveau de formations rocheuses. Nous pouvons admirer un rocher en forme de coupe du monde ! L’arrêt suivant se fait au laguna negra. A la fin de la journée nous allons déposer nos affaires à l’hôtel avant d’aller admirer le coucher de soleil sur le désert de sel d’Uyuni. L’hôtel dans lequel nous dormons est construit avec des blocs de sel. Les murs, les tables et les sommiers sont en sel !

Vendredi ! Départ 5h30 pour pouvoir voir le lever de soleil sur le désert. La vue est superbe ! Nous nous rendons ensuite sur une place où se trouvent tous les drapeaux du monde, il y avait 3 drapeaux bretons ! Juste à côté se trouve un monument qui rappelle le passage du Dakar en 2016. Nous avons ensuite passé 1h30 dans le désert afin de faire des photos toutes plus originales les unes que les autres. Nous avons fini le tour par la visite d’un cimetière de train mais nous ne sommes pas restés très longtemps car l’endroit était très touristique. Nous avons en soirée repris le bus pour La Paz.

Ce tour de 4 jours fut très enrichissant, nous avons pu voir des paysages fantastiques et parler avec pleins d’autres touristes. La journée de samedi sera consacrée au repos et celle de dimanche à la descente de la route de la mort !

Un autre article avec d'autres photos sera publié dans les prochains jours!

ballade en cheval 
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le 4x4 coincé dans la neige... 
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coupe du monde  
laguna verde 
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laguna negro  
couché du soleil  
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levé de soleil  

Bonjour à tous,

Nous voilà arrivé sur La Paz. Nous avons pris le bus vendredi matin à 7h30, ensuite nous avons franchi la frontière à Copacabana puis nous avons changé de bus pour finalement arriver sur La Paz à 18h. Je compte revenir plus tard sur Copacabana à vélo car il y a quelques choses intéressantes à visiter.

Le samedi nous avons visité la ville et programmer notre journée de dimanche, au programme : descente de la route de la mort ! Nous avons visité le centre-ville puis nous avons grimpé jusqu’à un mirador. Le temps n’était vraiment pas terrible et il y avait beaucoup de brouillard donc la visibilité n’était pas terrible. La place centrale se nomme la place Murillo et est couverte de pigeons !

La journée de dimanche devait se faire sur le vélo mais il n’en fut rien. Le responsable de l’agence est venu jusqu’à notre hôtel samedi soir pour nous annoncer que la route allait être fermée en raison de forte chute de neige. La journée du dimanche a donc été consacrée à la réservation du bus vers Tupiza et à la visite de la ville en téléphérique. Nous avons emprunté tous les circuits de téléphérique et en revenant nous avons effectué quelques achats souvenirs.

Ce soir départ pour Tupiza où nous allons faire un tour de 4 jours et 3 nuits au niveau du désert de sel d’Uyuni dans le sud de la Bolivie. Nous espérons pouvoir faire la route de la mort dimanche prochain.

Plaza Murillo  

Bonjour à tous,

Mardi 17 : Nous avons dédié cette journée à la visite de la ville de Puno. Nous avons commencé le matin par grimper un des miradors de la ville. Par la suite nous avons flâné près du lac et été réserver les excursions des prochains jours. Nous avons ensuite été réservés nos billets de bus pour La Paz pour le vendredi, nous ferons une escale pour changer de bus à Copacabana. Dans l’après-midi nous avons été sur un autre mirador et avons visité la plaza de armas de Puno.

Mercredi 18 : Départ 6h45 pour une excursion sur le Lac Titicaca. Après 45min de bateau et une panne au programme, nous avons atteint la première ile de la journée, Los Uros. Cette île ou plutôt ces îles sont flottantes. Des blocs de terres fortement chargée en air sont amenés pour faire le premier étage et ensuite il y a 1 mètre de roseaux par-dessus. Les îles sont reliées les unes aux autres ou sont directement attachées au fond du lac. Dès qu’un bateau s’en approche, toute l’ile se met à bouger. Nous avons été accueilli par un petit groupe de villageois qui nous ont expliqué leur vie sur l’ile et nous ont également montre là où ils dormaient. Il n’y avait ni endroit pour cuisiner donc on pense que les gens ne dorment pas sur l’ile ou du moins par sur celle-ci qui est juste un endroit pour accueillir les touristes. Nous avons ensuite fait une petite excursion en bateau de roseaux. Par la suite nous avons été amenés à changer de bateau suite à un problème moteur. 2H30 de bateau plus tard nous avons atteint la seconde, Taquile. Du port nous avons fait une petite excursion vers le centre et ensuite nous nous sommes dirigés vers un restaurant pour y déguster un plat typique : la trucha frita. Taquille est une ile de 2000 habitants qui s’autogère, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de police. L’entraide entre les habitants de l’ile y est omniprésente.

Il faut savoir que le Lac Titicaca à une superficie de 8 372 km², c’est le lac le plus haut perché du monde avec 3812 mètres et le grand lac d’Amérique Latine. C’est une grande réserve d’eau douce pour la Bolivie et le Pérou qui se partagent le Lac.

Jeudi 19 : L’après-midi nous avons été visiter les ruines de Sillustani. Sillustani est un site archéologique pré-Inca, situé sur les rives du lac Umayo, près de Puno, au Pérou. Il s'agit d'un site funéraire, constitué de tombes en forme de tour appelées « chullpas ».

Demain nous prenons la route pour La Paz en Bolivie !

Premier mirador 
Premier mirador 
Lac Titicaca 
Second mirador  
Plaza de Armas 
La cathédrale de Puno 
Sur le bateau  
Explication de la construction de l'île 
Maisons sur l'île d'Uros
Bateau de roseaux 
Place centrale de Taquile 
Sillustani 
KM
1000

Bonjour à tous,

Me voilà actuellement sur Puno après 7 jours de vélo non-stop, je suis arrivé avec 1 jour d’avance sur mon planning, je vous expliquerais par la suite la raison.

