Carnet de voyage

Un tour en Asie (1)

23 étapes
19 commentaires
Une envie d'escapade après avoir fini nos études nous envoie découvrir, à travers le bénévolat, les merveilles de l'Asie !
Du 16 octobre 2018 au 19 mai 2019
216 jours
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Pour ceux qui ne le savent pas encore, nous décollons pour l'Asie le 16 octobre pour environ un an (peut-être moins, peut-être plus). Nous voulons enrichir nos visites des pays en faisant du bénévolat et nous sommes donc inscrit sur le site Workaway.info (40€ pour 2 pour un an), qui propose un grand nombre de missions à travers le monde. En général il est demandé de travailler 4 à 5h par jour et nous aurons 2 à 3 jours de week-end par semaine pour visiter les alentours. Nous comptons nous laisser 1 ou 2 semaines entre chaque bénévolat pour découvrir les lieux plus éloignés.

Notre première étape devait être l'Indonésie, mais avec les récentes catastrophes naturelles qui se sont enchainées, à Lombok/Bali puis en Sulawesi nous avons changé le planning et commençons finalement par 2 semaines de visite en Thaïlande. Nous voulons ensuite voyager au Cambodge, Vietnam, Laos, Birmanie, Népal, Kirghizstan et enfin la Mongolie ! Mais nous ne sommes pas sûr de faire tous ces pays, et probablement pas dans cet ordre, à voir au fil du voyage où le vent nous portera et également en fonction des bénévolats qui nous accepterons.

See you 😉

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On commence enfin à écrire le blog maintenant que nous sommes posés en Thaïlande, sur l'île de Koh Tao !

Ces trois derniers jours ont été une vraie expédition, denses en événements imprévus et en transports !

16 octobre 2018

D'abord au check-in de l'aéroport CDG, on a cru ne pas partir. Le monsieur derrière le comptoir nous expliquant que si nous n'avions pas de "billet de continuation" vers un autre pays dans les trois mois après notre arrivé en Malaisie on ne pourra pas embarquer dans l'avion. Ouh le stress ! Résultat on se rue sur nos téléphone pour réserver en express un billet de train vers la Thaïlande, mais finalement après qu'il ait parlé à des collègues il nous dit d’arrêter et qu'on se débrouillera avec l'immigration en arrivant à Kuala Lumpur avec l'immigration ... Ouf ! Mais une fois dans la salle d'embarquement on prend quand même nos billets, à tête reposée, pour ne pas avoir de problème une fois à KL.

Ensuite, notre premier avion pour Dubai (6h de vol) ayant un peu de retard, notre escale s'est transformée en une marche rapide de 30 min dans un looong dédale de couloir jusqu'à notre porte d'embarquement au moment du "final call".

17 octobre 2018

De nouveau 6h de vol sur le deuxième avion, on est côté hublot et Thibault admire la vue du ciel de Dubai. On atterrit à KL à 8h du matin sans avoir vraiment dormit. On veut se dépêcher pour essayer d'avoir un train à 10h pour aller de suite à la frontière de la Thaïlande, mais le temps de passer l'immigration - qui ne nous on demandé AUCUN justificatif/billet de continuation ! Merci pour le stress inutile - et de récupérer nos bagages il est déjà 10h.

Une heure de bus plus tard, on arrive à la gare où on réserve un train de nuit qui part à 23h30 de la gare et arrive à 5h30 à Padang Besar, la ville frontalière.

S'ensuit une journée à se trimballer nos sacs dans un état de fatigue très avancé. On se rend dans le quartier des tours Petronas, restau, sieste sur les bancs dans un parc sympa au pied des Petronas, squatte de plusieurs heures dans un café pour gérer notre départ de la Thaïlande afin de ne pas se retrouver dans la même galère qu'a CDG. Ensuite autre restau et on va somnoler dans le parc en regardant un spectacle stylé son/eau/lumière au pied des Petronas où on reste jusqu'à 22h.

Kuala Lumpur by night (les photos de nuits je maitrise pas encore oui et j'ai pas filmé quand il y avait la musique ...)

