Objectif découvrir la Corse en vélo, à pied et en camping car.. c 'est la météo qui va décidé. Mais avant d'arriver en Corse incursion en Italie.
Octobre 2018
5 semaines
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Avant de prendre le bateau pour la Corse à Livourne nous avons décidé de visiter les Cinque Terre.

Les Cinque Terre se sont cinq villages construit sur le flanc de la montagne

qui tombent à pic dans la mer. Longtemps ces villages étaient uniquement accessibles par des sentiers puis le train permis une meilleure communication. La route aujourd'hui étant réservée aux otoctone et quelques bus.

Nous posons le fourgon à La Spezia et partons avec le train de 7h55 pour rejoindre Riomaggiore.

On visite ce village coloré et calme à cette heure matinale. On descend au port par un dédale de petites ruelles et trouvons un sentier qui longe la falaise pour reprendre le train. Il est impossible de rejoindre Manarola à pied à cause d'eboulement.

Au sortir d'un tunnel Manarola s'offre à nous. Charmant village, une place ou les enfants peuvent faire du vélo; les endroits plats sont très rares, une ruelle qui mène au port, les embarcations sont sagement rangées dans les rues.

A partir de maintenant nous allons rejoindre chaque village pas nos propres moyens c'est à dire nos deux jambes...Pour rejoindre Corniglia nous allons passer par Volastra en grimpant


à travers le vignoble et des vergers d'oliviers. Nous pouvons voir un petit chariot sur crémaillère qui permet aux viticulteurs d'aller travailler dans les vignes.

La vue sur Manarola est magnifique.


Arrivé à Volastra on achète un "pezzo di fromaggio". Puis une belle descente sur Corniglia

que nous prenons le temps de visiter. Fini le calme matinal le flot de touriste est présent. Nous continuons vers Vernazza, le sentier traverse une forêt et est à flanc de falaise.

Enfin on s'arrête pour manger sur des blocs de pierres qui empêchent des éboulements. Perchés nous avons une belle vue et surplombons le sentier.

Vernazza 

Le ciel se couvre et plusieurs averses orageuses s'abattent sur nous, bon il fait largement plus de 20 degrés, ça va! Nous visitons Vernazza sous la pluie trop de monde.

Vernazza 


Le ciel s'eclaircie nous continuons le sentier pour rejoindre Monterosso. Il y a pas mal de monde qui n'est pas habitué à marcher, le sentier est étroit et pas facile. Nous progressons rapidement les gens nous voyant arrivé sont impressionné et s'écartent. C'est très amusant ce sentier est multiculturel nous y entendons de nombreuses langues très différentes.

Les paysages sont grandioses et nous voici au dessus de Monterosso au loin le village de Manarolla

d'ou nous sommes partis; depuis nous avons parcouru 15km et 900m de D+. Après visite de la ville

on s'offre une "gelatto"

et nous reprenons le train pour La Spezia.

Nos conseils:

Le marché de la Spezia vaut le coup.

Les Cinque Terre vraiment à visiter mais attention les sentiers sont très physiques, ce qui n'est pas indiqué sur les cartes et nous avons croisé beaucoup de gens en difficultés.

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Pise se trouvant sur notre route nous décidons d'aller découvrir cette ville et sa tour renommée.

Derrière un mur d'enceinte tout à coup s'offre à notre regard cette tour

tant vue dans les livres; mais aussi d'autres bâtiments magnifiques tel que la basilique ou le baptistère.



C'est impressionnant pour nous de voir de visu ce bâtiment penché. Mais aussi l'ensemble de ces construction tout en marbre issue de carrières proches qui marque la montagne comme des plaies béantes.


Nous restons quelques temps à admirer en nous disant que les bâtisseurs du X eme siècle ne se doutaient pas que leur construction allait avoir tant de succès.


Il est très amusant de voir toute cette foule faire des mimiques pour poser et tenter de retenir la tour.

Nous sommes resté traditionnels!!

Derrière la tour nous découvrons avec surprise la statut de la louve avec Remus et Romulus.

Puis un peu plus loin en harmonie avec l'ensemble une statut d'art moderne de la chute de l'ange.



Enfin nous partons faire un tour sans la tour... dans Pise.

Ville typique avec de nombreuses ruelles et des places où trônent de magnifiques statuts mais ce qui nous attirait c'était la fresque nommée "Tuttomondo" peinte en 1989 par un artiste Américain représentant " la paix et l’harmonie dans le monde".

pour clôturer cette visite un peu de gastronomie et enfin un merveilleux coucher de soleil.


Demain c'est la Corse

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Une nuit passée pas loin de l'embarcadère le long d'une route où les camions n'ont pas cessés leur va et vient.

Réveil 5 heures pour départ du ferry à 8h.

A cette heure matinale il y à déjà une forte animation. Nous voici arrivé le long du ferry qui va nous emmener sur l'ile de beauté.

D'abord les semis remorques puis c'est notre tour d être absorbé par cette énorme cale.

Après avoir gravi plusieurs escaliers nous voici sur le pont. Le ciel est magnifique,le soleil scintille et nous réchauffe.

Le bateau s'ebranle nous nous éloignons du quai. Au revoir l'Italie! Nous reviendrons.


Les 4heures de traversée sont passés rapidement, nous avons longé quelques îles ce qui fait que nous avons toujours vu de la terre.

Au loin la Corse s'approche. Les montagnes tombant à pic dans la mer et les villages accrochés sur les flancs de celle-ci nous fait penser à notre arrivée sur l'île de la Reunion.


Pour son entrée dans le port le ferry effectue une manœuvre de retournement ce qui provoque une écume importante dans la mer

il entre dans ce dernier en marche arrière c'est impressionnant et l'énorme carcasse de métal tremble de tous ces rivets. Nous accostons à Bastia que nous escomptions visiter. Impossible circulation intense et tous les parkings sont limités en hauteur. Nous prenons la direction d'Urtaca où nous attend une amie de la famille à Laetitia.

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Nos premiers tours de roues en Corse ce fut d abord les retrouvailles avec une amie de la famille de Laetitia.

Préparation de l apero!!

Puis la météo plaçait l'île en alerte orange nous reportons notre départ en vélos.

Pour finir c est la côte est qui à souffert et nous sommes à l'ouest. il y eu un peu de vent et quelques gouttes.

Enfin nous avons eu du mal à trouver un endroit ou laisser notre fourgon.

On nous avait bien indiqué le parking gratuit des randonneurs du gr 20 mais arrivé devant il y a une barrière en hauteur qui empêche les véhicules rehaussé d'entrer. Nous passons un bon moment a cherché cela nous permet de profiter de vues splendides,

Après le coucher du soleil

voici merveilleux lever de soleil

enfin on nous indique une plate forme le long d'une route ou cela ne risque rien et les gens du coin vont guetter.

Notre fourgon 

Alors nous nous sommes un peu promené et voici un florilège de ces premières photos.

Enfin cet après midi ce sont les préparatifs


pour notre départ demain matin direction le cap Corse par le désert des Agriates.

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Ce samedi 13 octobre 9h départ

pour notre tour de Corse à vélos.

Nous commençons par le désert des Agriates. On s'attendait à plus minéral en fait c'est du maquis où se dresse des eperons rocheux.

Une fois passé Bocca di vizzu nous voyons le golfe de St Florent.

La route est très belle et calme.

Un point de vue nous apprend que ce désert est habité et cultivé depuis des temps préhistorique.

Ravitaillement à St Florent puis direction Patrimonio, très réputé pour ces vins. Après avoir mangé nous entamons le cap Corse. La route est vallonnée,

nous suivons la côte, la mer est d un bleu étincelant et d'un turquoise transparent qui nous subjugue.

