Road trip to Norway

Premier road trip pour découvrir la Norvège, depuis Bergen, au Nordkapp en passant par Oslo, Trondheim et les Lofoten.
Septembre 2022
25 jours
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De Sens-Beaujeu (France) à Hirtshals (Danemark) 

Deux jours pour traverser la moitié de la France (en vrai la France entière, la veille j'étais ), une partie de la Belgique, le nord de l'Allemagne et le Danemark de bout en bout.

En soit rien de bien folichon, j'ai pris des tartines de route à m'en faire exploser la panse. Une première nuit vers Cologne (Allemagne) sur un parking forestier puis la seconde nuit à la frontière danoise à Aabenraa sur un parking d'auto-caravaning portuaire histoire d'avoir droit à une douche chaude...

Ha si un petit "FUN FACT" : Bon à savoir, dans les parkings d'auto-caravaning danois, les douches sont payantes à durée limitée... genre durée très courte. Je ne suis pas du genre à rester longtemps sous la douche mais j'ai quand même réussi à devoir ressortir encore plein de savon pour aller me payer un autre créneau de douche... Imaginez la scène, un mec rentre trempé de sueur en tenue de sport dans les douches et ressort quelques minutes plus tard, toujours habillé de la même manière mais avec de la mousse partout et attend devant l'automate de paiement des sanitaires...

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Au revoir le Danemark, bonjour la Norvège. Traversée en ferry depuis Hirtshals (Danemark) jusqu'à Bergen (Norvège). 18h de voyage sur un bateau de 10 étages de la Compagnie Fjordline.

Après une nuit à dormir sur la moquette, entre 2 rangées de fauteuils, j'aperçois les côtes Norvégiennes. L'air est frais voir très frais... et je suis encore bien loin de mon objectif, Tromso, dans le Nord de la Norvège.. Ça y est il faut troquer le t-shirt/sweat pour enfiler un haut en merinos et une polaire fine. La petite doudoune et le coupe vent sont de la partie aussi.

En Scandinavie il est souvent dit : "Il n'y a pas de mauvais temps, il n'y a que de mauvais vêtements".

Petit à petit je découvre des îlots qui constituent ces premiers fjords. Certains sont désolés, sauvages, vides de toute faune quand d'autres présentent ces cabanes de pêcheurs rouges, typiques de la Norvège et des habitations en hauteur. Pas le choix, pour vivre dans ces endroits il faut avoir le pied marin.

Dans la matinée, après un petit déjeuner complet, nous jetons l'encre à Stavanger avant de longer les fjords du Sud-Ouest du pays, pour arriver dans la ville de Bergen, début de mon road-trip norvégien.

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Deuxième plus grande ville du pays, Bergen est très étendue. Je n'ai parcouru que le centre historique et les alentours. J'en retiendrai ses maisons colorées, ses rues pavés, ses bâtiments historiques et sa situation géographique à la croisée des fjords et des montagnes qui l'entourent.

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Les Trolls ont une place importante dans les cultes nordiques, après en avoir cherché en forêt je les ai pisté en pleine ville.

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Quai historique de Bergen, classé à l'UNESCO, rappelle l'époque où la ville était un centre important de négoce avec le reste de l'Europe.

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Gainsbourg chantait "Sea, sex and sun", j'ai connu une toute autre nuitée. Un haut plateau montagneux pour dormir dans la pluie, le froid et le vent. Au petit matin un réveil glacial avec des chutes de pluie mêlée à de la neige. C'est sûr je suis loin de l'été caniculaire de la semaine dernière.

Mais malgré le mauvais temps, les couleurs des paysages norvégiens restent merveilleux.

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 Borgund stavkirke

Édifiée en 1180, elle est un des vestiges de l'acceptation du christianisme, par les norvégien. Ne voulant renier leur culture viking, les norvégiens ont su mêler leurs arts ancestraux avec les ornements de cette nouvelle religion.

Il reste aujourd'hui une trentaine d'églises en bois debout dans tout le pays. Les autres ayant été victimes d'incendies, de négligence ou de dégradations.

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Après une nuit dans un camping près d'Hemsedal, histoire de retrouver une douche chaude... c'est reparti pour prendre la route en direction d'Oslo, en passant par le parc naturel de Valdres.

