Carnet de voyage

2 semaines au Cap Vert

13 étapes
3 commentaires
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Serge m'as proposé il y a 3 semaines d'aller faire une bordée au Cap Vert, et j'ai dit Oui. Je prends mon billet d'avion, mais Aïe mon passeport est périmé. Miracle, je l'aurais la veille du départ.
Mars 2024
2 semaines
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L'avion a atterri à 0h30 locale, et le taxi que j'avais réservé par Internet m'attendait. Elton, le chauffeur était super sympa et m'a emené au port de Palmeira à l'ouest de l'ile de Sal. La notion de gauche et droite sur la route restait un peu floue, mais à cette heure il y a très peu de monde. Il m'a déposé au port, et là, grosse surprise, il n'y ni panne ni quai avec un catamaran nommé Cachaçà (ils ont des noms suggestifs dans ce pays). Je vois quand même un Cata avec une légère lueur à la bouée au milieu du port et je me dis que je vais donc dormir à la belle étoile et leut faire signe quand il fera jour. Un autochtone passe avec un chien et on échange... il parle un peu Français et me propose de m'enmener à la godille... J'accepte ... et c'est épique ... il faut d'abord détacher un bateau, puis le lancer comme on peut vers un autre au mouillage pour récuérer un aviron... et finalement c'est moi qui godille car il est pas très doué..

Ouf j'embarque et Serge m'attendait ... il avait essayé de me joindre mais je n'avais pas d'accès téléphone.

Ce matin, on est allé à terre pour régler les derniers papiers... surprise : Les pêcheurs (de poisson) arrivent et nous proposent notre repas de midi... plus frais, c'est pas posible, je n'avais jamais vu écailler un poisson vivant. Autre surprise : les pêcheurs (spirituels) organisent une procession pour la Saint José. La messe est dite, non pas dans l'église trop petite, mais sous un grand chapiteau devant une foule nombreuse. Cet après-midi, après la messe du matin, c'est baluche sur la place.

D'autres jouent à l'Awalé

Demain matin on appareille pour Sao Nicolao.

Je fais un petit tour dans la ville qui affiche par endroit des couleurs vives.

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Le loueur nous a enfin mis en place le génois pour remplacer celui d'origine qui avait une gros trou !!!

Pendant qu'il travaillait,, on a pris un taxi pour aller en ville acheter de l'eau, chercher de l'argent liquide et charger les cartes téléphoniques pour avoir de l'Internet.

A 11H30 on a pris la mer avec un vent de 20 noeuds et une houle bien formée. On est presque vent arrière, et on est sous génois seul. on marche a 5 noeuds, ce qui nous semble faible pour ce bateau mais comme il n'a pas été carréné depuis on ne sait pas combien de temps il est couvert de moules.

La navigation est tranquille sauf pour ceux qui on souhaité rendre à la mer le repas de midi.

Nous avons 40 miles à faire. Pour être sur d'arriver avant la nuit, on a fait parler le diesel. A l'arrivée, Zelito nous attendais pour nous aider à amarer le bateau sur la bouée. Il Parle Français. Une fois à bord, il a réussit à nous vendre une visite de l'île en pikup pour demain... on vous racontra don c demain !

Notre voisin de port n'as pas du sortir depuis un certain temps vu sa couleur !

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On a rendez vous sur la plage a 9 heures pour embarquer sur un pick-up mais rien ne se passe comme prévu, comme depuis le déut de l'aventure. Après avoir fait le plein d'essence du moteur de l'annexe, on monte à 5 pour un premier transfert, on se détache, le vent nous déporte et le moteur refuse obstiément de démarer. Chance, à l'aviron on se cale sur un autre zodiac qui embarquait des passagers sur un autre bateau. Il nous ramène au nôtre, on s'amare et on appelle notre correspondant par téléphone, qui nous envoie un bateau de pêcheur pour nous débarquer. Nous voilà parti en pick-up, 4 à l'intérieur, et 4 dans la benne aménagée avec des banquettes, et une invitée amie du chauffeur.