On en prend plein les yeux, devant nous la côte dentellee du cap Corse et à gauche notre regard porte jusqu'à l'île Rousse.

Nonza est un joli village accroché au dessus de la mer.

Il fait 31 degrés heureusement il y régulièrement des fontaines.

De nombreuses tour Genoise jalonnent notre route. Les roches des falaises passent du gris au bleu et parfois vert en passant par le blanc calcaire, mais c'est du schiste.


Nous commençons à chercher bivouac assez tôt car les endroits plats sont inexistants. Après Pino nous trouvons une baie mignonne qui nous accueille

pour planter notre tente.


Nous assistons à un coucher de soleil romantique.


Côté physique belle étape 89km avec 1060m de dénivelé positif et de belles bourrasques de vent de face.

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Nous avons bien dormi au bord de cette plage, cette nuit le ciel étoilé était magnifique.

La route commence de suite par monter.

Après Centuri, nous voici au moulin Mattei, un col,

un vrai panneau Corse!

Nous sommes arrivés au cap Corse le bout du bout où le bout du doigt!!!

On prend le temps d'admirer

et la météo est radieuse. Le ciel, la mer et la terre ne font qu'un.

Nous continuons jusqu'à Maccinaggio, port de plaisance qui doit être très fréquenté l été. Nous y achetons un poulet rôti et un bon dessert que nous degustons en bord de mer.

Une trentaine de km nous sépare de Bastia, sur cette cote Est les paysages ne sont pas aussi majestueux qu à l Ouest. Nous y admirons tout de même une tour Genoise.

De plus la route est étroite beaucoup de circulation et le vent de face. Tous les ingrédients pour faire souffrir le cycliste et le stresse nous fatigue plus qu'une montée difficile. Arrivé à Bastia nous visitons le vieux port et la citadelle.

Nous décidons de passer la nuit dans un camping près de l'étang de Biguglia. Pour cela nous suivons une piste cyclable qui se transforme en chemin 4x4, mais avec nos VTC rien ne nous arrête;

sauf quand un pont à été démoli et qu'il faut traverser un bras de mer. Du coup il nous faut faire un détour et rejoindre la 4 voies, pour ce faire nous voilà à porter les vélos au dessus d'une voie ferrée!!

Nous retrouvons la direction de l étang, une piste cyclable le longe et nous arrivons au camping. Heureux d une bonne douche chaude et un repas qui nous reconstitue.

Demain on quitte la côte Est pour rejoindre l 'Ouest par la montagne.

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Pour atteindre les contres fort montagneux depuis le camping il nous faut parcourir 20km pour contourner le l'etang de Biguglia. Pas toujours facile avec des routes à forte circulation. Enfin la route s' élève

Burgo vue à mi pente  

et nous rejoignons le village de Borgo

Nous dominons Burgo et au fond l'étang de Biguglia  

puis nous passons le col de Campo. Notre route est taillée dans la falaise et traverse de jolis petits villages.

On y pénètre en silence il n'y à pas beaucoup d'agitation, on rencontre plus de vaches en libertés

que d'être humain!

La route est étroite et vertigineuse heureusement il n'y à pas trop de circulation.

Il fait bien chaud et nous sommes content de trouver régulièrement des fontaines.

On pic nic sur un banc devant un panorama grandiose.

Poursuivant notre route il nous faut slalomer entre bouses de vaches, châtaignes et beaux nids de poules!

Dommage les sommets  à plus de 2000 m étaient dans les nuages toute la journée. 


En fin de journée nous descendons une route qui serpente et remonte pour mieux redescendre

Et c'est encore elle qui repart tout à droite.

en direction de Ponte Leccia et prenons la direction de l'Asco.

Il est temps de trouver à bivouaquer, pas évident soit c'est pentu soit c'est clôturé. Nous trouvons une chouette place

non loin de la rivière l'Asco et après manger avons la visite de deux sangliers.

Journée bien sportive 74km pour 1245 de D+.

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La pluie à commencé cette nuit doucement puis plus fortement dans la matinée. La météo ne s'était pas trompé et n'annonce rien de bon.

Nous sommes bon pour passer la journée sous la tente.

On est bien sous notre abri. Nous prenons notre petit déjeuner, lisons,

chouette une accalmie on se dégourdit les jambes jusqu'à la rivière toute proche. Vite à l'abri la pluie redouble, l'heure du casse croute est arrivé...nous avons la visite d'un troupeau de vaches.

Le tonnerre gronde et ce sont des averses orageuses avec de grosses gouttes qui tambourinent sur le toit de la tente. Nous changeons d'activité et jouons au cartes.

L'équipement pour les jours de pluie 

La pluie cesse vers 18h on retourne voir la rivière le débit à augmenté de manière impressionnante.

Sourire la météo annonce une amélioration pour demain.

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Depuis 6hoo nous avons de fortes pluies orageuses alors que la nuit était étoilée. Nous décidons de partir dès qu'il y a une accalmie car nos vivres commencent à se réduire.

Notre maison roulante n'étant qu' à 30km nous décidons de la retrouver car la météo est incertaine pour les jours à venir. La Corse du nord là ou nous nous trouvons est en alerte orange.

Nous prenons la direction de l'île Rousse, nous roulons sur une grande route avec une bonne averse.

Nous la quittons pour une petite route calme où nous avons le temps de nous arrêter pour observer un troupeau de chèvres et vaches sur la voie ferrée.


La pluie redouble avec du vent

lorsque nous prenons la direction de Novella, nous arrivons trempé au fourgon.

Nous faisons sécher nos affaires

La météo annonçant du beau pour le lendemain nous avons espoir de repartir dès demain matin vers le sud. Calvi, Ajaccio et la découverte de prestigieux paysages

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Le temps s'est mis au beau et nous repartons avec nos vélos. On commence par une belle montée

pour rejoindre Novella 3km à environ a 10%. De suite à froid ça pique un peu mais ça réveille

Le même endroit à gauche  hier matin, à droite ce matin!

Nous prenons la route direction Belgodere, c'est très calme et nous croisons des troupeaux de vaches en libertés. On monte doucement au milieu du maquis, on y voit des vestiges de murets et d'habitations.

Au sommet, beaucoup de vent mais panorama grandiose, la côte de Loumio en passant par l île Rousse jusqu'au désert des Agriates.

Même le ciel se met en harmonie avec la beauté de l'environnement.

Nous empruntons la route du "balcon de Balagne" , à flanc de montagne nous passons par des villages typiques.

Route agréable peu de circulation et le revetement est top!

Nous allons visiter San Antonio

classé parmi les plus beaux villages de France, perché sur un eperon rocheux à 500 m. d'altitude. Construit au 9 eme siècle il a gardé tout son charme et son authenticité.

Direction Calenzana, nous avons une vue imprenable sur le golfe de Calvi.

Après Montemaggiore

nous descendons pour bivouaquer dans la plaine,

La plaine avant le golfe de Calvi 

nous avons le temps de nous doucher et de manger au soleil. Le lieu est grandiose entouré de montagne.

Ce fut une belle étape avec le soleil c'est tout de même mieux. 65km et 1050 m. de D+

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La nuit fut paisible dans cette plaine et ce matin il y a une forte rosée.

Nous gagnons Calvi au milieu d'un flot de circulation, ça change d'hier.

On prend le temps de visiter Calvi, le port,

les ruelles,

la citadelle.

Christophe Colomb y serait né.

Nous avons une belle vie sur le golfe de Calvi

et celui de Revellata.

