Carnet de voyage

Projet INDOCHINE

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Gilles & Catherine en Asie du sud Est
Mai 2018
45 jours
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Publié le 1er mai 2018


Ce carnet de voyage n’est pas public, il a vocation à nous servir de fil conducteur et ponctuer chronologiquement nos souvenirs. C’est aussi un bon moyen de partager des paysages ; des expériences et de rassurer nos proches…Chaque fois qu’il nous sera possible de le faire : nous publierons …


« En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font place aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence. »


Nicolas Bouvier


Projet INDOCHINE Mardi 1er Mai. Nous y sommes. Nous décollons aujourd’hui pour la Thaïlande… 16h d’avions hors escales. Comme pour nos précédant voyage nous partons léger. 2 Sacs a dos quelques affaires de toilettes et aucun vêtement. 1 couteau pliant, un kit de couture, des sacs étanches, une pharmacie fournie ; trois guides du routard ; 1 cartes au 1/2.500.000 ; 5 mètres de ficelle, un rouleau de scotch, un GPS, 2 appareils photo (dont un étanche) 350 Dollars US et 5250Bath ( 150€). Notre budget est de 40€ par personne et par jours. Pas d’itinéraire précis mais un projet de parcourir 4 pays en 45 jours. Ce voyage est notre premier en Asie du sud Est et le premier que nous ferons en zone tropicale pendant la mousson… Voila !. Ici commence notre projet de voyage…

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Publié le 3 mai 2018

Toulouse/Londre/Kala lampur/Phunket. Première partie du voyage sur British Airway; dernier vol sur Malaysia Airlines. Les avions n'étaient pas pleins et nous avons pu prendre nos aises.(nous sommes hors saison touristique 😁) Petit déjeuner à l'anglaise ; déjeune malais avec un croissant 🥐 au poisson et un mini cake. 😳. Dans la passerelle, à la sortie de l'avion, l'impression de rentrer dans une étuve... De la buée sur les lunettes. Le ciel et chargé mais pas de pluie. Il est 17h30. Le bureau d'immigration est une formalité. À la sortie de l'aéroport nous achetons une carte sim locale (15Go / 15jours/600bath) puis nous cherchons à rejoindre phunket town. Nous évitons les rabatteurs de taxis et mini van à 580bath et prenons un bus local à 100bath 👉 à prendre devant le "domestic terminal".

Conduite à gauche. Notre bus s'arrête à une station Esso pour faire le plein (gasoil à 0.83€ /l) ils vendent aussi pas mal d'eau en bouteille...

La nuit est installée lorsque nous arrivons à phuket town.

Nous nous arrêtons pour manger une salade composée bière et dessert dans un resto local pour moins de 500bath. (rencontre avec une blatte grosse comme un orteil... Trop rapide pour la photo, la bête ) .

Nous prenons une chambre dans une guest house sans AC mais avec ventilateur de plafond... (C'est ce qui se fait de mieux pour emmerder les moustiques nocturnes.)

Il est 2h50 en France le jour ce lève ici et Cathy dors comme un ange 😇...

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Publié le 3 mai 2018

Lever à 9h30. Grand soleil. A ce stade on doute des prévisions météo de la veille... On geolocalise notre chambre et on part pour un petit déjeuner... Apparemment les locaux mangent salée, riz, soupe... Phuket c'est pittoresque mais trop touristique... Beaucoup de '' blancs'', d' échoppes à fringues & souvenirs... À 14h00 on quitte Phuket dans un minibus vers Krabi ( bus station terminal 1 à côté de l'office du tourisme 120bath / pers).

Pendant le voyage on a pris une bonne averse... La météo ne s'était donc pas trompée...

On est descendu à Ao Luk à 40km avant Krabi. C'est un petit bled en bord de route, proche d'un parc national... Un petit coup d'œil sur les prix des boutiques qui bordent la route ... 1,5€ la chemise : Ça y est on a quitté les sentiers touristiques.😊

Le hic c'est que du coup y a même pas un tuctuc pour nous amener dans notre homestay en ➕ on sait pas où c'est 😬👀.

Il est 17h30 et la nuit tombe très vite ici...

Par chance à Ao Luk vit une super mamie très souriante avec une BatMobile locale...

Notre homestay est dans la jungle . Quelques bâtiments sont en dur mais cette nuit pour nous ce sera une paillote.

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Publié le 4 mai 2018

Journée compliqué aujourd'hui.

On s'est réveillé tôt: levé par des chants de coqs. En fait on en voit pas beaucoup... Ils sont dans la forêt et il y en a plein les arbres... C'est comme les bananes j'en ai mangé une variété ce matin qui avait des pépins gros comme des myrtilles ! .

Apres le petit déjeuner nous sommes partis en '' ville'' acheter des vêtements pour avoir un change (on sent vite le renard 🦊 ) Normal: on boit autant qu'on transpire...🤤

Notre première déconvenue a été lorsque nous avons voulu sortir du cash: Impossible, ma carte bleu ne passait pas. Nous avons cherché une banque pour acheter de la devise, mais là non plus nos deux cartes visa ne passaient pas... La guichetière Thai essaye une opération avec la carte à Cathy sans succès...En dépannage nous échangeons 60 dollars Us.

Sur la carte Sim que j'ai acheté à l'aéroport (pour internet et la 4G) , je dois avoir assez de crédit en communication pour un appel de 2 ou 3 minutes vers la France.

Nous attendons donc que le jour se lève en France pour appeler notre banque Société Générale.

Deuxieme déconvenue: je suis systématiquement redirigé vers un repondeur:'' tous nos conseillers sont actuellement occupés.... ''🤪☠☠

Ça nous était déjà arrivé lors de notre premier voyage en Inde, et nous avions pris nos précautions pour ce voyage en avertissant notre banquier avec 3 déplacements au guichet pour souscrire un de leur pack destiné à réduire les frais de retrait hors zone Euro.

Nous avons heureusement pu joindre Océane par Skype qui s'est rendu physiquement à notre banque pour me passer ces guignols...

Bilan de l'opération la carte de Cathy à été verrouillée par la guichetière Thai et n'est plus utilisable... Reste la mienne sur laquelle la Société Générale a fait (enfin) le nécessaire💣💥🔫

On a plus droit à l'erreur pour nos retraits. Nous sommes condamnés à retirer dans des guichets ATM présents dans les banques seule solution pour récupérer une carte avalée... Bref, la journée à été fusillée. On a juste pris un peu de temps pour traîner dans le parc national...

Ce soir il s'est remis à pleuvoir.

Demain nous voudrions rejoindre Krabi et de là filer sur Bangkok.

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Publié le 5 mai 2018

Il a plu une bonne partie de la nuit. Aux premières lueurs du jour re concert de gallinaces... J'ai la photo des coupables !!! J'ai pris aussi une photo des bananes à pépins.

Cathy veut voir le marché aux fleurs de Bangkok qui n'a lieu que le dimanche... C'est donc une grosse journée voyage qui nous attend... Tant pis pour les plages du sud... En même temps on est pas venu pour ça.

Après le petit déjeuner on quitte Ao Luk pour Krabi en mini bus privé avec AC. C'est pas notre façon habituel de voyager ; mais 40km pour 60bath/pers (moins de 2€/pers) on pouvait se le permettre...

Ici, le réseau routier semble bon.

Les pare brise Thai sont très bas à cause du pare soleil, les abords des routes dense de verdure.

Arrivé à Krabi on évite les rabatteurs a touristes et on demande à un commerçant la distance pour rejoindre la station de bus pour Bangkok = 6km

En connaissant la distance on a une base pour négocier le prix du transport...

On a rejoint le terminal de bus en taxi moto... C'est pas le moyen de transport le plus sûr mais c'est peu cher et agréable.

Le problème de ce genre de voyage c'est que l'on ne connaît pas toujours les horaires de départ des transports.

Notre bus pour Bangkok part à 16h soir 6h d'attente ; 12h de voyage=arrivé prévue vers 04h00 du matin à Bangkok...

Impossible d'abandonner les sacs à dos pour visiter... On va attendre... Ouf un peu de fraîcheur: il se remet à pleuvoir.

16h00 notre bus prend la route. Premier arrêt à 23h00 pour se restaurer dans une '' bus station''... Arrivée à Bangkok à 05h00 avec une heure de retard.

Pendant le voyage, Cathy a réservé un hôtel sur booking... Proche du marché aux fleurs.

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Publié le 6 mai 2018

Arrivé à l'hôtel on a négocié pour prendre la chambre avant 10h

Une douche, un change et nous revoilà dans les rues à faire le tour des marchés... Des poissons vivants, de la viande, des fleurs...