On y retrouve des lacs à tout va avec des bordures en tourbières. La sensation de marcher dans la mousse trempée qui recouvre le sol est assez marrante.

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Fucking trolls!! 

24h à chercher cet adaptateur dans le camion. Sans lui je ne peux pas mettre les photos sur mon ordinateur, les travailler et vous les transmettre via ce site...

Je soupçonne les Trolls de l'avoir caché. J'ai d'abord cherché dans mes deux zones à bazars en retirant tous les trucs qu'il y avait dedans et rangeant consciencieusement chaque objet. Ne retrouvant pas l'adaptateur, j'ai vidé tout le camion petit à petit... toujours rien... En me couchant le soir je remarque que j'ai aussi perdu une lampe frontale... Au réveil, en pliant ma couette, la lampe frontale tombe de l'intérieur de la housse de couette.. il faut le faire pour qu'elle se retrouve là-dedans! "Fucking trolls"

Du coup je retire la couette de sa housse, espérant retrouver mon adaptateur!! Toujours rien... Et puis finalement, je me dis : "je suis sûr qu'elle est dans ce fourbi à bazar de l'étagère...". Obstiné le Pierro. Je recherche à nouveau dedans.... Et voilà l'adaptateur tranquillement posé en plein milieu des affaires.. Impossible que je sois passé à côté la veille... "Fucking trolls".

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Une surprise pour celui qui trouvera mon nom la dedans !!!

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Cemetery OR symmetry ???

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Et bien oui, avec le recul, mon séjour à Oslo s'est centré autour de l'Art, sous différentes formes et en différents lieux.

Tout à commencer dans le Frognenparken, au beau milieu de 214 sculptures de Gustav Vigeland.

Ensuite j'ai découvert l'Art-chitecture de la capitale Norvégienne..

Puis vient l'Art de rue ?

Qui m'a mené au National Museum d'Oslo (le Nam) où j'ai pu traverser l'Art à travers les Âges..

Afin d'arriver à l'Art Moderne... J'avoue que ce n'était pas ma came... une vache coupée en deux vitrifiée, un agneau crucifié, des casier de lycée écrasé, un homme en slip filmé faisant sa vaisselle, et j'en passe... La dernière photo de ce musée, n'est pas vraiment intéressante mais le concept de ces trois constructions métalliques était d'amplifier des sons via les vibrations des plaques de métal grâce à des enceintes collées contre ces dernières.

Allez, ciao l'Art-tise... (sans alcool)

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Il est temps... temps de remplir un objectif fixé depuis maintenant quelques années.. finir un premier marathon. Et oui quelques années parce que la pandémie en a voulu autrement, parce que j'ai dû changer de date d'achèvement (je devais faire Biarritz en juin dernier normalement)...... Mais aucun regret, c'était celui-là que je devais faire en premier et c'était une expérience enrichissante.

Aussi bien parce que je me lançais, à la base dans cette aventure inconnue, seul, dans une ville que je ne connaissais pas, avec quelques milliers d'inconnus, loin de tous mes proches..

C'était la seule contrainte temporelle de ce voyage en Norvège... Être à Oslo le samedi 17 septembre 2022, prêt pour faire 42Km195 en courant... mon premier marathon.

Finalement je suis arrivé 2 jours avant, j'ai pu découvrir Oslo, prendre des repères, garer mon camion sur un parking gratuit, facile d'accès et relativement safe. J'ai pu récupéré mon sac de participant avec maillot et dossard à l'intérieur. J'ai eu le temps d'organiser mon après course avec la gestion de mes bagages dû au changement d'hôtel le jour J. Bref j'ai pu éliminer bon nombre de facteurs de stress supplémentaires.

Il est 8h, on est le samedi 17 septembre, je prend mon petit déjeuner à l'hôtel, le départ de la course est à 9h25. Je porte le t-shirt de l'épreuve du marathon d'Oslo, comme 2 autres personnes dans la salle. Et là on m'interpelle : "Hi, are you running the marathon today ?". Premiers mots de celui qui allait finir de lever mes dernières inquiétudes, Enda.

Enda aussi va courir le marathon, ce sera le 39ème a son actif. il aimerait aussi faire un chrono de 3h30, comme moi.