On retourne à la gare pour prendre le "train de nuit" qui se révèle être un train tout à fait normal : sièges classiques, lumière allumée, clim à fond et à chaque gare : annonce avant - pendant - après ... Autant dire qu'on atteint bientôt les 36 heures sans avoir dormi plus d'une heure d'affilée !

Yeeeey ...

La suite au prochain épisode !

See you 😉

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Nous sommes arrivés à 5h30 à la gare de Padang Besar, il faisait encore nuit et le bureau d’émigration n'ouvrait qu'à 6h, donc on a attendu dans la gare en discutant avec un jeune canadien/malaisien. A 6h, on se met en quête du bureau, on demande à un comptoir et une dame nous indique le chemin, on finit dans un couloir tout sombre et tout vide, qui donne sur une passerelle toute sombre et toute vide, mmmh, rassurant ... On arrive finalement à une sorte de péage avec des flics dans des petites cabanes à qui on donne nos passeports. Ils nous pose zéro question, tamponne les passeport et ciao la Malaisie ! On se retrouve sur une route perdue, sous la pluie, sans trop savoir où aller. Heureusement un mini bus s’arrête au bord de la route et nous amène au bureau de l'immigration thaïlandais. On commence à faire la queue mais une flic/militaire pas commode nous fait signe de la suivre dans son bureau. Oups, qu'est-ce qui se passe ? Perso avec ce que j'ai lu des passages de frontières terrestres je m'attendais à ce qu'elle nous demande un backchiche. Ben au final rien du tout, tout se passe sans soucis, elle nous fait les visas en passant devant tout le monde et nous indique même le chemin pour le centre-ville à pied, sympa 😀

A Padang Besar (côté thaïlandais du coup), on doit prendre un train à 17h direction la ville côtière de Chumphon d'où part le ferry pour Koh Tao.

On trouve la gare et on demande à un thailandais s'il sait où est-ce qu'on peut trouver un resort/guesthouse (hôtel) et il nous invite à monter dans sa moto/side car pour nous déposer juste après la gare devant un resort tout mignon, super !

La gare à gauche et l'entrée du resort à droite 

Sauf qu'il n'y a personne à la réception et tout semble endormi ... En même temps il est 6h du matin (1h de moins ici qu'en Malaisie) donc on se pose sur un banc et on attend, j'arrive à un point extrême de fatigue pendant que Thibault part se balader dans les environs et observer les poules ^^ Finalement, un couple passe deux fois devant en scoot et finit par s’arrêter et appeler la gérante. Gérante qui ne parle pas anglais donc nos sauveurs nous servent d'interprète et on réussit à avoir une chambre ! Yeey !

Chambre toute clean ! 

Une bonne douche et dodo ! Il est 8h, réveil à 15h, bonne nuit ...

A 15h on s'occupe de réserver une chambre à Chumphon où on va arriver à 2h du matin, il faut qu'on trouve un hôtel qui sera encore ouvert à cette heure pour nous filer les clés. Ça nous prend du temps et on doit encore retirer de l'argent (on a pas de ThaiBaht sur nous, que de la monnaie malaisienne) et aller à la gare pour vérifier si ça pose problème de ne pas avoir imprimé nos billets et de les avoir que sur le téléphone (c'est écrit "billet non valable si pas imprimé" donc bon ...). On speed, je m'occupe de la gare pendant qu'un thaï propose à Thibault de l'amener en scoot à un ATM (décidément les gens sont adorables).

De mon côté l'agent de la gare me dit aucun soucis pour les e-tickets, donc je retourne à la chambre boucler les sacs en attendant Thibault. Mais petit coup de stress car il est partit avec ma carte et là je reçois une notification de ma banque me disant que j'ai tapé le mauvais code trop de fois "Pt*** Titi ..." Me voilà avec ma carte bloquée et la sienne qu'il ne peut pas recharger (parce qu'il a besoin d'un code de confirmation par SMS mais impossible de trouver un réseau avec Free) on est bien comme ça ... Heureusement le service en ligne de ma banque (N26) est super efficace, 10min avant le départ du train on arrive à régler le problème via le chat (L'ATM a pas prévenu que le code était faux, il a laissé Thibault faire la manip de retrait jusqu'au bout avant de dire non, donc il pensait pas s'être trompé de code).

