Vadrouille à travers la Croatie

Suivez nous dans ce nouveau voyage entre criques aux eaux claires et fières forteresses, entre villages aux multiples influences architecturales et splendeurs des plus sauvages parcs naturels d'Europe
Septembre 2024
3 semaines
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Ceux qui nous suivent savent qu'on a souvent le don de mal commencer nos voyages. Rappelez vous les bagages restés à Madrid lors du voyage au Costa Rica (pour ceux qui ont raté cet épisode, tapez sur ce lien), les pannes des voitures lors de notre road trip en Namibie (lien) ou plus récemment l'entorse en partant en Irlande (lien). Et bien, le départ pour la Croatie reste dans le ton. Je pense qu'on devrait inventer un nom pour ce syndrome de la galère du premier jour. Je fais appel à votre créativité. En tout cas , le jour où ce sera une épreuve aux JO, on sera médaille d'or !

Bref, la journée a été longue. Partis hier matin de Périgueux, on a fait halte comme prévu sur le plateau matheysin au dessus de Grenoble pour un coucou aux petits enfants (et accessoirement ramener tout ce que les parents avaient oublié cet été😉). Je passe sur la pluie non stop pendant 600 kms et toute la nuit pour en arriver au départ ce matin via la jolie route du col D'Ornon....col fermé pour travaux ! Donc demi tour et 1h de perdue. Pas grave on est en vacances (disent les retraités que nous sommes).

On finit par rejoindre la route de Briançon avec des paysages fabuleux dans le parc des Écrins et la vue sur les premières neiges

j'aurais peut-être faire une petite prière ici  
Rare moment où il n'a pas plu

Jusqu'ici, à part l'heure perdue, tout va bien. Nous voici en Italie. Arrêt casse-croute et là sonnette d'alarme, Hosi , notre chienne, n'est pas comme d'habitude en train de quémander un p'tit bout de quelque chose. bizarre. En fait, elle est couchée sous la table et refuse même les croutes de fromage. Pas de doute, elle ne va pas bien. Après moult sollicitations, elle accepte de boire un peu d'eau. On pense alors que les nombreux virages l'ont barbouillée. Mais voilà qu'elle se met à convulser et là c'est panique complète pour nous. On est juste à côté de Turin. Nous voici donc parti chez le véto le plus proche qui nous conseille de l’amener d'urgence à l'hôpital vétérinaire à quelques kilomètres. Vive le GPS pour trouver et google traduction pour expliquer ce qui lui arrivait. Prise de sang et verdict ; une très grosse chute de la glycémie. C'est ce qui a provoqué les convulsions et tremblements. La question se pose de l'hospitaliser. Elle va mieux, on décide de la garder et de la surveiller. Le véto nous conseille de la nourrir toutes les 4h. On aura d'autres résultats d'analyse demain. En attendant, on poursuit la route., en espérant que demain sera un meilleur jour

Ce soir, on bivouaque au milieu des rizières.

Et oui , l’Italie produit du riz, le fameux arborio idéal pour les risottos. 
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Enfin nous voici en Croatie après 3 jours de route ! Traversée horizontale de la France de Périgueux à la Mure, traversée horizontale de l Italie ...bref 1400 kms pour arriver ici, avec un arrêt imprévu à Turin.

Pour info, Hosi va nettement mieux et poursuit le voyage sans problème.

Depuis hier soir nous sommes dans la péninsule de l'Istrie avec quelques découvertes depuis notre arrivée.

* L impossibilité de faire du camping sauvage ou alors il faut trouver des coins super cachés sans être vu des locaux qui visiblement, aux dires de nombreux commentaires, n hésitent pas à appeler la police. Les amendes ont l'air d'aller de 50 à 130 euros quand même !

* Ensuite, la difficulté de trouver des campings ouverts et pas trop chers. Beaucoup ferment en septembre et les autres peuvent être excessivement onéreux. Certains annoncent 50 euros la nuit.

* Enfin, beaucoup de paiements sont demandés en "cash only". On se demande pourquoi 😉. Étonnamment quand, agacé par cette pratique, JP dit ne pas avoir de monnaie, on peut payer par carte.

Donc hier, bivouac sur un parking à Poreč ...a 20 euros la nuit. Je pense qu'il va falloir s'y faire et recalculer le budget voyage.

Malgré tout ça, on a passé une super journée ! Ce matin, visite de Poreč (Si vous avez l'intention d'apprendre le croate en suivant ce carnet, sachez que cela se prononce poretch)

 Super ciel bleu 

Ce village est surtout connu pour sa basilique euphrasienne du VIème siècle. Moi qui aime les mosaïques, j'ai été scotchée ! Mon coq romain, mosaïque de 80X80 cms que j'ai mis....17 ans à finir (on ne rigole pas !) et dont je suis si fière ferait vraiment pâle figure ici.

J'ai beaucoup aimé cet enduit orangé , je le verrais bien au Tucassou
Impressionnant non ?
Grande sérénité dans ce lieu

L'ensemble épiscopal de la basilique comprend le palais, l'atrium, le baptistère. Il a été classé au Patrimoine mondial de l'unesco en 1997 pour son état de conservation remarquable et sa beauté. On peut vous dire que c'est vrai. L'ensemble est splendide malgré les siècles écoulés.

