Carnet de voyage

EUROPE Cap à l'est

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Dernière étape postée il y a 512 jours
Un prétexte : 120 ans Harley Davidson à fêter à Budapest et on met le cap à l'est ... avec quand même une petite virée vers le sud .. via la Slovénie, la Hongrie, la Croatie , le Montenegro !
Juin 2023
3 semaines
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Publié le 16 juin 2023

Nous voilà dans les starting blocks pour une première étape qui est à H-12...... La préparation du voyage , elle , a démarré il y a déjà plusieurs mois afin d'essayer de partir l'esprit le plus léger possible et n'avoir plus qu'à gérer le plaisir et les impondérables .... donc étapes définies, hôtels réservés et renseignements pris sur les incontournables ; restera ensuite ce qui revient à l'imprévu et qui doit toujours garder une place importante afin que la découverte reste la plus importante

planning des étapes et prévisionnel de frais 

aujourd'hui veille du départ est consacrée à la préparation ultime de se qui va nous suivre et devoir se charger dans les sacoches ; alors pour ceux qui se posent toujours la question "mais comment faut il faire pour la bagagerie avec aussi peu de place " explication en image ....

les contenants sont aussi importants que le contenu afin de minimiser le volume et le poids

ensuite il s'agit de tout répartir dans les espaces contraints de la bagagerie et là........chaque chose a sa place

Et voilà ! prêts ; maintenant on peut se détendre et laisser les deux monstres au repos pour une bonne nuit avant le départ

A demain!

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Publié le 17 juin 2023

Partis tranquillement à 8h 30 puisque cette année pas de bateaux à prendre et donc pas de contrainte horaire. La route sous le soleil a été agréable, température idéale toute la matinée ; Nous avons eu une pensée amicale pour Anne Marie et Bruno au passage du panneau Montpon et une pour Frédérique vers Périgueux. La chaleur nous a rattraper vers midi vers Clermont Ferrand pour la pause repas face au panorama splendide de la chaîne des puys.


La reprise de la route s'est faite dans l'air frais du massif central . L'autoroute déroule de grands virages entre vallons et colines boisés de résineux de toute beauté pour replonger ensuite dans la vallée du Rhône où nous avons retrouver un bon 31 ° . La traversée de Lyon sans aucune attractivité mais les 80 derniers kms face au massif rocheux de la chartreuse étaient eux très beaux.

Enfin sont apparus les sommets enneigés des Alpes, signe que nous avions atteint notre but . Moto au repos et une douche plus tard un petit verre de bière est bien appréciable avant un bon repas dans une trattoria.......ça sent déjà l'Italie ! Avant il faudra passer le tunnel du Frejus mais ça c'est pour demain .....

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Publié le 18 juin 2023

On avait 470 kms à couvrir en ce dimanche qui s'annonçait ensoleillé. La route au départ de Chambéry était belle , la température idéale pour cheminer tout au long de la vallée de la Maurienne . Les paysages fabuleux alternent à pic rocheux laissant deviner les strates géologiques et pentes arborées, le tout surplombé des hauts sommets où persistent enore les neiges de l'hiver.

Un dernier panneau bleu annonce Turin et Milan alors que nous nous engageons dans le tunnel de Frejus pour un voyage sous terre de 12 kms à 70 km/h et environ 1/4 heure plus tard à la sortie du tunnel on retrouve les panneaux autoroutiers verts ......on est bien en Italie!

Après une halte frugale , c'est cette fois ci le val d'aoste que l'on déroule côté Italien ; une montagne beaucoup mois agressive avec des vallées larges .

Puis se sera Turin, Milan , Bergame des kms de route bordés de bâtiments industriels immenses . A croire que toute l'industrie Italienne est cantonnée sur 200 kms! Quelques malheureux champs de vignes ont résisté à l'industrialisation de la région....peut être pas pour longtemps !

En milieu d'après midi nous arrivons dans un tout autre monde , Peshiera del garda, petit localité au bord du lac de Garde. Chambre d'hôtes trouvé, les 33° de la route nous invite illico à laisser tomber gants , bottes et blouson pour prendre une douche.

Ravigotés et renseignements pris auprès de notre hôte charmante , on chausse les tongs et on part à la découverte du village.

Le lac de Garde s'étend sur 367km2 et à une profondeur maximale de 346 m , ce qui en fait le plus grand lac d’Italie. La ville de Peschiera est une ancienne forteresse entourée des eaux du lac et parcourue de nombreux canaux. Elle a été fondée par les vénitiens et un des ponts en brique date de 1558. La porte d'entrée de la ville a été orné de la sculpture d'un lion de plusieurs tonnes . Elle constituait certainement le poste de garde de la ville puisqu'à l'intérieur on y voit encore jne immense cheminée.

L'intérieur de la cité est bondé de monde et on confirme les dires de notre hôte, c'est un lieu très touristique. Les ruelles vivantes sont typiquement italiennes , colorées. Et avec une gelateria tous les 25 m....Puis pause apéritive et dîner italiens pour notre plus grand plaisir

La promenade digestive sur le bord de l'eau nous permet de voir le jour s'éteindre dans les eaux du lac en toute serenite avant de rejoindre notre carré pour fermer les paupières.


Demain nous passons la frontière Slovène....une autre aventure !

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Publié le 19 juin 2023

Ce matin c'est une autre histoire, les camions qui étaient à l'arrêt pour le week-end sont répartis et ce sont des files ininterrompues de semi remorques pour la plupart des pays de l'est, Roumanie, Pologne, Hongrie, lithuanie...la route en est dautant plus penible que jusqu'à Vérone c'est toujours de l'industrie et de l'industrie... Heureusement, apparaissent enfin quelques rangs de vigne et des colines sur lesquelles on aperçoit de grandes propriétés ornementées de cyprès. Tout ça dans une belle luminosité d'un matin d'été ensoleillée donne des airs de Toscane .

Après Vérone la nuée de camions se calme on fait une halte pour reposer les pilotes et donner à boire à la machine.....le pompiste qui nous sert , nous gratifie en rigolant d'un ” basta les motos qui vont à Budapest...” et effectivement pendant la pause on peut échanger avec quelques compatriotes de différents pays

La route est encore longue mais la Slovénie à portée de roue . Vers 14h nous passons la frontière, la douane ressemble à un vieux bâtiment désaffecté sans âme qui vive. Le paysage prend alors une toute autre tournure . Tout est verdoyant, on voit apparaître des sommets de moyennes montagnes recouverts d'abondantes forêts de diverses essences où feuillus et résineux se mélangent harmonieusement. Les acacias sont en fleurs. Les larges vallées qui s'ouvrent en dessous sont riches de champs dont les fenaisons sont en cours et du coup on profite de la bonne odeur des foins....c'est l'avantage de voyager en moto!