On prend le train et c'est un VRAI train de nuit avec des sièges qui se transforment en couchettes confortables ! On va pouvoir dormir cette nuit 😀

On est quand même partit pour 9h de trajet avec un fond de bouteille d'eau , sans bouffe et zéro baht sur nous, des vrais champions ! A un arrêt des vendeuses entrent dans le train avec de la bouffe salée, des fruits, de l'eau ... On essaie de négocier avec l'une d'elles pour pouvoir leur acheter avec des ringgin (monnaie malaisienne) et elle accepte pour dix fois le prix ! C'est de la bonne carotte mais on a tellement faim qu'on garde le sourire ahah ! Le repas se compose donc de deux petites boules de riz gluant, deux pilons de poulet (oui j'ai mangé du poulet ... C'était pas bon mais ça faisait presque 24h sans manger, j'avais trop faim 😦 ) et une grande bouteille d'eau !

Le repas des champions ! 

A 20h l'agent du train installe les couchettes et dodo !

Trop contents du train couchette ! 

Par contre, l'arrivée à 2h à Chumphon s'est transformée en une arrivée à 4h30. Vu qu'il n'y avait aucune annonce, on avait peur de louper l'arrêt. Donc dès que le train stoppait l'un de nous deux allait voir si c'était la gare mais à chaque fois le train s’arrêtait juste en pleine pampa ... Au final prise de tête pour rien parce que l'agent du train est passé nous dire qu'on arrivait à notre gare. On aurait pu dormir tranquille ^^'

See you 😉

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19 octobre 2018

Nous sommes donc arrivés à 4h30 à Chumphon au lieu de 2h. Une thaï nous aborde et nous parle de ferry mais dans un très mauvais anglais, on lui dit non merci, de toute façon on a réservé notre chambre. Mais un ami à elle nous explique qu'un ferry part à 7h et qu'il vend des billets à 500 baht incluant le bus jusqu'au port qui partira à 6h de la gare. Changement de programme plutôt cool parce que le prix est tout à fait correct selon le Lonely Planet, on arrive à 10h à Koh Tao au lieu de 20h et on avait rien avancé pour la réservation de la chambre. Le mec nous propose de nous emmener à un ATM donc petite ballade les cheveux au vent à l'arrière de son pick-up ! Il tape un peu la causette avec Thibault et nous installe sur la terrasse d'une sorte de "Tourist Office" qui fait aussi café et supérette où on se prend un petit-déj en attendant le bus.

Miam ! (et la gare en fond) 

Et là c'est le défilé des touristes, il n'y a que ça ... ! Le bus arrive vers 6h et on monte avec toute une brochette d'autres occidentaux. Après une heure de route le bus arrive au port, on embarque dans le ferry où on peut aller à l’extérieur, ouf, sinon mal de mer ! Et en route pour les îles !

Le port de Chumphon 
Le trajet en ferry 

2h45 de bateau et on arrive à l'embarcadère de Ko Tao 😀. Pendant le trajet un employé d'un resort et dive center discute avec nous, nous montre des photos de son resort sur la plage qu'on avait ciblé - la "Chalok Baan Kao Beach" - avec des chambres toutes clean et il nous dit qu'elles ont toutes vue sur la mer, pour 500 baht (13€) la nuit. Au début on dit non, qu'on verra sur place en visitant plusieurs resort et on ne dit pas qu'on prévoit de plonger pour ne pas se faire harceler par les différents représentants des dive centers qui sont à bord ^^

Mais finalement, Mr Ran revient plusieurs fois nous voir, tout cool, tout sympa, du coup on lui dit qu'on va plonger "Oooh why didn't you tell me before ?! There is a discount on the room if you dive to this place !" Et voilà qu'il nous vend sa chambre à 400 baht la nuit avec un prix spécial sur l'Open Water (Diplôme de plongée niveau 1) à 7000 au lieu de 9000 normalement plus un discount sur les plongées. Bon ça semble vraiment intéressant, on lui dit qu'on visitera la chambre mais on s'engage à rien.