Dans les caves de la basilique, "trainent" quelques vestiges. On a fait notre marché comme à umm qais en Jordanie (lien).

Pour Jp, ce sera ce magnifique siège en pierre. Il pense que cela pourrait faire un bon banc de jardinage dont il pourrait se relever facilement en s'appuyant sur les accoudoirs qui ne risquent pas de casser. Je lui ai quand même fait remarquer qu'il serait difficile de le déplacer entre les rangs de pommes de terre !

Moi, j'embarque sans hésiter ce morceau de mosaïque qui fera une super table pour l'apéro dehors.

Ben quoi on peut bien rêver

On finit par le clocher. Notez notre bienveillance à votre égard : on a grimpé 300 marches pour vous faire partager la vue sur la ville.

Sympa la villa 

Après ce long moment dans d'autres siècles, on décide d'aller...prendre un breakfast. JP en rêve depuis notre arrivée devant les restaurants du port ce matin. Il a pris de mauvaises habitudes en Irlande l'an dernier.

Mais on va très vite se rendre compte que le breakfast anglais en Croatie est très très loin du vrai. Mais ottens une photo fn est rassasié, c'est l'essentiel

Pour info, le truc orange dans l'assiette, c'est de la tartinade de poivrons. Un peu surprenant au départ de manger un toast au poivron en buvant un cappuccino mais on s'y fait. C'est très ..nouvelle cuisine

Un petit tour dans la ville avant...d'essayer de retrouver le parking où est garé le camion...avec Hosi.

Sacrés pavés
 Tiens une nouvelle photo de vélo pour ma collection

Après avoir retrouvé véhicule et chien, direction Pula, tout au sud de la péninsule, pour continuer la visite. Mais d'abord, on tente de faire une petite sieste sur le parking gratuit (incroyable !) qu'on a trouvé à 15 mns du centre historique. On ne peut pas dire que ce fut une sieste au calme. Du coup, dès 15h, nous revoici à arpenter les pavés pour explorer les sites romains de la ville et notamment son incroyable amphithéâtre

Découvrez le comme on l'a vu en arrivant (lien)

C'est le 6ème en taille de tous les amphithéâtres laissés par les romains. Il pouvait accueillir plus de 20 000 personnes.

Impressionnant de l'extérieur, il l'est encore plus en y entrant. Voici le super panoramique fait par JP.

Imaginez ici les combats de gladiateurs, les pauvres condamnés jetés aux fauves....bref les réjouissances de l'époque

On est resté plus d'1/2 h à contempler ce lieu magique.

Il est beau mon homme dans ce décor
 Beaux graphismes entre le soleil et les arches

Dans les couloirs souterrains (qui servaient de passage aux fauves notamment), on trouve de beaux vestiges et j'ai eu une pensée toute particulière pour mes copines de road trip au Maroc.

Ces photos sont donc pour elles avec pour légende notre cri de ralliement : "Poteries, les filles, poteries !"

On peut pas dire qu'il n'y a pas le choix. Bon, elles sont un peu cassées mais on doit pouvoir marchander😉

On continue sur les traces des romains en passant de portes en portes

La dernière s'appelle les portes jumelles

JP trouve un super raccourci pour rejoindre le château : la Zerostrasse. Mais qu'est donc ?

Ce sont des tunnels qui s'tendent sous toute la ville et qui ont été construits lors de la 1ère guerre mondiale en tant qu'abris en cas d'attaques aériennes. Au total, 50 000 personnes pouvaient s'y abriter. Aujourd'hui, c'est un lieu d'exposition sur l'électrification du tramway en 1900.

Et pourquoi est-ce un raccourci ? Parce qu'il y a un ascenseur qui mène directement à la forteresse. Ah ah très fort le JP

Très drôle la porte de l'ascenseur en haut

Le breakfast est loin...il est l'heure du goûter. On va manger une glace devant le temple de ce cher Auguste.

Il  fait tout petit  mon  JP devant ce grand temple 

Retour au camion en slalomant entre les terrasses de bistrots. Il y en a de partout.

On est fourbu après près de 12 kms à travers Poreč et Pula, sans compter les innombrables marches d'escaliers que l'on a grimpées. On a bien mérité de boire un petit coup de rosé devant la mer.

 On a trouvé un beau camping à un prix normal enfin !

Il est maintenant 1h du matin alors, pour ceux qui insistent vraiment pour apprendre le croate, je vous dis

Laku noć

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Après une journée à arpenter les villes d'Istrie, on a envie de nature. Direction : l île de Cres.

 C est là bas en face

Un ferry fait la traversée en 20 mn. Il est parti juste avant qu'on arrive. A côté des figuiers de barbarie, on attend donc le suivant, à nouveau sous le soleil après une matinée nuageuse.

On va juste traverser ce bras  de mer avec ce bateau
 Il est beau le Tamalou dans ce ferry

Quand on arrive sur l'île de Cres, il est 13h, l'heure du casse croute. Il aurait été vraiment très dommage qu'on ne prenne pas ce petit chemin de pierre qui s'enfonçait dans la végétation. Mais pourquoi donc, pensez-vous ?

Et bien d'une part on aurait raté cette étonnante "exposition" d'art brut d'un artiste inconnu (et qui mérite de le rester penseront certains esprits critiques).

