La météo s'annonçant moyenne, on décide d'aller à Copenhague en bus. On a trouvé où le prendre..Reste à savoir où descendre. Et croyez moi, 0en danois, c'est pas simple. Après 10 mns de regards croisés : affichage du bus - plan du Routard - affichage du bus, on a trouvé notre destination !
Cette photo est pour ma collègue Marie Pierre : tu as 2 mois pour t'entrainer ! On décide d'abord de faire farniente avec un tour de Copenhague en bateau. On prend d ailleurs toutes options (2 circuits de bus hop and drop pour voir tout Copenhague et le tour en bateau. Le tout pour 70 euros à 2 valable 48h). Départ sur le quai de Nyhavn où nous étions hier soir.
sympa le tour en bateau....un peu fraisPetite pause déjeuner à 14H30. On teste le smørrebrød, plat national du midi : sorte de tartine avec des ingrédients posés dessus. Cela peut être des crevettes, du poissons, des oeufs... Sans doute très bon...ailleurs qu'Nyhavn où ce fut cher (45 euros 2 minuscules assiettes et 2 bières) et fort peu goûteux. Le soleil a disparu et j'apprécie bien la couverture Lavazza.
Arrêt miam miam On va faire un tour en bus, sous la pluie, pour faire le tour de Copenhague Et, comme dans chaque capitale que nous visitons, nous faisons un "arrêt spécial fiston"
Achat du traditionnel tee shirt Hard Rock café avec le nom de la ville. Il commence à en avoir une collection. On déambule dans les rues piétonnes du centre. On rentre dans un magasin de jouets pour aller voir les LEGO et c'est très drôle. Il y a des espaces de détente avec des bacs de briques Légo et il y a plus d'adultes qui y jouent que d'enfants !
Pas très riant sous la pluieIl s'amuse bien le monsieur Le nombre de vélos dans les rues est incroyable. Sur un des ponts qui relie la banlieue au centre, il en passe 40 000 chaque jour ! Ils ont même inventé un modèle de vélo spécifique pour transporter provisions, enfants, voire un passager adulte
Les neufs dans la vitrine sont à 1 800 eurosMon homme flashe, lui, sur les camions de pompier....sans doute un traumatisme d'enfance quand sa maman n'avait pas voulu lui en acheter un
On dirait qu'il est fait en Lego...mais non, c'est un vrai camion On finit notre périple dans Copenhague par le quartier de Christiana. Ce quartier a été squatté, en 1971, lors du départ de l'armée qui occupait le terrain. Il s'y est ainsi créé, avec l'aval du gouvernement de l'époque, une expérience d'une société alternative, rejetant le capitalisme avec un modèle économique organisé en coopératives, une monnaie, des règles de fonctionnement s'affranchissant des lois danoises....Intéressé par l'expérience, le gouvernement laisse faire et donne même le statut de ville libre à Christiania pour 3 ans. Grosse mobilisation à l'issue de ces 3 ans, ce qui fait que l'expérience perdure jusqu'aux années 2000 qui sonnent la fin du statut de ville libre et la revendication de l'Etat de récupérer ses terrains (tout ceci ne vous rappelle pas une actualité récente en France ?). Là encore, ça réagit sur la zone et en 2012 , un accord est trouvé. Les "Chistianites" créent une fondation pour racheter "leur ville" pour 10 millions d'euros. Tout le monde peut contribuer. Depuis la procédure s'enlise et Christiana a perdu de son utopie. C'est devenu une sorte de grand squatt à ciel ouvert avec de nombreux sans abris venus s'y réfugier. La vente de cannabis se fait au grand jour dans plein de petits étals. Je ne vais pas vous faire un cours sur l'histoire de ce quartier mais allez voir sur internet car, sociologiquement, l'expérience initiale était intéressante. J'ai fait pas mal de photos avant de me faire interpeller et de lire sur le Routard que les photos et l'usage du téléphone étaient interdits😅
L'entrée donne bien le ton et l'ambiance En dehors d'éviter de faire des photos (lol), on circule sans souci dans ce lieu à priori fort peu accueillant Le paradis pour les adeptes du Street Art Cette photo illustre bien le mode de vie : graffs, joints, musique. La coolitude attitudeLà, j'avais le droit de faire une photo ! Il y a des bars bien sûr, des boutiques et même...un supermarché
Heureusement qu'il y a de la couleur pour égayer l'endroit. Dernier clin d’œil à la porte de sortie de Christiana.
Nous voilà de retour dans le monde du capitalisme Après cette longue journée, retour (très compliqué) en bus jusqu'au camping où on arrive à 19h30, sous la pluie et totalement morts.