Je suis parti de Cusco le mardi 10 juillet pour rejoindre la ville d’Urcos à 50 km. Journée plutôt tranquille car le dénivelé était en ma faveur. J’ai fait en sorte de partir tôt pour arriver avant 13h et la demi-finale du mondial. Deuxième journée, direction Checucape à 50km ou j’ai pu regarder l’autre demi-finale avec une victoire de la Croatie. Troisième jour, direction Marangani à 55km. Je m’arrête à Sicuani la grosse ville avant pour le déjeuner. Après le déjeuner je n’avais pas trop la motivation de faire les 10km jusqu’à Maranfani, j’ai donc décidé de resté dormir à Sicuani et de passé faire un petit tour chez le coiffeur dans l’après-midi. Quatrième jour, 53km initiaux + 10km de la veille non effectué pour rejoindre la ville de Santa Rosa. Durant cette journée les montées s’enchainaient et j’ai commencé à regretter de ne pas avoir fait les 10km de plus de la veille. En plus il fait vraiment froid !

Cinquième jour, le plat à fait son apparition, direction Ayaviri à 50km. Je suis resté dans cette ville le matin pour voir la finale de la coupe du monde à 10h. J’avais à l’origine pris en compte le match et donc j’avais prévu une journée plus light avec seulement 32km à faire dans l’après-midi. Mais rien ne c’est vraiment passé comme prévu… Je suis parti de la ville d’Ayaviri à 13h et je suis arrivé dans ma ville étape : Pucara, une heure et demi plus tard. C’était dimanche, jour de marché et toute la route principale était bloquée, je décide donc de traverser le marché en slalomant entre les stands. J’aperçois des hospedaje mais elles ne sont pas vraiment accessibles avec les stands. Je vois sur ma carte que la prochaine ville est à 20km, je me dis qu’il y aura surement un endroit où dormir et ce sera plus calme. Arrivé 20km plus loin, rien ! En faut si, 10 maisons mais pas de trace d’un village comme je pensais qu’il y aurait. Le prochain village sur la carte est à 20km donc je décide de m’y rendre. Arrivé sur place je suis content car ça à l’air de ressembler plus à une ville qu’a la précédente. Je fais le tour du village et demande aux locaux s’il y a un endroit où dormir. Malheureusement ils me répondent qu’ils n’y a rien dans cette ville ! Je vois l’heure défiler et le soleil descendre dans le ciel, il est actuellement 16h et la nuit commence à arriver vers 17h. La prochaine ville sur la carte est beaucoup plus imposante et je suis sûr d’y trouver un hôtel mais elle est à 23km… Pas grave, c’est parti ! J’enchaine donc les km assez rapidement même si la fatigue ce fait sentir pour arriver avant la tombée de la nuit, c’est une ligne droite en faux plat, elle m’a paru interminable. De plus je commençais à avoir les jambes lourdes car je ne m’étais pas préparé à faire autant de km en une seule journée. Finalement j’arrive à Juliaca à la tombée de la nuit, à première vue c’est un peu le chaos et on m’avait dit que cette ville n’était pas très sure. Je m’avance vers le centre-ville et trouve un hôtel trois étoiles. Je me suis dit que là ou moins je serais en sécurité et que je pourrais dormir dans un vrai lit pour me reposer de ma journée à 100km !

Septième et dernier jour de vélo avant un petit moment. 50km me séparent maintenant de Puno ! J’ai hâte d’y arriver ! Après quelques complications pour sortir de la ville en raison de la circulation je me dirige enfin vers Puno. La route est en ligne droite et je n’en vois pas le bout. Une autre route est en construction juste à côté de celle que j’empreinte. Au début je me suis retenu d’y allé mais quand j’y ai aperçu des motos j’ai foncé dessus, c’était beaucoup plus sure que la petite bande d’arrêt d’urgence sur l’autre route. Après 35km de ligne droite interminable, la route commence à grimper sur une montagne, c’est le prix à payer pour arriver à Puno ! Après 40min de grimpette j’aperçois enfin la ville. Je me rends ensuite à l’hôtel, Clément et Romane arrivant à 20h, j’ai l’après-midi pour faire des repérages dans la ville et voir pour des excursions sur le Lac Titicaca.

Nous allons rester quelques jours tous les trois sur Puno et ensuite direction La Paz, en bus bien sûr !

la route normale à droite et celle en travaux à gauche  
Arrivé sur Puno!  
KM
740

Bonjour à tous,

Je suis actuellement à Sicuani, une ville à 140km de Cusco et j’avance tranquillement vers Puno.

Après plusieurs interrogations de certains d’entre vous sur ce que je mange au quotidien et où je dors, j’ai décidé de faire un article pour tout vous dire.

Je vais commencer par la nourriture. Au début de mon séjour, j’avais fait pas mal de courses pour avoir de la nourriture d’avance puisque je comptais me faire à manger à chaque repas. Au fur et à mesure de mon séjour, je me suis aperçu qu’il était plus facile de manger dans des petits restaurants sur la route. Dans les restaurants, il y a une multitude de plats différents mais ce que je prends la plupart du temps c’est un « menu ». C’est un déjeuner ou un diner qui est constitué d’une soupe de légumes en entrée et d’un plat de résistance qui change en fonction des restaurants et des régions. La plupart du temps ce plat est constitué de viande : poulet ou vache, de féculent : pâte ou riz et de légume : salade ou tomate. Ce repas est accompagné d’un verre d’eau. Le prix varie en fonction des villes que je traverse entre 10 soles (2,62€) et 5 soles (1,31€). A ce prix là, autant manger au restaurant !

Pour le petit-déjeuner, au début je mangeais des barres de céréales mais depuis Cusco, je m’arrête tous les matins sur la place centrale de la ville pour manger des sandwiches vendus par des péruviens sur le marché. Un sandwich au fromage et un à l’avocat, ça fait un peu bizarre dès le matin mais c’est plein d’énergie ! Avec deux sandwichs en une boisson je paye 3 soles (0,79€).

Concernant les spécialités culinaires, j’en ai testé quelques-unes. J’ai gouté au ceviche, c’est un plat à base de poisson mariné dans du jus de citron vert, de l’ail et de la coriandre. Ce plat est accompagné généralement de patates douces et de salade. Très bon ! J’ai également gouté au trucha frita qui est de la truite cuite à la plancha. Mon plat préféré est le pollo a la brasa. Du poulet grillé servi avec des frites et une salada, un délice !

Pour les boissons, ici ils ne boivent pas du coca cola mais de l’inca cola, ça a une couleur jaune et n’arrive pas trop à savoir de quelle boisson française cela se rapproche.