Je suis du genre à "partir trop vite" sur les courses, à prendre une allure trop grande. Autant ce n'est pas trop dérangeant sur des petites courses où des trails courts comme j'ai pu déjà faire mais sur un marathon, on ne déconne pas avec l'allure, il faut tenir jusqu'au bout. Ce n'est pas seulement 42Km à boucler, c'est 42Km à faire en courant.

Bref Enda m'a accompagné sur toute la première moitié du marathon et je l'en remercie encore, il a été un très bon soutien, avec de bon conseils, en plus d'être quelqu'un d'agréable avec des échanges riches et passionnants.

Bref je l'ai bouclé ce premier marathon, en 3h31min26sec, je dit bien "premier marathon" depuis le début parce qu'il y en aura d'autres, ça c'est sûr.

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C'est reparti pour traverser la Norvège d'Est en Ouest et atterir à Alesünd. Montages, rivières, torrents, cascades, lacs, terres sauvages... Pour aller à Alesünd je décide de faire un crocher par l'une des plus belles routes de Norvège, la célèbre Sognefjell...

Perdu au milieu de la montagne, je gare le camion là, face à une multitude de lacs d'altitudes face à la montagne. Il est 18h, il fait 5°C.

Dans la soirée, l'air qui rentre par les aération du camion se fait de plus en plus froid... voir glacial. Contraint de mettre une doudoune dans le camion, je décide de revérifié la température extérieure. Il est 23h, il fait -4°C.

Bon bah il n'y à plus qu'à sortir le duvet et bien s'emmitoufler pour ne pas cailler cette nuit. Mais avant ça il y a le rituel du pipi du soir... dehors... Le temps de mettre ma grosse doudoune, je sors et là....

... un ciel étoilé merveilleux.. Ni une ni deux, je rentre dans le camion, j'enfile un pantalon plus chaud, un bonnet, un tour de cou, des gants et je prépare l'appareil et le pied photo... Jugez par vous-même.

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La route de Sognefjell c'est l'occasion de passer voir le plus haut sommet de Norvège, le Galdhopiggen, qui culmine à 2469 mètres. Le temps n'étant pas favorable et n'étant pas suffisamment équipé, ni accompagné, je resterai sage et en bas de la montagne.

Cependant rien ne m'empêche de faire une petite ballade pour aller voir une partie du glacier, en bordure de lac. Ce sont mes premiers pas dans la neige, quel plaisir d'entendre ce son de "craquement", profond, qui vous prend aux tripes...

La ballade est sympa et s'oriente vers un chemin, tracé par des sherpa du Népal apparemment, pour mener à un point de vue sur le glacier. C'est plutôt joli, je prend le temps de faire une photo avec ma trombine quand même et puis....

... "cccrrrrrrr.... crraaatch... brrrrreeeeeeee"... des bruits sourds, qui me prennent aux tripes.. Une sensation de vibration qui vient du glacier, en plein coeur. J'ai l'impression qu'il y a comme une grotte de glace à l'intérieur et que des parties craquent, lâchent, que l'intérieur du glacier se fend...

Mais en fait non... d'un coup une partie du mur extérieur s'effondre sous mes yeux dans un vacarme assourdissant de craquements, de tremblements et d'un plongeon en plein dans l'eau glacée. J'échappe un "HOOOO PUUTAAIIINN!!!". Se forme alors des vagues, avec un tempo défini, tel un métronome. On entend le même bruit que les vagues d'un océan par temps calme. Il n'y a pas de vent, pas d'autres sons que ce "cheeeeeww...cheeeeeww" des vagues qui viennent battre calmement le rivage de pierres gelées.

Puis plus rien... plus aucun son, rien... le vide total..

Je ne pensais pas que ça me provoquerai une telle torpeur... je suis resté bouche bée devant cette scène éphémère, même s'il ne s'agissait là que d'un petit morceau... alors qu'est ce que ça doit être de voir des falaises de glace s'effondrer aux pôles..

Vous pouvez voir le "avant", "après" au centre de l'image. 

Et juste à 500m de ça, on aperçoit les remontées mécaniques de la station de ski du Galdhopiggen qui est déjà en marche...

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C'était une autre époque... God save the Queer ?

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Après une nuit bien fraîche, il est temps de faire demi-tour sur la route de Sognefjell et une petite rando histoire de profiter du paysage du parc de Jotuheimen.