Nous empruntons la route menant à Ajaccio par la côte. Nous passons tout prêt de la punta de Revelatta,

c'est très minérale. Le spectacle est grandiose, de haute montagne

se dresse devant nous et des falaises couleurs ocre glissent dans la mer d'un bleu profond.

Nous prenons le temps de manger au milieu de ce décor.

Notre salle à manger préparation d'escaloppe de veau Corse

La route est vallonnée et il fait chaud aujourd'hui. Au détour d'un virage nous voici au dessus du golfe de Galéria.

Nous décidons d'aller au camping et de profiter d'une belle soirée.

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Nous partons de Galeria direction Porto en passant pas le col Bocca di Palmarella. L'ascension de 11km se fait régulièrement

à la fraîcheur des chênes, arbousiers et autres arbustes typique Corse. Arrivée au col nous assistons à l'atterrissage d'un hélicoptère qui fait tomber le vélo de Pascal.

Il ravitaille le hameau de Girolata situé en bord de mer et accessible uniquement à pied. Nous avons une splendide sur le golfe de Girolata,

Où des falaises rouges orangers tombent dans la mer.

Notre route continue à flanc de montagne au dessus de ce Golfe, les couleurs, les nuances, les formes, tout change en fonction de la luminosité du soleil.

Nous passons un deuxième col

et le golfe de Porto s'offre à nous. Une légère brume le recouvre c'est grandiose.

Il fait encore bien chaud aujourd'hui, le ravitaillement en eau fraîche est important.

Avant le village de Porto nous trouvons le lieu idéal pour manger, une belle table sous un abri surplombant le golfe de Porto.

Visite de Porto et sa tour Génoise.

Maintenant direction Piana la route grimpe bien jusqu'à "la tête de chien".

Nous voici désormais dans les célèbres calanques de Piana.

C'est impressionnant nous sommes à plus de 400m au dessus de la mer et des falaises sculptés par l'érosion prennent des formes à couper le souffle.


Par chance il y a peu de monde sur cette route étroite et vertigineuse.

On apprécie à notre aise ce spectacle de dame nature.


Il est temps maintenant de trouver à bivouaquer au détour d'un virage s'offre à nous une aire de pic nic et un terrain de foot.

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Ce dimanche matin nous décidons de faire une petite rando pour admirer les calanques de Piana differements.

Nous empruntons l'ancien chemin de muletier qui reliait Ota à Piana,

très belle vue sur ces falaises sculptées qui prennent doucement des couleurs orange avec l'arrivée du soleil.


Nous observons le rocher des fiancés

avant d'arriver sur la route. Le sentier grimpe maintenant dans une forêt de pins et de chataigners nous n'avons plus de vue sur la mer mais d'autres formes rocheuse ponctuent notre sentier.

Après 1h30 de marche nous remontons sur nos vélos direction le village de Piana,

nous avons un panorama grandiose sur les calanques.

Une longue descente et on enchaîne par la montée d'un col pas très élevé cela n'implique pas qu'il ne soit pas pentu!

En arrivant sur Cargese le golfe de Peru s'offre à nous, géant!!! Nous pic-niquons devant ce spectacle grandiose.

Nous reprenons la route vers Sagone, la route sillonne au-dessus de la mer et passons de golfe en golfe.

Il fait une chaleur estivale, les senteurs et la végétation on changés depuis que nous sommes en Corse du Sud.

Après Sagone nous nous arrêtons à la plage de Liamome l'envie de se baigner dans cette mer turquoise se fait ressentir.

La baignade est vivifiante, on prend le temps et on décide de rester bivouaquer sur la plage. On mange face à un majestueux coucher de soleil.

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Quelle douce nuit bercée par le ressac des vagues.

On prend le temps de petit-déjeuner et de profiter du levé du soleil derrière les montagnes, quel beau spectacle.


Nous empruntons une route côtière bien escarpé( passage à plus de 13%) qui nous offre une vue grandiose sur le golfe de Sagone,

on voit même la plage ou nous avons dormi.

Arrivés au sommet nous retrouvons la grande route, ça circule fort mais heureusement des travaux alternent la circulation.

Pour rejoindre Ajaccio nous prenons la route qui passe par Alta, encore de belles côtes et des cols

avant de surplomber le golfe d'Ajaccio.

On emprunte une petite route qui mène aux iles Sanguinaires en passant par la montagne et voici encore quelques belles montées!

Enfin les Îles Sanguinaires se présentent à nous, magnifique!

Nous profitons d'un majestueux coucher de soleil.


Ajaccio arrivée de notre itinérance vélo, nous avions prévu de nous installer dans un camping et de remonter en train pour récupéré le fourgon. Mais aucun camping d'ouvert sur Ajaccio et environ,de plus les trains ne prennent pas de vélo.

Galère! déjà trouver un coin pour installer le bivouac et trouver une solution pour la suite...

Pour le bivouac nous trouvons un espace pic-nic juste au dessus des parkings des îles Sanguinaires


Remonter en vélo?

Poursuivre vers le sud?

Vous connaîtrez notre décision en suivant les épisodes de la saga Thibaulot...😆. Cela ne nous coupe pas l'appétit!

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Du mauvais temps est annoncé et de plus samedi nous changeons d'heure cela ferait de longues nuits sous la tente.

Nous avons décidé que Laetitia resterait à la pointe des îles Sanguinaires et Pascal va remonter chercher le fourgon.

Nuit paisible au-dessus du parking. Réveil de bonne heure Pascal prend le bus à 7h20 pour le centre d'Ajaccio puis le train

Beau paysage depuis le train 

jusqu'à Novella. Là un footing de 6km l'attend pour rejoindre notre maison sur roues.

Il est déjà midi, 3 heures de route plus tard Pascal est de nouveau à Ajaccio.

Pendant ce temps Laetitia fait un footing en bord de mer, lecture, observation du travail des pêcheurs, rêverie et une petite glace pour agrémenté l'attente.

Maintenant il faut tout ranger puis quelques courses et nous allons passer la nuit en bord de mer

profitons pour admirer un super coucher de soleil.

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Debout 5 h, la lune est magnifique,

nous partons tôt pour rejoindre le Val d'Ese via Bastelica. A cette heure matinale nous croisons sur la route troupeaux de vaches et de cochons.

Arrivée au Val d'Ese 1660m, il ne fait pas chaud 9 degrés, le soleil n'a pas encore pointé le bout de son museau.

Nous partons pour une belle rando

direction I Pozzi.

Au fond l'ile d'Elbe 

Étonnant trou d'eau dans des tourbières. Avant d'y arriver nous passons dans un joli vallon

Une cascade 

les arbres ont pris leur couleur d'automne. On traverse une forêt de hêtres tortueux emjambons des ruisseaux.

Nous arrivons a un refuge qui s'intègre bien au paysage,

pause casse croute. Quelques lieux plus loin nous arrivons au Pozzi.

Notre sentier s'élève pour atteindre le Monte Torto 2268 m.

Ascension assez aisée au milieu de broussailles et cailloux. Passé les 2000 nous sommes dans un monde entièrement minéral.

Au sommet le vent souffle mais cela ne perturbe pas notre contemplation du paysage.

Vue imprenable l'île d'Elbe, de nombreux sommets Corse et au loin la Sardaigne.

Une mer de nuages c'est formée tout autour de l'île.

Vu d'en haut les Pozzis sont encore plus jolis,

dans ces eaux limpides vit la truite Corse.

Nous sommes descendus tout droit ou presque. 

Nous prenons au plus court pour la descente et passons au milieu de rochers, longeons des apics, traversons des buissons

et marchons dans des lits de ruisseaux. C'est très pentu mais ça passe. Encore une bonne grimpette et nous longeons une crête

avec vue sur le village de Bastelica.