Un peu de goudron et beaucoup de piste nous mènent à une plage paradisiaque, un sable très clair, fin immaculé, et sa "gruta" (grotte) dont ils sont très fiers mais qui ne nous a pas subjugué. Le vent et les embruns ont scullté les roches de façon très fine. Ensuite, notre chauffeur nous a mené dans une zone qu'ils appellent désert, et qui y ressemble, avec un sable identique à celui de la plage.

De retour, nous lui avons demandé de nous mener dans un restaurant "LOCAL" et surtout pas pour touristes... On y a bien mangé des poissons locaux a un tarif très raisonable ... local, local... mais quand même référencé par trip advisor.

Puis quelques courses au "supermercator chinese" (au bout de la rue, cherchez bien sur la photo) , petite visite de la ville et retour à la plage ou nous avons attendu notre correspondant qui nous a ramené à bord. Il appelle le loueur pour trouver la solution de réparation du moteur de l'annexe.

Bien sympa notre chauffeur, mais pour les photo, il coupe une tête...

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6h , le soleil se lève, nous avons 75 miles à faire. Au mouillage, l'anémomètre annonce 25 Noeuds. On part avec 2 ris. Le vent baisse un peu on enlève un ris et on estime qu'on arrivera avant la nuit. Bien entendu, l'aventure n'en serait pas une si tout se passait comme prévu. Le temps était tellement brumeux qu'on a aperçu notre île de destination à selement 5 miles. La côte est belle avec ses couches de lave de couleur différentes. On avait prévu le mouillage conseillé, mais on l'a trouvé trop petit et trop venté... Les rafales montent jusqu'à 40 noeuds.

On continue jusqu'à Preguiçà en longeant la côte, ou on essaie de se caler comme on peut sur un quai encombré de bateaux de pêcheurs... très vite une équipe de jeunes se présente, nous aide et nous guide vers un mouillage plus sûr. ils sont super sympa, et on leur demande s'ils ont du poisson à nous vendre. Oui, on va aller le chercher nous disent ils en portugais qu'on finit par comprendre... je vais à terre avec eux, et ils m'offrent une boisson maltée sucrée capverdienne.. Du haut de la ville on voit le bateau au mouillage. On redescend au port ou un des jeunes a vidé et écaillé les poissons, et nous retournons au bateau. On va passer une nuit un peu agitée, avec l'alarme d'ancre et je vais dormir tout habillé dans le carré, prêt à intervenir.

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Ce matin, tranquille ... petit transfer au moteur entre Preguiçà et Porto Tarafal, 2 heures en faisant le tour par le cap du sud. e pays reste brumeux, malgré un soleil brûlant qui nécessite une protection solaire maximum. En arrivant à Tarafal, on cherche un mouillage, mais on nous fais signe depuis le quai des pêcheurs .. et on acoste, accueillis, comme d'habitude par des gens adorables qui nous prposent tous les services qu l'on peut attendre : petite réparation de la voile, gasoil, eau, excussion dans l'ile, et ... du rhum de production locale... on va essayer !

Petite, mais vraiment petite balade en ville vu la chaleur, et la fresque des personnages de l'ile (à gauche, c'est celui qui a écrit les paroles de Césaria Evoria)

L'après-midi, nous avons été "pris en charge" pour une visite de l'île, en pick-up, comme à Boavista. L'île volcanique présente des paysages somptueux, avec des différences entre les zones très sèches et les zones ou on cultive la banane, la papaye, la mangue, le manioc... et même la canne à sucre, ils font du rhum ! On s'est arreté à la distillerie ... très artisanale !

Notre "guide" nous a fait visiter la capitale Ribeira Brava et ses maisons multicolores.