Afin de traverser plus facilement la partie ouest de la Norvège et ses nombreux fjords, il est nécessaire de prendre des ferry. J'avoue que j'ai eu pas mal de chance, je suis tombé à chaque fois pile-poil avant le départ du ferry... pas plus de 5 min d'attente.

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Suite à l'incendie de 1904, qui ravagea la quasi-totalité de la ville, Alesund fût rebâtie sur un style "art nouveau" ce qui lui donne un style se détachant des autres villes norvégiennes.

Comme beaucoup de villes accessibles par la voie maritime, elle a droit, elle aussi, à la visite de bateaux de croisière dont les dimensions déprécient le centre-ville.

À savoir, le feu de la Saint-Jean est une institution à Alesund!! Tous les ans, les jeunes de la ville construisent une tour de palette d'une quarantaine de mètres de haut, sur une île artificielle. Il s'agit certainement du plus grand feu de la Saint Jean qui existe.

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Une dernière nuit près d'Alesünd... Ce soir là, pendant l'élaboration de mon dîner, je suis interpelé par un habitant du coin qui me demande (je vous fais la traduction depuis la langue de Shakespeare - sympa le mec) : "Combien de temps aller vous rester ici ?"... (Oups, c'est vrai qu'il y a quelques habitations autour, ce n'est peut être pas bien vu de dormir en van ici..) Tout penaud je lui répond que : "Excusez-moi, je ne veux pas déranger, je ne resterai que cette nuit et que je partirai tôt demain matin". Voyant mon air honteux, cet homme me répond "Ho non il n'y a aucun soucis, restez autant de temps que vous voulez. Si vous voulez avoir de l'eau potable, il y en a de l'autre côté du lac avec des toilettes publiques,... etc". Et là ce bon monsieur me conseille même une rando sympa à faire dans le coin, des trucs à visiter.

Et cette expérience qui me permet d'apprécier la gentillesse et l'ouverture des norvégiens envers les touristes, je la referai à plusieurs occasions. C'est agréable d'être accueilli comme cela et ça donne encore plus envie de respecter les lieu et de se faire discret.

Mais bon, il faut reprendre la route, je suis encore loin de Tromso. Et c'est le moment de passer par la route de l'Atlantique, enfin.. Réputé pour son parcours spectaculaire, elle bondit d'îles en îles grâce à des ponts aux courbes marquées. Et puis autour de tout j'apprécie encore une fois les paysages de bord de mer en longeant les fjords où se nichent quelques villages de pêcheurs.

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On ne dirait pas comme ça mais Trondheim est la troisième ville du pays. Son quartier historique à su garder son charme entre les maison en bois colorées et les ruelles pavées.

La ville est marquée aussi par ses grands entrepôts au bord de la Nidelva.

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Première étape, direction Bodo pour y prendre un ferry jusqu'à Moskenes. Sur la route, je traverse de grandes étendues aux couleurs de l'automne, j'ai la sensation d'être minuscule. C'est encore l'occasion de tomber sur des lacs où les reflets mêlent l'eau et le ciel, si bien qu'on pourrait presque retourner la photo sans s'en rendre compte.

Puis après un magnifique coucher de soleil, je reçois une notification d'une application de météorologie spécifique pour les aurores boréales... "Si vous être dans un coin avec un ciel dégagé, vous devriez pouvoir observer des aurores boréales."

Chouette!!! Bon malheureusement, pas de zone sans nuages cette nuit par ici mais je vais quand même faire un tour dehors.... Certains nuages me semblent "bizarres", comme si ils étaient plus clairs que d'habitude.. Je décide de prendre une photo et là surprise!! Ces nuages ressortent verts sur l'écran de mon appareil. Il s'agit bien d'aurores boréales. Alors j'attend, j'observe mais rien de plus. Le ciel reste nuageux et je ne vois que ces formes d'un ton gris clair au milieu des nuages habituels... Mince... et si au final les aurores boréales n'étaient pas aussi belles qu'on se les imagine... et si leurs couleurs n'étaient que du champ de l'invisible pour l'oeil humain? Je me dis que non, on doit bien réussir à voir de plus belles couleurs mais malgré tout, je minimise un peu mon attente pour ne pas être "déçu" la prochaine fois.

Voici donc la photo telle qu'elle ressort via l'appareil photo et la même, où j'ai diminué les couleurs pour vous montrer "à peu près" ce que je voyais.