Après les maisons de fées d'Irlande, voici les lutins croates
Le tamalou au milieu de l'expo
 Ces drôles de lutins semblent tout droit de la version croate de la forêt de brocéliande

Et puis surtout, Jean-Pierre n'aurait pas lié une amitié solide avec ....un bouc !

A peine installé, on a en effet de la visite, à la grande surprise d'Hosi qui avait déjà interpellé violemment les lutins dès sa sortie du camion.

Quelle bande de curieux

Courageusement, mon homme prend son bâton de berger pour reconduire la petite troupe loin du camion. Mais si les chèvres comprennent vite qu'elles ne sont pas les bienvenues, le bouc, lui, flashe sur JP et décide qu'il sera son ami....très odorant.

JP le berger


 Les voilà tous les 2, se promenant en discutant comme de vieux copains.

Jp revient enfin au camion pour manger au grand dam de son pote qui décide...de l'attendre

Il finira par se lasser, vexé que JP ferme la porte du camion et partira retrouver ses chèvres.

NON ! pas la peine de vous dire "tiens, et si pour Noël, on offrait un bouc à JP ?" Je suis contre !

Pour nous, départ aussi pour rejoindre la ville de Crés. On suit une route magnifique mélangeant le bleu de la mer et le vert des maquis et des oliviers avec des points de vue plongeant sur les diverses îles

Le soleil joue à cache cache avec les nuages mais ce sont les nuages qui gagnent

On s'arrête, à ma demande, à Crès. Je m'attends à un gros village de pêcheurs puisque le front de mer enserre le port. Raté, on est loin des villages grecques ou italiens. S'il Il y a bien la mer et une végétation clairement méditerranéenne (oliviers, lauriers roses, bougainvilliers, figuiers de barbarie...), l'architecture, la culture, l'accueil témoignent nettement du côté slave de la croatie. C'est parfois un peu déstabilisant pour les latins que nous sommes.

Malgré les quelques maisons colorées,ce ne suffit pas à créer l'ambiance des villes du sud

Dans la série les artistes inconnus, voici une jolie statue devant sa petite église ainsi que quelques sculptures posées sur les maisons

Il a bien l'air sérieux

Après ce détour inutile, en route pour le sud de l'île, toujours avec des beaux panoramas. Ce soir on couche à Osor, un petit village comptant 60 habitants permanents. Comme le camping est juste à côté, on ira comparer la pizza croate avec celle de JP

Encore un camping sympa 

Le ciel étant menaçant, je pars en vadrouille dans le village, avant la pluie, nez au vent. Je suis SOUS LE CHARME. Il règne ici une très étrange atmosphère. JP s'est moqué de moi quand je lui ai dit que sur cette place, j'avais eu l'impression d'être dans un village de western et que je pensais tomber sur le sergent Garcia (seuls les plus âgés auront la réf). NON NON je n'ai pas picolé. Je parle d'ambiance. Si on fait fi de son architecture, ce village quasi désert, au sol défoncé et caillouteux, où le temps semble s'être arrêté, se visiterait bien au son d'une musique d'Enio Mrorricone. Bon vu que je ne l'avais pas avec moi, vous visiterez au son de l’angélus même si bien sûr ça casse l'ambiance western 😉 (voyez et écoutez en cliquant)

Je me suis baladée 1H en voyant plus de chats que d'humains. Aucune rue n'est goudronnée ou cimentée. Il y plein de trous recouverts de planches, mais l'ensemble a un charme certain. Amplifié par la présence dans tout le village, de statues en bronze d'Ivan Mestrovic, sculpteur croate célèbre (lui) ami de Rodin. La plupart représente des personnes jouant un instrument de musique.


Bon c'est sûr y a pas des statues comme celles ci dans les villages de western. On est plutôt dans le romantisme

JP était content. Il avait trouvé un nouveau siège de jardinage, mais...il est occupé

Un dernier tour dans le village. La nuit tombe tôt ici et le ciel menaçant assombrit encore plus. On craint la pluie pour demain

Vraiment un endroit hors du temps 
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Hier fut une journée un peu ratée. Du village du sergent Garcia (En réponse à certains commentaires, non je ne l'ai pas vu😉), on poursuit la route en passant par le petit pont tournant juste devant le camping pour changer d'île et aller sur celle de losinj

L'objectif était de faire une balade en vélo dans la pointe sauvage du sud de l'île La réalité a été une roue sans cesse dégonflée sur le vélo de JP, 1h30 pour essayer de régler le pb, un endroit ultra urbanisé et ressemblant plus à une station balnéaire qu'à une côte sauvage ...bref, demi tour.

Retour donc sur l'île de Cres pour prendre un ferry qui rejoint l'île de Krk . Pour les lecteurs assidus à l'apprentissage de la langue croate, on prononce une sorte de "Kreuk" en roulant un peu le R.

Quelques belles vues tout de même sur la route

Une île jeudi, une île vendredi matin, une autre l'après-midi...Je sens que certains n'arrivent plus trop à suivre 😀. Voici donc le trajet depuis notre arrivée en Croatie.