On quitte Preguiçà
Le passage du cap
En approche de Tarafal, le brouillard grise les montagnes
L'auteur des textes de Cesaria Evora à gauche!
En partant, le côté arride
Des formes impressionnantes
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On a quitté le port de Tarafal vers 9h, pour un mouillage de rêve (point 3) au sud de Santa Luzia, île inhabitée. Arrivée vers 14h , La plage est surveillée par un gros rocher qui n'a pas l'air très sympathique. On dirait une tête de crapaud. Petit bain et on déjeune. Assez vite, on se rend compte que le mouillage ne tient pas. Si on est bien protégé de la houle, les rafales qui passent par dessus les montagnes nous font déraper. On décide d'aller à la marina de Mindelo et on appareille pour arriver avant la nuit. Dans la passe, au près, çà secoue bien.

L'approche de Mindelo montre encore le découpage extraordinaire des roches volcaniques. Le port et sa marina nou feraient presque penser à une station européenne.

Ce soir on on est sorti en ville, et on a salué la fresque de l'icône locale sur un mur de la place du port, et au restaurant, on a essayé le plat traditionnel local : le cachupa. Je vous laisse chercher la recette, Mr Google vous dira çà mieux que moi.

Le trajet du jour
Margot a plongé avec bonheur
L'approche de santa Luzia et sa plage blanche
La plage et la tête de crapaud
L'approche de Mindelo
L'approche, encore
Un petit passage à la civilisation
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On part le matin pour un petit tour en ville. Cà commence par une batucada qui fait le tour du centre ville suivie d'une danse collective en musique sur la grande place.

Dans les rues, des maisons au style colonial. Au marché africain entre les azueljos et les peintures murales le commerce des statuettes et vêtements va bon train. le choix est large ...

Un peu plus bas vers la mer, le commerce est partout, poisson séché sur le trottoir. On va en acheter du frais au marché pour le déjeuner.

De retour à bord, une dame passe et propose de laver notre linge pour 2euros le kilo. on lui confie...

On tente d'ouvrir une bouteille mais le bouchon rebelle part en miette dans la bouteille... on filtre ! Le vin n'est pas bon mais le poisson, oui !

L'après-midi, je suis allé jusqu'au quartier Ribeiro Bote, rendu célèbre par ses tags, ou j'ai pu voir les mises en couleur de ce quartier ancien et délabré par une association, et une scène de vie ou on prépare le repas du soir devant la maison décorée à la Benfica Lisboa.

Ce qui est vraiment sympa dans ce pays, c'est la spontanéité des gens, leur simplicité dans l'établissement des contacts. on se dit bonjour tout de suite, on échange les prénoms, et si on reste sur ses gardes dans la conversation, on a pas à refuser de leur donner, on reste en mode verbal et on se quitte aussi simplement avec un regard et un sourire.

Enfin, le seul distributeur qui a bien voulu me délivrer quelques billets était à côté du centre d'artisanat, décoré de couvercles de pots de peinture.... original et coloré, comme tout le pays.

De retour au bateau, le linge lavé et plié nous attend. l'apéro arrive.

Demain, comme il n'y a pas de mouillage à Santo Antao, on ira en ferry faire une balade dans une caldéra...

La Batucada
La danse collective sur la place
les maisons au style colonial
L'église vue d'une petite place ombragée
La vente de légumes dans la rue
Le poisson sèche !
Une image connue... l'homme descend du singe
Les couleurs du quartier Ribeira Bote
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Cà commence par le ferry, de 9h à 10h dans une mer plus calme que celle qu'on a pratiquée toute la semaine, puis le minibus qui nous emporte à 1300m d'altitude par une route entièrement pavée (quel boulot de romain) dans un paysage volcanique bien accidenté jusqu'au cratère de l'ancien volcan devenu terre cultivée (le point d'étape noté en rouge sur la carte de l'île).