Ceviche 
Trucha frita 
Pollo a la brasa 

Parlons maintenant d’où je dors. Comme vous avez pu le lire précédemment sur mon blog, j’ai ramené ma toile de tente. Il se trouve que pour l’instant je n’ai fait seulement que deux nuits en toile de tente. La majeure partie du temps je trouve des hostels ou des hospedaje. Là aussi les prix varient en fonction des villes et des services. La chambre la moins chère où j’ai dormi était à 10 soles (2,62€) et j’avais un lit simple et les toilettes étaient communes. La plupart du temps je dors dans des chambres à 30 soles (7,86 €) la nuit, des fois j’ai une télé et les sanitaires peuvent être aussi bien dans la chambre qu’en commun. Les raisons pour lesquelles je n’utilise que très rarement ma tente sont que tout d’abord il fait assez froid la nuit au Pérou car il ne faut pas oublier que c’est l’hiver ici. Une autre raison est qu’après une journée de vélo j’ai souvent envie de prendre une douche et d’avoir un bon lit. De plus les chambres ne sont pas très chères et je suis plus en sécurité. Ma tente me sert donc de sécurité au cas où je ne trouve pas de logement pour la nuit alors que la nuit commence à tomber.

Concernant la douche, l'eau n'est pas toujours très chaude... Certains hôtels ont un système qui chauffe l'eau juste avant qu'elle ne tombe, il est possible de voir les fils dépassés ( pas très sure) et généralement le débit n'est pas terrible. D'autres hôtels possèdent une citerne d'eau sur le toit qui chauffe durant la journée, il suffit donc que le soleil n'est pas été présent ou que je soit la dernière personne à prendre ma douche pour avoir de l'eau froide...


chambre avec un simple lit et les sanitaires en commun  
chambre avec lit double 
et salle de bain privative 

Voilà vous avez tout sur ce que je mange et où je dors maintenant, si vous avez d’autres propositions d’articles n’hésitez pas à me les proposer en commentaires !

Bonjour à tous,

Le week-end du 7 et 8 juillet me voilà parti à la visite du Machu Picchu.

Départ de Cusco a 8h dans un van avec pour destination finale hidroelectrica, une centrale hydroélectrique. C’est l’endroit le plus proche pour s’approcher en voiture. Le trajet à durer plus de 6h donc c’était assez long surtout que sur la fin la route s’est transformée en piste. Une fois arrivé à hidroelectrica, il a fallu marcher 2h le long des rails afin de rejoindre la ville d’Agua Calientes aussi appelée Machu Picchu pueblo. Le chemin était assez plat et a permis de se dégourdir les jambes après avoir passé 6h à l’étroit dans le van. Une fois arrivé en ville, il m’a fallu trouver mon hôtel. En soirée j’ai diné à l’hôtel et rencontré mon guide pour la visite du lendemain.

Dimanche matin, réveil 3h30. Equipé de ma lampe frontale je me dirige vers le sentier qui mène au Machu Picchu. Pas de chance, des surveillants nous informe que nous pouvons emprunter le chemin qu’à partir de 5h. J’ai donc du poiroter dans la file qui s’allongeais au fur et à mesure que les minutes avançaient. 5h ! Le chemin est ouvert, après un rapide contrôle des tickets et des passeports afin de ne pas monter au site pour rien, me voilà parti sur le sentier. La marche à durée près de 35 min et j’ai enfin pu arriver à l’entrée du site qui ouvrait à 6h30. Je devais être dans les 100 premiers devant la porte d’accès. Il faut savoir que pour se rendre au Machu Picchu à partir d’Agua calientes, deux itinéraires sont possibles, le premier est d’emprunter le sentier à pied, ce qui est le moins cher mais nécessite une bonne condition physique. La seconde est tout simplement de prendre un bus pour arriver juste devant l’entrée du site. (voir carte)

Une fois arrivé devant l’entrée et après avoir perdu quelques litres de sueurs, il me faut attendre mon guide. Apres 1h d’attente, toujours rien… Ayant pris la précaution d’avoir demandé mon billet d’entrée le vendredi sur Cusco, je décide de ne pas attendre plus longtemps et de faire la visite seul. Beaucoup de personnes étaient rentrées pendant l’heure où j’avais attendu donc c’était la foule. Si j’avais su que je n’aurais pas trouvé mon guide ou que celui-ci n’était pas venu, je serais directement rentré dans le site dès mon arrivée et j’aurais pu admirer le site avec mon de touristes…

Le site est juste M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E, de plus j’ai pu assister au lever de soleil sur le site ! Après 2h30 de visite du site, je comptais rester un peu plus sur le site pour flâner mais la fin de la visite est une sorte de circuit ou il est impossible de faire demi-tour… Je décide donc par la suite de retourner à hidroelectrica où le bus m’attend pour 14h30. La route du retour est plus longue car il faut que je redescende le sentier et en plus que je longe les rails. 3h après me voilà arrivé un peu avant hidroelectrica où je déjeune. Juste à côté se trouvaient des hamacs, ni une ni deux, me voilà dessus pendant 2h pour attendre les bus.

A 14h30 retour sur Cusco, c’était un peu la pagaille car beaucoup de van arrivaient en même temps et les conducteurs crient les noms à l’arraché donc il fallait être attentif et être prêt à entendre son nom et son prénom se faire écorcher. 6h de van plus tard me voilà de retour à Cusco.

Lundi repos et mardi je pars pour Puno qui est à 400km de Cusco, je compte le faire en 8 jours et arrivé là-bas pour le 17 juillet où je rencontrerais Clément (mon frère ) et Romane. Voici l’adresse de leur blog si vous voulez aller y jeter un coup d’œil : https://somaneravatte.wixsite.com/monsite/blog/


Chemin  pour monter sur le site  à pied  

Aujourd’hui, départ 9h pour la visite de la vallée sacrée des incas. Premier arrêt sur le site archéologique de Pisaq. Ce site est l’un des mieux conservé que j’ai eu l’occasion de voir pour l’instant. Ensuite nous visitons les ruines de Ollantaytambo. Pour finir nous visitons la ville de Chinchero ou nous avons l’occasion d’assister à une démonstration de tissage avec de la laine alpaga. Le guide nous a fait savoir qu’un aéroport serait construit dans 8 ans dans la ville de Chinchero. Il sera 4 fois plus grand que celui de Lima et permettre d’avoir des vols internationaux directement à partir de Cusco.