 Il reste du chemin jusqu'à Dubrovnik


 On prend le ferry à 18h avec quelques belles lumières

Krk est la plus grande île de l'adriatique. Elle est reliée au continent par un pont (Ah zut, pas de ferry ce coup ci ! Ceci dit à 47 euros le passage, ce n'est pas plus mal). Ce matin, atelier réparation de vélo pour JP au camping. J'en profite pour aller découvrir la ville de Krk et boire un cappuccino

Jolie promenade en front de mer avec comme d'habitude ici....plein de bistrots

Dans la vieille ville de style médiéval, j'arpente un dédale de ruelles pavées au charme suranné., évitant les groupes touristiques qui restent sagement cantonnés dans les rues commerçantes (faut bien que le guide touche sa comm). Les boutiques de bijoux, de fringues et de pacotilles pullulent. Je n'ai rien vu d'artisanal. Par contre, il a des magasins de liqueurs locales avec des choix incroyables et notamment de la liqueur d'olive. Une idée de cadeau pour les copains ? Mais non rassurez vous les potes, je blague

 J'ai l'impression d'avoir changé d'époque

Un château médiéval aux murs imposants dominant la mer, une cathédrale romane, des vestiges antiques, plein de choses à voir dans cette petite ville.



Les vues sur la mer sont chouettes avec le soleil et le ciel d'orage de ce matin car grosse pluie à 7h.

 Le  ciel est  impressionnant mais il fait bon. Short et tee shirts sont la tenue depuis notre arrivée



Belle balade dans cette petite ville où, comble du bonheur, j'ai trouvé 2 statues de mes petits enfants posées sur un mur. Non, à 11 h du matin, je n'avais pas fait des dégustations de liqueurs et il n'y avait aucune substance bizarre dans mon cappuccino. Pour ceux qui les connaissent, ne dirait-on pas Leïla et Pio ?



Retour au camion et départ pour Plivitce (sur mon clavier d'ordi pas le signe ¨^ à l'envers pour le mettre sur le c). On passe le fameux pont reliant l'île au continent.

Pas mal comme vue du balcon, non ?

La route longe ensuite un bon moment le bord de mer avec des paysages grandioses. Profitez en ici

Le paysage évolue au fil des kms.....tout comme le temps (ici)

On finit dans le brouillard et arrivés au camping, carrément sous la pluie. On a rangé les shorts et tee shirts

Demain, on part voir les lacs et cascades en croisant les doigts pour que la pluie s'arrête.

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Après une nuit sous une pluie dense, on n aurait pas parié sur la chance d'avoir du soleil ce matin. Et pourtant, il est bien là.

☀️☀️☀️☀️☀️☀️

Temps parfait pour découvrir le parc des lacs de Plivitče

Imaginez un chapelet de 16 lacs alimentés par des sources, des ruisseaux et reliés les uns aux autres par des cascades et chutes d eau parfois spectaculaires.

Ses lacs aux couleurs déclinent toutes la palette des bleus, du marine à l émeraude en passant par quelques reflets turquoises. Tout ceci dans une nature luxuriante, avec hêtres, sapins, érables...qui commence à prendre ses tons d automne. Une vraie merveille naturelle inscrite au patrimoine de l Unesco.



Partis à 9h on est rentré à 13h, fourbus mais enthousiastes, après avoir fait presque 9 kms sur les sentiers et passerelles de ce lieu unique.

Il y a 3 entrées pour ce parc. A la réception de notre onéreux camping de cette nuit ( 67 euros la nuit !!), on nous a conseillé la 2, moins fréquentée. En effet, pas grand monde et l avantage, c est qu'elle est entre les lacs supérieurs (12 lacs ) et les inférieurs (4 lacs).

 On choisit de faire le plus grands parcours en commençant par les lacs supérieurs ( A cette heure là on se croit encore jeune🤣)

On part en navette électrique rejoindre le haut des lacs supérieurs ( de P2 à St3 sur le plan). Non, mauvaises langues, ce n'est pas une voiturette pour personnes âgées ! Tout le monde y monte.

Après quelques kms, on est lâché en pleine nature. Enfin, une nature aménagée avec de petites passerelles passant au dessus de la végétation. C est charmant et cela évite que l écosystème soit trop massacré par le million de visiteurs annuel.

Bon, j'entends quelques grincheux qui se demandent si je vais enfin montrer les lacs.

 Voici donc le premier que l on a vu.Bravo JP pour le panorama

On poursuit le chemin sur les petites passerelles au milieu des ruisseaux , petits torrents, des cascades... Il y a 92 cascades sur un dénivelé de 133 m !

Que d'eaux que d'eaux 
Petit lieu magique
Féérique !!

Pour avoir le son, regardez ici et

De passerelles en sentiers, de lacs en lacs, on est bluffé. Les lacs sont différents. Certains s'affirment comme majestueux entourés de forêts de plus en plus dorées, d'autres font plus étangs avec des ajoncs tout autour. C'est beau, grandiose, parfois magique.

Chemin faisant, on arrive à l'embarcadère pour prendre un bateau électrique, traversant le lac KOZJAC pour rejoindre la rive pour les lacs inférieurs. Mais, après 2h30 de marche et un air un peu frisquet (12 degrés), la fatigue se fait sentir. Si on rejoint le point de départ des lacs inférieurs en bateau, il faudra faire le retour à pied après la balade dans les lacs. Cela fait un peu beaucoup. On décide donc de rentrer, d'autant qu'Hosi est dans le camion depuis 9h ce matin.

En remontant pour regagner le parking, on découvre qu'il y a une navette qui descend aux lacs inférieurs et que surtout, elle remonte ! Nous voici donc repartis, après un bon cappuccino pour nous réchauffer.

