Nous allons visiter le parc du TIMANFAYA, des volcans. Nous nous arrêtons au centre des visiteurs , mais les explications ne sont pas en français, on comprend les grandes lignes mais pas plus. Direction le volcan, l'entrée est payante , il faut faire environ 1 km sur le chemin qui mène au parking, nous montons dans un bus pour faire le tour du volcan pendant environ 45 mn. Les paysages sont somptueux, je prends les photos à travers les vitres, il y aura des reflets et en plus nous ne sommes pas bien placés, un peu frustrant. Nous ne roulons pas trop vite, et le bus s'arrête dans les endroits les plus beaux, mais, sans descendre du bus. La visite est époustouflante des couleurs et des paysages exceptionnels, pour moi du jamais vu, juste un regret de ne pas pouvoir le faire à pied. Mais surement trop dangereux à sécuriser, il y a des endroits ou la chaleur est encore importante.
Le parc national de Timanfaya est situé dans le sud-ouest de l'île sur une superficie de 51,07 km2. Il s'étend de la limite de la commune de Yaiza jusqu'à la Montaña Timanfaya. À l'ouest, il est limité par la côte. Cet endroit a vu la naissance de trente-deux cônes volcaniques. Avant les éruptions volcaniques, cette immense étendue recouverte aujourd'hui par une plaine de lave figurait parmi les terres les plus fertiles de Lanzarote.Les volcans qui composent le parc national de Timanfaya sont du type hawaïen. Ceux-ci forment de grandes colonnes de cendre lors de l'éruption et leurs composants, les lapillis, poussés par le vent, ont recouvert de vastes étendues et les pentes de cratères plus anciens. Cette étendue recouverte par les pluies de cendre est appelée Valle de la Tranquilidad(vallée de la tranquillité). Le centre de l'éruption était situé au Maciso del Fuego (le massif du feu) haut de 525 m. Ce volcan est aujourd'hui recouvert par les cendres et les scories des éruptions du xviiie siècle, bien que le flanc arrière du volcan, qui rayonne encore énormément de chaleur, est composé de laves plus anciennes. Les nombreuses rangées de petites cheminées (Hornitos) et les volcans « parasites » (nommés ainsi car ils se sont formés au pied du colosse central) sont intéressants à observer. L'imposant cratère Corazoncillo, le plus grand cratère d'explosion de Lanzarote, possède une caldeira d'une profondeur de 100 m. C'est la lave de ce volcan qui a enseveli le village de Timanfaya.
Au niveau du parking, un restaurant sert des repas fait uniquement à la chaleur du volcan, nous goûterons tout à l'heure. Du personnel fait des démonstrations, un homme verse de l'eau dans un tube enterré, au bout de 2 mn, il y a une projection de vapeur comme un geyser, c'est surprenant. Un autre met des branches sèches dans un trou, en les laissant simplement contre la roche, elles s'enflamment d'elles même, il y a aussi un barbecue géant ou il font cuire la viande que l'on mangera tout à l'heure.
Le repas était très bon, nous faisons un dernier tour de parking pour profiter du paysage.
Et nous prenons la direction de Playa Blanca, une station pour touriste, mais nous allons plutôt à Playa de Papagayo, surprise, la route en fait est une piste pas très carrossable et en plus il faut payer 3 euros pour entrer. Au bout de 5 km dit le panneau, nous arriverons au parking, il y a un restaurant, bonne idée car nous avons envie d'un café.pendant les 5 km le paysage n'était pas terrible, du sable avec quelques petits tas et au loin les volcans sont toujours là. Par contre en bord de mer, il y a une falaise on peut descendre au fond de la crique, le sable est blanc et vu d'en haut l'océan est d'un bleu turquoise magnifique. Sur la plage les gens sont plus sur le sable que dans l'eau. Après s'être mis en maillot de bain, François s'avance dans l'eau, se mouille juste les doigts de pied et fait demi tour, elle est froide d'après lui. Je m'y risque, bof!!!pas plus qu'à Oléron. En prenant mon temps, je me trempe entièrement mais elle n'est pas si chaude que ça. Nous restons un moment sur le sable, sur le retour nous allons faire une promenade sur les chemins qui mènent aux autres plages. Nous rentrons en prenant des petites routes pour voir les différents paysages.