Nous atteignons Ljubjana , capitale du pays vers 15h . L'hôtel est très vite trouvé et apres une bonne douche on décide de descendre au centre à pied , 4kms qui feront du bien aux jambes et feront reposer notre postérieur endolori par les kms.

La ville est calme à part une nuée de vélo qui surgissent de tout bord. Toutes les routes sont bordées de pistes cyclables et ils ont une signalisation spécifique. Les avenues sont larges et la circulation assez intense.

Certains toits sont munis d'arrêt de neige ce qui laisse à penser que les hivers sont sûrement rigoureux....

Hôpital pour mes ex collègues....

Arrivés au centre la zone devient piétonne pour notre plus grand plaisir. Tout est extrêmement animé, mélangeant touristes et autochtones. On débouche très vite sur la place principale d'où partent les trois ponts , œuvre réputée d'un architecte Slovène.




Les trois ponts

L'architecture du centre est imposante, les immeubles parfaitement entretenus. Sous les trois ponts passé un canal la ljubjanica qui fait le tour de la ville et sur lequel sont proposées des promenades en bateaux. Le deuxième pont est celui des amours où de nombreux cadenas témoignent du passage de nombreux amoureux....

Une petite pause et en route pour le troisième pont qui est le pont des dragons. Le dragon est l'emblème de la ville . La légende dit que le grec Jason après avoir volé la toison aurait remonté le Danube puis lAdriatique avec ses amis Argonautes pour arrivés sur le lieu de l'actuelle Ljubjana oû après avoir vaincu un dragon il aurait fondé la ville et lui aurait donné le nom de la bête.

On continue à déambuler et au passage on découvre l'imposante cathédrale avec ses immenses portes en bronze .

Les façades des immeubles sont toutes différentes et au dessus le vieux château surveille la ville

Dans un ruelle un sculpteur à imaginé retracer les étapes de la vie avec des visages qui se transforment au fil des ans , dit il comme les esprits . Il a fait dégouline les visages évoluant tout au long de la ruelle...

Un dernier tour dans la ville pour les ultimes photos, pas facile de trouver un resto ....ils sont tous pleins à craquer ...

4 kms retour pour retrouver la chambre qui est la bienvenue vers 22h30.....

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Publié le 20 juin 2023

Ce matin nous étions réveillés de bonne heure par les rayons du soleil . 7h30 les motos étaient chargées et prêtes à rugir. A côté de nous une famille française était également prête à enfourcher leurs machines, pas les mêmes, deux roues mais avec deux pédales et chargées à bloc . Un jeune couple avec deux jeunes ados parti de France depuis un mois et demi ; ils ont fait toute l'Italie, la Sardaigne, la Sicile, la Croatie puis la Slovénie et ce matin ils amorçaient le retour vers la France ....chapeau bas.

La journée a bien commencé avec un passage à la pompe à 1,42 € le litre d'essence, cool. L’objectif de la matinée était de rejoindre le petit village de Ptuj à une centaine de kms.

10h30 nous y étions, après un passage dans une campagne toujours aussi verdoyante et où les champs sont tirés au cordeau. Dans les villages flottent drapeau du pays de l'europe et de l'Ukraine. Les maisons sont toutes très colorées surtout en jaune. Au loin on aperçoit des hautes montagnes au sommets enneigés . Ce pays est vraiment tres beau et franchement en le quittant je ’ne verrai plus les Slovenes de la même manière. Ils sont charmants , accueillants malgré la barriere de la langue , bien éduqués et le pays est très propre. Le reseau routier est tres securitaire et les conducteurs courtois . La plupart jeunes et moins jeunes parlent anglais , eh oui ....


Donc arrivés au village , poser les motos et c'est parti pour découvrir.....car les noms de rue ne sont pas vraiment facile à retenir et aussi à prononcer !

Au premier virage on trouve une guitoune pour se désaltérer car la température est déjà bien chaude. Thé pêche bien frais , restons raisonnable.....bizarre le verre est rempli de petite billes gelatineuses qui passent par la paille énorme et elles éclatent dans la bouche avec effectivement un goût de pêche un peu sucré à notre goût. Au passage un coup d'œil à la vitrine d'une agence immobiliere; maison 7 pièces, 480 m2 sur 492 de terrain , 320000€....

Le village ancien dominé par son château est agréable, l'architecture et les ruelles sont jolies et extrêmement typiques malgré quelques restes des romains qui sont aussi passés par là.

Quelle heure est il au clocher du village ?

On tente l'ascension jusqu'au château pour récupérer une vue panoramique sur la ville et la campagne environnante

Au château une série de petits monstres perches sur une étagère nous posent question .....ce sont des masques de carnaval,traditionnels de la région.Selon la tradition orale ils chassent l'hiver et annoncent le printemps.

Un en cas vite avalé, on récupère les montures et direction Maribor. Grande ville de 1 700 000 âmes et qui sera notre ville étape ce soir. Seuls 30 kms nous en sépare donc après une bonne douche, car les 33 ° nous ont bien fait souffrir en roulant , on peut attaquer la visite de Maribor où nous passerons la soirée.

Belle ville un peu différente dans sa banlieue qui ressemble plus aux pays de l'est tels qu'on les imagine. Dès que l'on franchit le pont , le centre ville retrouve cette même ambiance Slovène, avec de belles architectures , nombre d'églises et énormément de vie dans les rues.

Les bâtiments officiels sont très beau la poste toute verte , l'université immense et l'opéra avec ses angelots musiciens,,,

Un peu plus loin trone sur une grande place le monument de la libération tout en bronze avec ses visages sculptés et reconstitués avec des lames de bronze.

Reste plus qu'un petit apero et un repas bien gagné . Ce soir c'est repas local avec viande et saucisses variés, pomme de terre recouverte de mousse, légumes frits, haricots cuisinés et le fameux pain Slovène. Ce fut un régal.

Ce soir seulement 1/4 d'heure pour rejoindre l'hôtel et s'endormir.

Demain cap sur Budapest

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Publié le 21 juin 2023

Avant daller plus loin erratum sur les chiffres d’hier Maribor ne possède que 96000 habitants ce qui en fait une ville tres abordable.

Nous quittons Maribor ce matin vers 9h sous un soleil voilé mais avec déjà un bon 27° ; les 370 kms à accomplir vont nous faire transpirer. On profite des derniers kms dans la campagne Slovene sur une route agréablement sinueuse dans des paysages toujours aussi beaux .

On rejoint plus tard le réseau autoroutier pour passer la frontière et là, outre les camions , on retrouve aussi des dizaines de motos qui roulent par petits groupes dans le même sens que nous...les arrêts essence sont l’occasion de partager quelques mots dans toutes les langues car cela arrive d’un peu partout, Suisse , Belgique, Italie, Sardaigne, Lyon, Perpignan, .... .