Nous prenons une navette fluviale; sans doute le moyen le plus rapide pour se déplacer d'un quartier littoral à l'autre.

Petit déjeuner (soupe salée) dans la rue puis retour à l'hôtel pour se repauser...

Ici y a des horaires pour acheter des bières (achat possible de 11a14h & de 17 à 24 h).

Les bières locales sont pas mal.

Ce soir retour dans les rues du quartier chinois...

Les Thai mangent à toutes heures ... Comme des cochons et gaspillent.

Je me suis essayé à manger des insectes : criquet ; gros hannetons ;grillons et chrisalide de je ne sais quoi. (et grenouilles)

Les criquets et grillons :c'est bon. C'est croustillant comme un amuse gueule.

Pour le hanneton il faut enlever les elitres qui sont dures à mâcher et avaler.

Pour les chrisalides : je suis pas fan trop 'juteux'.

Aujourd'hui il n'a pas plu l'atmosphère est étouffante. Il fait très lourd.

21h retour à l'hôtel: nous sommes claqués.

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Publié le 7 mai 2018

2eme jours à Bangkok

Visite du temple de watpho le matin, repos l'après midi (il fait vraiment trop chaud), balade sur Khao San Road en fin de journée.

Demain matin nous reprenons la route vers Khao Yai.


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Publié le 8 mai 2018


Nous avons décidé de partir visiter le parc national de Khao Yai

Départ de l'hôtel ce mardi matin vers 8h pour rejoindre la station de bus de '' Mochit'' (terminal nord de Bangkok).

C'est un gigantesque terminal du réseau de bus: un bâtiment sur 3 étages, comparable en taille à l'aéroport de Blagnac.

Notre ticket s' achetait au 3 ème; pour le guichet, on s'est fait un peu balader avant de trouver le bon (il y a une bonne centaine de guichets au 3ème étage).

Départ du bus climatisé à 10h00 (2x180 bath) .

A 13h30 nous sommes arrivé à Pak Chong (porte d'entrée nord du Parc Khao Yai).

(à voir sur YouTube)

Sur le trajet, Cathy à réservé une chambre sur Booking...

C'est une super application qui nous permet de geolocaliser les hôtels et même de savoir quand quitter le bus...

Le temps de prendre la chambre, de déjeuner, d'acheter une nouvelle carte Sim pour Cathy et de faire du repérage... Et une journée qui fini.

On a trouvé une navette pour partir demain au parc. (depuis la station de bus de Pak Chong marcher 10min en suivant la route principale vers l'Est (vers Bangkok)

Il y a un bus Bleu ( premier départ à 06h00).

Il est 17h30, il fera nuit dans 1heure. On achète quelques brochettes sur une échoppe de bord de route et on rentre à l'hôtel demain la journée sera chargée.

Ps les points noir sur la viande de l 'étal ne sont pas des grains de poivres ailés... La notion d' hygiène et de chaîne du froid est ici très relative.

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Publié le 10 mai 2018

Réveil à 05h00 pour un départ 'théorique' du premier bus à 6h00...(40 baths pour 35km)

Le premier bus est arrivé à 06h30.

Cela nous a permis d'assister au manège des bonzes qui reçoivent les offrandes (en nourriture) de la part des commerçants et croyants.

Deux d'entre eux montent dans notre bus. Petite photo discrète...

En Thaïlande les transports en commun servent aussi à transporter des marchandises: un type depose des sacs et plusieurs stations plus loin un autre récupère les sacs... Pragmatique !

Notre bus nous abandonne à l'entrée du parc ou nous payons 400 baths de droit d'entrée (40baths pour un Thai).

De la nous pensions pouvoir louer un véhicule ou trouver un guide... Mais il n'y a rien : juste une porte à la Jurasic Park une barrière et un panneau '' tourist center 14Km'

On est pas venu jusqu'ici pour faire demi tour alors on affiche un grand sourire et on marche en faisant du stop...

On a a peine marché 3 minutes qu'un Ranger nous charge à l'arrière de son pick-up.

... Puis nous fait comprendre qu'il peut nous servir de guide pour la journée moyennant 2000baths (60€)...on a dit oui sans négocier !

Nous voilà donc partis sur les routes du parc à l'arriere d'un Pick-up... Plusieurs arrêts pour marcher en forêt, voir des chutes d'eau ; points de vues panoramiques...

On a pas vu d'éléphants; seulement des crottins en bord de route.

Je me suis refait bouffer par des sangsues (ça devient une habitude !)

Nous avons vu 2 iguanes dont un d'un bon mètre cinquante, un daim; une biche pas farouche des lézards des araignées sur de grandes toiles...

A16h le temps s'est couvert. On a demandé à notre Ranger de nous ramener à la porte du parc... On y est arrivé sous la pluie.

Au bout d'une heure 1/2 d'attente je me renseigne auprès d'un Indigène qui maîtrise aussi mal l'anglais que moi et je comprends que le dernier bus pour Pak Chong était à 15h00.

Nous revoilà parti en stop pour 35km, que l'on a parcouru en 2 fois un pic-up et une berline.

Arrivé à proximité de l'hôtel on s'arrête dans un restaurant familial (on a rien mangé de la journée).

La formule nous déroute un peu, c'est une version 'fondu savoyarde' ou on nous apporte un wok de bouillon avec des légumes et du poisson cru... À cuire nous mêmes sur une plaque chauffante...

Cathy à regardé faire les voisins et s'est exécuté... Et bien, c'était très bon...

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Publié le 10 mai 2018

Levés vers 7h00 nous nous rendons à la petite station de bus de Pak Chong pour nous renseigner sur les horaires et les destinations possibles pour rejoindre l'axe Bangkok- Poipet bien au sud de notre position.

L'unique guichetière de la station n'est pas coopérative : elle monte le ton et s'agace devant la liste de ville que nous souhaitons rejoindre...

Nous comprenons qu'il n'y a pas de bus direct mais impossible d'obtenir une information sur les correspondances pour rejoindre l'axe Bangkok-Cambodge.

C'est la seconde fois que nous sommes '' mal reçu'' depuis notre arrivé en Thaïlande; la première fois c'était à notre arrivé (vers 05h00) à la réception de notre hôtel à Bangkok (on avait dû la réveiller et elle n'avait vraiment pas été gracieuse).

Sur nos 2 voyages en Indes on ne se souvient pas avoir vécu cette situation; le pays du sourire n'existe peut-être que dans les complexes hôtelier à Touristes...

On retourne donc à l'hôtel pour déplier notre carte et consulter les réseaux routiers. On a choisi de rejoindre Nakhon Ratchasima la '' grande'' ville la plus proche d' ou partait une route plein sud vers Kabin Buri...

De retour à la station de bus on demande deux tickets pour Nakhon Ratchasima...

De là sans quitter la ''BusStation' nous avons trouvé notre correspondance.

Arrivé à Kabin Buri nous avons choisi un hôtel proche de la gare.

Demain nous nous rapprocherons de Poipet : porte d'entrée du Cambodge.

Nous nous baladons un peu en ville entre les échoppes ; il fait très chaud... Nous attendons la pluie (qui ne vient pas).

Ce soir pour le souper ce sera du poisson.


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Publié le 11 mai 2018

Hier soir nous avons regardé quel itinéraire il serait judicieux de prendre en arrivant au Cambodge.

Nous avons 2 obtions: partir au sud du lac Tonle Sap (plus grand lac d'eau douce d'Asie du Sud Est) ou partir vers le nord pour rejoindre Siem Reap porte d'entrée d'Angkor...

Pas question de manquer '' Angkor '', mais traverser le lac et les villages lacustres nous intéresse aussi beaucoup. On partira donc au Sud à Battambang pour rejoindre Siem Reap par bateau.

On quitte l'hôtel vers 8h00. On ne sait pas quelle distance on parviendra à parcourir aujourd'hui. Nous voulons passer la frontière cambodgienne et faire notre demande de visa sur place... Sauf que d'après internet il y a pas mal d'arnaques et de back schich au poste de Poipet.

http://www.universlemonde.com/frontiere-thailande-cambodge/

On achète donc un peu de nourriture (riz gluant à la banane cuite dans des feuilles de bananiers) de quoi tenir un siège... Et nous voici à la petite gare de Kabin Buri.

2h30 de train plus tard nous sommes à Aranyaprathet terminus Thaïlandais...

On prend un tuktuk pour Poipet... Le chauffeur nous demande si nous avons les visa... On lui répond oui ( pour éviter de se retrouver devant un faux bureau de l'immigration).

Arrivé à Poipet on fonce en suivant les panneaux d'indications.