Pisac 
Ollantaytambo 

Mercredi, réveil à 3h pour aller voir la rainbow mountain. Départ en bus de Cusco et après 3h de route nous avons pris le petit déjeuner sur le site. Pour attendre cette fameuse montagne, il faut faire 7km à pied et cela ne fait que monter. Une heure et demie après, me voilà arrivé tout en haut, la vue est superbe. Il faut savoir que cette montagne est apparue il y a seulement 3 ans, avant, celle-ci était recouverte de glace, mais avec le réchauffement climatique, nous pouvons dorénavant voir le dégradé de couleurs. Après la descente, nous avons déjeuné dans un restaurant qui proposait un buffet. Une fois le déjeuner fini, nous voilà repartie pour 3h de route en direction de Cusco. Sur le chemin du retour, je me suis aperçu que nous avons emprunté la route en direction de Puno, j’ai donc pu faire des repérages sur le dénivelé et les villes dans lesquelles je pourrais faire étape.

Mardi, visite de la ville de Cusco au programme. Avec le boleo acheté la veille, il y a cinq musées à visiter en ville. Je décide donc de tous les faire le même jour. Je commence par me rendre au monumento a pachacuteq, c’est un bâtiment avec une statue Inca tout en haut. La vue de la ville est superbe ! Ensuite je me rends aux musées museo sitio qoricancha, museo de arte popular y museo de arte contemporaneo. Autant vous dire que si ces musées n’avaient pas été compris dans le boleto, je ne les aurais surement pas faits. Ce sont de tous petits musées pas super intéressant. Sur le chemin du retour je suis passé par la plaza de armas et il y avait des chars de carnavals sur le bord, je pense que ce sont les « restes » des fêtes qui se sont tenues il y a une semaine à Cusco.

Temple jésuite 
Cathedrale cusco  
monumento a pachacuteq 

Me voilà donc arrivé à Cusco, durant les prochains jours je vais mettre plus d’articles car les journées vont être chargées.

Je suis arrivé sur Cuso le samedi matin, ensuite j’ai été rejoint en ville par un copain de l’Icam qui m’a conseillé l’auberge de jeunesse. Nous avons passé l’après-midi ensemble et en soirée une copine de l’Icam nous a rejoints. Nous ne sommes pas restés longtemps ensemble car le soir même ils partaient pour Arequipa mais ça faisait plaisir de voir du monde de l’Icam.

La journée du dimanche a été plutôt tranquille, il y avait des parades en ville je ne sais trop pourquoi, apparemment c’est tous les dimanches. L’après-midi j’ai rencontré Angel, c’est un contact qui m’a été donné en France avant de partir. Angel est très sympa et m’a conseillé sur les visites à faire. Il faut savoir que sur Cusco il y a plus de 100 agences de tours ! Les prix varient de l’une à l’autre et la sécurité aussi je présume. J’ai fait quatre agences dans l’après-midi afin de me rendre compte des prix des tours et des prix de l’excursion au machu picchu. Angel m’a conseillé de faire les mêmes circuits que les tours mais tout seul de mon côté, cela me permettra d’économiser pas mal et en plus j’ai du temps.

Le lundi me voilà donc parti pour faire la visite de 4 sites archéologiques aux alentours de Cusco. Sur les conseils d’Angel et du guide du routard, je prends un bus qui va m’amener au premier site, à 11km du centre de Cusco. Il me suffira ensuite de descendre tranquillement jusqu’à Cusco dans la journée et de visiter les sites qui seront sur mon chemin. Pour visiter les sites, il faut se munir d’un boleto, c’est un ticket qui permet de visiter 16 sites dans les environs et au centre de Cusco. Il est impossible de visiter les sites indépendamment... Je visite donc les sites de Tambomachay, Puka Pukara, Quenco et Sacsayhuman. Tous les sites sont des ruines de la civilisation Inca. Le site le plus intéressant fut le dernier car c’était le mieux conservé et le plus grand. Une fois les visites des sites archéologiques finis, je retourne sur Cusco et je me rends au musée du chocolat (gratuit) et au musée de l’histoire régional (compris avec le boleto). Sur le chemin du retour je m’arrête dans une boulangerie péruvienne pour gouter leur pain au chocolat, très bon !

Mes amis de l'Icam 
Parade militaire en ville  
Tambomachay 
Puka Pukara 
Quenco 
Sacsayhuman 
Ville de Cusco  

Me voilà donc arrivé à Ayacucho où je compte y rester 5 jours.

Je passe la première nuit dans un hôtel afin de me reposer de ma journée de vélo. Les nuits suivantes je les passe chez un couch surfing d’Ayacucho. Le monsieur s’appelle Misael et est très sympathique. Le mardi je vais dans les agences pour connaitre un peur les tours qui se font dans le coin et ensuite je vais réserver mon billet de bus pour voyager sur Cusco. Départ prévu pour le vendredi à 2Oh. Le mercredi je fais un tour pour visiter les alentours d’Ayacucho. Nous avons commencé par visiter les ruines de la capitale de l’ancien empire Wari, la civilisation qui précédait les Incas. Ensuite nous avons été dans la ville de Quinoa ou nous avons fait de la poterie. Pour finir nous sommes allés voir le sanctuaire historique de la Pampa d’Ayacucho. C’est là que c’est tenu la bataille d’Ayacucho où s’est scellé le sort de l’indépendance des hispano-américains. Les jours suivants j’ai pu visiter la ville avec mon hôte. Nous sommes allés sur la Plaza de Armas et voir la Basilique.

J’écris actuellement de Cusco ou je viens d’arriver dans une auberge de jeunesse. Il a des français et des personnes de l’Icam. Le trajet de 15h c’est fait en bus de nuit, il n’y avait pas grand monde dans le bus et les sièges étaient assez confortables. J’ai pour projet de rester deux semaines sur Cusco pour visiter la ville et ses alentours.