A 11h la frontière Hongroise est passée ; les paysages changent,; les panneaux indiquant le nom des villes sont de plus en plus compliqués....On retrouve une campagne un peu identique à la notre avec des grandes monoculture , essentiellement de maïs et un peu de blé. Des champs immenses avec à l'encontre de la Slovénie très peu d'habitations sauf quelques villages parsemés. Les premiers contacts avec les Hongrois sont plus rudes , les sourires manquent un peu mais ils restent tout de même serviables malgré qu'ils soient beaucoup moins polyglottes.

Dans l'après-midi on pose nos valises dans un village à 20 kms de Budapest , un peu estourbis par la chaleur; Fin d'après-midi dédié à la lessive ...Le propriétaires de la pension nous propose de gerer le gros linge pour moindre frais et nous gererons le reste.....les 3 nuits passées ici nous laisseront largement du temps de sechage. Nous sommes dans un endroit très typique malgre tout au confort très acceptable, nos hôtes sont serviables et parlent anglais, ouf!

On part à la découverte du village et aussi en quête d'un resto; les alentours sont tels qu'on peut imaginer les pays de l'est avec de petites maisons très sobres mais un environnement tout de même assez propre mais pas très animé.

Une dame nous indique une pizzeria, pourquoi pas puisque nous avons à la pension un espace pour manger et toute la vaisselle à disposition.....sauf que cette charmante pizaiola qui ne parle que le Hongrois nous fait comprendre qu'elle est débordée vu qu'il n'y a que nous devant sa guitoune mais que visiblement elle n'a pas trop envie de bosser puisqu'elle nous añonce 70mn pour faire 4 pizzas. Bon pas grave , on repart en quête et on trouve un bar restaurant sur la place où une seule table est occupée et qui est gentiment disposée à nous servir. Eurêka ! Le seul petit souci , elle nous dit que le menu n'est qu'en Hongrois et de fait nous aurons certainement besoin d'un traducteur et je confirme que c'était nécessaire...

Bon, rassurez vous nous avons réussi à manger et même très bien , avec plat , dessert boisson pour 17€ par personne.

Rentrés au bercail , nous avons mis le linge à l'abri car l'orage gronde mais normalement demain le soleil revient pour Budapest ...normalement! .

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Publié le 22 juin 2023

Cette étape sera réservée aux affficionados et risque malheureusement que de très peu intéresser les autres car c'était la journée consacrée au festival. Aussi après un petit déjeuner copieux dont je parlerai demain faute de photos, on a enfourché nos montures pour accomplir les 20 kms qui nous sépare de la Puskas Arena où se déroule le festival. C'est le site du stade de Budapest qui est de structure moderne et dont la construction s'est achevé en 2019. Il contient pas moins de 67000 personnes. Les abords sont vastes, ce qui est plutôt sécurisant puisqu'ils attendent près de 150 000motos sur les 4 jours. A 10h nous étions sur place avant la foule .

A l'interieur tout est parfaitement organisé et l'ambiance est très bonne enfant . On sent bien que ça arrive de toute l'Europe car toutes les langues se mélangent, on communique de manière spontanée la plupart du temps en Anglais mais aussi en espagnol ou en italien et quelquefois même avec les mains. Un petit test de connaissances sur les plaques minéralogiques vous donnera un aperçu des provenances.....et je n'ai pas tout loin de là !

On est bientôt rejoint par un de nos amis Sicilien Mirco et une copine Julia ; ils passeront la journée avec nous. La plaisir de se retrouver après une année est immense .

A part les stands d'accessoires motos et vestimentaire qui permet de trouver tout le nécessaire de ce qui se fait de mieux pour la sécurité et le confort de la route, dans un grand hall ils ont reconstitué l'histoire de Harley Davidson et son évolution au fil des années. A chaque époque sont présentes les modeles correspondants

Les 4 fondateurs de la marque 3 freres Davidson et un Harley
Début 1900 la première usine aux USA

On peut même s'y transporter pour un court instant

On avance dans le temps et les motos se rapprochent très vite de la forme actuelle

Les années 60
Les années 80
Les années de guerre

Dans le temps HD s'est aussi essayé à la vitesse

Nombre de véhicule personnalisé , en exemplaire unique appartemant à des particuliers sont également présentés, certains futuristes , d'autres dont on se demande comment elle peuvent rouler....

Mirco fait un petit cadeau à Alain et s'essaie au guidon suspendu ....

Des modèles récents sont présentés

Pour la pause déjeuner se sera spécialité Hongroise : une galette épaisse avec salade oignons tomates et dans laquelle on a le choix de mettre saucisse , poulet , porc ou goulach . Le Goulash Hongrois est avant tout une soupe avec des légumes , de la viande porc bœuf ou poulet, et des aromates notamment cumin et paprika , ce qui lui donne une couleur rouge. Là ils avaient enlevé le bouillon afin de mettre les ingrédients dans la crêpe,. C'est délicieux mais du coup ce soir on a sauté le repas .....

Dans l'après midi l'ambiance est montée d'un ton avec les concerts qui se sont mis en place et la chaleur qui est montée au moins jusqu'à 35 (ils avaient annonce 38 a la meteo ce matin) . Le passage régulier sous l'eau fraîche n'a pas suffit à nous rafraîchir!

De bons souvenirs....

Allez le meilleur pour la fin , un modèle HD assez exceptionnel pour la bagatelle de 90 000 € je vous laisse rêver.....

De retour à lhotel vers 21h pour une douche très apreciee .

Je confirme les commentaires de Sabine et l'aspect très rude de ces personnes s'estompe au fil des heures et ils gagnent à être connus . Nos hôtes sont extrêmement gentils; la mère ce matin ne savait pas quoi faire pour nous faire plaisir au petit déjeuner et son gendre qui hier nous avait proposé de lui donner le linge sale , avait acd soir tout lavé, séché et plier dans une corbeille qui nous attendait devant la chambre. Il refuse absolument le moindre centime de dédommagement.

Demain journée consacrée à la ville dont nous n'avons vu aujourd'hui qu'un petit échantillon mais déjà quelques beau édifices

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Publié le 23 juin 2023

Nouveau petit déjeuner très riche préparé par notre hote qui veut absolument nous faire goûter à tout....bon on mangera moins à midi, il faut faire plaisir.

Partis pour une journée à Budapest à la découverte de la ville...

Nous avons décidé de repasser par l'arèna afin d’y poser les motos , elles y sont bien rangées et en sécurité. On en profite pour un coucou à un copain Bordelais qui vient d'arriver. Enfin direction le centre ville , qui se trouve à 10 mn . On opte pour un taxi , ici les prix sont raisonnables et les taxis jaunes foisonnent ; j'ai l'impression qu'il y a lus de yellow cab à Budapest qu'à New York ! D'un premier abord la ville semble un peu tristounette , des bâtiments certes très architecturés mais pas vraiment bien entretenus , la circulation est dense et les gens pas trop détendus. A l'approche du quartier piéton la ville s'anime un peu plus joyeusement et les immeubles deviennent un peu plus attrayants.

