Petit voyage en solo dans la capitale Malaisienne
Du 13 au 17 octobre 2018
5 jours
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La Malaisie ça été pour moi l’expérience des premières fois : première fois que je découvrais ce pays, première fois que je prenais l’avion seule, premier voyage solo, première fois que je testais des hôtels chelous, premier Karipap etc.

J’avais hyper bien planifié mon trip: je me suis réveillée un matin et je me suis dis "tiens si j'allais en Malaisie?" et j'ai pris des billets à 15€ chez Thaï Airways pour le lendemain.

J'ai donc atterri à Kuala Lumpur le lendemain à 23h45 sans hôtel de réservé. Je me suis alors dis que c'était l'occasion rêvée de dormir dans l'aéroport, dans des boites de 1m2. C'est très à la mode ce truc

L’hôtel, sobrement appelé le Capsule hôtel, est un lieu de villégiature tout à fait hors norme qui se situe en plein milieu du hall de l’aéroport KLIA. Les capsules sont placées dans des grands containers en ferraille pour une ambiance trop underground. Leur appli est hyper bien faite de surcroît, on clique sur le temps de sommeil souhaité : 6, 9 ou 12h, ensuite on vous fourni le kit du parfait capsuliste et vous êtes prêt à faire de beaux rêves.

Le capsule hôtel, hébergement classé numéro 1 chez les claustrophobes 

La nuit avait bien commencée, et puis c'est grâce à cette expérience que j'ai appris que j'étais claustrophobe. Ma 1ere attaque de panique à donc eue lieu à 29 ans dans une boite en bois malaisienne.

Comme je suis hypocondriaque ascendant claustrophobe j’ai bien cru que mes jours étaient comptés à KL. Même un mars et un kinder bueno n’ont pas suffis à me redonner confiance en la vie. A 8h du matin ma fréquence cardiaque n’était toujours pas d’appoint donc je me suis dis autant aller crever en centre-ville plutôt qu’à l’aéroport.

Je pensais que le gasoil frai des transports en commun allait me remettre d’aplomb mais il n’en fut rien. J’ai donc pris le Ekspress KLIA que je recommande car non seulement il est très confortable et possède la Wi-Fi mais en plus de ça il vous offre un magnifique panorama de la campagne et de la jungle malaise

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Comme vous me connaissez bien, pas un voyage sans sa petite minute (longue minute) culturelle

Il fut un temps très lointain, la Malaisie était un territoire qui regroupait avec elle l’Indonésie et Singapour.

Les populations étaient surtout concentrées sur les côtes car ils pouvaient y boire de l’eau de coco à volonté les pieds dans le sable et parce que dans le centre du pays c’était encore la jungle avec des trucs aussi sympa que les tigres ou la malaria. C’est donc la raison pour laquelle des villes comme Penang, Malacca et Kuala Lumpur étaient déjà bien développées.

Comme beaucoup de pays colonisés, la Malaisie était un point stratégique pour le commerce maritime et les livraisons Lazada c’est pourquoi tout le monde a voulu y creuser son trou.

Il y a donc eu les Chinois, puis les Indiens musulmans et enfin les Portugais. Du coup les Hollandais se sont dit « ouaah c’est la teuf en Malaisie, allons-y » et comme les Anglais n’ont aucune personnalité ils ont également tapé l’incruste

C’est donc un peu avant la seconde guerre mondiale que la Malaisie, l’Indonésie et Singapour étaient partagés entre les Hollandais et les Britanniques.

Cependant, durant la seconde guerre mondiale les Japonais on réussit à gratter un morceau de Singapour et Kuala Lumpur, mais [attention spoiler] les Jap’ ont perdu la guerre et on du rétrocéder leur terrain aux anglais de nouveau.

De là les communistes chinois malais en ont eu un peu marre et se sont dit « ok les mecs on arrête les conneries, on veut notre indépendance », les Anglais on bien ri et s’en est suivi une guérilla de 12 ans dans le but d’obtenir l’indépendance.