KM
600

Bonjour à tous, voici la suite de mon périple :

Me voilà donc parti pour 4 jours de vélo afin de rejoindre Ayacucho. A l’avance j’avais regardé sur maps les lieux où il y avait des maisons, je comptais faire 50km par jour. Le premier jour, j’avais fini mes 50km à 13h, je décide donc de commencer à chercher un endroit où passer la nuit. Je m’arrête devant une maison et demande s’ils ont un lieu dans leur jardin ou je pourrais passer la nuit. Ils me répondent que oui et me montrent un endroit avec plein de cailloux… mais bon, c’est toujours mieux que rien. Ils m’invitent ensuite à prendre le diner et le petit déjeuner avec eux.

Le second jour me voilà reparti pour 50km, cette fois ci, étant parti plus tard le matin, je les fini aux alentours de 15h. J’arrive dans un village et demande ou je pourrais dormir. On me dirige vers un petit coin d’herbe. A peine avais-je posé mes affaires que deux enfants péruviens viennent me voir pour me demander ce que je fais ici et pour que je leur montre mon équipement. Nous sommes resté plusieurs heures à discuter dehors et les moustiques ont eu le temps de se faire plaisir… me voilà donc avec un bon nombre de piqures de ces satanés insectes pour passer la nuit. Le lendemain je me fais réveiller à 6h30 par les deux mêmes enfants, dommage, j’aurais bien voulu dormir un peu plus.

Le troisième jour me voilà donc parti à 7h30, j’ai repéré sur la carte une ville à 50km et je me dis qu’il y aura surement des hôtels et donc ça sera l’occasion de dormir dans un vrai lit et de prendre une petite douche. Enchainer les journées de vélo commence à être très dur, surtout que le soleil tape dès 9h du matin et la température ne descend guère en dessous des 30 degrés durant la journée.

Enfin, quatrième journée de vélo, 50km me sépare maintenant d’Ayacucho. Malgré une courte nuit, j’enchaine les km et je ne ressens plus le besoin de descendre du vélo pour monter les côtes. J’arrive à Ayacucho à midi et par la suite je vais me renseigner à l’office de tourisme sur les monuments à visiter et les différents tours possibles à faire dans la région.

Je compte rester 4-5jours sur Ayacucho, par la suite j’ai décidé de prendre un bus pour aller sur Cusco. En effet, 600km sépare Ayacucho de Cusco et je vois les jours défilés, je préfère donc passer plus de temps dans la région de Cusco plutôt que sur des routes très mal entretenues dans la campagne du Pérou.

La route durant ces quatre jours fut terrible, dès le début la route était en très mauvais état. Il a également de très nombreux nid de poule sur celles-ci. Quand ce n’est plus de l’asphalte, ce fut des pistes avec du sable et des graviers, j’avais l’impression de ne pas avancer…. Le pense que la route a été faite il y a une dizaine d’années et elles n’ont depuis ce temps, jamais été refaites, des personnes comblent les trous avec du sable mais cela reste insuffisant.

Prochain article quand je serais sur Cusco.

Voici l'état de la route... 
Des fois la route est coupée par un ruisseau... 
La famille qui m'a accueilli la  première nuit
Mon campement pour ma  seconde nuit en toile de tente  
KM
418

Apres ces deux jours de tours, direction Izcuchaca, une journée à 73 km + 10km de bonus car je le suis perdu…

Départ 9h de Huancayo, les premiers km sont assez difficiles car je dois traverser la ville et le trafic est dense. Apres les 30 premiers km qui sont assez agréables car ce n’est que du plat je me retrouve face à des montées, 20km de montées en tout… Je n’avais pas beaucoup les nuits d’avant donc j’étais beaucoup fatigué. Les montées s’enchainaient et n’en finissaient pas, je voyais les heures défilées et je me disais qu’il serait impossible de rejoindre Izcuchaca avant la nuit. Arrivé en haut de la dernière montée, je vois le panneau Izcuchaca 3Okm suivi du panneau jaune qui signale une descente (voir photo). Et là le moral est revenu d’un coup, j’ai commencé à penser que finalement je pourrais atteindre la ville avant la nuit. Je me suis donc lancé dans la descente, la route serpentait la montagne et ne s’arrêtait pas de descendre !

Me voilà donc actuellement à Izcuchaca où je vais y rester deux nuits. Ensuite direction Ayacucho qui est à environ 200km, je compte faire 4 fois 50km. La route pour y aller sera en majeure partie goudronnée mais à la fin ce sera de la terre.


Le fameux panneau jaune qui redonne le moral!!

Comme Cesar travaillait les jours où j’étais chez lui, il m’a proposé de faire des tours, en gros ce sont des visites guidées.

Le lundi je suis donc allé à Huaytapallana . Avec un guide, nous avons fait un treck de 4h dans les montagnes. Nous avons pu voir des lacs et également de la neige. Nous étions trois touristes en tout, il y avait deux filles de Lima, ce fut très compliqué pour elles car le soroche les a rapidement fait ralentir le rythme, en effet, elles étaient arrivées depuis 1 jour à Huancayo et n’avaient pas eu le temps de s’habituer. Nous avons donc dû y aller très lentement et faire des pauses assez régulièrement.

Le mardi je suis allé faire un tour dans la Selva près de Huancayo. Le départ était à 6h donc réveil difficile. Nous avons commencé la journée en visitant une église. Ensuite nous sommes allés voir une cascade : la catarata velo de novia. Plus tard nous avons visité une fabrique de café avec une dégustation. Pour finir la journée, nous avons été visiter un village de maranquiari, un groupe indigène de la région. Ils nous ont tout d’abord habillés comme des membres de leur tribu et nous avons ensuite assisté à une danse. C’était vraiment le truc hyper commercial, ces gens font la même chose toute la journée, après la danse nous avons été directement amené dans des tentes afin d’acheter des objets. Ça sentait vraiment le faux, et le forcé.

Apres cela nous sommes rentrés à Huancayo vers 22h, ce fut une longue journée.


Après ces 3 jours, direction Ayacucho avec une première étape à Izcuchaca!