On fait tamponner la sortie de territoire Thai, puis nous voici devant le service d'immigration Cambodgien... Ils sont 9 en tenue beige. Certains sur leurs smartphones un autre en train de roupiller sans ses chaussures... On sent le surmenage ! . Bon point la pièce climatisée: si il y a attente ce sera plus confortable.

Nous remplissons les formulaires, devant nous un couple d'européens se présentent au guichet avec leur formulaire... Ça semble discuter prix puis ils sont refoulés parce qu'ils n'ont pas les photos... Cathy découpe nos petites photos et je me présente le premier.

Le douanier regarde mes documents; agrafe ma photo au formulaire et me demande les 30dollars plus des Bath.

Je feins l'étonnement et commence mon plaidoyer '' when I was in my country, I had call Combodia ambassy ;they told me than I can got visa on border... .''sans me laisser finir il me fait' non' de la tête et me demande de m' assoir en me rendant mon passport ; mes dollars; ma photo et mon formulaire.

Idem pour Cathy.

A ce stade j'ai encore mon sac à dos.

Je le dépose et invite Cathy à se mettre à l'aise et à trouver si possible quelques choses à bouquiner... Bref on installe le siège !

Quand notre douanier a compris que nous ne cherchions pas d'argent, il s'est ravisé et a repris nos passeports... Peut être aussi parce que d'autres Européens venaient de rentrer dans la salle ?... Et nous voilà en possession d'un visa de 30jours (payé 30 dollars)... Le reste du parcours est une formalité.

À la sortie des bureaux nous sommes assailli de bons Samaritains qui nous proposent Tuktuk ; hôtel...

Quelques mètres de plus et nous trouvons à changer nos cartes Sim Thai par des cambodgienne et sautons dans un bus (compagnie Capitol) pour Battambang.

Nous y rencontrons un couple de jeunes Belges qui connaissent le Cambodge et echangeons quelques conseils .

Le Cambodge semble très différent de la Thaïlande. Il y a peu d'infrastructures.

Pas de trottoirs; des poubelles dans les rues; les tuktuk sont des mobilettes...

Ce soir nous sommes à Battambang... Arrivé sous la pluie.

Petit restaurant tranquille et au lit...

Demain c'est la croisière s'amuse...


PS: beaucoup de gents pensent qu'il y a à Angkor des vestiges de temples religieux... Et ben Non... Ce ne sont pas des temples mais d'anciennes brasseries khmer.

Si vous en doutez, je vous rappelle que c'est moi qui y suis ! D'ailleurs la preuve est sur la table ! 😋

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Publié le 12 mai 2018

Nous avions réservé hier soir une place sur la navette fluviale qui relie Battambang à Siem Reap. C'est une croisière de 8h qui traverse des villages flottants. Le trajet d'un bout à l'autre coûte 20dollars par tête (pour nous).

Le départ est à 07h et nous nous sommes couchés tôt. Nuit calme, notre chambre donne sur la rue. Les Cambodgiens ne semblent pas fêtards à 21h il n'y avait déjà plus personne dans les rues... Mais à 05h30 ce matin beaucoup de monde était déjà dans les rues.

Un tuktuk nous récupère à 6h30 et nous embarquons sur un étroit cours d'eau boueux.

L' ambiance à bord est décontracté; de temps à autre une embarcation nous dépose un passager ou du fret.

Plus nous avançons et plus le cours d'eau devient large. Les habitations sur les berges deviennent des villages flottants avec magasins, restaurant ;toilettes publiques ; écoles. Il y a aussi pas mal de 'machines à pêcher' :une plate-forme avec une cabane et un balancier en L qui sert à immerger un grand filet carré (probablement appâte en son centre).

Des jacinthes d'eau à foison puis de l'eau à perte de vue.

Arrivé à Siem Reap on fini le trajet en tuktuk...on se rafraîchi un peu à notre guesthouse (10 dollars/nuit) puis on emfourche des vélo pour aller acheter nos passes pour Angkor. 3 jours.

Restaurant et au lit demain on se lève à 04h pour faire le tour des... Brasseries Khmer.


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Publié le 13 mai 2018

Réveil matin à 4h00, un brin de toilette, on avale 5 Bananes et on enfourche nos bicyclettes Cambodgiennes (gracieusement mise à disposition à notre Guesthouse). Pas d'éclairage; ça couine et c'est tape cul, mais avec un pneu arrière sous gonflé... ça a déjà fait gagner une guerre (piste Ho Chi Minh).

30 minutes de moulinette plus tard on est là pour le levé de soleil sur Angkor Vat.

Et déjà des bataillons de mitrailleurs photographique qui débarquent en masse.

La position est perdu... Avec Cathy nous nous replions sur the Bayon...

Pas une brasserie à l'horizon; z'ont tout embarqué dans la nuit... encore un coup tordu des niakoues..il reste juste les bâtiments qu'ils n'ont pas eut le temps de démonter complètement. Un champ de puzzle a perte de vue. GRANDIOSE.

De ça, de la quelques éclaireurs nous rejoignent.. On sait que c'est une course contre la montre; quelques divisions de Japonais investissent déjà les axes principaux.

À 12H00 la bataille est perdu: on vient de se faire encercler...

Repli à la base pour se ravitailler. Sous 37degres c'est très dur. On s'est bien battu...et on a apprit de nos erreurs.

Demain on intègre un corps de troupe motorisé et on remet ça.

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A 06h00 ce matin notre chauffeur est passé nous chercher devant la Guesthouse. 25 dollars pour la journée...

Pour une fois on va se la jouer 'touriste'

Nous partons sur la grande boucle: Preah Khan... Puis les temples suivant...

A 11h45 on a bouclé nos visites... Il fait déjà trop chaud. Un orage de 15 minutes trop court répit pour rafraîchir l'atmosphère. On s'arrête manger dans un restaurant et on file à la sieste.

Cela fait plusieurs fois que nous mangeons Cambodgien et nous trouvons que la cuisine et très différente de la cuisine Thai. C'est moins raffiné et moins épicé.

En même temps un pays peut il développer un art culinaire quand une grande partie sa population pratique une alimentation de 'subsistance'?

Il ont quand même conservé le pain; et les viennoiseries acquise durant la colonisation Française.

Il semblent toutefois êtes friands d'œufs couves. Je dit 'couves' mais je ne suis pas certain de ce que c'est: ils ouvrent l'œuf comme un œuf à la coque et gobent un truc noir...

Bon je verrais plus tard si je me risque à goûter.

Après la sieste, petit tour au marché aux mouches puis retour à notre Guesthouse.

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Publié le 15 mai 2018

3ème journée de visite.

On a visité tous les temples 'répertoriés' autour d'Angkor Vat.

Il nous reste Angkor Vat lui même, que nous avons évité à cause de sa fréquentation et Beng Melea à 60km que nous ne ferons pas.

Je dit 'répertoriés' car il y a des vestiges partout le long des routes qui séparent chaque site...Des tas de pierres dans la jungle; un bâtiment ou un bout de mur.

Nous avons rarement été seul à visiter un temple, mais tôt le matin on est arrivé à faire des photos sans un touriste qui pause.

Pour Angkor Vat c'est très compliqué... Même si nous sommes hors saison.

Angkor Vat est le plus grand temple, avec des fresques murale guerrières gigantesques... Étonnant pour un temple érigé à la gloire de Vishnou ( avant de devenir bouddhiste) ... Mais pas le plus enchanteur.

Demain matin nous quittons Siem Reap pour phnom Penh.

Cette après-midi nous avons acheté quelques souvenir et fait l'expédition d'un premier colis. Au Cambodge l'expédition d'un colis à l'international et plus simple qu'en Inde mais les délais sont aussi long: une fourchette annoncée de 2 à 4 semaines pour une expédition par avion et 49dollars pour 2.7kg.

Petit tour en ville; un skipe avec Oceane qui a visionné le marché local... Puis retour à la Guesthouse pour payer (109dollars pour 4 nuits ; le chauffeur des visites à Angkor mes bières (au moins 2 par jours) et les 2 billets de bus pour Phnom Penh 2x12 usd) (on avait acheté les passes pour visiter les temples le jour de notre arrivée à Siem Reap 2x62 USD (à ajouter à la note) ).

Bref aucun intérêt à enrichir les agences de voyages qui organisent 'tout' depuis la France...

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Publié le 16 mai 2018

C'est une journée d'étape... Une de celle que l'on sacrifie au déplacement.

Notre Guesthouse de Siem Reap s'était occupé de nous réserver des billets pour Phnom Penh sur une compagnie de bus privée à 12 USD le ticket.