Dans le même temps les chinois de Singapour se sont dit « olalala ça sent un peu trop les embrouilles, on va se barrer » et c’est comme ça qu’ils sont devenus indépendants également

Aujourd’hui la Malaisie est un pays développé qui possède deux capitales : Kuala Lumpur et Putrajaya (administrative). Sa superficie est légèrement plus petite que la France et on compte deux régions : la Malaisie péninsulaire (située au sud de la Thaïlande) et la Malaisie orientale (Borneo située au Nord de l’Indonésie). La population regroupe 45% de Chinois, 45% de Malais et 10% d’Indiens.

La religion officielle est l’Islam sunnite appliquée de manière assez stricte (reconversion religieuse interdite sous peine de prison ou de mort, notez également que les autres religions possèdent moins de droits dans le pays)

La Malaisie est officiellement une monarchie constitutionnelle même si elle se vante d’être une démocratie (droit de vote accordée a la population dans certains cas). Officieusement le pays, (comme la plupart des pays d’Asie du sud Est) est gangrené par la corruption

Anecdote : En Malaisie le gouvernement a fait appliquer une loi qui interdit aux non musulmans l’usage de certains mots arabes. Ainsi si vous prononcez le nom « Allah » à l’oral ou à l’écrit vous encourez une peine de prison ou une amende de 700 euros



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9h du matin je suis toujours a l’agonie dans le KLIA Ekspress, les paysages qui défilent sont magnifiques et je comprends vite qu’en fait autour de Kuala Lumpur il n'y a rien d’autre que de la jungle.

J’arrive à la station Mesjid Jamek ou l’hôtel m’attend juste à la sortie. Comme je suis en avance pour récupérer la chambre je décide de prendre mon petit déjeuné dans un des nombreux restaurants exotiques de la ville : Burger King. Pour me tenir compagnie je déjeune avec Google Map qui m’indique que je suis seulement à 300 mètres de la célèbre Mosquée Jamek. Comme l’islam j’ai ça dans le sang je me précipite vers ce lieu d’anthologie.

Il s’agit de la plus vieille Mosquée de la capitale et je suis émerveillée par son emplacement : sur une sorte de presque-ile juste entre la jonction de la rivière Kelang et la rivière Gombak où il est possible d'en faire le tour sur la fameuse promenade « river of life ». Juste de l’autre coté j’aperçois un bâtiment qui semble s’être perdu en Asie du Sud Est : le Sultan Abdul Samad Building. Cet édifice est absolument magnifique (en tout cas moi j’aime), il a été conçu non pas par Abdul mais par un quidam du nom de Norman qui a vécu en Afrique et qui s’est donc inspiré du style Mauresque pour le design. Moi de mon avis d’expert en architecture, ce bâtiment m’a fait penser aux édifices que l’on peut trouver au Portugal ou dans le sud de l’Espagne (Cadix) dans un style vraiment colonial. Se trouver entre un tel bâtiment et la grande Mosquée c’est un délire que seul Kuala Lumpur connait.

Derrière on trouve la place Merkeda, un immense marché couvert dont la façade est sans rappeler les maisons typiques d’Alsace (un délire je vous dis). C’est notamment ici qu’a été signé la déclaration d’indépendance en 1963 et où le drapeau Britannique a été mis en berne au profit du drapeau Malais.

Cette balade me fait du bien et après quelques photos shoot (depuis ce spot vous pouvez photographier la Mosquée + la tour Menara + les tours Petronas en même temps si le talent est en vous) je décide d’aller faire une sieste à l’hôtel.

Comme mon but dans la vie c’est de faire tout les Chinatowns de la planète je me met en route vers ce fameux quartier. Mieux que San Francisco mais pas mieux que Bangkok, le Chinatown Malais est d’une ambiance toute singulière puisqu’il est tenu par 95% d’Indiens et qu’on peut y acheter un sac Vuitton (les traditions se perdent que voulez-vous). J’achète quelques cartes postales au prix d’un Baan Mi et ne m’attarde pas trop dans ce lieu. Comme Google Map et moi on est intime, j’avais repéré un temple Hindou non loin de là.