Bien nous en a pris. C'est très différent des lacs supérieurs car ceux d'en bas sont enserrés dans des gorges. En plus, il y a un chemin en haut des falaises, avec des belvédères qui nous offrent des points de vue incroyables.

On a attendu un certain temps que le soleil ressorte des nuages pour avoir cette vue magnifique
La couleur de l'eau est véridique 

On a eu un bol inouï avec la météo. Hier, quand on est arrivé, il pleuvait et on a vu des gens sortir du parc trempés. Outre le froid, je pense que la vue n'était sans doute aussi belle qu'avec ce temps soleil et nuages. Ceci dit, il y a le soleil mais il ne fait pas très chaud.

On arrive devant la plus grande cascade du parc (ici)

On regrimpe à la station pour reprendre la navette et aller enfin manger et libérer Hosi.

Je suis fascinée par la couleur de l'eau,mélange d'émeraude et de turquoise

Après une bonne sieste (méritée reconnaissez le), on part se réchauffer sur la côte en rejoignant Zadar que l'on visitera demain.

Pour ce soir ce sera coucher de soleil en mode farniente sur la "plage". Quel régal !


Vidimo se sutra

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Je ne garderai pas un souvenir impérissable de Zadar. De longues rues commerçantes étroites, des places sans grand charme.

Quelques façades colorées malgré tout pour égayer


Quelques endroits à voir cependant. Et notamment, la cathédrale avec son clocher campanile, ainsi que la belle église romane, qui donnent sur le forum romain .

Celui ci est totalement intégré dans la ville et est une place où les gens circulent, s'assoient...

Bel  ensemble architectural

J'ai grimpé les 180 marches qui montent au sommet du campanile à 42 m de haut. JP a déclaré forfait. Il n'a pas eu tort car le dernier tiers de la montée était particulièrement dur dans un escalier en fer en colimaçon. Mais, l'effort valait le coup avec une vue à 360 degrés sur les toits de Zadar.

Il y a des clochers partout

Mais le plus chouette, c'est la vue sur cette magnifique église romane juste à côté.

La vue de ses toits m'a subjuguée

Après, il a fallu attaquer la descente. Dans cet escalier en colimaçon bien raide, chacun se tasse sur une marche de 60 cms de large en cas de croisement. Soudain, les énormes cloches sonnent. Cris d'effroi dans l'escalier. De peur, ma voisine trébuche et m'attrape la main. Pour un peu, on déboulait l'escalier entrainant tous les autres avec nous.

On était juste au dessus. Imaginez le bruit 

Pour rentrer dans la cathédrale, il ne faut pas avoir les jambes nues ou les épaules découvertes. Plusieurs personnes n'ont pas pu rentrer, le prenant plus ou moins bien. J'imagine les conflits l'été quand il fait chaud et que tout le monde se promène en short, débardeurs, robes.... Pour ma part, pas de souci car vu les 14 degrés ce matin, j'ai pantalon, tee shirt et veste polaire. Donc Dieu m'accepte !

L'église romane est vraiment imposante et pour le coup très épurée à l'intérieur par rapport à sa voisine

 Je préfère nettement

La dernière curiosité de Zadar, c'est l'orgue marin. Mais non, ils n'ont pas mis celui de la cathédrales dans l'eau 😉. Mais c'est presque ça.

Sous un escalier en marbre, percé, il y a 35 tubes souterrains de longueurs, diamètres et hauteurs différents. sur une longueur de 70 m. Frappés par le vent et les vagues, ils produisent des sons musicaux envoûtants et variables selon la puissance des vagues

Écoutez ici le nouveau chants des sirènes

Grignotage et petite glace au retour. On tombe sur un glacier...spécial tant pour la présentation des glaces que pour leurs couleurs ou leurs parfums

On reste sagement au traditionnel parfum noisette...mais on cherche encore ce qu'il y avait dedans

Pour ceux qui ne veulent pas de glaces, je peux vous proposer les bonbons de la boutique voisine faits, je pense, par le même fabricant et les mêmes colorants.

Départ en direction de Split. Arrêt pour la nuit dans un charmant endroit au fond d'une grande crique. On est dans un camping "chez l'habitant". Ils ont transformé leur jardin en espace pour quelques camping cars. On est carrément au bord de l'eau

la vue du camion

L'eau est trop tentante, pour la chienne comme pour sa maîtresse. Hosi y va direct comme d'habitude. Je suis plus prudente, mais finalement une fois dedans c'est cool.

Bon alors, tu viens ? Elle est bonne

Pendant que JP sieste, je pars en vélo dans la presqu'île. Le chemin est fort caillouteux mais il longe la mer et c'est très plaisant...jusqu'à ...un portail en fer cadenassé. Certes, je pourrais passer mais à condition de grimper (avec le vélo ???) sur une échelle en bois qui enjambe le portail. Donc demi tour. C'est râlant car en haut de la piste, il y a cette muraille qui continue de l'autre côté avec sans doute des points de vue superbes sur la mer


Tant pis, fini le sport, place au réconfort : Un petit verre sur un transat du bar à côté du campement

La vie est dure
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Départ ce matin de notre petit coin paradisiaque. Direction Split

La photo avec les fleurs, c'est la vue de la terrasse des personnes qui tiennent le camping. Pas mal non ?

