Ce matin, nous partons de BARBAS de bonne heure afin d'arriver en début de matinée au poste frontière.
Arrivée à la frontière marocaine à 8h30
À notre entrée au poste frontière, on nous fait signe de nous rabattre sur la file des camions pour passer au scanner.
Tout est en ordre, on nous fait ressortir et garer un peu plus loin pour procéder à la vérification des passeports. Oui mais il faut les deux petites cartes qu'on nous a demandées avant de passer au scanner. Phiphi doit retourner à la case départ.
À son retour, deux douaniers souhaitent inspecter la cellule.
Entendu ! Allons y pour la visite guidée de l'appartement.
Nous pensons que c'est terminé. ... mais non. Nous devons nous rendre maintenant
Dans un autre poste pour faire tamponner les deux petites cartes.
Dernière étape, nous nous arrêtons devant une cabane qui fait office de bureau et là, un douanier vérifie nos deux passeports ainsi que les cartes tamponnées.
Ouf! Mais il est tout de même 10h25. (et j'ai envie de faire pipi, mais ici pas de toilette)
Arrivés à la frontière mauritanienne, AMIDA, le passeur que nous avait recommandé Valérie et Christian ( voyageurs que nous avions rencontrés en Amérique du Sud et qui sont devenus des amis), nous attend.
Il va "prendre les choses en main" du début jusqu'à la sortie de la frontière.
Il nous accompagne de bureau en bureau pour régler toutes les formalités.
(Visa, assurance, carte passe-avant et même le change).
C'est rassurant, car lui sait où il va, dans quel ordre il doit procéder, mais nous, pas !
Avec tout cela, il est 12h45.
Il nous aura fallu 4h tout de même pour passer du MAROC à la MAURITANIE.
Ouf ! On peut reprendre la route.
Nous nous installons au camping vers 14h.... On a l'estomac dans les talons.
Après le plein d'eau, nous quittons la baie des étoiles et nous dirigeons vers
NOUADHIBOU puis le CAP BLANC
Il faut être attentif et avoir les yeux partout surtout que les conducteurs ne s'arrêtent pas au feu rouge, la plupart du temps.
LE CAP BLANC
Pour y accéder, nous empruntons une piste qui traverse la voie ferrée.
Nous atteignons la " réserve satellite du parc national du banc d'Arguin".
Cette réserve se trouve à la pointe de la presqu'île du CAP BLANC.
Un musée dédié aux phoques moines est ouvert au public et relate l'histoire
de ces animaux qui sont en voie de disparition.
Le grand marché dans les vieux quartiers de NOUADHIBOU est une vraie fourmilière.
Ce matin, nous sommes allés faire un tour sur le port de pêche artisanal. On nous a laissé entrer à condition de ne pas prendre de photos.
C'est une petite ville à l'intérieur de la ville composée d'une population essentiellement masculine. On ne se sent pas toujours à l'aise en tant que femme. De nombreuses pirogues reviennent de la pêche et le poisson est vendu sous la halle.
Nous avons acheté deux bars et un calamar pour à peine 4 euros.
En quittant NOUADHIBOU pour nous rendre sur le BANC D'ARGUIN, nous croisons le train en provenance de ZOUERATE. Les wagons sont chargés de minerai de fer.
Un guide se propose de nous accompagner sur le BANC D'ARGUIN, mais nous déclinons son offre car il est impossible de monter à 3 dans NUAJ. Il repart tout de même avec quelques médicaments. Oui apparemment, il avait mal à la tête !!!!
A notre arrivée à MAMGHAR, nous sommes accueillis ou assaillis plutôt, par une foule d'enfants accourant de tous côtés.
Pendant notre petit déjeuner, nous assistons aux préparatifs pour un départ à la pêche.
Après avoir pris quelques renseignements auprès du responsable du Parc, nous partons en direction de IWIK.
Le responsable nous recommande de suivre les traces au sol, de ne pas s'en écarter et de ne pas s'aventurer dans les zones marécageuses. Certains sont restés enlisée plusieurs heures.
Il nous prévient qu'il y aura également des passages de dunes..... mais sans plus.
Il est préférable de passer ces dunes, le matin ou le soir car en pleine journée le sable est plus mou. Ouf, nous sommes le matin !!!! Mais....