Un mini van est passé nous chercher et nous avons embarqué dans un bus limousine très haut de gamme: fauteuil très large, inclinable repose pieds; distribution de nourriture.

8h00 de route pour 390km...c'est limité à 80km/h et il faut partager la route avec les scouter.

Arrivé à Phnom Penh on rejoint notre Guesthouse dans le centre-ville: c'est un restaurant qui loue des chambres à l'étage. 13 dollars la nuit petit déjeuner compris.

Le système monaitaire cambodgien est très particulier :ils ont deux monnaies. On retire dans tout les distributeurs des dollars Us qui nous servent à payer. 1 dollars = 4050 Riels = 0.85€

Les commerçant rendent la monnaie en riels ; et parfois en mixte moitié dollars moitié Riels. Très dur à suivre et facile de perdre quelques centimes dans les arrondies de rendu monnaie.

Sur la photo : 1800 Riels = 0.38€

Autre point étonnant: leur système de distribution de carburant. Il y a peu de station et beaucoup de petit vendeurs qui siphone des barils pour vendre au détail dans des bouteilles de soda.

Encore un jour sans pluie. Les rue de Phnom Penh sont vivantes et embouteillée.

Aujourd'hui au marché il y avait du serpent.

La nuit tombe vite et nous sommes passés dans une rue bordée de bars à entraineuses😜... Pas pu m'échapper : Cathy m'a choppé le bras et ne m'a plus lâché. 🤤


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Publié le 17 mai 2018

Petit déjeuner à notre guesthouse puis nous retrouvons "Nhom" un conducteur de tuk-tuk Francophile rencontré la veille.

Nhom nous avait proposé hier de nous emmener au Mémorial du génocide de Phnom Penh puis au centre de rétention S-21.

Le Mémorial est situé à 30 minutes du centre-ville... J'ai d'abord pensé qu'il y avait une volonté politique à excentrer le mémorial. Cette période de leur histoire est un moment douloureux pour beaucoup de cambodgiens. Plus de 20% de la population est morte en 3 ans, 8 mois & 20 jours. Pire: Pol-Pot est mort en 1998 sans jamais avoir été jugé, et une partie des Khmer Rouge sont restés au pouvoir des gouvernements suivants.

J'ai compris ensuite qu'il avait été érigée à l'emplacement des charniers.

La route pour s'y rendre n'est pas bonne, nous traversons un vieux pont de fer et des routes défoncées. (Bref pas de volonté d'en faciliter l'accès ou d'en faire un lieu touristique) .

Arrivé sur place on nous propose un audiophone en Français et sur le parcours, des plaques de métal numérotées nous permettent d'écouter l'enregistrement correspondant.

Les bâtiments en bois et tôles ont tous disparu. On nous explique qu'après la chute du régime de Pol-Pot les cambodgiens sont restés plusieurs années ignorés du monde occidental car le régime qui avait succédé était constitué de Viet Communiste qu'aucune démocratie n'avait souhaité reconnaître comme légitime...Et que face à ce dénuement les populations locales avaient récupéré bois, tôle ; groupe électrogène...

Cela n'enlève rien à l'intensité du site.

Nous sommes isolés de la réalité du moment...Suspendus à nos écouteurs nous écoutons les récits et témoignages de ceux qui ont vu, travaillé ou exécuté.

C'était il y a seulement 40 ans. Tous les cambodgiens de plus de 50 ans se souviennent de cette époque: ils étaient témoins, victimes ou bourreaux.

On nous raconte l'arrivée des camions de prisonniers toujours de nuit. On nous explique comment des haut parleurs diffusaient des chants patriotiques pour couvrir le cri des exécutés.

On vous montre la chappe de béton ou se situait le groupe électrogène...

Puis on vous montre des fosses que vous surplombez du haut d'un chemin de bois... Et partout, des fragments d'os; des dents des bouts de tissus que l'on vous demande de ne pas ramasser... Des fosses ou l'on a retrouvé des corps de femmes et d'enfants. Une arbre ou l'on fracassait le crâne des nouveaux nées avant de les jeter dans la fosse... Car ici les exécutions se faisaient à la pioche au couteau à la machette ou au marteau. Aucune exécution par armes à feu jugées trop chère et trop bruyantes.

De quelques dixaines par jours en 1975 à plus de 300 exécutions quotidiennes à partir de 1977 ce seul camps est la sépulture de 20.000 cambodgiens.

C'est une estimation: les excavations des fosses ont cessé quand ils ont compris que le mémorial ne contiendrait pas tous les crânes...

Après cette première visite nous avons déjeuné avec Nhom... Et échangé sur son histoire personnelle, puis sur la politique de son pays; sur l'histoire d'un opposant politique gênant actuellement muselé en prison. Cela m'a rappelé la Catalogne où on évite un référendum démocratique qui pourrait être défavorable et où, avec la complicité des médias on déclare les leaders hors la loi...

Nous sommes en suite retourné dans le centre de Phnom Penh pour visiter le centre de sécurité S-21 (Tuol Sleng) installé dans un ancien lycée à l'abrit des regards juste après l'evacuation de Phnom Penh.

Beaucoup de photos de visages y sont exposés et les prises de photos interdites.

Tout détenu envoyé à Tuol Sleng est un coupable obligé, dont il s'agit d'obtenir la confession de crimes si besoin imaginaires, avant son exécution... 14.000 furent "admis" dans ce camp. Moins de 200 y survecurent.

C'était une journée de recueillements et de réflexions.

On en revient pas indemne et léger.

Ce soir la pluie tant espèrée nous surprend dans notre balade de fin de soirée... Nous rentrons dîner au restaurant de notre Guesthouse.

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Publié le 20 mai 2018

Après une troisième journée à Phnom Penh nous avons repris l'excellente compagnie de Bus "Mekong Express" pour rejoindre le Vietnam... Le passage de la frontière à été lá aussi une formalité : un simulacre de scan de nos bagages et un passage à travers un portique de detection sans vider nos poches... (photo interdite)

Puis direction Saigon (total 7h00 de bus pour 280 km)

Que dire de Saigon: c'est une ruche composée de 80% de scooters... Pollution bruit et circulation anarchique.

On s'arrête pour retirer des Dongs on change nos cartes Sim (avec difficultés beaucoup de Vietnamien ne parlent pas un mot d'anglais quant au Français... Plus aucune trace)

Bon!. On a fait plusieurs grandes villes et pour tout dire, à ce stade du voyage, Cathy et moi rêvons d'un peu d'air et de campagne.

Plutôt que de poser les sacs nous décidons de sauter dans un train couchettes direction Nord et de faire une pause loin des complexes touristiques.

11H00 de train couchette plus tard, pour 450 km (même les trains en Inde roulent plus vite) nous nous sommes arrêtés à Ninh Hoa puis direction Van Gia par bus ... Une petite ville côtière.

À la gare: descente sur les voies; puis pas mal de difficultés pour trouver quelqu'un qui parle + de 3 mots d'anglais et qui puisse nous expliquer ou prendre le bus pour Van Gia. Autre point il n'y a pas de TucTuc au Vietnam... Compliqué de monter à 3 sur un moto taxis...

Bon nous sommes a Van Gia, seul le Samsung de Cathy capte la 4G... Personne n'a su paramétrer mon Sony... On verra à régler ça dans la prochaine ville touristique.


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Publié le 21 mai 2018

En quittant notre hôtel on échange sur Google traduction 3 ou 4 phrases avec le maître de maison. Quand il a compris que nous partions vers Da Nang il nous a installé deux chaises de jardin devant sa porte en nous expliquant qu'il allait arrêter un bus et que c'était moins chers.

Son établissement est sur l'axe Saigon/Hanoï et les coups de claxon nous ont bercé une partie de la nuit.

15 minutes plus tard nous voici dans un bus couchettes qui relie Saigon à Hanoï en 24 h00... Ce sont de vrais couchettes sur 2 niveaux. Deux rangées côté vitres, une troisième au centre. Prix du ticket pour Hué : 250.000 dogs soit 10€.(pour 650km).

Le bus transporte aussi du fret dans la soute ; sur le toit et les couchettes du fond.

Comme dans tous les voyages en bus nous avons eut droit aux arrêts restaurations.

Cuisine locale : l'équivalent de nos relais routier... L'exotisme en plus... Rien n'est en anglais: on ne sait même pas ce que l'on mange...

À chacun des 3 arrêts que nous avons fait, un des 3 chauffeurs s'est occupé de remplir d'eau deux citernes à côté du moteur.

À notre premier arrêt, j'ai pensé qu'il remplissait les réservoirs du sanitaire...mais il a refait le plein de ces citernes sur les deux arrêts suivants en arrosant abondamment le radiateur moteur... Il fait très chaud et la route traverse du relief... Pour sûr que le moteur doit chauffer.