2 mots pour décrire SPLIT : Squat et patchwork. Allons bon, elle a encore trop bu ou le soleil lui a tapé sur la tête. elle divague.

Pas du tout, quelques explications sur ces 2 mots que j'associe à cette ville

Pour le mot squat, je vais vous raconter une histoire.

Il était une fois un jeune garçon, fils d'un esclave affranchi. Il a gravi tous les échelons de l'armée romaine et en 284 après JC, le voilà devenu l'empereur Dioclétien. Pour stabiliser l'empire, il crée un système de gouvernement unique, Tétrarchie , répartissant le pouvoir entre 2 Augustes (dont lui-même) et 2 Césars. Chacun gère une partie de l'Empire (voilà peut-être une idée pour résoudre la crise politique de notre pays , la France coupée en 4 avec à leurs têtes, chacun des 4 premiers partis arrivés en tête à l'assemblée 😉)

Quoique ayant à son actif de nombreuses réformes pour stabiliser l'économie de son empire, Dioclétien est surtout connu pour avoir sans cesse persécuté les chrétiens. Ceux ci se sont, bien plus tard ,"vengés" en construisant la cathédrale sur son mausolée et à la dédiant à 2 chrétiens martyrisés par Dioclétien (et toc !).

Mais, arrivons à l'épisode du squat. Dioclétien, ayant sans doute un peu oublié ses origines modestes, décide de se faire construire , à Split un palais de ....38 000 m² !! Oui ,oui un palais de 3,8 hectares..et non non, pas mégalo le mec. Le palais, fortifié, est construit en 10 ans . Bonjour le nombre d'esclaves qui ont dû y travailler. En l'an 305, Dioclétien décide qu'il en marre de bosser et abdique en prenant sa retraite à 60 ans (tiens tiens...quand je vous dis qu'il y a des choses à prendre dans cette histoire). Ceci dit, cette retraite par abdication volontaire est inédite dans l'histoire impériale romaine. A sa mort, le palais est utilisé comme résidence d'été par ses successeurs puis plus ou moins abandonné jusqu' au VII ème siècle. L'invasion barbare fait fuir la population de la région de Salone qui trouve refuge...dans le palais bien sûr. Petit à petit, en utilisant les matériaux du palais, ils ont construits des maisons, dés échoppes...donnant vie à une nouvelle ville médiévale à l'intérieur de ce qui était le palais de Dioclétien. Belle histoire quand même.

Mais pourquoi Patchwork ? Le palais initial d'origine romaine se transforme au fil des siècles et chaque période historique a laissé sa trace dans l'architecture de la ville et de ses monuments. S'y côtoient des édifices ou éléments romans, baroques, gothique, renaissance. Bref un beau mélange architectural. La preuve en images

Il y a même un sphinx


Le mausolée fut transformé en cathédrale en 650. Ce n'est qu'au XIIème siècle que fut rajouté le campanile que j'ai bien sûr grimpé 😀

Bien chargée l'intérieur


Me voilà repartie dans l'ascension d'un campanile.Je vais avoir des mollets en acier au retour.

Surtout que celui ci démarrait dur dur. D'étroites marches en pierre de 40 cms de haut. dans un petit passage.

Heureusement la suite était beaucoup plus soft avec un escalier en métal




 En montant, on a un aperçu de ce qui nous attend en haut, à travers l'ouverture des colonnades

Comme vous vous en doutez, la vue d'en haut est grandiose. On domine la vieille ville et au loin les immeubles de la ville actuelle. Moi, j'ai flashé sur les petites terrasses sur les toits. Je m'y voyais bien

Encore un beau toit rond avec sa mouette au sommet

Les rues de la ville sont très étroites avec ici ou là des morceaux d'Histoire

certaines sont même extrêmement étroites
belle placette

Pendant que je déambule, une dame m'interpelle dans une mélange anglo croate. alors le croate ce n'est pas simple mais l'anglo croate ...c'est pire. Elle me dit de venir vers elle.

Coup de chance, quand je m'approche intriguée tout de même par la machine qui est devant elle, elle a chopé d'autres clients pour...se faire peser ! Et oui, elle a installé une balance dans la rue.

Pas trop envie de me gâcher les vacances, je préfère rester dans l'ignorance 😉


Pause miam miam sur une place que JP reconnait pour y être venu .....il y a plus de 50 ans...Depuis notre arrivée en Croatie qu'il a visitée du temps de la Yougoslavie, c'est le 1er endroit qu'il reconnait.

Je découvre une bière qui remplacera peut-être dans mes souvenirs celle d'Irlande que j'avais adorée. Traduction : ours d'or. Entre le goût, le nom et l'étiquette, tout me plait dans cette bière. Va falloir essayer d'en trouver



On retourne au super parking où est garé le tamalou. En arrivant, impossible de trouver une place. C'était trop petit, trop étroit...Bref le début d'un plan galère. Quand soudain, on voit le panneau parking à l'entrée d'une avancée sur la mer sous les pins. Il y a une barrière, mais elle est ouverte. Un panneau indique "réservé aux clients du restaurant". L'endroit est quand même bien tentant surtout pour laisser Hosi à l’ombre. JP va demander et on a l'accord du restau pour rester qq heures. Top !