On arrive enfin sur les bords du Danube , assez large et qui semble donner un peu plus d'ampleur à la ville. Comme l'on sait que les villes ont souvent un tout autre aspect depuis le fleuve , on embarque0 pour une croisière fluviale sur ce qui pourrait être un bateau mouche

Tout d'abord je révèle une contre vérité entendu depuis mon enfance : non le Danube n'est pas bleu , il est plutôt verdâtre....

Effectivement la ville se révèle depuis le fleuve avec des batiments, églises et autres châteaux beaucoup plus en valeur .

La perle reste tout de même le parlement qui est de toute beauté

Nous continuons la promenade pédestre jusqu'au Pont aux chaînes, emblématique de la ville pour deux raisons . La première est que construit en 1842 il a été le premier à relier Buda à Pest de chaque bord du fleuve et qui jusque-là faisait l'objet d'une traversée extrêmement dangereuse seulement grâce à des barges en bois accolées les une aux autres.

La deuxième raison, qui n’est autre qu'une legende, est liées aux quatre lions qui ornent l'entrée du pont : une écrivain française révéla dans ses récits que les lions n'avaient pas de langue et le sculpteur désolé de cet oubli se suicida

Le long des quais et en rentrant de nouveau dans le quartier piéton on retrouve de beaux édifices

Même au centre ville les motos sont omniprésentes et les hôtels sont envahis

On finit par une belle avenue directe sur la cathédrale avant de reprendre notre yellow cab dont le chauffeur nous indique que la ville a perdu beaucoup de touristes depuis la guerre car les Ukrainiens constituaient les plus nombreux touristes.

Retour au festival pour un en cas rapide : spécialité Hongroise le Lesco, sorte de ragoût avec tomate, oignons , poivrons et toujours le paprika, agrémenté d'une saucisse

La foule est de plus en plus dense mais il temps de rentrer, le vent se lève et malgré les 35 ° aujourd'hui un orage est annoncé alors on va essayer de l'éviter....

Rentrés à temps juste avant la pluie....

Désolé de ne pas avoir plus de photos car une mauvaise manipulation m'a fait égaré les photos de mon reflex reste plus que le téléphone....

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Publié le 24 juin 2023

Tout commence encore au petit déjeuner avec des croissants d'un autre type ....

Comme prévu, départ à l'arena afin d'y poser les motos en sécurité ; les motos étaient encore plus nombreuses , week-end oblige et de nouvelles nationalités sont apparues , Iran, Turquie , Lithuanie, Bielorussie, Bosnie et surtout beaucoup de Polonais qui je pense sont les plus proches ; occasion aussi de croiser un couple d' ecossais charmants et comme nous connaissons bien l'écosse et eux bien la France nous avons discuté un bon moment de nos pays et de nos motos respectives. Il nous ont offert des pins de leur drapeau et nous ont enfiler leur jaquettes décorées de tartan écossais pour ds photos souvenirs

Après avoir trouvé non sans mal un nouveau yellow cab nous voilà partis vers un des spas de Budapest afin de s’essayer à la culture Hongroise du thermalisme. Nous avons opté pour les thermes Szechenyl ; ce sont parmi les plus grands d’Europe.ils datent de 1915 et sont inscrits au patrimoine mondial.ils comptent 15 piscines extérieures, 12 intérieures, sauna et salles de massage. ils peuvent accueillir jusqu'à 240 personnes L'eau en été est à 30°et l'hiver à 34°.L'eau est composée de calcium, magnésium, sodium, hydrocarbonate, et sulfate . Elle est excellente pour les pathologies articulaires inflammatoires...Yeee! Les Hongrois adorent cette activité thermales qui fait parti de leur culture. On a donc passer un bon moment à tremper ,hydromasser , marcher dans l'eau. Éric s'est tenter le sauna + glace, moi pas pu, par contre j'ai tester le bain glacé excellent pour les gambettes.

On est resté 2 bonnes heures à trampouiiller....

On est sortis cassés.... pour aller se restaurer d'un repas raté qui s'est transformé en goûter. Encore un spécialité que beaucoup de Hongrois mange , une espèce de galette soufflée avec une sauce crémeuse dessus et du fromage, nom impossible à retenir

Une fois restaurés on a entamé la traversée du parc qui jouxte les thermes et qui est le plus grand de Budapest . On imagine bien les Hongrois venir se ressourcer en famille sur leurs moments de repos . Le parc est immense avec jeux pour enfants, restaurants , buvettes....etc

Une partie du lac est longée d'un grand bâtiment dont le devant constitue des gradins; l'eau y est maintenue peu profonde et l'hiver il est transformé en patinoire

Dans un coin du parc sur ce qui pourrait être une petite île car entourée d'eau trône le château Vajdahunyad surnom le château de Dracula érigé en 1896 à l'occasion du millénaire de la création de l'état Hongrois . L’architecte aurait copié celui de Dracula en Transylvanie , d'où son nom. L'intérieur de la cour est immense, on y trouve chapelle et le bâtiment principal abrite le musée de l'agriculture.

Il fallait quand même goûter ce gâteau que l'on trouve partout et qui se mange de différentes manières, seul ou rempli de glace ...il est fortement parfumé à la canelle

On a fini par déboucher su la place des héros , immense , en hommage aux combattants de la première guerre mondiale avec en son centre le tombeau d'un de ces soldats. De chaque cotes se trouvent d’imposants bâtiments l'un musée de l'art et le musée des beaux arts

Au passage on aperçoit le bus touristique amphibie qui fait visiter la ville en traversant le Danube ......se sera pour une autre fois!


Retour à l'hôtel vers 19h , ce soir c'est la fête au village, on va peut être moins bien dormir !

Bon , Budapest c'est fini , demain direction la Croatie ...

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Publié le 25 juin 2023

Le temps était mitigé ce matin au départ de Budapest mais là il ne s'agissait pas de réfléchir car une étape roulante de 570 kms nous attendait pour rejoindre la Croatie. Alors on dit au revoir à nos hôtes et merci pour tout car c'était des gens très agréables et serviables dont on gardera un excellent souvenir. Ils travaillent en famille , les parents , la fille et le gendre et se sont tous démener pour rendre notre séjour confortable. On ne peut pas en dire autant de tous les Hongrois et on reste quand même sur une impression de rudesse dans leurs rapports humains.....le sourire est très difficile à obtenir ...


Les nuages ont fini par nous rattraper et une nuée de motos italiennes aussi qui rentrent au bercail. Arrêt forcé pour tout le monde on enfile les tenues de pluie et ça repart.

Finalement, la pluie n'a duré qu’une cinquantaine de kms et le soleil est soudainement revenu . Alors arrêt de nouveau en station afin de resotir l'équipement de cosmonaute avant de se lyophiliser.

Et il ne fallait pas être pressé ce matin pour faire l'essence sur la route du retour des italiens et Espagnols...qui repartent via la Croatie .