La randonnée depuis ce point jusqu'à la mer aurait été une option possible si on n'était pas dimanche (pas de pickup pour nous prendre en charge à l'arrivée) ou si on avait choisi un hotel proche de l'arrivée de la rando. Alors en étudiant la carte, et avec l'aide de notre chauffeur, on décide de faire une autre randonnée de 9km qui part de Bocas de Ambras Ribeira , qui va nous faire monter de 400m et redescendre de 650m. L'arrivée, c'est le point bleu de la carte rando (l'hotel) à 2km à l'est de Cruzinha. Sur les 8 équipiers, seuls 3 sont partant, les autres vont déjeuner à Cruzinha et faire la sieste à l'hotel!

Pour la montée, chance, le soleil est masqué par les nuages, c'est raide, mais supportable. les vues sue la vallée et les sommets sont superbes. Pour la descente, le soleil nous apporte une belle lumière sur les montagnes et la mer. Sur le chemin, on peut constater qu'ici, comme partout ou c'est possible dans ce paye, les pentes raides ont été aménagées en terrasses pour être cultivée, même si une bonne partie de ces terrasses sont abandonnées à ce jour. On voit aussi par moment une petite maison entourée de verdure (bananiers, papayes et autres) et vu leur état, leur isolement et la difficulté d'accès, on se demande si elles sont toujours occupées et/ou exploitées. il y a même un gîte restaurant ... pour randonneurs avertis !!

Sur l'avant dernière photo, le point rouge marque le col qu'on a franchi. Vu d'en bas on a été impressioné par le trajet qu'on a fait !

Au bout du chemin, la récompense une chambre, une piscine (d'eau de mer, ici l'eau douce est un bien précieux) une douche (rapide), un dîner sur une grande table, un grand lit qui va me changer de la couchette dans le compartiment avant de la coque babord du catamaran dans lequel on entre par l'écoutille !

(NB: Cliquez sur une photo pour l'afficher plein écran, et faites la glisser pour passer à la suivante)

De Porto Novo au cratère puis à l'hotel. Pas de ligne droite !
Le cratère
Les habitations dans la vallée
Une partie du trajet
La rando, c'est parti
On est presque en haut.
Il reste un petit bout, mais gazeux ...
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A 7h30, on se retrouve pour le petit déjeuner. Qui fait la randonnée ??? Réponse : les mêmes qu'hier, toutefois, 2 autres décident de nous accompagner pendant une heure et retour à l'hotel. Nous voici donc parti de l'hotel de Cruzinha pour aller jusqu'à Punto do Sol. par la côte. Visorando l'annonce pour 9 heures, mais les commentaires disent plutôt 4h30 à 5h... mais avec un cumul de dénivelé de 1600m... On a mis 5 heures et des ampoules au pieds.

Le chemin reste pavé et protégé sur la plupart du trajet, et c'est vrai qu'il monte et descend en permanence. Les 1600m de dénivelés ont bien là mais comme il y a aussi des plats, c'est moins dur que quand on monte en une seule fois.

Dès qu'il y a une vallée, il y a de la verdure et des maisons. des constructions audacieuses dans des endroits ou on imaginerait même pas qu'il soit raisonnable de construire... et avec des couleurs vives ! On se demande comment ils font le ravitaillement... il faut des heures de marche !

Plutôt que de tout raconter par le détail, ces quelques photos vous montreront les images du trajet.

A 14h le txi nous attand avec les autres &quipiers, retour à Porto Novo par la route de la côte, ferry, et retour au bateau. L'apéro est largement mérité.

On a fait le trajet à l'envers (en bleu celui d'hier)
C'est parti !
çà descend ...
Une jolie coulée de lave
On voit bien par ou on est descendu jusqu'au niveau de l'eau avant de remonter
Une couche de lave blanche
Au loin, le premier village, C'est un peu avant la mi-parcours
Une vallée, une rivière, des cultures en terrasse et des habitations
Après le village, on remonte jusqu'au col à 200m d'altitude
Du col, le village suivant
Ou sont-ils allé construire ...
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Nous avions prévu de commencer notre voyage retour vers Sal ce jour mais comme le vent est fort et qu'il doit baisser demain, on reste au port un jour de plus. On en profite pour aller au marché au poisson assez tôt pour avoir du choix et on est revenu avec 2 Kg de thon pêché de la nuit à un tarif qui ferait pâlir un poissonier français. Je n'avais jamais mangé de thon aussi frais, c'est une pure merveille.