En plus c'est au dessus de la mer avec un chemin facile d'accès et donc au retour c'est sieste pour JP et baignade pour Hosi et moi. Puis, un bon bain de soleil qui sera sans doute le dernier car la météo prévue est très mauvaise pour les jours à venir. Je fais donc le plein de vitamine D

Ma plage ....

Les orages et la pluie dense annoncés sur Dubrovnik pour les 3 jours à venir nous font renoncer à faire les 250 Kms pour y aller (et autant au retour). Tant pis, ce sera une prochaine fois. Pour l'instant , on attaque la remontée vers la Slovénie avec un arrêt dans le parc national de Krka. Après 2 jours de villes, on a besoin de nature.

A demain donc pour le découvrir

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Si le parc naturel de Krka est moins spectaculaire et grandiose que Plivitče il a un charme certain. J allais dire plus intimiste, mais ce n était pas vraiment le cas ce matin. On circulait entre cascades et groupes...Faut dire que depuis hier, le prix de la visite a diminué de moitié. Cela reste tout de même à 20 euros par personne ! La Croatie est une destination assez chère. Il faut compter entre 25 et 40 euros pour les campings...hors saison et toute visite se paye. Exemple hier : 5 euros pour entrer dans la cathédrale de Spilt et ce, au grand dam d'un monsieur qui s'exclame tout fort :" quoi ? Maintenant les catholiques doivent payer pour aller prier ?"


On a profité des derniers moments avant l'arrivée de la pluie pour se balader, pendant 2h, dans ce lieu splendide.

Le tour fait 2.5 kms et on est vraiment entouré d'eau. Il y a des cascades partout, des lacs et étangs, des torrents. C'est la rivière Krka qui alimente ce lieu paradisiaque. L'eau jaillit de toutes parts. Ici les canards ont la vie belle !


Petit coin tranquille

Comme à Plivitč, on circule sur des passerelles.

Un moment sans personne 😀


 JP regrette sa canne à pêche car il voit plein de truites.

On passe de petits coins discrets à des points de vue impressionnants

Effet waouh !
La plus grande cascade en terrasse s: skradinski buk

Cette méga cascade, skradinski bug, est une séries de cascades s'étalant sur 17 paliers sur un longueur de 800 m environ.Je l'ai prise sur toutes les coutures, rêvant de la survoler car vue de dessus, cela doit être splendide (évidemment, dans des lieux comme ici, les drones sont interdits). Le bruit est assourdissant. Ecoutez


On aurait aimé la voir sous un grand ciel bleu mais bon....déjà il ne pleut pas

Le parc a aussi quelques moulins qui servaient à moudre le grain et quelques autres vieux bâtiments dont les pierres font ressortir les couleurs de l'eau

encore des camaïeux de bleu, de vert. Je ne m'en lasse pas

Dans la forêt environnante, il y a plein de cyclamens et des fleurs étranges sur les troncs.

Je vais faire ça à la maison  : orner les arbres du parc. Après, je ferai payer la visite pour financer les voyages 😉

On rentre en navette au parking, ravis de cette escapade. Après un breakfast en kit pour JP, on décide d'aller manger une glace à Šibenik (et ouyi, on est vieux alors on prend notre petite douceur à 4H..)

C'est quoi un breakfast en kit ? demandez vous. Et bien c'est un breakfast croate. Vous demandez à la serveuse s'il y a des breakfast avec des oeufs, du bacon, des toasts. Elle dit oui et c'est d'ailleurs écrit sur la pub extérieure. JP est ravi. Il en rêve depuis 1h. On passe donc commande. Les cafés arrivent en premier, puis le pain, puis 2 assiettes avec sur chacune 2 oeufs au plat. Mine déconfite de JP qui interpelle la brave dame : "et le bacon ?" Pas de bacon répond-elle. La mine s'allonge encore plus. Mais ouf il y a des saucisses ...à 4.50 euros en plus. Pour les toasts avec beurre et confiture c'est 6 euros...JP a faim, il commande donc une saucisse et des sortes de keftas pour manger avec ses oeufs. Arrive un hamburger sec et fort peu savoureux...

Prochaine étape : Šibenik

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On a la chance de trouver un parking juste à côté du vieux quartier de Šibenik. Après avoir joué 1/4h avec le distributeur de tickets de parking, on gagne enfin un ticket. On a plus de chance que l'allemand d'à côté qui, arrivé avant nous, jouait toujours quand on est parti.

Quelques centaines de mètres et on découvre la vieille ville médiévale s'étalant du haut de sa forteresse jusqu'au port.

Pour ceux que cela intéresse, le petite maison jaune à gauche est à vendre😉

Visiter le vieux Šibenik se mérite. Il y a des escaliers PARTOUT ! Pendant 1h, pendant que JP savoure sa glace, installé devant le port, je monte, je descends, je remonte, je redescends...

Ces vacances auront été très sportives

Entre les escaliers, de belles ruelles pavées et étonnement peu de monde. Je comprends pourquoi plus tard en redescendant. Il ne sont pas fous les autres, ils restent, en bas, dans les rues commerçantes autour de la cathédrale.

J'adore le contraste entre ces portes colorées et l'austérité des pierres

J'ai aussi beaucoup aimé le côté "artistique" de cette ville

Il y a... l'art (très) brut

J'ai plein de vieux cadres à la maison et entre la cuisine et l'atelier de JP, il devrait y en avoir des œuvres à encadrer. Promis, je vous inviterai au vernissage de l'expo !

