Born to bike

Hier soir, Christine, mon hébergeuse, a invité ses voisins pour l’apéro et j’étais assis à côté d’une candidate de “N’oubliez pas les paroles”, une vraie : Clémence. L’émission où elle chante passe ce samedi (le 3). Il y aura une fête des voisins devant chez elle au moment de la diffusion. C’est vraiment sympa à La Talonnière, je fais bien d’y revenir (cette année, c’est la quatrième fois)

Bon, faut y aller, l’étape est longue, j’avais prévu de décoller à 8h30, mais je me retrouve avec 3/4 d’heure de retard. Je vais essayer de ne pas passer par les mêmes routes que l’année dernière.

Et vous trouvez ça drôle ?

Cette église, je ne sais pas si elle est de style gothique ou néo-punk.

Un blog sans la Gartempe, c’est pas un blog, et en plus elle est encore plus belle que l’année dernière.

Je ne comprends pas ce que c’est, cette chenille : elle est en l’air, accrochée à un chêne par un tout petit fil et elle remonte le fil, probablement pour s’installer dans l’arbre. Mystère…

Après une bonne cinquantaine de km sur une départementale très fréquentée, je me suis retrouvé sur une route plus calme, avec pas mal d’arbres et des merles qui font un raffut pas possible. Ils chantent quoi : blackbird sing in the dead of night ou sifflera bien mieux le merle moqueur ?

Dans ce coin, il y a des étangs partout, même dans les prés où paissent les moutons.

Je trouverais ça plutôt joli, si ça ne servait pas à flinguer les oiseaux.

Sur les derniers km, j’ai demandé l’aide de M.Maps, mais il tenait à me faire passer à des endroits où je ne voulais pas aller. J’ai dû me fâcher un peu, élever la voix, je l’ai même arrêté pour lui montrer qu’il n’aurait pas le dernier mot. Ça a marché : il m’a bien guidé dans Châteauroux, en me faisant passer à des endroits que je ne connaissais pas trop. La photo, c’est le moment où je n’étais plus perdu, où je n’avais plus besoin de lui.

Bon, il est tard, je suis un peu naze, je compléterai demain.

Pas grand-chose aujourd’hui, mais je m’aperçois juste que je n’ai parlé ni de Lalombaire, ni de Dugenou. C’est que je les ai oubliés, j’ai l’impression qu’ils ne sont pas du voyage, je ne sais pas trop pourquoi, ils sont peut-être partis embêter quelqu’un d’autre. J’ai deux hypothèses : les séances de gym et de fitball qui les ont dégoûtés, ou alors le mépris avec lequel je les traite. Je pencherais plutôt pour la deuxième hypothèse. De toute façon, ça ne les empêchera pas de revenir si ça leur chante.

J’avais une crainte avec M. Carpe, suite à ma chute sur le poignet, au cours de mon vol plané du mois dernier, mais Carpe est resté muet.

L’après-midi a été décevant…

Je surveille la SNCF pour mes trajets de mardi. Pour le moment, pas de nouvelle alarmante. On verra bien…

Après trois jours, il est temps de partir. Aucune trace de Jivépa, il doit être planqué quelque part, il se manifestera bien un de ces jours. De toute façon, ma place est réservée, le train n’est pas annulé, alors autant y aller.

À mon dernier passage, la flèche avait disparu. Elle est revenue, mais il y a encore du boulot.

J’avais trois heures pour ma correspondance, j’en ai profité pour me promener un peu à vélo.

Il en a dans le coffre, ce piano de la gare de l’Est

Tout va bien.

Cette pancarte, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire énormément : ça veut dire que c’est fini le vent qui souffle en rafales juste pour m’empêcher d’avancer, que j’ai eu l’impression de monter tout le temps alors que non, que même dans les descentes il fallait continuer de pédaler, que j’en ai plein les pattes, que ça ne sentait pas bon dans la campagne, que je n’ai fait qu’une quarantaine de km contre le vent alors que j’ai l’impression d’en avoir fait le double… Alors, rien que de voir ce morceau de ferraille avec le nom de la dernière ville dessus, ça m’a fait du bien.

Peut-être que demain le vent sera calmé, on verra…

J’me suis baladé dans la Grand Rue, le cœur ouvert à l’inconnu… et je n’ai vu personne. C’est sûr, c’est le 8 mai, mais de mon temps, il me semble que c’était plus animé.

Quand j’étais petit, on l’appelait le Donjon, mais bon, je ne suis plus petit.