A 13h la frontière Croate était passée.. la campagne se repeuple ! Si côté Hongrois aucune maison pendant des kms , dès que l'on a mis une roue en Croatie , la campagne s'est parsemée de maisons et d'églises. Pendant un bon moment le paysage est très sauvage avec de petites parcelles cultivées ça et là. Et puis on attaque la montagne et les parcs naturels nationaux . Les paysages sont très beaux et la nature semble préservée. A 18h on finit par débarquer dans le charmant village de Gospic; juste le temps de nous installer dans un petit appartement coquet ; la jeune propriétaire nous assure que les motos ne risque rien ,qu'elle habite la maison à côté et que son mari est policier....bon je ne suis pas sûre qu'il monte la garde toute la nuit.

En montant au petit restaurant pizzeria, on se rend bien compte que le village est tranqille.

Soirée pizza , c'est le seul choix , mais elles sont excellentes

Lubiana nous avait mis au frigo une liqueur maison , spécialité Croate alors on finit la soirée devant un petit verre

Demain on commence à descendre à la découverte de ce beau pays ...


PS : hier j'avais omis de mettre la photo très typique de deux Hongrois partageant leurs deux passions , les bains et les echecs

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Publié le 26 juin 2023

On quitte notre petite maison jaune salués par le papa et on part en quête d'un bar pour un petit déjeuner ; bar trouvé! mais que des boissons......heureusement une boulangerie jouxte le bar et nous voilà partis en quête de vienoiseries sauf que .....la boulangère ne parle que le Croate et que les vienoiseries n'ont pas du tout la même allure que les nôtres. Bon , ça finit en grands éclats de rire avec la boulangère . Les croates ont l'air plus disposés à sourire que les Hongrois .

Rassurez vous on a quand même eu nos petits beignets.

Ça commence par une belle route de montagne , tantôt dans la forêt tantôt au travers de petits airials où tronent de mignonnes maisons toujours arrangées avec goût et souvent fleuries.

Il semblerait que l'élevage soit la ressource principale car à part moutons et chavaux aucune culture si ce nest des petits potagers qui jouxtent les maisons.Les sommets sont un peu rocailleux mais l'ensemble constitue un paysage particulièrement beau.

Et puis juste avant d'attaquer la redescente, au detours d'un virage surgit un panorama à couper le souffle

Ça vaut bien un arrêt photo !

Ce sont des iles qui se trouvent face a zadar . Pendant toute la redescente on va profiter de ce super spectacle , on en prend plein les yeux ......même côté montagne c'est très beau.

Le petit village tout en bas c'est Kerdolag , on s'y arrête pour récupérer de ces kms de montagne . C'est en fait une petite ville balnéaire qui doit grouiller de monde l'été. A cette époque c'est encore très supportable. Deux petites chapelles font le cœur du village ; une de 1712 , très bien conservée avec des vitraux plutôt modernes et une chaire dont on se demande comment le curé monte prêcher. La deuxième bien colorée mais dont il ne reste que le clocher.

Les petites ruelles sont propres et conservent quelques vestiges de l'époque où il fallait aller puiser l'eau dont le village apparemment était largement approvisionné

Le petit port semble très actif et il faudra dire aux beatles que l'on a retrouvé le sous marin jaune!

De nouveau en selle , s'en suit une cinquantaine de kms de route en corniche pour le plaisir des yeux et des pilotes.

Au bout on débarque dans la ville de Zadar que l'on va explorer après s'être restaurer un peu.

Zadar est une ville de moyenne importance disposant d'un grand port de plaisance où trônent de beaux yatchs La centre historique de la ville est fortifié et si l'on en croit tous les vestiges qui apparaissent en sous sol protégés par des plafonds de verre, les romains ont dû squatter pendant un certain temps.

La ville est animée de multiples terrasses , magasins en tout genre, gelateria....etc il est tout de même temps de repartir accomplir les 70kms restant pour récupérer notre home sweet home de ce soir, accueillis par Rosa qui ne parle ni français, ni espagnol, ni anglais , ni italien .......alors là je sèche! Bon on a quand même réussi à s'installer, un petit resto à Skradin et au lit car demain le parc national de Krka nous attend et c'est enore une autre aventure......

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Publié le 27 juin 2023

La rivière Krka est connu pour etre un des plus beau site du pays en raison de ses cascades . Les Croates en ont très rapidement fait un parc national et outre ses cascades le site constitue maintenant une importante reserve de faune et de flore .

Après avoir laissé les motos en garde à notre relais motard où nous avons souper la veille et surtout après avoir avalé un petit déjeuner sur mesure nous voilà partis prendre le bateau qui nous achemine à l'entrée du parc.La rivière est déjà très belle coincée entre deux parois de montagne et les cygnes qui nous y accueillent nous donne une forte impression de sérénité.

Une fois débarqués il suffit de suivre un sentier pédestre de 4 kms qui chemine tout au long du parc découvrant un nature de toute beauté. Dès la descente du bateau et seulement après quelques mètres c'est " ouf !"

Ensuite durant tout le trajet on chemine parmi d'innombrables chutes d'eau toutes différentes en taille , en forme , en puissance . Elles forment par endroit des grandes bassines où on rêverait pouvoir se baigner . Mais baignade interdite....

Les cascades alimentaient autrefois une centrale hydroélectrique qui aujourd'hui est abandonnée mais qui fut néanmoins une des premières en Europe à fournir de l'électricité après Tesla aux US.

On retrouve néanmoins les reste d'un ancien moulin à eau qui est aujourd'hui devenu un musée

Heureusement la balade est pour partie ombragée, pourtant la chaleur est bien présente et remplir les casquettes de cette eau fraîche ne suffit pas toujiurs

La balde se termine par un dernier coup d'œil panoramique en surplomb des cascades

Le premier qui me dit que l'on manque d'eau, je l'envoie faire 10 fois le tour du parc en courant......

Il a fait chaud , très chaud , et on avait bien remarqué petite plage en bord de rivière alors après le retour en bateaux on n’a pas hésité une seconde pour faire un plouf dans cette eau vivifiante qui a levé de nos jambes toute la fatigue de la journée,.

Reboostés on a enfourché les mobylettes pour les 50kms qui nous séparaient de notre ville étape Primosten. C'est la route en corniche surnommée "la magistrale "qui nous y a emmenés. Cette route qui part d Italie longe toute la côte en corniche au travers de plusieurs pays. Et je confirme les paysages sont sublimes

Une bonne douche ravigorante et on part à pied passer la soirée dans le petit village de Primosten dont le centre historique fortifié est situé sur une presqu'île.

Un dernier tour après le resto car la ville est animée de nombreux camelots et glaciers et la population est dans la rue pour profiter d'une fraîcheur toute relative.

Demain nous continuons la Magistrale , direction Split.