Je n'en ai pas parlé précédemment mais j'avais remarqué au Cambodge un système ingénieux de refroidissement par eau des moteurs de mobylettes par l'adaptation d'un goutte à goutte médical sur le cylindre des moteurs.

Il est fort probable qu'ils aient dupliqué ce système sur leur bus...

Dans les 3 pays que nous avons traversé, là population adopte une position très particulière assis sur leurs talons, y compris à proximité de vrai banquette... Bizarre ces petits hommes...

Après 10h00 de route en position allongée, le bus nous dépose à un croisement avec un couple de viet...

Géo-localisation: il nous reste environ 30 Km pour rejoindre Hué.

Pas le temps d'échanger par traducteur interposés avec le couple qui semble vouloir partager un taxis avec nous... Il va faire nuit dans moins d'une heure.

Il n'y a pas de taxis à l'horizon... Eux sont trop chargés pour un moto taxis... Mais pas nous.

On négocie 2 motos pour 300.000 dogs (12€) et ça repart... On arrive sur Hué avec la nuit, mais sans avoir transpiré une goutte de la journée.

Demain ce sera une journée visite...


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Publié le 24 mai 2018

J'ai acheté une nouvelle carte Sim sans plus de succès: pas ou peu de connexion et toujours autant de difficultés à trouver quelqu'un qui parle un peu d'anglais.

Cathy sature de la nourriture Viet qui manque de raffinement d'autant que l'on commande ce que l'on mange à " l'esthétique" (sans connaître la composition). Pour ce petit déjeuné j'ai pris un Bo (une soupe)au foie et aux boulettes de farces.

Pour Cathy nous avons trouvé une boulangerie française... Puis nous sommes partis visiter le palais impérial de Hué. Seul une petite partie du palais est vraiment jolie et entretenu . Bref cela n'a pas le faste d'Angkor ( c'est pas non plus la même époque).

... On a fini la matinée en bord de mer à profiter de la brise.

L' après midi, nous avons visité un atelier de broderies sur soie... C'est du grand art: j'espère que mes photos permettront de restituer la beauté des motifs; la finesse d'exécution; l'éclat des nuances, des couleurs et des reflets...

Demain nous reprenons la route pour la baie de Ha Long.


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Publié le 24 mai 2018

Après notre petite réunions du soir (que l'on tient avant chaque trajet) , nous avons décidé d'éviter Ha-Long (avec tout les pièges à touristes)... Ou plutôt de contourner Ha Long.

Nous voulons ruser et attaquer la baie par le sud en passant par l'île de Cat Ba. Le parcours est plus compliqué, moins accessible et donc moins touristique.

Nous avons donc modifié nos tickets de bus pour Cat Bat.

Départ à 17h00 avec un changement de bus à Hanoï et un bac à prendre au sud de Hai-Phong... Heure d'arrivée inconnue, mais c'est presque une habitude.

La première partie du voyage s'est faite de nuit en bus couchettes. Il y a peu de scooters la nuit, les routes sont bordées de catadioptres rouge et les phares des camions bus et voitures sont majoritairement jaunes... Mais tout le monde roule plein phare... J'ai eut un pensée pour le chauffeur puis nous nous sommes endormis.

A 5H30 débarquement avec les colis à Hanoï, devant l'agence close... 06h30 l'agence de la compagnie ouvre le rideau... Notre correspondance pour Cat Ba partira à 8h00 vers Hai-Phong

Puis un petit bac nous fait traverser un bras de mer... Nous sommes sur Cat Ba ! Il est midi.

Cathy nous a trouvé un homestay flottant à 20 euros la nuit... Encore un petit effort pour prendre une navette et nous y sommes...

C'est une maison de bois flottante sur des caissons de polystyrène perdu au milieu des pitons rocheux, avec des cages en filets pleines de poissons...

On enfile les shorts: et on saute dans un canoë (on postera les photos de cette séquence demain cause changement d'appareil photo (étanche)).

Ce soir au dîner, petit coup d'epuisette dans une cage devant la maison ... Ce sera du Merou.🐟

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Publié le 25 mai 2018

Hier soir nous avons rencontré un groupe de Globetrotteur 4 anglais, une canadienne et Caroline une française en voyage depuis 7 mois... Nous avons dîner ensemble et parlé de nos vies; de nos voyages et des bons coins à visiter...

Caroline a voyagé au Laos et nous a donné quelques destinations et adresses d'home Stay pour notre fin de voyage... Une charmante jeune fille qui voyage seule avec un scooter acheté sur place.

Ce matin, je me suis levé vers 5h30 pour voir le levé de soleil... Les propriétaires qui avaient loué leurs 3 chambres dormaient encore au sol sur des carrés de mousse.

Beaucoup trop de nuages au dessus du relief ce matin... Je me suis rendormi jusqu'au petit déjeuné à 7h00.

Bananes et une crêpe épaisse style pancake avec un thé...

Puis nous sommes reparti sur notre canoë pour s'échouer sur les plages de sables des petits îlots rocheux qui nous entourent.

L'eau est un vrai bouillon... Elle n'est pas limpide, on a une visibilité d'à peine 2 mètres. Les rochers de la côte sont couvert d'huître et le port de chaussures et indispensables.

Avec la brise et la baignade on a pas senti le soleil. Si le visage n'a pas trop souffert de notre exposition, les épaules, que nous avions toujours gardé couvertes jusqu'ici ont bien rougi... Pour cette après midi on veillera à rester à l'ombre.

La cuisinière du homestay est un vrai cordon bleu et Cathy mange (enfin) à sa faim . La nourriture est fraîche et soignée.

Hier soir une petit embarcation à apponté pour vendre des légumes et des crudités... C'est une petite communauté qui vie presque en autarcie.

Ici le chauffe eau est solaire et l'électricité est produite sur place par des panneaux solaires... Le stockage se fait sur des batteries; je pense même qu'ils revendent une partie de leur électricité parce qu'il y a un trafic de batteries avec des embarcations qui viennent en déposer ou récupérer.

À midi nous avons discuté avec Jerry le propriétaire de " Cat Ba Vision ". Nous lui avons fait part de notre envie de faire une croisière vers HaLong avec une nuit à bord... .

Nous sommes tombé d'accord sur 110€ par personnes pour une croisière sur un petit bateau: maximum 6 personnes (on voulait pas un bateau usine)... D'après Caroline, Jerry veille à éviter les arrêts dans les zones de grosse affluence touristique; et ça nous plaît bien...

... /...

Alors que je tappais ces quelques lignes en attendant le repas du soir, le chauffeur de la navette (celui qui nous avait amené à notre Homestay depuis le port de Cat Ba) apponte dans un nouveau bateau (rapide) avec un couple... J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'un nouveau couple de locataires. (Caroline et les couples rencontrés hier soir sont partis après le repas de midi).

En fait non... On nous explique qu'il faut partir de suite parce que la police va venir... Et comme on demande plus d'explication, le couple qui apparemment en savent à peine plus que nous, nous expliquent qu'ils ont été ramassés à leurs homestay et qu'ils ont compris que les locataires n'avait pas de licences les autorisant à héberger...

On refait donc nos bagages à la hâte et on embarque. Le bateau repart dans la direction opposé au port de Cat Ba... Mais pas pour aller chercher d'autre locataires... On nous exfiltre vers un autre port.

Là sur le quai, un van nous attend et nous amène dans des bengalows... Il fait déjà nuit noire. Le site a l'air jolie sans doute au bord d'un cours d'eau à cause des grenouilles que l'on entend chanter.

Sous un paillote trois couples sont déjà attablés... Notre bol est déjà dressé sur une nappe rouge...

En quittant le bateau le chauffeur de la navette à pris le temps de m'expliquer qu'il passera nous récupérer là où il nous débarque à 8h30 pour notre "croisière"...

Le chauffeur du van a déjà pris en compte le rendez-vous... Notre petit déjeuné est prévu à 7h00 et il nous ramènera dans le petit port pour 8h00.... 🎶 Ils sont fort en organisation ces Viet c'est réglé comme du papier à musique... Et puis on a encore rien payé, ni la nuit passée sur notre Floating homestay, ni les repas ni la croisière...