La rue la plus pentue de Bourbonne. Je l’ai prise, histoire d’entretenir mes mollets, en vue de demain. Je quitterai Michel (mon frère) et Marie-Françoise (son épouse) pour ma grande étape vers les Vosges, quatrième édition.

Je manque un peu d’inspiration aujourd’hui, on verra demain, l’étape sera longue, il se passera bien des trucs.

Une photo que j’avais oublié dans la photothèque : pratiquement à chaque croisement voie verte - route, il y a une barrière et une balise avec priorité à la route, alors que sur le croisement de la photo, c’est carrément la voie verte qui est prioritaire. C’est un bon début, jusqu’à la généralisation ?

Autre chose qui n’a rien à voir : l’étape d’hier, malgré sa longueur et son dénivelé m’a posé moins de problème que l’année dernière, je ne sais pas bien pourquoi. Meilleur entraînement ? Le fait que je n’ai pas encore fait énormément de vélo dans ce périple ? Les oiseaux et le ruisseau m’ont vraiment aidé ? Ou alors les difficultés seraient moindres quand on sait ce qui nous attend ? L’anxiété, la crainte accentueraient donc la difficulté ? Vais-je trouver des difficultés quand je serai sur des étapes inconnues ? Fin (provisoire) de la minute existentielle.

Ce week-end, c’est le premier festival Itinérances à Cornimont, consacré au voyage. J’ai assisté à un diaporama sur la partie Amérique du Sud du périple d’un cycliste au très long cours. Je me suis senti tout petit.

J’ai accompagné Martine (ma sœur), qui vient de faire le tri dans sa bibliothèque, pour porter tout son surplus chez la dame d’Amnesty, en vue de leur vente annuelle. La photo, ce ne sont pas les livres de ma sœur, mais ceux à trier et à vendre par la dame ( il y en a plein les cartons et sous la bâche)

Je pensais faire un tour à La Bresse, pour aller à la Confiserie Bressaude acheter des nounours en guimauve au chocolat blanc, mais ça menaçait trop. Alors Rémy m’a amené me balader en forêt vers la maison forestière du Mur des Granges. Qu’est-ce ce qu’elles sont belles, les forêts des Vosges ! On a réussi à rentrer juste avant la sauce.

Ma sœur a eu la riche idée de proposer à la directrice de l’école de récupérer tous les livres qu’elle voulait mettre au rebut. Alors on a trié : ceux pour l’Abri (Emmaüs), ceux pour le vide-grenier, ceux à rendre aux gens qu’elle connaît grâce aux étiquettes, ceux pour les boites à livres, ceux pour sa petite-fille et ceux à virer. Et après, on dit que je suis compliqué…

J’ai bien conscience que mes articles de Cornimont sont moins longs (et moins intéressants ?) que ceux des étapes de vélo, mais j’ai moins de matière…. Patience, plus que deux jours avant la reprise du vélo.

J’ai retrouvé cette photo. Je trouve qu’elle résume bien ce qu’étaient les deux pôles de le vie d’un Counehet : l’usine et l’église.

Journée consacrée à la planification des 6 jours prochains (ça va, j’ai trouvé où dormir) et au remplissage des sacoches. J’ai vu rôder Jivépa dans le coin, je ne sais pas s’il va se présenter demain matin.

Je quitte Anne et Momo. J’ai appris hier que Momo était laqueur, pour les meubles anciens et plein d’autres choses. C’est lui qui a fait le tableau laqué de la photo (en vrai le tableau est bien carré, c’est moi qui photographie mal)

Comme il y a 6 ans au Tillet, ma route passait devant un lieu où a résidé Jean-Paul (mon frère).

Ce sont une statue et le mur de verre au cerfav ( centre de formation pour les arts du verre). Il y avait d’autres œuvres à l’intérieur, mais ça n’ouvrait que l’après-midi.

J’ai quitté la Meurthe-et-Moselle pour entrer dans la Meuse. Ce couple de départements a la même particularité rare que le couple Gers - Haute-Garonne. Laquelle ?

Ma carte Haute-Saône - Vosges a bien morflé, surtout du côté d’Épinal. Il est temps que je passe à celle de Champagne-Ardennes.

Elle est plus large que dans mon village de Haute-Marne.

C’est de là que Jeanne d’Arc a démarré pour bouter les Anglais.

J’arrive chez Marion à Villers le Sec. Elle fabrique du pain artisanal, qu’elle vend le vendredi soir.