La descente moins amusante se passe sur les pentes d'une station de ski.

La crête agréable avant les pistes de ski  

Nous profitons encore de la présence du soleil pour nous doucher puis nous descendons très doucement car nos freins émettent des bruits bizarre. Demain retour à Ajaccio pour trouver un garagiste en attendant on s'arrête au dessus du barrage de Tolla en ayant évité un troupeau de chèvres.

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Ce matin nous avons une très belle vue sur la vallée jusqu'à la mer

ainsi que sur le barrage de Tola.

Mais il nous fallait retourner sur Ajaccio pour trouver un garage qui vérifie nos freins.

Gorge di prunelli 

Apres avoir fait plusieurs garages on nous a conseillé le garage Vulco. C'était nos freins arrière qui étaient usés. La réparation a été réalisée dans l'après-midi. Très sympathique ce garage.

De ce fait nous avons passé beaucoup de temps dans une zone commerciale, un régal pour nous!

Au fond les îles Sanguinaires 

Enfin ce soir nous passons la nuit en bord de mer avec vue sur le golfe d'Ajaccio.

Pas mal!!

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Ce matin nous prenons la direction de Campomoro, petite route sinueuse et étroite qui nous offre un beau panorama sur le golfe d'Ajaccio.

Nous roulons tranquillement jusqu'à Propriano et pour rejoindre Campomoro, nous avons à faire à une route défoncée mais une superbe vue sur le golfe de Valinco.

Nous allons randonner

pour cela nous empruntons le sentier du littoral qui passe sous une belle tour Genoise.

La côte est très découpée

et des rochers de toutes tailles et de toutes formes nous émerveillent.

Notre imagination  s'envole et toute sorte de visages ou d'animaux nous apparaissent.

Le chemin est facile entre rochers, arbustes, prairies, plages et criques sauvages.

La Cala d'Agulia est paradisiaque.

Le sentier du retour nous fait prendre de la hauteur, nous passons par la Punta Di Manna Mulina à 180 m,

nous avons un panorama sur la mer, la côte, même la Sardaigne, les montagnes nous apercevons les aiguilles de Bavella.

Randonnée magnifique!

Obligé de retourner à Propriano pour nous ravitailler en eau pour le fourgon dans une station essence Vito.

nous nous installons tout près de la mer sur la plage de Capo Laurosu.

Il est maintenant 20h30 l'orage gronde.


Notre conseil: Allez voir le supermarché Leclerc d'Ajaccio. Il est spectaculaire, un énorme aquarium devant les caisses, un rayon charcuterie viande impressionnant avec une cave d'affinage de jambons, un rayon poissonnerie gigantesque, un atelier de fabrication de pâtes fraîches sans parler d'une cave à vin à température avec deux sommeliers, sans oublier le paradis des eaux, atmosphère bleu ciel et même une bouteille d'eau de Beverly Hills à 69€. Un choix hallucinant de tout et cela dans une construction bois agréable et les produits posés sur des étagères en verre. Le Leclerc de luxe pour les propriétaires de yacht!

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Et oui nous n'avons pas bougé!

Orage, pluie ont alimenté la matinée, qui se termina par une disparition des nuages et une apparition du soleil.

Le mauvais temps nous a bloqué puis l'envie de lézarder au soleil. Un footing pour Pascal

sous la pluie.

Enfin voici le moment de préparer le repas. Laetitia c'est offert une cuisine avec vue imprenable.

Elle a eu tellement de plaisir à cuisiner dans ce décor qu'elle a fait du pain à la poêle ( pas mal)

et un plat Corse; riz au figatelli a la Corse. Nous nous sommes payé le luxe de manger sur notre terrasse...

Cet après midi nous sommes partis pour faire une promenade paisible sur la plage et voilà que nous nous sommes retrouvé a faire de l'escalade dans les rochers pour éviter les vagues.

Soirée tranquille devant ces paysages dont on ne se lasse pas.

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Une lumière orange illumine le fourgon, un grondement sourd et continu nous réveil: c'est le tonnerre. Le ciel est noir sur la mer et celle ci à pris des couleurs étonnamment bleues.

On observe ce phénomène orageux tout en prenant notre petit déjeuner et d'un coup une pluie torrentielle s'abat sur nous.

On quitte la plage, nous ravitaillons en eau pour le fourgon et en denrées alimentaires. On se dirige vers Sartene puis on va au site de Cauria où se trouve des alignements de menhirs,

des statuts menhirs et un dolmen.

Ici se trouve plus d'une centaine de monolithes dont la majorité sont à terre. Ils ont été extrait des massifs granitiques proche.

Les plus petites entre 50 et 80 cm de hauteur

date de 4500 à 4100 avant notre ère. Les statuts menhirs plus jeune entre 1300 et 900 évoque des personnages illustres.

Statuts menhirs à la figuration double anthropomorphe et phallique. Face à l'est on devine le visage d'un guerrier, face à l'ouest un phallus en érection.

Les fonctions de ces alignements nous échappent l'ont sait juste qu'ils se trouvaient sur des voies de passage. Nous avons aussi pu admirer un magnifique chêne liège.

L'île est placée en vigilance rouge, pluie vent violent et vagues submersibles. On va jusqu'au village portuaire de Tizzano, la mer est déchaînée,

des vagues impressionantes auditionnées à un vent violent rendent le spectacle dantesque.

Nous retournons nous garer près du site de Cauria, à peu près à l'abri du vent. De violentes rafales secouent le fourgon, des vents à 180km/h sont attendus sur la cote ouest de l'île.

Nous allons attendre que tout se calme pour continuer notre découverte de l'île de beauté et retrouver le soleil.

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Dans la nuit nous avons eu droit encore à quelques bons coup de vent et de l'orage. Le matin le ciel était dégagé et le soleil commençait par illuminer la journée. Nous partons pour aller visiter l'alignement de Pagliaju

grande déception de voir que ce site de plusieurs centaines de menhirs est complètement abandonné et nous pouvons admirer quelques alignements au milieu des friches.

Direction le site de Rocapiana avec son rocher du lion. Nous partons a pied, descente jusqu'à la mer

qui est encore bien houleuse. Nous gravissons l'eperon rocheux où se trouve une tour Genoise

et le rocher du lion. La vue est grandiose de la haut.

Depuis la tour le lion ressemble plus à un éléphant avec un carmac.

Depuis la route la roche prend la forme du lion, gardien du cap de Roccapina.

Après le casse croute nous partons en vélo pour découvrir la baie de Figari un peu déçu car toute la côte est envahit de villas et de la route nous n'avons guère de point de vue.

Demain arrivée et visite de Bonifacio.

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On visite Bonifacio de bonne heure. Après avoir longé le port nous montons au pied de la citadelle au col St Roch.

Un panorama grandiose s'offre a nous, les falaises calcaire et le fameux grain de sable.

Son nom est du à sa forme et non à sa taille. Nous entrons dans la citadelle par la porte de Gênes,

la visite de la ville s'annonce intéressante. Nous passons par les escaliers couverts de l'ancien chemin de ronde,

nous allons jusqu'à la pointe du gouvernail et observons le goulet qui fait 1.8km.

Nous rejoignons les fameux escaliers du roy d'Aragon.

Ces escaliers, 189 marches avec une inclinaison de 45 degrés

furent taillés dans la falaise au 12 ème siècle pour rejoindre au pied de celle-ci une source d'eau potable.

Nous visitons le bastion de l'étendard, fortification construite au XVI ème siècle.

Impressionnant par son volume mais aussi toutes les salles sous terre.