Après l'art brut, il y a le romantisme et le pop art

Enfin, un mélange d'art populaire et d'art (très) singulier avec ces têtes

Après ce moment culturel, de places en ruelles, je redescends tranquillement vers la cathédrale

Le nez en l'air

captant ici ou là quelques détails étonnants

ici, une porte sculptée et son heurtoir ; là une sculpture dans une boutique

J'arrive enfin à la cathédrale, après une heure de vadrouille dans ce dédale historique et je retrouve le monde agglutiné dans les rues bordées de boutiques pleines de pacotilles. Depuis que nous sommes arrivés, je n'ai rien vu de beau dans les magasins. A part les boutiques de souvenirs, les magasins de chaussures de sport et de fringues (moches), il n'y a pas d'artisanat comme la céramique ou le travail du bois

Le portail de la cathédrale est magnifique, orné de nombreuses petites sculptures très détaillées. Sacré boulot des tailleurs de pierre. Elle est classée à l'Unesco comme témoin du passage du gothique au style renaissance

Quelle finesse dans les détails


On reprend la route vers la Slovénie, notre prochaine étape et ça y est, la pluie annoncée est bien là. Demain 350 kms pour arriver au lac de Bled

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Comme prévu, nous sommes partis de Sibenik hier matin pour rejoindre la Slovénie....où nous avons passé 24h ! Ce matin, retour en Croatie. Non, nous n'avions pas oublié Hosi au dernier camping, ni rien d'autre d'ailleurs 😉.

C'est juste que nous sommes arrivés, en Slovénie, sous la tempête. Posés à 13H sur une aire de camping car, on l'a d'abord bien pris. C'est un temps de sieste ,avons nous pensé...Mais après 2 h de sieste, le temps avait empiré. Pluie dense et vent violent toute la nuit. On se serait cru en Irlande l'an dernier. Cematin, c'était plus calme mais....très très frais , en fait disons même froid, avec de gros nuages gris noirs. On a bien cherché l'endroit du pays où il ne pleuvrait pas, prêts à faire des kms pour y arriver, mais....il pleut ...partout. Au lac de Bled où nous devions aller, c'est carrément pluie et neige mêlées. Or, la Slovénie, c'est un pays où l'activité touristique principale, c'est...la randonnées, à pied ou en vélo. C'est mal parti. Oubliée aussi, la balade dans les gorges ou même dans les grottes voisines, dangereuses en cas de pluie et d'ailleurs sans doute fermées.

Bref après avoir regardé le guide et la météo dans tous les endroits possibles, on a décidé de retourner en Istrie, première étape de notre voyage. Pourquoi ? D'abord parce qu'il faisait plus beau ou plutôt moins mauvais et moins froid ; et par ailleurs, on n'avait pas vu Rovinj sur la côte ouest

Le nouveau titre de ce carnet va donc être "Vadrouille en Croatie". On verra une autre fois pour la Slovénie. A faire plutôt au printemps semble-t-il.

Pour se réconforter, on décide de se payer un bon restau de fruits de mer, au bord d'un bras de mer rentrant sur 11 kms dans les terres. Erreur ! On aurait mieux fait de manger dans un bistrot à Rovinj, l'étape du jour, plutôt que de payer 70 euros dans du pseudo chic pour un plat insipide. On ne gardera pas du tout un souvenir culinaire de la Croatie

Par contre, Rovinj ne m'a pas déçue. On a bien fait de revenir pour ce voir ce centre historique aux maisons colorées à l'allure vénitienne.

Vraiment les pied dans l'eau. Cela doit être impressionnant lors des tempêtes 

Comme tous ces petits villages, il y a plein de petites ruelles pavés. Par contre, nettement moins d'escaliers qu'à Sibenik. Heureusement car je tire un peu la jambe aujourd'hui.

Impressionnant le nombre de pierres que l'on a vues dans ce pays entre les rues, les maisons, les murets dans les champs


Mais la particularité de cet endroit, ce sont les maisons colorées.

Tout est mélangé : le rose,, le rouge, le jaune des façades, le bleu ou le vert des volets...

Un vrai décor de pub pour ripolin

Comme cela ne suffit pas, ils mettent aussi des chaises colorées en terrasse

La cathédrale ne présente pas grand intérêt. Pour reposer vos yeux, je vous l'ai prise en noir et blanc 😉

Pas eu le courage de monter au campanile

Plein d'échoppes dans les ruelles pavées, mais là aussi comme partout ailleurs, pas d'artisanat ou d'artistes locaux. Première fois que je rentre d'un voyage sans un objet. On a voulu prendre de l’huile d'olive, mais 20 euros la petite bouteille, faut pas exagérer

Petit arrêt glaces sur la grande place devant le port...faut pas changer les habitudes et puis, c'est la dernière du séjour car demain on attaque les 1400 kms de retour.

Un peu de nostalgie devant ces dernières images de ce beau centre de Rovin

La dolce vita
Ma mère avait la blanche en 1970. 
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Et voilà un nouveau voyage qui se termine. Demain, direction l’Italie avec un arrêt à Barolo pour déguster un de nos vins préférés. Ce sera un dernier petit plaisir de vacances car, après, on enfilera les kms.

A bientôt pour un prochain voyage car comme disait Flaubert :

De toutes les débauches, c'est le voyage que je préfère.