Lonely planet m’avait vendu le truc comme un club sandwich au magret donc je ne pouvais pas passer à côté. Le temple Sri Mahamariamman est le plus vieux temple Hindou de KL. Il a été fondé par des immigrés Tamoul venus de l’Inde en l’honneur de la déesse Mariamman censée protéger les tamouls expatriés.

Comme j’ai vécu toute ma vie en Inde j’ai facilement pu reconnaitre les 228 personnages du Ramayana (mythologie Sanskrite qui a inspiré l’Hindouisme) qui orne la façade à 5 étages du lieu. Le temple est beau mais pas ouf (surtout si vous venez de Thaïlande) mais rien n’illuminera plus votre journée que de saluer Shiva, Parvati et Ganesh

Encore une divinité qui a mangé trop de cheese naan 

Après ça il était temps de rendre visite à une autre divinité des temps modernes : les twins petronas.

Alors là je ne saurais décrire le kiff de cet endroit et je ne saurais d’ailleurs dire si j’ai préféré les tours petronas ou la Burj Khalifa (problème existentiel de globe-trotteur). Elles sont tout simplement majestueuses, splendides, indescriptibles. Moi qui aime les architectures insolites j’ai dégusté un véritable hors d’œuvre

Point culture : Les tours ont été fondée par un architecte Argentin et inaugurées en 1998. Elles sont hautes de 452 mètres et possèdent 88 étages avec 78 ascenseurs. Suite a des problèmes de sécurité, la tour a dû être partiellement démontée puis remontée pour assurer des fondations plus solides. La deuxième tour n’est pas droite, elle penche vers la première mais les derniers étages sont inclinés de telle sorte qu’on est l’impression qu’elles sont droites

Juste au pied des tours figure un grand centre commercial : le Suria KLCC et de l’autre côté de ce centre commercial, alors là mes amis c’est que du kiff : le parc KLCC. Un véritable lieu de paix et de beauté qui mêle urbanisme et nature.

Sur mon chemin un Irakien me demande de le prendre en photo couché, assis, en contre plongé, de profil devant les tours. On se met à philosopher sur le monde et me conjure d’aller voir absolument le Butterfly parc ou parait-il les papillons se posent partout sur vous. Ok c’est promis j'irais !

Je cherche désespérément une connexion wifi pour partager mon bonheur avec ma douce moitié et je tombe sur un bar ou le serveur me dis de venir « vas-y ma sœur, soupair ouifi, gratouit sur le coran d’la Mecque » ok je m’installe donc pour payer une badoit à 17 ringgits et bien évidemment le wifi ne marchait pas (culture façon middle East). Ça m’a permis cependant de contempler tranquillement dans le plus grand des calmes le magnifique parc.

Ne sont-elles pas sublimes ? 
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Je me réveille au petit matin et j’ai super bien dormi. Mon imminente mort semble loin derrière moi et je m’apprête à vivre le grand frisson aux Batu Caves.

En chemin je m’arrête dans le quartier de Chow kit, qui parait-il n’est pas des plus sains. L’endroit me semble pourtant bien sympathique et je décide de prendre le petit déjeuné chez Teh Tarik Place. Les hommes et les femmes tout de voile vêtus me regarde étrangement mais peu m’importe puisque la faim vaut tous les regards malveillants du monde. Je goute donc au Roti Canai, spécialité Indo-Malaisienne, un hybride entre le cheese naan et la crêpe Suzette servi avec différentes sauces.

Vient ensuite le moment de prendre le Kmuter qui te pose directement devant les caves. Dans le train je recommence à me sentir de nouveau mal et manque de tomber dans les pommes. Heureusement l’air frais des 35 degrés à 150% d’humidité me redonnent un coup de fouet.

En moins d’un quart d’heure de train on se retrouve projetés dans la nature luxuriante de la Malaisie. En brebis galeuse qui se respecte je décide de prendre le chemin inverse à celui de la foule ce qui me conduit à une grotte des plus insolites. A l’intérieur se trouve le sanctuaire du temple Ramayana avec à son entrée la statue d’Hanuman.