De passage au marché Africain, on en a profité pour acheter quelques babioles ou vêtements pour les petits enfants ... et pour moi :😀:😀:😀

A retour, surprise dans une rue commerçante : un café culturel. Un disque microsillon diffusait une musique locale, les murs étaient recouverts d'oeuvres diverses, et l'accueil était plutôt sympa. Je n'ai pas osé prendre de photos de l'intérieur mais seulement de la façade. Ailleurs dans la rue, on voit d'autres façades et des éléments de vie que j'aime appeler "le sirop de la rue".

Un peu plus loin, on trouve les vestiges du carnaval de Mindelo.

Un passage par le marché couvert ou on trouve fruits, légumes, alcools, herbes fraiches et sèches, paniers et épices.

Ce soir, cocktail au bar flottant de la marina.


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Avant de larguer les amares un dernier passage au marché au poisson pour le dîner de ce soir ... ce sera du poisson rouge avec des points noirs, très joli mais aussi très bon si j'en crois mon souvenir d'en avoir mangé dans un restaurant réunionais à Paris !

J'arrive trop tôt au marché, il n'est pas encore ouvert, et le monde attend l'arrivée de pêcheurs ... et l'ouverture des frigos. Comme ici tout est commerce, il y a déjà du poisson à vendre devant le marché, mais aussi du café, des gâteaux, et tout ce qui peut se vendre ou se manger.

En attendant l'ouverture, je traverse la rue et me retrouve dans la cour ou ont été déposés les restes du carnaval. J'en profite pour faire quelques photos de plus du "sirop de la rue".

Le marché s'ouvre enfin et je trouve ce que je cherche. Ici l'achat se passe en 2 temps. D'abord on achète le poisson sur un banc, et ensuite, on va à la découpe des filets. Aujourd'hui pour 750 Escudos, j'ai eu 1,5 Kg de poisson rouge, et pour les mettre en filets, çà m'a coûte 50 Escudos, le total représente un peu plus de 7 Euros.

Au port, un gros paquebot type usine à touristes s'est amaré. En ville çà se voit vite ... des groupes (allemands pour ceux que j'ai croisé) avec un guide numéroté... tout ce que je déteste ! Ouf on largue les amares !

Après 6 heures de navigation plus musclée que prévu, avec des rafales à 30 noeuds et une mer bien formée, on est arrivé à Tarrafal ou on a mouillé pour la nuit.

L'attente devant lemarché au poisson
La cour des artistes : les restes du carnaval
La cour des artistes
Le marché au poisson
La zone de découpe du marché
Aïe, aïe aïe, Heureusement, on part !
Jamais, oh combien jamais !!!
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Pour le retour, le programme de navigation avait calculé 17h17 de navigation pour les 80 miles. C'était sans compter qu'au lieu de tirer des bords autour de Sao Nicolao (trace bleue) on a fait parler le diesel (trace orange) et on a gagné 2 heures.

Entre le lever de soleil et le coucher du soleil, on a en fait une navigation avec un vent ni trop faible, ni trop fort : entre 12 et 18 noeuds. On a pu sortir toute la toile. on est quand même arrivé de nuit à notre point de départ de la semaine dernière.