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Publié le 28 juin 2023

Le ciel était un peu voilé ce matin au réveil au dessus de l'Adriatique sans être vraiment menaçant mais la vue panoramique depuis notre chambre d'hôtel n'en était pas moins belle

Nous sommes tout de même partis la fleur au fusil et avons fait les 40 kms qui nous séparait de Trogir sans encombre. Trogir , petite ville fortifiée médiévale que je voulais absolument voir tant la description sur le guide m'avait parue alléchante. Constrite elle aussi sur une petite avancée peninsulaire elle est entourée pratiquement totalement par la mer . Toutes les bâtisses sont en pierre blanche et les petites ruelles pavées patinees par le temps et les passages multiples forment un vrai labyrinthe.

Dans une petite chapelle au coin d'une place un mémorial entretenu rend hommage aux hommes tombés pour l'indépendance du pays lors de la guerre de Yougoslavie entre 1991 et 1995

L'église est imposante pour une aussi petite ville

Certaines rues sont un ode à la liberté celle de faire ce que l'on veut .........c'est sûrement ce qu'a souhaité traduire l'artiste avec un décorum un peu particulier

Une salade vite avalée dans un petit resto dont la cuisine est à ciel ouvert avant de reprendre la route sous un ciel de plus en plus menaçant

Finalement c'est sous la pluie que l'on fera les 70 derniers kms pour rejoindre Split

Resta plus qu'à faire sécher en arrivant chez notre nouvel hôte. 3kms nous séparent du centre historique de Split et compte tenu de la météo on décide de les faire à pied d'autant que le trafic autour de Split est intense. Mirco notre ami Sicilien nous a appelé pour nous dire qu'il serait agacement à Split ce soir donc rendez-vous est pris pour manger ensemble.

Nous arrivons en ville vers 18 h ce qui nous laisse le temps d'un aperçu de la ville avant notre endez vous.

Le peu que l'on a déjà vu est très beau . A l'intérieur de la muraille ont été aménagées des petites boutiques de souvenir

Leg,Isère est extrêmement imposante et la présence d'une époque romaine omnipresente

C'est la aussi un dédale de petites ruelles mais aussi d'immenses places etlanimation est à son comble

Finalement Mirco nous rejoint pour un dîner de retrouvailes et une petite promenade dans la ville illuminée et bien loin de dormir vue le mode

Bonne nuit

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Publié le 29 juin 2023

Au programme aujourd'hui, la Magistrale sur un potion d'une centaine de de kms et qui, au départ de Split doit nous rapprocher de Dubrovnick . Néanmoins, avant de partir nous étions prêt des deux concessions Indian et Harley donc on y va. Pour la première, fiasco ; ce n'est en fait qu'un atelier qui doit être agréé pour réparer Indian. Bon Éric a quand même négocier le tampon sur son passeport. La concession Harley est, elle, bien camouflée au milieu de moto guzzi et Piagio .....quelques tee-shirts, et quelques produits dérivés mais de moto que nenni ; on a juste trouvé la couleur ....

Dès la sortie de Split la route s'élève en corniche et ce n'est que du plaisir pour les yeux d'où que l'on se tourne . Je laisse les images parler d'elles même....

Le côté montagne n'a rien à envier au côté mer, ces abrupts de rocailles se dessinent parfaitement sur le bleu du ciel

Tout cela était bien trop tentant et à la faveur d'une aire de parking , on stoppe les motos et on enfile les maillots pour aller tester l'eau cristalline qui nous nargue depuis cinquante kms

Elle est encore un peu fraîche en ce début de saison mais compte tenu de la chaleur qu'il cela ne peut être qu’appreciable.

Après un pause de 2 h on peut repartir frais comme des gardons pour la dernière partie de l'étape . Un petit rafraîchissement ne fait pas de mal non plus dans une petite station balnéaire. Les plages ici sont pratiquement toujours aménagées avec des bouées de protection et des jeux pour les enfants.

Avant d'arriver au village de Polce où se trouve notre hôtel on traverse une région plus montagneuse , embellie de plusieurs lacs .

Le village où nous sommes est désuet, l'hôtel tenu par une famille où la mère et les deux jeunes filles mènent rondement l'affaire tant à la reception qu à la cuisine . Elle nous propose gentiment un apéritif maison au miel ou à la cerise , puis on continue sur les spécialités Croate avec du Cevapi qui sont des rouleaux de viande hachées et grillée très parfumés. Les pâtes également sont faite maison. On finit sur une glace roulee dans une crêpe que l'on ne pouvait pas refuser......qu'ils soient Slovenes, Hongrois ou Croates , ils sont tous très friands de crêpes,!

Demain Dubrovnick via une île pour éviter l'enclave Bosniaque sur la côte


Pour ceux qui voyagent avec leur coquille sur le dos et pour répondre à Sylvie : très peu de camping car rencontrés en Croatie , ce qui m'étonne car les routes sont excellentes , il y a beaucoup de terrains de camping et l'essence est moins chère.....

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Publié le 30 juin 2023

Ce matin la Magistrale nous a fait une feinte en quittant le bord de mer pour traverser la presqu'île de Peljesac ; c'était en fait pour éviter l'enclave Bosniaque de Neum qui a gardé un accès à l' Adriatique. Au nord il est en fait nécessaire de traversée un large bras de mer afin de pénétrer sur la presqu'île. Avant de traverser , nous rentrons dans une vaste plaine avec de multiples systèmes d'irrigation . De fait l'endroit est riche de cultures fruitières et autres . En témoignent les vendeurs de fruits et jus de fruit au bord de la route environ tous les 200m.

Puis la route s'élève dans un massif montagneux nous permettant de voir parfaitement l'ampleur de cette vaste plaine agricole.

On commence alors à voir apparaître des cultures viticoles en terrasse

Enfin au loin se dessine le pont qui va nous permettre de passer ce fameux bras de mer . C'est un ouvrage architectural a la fois tres imposant et très élégant qui semble très récent. Il est gratuit !

Dès la sortie du pont un panneau annonce une région viticole qui semble importante et sûrement de bonne renomee dans le pays vue la qualité de l'environnement et aussi le formidable point de vue qui vaut bien un arret

On attaque la redescente avec un point de vue superbe sur la mer qui nous entoure, pour enfin arriver à Ston , petite ville du bout de l'île

La petite ville de Ston mérite bien le detours. Malgré sa population de seulement 2700 âmes , elle s'inscrit de maniere tres méritée dans le patrimoine mondial . En effet c'est un fort militaire de la république de Raguse (ancien Dubrovnick) qui est un exploit d'architecture médiévale. Il y a un mur autour de la ville de 900 m mais surtout à l'extérieur une grande muraille longue de 5 kms qui ferme l'isthme de Peljessac. Construite en 1358 , elle constitue la muraille la plus longue d’Europe en état complet et la deuxième dans le monde après celle de Chine. Alors non , on n'a pas mis les motos dans l'avion...on est toujours en Croatie.