Cette découverte fut tout à fait fortuite puisque par la suite j’apprendrais que cette grotte met en scène l’histoire de Rama avec des mannequins plus vrai que nature.

Smart minute : Rama fut un roi de l’Inde antique qui serait un avatar du dieu Vishnou et toujours accompagné de son fidèle singe Hanuman. Un jour sa femme Sita fut kidnappée par un démon et emmenée sur l’ile de Sri Lanka. Rama fut donc construire un pont entre l’Inde et l’ile de Ceylan pour sauver sa belle et tout le monde fut heureux.

Hanuman singe adepte du CrossFit  

Bref après cette sympathique épopée il était temps de rejoindre les caves qui étaient déjà noir de monde pour un lundi matin.

Encore une fois la Malaisie ne m’a pas déçue, au pied de ces collines de calcaire se dresse une immense statue de Murugan (Dieu de la guerre) qui fait face à un escalier coloré de 272 marches.

L’ascension est un peu raide mais vaut vraiment le détour grâce aux dizaines de macaques crabiers qui viennent saluer (ou voler) les touristes. J’ai pu assister à un instant cute entre une maman singe et son petit à seulement un sandwich Subway de moi. Des instants inoubliables…

Après avoir bien craché mes poumons, le haut des escaliers offre une chouette vue mais pas non plus la plus ouf de la planète. En revanche on pénètre par la suite dans une grotte d’une immensité incroyable ou l’on peut admirer des édifices et représentations religieuses. Enfin l’épopée se termine en haut d’un aven ou trône un temple. Un point de vue absolument incroyable.

Les grottes de Batu font office de temple Hindou qui est le plus grand sanctuaire au monde hors de l’Inde. Ces temples ont été construit par des tamouls dans les années 1890

Comme le site est relativement petit et que j’ai loupé une demie journée de visite à cause de mes délires hypocondriaques je décide de rattraper le coup au Butterfly Park que l’Irakien m’avait fortement conseillé.

Non loin du KL Sentral (station Kuala Lumpur), là encore cet endroit est une surprise inexplicable.

Après avoir monté une petite colline (qui donne une belle vue) l’entrée des différents parcs se trouve assez facilement.

Je décide avant toute chose de me poser au Horn Hill, un restaurant que j’avais déjà repéré. Comme je suis fidèle à ma Thaïlande j’opte pour un Pad Thai qui me ramène au pays. La terrasse est premium qui donne sur le parc aux oiseaux et vous avez un toucan qui est là pour vous tenir compagnie.

Comme 9 mois dans l’année dans les alentours de 16h en Asie du Sud-Est il pleut à torrent, mes plans sont légèrement tombés à l’eau (blague asiatique)

L’heure tourne donc je décide d’aller acheter un poncho d’une grâce sans nom et me met en route pour le parc des papillons. L’entrée se monnaie 20 balles (= 1 mois de course pour un Malais) et la nénette me conseille de ne pas y aller étant donné la pluie.

Je suis déçue mais tant pis je décide de rentrer à pied pour admirer le magnifique panorama de la butte.

Le soir je décide d’aller manger un bout dehors mais seule, dans la nuit, à Kuala Lumpur ce n’est pas forcément un plan safe. Je pense que c'est l'unique moment du séjour où en tant que femme seule, je ne me suis pas sentie très à l'aise.

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Je me réveille, j’ai hyper bien dormi et je me mets en route pour le quartier de Time Square ou m’attends ma cellule spatiale.

A mon arrivée le quartier ne me rassure point, la rue ressemble un peu à ces points de rencontre pour la prostitution d’enfants et la vente d’organe du coup je me tâte à rebrousser chemin.

Comme la vie vaut le coup d’être vécue je me lance quand même dans l’hôtel Sim Qube. Comment vous décrire ce lieu ? C’est typiquement ce que l’on trouve de plus moche et de plus sale en matière d’auberge mais le dortoir a l’avantage insolite de proposer des cellules de cosmonaute pour dormir.