Il y eu de nombreux conflits et de sièges, ce qui fit que la citadelle à toujours été améliorée et renforcée. Du XIII ème siècle où la ville avait presque entièrement été détruite (reste quelque vestiges)jusqu'à la dernière guerre mondiale ce coin de terre ne fut jamais vraiment tranquille.

Vestiges de l'époque  Génoise  

Après 9km de visite intéressante, nous apprécions aussi la ville et adorons le style de volets.

Nous partons randonnée au dessus des falaises.

Depuis la ville nous empruntons le sentier Campu Rimanilu jusqu'au phare de Pertusatu. La Sardaigne est toute proche mais une brume la voile,

nous observons l'archipel des îles Lavezzi.

Nous descendons

jusqu'à la plage St Antoine,

c'est grandiose, des roches détachées des falaises et façonnées par les vagues nous font voir un bateau échoué,

des arches, une grotte, on se croirait dans un désert.



Laetitia découvre un filon d'ocre.

Le vent souffle très fort et nous retournons d'un bon pas vers Bonifacio.

Un dernier regard vers cette nature sculptée qui nous subjugue

Demain nous repartons pour une rando plus à l'ouest de Bonifacio, le décor sera différent mais surement tout aussi merveilleux.

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Après un orage dans la nuit, le ciel est magnifique au réveil.

Nous partons du parking Bocca di Baccia où nous avons passé la nuit. Direction le feu de Fenu, le sentier nous emmene dans la guarigue où nous longeons des bergeries en ruines.

Toujours triste de voir tout ce travail éprouvant de nos ancêtres tomber à l'abandon.

Voici la côte et nous nous regalons du paysage,

les roches de granite rose prennent vie.

A tel point que nous croisons en ce 1 novembre, la sorcière d'halloween .

Les criques sont nombreuses avec une mer au couleurs turquoise,

la baignade nous tente. Malheur!il y a des centaines de petites méduses roses!

Alors on va juste faire trempette.

La plage Paragan est envahit de déchets marin suite à la dernière tempête.

Nous quittons le monde granitique et retrouvons les falaises calcaires

Ici le granit en face le calcaire 

avec leur découpe particulière du au travail de la mer.

Les calanques de Fazio sont splendide.

Nous arrivons au phare de Madonetta

qui indique l'entrée du goulet de Bonifacio.

Nous avons une vue différente sur la ville et notre regard peut se porter jusqu'au phare de Pertusato.

En face de nous cette orifice dans la falaise, la grotte Napoleon.

Endroit idéal pour la pause pic-nic au soleil , au chaud

et nous observons le ballet des bateaux.

Nous nous en retournons en reprenant une partie de notre chemin aller et nous faisons une disgression par l'ermitage de la trinité cela nous vaut une belle grimpette au milieu de splendide roches granitique.

Un dernier regard sur Bonifacio

et après 20km nous retrouvons notre maison roulante.

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Ce matin le ciel est bleu, le soleil pointe

mais de gros nuages gris annonce que le temps va se dégrader. Nous partons vers le golfe Di Sant' Amanza. On se gare au bord d'une charmante plage et allons randonnée.

Le sentier longe la mer, face à nous une falaise de calcaire et au loin les aiguilles de Bavella.

Le sentier n'est pas entretenu, il nous faut suivre le GPS et les quelques cairns encore debout.

Au passage nous les remontons ou en créons de nouveaux.

Nous voici à la pointe

il ne nous reste plus qu'à gravir jusqu'à la tour Genoise de Santa Amanza.

Nous avons un panorama sur les île Lavezzi,

la Sardaigne

et la côte en direction de Bonifacio.

Malgré le temps couvert ce fût une chouette balade,

on aura juste croisé un troupeau de chèvres.Laetitia à eu une irrésistible envie de tremper ses pieds dans cette eau limpide.

Nous partons vers le golfe de Rundinara et la pluie redouble. Nous en profitons pour manger et faire une sieste. La pluie nous ayant donné un repis nous partons découvrir cette belle plage,

sable blanc, roches rouges,

mer turquoise, magnifique.

Depuis plusieurs jours nous observons des gros amas de feuilles sur les plages,

un panneau nous apprend que ce sont des Posidonie, feuilles d'algues mortes que la mer rejettent. Ces amas se nomment des banquettes et protègent les plages durant l'hiver.

On fait une promenade digestive entre une petite mer intérieur

et le golfe et la pluie nous surprend avant d'arriver au fourgon.

Sous une pluie battante direction Porto Vechio, ravitaillement et maintenant il est temps de trouver un lieu pour dormir.

Nous nous installons sur le parking de la plage de Palombaggia, apparemment l'une des plus belle du sud.

Nous espérons la voir demain car ce soir à 17h il faisait déjà presque nuit sous ce ciel dantesque.

Cela permet à Laetitia de préparer une super pizza

Que nous avons dévoré accompagné d'un vin rosé de Melle D de Patrimonio. De quoi nous remonter le moral!

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Ce matin le ciel est dégagé et le soleil pointe ces magnifiques rayons. Nous allons jeté un coup d'oeil à la plage de palombaggia.

La météo annonce des éclaircies pour la mâtinée, nous décidons de nous rendre au col de Bavella en espérant apercevoir les aiguilles du même nom. On grimpe, la route est calme,

passons dans la forêt de l'Ospedale et avons de magnifiques points de vues sur le golfe de Porto Vecchio.

Après le charmant village de Zonza les hautes montagnes sont dans le brouillard. Au col de Bavella, brouillard à couper au couteau, vent fort et froid. Nous sommes déçus, tournons un peu en rond hésitons allons nous repartir... décidons de nous dégourdir un peu les jambes et commençons a marché d'un bon pas pour nous réchauffer. La persévérance est récompensée voilà que le brouillard décide de dévoilée les aiguilles.

Mais il nous taquine les enveloppe à nouveau, les découvres,

les enveloppes. Ces apparitions brèves rendent les aiguilles encore plus jolies

et tout a coup les voilà majestueuses devant nous.

Heureux de ce spectacle nous décidons de suivre le balisage de ce chemin.


Photo de gauche sur le massif du fond  un peu de neige.

Devant nous ce dresse une magnifique falaise de granit,

arrivé au pied de celle-ci devant nous apparait le trou de la bombe.

Un trou de 8 mètres de diamètre dans l'arrête dû à l'érosion naturelle du vent et de la pluie. C'est impressionnant, Pascal, courageux et téméraire

part escalader jusqu'au centre du trou.

Laetitia préférera assurer le reportage photos.

Retour vers le col qui est a nouveau envahit par le brouillard, mais nous sommes satisfait de notre belle balade et du spectacle de la nature que nous avons eu.

On descend vers Levie et allons voir le site archeologique de Cucuruzzu et Capula. On mange sur le parking Pascal cuisine une délicieuse noix pâtissière de veau Corse aux champignons que Laetitia vient de cueillir accompagné de pâtes Alsacienne.

Bien requinqué nous partons visiter ce site,

qui fut occupé par l'homme de l'âge de bronze jusqu' à l'époque féodale. C'est impressionnant de sillonné ce lieu chargé d'histoire. Des murs datant de plus de 2000 ans,


des abris sous les roches

qui servaient d'echope pour la période de -200 ans avant Jesus-Christ; pour la période romaine vestige d'une chapelle et enfin pour le XI XII ème siècles des marches taillé dans la roche pour monter avec les chevaux.

C'est bien d'être là hors saison car peu de monde et gratuit. En saison payant mais avec plus d'explications et cela nous manquait.