KM
335

Me voilà arrivé à Huancayo aux alentours de midi après 50km plutôt tranquilles. Auparavant nous avions fixé un point de rdv avec Cesar pour se retrouver. J’arrive donc chez lui à 12h30 et il me fait voir ma chambre. Il m’annonce ensuite que comme nous sommes le jour de la fête des pères, toute sa famille va venir pour le déjeuner. J’ai donc rencontré toute sa famille et j’ai pu échanger avec eux. Avec son frère et son neveu nous avons plutôt parlé anglais car le dialogue était plus fluide. J’ai également eu l’occasion de visiter le centre-ville avec notamment el parque de la identidad. Je suis resté en tout trois nuits chez Cesar. J’ai passé trois jours super en la compagnie de Cesar, c’est un monsieur intéressant avec qui parler et très gentil. Muchas gracias por tu hospitalidad Cesar !



parque de la identidad 
KM
285

Bonjour à tous, je vous avais laissé à La Oroya où j’y étais resté une seule nuit.

90km me séparait de Jauja, j’avais donc décidé de faire deux journées de 45km. En partant à 9h de La Oroya, j’avais déjà fait les 45km prévu à midi, en effet, la route est plate ou en légère descente donc j’avance bien. Ne sachant pas quoi faire du reste de l’après-midi et sentant que mes jambes peuvent encore fournir des efforts, je décide de faire 45km et de dormir à Jauja. Je suis resté deux nuits à Jauja, j’ai pu y voir le match du Pérou et malheureusement leur défaite face au Danemark. Depuis La Oroya, il y a beaucoup moins de voitures de camions sur la route donc c’est beaucoup mieux.

En étant à Jauja, je me suis dit que je commençais à en avoir un petit marre des hôtels car cela ne me permettait pas vraiment de parler et de vivre avec la population locale. Sur les conseils de mes amis je me suis inscrit sur des sites pour dormir chez des locaux. Je me suis donc inscrit sur le site Couchsurfing, un site qui permet de rechercher dans une ville des personnes étant susceptible de m’héberger. J’ai envoyé en tout 4 messages et je n’ai eu qu’une seule réponse, la réponse d’un monsieur qui se prénomme César et qui habite Chupaca, une ville près de Huancayo.

Ensuite direction Huancayo !

KM
195

Petit article pour une seule journée bien chargée,

Jeudi matin, départ 8h de Casapalca pour rejoindre la ville de la Oroya. J’ai eu énormément de mal à dormir avec l’altitude. Je m’y habitue lentement mais des petits mots de tètes sont toujours présents. 15 km me séparent de Ticlio, je décide de les faire à pied au vue du dénivelé. Ces 15km me parurent une éternité entre le soroche qui recommençait à sévir, le froid qui se faisait sentir de plus en plus et bien sûr le vent. Après plus de 3h d’effort j’arrive enfin tout en haut, le soulagement est énorme ! Apres quelques photos pour immortaliser ce moment je décide de reprendre la route en direction de La Oroya. Mais dorénavant, il n’est plus question de subir le dénivelé mais de s’en aider pour avancer. En effet, après ce fameux point, je n’ai que de la descente à faire pour rejoindre ma prochaine ville étape.

Je ne dois pas me réjouir trop vite car on dit souvent que la descente est plus dangereuse que la montée. Je suis chargé avec 50kg de matériel donc autant vous dire que quand je suis bien lancé, je peux être en mesure de doubler des voitures. La route pour descendre est du même type que celle qui m’a permis de monter. Je dois donc redoubler de vigilance dans les virages et faire attention à ne pas prendre trop de vitesse car sinon le moindre nid de poule ou le moindre petit caillou pourrait me faire chuter. La descente se passe bien et j’enchaine les kilomètres. Mon compteur kilométrique s’affole, je n’ai pas le souvenir d’avoir avalé autant de kilomètres en aussi peu de temps auparavant !

Prochaine étape : direction Jauja !

Paysage avant d'arriver a el ticlio 
Enfin arrivé!  
Enfin de la descente!  
KM
142

Voici la suite de mes aventures,

Dimanche, départ 9h du lieu où j’étais resté deux nuits. Je prends la direction de Matucana. Au programme une journée chargée avec 46 km de vélo à faire. Durant mon trajet, je croise énormément de chiens qui la plupart du temps me suivent sur plusieurs dizaines de mètres et ensuite s’arrêtent. Il y en a d’autres qui se montrent plus agressifs que la moyenne et là, je dois descendre du vélo pour leur lancer des cailloux et les dissuader de m’attaquer. La route que j’emprunte se nomme « la carretera central », c’est la route principale qui relie Lima à La Oroya. Cette route est donc très fréquentée par les camions, les cars touristiques, les voitures, les motos ainsi que les vélos. C’est une route assez dangereuse avec des virages très serrés, les véhicules n’hésitent pas à doubler sans aucune visibilité. Il faut donc toujours être sur ses gardes. En fin de journée me voilà donc arrivé à Matucana, ville perchée à 2300m. J’y trouve facilement un hôtel pour y passer la nuit.

Le jour suivant je décide de ralentir le rythme car la fatigue se fait ressentir et je commence à avoir des maux de tête dues à l’altitude à laquelle je me trouve. Je prends les bonbons au coca achetés précédemment et ça va mieux. Ce jour-là j’ai fait 20 km et je suis arrivé à San Mateo, ville perchée à 3100m. Sur les 20km, j’ai fait les 10 premiers en vélo et ensuite j’ai fini à pied. Je n’arrivais plus à avancer dû fait du manque d’oxygène. La température durant cette journée fut de 34 degrés.

J’écris actuellement l’article depuis Casapalca, ville perchée à 3700m. Aujourd’hui j’ai fait les 20km qui séparent les deux villes à pied, en effet au vu du dénivelé, j’avance aussi vite à pied qu’en vélo. J’ai décidé de prendre deux nuits de repos à Casapalca pour reprendre des forces et surtout m’habituer à l’altitude. Il me restera ensuite 18km avant d’atteindre Ticlio, le plus haut point de mon parcours avec ses 4800m ! La température ici est de 6 degrés celcius et je m’attends à avoir de la neige à Ticlio.

Voici la route en question , elle n'en fini pas de serpenter   
Voici la ligne de chemin de fer  la plus haute perchée au monde
KM
56

Hola a todo !