Vient mon petit vient 

Je décide quand même de ne pas trop m’attarder dans ce lieu glauque et me met en route pour Time Square. Le problème c’est que quand tu vis en Asie du Sud-Est clairement tu deviens lassée des centres commerciaux et donc le Time Square ne m’a pas transportée. J’ai quand même le temps de déguster un petit Starbucks (notez mon vif intérêt pour la découverte gastronomique locale quand même) et change vite fait de quartier

Derrière chaque voyage se cache un Starbucks 

Sur ma route je découvre qu’un métro en Asie, en heure de pointe par 40 degrés non climatisé ça existe et les deux stations qui me séparent de la tour Menara me semble interminables.

A l’arrivée j’arrive quand même à perdre de vue la tour malgré ses 421 mètres de hauteur et galère à trouver mon chemin (quand on vous dit que la vie sans wifi c’est extrêmement difficile)

Bref au final moyennant une vingtaine d’euros j’ai pu accéder à une plateforme panoramique et moyennant encore plus d’euro vous pouvez également vous retrouver dans une cage en verre au-dessus du vide.

La vue à 360 degrés sur la ville est imprenable et vous pouvez aisément admirer tous les beaux buildings fait de béton et d’acier et si par chance le temps est dégagé vous pouvez même apercevoir au loin le Japon (-_-). Bref un investissement qui vaut le coup.

En descendant je décide de prendre un bol d’air pur dans la KL Forest qui se situe juste en dessous.

Un panneau à l’entrée m’indique que je suis susceptible de tomber sur des espèces mortellement dangereuses et que le parc ne se porte pas responsable en cas de décès. Bon je ne suis plus à ça près hein…

Au début le parcours est chouette et puis petit à petit tu t’enfonce vraiment dans la jungle avec des routes tracées au hasard et des bruits dont tu ne cherche même pas la source. Seule avec la nature j’apprécie cependant le calme et la verdure.

En me perdant un peu je tombe sur une passerelle en bois qui offre une magnifique vue sur la jungle avec la ville en fond de décor. C’est ça que je kiffe ici, ce mélange de nature sauvage et de ville moderne.

Comme il se fait tard je décide de rejoindre le KLCC parc pour me poser et admirer les tours de nuit. Encore une fois la pluie s’incruste mais j’arrive quand même à obtenir de beaux clichés des twins

Ma nuit dans ma capsule était pour le moins insolite mais au final j’ai très bien dormi 😉

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Dernier jour. Mais que faire pour cloturer ce merveilleux road trip ? Bah rien. J’ai donc dis au revoir au gentil Indien du Sim Qube ainsi que les tout les macs de la street et je me suis tranquillement mise en route pour Pavillon.

Là on change de décor, ambiance déjà plus sympa avec les Sephora, H&M et Pizza Hut. Blague à part, le quartier est plutôt chouette, vivant, ce qui contraste tout à fait avec le premier quartier de mon séjour.

Je pense que ça été un de mes endroits préféré entre le quartier Bukit Nanas, les grottes de Batu, le KL parc, les tours petronas et la tour Menara (oui en fait j’ai tout kiffé exact).

De là je décide de rejoindre mon collègue de travail expatrié à KL car ma conscience professionnelle ne s’essouffle jamais, même en voyage.

On boit un petit thé hors de prix dans des poufs en rotin avant de m’inviter gracieusement au non moins élégant Park Hyatt. Là enfin j’ai pu goutter à la véritable cuisine locale qui est un joyeux mix entre la cuisine Indienne, Chinoise et Hallal (à l’image du pays quoi) mais surtout je goute à un petit bijou culinaire qui marquera mon esprit à jamais : le Karipap.

Nous profitons d’une petite balade digestive pour admirer une dernière fois les tours Petronas que je porterais dans mon cœur pour l’éternité. La ville et nos bavardages me font oublié complétement la notion du temps et c’est de justesse que j’arrive à monter dans un taxi pour prendre mon avion.

Kuala Lumpur you are wonderful ne change rien !