Aujourd'hui visite d'un observatoire des tortues marines, ce Centre d’Etude et de Découverte de Tortues Marines "Kélonia" propose diverses ressources et activités. Il est possible d'observer les tortues dans un milieu proche de leurs conditions de vie naturelle. Au sous-sol, les vitres construites autour d'un grand bassin offrent un accès spectaculaire sur la vie au grand jour des spécimens écaillés, il sensibilise le grand public à la cause environnementale. Les enfants des écoles primaires de l'île y viennent régulièrement.
L'observatoire dispose d'un centre de soins : il accueille les tortues blessées ou malades, pour les relâcher en mer une fois guéries.
Entre deux baignades, nous avons fait un petit tour au Mascarin, Jardin Botanique de La Réunion.
C' est un endroit de toute beauté propice à la balade et au plaisir des yeux dans les hauteurs de Saint-Leu. De nombreuses espèces végétales, des bosquets, des plans d'eau entourent une magnifique demeure. Huit collections de plantes sont agencées sur 9 hectares (verger créole, palmiers, succulentes, caféiers, orchidées et fougères, plantes lontan, plantes indigènes-Réunion, bambous).
Nous profiterons d'une visite guidée, décrivant l'évolution de l'île de sa naissance à nos jours, très intéressante
Un peu d'histoire
Ce sont les Portugais qui, au début du XVIe siècle, furent les premiers Européens à découvrir l’île. Les Arabes l’auraient déjà fait bien avant. L’île est nommée Mascarenhas, du nom du navigateur portugais Pedro de Mascarenhas. Cela explique pourquoi l’île fait aujourd’hui partie, avec Maurice et Rodrigues, de ce qu’on appelle l’archipel des Mascareignes.
Après un bref passage des Anglais, qui baptisèrent l’île England’s forest, c’est en 1638 que le Saint-Alexis, bâtiment français de la Compagnie des Indes Orientales, accoste sur l’île et que son capitaine en prend possession au nom de Louis XIII, Roi de France. Les premiers occupants, douze mutins exilés de Fort-Dauphin à Madagascar, arrivent sur l’île en 1646 mais c’est en 1663 que les Français s’y installent définitivement et que l’île devient une colonie à part entière, appelée Bourbon. Gérée pendant plus d’un siècle par la Compagnie, l’île est tournée vers la production de café et de nombreux esclaves y sont débarqués d’Afrique et de Madagascar. Ces derniers composent la majorité de la population de l’île. Plusieurs d’entre eux tentent de fuir les plantations et s’échappent dans les hauteurs. Alors appelés « les marrons », ils sont férocement réprimés, notamment par le Gouverneur Général Mahé de la Bourdonnais.C’est sous la Révolution que l’île prend le nom de Réunion, avant de devenir l’île Bonaparte sous l’Empire.Le 20 décembre 1848, alors que la France retrouve la République, l’esclavage est officiellement aboli à la Réunion par le Commissaire Sarda Garriga. Pour palier à l’abolition de l’esclavage, un nouveau système voit le jour, appelé « engagisme ». Plus de 100 000 travailleurs sont amenés sur l’île, essentiellement d’Inde, de Chine et de Madagascar.A partir de 1865, l’effondrement du cours du sucre va mettre à mal cette situation florissante. Malgré la construction d’une ligne de chemin de fer en 1882 et le creusement d’un port à la Pointe des Galets en 1886, la Réunion connaîtra une longue période de marasme. L’île acquiert le statut de département français au lendemain de la seconde guerre mondiale, en 1946. Commence alors une période de développement économique, démographique et social considérable pour l’île, notamment sous l’impulsion du député Michel Debré. Depuis le début du XXIe siècle, l’île a continué son développement. Sa croissance est plus élevée qu’en métropole et de nombreux projets d’aménagement du territoire ont vu le jour.
ils sont mignons les gardiens de la cathédraleSituée à moins de 10 km de Saint-Leu, le domaine des Colimaçons a appartenu pendant plus de trois générations à la famille de Chat...