Première étape le fort St Jérôme, à l'entrée de la ville parfaitement entretenu. Il y en avait 3 à l'époque comme celui-ci

Le village par lui même est également très joli et parfaitement entretenu. Il a la particularité d'être architecturé de manière très moderne avec des rues toutes orthogonales

Bon reste le gros morceau....la grande muraille ; on voulait compter les marches mais finalement on n’a pas eu le courage. Allez c'est parti!

D'en haut la vue est superbe , sur les marais salants et le petit port du village

On quitte à regret cet endroit improbable pour reprendre notre Magistrale qui va encore nous en mettre plein les yeux....

Et puis c'est Dubrovnick en point de mire , le port immense et la vieille ville

La visite en est prévue demain ou après demain en fonction de la météo qui s'annonce capricieuse . Alors comme il est encore tôt et que l'on récupère les chambres pour 3 nuits on passe à la lessive avant de s'accorder un après midi plage

Devinez ce qu'il y a sur la treille au dessus de notre porte ?

Bon demain de nouvelles aventures...bonne nuit

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Publié le 1er juillet 2023

Ce matin ça partait mal .....effectivement nous avions vu hier que la météo ne serait pas en notre faveur et étant à proximité de Dubrovnick on avait préféré la cité et réserver Kotor nécessitant plus de moto pour dimanche. Bien nous en à pris ! Partis guillemets à 8h dejeuner dans un bar à 500 m nous y voilà bloqué pendant une bonne heure par un orage d'une violence extrême ; comme .les rues sont assez pentues l'eau a très vite innondé la terrasse et commençait à pénétrer dans la véranda du bar .Bon pas de panique , les motos à l'appartement se rincent et nous sommes à l'abri.

Retour à l'appartement au pas de gymnastique une fois le plus gros de la pluie passé. On patiente tranquillement jusqu'à 11h que l'éclaircie annoncée arrive. Entre temps je vois avec nos hôtes pour trouver une solution d'accès sécurisé à Dubrovnick sans toucher les motos. Un bus fera l'affaire, et nous voilà partis , tenue de pluie sur le dos en quête du bus . Le chauffeur un peu agacé par les questions des touristes qui ont adhèré à la même solution que nous , nous indique qu'il faut descendre au premier arrêt de Dubrovnick. Avec ça, débrouillez vous .....Bon, tous solidaires , on a fini par trouver l'arrêt, l'escalier pour descendre à la vieille ville et la porte d'entrée des remparts.Et finalement le soleil était même là pour nous y accueillir.

L'orage navait pas dissuadé grand monde et nous n'étions pas tous seuls ....Dès l'entrée, la ville est assez majestueuse avec son immense fontaine et la large rue principale bordée de hauts bâtiments en pierre tous sensiblement identiques.

Néanmoins en avançant davantage on remarque de chaque côté le cœur vivant de la ville avec des ruelles très étroites et surtout formées d'escaliers très raides qui permettent d'accéder aux hauteurs de la ville.

Au fur et à mesure que l'on avance , un peu portés par la foule , on découvre des édifices d'architecture un peu différente et aux façades très travaillées

Les églises aussi se succèdent ; l'une est particulièrement belle à l'intérieur avec un retable très riche et encore une fois des vitraux très modernes

Le campanile acheve la majesté de la grande rue avec son horloge très finement decoree et tout en haut la statue en bronze du carilloneur sur sa cloche

A côté de cette perle la Cathédrale tant majestueuse qu'elle soit est à l'intérieur très dénudé, avec un seul vitrail et très peu de fioritures (noublions pas que la guerre est passée 2par là il ny a pas si longtemps)

En passant une petite porte dans les murailles on débouche sur le vieux port où attendent spécifiquement des bateaux de promenade pour amener les touristes sur les différentes îles qui bordent la côte.

Au dessus sur la coline on aperçoit le télécabine qui permet de monter profiter d'une vue panoramique sur la ville

De très belles portes permettent d'accéder aux habitations ...

Finalement la chaleur etant revenue une pause s'impose

Certaines boutiques rappellent qu'une bonne partie de la série Américaine "game of trones" à été tourné, entre autre ici

Les stigmates de la guerre de 1991 à 1995 qui a fait éclaté la Yougoslavie de Tito sont encore bien prêsents. Des impacts de balle sont bien visibles sur les murs notamment sur ceux de l'église

Dans une petite rue sur les murs d'une grande maison figurent des pancartes expliquant que la maison à été détruite lors du bombardement de Dubrovnick par les serbes et les Montenegrains le 6 décembre 1991 à 7h du matin . Il explique comment , photos à l'appui il a pu sauver sa famille , tout en abandonnant sa maison aux flammes. La maison aujourd'hui est entièrement reconstruitre.

Retour à l'appartement avec somme toute une journée encore bien remplie et la gorge sèche. Les motos sont toujours au repos

Sil en est une des deux villes entre Split et Dubrovnick qu'il faudrait preferencier, je dirai Split car cest une ville qui vit de ses habitants et qui semble avoir une ame ; alors que Dubrovnick est entièrement destinee aux touristes ce qui lui ote une bonne parti de chame

Nous décidons ce soir puisque nous avons un petit appartement de pique niquerà la maison . Alors courses au supermarché du coin et repas en terrasse avant une bonne nuit de sommeil.

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Publié le 2 juillet 2023

Toujours plus au sud malgré la météo encore incertaine , nous voilà partis pour le Montenegro . État indépendant dont la république est parlementaire , ils ont adopté l'euro malgré quelqu’ils ne soit pas européens.

Ça commence encore par de la montagne , où d'ailleurs s'accrochent les nuages ; heureusement on roule vers le soleil. Les flancs montagneux sont couverts de forêts verdoyantes d'une nature presque excessive , et parsemée de cyprès , ce qui lui donne un aspect très particulier.

Notre frénésie s'arrête bien vite , à l'arrêt dans un bouchon , qui dure ....qui dure ! Oui mais c'est bien sûr ! Une frontière à passer ....entre la Croatie et le Monténégro et surtout sortir de l'Europe communautaire. Alors il faut montrer patte blanche , et on avait perdu l'habitude. Bon , une petite heure pour enfin mettre les roues au Monténégro.

La route redescend très vite au niveau de la mer pour longer la cote. Le changement est radical : route et édifices sont beaucoup moins bien entretenus et on sent très vite que le niveau de vie est moindre. Pour ce qui est du code de la route , c'est aussi assez aléatoire.....méfiance !