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Publié le 28 mai 2018

Un peu après 7h00 nous nous sommes fait violence pour nous lever, le matelas était de bonne facture (ce qui n'est pas le cas partout) et la clim nous a permise de dormir comme des bêtes. On s'habille et on ouvre la porte pour voir à quoi ressemble notre environnement. C'est un alignement d'une dizaine de bungalows en parpaings. (Certains sont en construction) . Un espace arboré traversé par un ruisseau d'eau claire et bordé par de hautes falaises. Sur la nappe rouge nous attend déjà une "crêpe" aux pommes... Puis une assiette de fruits. A 8h00 notre van est là et nous reprenons une petite route entre montagne et jungle jusqu'au port. Un coup de téléphone et 5 minutes plus tard notre navette maritime nous embarque: retour sur notre homestay flottant. L' attente commence : notre bateau doit passer nous chercher à 10h00... On est juste un peu inquiet: on espère que c'est pas un coup foireux qui va nous faire perdre la matinée... Mais le chauffeur de la navette qui est resté au homestay est serain... Il passe sa vie au téléphone même en pleine mer quand toi t'as pas de reseau...

On nous présente la facture des deux dernières nuits + les repas et mes bières... On regarde le détail. Cathy fait remarquer que l'on nous facture le prix du transport lié à notre "extraction"... Les Viets s'enguelent entre eux et gribouillent un peu notre facture, puis nous tombons d'accord pour 3.185.000 dongs (127€) soit 64€ par jours hébergement, nourriture et transport inclus.

Peu après 10h le chauffeur de la navette nous montre un bateau au loin avec un toit rouge: "your boat is coming".

C'est un bon 20 mètres, coques acier, sur 3 étages avec la soute.

À bord 3 hommes d'équipage. Notre majordome se présente: "Oui" like yes in French...Nous prenons possession de nos quartiers: au dessus de la soute; de la poupe à la proue; les cuisines et sanitaire du personnel de bord, la salle à mangé, un couloir sur bâbord qui dessert 2 chambres et le poste de pilotage. À l'étage la 3ème chambre, un salon et un bain de soleil.

L'intérieur du bateau est en bois vernis, les chambres sont spacieuses, vitrées sur tribord, air conditionné et sanitaire.

Nous rencontrons à l'étage un jeune couple de Monaco (Benoît & Lisa) et un couple de polonais (Pablo & Iana) .. Et déjà, partout où se pose le regard: un décor idyllique...

Benoît est croupier dans un casino et Pablo est pompier professionnel (grade Capitaine)... Ils sont très agréables: nous sommes bien tombé 😊.

Après 2 heures de navigation notre bateau jette l'ancre près d'une plage et nous sommes invités à passer à table.

Le repas est varié: plein de plats différents en petite qté et disposés sur la table.

Après le repas qui a duré 1h30 minutes, nous sommes invités par "Oui" à regagner nos cabines pour nous changer: nous allons être débarqué sur une plage via les 4 kayaks que nous tractons.

"Oui" nous accompagne sur toutes nos sorties (sauf quand il s'agit de nager en eau "profonde" car il ne sait pas nager).

Notre journée est occupé à naviguer de plage en plage; à flâner sur le bain de soleil papoter ou boire au salon.

J'ai goûter un rhum local (élaboré en collaboration avec les Français... C'est sur l' étiquette). On a soudoyer le cuisto pour piller son stock de citron... un mois que je n'en avais pas bu🤤.

En fin de journée on a jeté l'ancre pour le repas du soir... Tout le monde c'est douché et changé. Repas puis petits verres 🥃 au salon à discuter et profiter de la brise.

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Publié le 29 mai 2018

Nous avons repris la route dans un bus couchettes pour un trajet Cat Ba _Sapa de 14 heures.... Le trajet va être long..

J'en profite donc pour me remettre à jour sur mon carnet de voyage... Les mauvaises connections au Vietnam et l'absence de reseau pendant notre croisière m'ont fait prendre deux jours de retard.

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Avant de nous coucher "oui" a tenu à nous montrer le plancton qui s'illumine lorsque, l'on fait des mouvements dans l'eau... Après s'être douché et changé, ni moi ni Cathy n'avions le cœur à sauter par dessus bord. On a laissé nos compagnons de voyage se mettre à l'eau. C'est encore plus beau à voir en restant au sec...😏

Après ça, les discussions se sont prolongées au salon. Ce 26 mai la lune est presque pleine. À l'horizon brille Ha-Long... Et les lumières de quelques bateaux "usine" qui doivent compter une bonne cinquantaine de cabines.

Nous sommes partis nous coucher les premiers. La clim des cabines fonctionne sur groupe électrogène, et celui ci a été éteint avant que nous passions à table... Sans doute pour éviter d'avoir un bruit de fond pendant le repas... Du coup la chambre est encore fraîche mais nous n'avons que le ventilateur.

Vers 5h00 ce matin le ventilateur c'est arrêté : la tension des batteries devait être trop basse et le groupe électrogène a redémarrer... Sur une coque acier les vibrassions se propage facilement.

Cathy dormait comme une princesse. Je me suis lever pour me baigner; Pablo & Iana étaient déjà sur le salon à l'étage (leurs chambre est au dessus du groupe électrogène).

À 8h00, tout le monde était debout et l'équipage levait l'ancre pendant que nous déjeunions.

Le reste de la journée à été partagé entre baignades, croisière et canoë.

Nous avons aussi visité un village de pêcheurs qui capturent les poissons au filet et les conservent vivant dans des cages flottantes... Sur chaque parc de cages circulent des chiens... "Oui" nous a expliqué que c'était pour protéger les poissons des attaques d'aigles.

En fin d'après midi le ciel a commencé à se couvrir et nous avons été débarqué au port de Cat Ba.

Nous avons réglé nos boissons sur le bateau puis payé la croisière au bureau de Cat Ba Vision :5.900.000 dogs (236€)... Sans doute un tarif inaccessible depuis une agence en France..

Nous étions rentré de croisière trop tard pour reprendre un bus (les transferts en bacs de Cat Ba vers le continent ferment à 17h). Notre soirée s'est terminé au bar puis au restaurant avec nos amis monégasques et Polonais.

La journée du 28/05 s'est passé sous une forte pluie... Elle est arrivée comme un brouillard qui avalle la mer et la montagne... Mais en arrivant sur nous on a compris que c'était un mur d'eau....

À un jour prét notre croisière aurait pu être bien différente.

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À l'heure où j'écris ces lignes nous sommes dans un restaurant à Sapa... Il pleut.

Nous suivons les pas de Caroline : elle nous avait donné l'adresse d'une famille à Ta Van qui accueille dans sa maison... Ils ne parlent pas anglais et n'ont pas d'accès réseau. Nous avons aussi rencontré Muy une petite femme de 26 ans haute comme une enfant de 12 ans, déjà mère de 4 enfants et mariée à l'âge de 17 ans (c'est aussi une connaissance à Caroline).

Sapa et Ta Van sont situé en montagne. Les routes pour y monter ne sont parfois que des pistes boueuses...Pour la première fois de notre voyage nous avons eu froid.

Après avoir déposé nos bagages nous sommes remonté sur Sapa pour faire du shopping...

Je profite de l' accès réseau de notre restaurant pour publier ces quelques lignes... Aujourd'hui au menu c'est nouilles et viande de buffle séchée.

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Notre hôte appartient à l'ethnie Dzay.

Cela va bientôt faire un mois que nous voyageons, les trois pays que nous avons traversés avaient chacun leurs cultures leurs cuisines et des origines ethniques très différentes... Les Thai sont assez hétérogène, Les Khmers sont fins de visage leurs femmes sont souvent élancées et les Viet eux ont des Poneys... Les femmes sont souvent petites charpentées avec des rondeurs. Ce n'est pas péjoratif dans mon esprit. Ces femmes méritent le respect: ce sont elles qui remplissent la gamelle. Elles sont petites, polyvalentes, et solides. Bref des femmes qui tiennent la distance, fiables, endurentes, capable de porter de lourdes charges... Ce sont des Poneys. (Ma comparaison a faite bondir Cathy... Elle est mignonne quand elle s'insurge... Ma Cathy, c'est mon poney à moi).

Mais ici plus qu'ailleurs ma comparaison prend tout son sens. Nous sommes en montagne, dans les rizières et la maison qui nous heberge n'a pas de chauffage (et n'est pas isolée). C'est la maison d'une grand mère qui a passé son après midi en contre bas de sa maison à repiquer du riz...enfoncée jusqu'au genoux dans la boue des rizières.

Nous avons essuyé une bonne pluie ce matin. En début d' après-midi la brune s'est levée et nous avons pu prendre quelques photos... C'est un paysage magnifique. Ici il neige l'hiver, et ils ne peuvent faire qu'une récolte de riz par an. Nous sommes au début de la mousson, c'est à ce moment qu'ils travaillent la terre et répliquent le riz... Dans quelques jours toutes les rizières seront vertes...