Mais en fait, ces aurores boréales n'étaient juste pas assez fortes, il y avait un peu de pollution lumineuse, bref les conditions n'étaient pas des plus favorables pour voir des couleurs à l'oeil nu... Et j'apprendrai cela, bien assez tôt 😉

Puis vient le temps du ferry et les îles Lofoten à l'horizon.

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Première étape dans les Lofoten, une petite ballade du soir dans le village de pécheurs de Å et sa morue dans tous :

- ses états d'Å,

- c'est et a Å mmmmh,

- ses états d'âme,

- ses états (tout court... sans queue ni tête... arrêtes!!).

Puis vient la nuit et cette fois ci... il y a vraiment du vert visible mais malheureusement encore une couverture nuageuse. Rassuré, je me dis que la prochaine fois sera la bonne 😛

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Le village de Å (pour les curieux, ça se prononce comme ça) se situe juste à côté d'un lac magnifique où l'eau est noir. Et avec les couleurs de l'automne, faut avouer que ça a de la gueule non?

Et puis ce petit village de pécheur de Å... il est quand même chouette.. Et il y a même une boulangerie qui date de 1800, elle est toujours dans les locaux de l'époque, elle a gardé son aspect d'antan et c'est l'occasion de manger une viennoiserie typique de la norvège, le Kanelboller (roulé à la cannelle), une tuerie!!

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Demain je prévois une belle rando d'une vingtaine de bornes entre le nord du Selfjord et la plage d'Horseid. Mais pour ça il faut que je fasse encore un peu de route, l'occasion de profiter du paysage.

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Il y a plusieurs plages dans les îles Lofoten, et plusieurs sont prises d'assaut par les bus de touristes, d'autres par de gens qui aiment bien marcher un peu et puis il y en a de plus isolées, comme celle d'Horseid.

La rando commence dans la tourbière.. ça m'avait manqué tient!! Mais qu'est ce que c'est beau de se ballader au milieu des fleurs de linaigrettes arctiques (eriophorum callitrix). Ce sont ces fleurs à poils blanc que vous avez déjà pu voir dans plusieurs de mes photos.

Puis au détour d'un premier lac, je traverse une forêt d'arbres bas, je retrouve les montagnes abruptes, puis un second lac, et ainsi de suite, puis un couple de randonneurs, la-haut... jusqu'à arriver sur la plage d'Horseid, déserte, où les seules traces de l'homme mis à part mes pas sont des filets de pêches à moitié ensevelis. Mes traces de pas sont bien éphémères, au milieu du sable, balayé par le vent constant.

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Je vous l'avais sous-entendu... il est temps de vous le montrer. Oui j'ai eu la chance d'avoir de super conditions pour observer des aurores boréales.

C'était au milieu des Lofoten. J'ai pu trouver un coin facilement accessible de nuit et sans lumière artificielle proche. J'étais seul, éloigné des autres observateurs, rester sur la route à quelques centaines de mètres. Je n'entendais plus personne, plus aucun bruit.

Tout a commencé par une lueur verte au dessus des montagnes... Je me met en place avec mon appareil, mon trépied, je fais la mise au point, j'ajuste les réglages... et puis la lueur devient un faisceau... ce dernier ondule lentement... un second apparaît, timide... il s'intensifie et c'est alors que les deux halos se mettent à danser... un peu comme les bonhommes gonflables dont les bras gesticulent dans tous les sens.

Les ondulations ne semblant plus s'arrêter, les choses s'accélèrent, s'intensifient, et puis... BOOOOUUUUUUMMM... Dans mon souvenir j'ai vraiment la sensation d'une explosion, je pourrais presque y associer, même créer un son précis, mais non... Non il n'y a aucun sons, aucun bruit... il règne un silence émouvant, associé à une explosion... une explosion lumineuse qui éclaire tout le ciel.

Les sensations sont inexplicables devant un tel spectacle, j'ai eu la chance de découvrir ces merveilles de mes propre yeux, dans des conditions parfaites. Pas un nuage, pas un son, personne... je suis seul avec les vents solaires et je pense que cela permet de vivre totalement cette expérience, en communion avec la nature, proche, qui m'entoure mais aussi avec les astres lointains qui illuminent ma soirée.

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Me voici dans un autre village de pêcheur, Nusfjord.