Vendredi 8/06 : le grand jour est arrivé, je vais débuter mon périple à vélo. Départ a 10h depuis le quartier de San Miguel. Auparavant j’ai eu l’occasion de peser mes sacoches et je suis à 50 kg de matériel. Le départ n’a pas été de tout repos, tout d’abord, je n’avais jamais eu l’occasion de tester mon vélo équipé avec toutes les sacoches pleines et quand vint l’heure du départ, j’avais beaucoup d’appréhension sur la maniabilité du vélo. J’ai fait au mieux afin de répartir les poids dans les sacoches. Les premiers kilomètres furent assez compliqués mais ensuite j’ai réussi à m’habituer assez rapidement à manier le vélo. De plus, empruntant les axes principaux, il y a énormément de camions, de voitures et de motos et ceux-ci ne font guère attention au vélo. J’ai donc du redoubler de vigilance afin de ne pas me faire percuter par l’un d’entre eux.

Comme je l’ai dit dans le précédent article, le moyen le plus sûr pour sortir de la ville est l’autoroute. A peu près 20km après le départ, vint le moment de prendre l’autoroute…. Je m’y engage donc et reste jusqu’à la prochaine sortie d’autoroute sur la bande d’arrêt d’urgence, je passe les péages en slalomant les barrières. Je suis ensuite arrivé sur une seconde portion d’autoroute, contrairement à la première, il y avait des lignes de pavé tous les 50m sur la bande d’arrêt d’urgence. Cela a considérablement ralenti mon avancé car je devais faire attention à ne pas tomber à chaque fois. Qui dit rouler sur la bande d’arrêt d’urgence dit s’exposer à la présence des cailloux ou des clous sur le sol. BINGO, juste avant une aire de repos, mon pneu avant crève et je retrouve un clou planté dedans. Je n’avais jamais changé un pneu auparavant, j’avais seulement eu des explications orales. Je démonte donc ma chambre à air et m’aperçois qu’elle est percée à deux endroits, le clou ayant du riper sur la chambre à air. Je mets des rustines mais celles-ci ne veulent pas coller et je ne sais pas pourquoi, voyant l’heure défiler je décide de monter ma chambre à air de secours. Il me reste encore 20 km avant d’arriver à mon hôtel. Les 10 derniers kilomètres furent très compliqués, les crampes ainsi que la fatigue commençaient à arriver. Ce fut une journée à 56km, j’aurais aimé en faire moins afin de commencer en douceur mais la famille m’a conseillé de faire ainsi afin d’éviter de dormir dans une zone dangereuse. Je vais donc rester 2 nuits dans un hôtel afin de me reposer et réparer ma chambre à air.

Bonjour à tous !

Je suis bien arrivé à Lima, le vol a duré un peu plus de 11h. En arrivant à l’aéroport j’ai pu récupérer mes bagages et surtout mon vélo, il n’y avait aucun choc apparent sur le carton donc j’étais rassuré. J’ai ensuite pris le taxi afin de me rendre dans le quartier de San Miguel chez une famille péruvienne dont j’avais obtenu le contact en France. C’est dans cette famille que je laisserais mon carton avec toutes les protections de mon vélo pendant mon séjour. Je suis arrivé dans la famille aux alentours de 20h, ce qui correspond à 3h du matin du matin donc autant vous dire que j’étais très fatigué. Je loge pour trois nuits dans un hôtel situé à 50m de leur maison.

Le mercredi nous avons été chercher des cartes SIM afin que je puisse avoir un numéro Péruvien, la famille m’a conseillé de prendre une carte SIM chez les deux principaux opérateurs afin de maximiser la zone de couverture du signal. Ensuite il a fallu faire des provisions pour les prochains jours de vélo. J’ai pris un peu de tout, je n’ai pas vraiment d’expérience sur ce qu’il faut prendre ou ne pas prendre mais je verrais bien au fil des jours et j’adapterais ma prochaine liste de courses en conséquences. L’après-midi, j’ai étudié la carte du Pérou avec la famille afin de leur montrer par où je pensais passer, ils ont ainsi pu me conseiller sur les villes étapes les plus sures dans lesquelles je pourrais m’arrêter. Ils m’ont également conseillé sur la visite des grandes villes et du Macchu Picchu. J’ai également eu un « cours » sur les faux billets, en effet, la circulation de faux billets au Pérou est conséquente et il est assez facile de se faire avoir quand on débarque. La fin de l’après-midi a été consacrée au remontage du vélo, aucune pièce n’a été endommagée lors du transport, ce qui est une bonne chose ! En fin de journée, nous avons été acheté de la coca en infusion et sous forme de caramel afin d’être paré au soroche, le fameux mal de montagne qui survient en altitude.

Le jeudi nous nous sommes rendu dans le centre-ville afin de faire les derniers achats, nous avons mis plus de 2h à trouver des bouteilles de gaz. J’ai également acheté une lumière supplémentaire pour mettre sur mon casque car par la suite je vais traverser plusieurs tunnels. La fin de la journée a été consacré à trouver le meilleur moyen de sortir de Lima en toute sécurité. J’avais auparavant fait un trajet mais ils m’ont dit que celui-ci était beaucoup trop dangereux. Le moyen le plus sûr de sortir : l’autoroute ! L’autoroute est limitée à 100km/h au Pérou.

Je tiens à remercier la famille Péruvienne qui m’a beaucoup aidé pendant c’est trois jours. Muchas gracias.

Bonjour à tous !

Je suis actuellement à l’aéroport d’Amsterdam pour une escale de 3h, je profite donc de ce temps libre pour vous parler de mes derniers jours avant mon départ. Ayant fini les partiels le 24 mai, il me restait une semaine et demie pour finir d’acheter mon matériel et faire mes bagages. Il a également fallu que je démonte mon vélo afin de le mettre dans l’avion. Le carton n’étant pas très grand, j’ai dû démonter tout le vélo à l’exception de la roue arrière. Concernant les sacoches, j’en ai mis deux vide dans le carton avec le vélo et j’ai rempli les autres au maximum à l’aide de sacs de compression. Je me retrouve donc avec mon vélo et mon sac arrière en soute et une sacoche arrière ainsi que ma pochette avant et mon casque sont avec moi dans l’avion.

Mon avion a décollé à 6h30 de Nantes donc nous somme parti à 2h30 le jour-j. Pas de problème particulier à l’aéroport concernant la prise en charge du vélo.

La prochaine étape est le vol de Lima ! Bonne journée

Démontage du vélo 

Bonjour à tous, J-11 avant le départ!