L’étape a été tranquille, 83 km, mais avec des montées et descentes sans arrêt et du vent. Je suis parti assez tôt, je n’ai pas forcé, ça va. Placet s’est tenu tranquille. Quant aux autres, je me demande où ils sont.

Marolles, ça touche Vitry le François. C’était sur ma route, j’y suis passé ce matin pour mon pain aux raisins. J’ai pris quelques monuments en photo, mais c’est une ville qui ne me plait pas trop : tout est carré, les places, les monuments… Et puis ces p….. de pavés.

Pour ménager le moteur, j’ai préféré prendre le bord du canal, en pensant que j’allais moins fatiguer peut-être, mais que j’allais m’y ennuyer. Et bien, pas du tout, tout au long des 50 km que j’y ai parcourus, j’ai vu des trucs intéressants.

On m’avait dit que les mariniers éclusaient pas mal. En tout cas, pas celui-là, hollandais très sympa, qui amenait de l’orge (pour la bière) aux Pays-Bas. J’ai assisté pour la première fois à un passage d’écluse.

À propos de bateau, celui d’hier ne nous a pas porté chance. J’ai peut-être mal vu : il ne s’appelait peut-être pas Mola Mola, mais Molo Molo.

Il ne manque que la cafétéria.

Le qr code renvoie un article sur les grues.

Chargement de céréales sur une péniche. Prenez-en de la graine !

Le héron au long bec, emmanché d’un long cou.

La cathédrale en deux morceaux. J’ai demandé à tous les passants qui était l’homme de la statue, personne n’a pu me répondre. En fait, c’est Jean Talon, administrateur du nouveau monde, né à Chalons.

Des vignes partout, les grands noms se succèdent (la vigne de la photo, c’est Heidseick). Le problème, c’est l’odeur de produit chimique quand on passe sur la route, à côté.

J’ai dû quitter le canal après 50 km. Le gros problème, après, ça a été le vent du nord en pleine face. Alors j’ai été content de cette apparition.

L’hôtel de ville, la statue de Louis XV, Jeanne d’Arc (encore elle) et la cathédrale.

J’ai quand même réussi à arriver à Reims, chez Émilie (ma petite-nièce) et Antonin (son ami).

Ah oui l’énigme : les départements des couples remarquables ont des noms qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre, sont voisins et se suivent dans l’ordre alphabétique. Il y a aussi le Var et le Vaucluse dans ce cas. Fin de la minute géographique.

C’était pas la super-pêche ce matin. Je me demandais si j’allais réussir à boucler mon périple. Je n’ai même pas pensé à prendre de photo pour illustrer le départ. Ça s’est un peu arrangé en milieu de matinée.

Je ne sais pas ce qui a été planté, ni pourquoi le champ est labouré de cette manière.

Je pensais éviter Cambrai, toujours pour ménager le moteur, mais ça n’allongeait pas tant que ça et en plus ça ne montait pas. C’est juste en repartant que j’ai vu que la départementale que je voulais prendre était interdite aux vélos. J’ai dû prendre des petites routes plus longues.

Cette église est bizarre. Ça doit être un style non répertorié.

Pour raccourcir un peu l’étape , je me suis demandé si je pourrais prendre ce canal. Comme je me plante souvent avec les canaux, J’ai beaucoup hésité à y aller et puis, quand j’ai vu le panneau, j’ai préféré complètement laisser tomber.

Publicité très locale.

L’hôtel de ville en deux morceaux et l’église.

Il n’a pas l’air content du tout.

Encore un mystère, pourquoi des poteaux de ce type ?

On est dans le Nord

Je n’ai pas pu terminer mon périple sur la selle : à 5 km de l’arrivée, mon vélo s’est bloqué, ma jante arrière était cassée. Quand j’ai voulu voir ce qui se passait, la chambre à air a éclaté. Ça m’a fait penser à la bagnole des Blues Brothers. J’ai dû pousser le vélo jusque chez Guillaume. Il faut que demain, je trouve quelqu’un pour changer la roue. C’est pénible, mais si c’était arrivé au milieu d’une étape, ça aurait été beaucoup plus embêtant.

PAS DE PHOTO

J’avais essayé d’amadouer Éole avec ma jolie photo d’éoliennes, mais ça ne l’a pas empêché de m’emm… Toute la journée, il m’a empêché d’avancer en me soufflant en pleine face, tout le long des 100 bornes. C’était crevant. Alors, pas de photo d’éolienne, ni de manche à air ou de truc qui vole.