Maintenant qu'on est rentré, on va tout vous dire : le bateau était dans un état déplorable: Au départ, on a demandé à changer le génois qui avait un gros trou, il a été remplacé par un génois pourri qui s'est déchiré au premier virement. on a du le faire réparer à Sao Nicolao. La chaise du guindeau est fendue, les écoutilles et les hublots fuient. Le Pare-brise est cassé, une réparation horrible ne l'empêche pas de fuire, L'annexe se dégonfle, prend l'eau et son moteur démare de façon aléatoire. Les batteries son en fin de vie et ne tiennent pas la charge. Au port à Mindelo, une rafale de vent arraché un panneau solaire. Par chance, au lieu de tomber à l'eau, il est arrivé dans le cockpit , et autre chance suprème, il n'a blessé personne ! L'avant dernier jour, un des 2 moteurs (le seul qui a un alternateur pour charger les batteries) s'arrête après quelques minutes de fonctionnement et il faut attendre 3 heures pour le relancer pour quelques minutes. Au retour lors de notre arrivée de nuit, ne trouvant pas notre bouée (avec un seul moteur) au milieu des autres bateau, et bien que le loueur (appelé qui était censé nous guider) n'est pas venu, on s'est amaré au quai des pêcheurs,et là, il est venu nous menacer de contravention. En clair, un service ausi déplorble que le matériel ! ... un loueur à éviter scrupuleusement !

Heureusement, il y a eu ces paysages et balades dépaysantes et une super bonne ambiance à bord.

Les routes calculées et réalisées
Le lever de soleil sur Sao Nicolao
Toute la toile ... YEHHHH
Le solei nous a gratifié d'un joli coucher
On approche de notre but
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Pour ce dernier jour au cap vert, le bateau est au port et on a décidé de visiter l'île... en aluquer comme pour les autres îles, et c'est tès bien !

Cà commence par la piscine naturelle d'eau de mer, un site qui a longtemps été libre d'accès mais qui maintenant est payant, et remarquablement bien aménagé pour les touristes. L'entrée du site mène directement au magasin, puis il faut traverser le bar pour enfin sortir et voir cette piscine naturelle.

Ensuite, notre chauffeur nous a mené à la baie des "gentils" requins ou on peut, en ayant de l'eau jusqu'au genoux, voir des petits requins vous silloner entre les jambes. La mer est basse et il faut aller très loin. En plus, là aussi il faut payer pour mettre des crocs car on ne peut pas aller pieds nus. Enfin le mot requin fait peur à certains, on a vu d'autres groupes y aller de loin, l'un d'entre nous aurait vu un aileron de loin maIs on est resté sur la plage.

L'étape suivante, c'est un cratère un peu spécial, car comme il est au niveau de la mer, il est alimenté naturellement en eau de mer, et il a donc été transformé en marais salant. Etonnant.

Enfin, nous voulions voir Santa Maria, la ville la plus au sud, Spot de Kyte surf. A l'arrivée, on fait un détour par des marais salants, une immense étendue qui emble elle aussi être au niveau de la mer et alimentée naturellement en eau salée.

Notre chauffeur nous mène au centre ville et nous dépose en nous proposant 20 minutes de visite. Après voir traversé des bidon-villes, nous avons l'impressions de nous trouver dans une station balnéaire européenne. Les seuls locaux que l'on peut voir sont les vendeurs de souvenirs locaux made in china or africa. La plage est belle et comme les rues, elle est pleine d'étrangers de toutes nationalités. On voulait voir, on a vu. Pour ce type d'environnement stéréotype que l'on ne connait que trop, les 20 minutes sont suffisantes.

On remonte vers le nord, et pour moi, l'aventure Capverdienne se termine à l'aéroport. Il est 19 heures, mon avion décolle à 1h05, je profite de ce délai pour écrire ces derniers mots sur la belle quinzaine que je viens de passer au Cap Vert.


Le port, les enfants jouent au foot.
La piscine naturelle
Elle est le prolongement d'une coulée de lave.
L'usine à touristes, un menu en 11 langues !
Notre chauffeur et la zone de vente.
Ici, l'age des volcans se compte en millions d'années.
Les reqins sont la bas ... là ou il y a de l'eau.
Le côté paradoxal de ce pays, le tri côtoie un tas d'ordures
Le cratère transformé en marais salant
On change de marais salant, on est à Santa Maria.
Notre chauffeur ramasse des cristaux de sel.
La cité du kyte surf s'affiche !
La rue pietonne d'accès à la plage
La plage et les mouillages de pêcheurs
La plage côté jeu de plage