Dans cet article je vais vous parler des démarches à faire avant de se rendre au Pérou.

Il faut savoir que pour se rendre au Pérou et en Bolivie, seul un passeport à jour est obligatoire. A l’arrivée une carte de séjour de 90 jours est distribuée, elle est prolongeable dans le temps. C'est la seule démarche administrative à effectuer, il faut bien sûr s'y prendre à l'avance pour le passeport.

Concernant les démarches sanitaires, j’ai pris rendez-vous au centre des voyageurs de Nantes afin d’en savoir plus sur les vaccins a effectuer avant de partir. J’ai opté pour la sécurité maximale donc je les ai tous faits, fièvre jaune, hépatite A, typhoïde et enfin la rage. Il est possible de faire un vaccin couplé hépatite A – typhoïde valable à vie. Pour le vaccin de la fièvre jaune, il faut le refaire avant chaque voyage dans une zone à risques. Pour la rage c’est plus compliqué, en effet, ce vaccin se fait en trois injections successives espacées respectivement de 7 et 21 jours par rapport à la première injection. Il faut savoir que ce vaccin n'immunise pas, il ne fait que rallonger le délai pour se rendre aux urgences en cas de morsure.

Hier était mon dernier partiel, je vais dorénavant pouvoir me concentrer à 100% sur mon projet pour la semaine et demie qu'il me reste. Au programme: achat des derniers équipements, test avec tout le chargement et enfin démontage du vélo!

Une fois le vélo acheté il a fallu s’équiper !

Pour ce voyage je souhaitais être entièrement autonome. C’est-à-dire ne pas à avoir à trouver un hôtel tous les soirs pour dormir. J’ai donc décidé d’acheter une tente, je me suis orienté vers la Hubba Tour 2 (photo en dessous). C’est une tente deux personnes qui a l’avantage d’avoir un auvent permettant d’accueillir mon vélo afin qu’il soit à l’abri des regards et des intempéries. Un des avantages de cette tente c’est également qu'elle se monte de l’extérieur, toute l’armature est située à l’extérieur. Il est donc possible de la monter sans mouiller l’intérieur ! Concernant le sac de couchage, j’ai opté pour la sécurité, c’est-à-dire que j’ai choisi un sac ayant une température de confort de -5 degrés afin d’être paré à d’éventuelles températures négatives car oui il ne faut l’oublier, là-bas ce sera l’hiver. Il a fallu ensuite s’occuper de du côté nourriture et eau potable. J’ai opté pour un réchaud à gaz afin de pouvoir manger au moins un repas chaud par jour. Pour l’eau j’ai acheté une pompe filtrante qui va me permettre de boire l’eau des rivières tout en évitant d’attraper des maladies.

Une fois la destination et le type de voyage défini, il a fallu que je m’attarde sur le vélo et l’équipement que j’allais apporter avec moi. Commençons par le choix du vélo, au début je me suis posé des questions du type : est-ce que je prends le vélo en France ou au Pérou ? Quel type de vélo je prends ?... Je me suis finalement décidé à acheter mon vélo en France pour plusieurs raisons. La première est que j’aurais plus de choix et que je pourrais me rendre auprès de magasins spécialisés que je ne suis pas certain de retrouver au Pérou. La seconde raison est pour la préparation, avant un voyage de ce type, il est impératif de s’entrainer avant afin d’apprivoiser le vélo et cela n’aurait pas été possible au Pérou. J’ai donc acheté un vélo giant escape 2 à la fin du mois de février. J’ai décidé de prendre un vélo avec des freins à patins car ceux-ci seront plus faciles à changer en cas de problèmes. J’ai choisi de prendre des pédales automatiques avec des chaussures spéciales afin de gagner en puissance développée.

Une fois le vélo acheté, il a fallu l’équiper. Je me suis renseigné sur le meilleur mode de transport de mon équipement. J’avais le choix entre des sacoches ou une remorque. Suite à la lecture de plusieurs blogs et au témoignage de plusieurs connaissances, je me suis orienté vers des sacoches. L’inconvénient avec une remorque c’est qu’elle est assez peu maniable en ville et que cela représente une roue supplémentaire qui peut crever. J’ai donc fait le choix de prendre, deux pochettes de 10L chacune à l’avant et de deux pochettes de 20L plus un sac de 30L à l’arrière. Le vélo est également équipé d’une béquille, de deux portes gourdes, de poignées cornes, d’une pochette de guidon ainsi que d’un porte-bagage avant et arrière afin de supporter les sacoches.

Pour le transport du vélo, je vais devoir démonter les pédales ainsi que la roue avant et mettre le guidon dans l’axe du vélo. Je vais ensuite devoir mettre tout ça dans un carton et payer un supplément bagage pour pouvoir l’amener en avion avec moi.

Ci-dessous, la photo du vélo avec toutes les sacoches excepté le sac de 30L.

Voici le premier article de mon blog ! Etudiant à l’Icam, je pars en Amérique Latine du 5 juin au 15 septembre 2018. Je compte rallier Lima à Arequipa soit 2000km de vélo. Ayant 4 mois de libre durant l’été 2018, j’ai décidé de me lancer dans un nouveau défi sportif. La pratique intensive du vélo est une nouveauté pour moi qui est plutôt habitué à jouer au rugby ou à faire de la course à pied.

Durant ces 4 mois je visiterais le Pérou ainsi que la Bolivie. Je compte passer 3 mois au Pérou et 1 mois en Bolivie. J’ai choisi l’Amérique Latine car je voulais vivre un « vrai » dépaysement. En effet, j’ai déjà voyagé dans plusieurs pays culturellement « occidentaux » mais je considère que ce n’était pas un réel dépaysement car la culture restait assez proche de la culture française. L’objectif de ce voyage est également d’améliorer mon espagnol.

J’ai décidé de partir à vélo car je trouve que c’est l’un des meilleurs moyens de découvrir la culture d’un pays et de parler avec les gens que l’on croise. Le vélo va également me permettre de voir et de tester mes limites mentales, morales et également physique. En effet, pratiquer du vélo quasiment tous les jours et par tous les temps et surtout dans un pays avec pas mal de dénivelé est un sacré challenge.


Dans les prochains articles je parlerais de mon vélo, de mon équipement ainsi que de ma préparation !