On chemine au milieu d'une forêt qui regorge de champignons. On ne peut s'en empêcher, on ramasse girolles, pieds de mouton et cèpes.


On passe la nuit sur le parking du site très tranquille. Mais le vent se lève et toute la nuit la pluie tombe violement et fait résonance dans le fourgon. Ce matin dimanche le mauvais temps continu il y a même de l'orage.

Un oeil sur la météo nous constatons que la Corse est à nouveau en alerte orange. Nous allons passer le dimanche ici au chaud et à l'abri dans notre maisonnette et continuerons notre découverte de l'île lundi.

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La journée d'hier de violentes averses se sont succédés et encore cette nuit.

La météo ne nous a pas trahis et ce matin la pluie à cessé et nous sommes gratifié de quelques rayons de soleil. Avant de commencer notre remontée vers le nord de la Corse nous partons aux champignons.

Récolte généreuse de pieds de mouton et une fracassée de girolles.

Maintenant direction la cascade du voile de la mariée, avec les pluies de ces derniers jours elle doit être magnifique.

C'est peu de le dire, impressionnant par sa force voir violence.

Direction Piana ou nous avons une belle rando de prévue demain.

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Ce matin 7h30 départ pour gagner le sommet du Capo Ortu 1294m. Nous partons de bonne heure car la pluie est annoncée pour 13h.

Nous traversons le stade de Piana et empruntons le sentier qui longe le ruisseau. Les premiers lacets traversent une forêt de pin. Au sortir de celle ci nous arrivons dans un monde insolite

où dame nature a sculpter dans ces roches magmatique des formes de tout genres

qui nous laisse en admiration.

Le soleil qui pointe ces rayons donnent des couleurs roses rougeâtre à ces falaises.

Plus nous nous élevons plus notre environnement devient totalement minéral,

autour de nous précipices impressionnants et une vue où notre regard ce porte de la mer au plus haut sommet Corse.

Pour gagner le sommet on escalade facilement de grosses roches, le vent souffle il ne fait pas chaud.

Nous avons l'impression de nous trouver sur un sommet à plus de 2000m. Arrivée au sommet nous sommes subjugué que dis-je "ebobie" oui!

C'est gigantesque, on domine la mer et le petit village de Porto. Les hauts sommets de l'île ont tout leurs prestiges,

certains sont saupoudré de neige tel des kougelhopf.

Nous n'avons pas envie de redescendre devant ce tableau imposant.

Le ciel s'assombrit et il nous faut amorcer la descente

mais régulièrement nous nous arrêtons pour jeter un œil et imprimer en nous ces images.

Nous prenons la direction du restaurant ( fermé en cette saison) des roches bleus qui nous amène sur la route pour remonter au stade par le sentier des muletiers de Ota a Piana

Mais dans cette descente nous traversons la chataigneraie de Palani, les chataigners sont énormes et les chataignes qu'ils offrent leurs ressemblent.

L'on ne peut s'empêcher d'en ramasser.

On arrive au fourgon à 13h après 15km et 800m de D+ et les premières gouttes nous accueillent. Cet après midi nous restons à l'entrée du parking pour éplucher et préparer une crème de châtaignes.


Conseils:

Une fois que vous atteignez les rochers suivre balisage orange qui à tendance à disparaitre. Restez vigilant surtout à la descente.

Dommage que le parking du stade soit limité en hauteur du coup il faut se garer un peu à l'arrache avant les barrières.

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Le ciel est beau ce matin, nous quittons le stade de Piana et empruntons la route des calanques. A cette heure matinale, c'est calme et nous pouvons admirer tranquillement ces roches admirablement sculptées.

On se gare a la tête du chien et marchons jusqu'à la roche " château fort". Le sentier descend légèrement vers la mer

et nous surplombons le golfe de Porto. Le soleil commence à éclairer les Punta, Capo Rosso, Scandola, c'est magique. La balade est courte mais on se régale.

La roche nommé  "Le château fort "

On reprend la route ravitaillement en eau à Porto ( fontaine à l'entrée du village) puis col de la croix. La route longe la côte et ça tourne, ça monte,ça descend, ça tourne... et il faut être très vigilant car les autochtones roulent très vite. Nous étions passé en sens inverse en vélo et cela nous semblait pas autant torturé. Enfin le col de la Croix. Et nous partons pour rejoindre Girolata,

Le fortin de Girolata  

village de fortin érigé par les corsaires. Ce village n'est accessible que par des sentiers ou par la mer.

Les temps moderne utilise aussi les airs via l'hélicoptère. Pour l'aller nous prenons le sentier dont la pente est raide au retour

nous empruntons le chemin du facteur Guy. Dans cette pente le plus facile est de courir et nous voici déjà à la plage

ensuite le sentier longe la mer et c'est juste grandiose, le golfe de Girolata,

ces falaises rouge/ orange et le vert du maquis.

On arrive dans l'anse bien protégé de Girolata...

pas tant que ça, un voilier s'est échoué suite à la tempête de ces derniers jours.

Au village tout est fermé en cette période nous croisons juste deux personnes, d'ailleurs il n'y a qu'une maison ouverte. On pic-nic au village

et nous remontons vers le col.

C'est très beau et la chaleur est agréable.

Direction la vallée du Fango, la rivière ruisselle au milieu de roches roses,

un vieux pont la traverse

et tout proche le sommet Pagha Orba 2525 couvert de neige.

Nous allons passé la nuit à Galeria sur le parking payant pour les camping car 20€ la nuit en saison. Encore un petit footing pour Pascal, douche et un bon repas. Zut plus de gaz!!! Le repas ne fut pas si bon.

Nous préparons notre rando pour demain.

Le sommet le plus haut sur la gauche c'est ou nous étions hier. 
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Le ciel n'est pas très beau ce matin mais nous maintenons notre projet:

découverte du cirque de Bonifatu. Nous partons randonné direction le refuge de Carozzu à 2h30 de marche.

Le sentier suit le torrent de Lamitu

il est plein de fougue avec toute la pluie de ces derniers jours. Nous passons quelques guets où il faut se méfier des roches glissantes. On grimpe au milieu d'une forêt de pins et de chênes. Les falaises au dessus de nous sont impressionantes.

Passé les 1000 mètres d'altitude le temps se rafraîchit et arrivé au refuge quelques gouttes de pluie nous accueil.

Nous pensons rebrousser chemin après le casse croute. Mais voici une belle éclaircie qui nous motive pour continuer

... direction du lac de Muvrella à plus de 2000m.

Nous passons la passerelle de la Spasimata, un vrai pont de singe.

Le sentier est difficile

il nous faut passer sur des dalles glissantes avec un fort devers,

heureusement que des chaines sont là pour nous sécuriser.

Le paysage qui nous entoure est grandiose mais voila que les nuages envahissent à nouveau les sommets et devant ce ciel menaçant nous préférons jouer la sécurité et redescendre.

On aura emprunté un morceau de GR 20 qui mène à Asco. Arrivé au fourgon la pluie est là aucun regret. Ce fut tout de même une belle rando.

Maintenant direction Calvi car il faut nous ravitailler en gaz. Nous nous installons prêt d'une plage pas loin de Calvi pour la nuit.

Demain au programme le désert des Agriates.

Voyez vous comme nous une tête de dragon??? 
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Après une nuit tranquille en bord de mer, nous prenons la route en direction de l'Ostriconi, point de départ du sentier pour le désert des Agriates. Comme la barriere interdisant l'accès pour les véhicules de plus de 2 mètres est ouverte nous nous engageons sur cette piste qui est ni plus ni moins que l'ancienne route. Nous nous garons au départ du sentier. Celui- ci descend jusqu' à une belle plage,

mais il faut traverser un bras de mer et il faut se dechausser.