Nous n'auront pas la chance de voir ce paysage dans son écrin de verdure: nous partons demain matin pour Dien Bien Phu.

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Publié le 31 mai 2018

Nous avons quitté nos hôtes à 7H00 après un café au lait et un bol de riz blanc à la pulpe de coco. Un taxis nous attendait pour rejoindre Sapa... 45 minutes sur une voie mi piste mi route à travers les rizières. SAPA est un haut lieu touristique réputé pour ces treks. Cette région avait été surnommée par les français " les Alpes Tonkinoise". Il n'y a pas de route directe pour rejoindre Dien Bien Phu. On a d'abord embarqué dans un vieux Van pour rouler plein Ouest sur des routes de montagnes entre cols et nuages.

Puis nous sommes tombé sur un cour d'eau (sur l'axe Nord-Sud) que nous avons descendu plein sud. Au changement de bus nous avons bifurqué sur un confluent jusqu'à Dien Bien Phu... 271 Km parcouru en 9h00... 30 km/h de moyenne... on a failli battre notre record Indien (pour Munar 126km en 5h00).

Bref nous y sommes...

Dien Bien Phu, triste lieu de la bataille qui mis fin au rêve de l'empire colonial Français... Lieu de la défaite cuisante lié en grande partie de l'incompétence du général Henri Navarre.

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Publié le 1er juin 2018

Je ne pense pas que ce carnet soit le meilleur support pour faire le procès des politiques Français. Mais il y a des faits que l'on ne peut pas ignorer.

À notre arrivé à Dien Bien Phu, Cathy et moi avons souhaité déposer des fleurs sur le seul monument commémoratif des pertes Françaises à Dien Bien Phu... Je ne parle pas d'un cimetière de soldats Français... Il n'y en a pas... Aucun n'a été enterré avec les honneurs.

Je parle d'un monument érigé en 1994 avec les deniers personnels d'un ancien combattant ; j'ai nommé Rolf RODEL...

Vous avez bien lu, le seul monument à la mémoire des Français tombés à Dien Bien Phu n'a pas été érigé par l'état Français mais par un ancien combattant.

2293 morts aux combats auquel il faut ajouter 7801 prisonniers morts dans les camps (sur les 11721 prisonniers seul 3290 rentreront en France) ... abandonnés par leurs patrie et leurs politiques sur l'autel de l'opinion publique... (et de l'électorat)

Dois je aussi parler du parti Communiste Français et de ses manifestations antipatriotiques ou de l'appel aux sabotages des obus et munitions de la CGT dans les arcenaux...

HONTEUX.

Nous avons eut assez de reseau pour télécharger et diffuser la chanson "Dien Bien Phu" de Jean-Pax Mefret et nous avons rendu hommage à nos soldats... C'est un petit monument au milieu d'une zone industrielle entre l'ancienne piste d'atterrissage et la colline "Dominique "...

Puis nous avons visité le musé de la victoire... Plein d'approximations... Et de propagandes.

On y voit la représentation du soldat français avec une bouteille de vin à la main...

L'histoire ne l'a pas retenu mais on y voit aussi un patriote Français infiltré, debout à gauche de Ho Chi Minh, et, essayant de faire diversion auprès de l'état major...

Nous avons ensuite visité la colline "Eliane" au milieu de la ville. Les tranchées ont été conservées par bétonnage... Un blindé y est exposé... En cherchant un peu on trouve encore des douilles oxydées au sol...

La colline "Dominique " à été utilisée pour édifier leurs monument de la victoire... Elle est maintenant boisé de conifères, mais en s'écartant de l'escalier monumental, on y trouve encore les tranchées partiellement comblées.

La colline "Gabrielle" est restée à l'état sauvage et est difficile à parcourir...Aux pied de la colline se trouve un des cimetières Viet... Ils n'ont enterré que les leurs.

Voilà, on a fait notre devoir de mémoire... Inutile de rester ici plus longtemps.

Demain à 7h30 nous reprenons un bus pour Nong Khiaw au Laos...

Le Nord Laos est montagneux, et il paraît que les routes sont mauvaises... Durée du trajet inconnu... Google map nous annonce 219 km en 6h54...


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Publié le 3 juin 2018

A 7H30 un minibus pour Luang Prabang est passé nous chercher devant notre Guesthouse. C'était un véhicule en bon état apparent; la galerie, les soutes et les sièges arrières étaient pleins de marchandises. On s'est installés sur les sièges de l'avant dernier rang...Ce sont des sièges posés sur le plancher de la soute arrière: il n'y a pas de place pour les jambes. C'est un peu comme un siège de plage sans pieds, sauf que là les sièges devant nous obligeaient à garder les talons près des fesses... Ca devient vite inconfortable.

Alors que nous pensions le bus plein, nous avons continué à charger du fret et des passagers sont venus s'asseoir dans l'allée sur des strapontins...

Jusqu'à la frontière c'est une route de montagne en mauvais état; assez large pour 2 véhicules mais dont seul la partie centrale et goudronnée ; le bas côté est en cailloux concassés.

Au bout de 2h30 de route nous sommes arrivés à la frontière Vietnam _ Laos ... L'occasion de nous dégourdir les jambes et de faire tamponner nos passeports.

Lors d'un passage de frontière terrestre la sortie du territoire est généralement une formalitée... Mais un couple Anglophone n'a pas été autorisé à quitter le Vietnam car ils étaient rentrés avec un eVisa et, notre petit poste frontière n'était pas informatiquement équipé pour valider la sortie... Il a fallu retrouver leurs bagages dans les soutes. 45 minutes.

Les postes frontières Laossien sont aussi réputés pour fonctionner au bakchich... Mais ils sont mieux organisés qu'au Cambodge. Ils ont organisés un parcours payant... C'est d'abord un premier guichet ou contre 2$ on vous remets 2 formulaires à remplir (si tu payes pas t'as pas tes formulaires)... Au guichet suivant on te colle le visa sur ton passeport contre 30$...au guichet suivant c'est 4$ pour les coups de tampons... Au guichet suivant un type te prends la température sur le front avec un pistolet thermique: consultation qui te coûtera 2$...Dans tous ces guichets t'as intérêt à avoir l'appoint parce que l'escroc derrière le comptoir : il te rend pas la monnaie (et 4$ de moins pour ma pomme).

On a fait connaissance avec Inès une française qui se rendait à Luang Prabang. Elle nous a expliqué qu'on lui avait conseillé de prendre en photo les guignols dernière leurs comptoirs et qu'en général ils rendent le trop perçu...Mais une connaissance à elle a été refusé sur le territoire et à dû changer de poste frontière parce qu'elle avait fait des photos avant qu'on tamponne son visa... Alors personne a fait de photos.

Bref: on a payé plus cher mais on est rentré au Laos.

On a donc reambarqué sur nos "sièges de plage" et on s'est beaucoup baladé dans les villages frontaliers pour déposer du fret ou des voyageurs. À chaque fois, il fallait vider la soute ou la galerie... Beaucoup de temps perdu . A 14h00 nous avons profité de l'accès internet d'un couple d'étranger pour localiser le chemin restant. Il nous restait 134 km. En 6h30 nous avions parcouru moins de la moitié du trajet annoncé sur Google map.

Contrairement à ce que nous avions lu, les routes que nous avons empreinté au Laos sont très bonnes...mais le nombre de camions ralentissement la progression. Le manque de visibilité ou de puissance moteur ne permettait pas à notre minibus de doubler.

Aucun ATM depuis la frontière, nous n'avons toujours rien mangé et nous n'avons pas pu retirer des Kips pour acheter quoi que ce soit. Il nous reste encore le second cake au raisins... Ici finira son voyage... Merci Maman.

Vers 16h30 nous pensions pouvoir changer d'assises car notre bus s'était vidé de ses strapontins...mais nous avons récupéré les voyageurs et bagages d'un mini bus de la même compagnie.

À 18h30 nous sommes enfin invité à descendre. Le temps que je récupère les bagages, Cathy se renseigne auprès des locaux pour s'assurer que nous sommes bien à Nong Khiaw... Personne ne parle anglais dans la rue ou l'on nous débarque mais les réponses aux questions de Cathy ne sont pas affirmatives... On re saute dans le minibus qui redémarre, mais le chauffeur est affirmatif : Nong Khiaw c'est ici !...

Il nous arrête 200 mètres plus loin.

On est dans un village. Il commence à faire nuit.

Depuis notre passage frontière nos cartes sim sont obsolètes pour geolocaliser et nous n'avons pas de Kips pour en racheter une, pour acheter à manger ou payer une chambre...Notre priorité était de trouver un ATM.