Puis le niveau de l'eau monte très vite et les petites plages disparaissent après avoir traversée quelques bourgades et cités balnéaires. Les montagnes se dessinent au loin , puis de plus en plus près pour finir par venir se jeter directement dans l'eau. Nous entrons dans les Bouches de Kotor. Elles s'apparentent à des fjords méridionaux. Formées de 4 baies elles sont ouvertes sur l'Adriatique . Kotor est la ville qui se trouve au fond des Bouches

Notre objectif le village de Perast qui est le plus ancien village des Bouches et dont le reportage que lui avait consacré " échappées belles" m'avait particulièrement plu. C'était à l'origine un village de pêcheurs qui a résisté à l'invasion des Turcs . Au XVIII ieme siècle il a développé son activité dans la construction navale . Aujourd'hui c'est un village de 900 âmes entièrement dédié au tourisme. Il est construit sur la coline et les maisons de pierre blanches sont parfaitement entretenues. Le nom des rues est inscrit en Montenegrain et en Serbe Cyrillique

Le front de mer est entièrement dédié aux restaurants et cafés, et invite à la promenade avec une vision directe sur le fjord où on peut voir l'entrée des Bouches. Et puisque les restaurants ne manquent pas on en profite pour faire la pause déjeuner

Le village ne contient pas moins de 16 églises et l’eglise saint Nicolas est la plus imposante

Face au village au milieu du fjord on aperçoit 2 petites îles. La premiere l'île St Georges n'est pas accessible au public car abrite un monastère bénédictin et le cimetière du village.

La deuxième étant accessible par bateau , on vous y enmène

C'est une île artificielle qui a été construite pour y installer une petite chapelle , "notre dame du rocher" dédiée à la vierge Marie.

L'interieur de la petite chapelle est surprenant de beauté du sol au plafond . Un certain nombre d'ex votos embellissent les murs , le plafond en bois est entièrement peint, de nombreuses peintures couvrent aussi les murs

Le bateau qui nous y a amenés devait nous reprendre 30 mn après. Nous avons attendu une heure , le temps de multiplier les photos mais on ne l'a pas revu....on a fini par trouver un autre batelier qui a bien voulu nous ramener à terre ...

On gardera de belles images de ce site malgré certaines qui agacent un peu .....

Les gens de Kotor se battent actuellement pour interdire l'entrée des Bouches au bateau de croisière qui détruisent petit à petit le site bien malgré tout protégé....quand on sait les dégâts que peuvent faire les ancres de ces mastodontes !

Le retour à été plus simple pour le passage de la douane ; repas à la maison car on recharge les motos pour demain attaquer la remontada .

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Publié le 3 juillet 2023

Il faut bien penser à remonter ’, alors ce matin cap au nord! Ça commence par une centaine de kms sur notre Magistrale et des paysages que l'on découvre dans l'autre sens avec toujours autant de plaisir

Et puis nous sommes bientôt rejoints par un groupe d' Harleystes Lethoniens qui comme nous sont en promenade alors on fait un petit bout de route en groupe

Jusqu'à ce qu'un bouchon nous invite à nous arrêter ; En fait un grave accident sur cette route Magistrale connue pour être accidentogène vient de se produire ; tous les secours sont sur place et la police a fermé la route dans les deux sens. Alors l'avantage du deux roues c'est que l'on peut contourner la situation plus facilement , donc après avoir tous emonter la file un monsieur nous indique un contournement par un chemin agricole . Bon là, merci les pilotes car c'est plus la même facilité. On mange un peu la poussière mais on gagne quand même deux bonnes heures d'attente

Nos compagnons de route s'arrête se désaltérer et nous continuons notre route en abandonnant la Magistrale pour découvrir l'intérieur du pays sur les 200kms restant. Les paysages restent magnifiques mais là, c'est montagne , montagne et montagne de tous côtés.

Arrivés à Sibenik en début d'après midi ,on se permet un moment de repos avant de partir à la découverte de la ville. Sibenik est l'une des plus vieilles villes de Croatie . On y retrouve des ruelles enchevêtrees et des maisons qui s’adossent à la coline. La ville est en plein festival pour les enfants et s'est décorée pour l'occasion.

Sa cathédrale, classée à l’Unesco est démesurée pour une ville de cette taille. Elle a été construite par plusieurs architectes et le dernier a décoré le pourtour de ses murs de 74 visages dont on ne sait pas à ce jour qui ils appartiennent.

La soirée s'est terminé au resto et après un peu de bricolage pour les garçons sur les souffrances du voyage de nos équipements , repos car demain 400 kms nous attendent pour rejoindre Pula notre dernières étape en Croatie .

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Publié le 5 juillet 2023

Hier était une étape un peu roulante 400 kms prévus au départ de Sibenik pour une dernière halte en Croatie. Même si nous nous sommes à nouveau éloignés de la côte les paysages étaient très beaux et surtout variés, changeant approximativement tous les 50 kms . On a d'abord traversé une haute montagne rocailleuse où la température est tombée à 21°, on n’a plus l’habitude ! Puis une vaste étendue sauvage où seules une dizaine de vaches paissaient. Après avoir remonter quelques colines on a longé une vaste plaine agricole. Enfin pendant un grand moment on a cheminé entre des colines boisés de résineux ressemblant fort à notre massif central sauf que les panneaux des passerelles pour le passage des animaux indiquaient la présence d’ours et de loups.

Arrivés à Pula dans la presqu'île face à Venise , nous étions un peu fatigués alors on a opté pour un peu de repos à l'appartement avant d'accomplir à pied les deux kms qui nous séparaient du centre ville et qui ont permis de nous dégourdir les jambes.

Le centre ville de Pula est finalement assez typique des villes Croates avec ses ruelles remplies de monde , ses magasins ouverts même à 22h et les terrasses des restos pleines à craquer. Même en semaine , le soir les gens sont dans la rue en famille.

On en restera là pour Pula car demain autre étape de 300 kms pour atteindre Venise .

C'est donc après une nuit réparatrice que l'on a attaqué la route ce matin pour les derniers kms en terre Croate. Vers 11h on passait à nouveau la frontière Slovène pour traverser l'enclave de Kopper qui laisse à la Slovénie un accès à l'Adriatique. Le paysage prend illico des airs de Toscane avec des colines viticoles parsemées de cyprès et ses routes ombragées. A noter aussi dans la baie de belles plages d'eau claire .

1h plus tard nous remettrons les roues en Italie et de suite la circulation s'est faite plus intense ; on y a retrouvé les camions .....petite frayeurs à une quarantaine de kms de l'arrivée, l’indian d'Éric s'arrête, plus d'électricité.....arrêt sur la bande d'arrêt d'urgence... des minutes longues pour faire le point de la situation, bouger quelques fils électriques et ouf certainement un faux contact sur le faisceau électrique se réenclenche et ça repart! Moment de tension passé, nous voici à Mestre , porte d'entrée de Venise , hôtel trouvé ; on prépare notre journée de demain dans la ville romantique pour essayer d'en voir le maximum ; on laissera les motos au repos car les 3 derniers jours seront dédiés à la route du retour et donc il va falloir enchaîner les kms .....Clotilde est attendue au boulot lundi ...Aie!