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C'est parti pour reprendre la route. Je profite de longer quelques bord de mer pour me balader au milieu des rochers.

Réputée pour son stade de foot au bout d'une langue de terre insulaire, Henningsvaer est dite être la Venise du Nord car elle est répartie sur plusieurs petites îles qui semblent séparées par des "canaux" de mer... Bon c'est peut être un peu présomptueux.

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Je quitte les Lofoten pour arriver à Tromso, la capitale du Nord. Petite ballade dans la ville, découverte de la cathédrale arctique avec ses formes triangulaires et observation des aurores boréales depuis les hauteurs alentours.

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Après mon escapade nocturne à Tromso, je décide de faire la route de nuit, du côté des Alpes de Lynen, pour y randonner au petit matin. Le réveil était comment dire... glacial. Comme tout l'aller de cette randonnée pour atteindre un lac encaisser entre montagnes et... et quoi?!? Ha oui un troupeau de renne pardi!!

Et oui, enfin j'arrive à voir des rennes à quelques jours de mon départ de Norvège. Bon certes, je n'ai pas fait le malin quand je me suis vu au milieu du troupeau, avec quelques gros spécimen qui grattaient le sol en m'observant attentivement.

Mais bon j'ai eu la chance d'arriver au lac quand le soleil donnait dessus, en passant juste au niveau du col qu'on voit sur la photo. Ça n'a duré que 10 à 15 minutes, ensuite je me suis retrouvé dans l'ombre pour le reste de la rando. Ça m'a vraiment permis de voir que le soleil à une trajectoire beaucoup plus basse ici. Il n'atteint pas le zénith à midi, où si mais un zénith beaucoup, beaucoup plus bas ^^

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Une dernière étape pour rejoindre le bout du bout.. le point le plus septentrional de l'Europe, le Cap Nord. Rien de bien extraordinaire là-bas mais j'étais curieux de pousser la route jusque là. Et puis à vrai dire je n'étais pas à 400 bornes de plus..

J'ai pu re-croiser la route de rennes, clairement d'élevage ceux-ci avec des points fait à la bombe de couleur sur leur pelage. Mais bon ils vivent presque en liberté dans des étendues de fourrés infini.

Et puis... "Il est temps, Frodon"... Heu Pierre.. Temps de reprendre encore une fois la route mais cette fois-ci direction plein sud, direction Paris en passant par un petit bout de Finlande mais surtout par la Suède en longeant le golfe de Botnie.

Enfin il y aura juste une dernière nuit pour tester des effets à la con avec un flash et une pause longue.

Merci à vous de m'avoir lu, et à bientôt pour de nouvelles aventures.

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Ha mince, je savais bien que j'avais oublié quelque chose... et ces Trolls qui se baladent dans le camion et qui avaient caché mon adaptateur d'ordi... et bien ils sont revenus!!

Au cours du voyages, je me suis retrouvé bien embêté.. Impossible de recharger mon ordinateur. Mon convertisseur de 220V, branché sur ma batterie secondaire ne marche pas. Il se met à sonner dès que je branche l'ordinateur. Pourtant j'arrive à recharger mon téléphone.. Comme si il n'était pas assez puissant. Bizarre... pourtant je l'ai déjà utilisé pour recharger l'ordinateur sans aucun soucis... Et puis voilà qu'il sonne aussi pour le téléphone, la montre, une lampe frontale et même dès que je l'allume... Alors là par contre ça ne va pas le faire... Et bien que vous le croyez ou non c'est encore un coup des Trolls!! Il sont saboté un fusible entre la batterie principale du camion et la secondaire. Cette dernière ne se chargeait plus... Fucking trolls!!

Et puis un matin, je fais un peu de route pour rejoindre un départ de randonnée... et en voulant changer de chaussures... qu'est ce que je retrouve dans l'une d'elles?!? Une pomme!! C'est sûr c'est encore un coup des Trolls. Les pommes sont stockées à l'opposé des chaussures dans le camion.. Vous n'allez pas me dire que comme par hasard, une pomme, est sortie de son sac... a décidé de rouler, tout le long de ma banquette de lit... puis a sauté sur mon frigo, pour terminer sa course au pied de celui-ci dans ma chaussure gauche?!? C'est encore eux, c'est sûr!! Fucking Trolls