On a de l'eau jusqu'aux cuisses, heureusement qu'il fait grand soleil ce matin. On emprunte le sentier qui longe la côte,

on crapahute vers le désert et on surplombe une mer bleue turquoise splendide.

La météo est top nous avons une vue jusqu'à la baie de Calvi d'un côté,

l'autre le cap Corse

et les montagnes majestueuses vers l'intérieur des terres.

L'Agriate, vaste territoire bordé d'un littoral rocheux

et de plages de sable,

s'étend loin vers l'intérieur des terres. Des collines rocheuses, des vallons frais, des cours d'eau, des marais et des immensités couvertes de maquis.

Mais aussi des petits coins pour palabrer sous les oliviers.

Depuis le néolithique les hommes y ont pratiqué l'élevage et cultivé certains espaces.

On se régale le chemin est varié, roches roses qui plus loin deviennent blanche et on retrouve les roches du cap Corse.

Un petit troupeau de vaches, beaucoup de traces de sangliers et le maquis avec des parfums qui exalte nos sens olfactif. Nous marchons bien et à l'heure de midi sommes au niveau de Malfalcu.

On se trempe les pieds dans la mer et une sieste au soleil sur la plage.

On reprend le chemin en sens inverse, le ciel se couvre un peu mais les jeux de lumière sont différent et le spectacle est toujours grandiose.

A 16 heures nous arrivons au fourgon, C'est tranquil ici nous décidons d'y passer la nuit.

Après cette super rando 25km à un peu plus de 5km/h pour 348 m de D+ nous avons faim.


Après la douche, pâté carbonara pour nous requinqué. Et ce soir Laetitia fait cuire des petits pains dans le four pour le petit dej!

Vivement demain matin🤗

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Réveil 6 heures pour faire l'ascension du Monte Astu 1535m.

Ce n'est pas très haut mais en cette saison il faut arriver tôt au sommet pour ne pas être pris dans le brouillard. Nous partons depuis Urtaca, le sentier qui mène à Lama est très agréable,

on domine la vallée de l'Ostriconi et une mer nuage est bloquée au dessus de Ponte Leccia. Le village de Lama

est très joli, petites ruelles,

arches

et maisons en vieilles pierres.

Le sentier s'élève très raide au dessus du village, les roches sont glissantes plus nous montons et plus la vue est grandiose.

Nous suivons des anciens murs de pierre sèches et marchons sur de petites dalles. C'est un ancien sentier utiliser pour le pastoralisme et tout ce que nous voyons à été construit par l'homme au 18 et 19 ème siècle.

Nous arrivons à un refuge qui n'est malheureusement pas entretenu. Nous faisons une pause sur des roches

au soleil et admirons les sommets environnant dont le Monte Perdu 2307m.

Encore 500 mètres de dénivelé et

quelques vaches comme spectateur et voici le sommet

nous pensions être seule au monde. Mais d'autres randonneurs ont du penser comme nous.

Nous sommes tous en admiration devant ce paysage, nos yeux se porte vers l'Ile rousse,

Le désert des Agriates,

Le golfe de St Florent,

le sommet de la Corse le Monte Cinto

et une mer de nuages en direction du Cap Corse.

On mange et on profite de ce beau spectacle!!!

Là bas tout petit, le refuge 

Nous observons deux randonneurs qui viennent de la direction que nous voulions emprunter pour descendre directement sur Urtaca. On leur demande conseil car nous n'avons pas vu de balisage. Ils nous disent qu'il suffit de suivre les cairns.

Nous prenons cette direction tout se passe bien on refait certain cairns au passage. Mais voilà que les nuages montent,

très vite nous sommes enveloppés d'un beau brouillard qui nous empêche de voir les cairns.

Tout se ressemble dans ce monde d'ouate, les formes changent on ne reconnaît plus rien. Nous sommes perdu!! Mais où va t-on?? Que fait-on?? Qu'une solution faire demi tour, revenir sur nos pas et retrouver le balisage du sentier qui descend à Lama. Même cela devient difficile dans ce monde fantasmagorique

et il nous faut un peu de temps et un coup de stress pour Pascal pour retrouver nos cairns qui nous ramène sur la bonne piste. Ouf! la descente après ce détour de 7km et un peu de dénivelé.

Au village de Lama un hélicoptère de secours tournent, surement des randonneurs perdus. On s'est bien débrouillé et heureusement que nous avons eu la sagesse de revenir sur nos pas même si cela nous à fait arriver au fourgon à 17h au lieu de 15h et nous avons fait 27km au lieu de 17km.

Il nous reste dans le coeur ces magnifiques images du sommet.

Dommage quand même que les sentiers ne soit pas mieux balisés car il n'y pas que le gr 20 pour découvrir des paysages grandioses et se régaler.

Nous avons effectué 27km200 pour 6h54 de marche et 1400 m de D+

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Notre périple en Corse se termine. Avant de prendre le ferry nous passons notre dernière nuit sur une plage de St Florent

à 30 mètres de la mer. Nous profitons d'une superbe luminosité pour effectué une courte balade le long de la côte.

Le matin départ 6hoo pour Bastia, nous passons par le col de Teghime et le soleil levant créé un jeu de lumière sur l'étang de Biguglia.

Voilà notre Ferry, retour en Italie ou nous allons découvrir la Toscane, la route des vins du Chianti et Florence.


Concernant la Corse:

Les paysages sont magnifiques nous avons adoré le secteur de Bonifacio, n'hésitez pas à faire des randos tout autour du golfe.

Les calanques de Piana laissez votre voiture et engagez vous bien chaussé sur les sentiers.

Les aiguilles de Bavella et le trou de la bombe ( pas très bien balisé pour s'y rendre) dommage que nous n'ayons pas eu de beau temps.

Le cap Corse côté ouest, falaise calcaire impressionnante.

Nous regrettons de n'avoir pas pu aller plus en haute montagne mais en ces mois d'octobre et novembre la météo n'était pas favorable.

Concernant les villes ou villages nous avons aimé l'Ile Rousse, Calvi, Bonifacio, Lama, le hameau de Girolata, san antonino.

Le fromage de brebis, la charcuterie, les animaux qui paturent au bord des routes..

En vélo les Corses roulent vraiment très vite et cela demande une grande vigilance. Malgré un sens aigu de la propriété privé et beaucoup de clôtures nous avons pu faire facilement du camping sauvage.

Nous avons toujours trouvé une fontaine ou un petit cimetière pour l'eau.

En camping car c'est plus difficile et en saison je pense que c'est pénible vous serez obligé d'aller en camping tous les soirs. Comme nous étions hors saison beaucoup de parking n'était plus payant et les barrières interdisant les véhicules de plus 2 mètres levés. En saison nous avons eu la sensation que le camping car est une pompe a fric.

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Nous voici en Italie

on décide de sillonner la Toscane. Nous découvrons

la ville médiévale de San Gimignano, fortifiée et perchée sur une colline.

Ce fut une belle découverte,

cette ville est entourée de vignes et d'oliviers.

Au réveil nous partons en direction de Sienne. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous sommes entrés par " la Porta Camollia" et après avoir déambuler dans les ruelles étroites sommes arrivés à la Piazza Il Campo,

place en légère pente en forme de coquillage entourée de la Torre del Mangia

et le Palazzo Public.

On gagne le Doumo,

cette cathédrale à une façade de marbre blanc et noir

représentant le drapeau de la région est ornée de somptueuses sculptures.

La rosace est valorisée par un marbre rose.

Nous descendons jusqu'à la fontaine Fontebranda, une eau limpide,

des poissons

et une architecture datant de 1246.