Un villageois parlant anglais nous expliquera qu'il n'y en a pas... On finira par trouver un taxis à une station de bus ou un second anglophone nous servira d'interprète...

Le chauffeur doit nous amener à l'ATM de Nong Khiaw pour 150.000 Kips (15€)...

Je ne sais pas quel était le nom du village mais il nous a fallu 45 min en taxis pour rejoindre Nong Khiaw (salopard de chauffeur de minibus qui a sûrement voulu raccourcir sa route).

Alors qu'il fait maintenant nuit noire nous essayons de trouver notre Guesthouse.

C'est la fête au village: un groupe de gens fêtent qq chose. Ils ont réquisitionnés la route, montés un chapiteau et disposés des chaises.

Sur les indications de plusieurs habitants nous cherchons l'école, puis à gauche nous quittons la route goudronnée pour rejoindre notre Guesthouse.

C'est peu après qu'un incident aurait pu mettre un terme à notre voyage. En cherchant notre chemin sur un chemin de terre non éclairé, Cathy est tombé dans un trou... Une chute de trois mètres .

Par bonheur rien de pointu ou de très dur au fond du trou: de la tôle, du plastic, des branchages et des ordures.

Cathy n'a pas de plaies ni de fractures. Elle est tombée sur le dos; elle est un peu mâché, mais le sac a dû amortir.

Ce matin je suis retourné prendre des photos du trou... Plus de peur que de mal, aujourd'hui on se repose...🎶

Demain on reprend le voyage ...

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Publié le 6 juin 2018

Notre guesthouse de Nong Khiaw est située au bord du Nam Ou. C'est un affluent du Mekong, un cour d'eau boueux et large d'une bonne centaine de mètres qui partage le village en deux.

Les gents qui vivent autour de Nong Khiaw sont des agriculteurs. Ils vivent de peu de choses, habitent des maisons en bambou, n'ont pas tous l'eau courante. Pour la plupart l'eau qui arrive au village provient d'un ruisseau situé au dessus du village dont ils ont détourné un filet d'eau dans une conduite en PVC.

Nous sommes allés à leur rencontre avec "Moon" un Laotien de 43 ans qui cumule les fonctions de guide et de ferronnier.

Pour accéder à ces villages nous avons pris une pirogue à moteur et descendu le Nam Ou.

Ça et là quelques buffles se prélassaient dans la boue du rivage et partout autour de nous, une végétation luxuriante. Parfois le bas des reliefs ont été déboisés et mis en culture. Du maïs, du riz des ananas... Et beaucoup de plantation de teck... .

À notre arrivé au village il ne reste que les vieilles femmes et les enfants. Ceux en âge de travailler sont parti aux champs.

Ici la journée commence très tôt. Les meilleures heures de la journée sont celles du matin lorsque la brume enveloppe encore le relief.

"Moon" nous explique que le deboisement se fait par brulis à la saison sèche, le bois est récupéré pour cuire les aliments. Puis les pentes (parfois très raides) sont desherbées et cultivées. L'irrigation vient essentiellement du ciel.

Nous sommes montés voir les cultures avec "Moon" et un homme du village nommé "Man". Puis nous avons suivi un torrent et déjeuné un plat de nouilles sur un point de vues à côté d'une cascade. De retour au village Cathy à acheté des paquets de gâteaux à l'épicerie du village qu'elle a distribué aux enfants... Geste sans doute apprécié car on nous a offert du poisson grillé en retour.

Après une troisième nuit à Nong Khiaw nous avons refait nos bagages pour rejoindre Luang Prabang en mini van... 4h00 de route pour 140 km...

Luang Prabang est une ville portuaire du Mekong, qui a été capitale royale jusqu'en 1946. C'est une ville à taille humaine, très séduisante. Des rues fleuries et vintage: bref une ambiance romantique... A cette saison iI y pleut tout les jours. Des grosses pluies !.

Nous y avons rencontré 3 Normands qui après 7 mois de voyage festoyaient avec bonheur au vin rouge et aux fromages... Il y a certaines habitudes qui paraissent anodines au quotidien et qui prennent des proportions extraordinaires lorsque l'on s'en trouve privé...

Demain matin nous avons prévu de nous lever à 5h00 pour voir la procession des moines. Puis nous quitterons Luang Prabang pour Vang Vieng.

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Publié le 9 juin 2018

Ce n'est pas facile de donner un avis objectif sur un pays en quelques jours, mais je pense que le Laos va rester le coup de cœur de ce voyage.

Coup de cœur pour la beauté de ses paysages: sa nature preservée; sa végétation luxuriante, son relief féerique.

Pour la gentillesse et la mentalité des ses habitants; l'absence de "racolages" touristiques. Pour ses villes calmes ou tout le monde circule paisiblement, sans coup de claxon. Pour les trottoirs qui sont réservés aux piétons (et pas à garer son scooter).

Pour le sentiment d'équité de traitement (Que l'on a jamais eu au Cambodge ou au Vietnam)... Ici on a pas le sentiment d'être sur facturé pour l'achat d'une simple Bananes, nul besoin non plus de recompter son rendu de monnaie...

Et enfin pour la propreté du pays. Pas de poubelles dans les rues ni de plastic le long des routes... Tout les matins à Luang Prabang les habitants nettoyaient leurs trottoirs là où les Vietnamiens jetaient à même le sol leurs ordures... Trois pays frontaliers pour deux façons de vivre diamétralement opposées... On se sent bien ici.


Après un dernier réveil matinal à Luang Prabang, nous avons assisté au Tak ba; c'est la procession matinale des moines qui se sont détournés des biens matériels et mendient quotidienement leurs nourritures.

Dans la vie d'un Laotien, être moine est un passage obligé, la durée est variable... Ils y reçoivent les bases religieuses et de l'instruction.

Le Tak Ba est très ritualisé. Je ne sais pas si l'ordre de placement dans la processions des moines se fait par hiérarchie, par ancienneté ou par âge, mais un moine "âgé" est toujours en tête de processions et les très jeunes en fin.

Devant chaque fidèles agenouillés le moine soulève le couvercle de "sa gamelle" et se voit remettre une boulette de riz... Les fidèles se groupent et voient passer au minimum deux types de processions distinctes.

Une grande procession décrite précédemment et une petite de 5 ou 6 moines.

Cette petite procession marque la fin du Kat Ba: Après avoir reçu leurs offrandes, les moines de cette processions se tournent face aux fidèles et récitent sans doute une bénédiction... pendant ce récit, les fidèles versent de l'eau devant eux...puis les moines s'en vont, le Kat Ba est fini.

Nous avons ensuite quitté Luang Prabang (troisième plus grande ville du Laos) pour Vang Vieng une petite ville à mi-chemin de Vientiane (230km\5heures). Ici les transports sont tellement lents que l'on fractionne les trajets.

La route principale (appelé route des français) est une route en bon état mais des que l'on s'écarte de cet axe on se retrouve vite sur des pistes et des pont de bois.

Le paysage autour de Vang Vieng et magique: de grandes falaises de calcaire façon Ha Long Baie avec de très beaux points de vues accessibles à pieds.

Nous nous sommes posés ici 3 jours; notre voyage n'a pas toujours été facile, et, a l'approche de notre destination finale, nous ralenrissons notre course et prenons du bon temps.

Il y a à Vang Vieng 5 lagons. Ce sont des lagons de résurgence, l'eau y est claire et le site est apprécié des enfants et des locaux qui viennent y picniquer.

Nous y avons passé une matinée. Le ciel était chargé mais nous avons apprécié un peu de fraîcheur. Depuis que nous sommes on Laos il pleut tout les jours. Des averses violentes mais de courte durée. parfois plusieurs fois par jours.

Ce matin nous avons réservé une place dans un mini van pour Vientiane (6€/140km/4h); nous allons quitter la montagne.


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Publié le 13 juin 2018

C'est notre 4ème journée sur Vientiane. C'est une capitale sans grands intérêts. Quelques temples boudistes, un marché de nuit majoritairement composé de textiles et de près à porter... Très peu d'artisanat et des prix bien supérieurs à ceux pratiqués en province.

Nous avons profité de ces derniers jours pour poser nos sacs, jouer à cache cache avec la pluie, dormir et reprendre les quelques kilos perdus.

Ce soir à 19h00 nous reprendrons un avion pour Bangkok où nous passerons la nuit...

L'heure du retour et maintenant proche... Sans hôtel depuis 11h00 (restitution des clefs) nous allons passer les 3 prochaines heures à la terrasse d'un bar... Il fait très lourd ici... On sera très heureux de retrouver la mousson Toulousaine et les petits courants d'air vivifiants...