Voilà NUAJ a passé les dunes avec succès, il n'avait jamais roulé si longtemps dans le sable. Mais surtout bravo au conducteur Phiphi qui a piloté comme un chef !
À refaire.....c' était chouette et j'avais toute confiance.
Arrêt au village de TESSOT pour regonfler les pneus.
Cette nuit nous avons été réveillés par des cris de chacals qui rodaient près de NUAJ.
Nous les avons entendus mais pas vus.
Nous partons ce matin pour le CAP TAFARI, au nord d'IWIK et traversons le village de T'EN ALLOUL.
Nous venons de nous installer au campement quand quatre hommes s'approchent pour demander quelques renseignements sur le camion, ils paraissent très intéressés et nous discutons un bon moment avec eux.
Au moment de repartir, ils nous offrent une truite pour notre repas de midi.
L'un d'eux nous laisse sa carte de visite, il est PDG dans les TP à NOUAKCHOTT.
En attendant, nous allons nous régaler ce midi.
Balade à pied : En grimpant sur les pentes lunaires de la falaise, on surplombe l'océan d'une trentaine de mètres.
On aperçoit les îles KIAONE et CHIKCHIT, à l'est le désert, au Nord la plage qui rejoint le CAP TAGARIT et à l'ouest l'océan.
Après avoir dit au revoir aux personnes que nous avions rencontrés hier, nous reprenons la piste qui débouche un peu au nord de CHAMI. Ils tiennent absolument à ce que nous prenions le thé et en plus ils nous offrent un mérou qu'ils ont pêché hier, ils insistent en nous disant que c'est pour la route. Eh bien encore merci.
Nous quittons CAP TAFARI et roulons sur cet incroyable étendue de sable, puis passons dans les dunes en forme de croissant. Un vent doux s'est levé, c'est un magnifique spectacle qui s'offre à nous, cette immensité de sable à perte de vue, fait frissonner de bonheur. C'est tout simplement superbe.
Désolée, je parle des dunes en forme de croissant mais j'ai filmé ce passage, donc pas de photos.....mais imaginez un croissant sablé !!!!
Arrêt déjeuner. L'endroit est charmant, sur une piste parallèle à la route qui va à NOUAKCHOTT mais nous ne nous sommes sans doute pas assez éloignés et bientôt notre repas va nous "croustiller" sous la dent. En effet, les voitures qui passent soulèvent le sable qui retombent bien évidemment, dans nos assiettes. Cette fois, il est pour nous le croissant sablé !
On ne va pas s'attarder..... On va peut-être manger la "vache qui rit" dans le camion?
Sur la route, nous sommes dépassés par un convoi, essentiellement des allemands, le camion de pompiers sur la photo, a mis le gyrophare et déclenché sa sirène en nous doublant.
En fait, nous nous sommes retrouvés au milieu du convoi ce qui nous a permis de passer sans être contrôlés au poste de police et surtout nous avons économisé six fiches. Nous en avions prévu une grande quantité mais pas suffisamment, il nous a fallu refaire des photocopies. C'est incroyable le nombre de fois où nous sommes contrôlés et à chaque fois on nous demande d'où l'on vient et où l'on va, ce n'est pas pour nous ennuyer, c'est juste pour notre sécurité. Mais à la longue c'est un peu pesant.
Arrivée à NOUAKCHOTT
Ce sont quatre jeunes qui sont venus nous demander du feu pour allumer le charbon de bois afin de préparer leur thé et qui nous ont invités à les rejoindre après notre repas au bord de la plage, à deux pas de NUAJ.
Découverte de NOUAKCHOTT en moto.....c'est du sport !
Nous nous baladons à pied dans le quartier artisanal et partons ensuite au "grand marché cinquième " où nous sommes vraiment très dépaysés et complètement dans un autre monde.
Au retour nous passons sur le marché aux tentes où ce ne sont que des femmes qui vendent de grandes toiles en coton doublée , unie à l'extérieur et aux motifs colorés à l'intérieur.
Au retour nous assistons au retour des pêcheurs remontant leurs superbes bateaux multicolores. Une vraie plongée dans la vie nouakchottoise.
Au revoir NOUAKCHOTT.