Elle fut construite pour alimenter en eau la fabrication de laine.

La ville de Sienne est construite sur plusieurs collines, après avoir gravi l'une de celle-ci on fait face à l'imposant Duomo qui est sur la colline voisine.

On se promène encore un peu dans les rues

et nous en profitons pour prendre un café avec une spécialité locale.

Il fait bon même si ça sent l'automne.

On quitte Sienne par la route sr 222 qui porte le jolie nom de "Chiantigiana". célèbre route qui rejoint Firenze en passant par le vignoble du fameux Chianti et aussi de nombreux vergers d'oliviers car la région est aussi réputé pour son huile d'olive.

Ça s'annonce magnifique.

nous nous trouvons un coin sympa pour passer la nuit tout près de Scalo.

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Nous sommes au cœur des vignobles du Chianti.

Ce matin direction Castelina in Chianti. On visite, c"est calme, un passage sous voute nous intrigue; c'est très beau.

La rue des voûtes, passage moyenâgeux qui était à ciel ouvert avant d'être progressivement couvert par la construction des maisons.

On trouve une énorme statut d'un coq noir,

emblème des vins de Chianti.

La légende date du moyen âge ou Sienne et Florence se bataillait pour la possession de la zone du Chianti, car déjà à l'époque le Chianti était reconnu pas sa qualité et s'exportait. Pour en terminer ils décidèrent qu'un cavalier partirait de chacune des villes dès que le coq chanterai. Sienne gava un coq blanc alors que Florence affama un coq noir.

Ce dernier ayant tellement faim c'est lui qui chanta le premier et le cavalier de Florence avait parcouru 70km alors que celui de Sienne parti plus tard en avait parcouru 12km


Le Chianti passa sous domination de la république Florentine et le coq noir devint l'emblème du coeur de cette petite zone du Chianti que c'est agrandit depuis mais il n'ont pas le droit au coq. Pour mieux visiter nous enfourchons nos vélos pour rejoindre le joli village de Radda in Chianti puis Gaiole in Chianti.

La route est très vallonnée et nous sillonnons au travers de forêts de chênes, de vignes et oliveraies.

Les domaines viticoles qui produisent tous aussi de l'huile d'olives sont énormes et l'on ressent comme dans tous les secteurs viticoles, la richesse.

Et du coup beauté, propreté et entretien des villages.

Nous retrouvons le fourgon devorons un plat de raviolis fraîches et reprenons la route. Direction Greve in Chianti ou nous nous rendons dans une Enoteca. Ancienne tradition, lieu où l'on déguste du vin on peut aussi y manger et bien sur,

Se réapprovisionner en Chianti. Dans le temps une enoteca ne proposait que des vins locaux maintenant l'on y trouve des vins de tous les pays. Sur les avis du net nous sommes allé à enoteca Fallorni. Concept particulier et typique à l'Italie. On achète une carte et différents distributeurs de vins sont a notre disposition.

On peut boire une petite quantité ou un verre, les prix sont indiqués. Bien entendu les bouteilles sont en vente, du pétillant, du blanc, du rosée, du Chianti de tous les âges.

Le décor et l'architecture sont splendide.

Il y a une belle place avec des arcades

sous lesquels se trouvent toutes sortes de commerces

et une statut surprenante.

Il fait nuit quand nous arrivons à Montefiorale village haut perché on va passer la nuit sur un parking bien calme. Après mangé nous visiterons ce village médiéval, une seule rue

circulaire, des arches,

de belles façades

et portes.

Le lendemain nous le revisiterons sous le soleil.


La Toscane est une région très vallonné et très belle.

A visiter! Il parait que la plus belle période c'est le moment des vendanges. Demain Florence. Mais avant la grande ville nous visitons encore Strada in Chianti réputé pour ses poteries.

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Nous voici à Florence berceau de l'art de la renaissance.

Visiter c'est une chose mais comprendre l'histoire de la ville s'en est une autre. Alors nous avons décidé pour cette première journée de découvrir Florence avec un guide. Rendez vous à 9h00 devant le café de l'opéra qui se trouve au pied de la cathédrale nommé ici le Duomo.

Un guide pour nous deux génial!

Un vrai Florentin,aimant sa ville et ayant envie de partager sa passion de plus parlant bien le Français.

Laetitia et le guide 

Nous avons passé 2 heures fort intéressantes avec un volume énorme d'informations.

Nous avons sillonné la ville transporté dans l'univers des Médicis,


de Michelange,

 Ceci est une copie.


Jean Bollogna...

L'enlèvement des Sabines 

le douomo et batisphere avec sa porte du paradis tout en marbre vert, noir,blanc et rose,

les différents palais des Medicis ou encore celui de la maitresse de François 1 premier

une multitude d'églises,

Toutes les églises n'ont pas été habillée  de marbre 

le Ponte Vecchio avec les échoppes des bijoutiers.

Pour l'histoire au début c'était des bouchers qui se trouvaient dans ces boutiques, mais les Medicis trouvaient que cela sentais pas bon et il furent remplacé par les marchands d'or.

Notre guide nous a aussi fait participer à la tradition Florentaise pas seulement caressé le museau du sanglier

mais glisser une pièce dans sa gueule et si cette dernière tombe directement dans la grille d'évacuation de l'eau qui coule de sa gueule, c'est l'abondance assuré. Laetitia réussit du premier coup, ouf... Malgré un temps maussade et très frais ces 2 heures passèrent très vite.

En conclusion le guide nous conseilla une tratoria et une pizzeria. L 'après midi nous regardames d'un autre oeil statuts


et monuments. Les Medicis sont une famille patricienne dont la richesse les amenas à diriger la ville. Ils firent construire en 5 mois un couloir de plus d'1km qui leur permettait de passer d'un palais à l'autre via une eglise sans se mêler au peuple.

Nous sommes allé jusqu'à la place Michelange qui domine la ville et offre un superbe panorama.

Dante poète, ecrivain, penseur et homme politique né en 1265 à Florence.

Le lendemain visite du musée la Galeria de l'Academica dans lequel se trouve les œuvres merveilleuses de Michelange "le David".

Il se dit que Michelange ayant terminé son œuvre, aurait dit:

"parle maintenant!".

Cette statut est tellement bien faite qu'à force de la regarder on le sentiment de la voir s'animer.

L'oeuvre de Jean Bollogna artiste flamand qui se donna un nom Italien " l'enlèvement des Sabines" donne une sensation de mouvement.

On y voit aussi les esclaves de Michelange des hommes dont les muscles bandé pour s'extraire de leur prison" le bloc de marbre".

De nombreuse peintures très religieuse mais où les personnages ont de très fortes expressions.

Des instruments de musique ayant appartenus a Laurent "le magnifique" de Medicis.

Le serpent , la flute à coude ou encore le piano verticale mais aussi des violons ou violoncelles.

Le cerveau ayant eu sa dose de nourriture il était temps de penser à notre estomac. Nous sommes partis en direction de la pizzeria conseillée par notre guide. Et nous ne fument pas déçu.

Pour digéré un tour en ville dans cette ambiance Italienne où cette langue chantante est tellement agréable. Nous n'avons pas résisté à la Gelatto.

Voila le moment de retrouver l'Est de la France pour quelques jours est arrivé. Nous allons fermé ce carnet de voyage mais n'hésitez pas a revenir le visiter dès le milieu de la semaine prochaine nous repartons pour une aventure hivernale bien plus longue. Il suffit de cliquer sur le fourgon pour decouvrir tous nos carnets de voyages. Voici quelques photos de Suisse lors de notre remonté.