On arrive sur l'île, il nous amène gratos en pick-up avec 4 autres personnes au dive center, le Big bubble, où il nous explique le déroulement des cours pour Thibault, le refresh pour Sonia vu que ça fait 3 ans qu'elle n'a pas plongé, les prix etc, on signe la paperasse. Puis zoouu visite de la chambre au Big fish resort, c'est simple mais propre, juste à côté de la mer, ambiance vraiment posée donc on décide de se poser là au moins 4 nuits au cas où on trouve autre chose de mieux d'ici là.

L'arrivée sur l'île et Thibault concentré sur ... quelque chose
Thibault content ! 
La plage devant chez nous <3 
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PS : Je suis déçue par le site du blog par contre, les vidéos je peux les intégrer que de sites internet, youtube, daylimotion ... Je peux pas mettre directement les vidéos depuis un fichier de mon pc. Va falloir que je me motive à mettre nos vidéos sur youtube pour les mettre dans le blog, chiant ...

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19, 20, 21, 22 octobre 2018

Ces quatre derniers jours ont été consacrés à la plongée ! Thibault a passé son niveau 1 (SSI Open Water) avec 6 plongées pendant lesquels il devait faire des exercices pratiques (enlever son masque et le remettre sous l'eau, enlever son matos et le remettre, exercice de sécurité si son "budy" de plongée n'a plus d'air, etc.) et théoriques avec le visionnage de 2h de vidéo et le bûchage d'un bouquin suivi d'un petit exam. Sonia, malgré son niveau 2 et ses nombreuses plongées au compteur, a aussi participé à quelques exercices pratiques vu que la dernière remontait à plus de 3 ans. On a plongée avec deux jeunes Suédois, Victor et Yoan (cf photo de l'équipe sur le bateau ci-dessous) dont un passait le niveau 1 Open Water comme Thibault et l'autre faisait un refresh comme Sonia. Sur la photo il y a aussi notre dive master, Pablo.

D'après nos conversations avec Pablo, il n'y a pas trop de grosse faune marine ici, tortues, requins, raies ... Mais par contre, ils voient assez souvent des requins baleines passer aux alentours de l'île et ça c'est stylé !! On croise les doigts pour en voir un !

Le centre de plongée a deux gros bateaux, avec le compresseur pour remplir les bouteilles vides direct sur le bateau. On a jamais été trop nombreux à bord, une quinzaine de personnes avec l'équipage au maximum, ça va c'est pas l'usine :) Avant chaque plongée on s'équipe, on se met debout sur le bord du bateau (c'est lourd ... genre plus de 15 kg) et on va à l'eau en faisant un grand pas.

La mise à l'eau ! 
Comme un poisson dans l'eau ^^

On a fêté l'open water et la validation de mon M2 (je viens d'avoir mes résultats) avec un cocktail sur la plage, tranquillou !

23 octobre 2018

Mardi on a loué un scoot pour deux jours afin de visiter l'île et trouver des petites plages et coins sympa pour se baigner et snorkeler.

Leurs routes c'est des montagnes russes quoi... Sans rire, les pentes doivent être à 20-25% ! On a cru que le scoot allait s'étouffer plus d'une fois. Mais il a tenu bon et on s'est trouvé une petite plage/crique bien sympa.

Pas mal de poiscaille, mais pas de belles photos, en snorkeling c'est beaucoup moins stable et on est pas fortiche en apnée tout les deux ^^ Voilou les news !

See you 😉

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24 octobre 2018

La journée est pluvieuse, ce qui nous oblige à rester glandouiller au bungalow et sur la terrasse en bord de mer du resto à côté. Lecture, internet et Kaamelott (j'ai forcé Sonia à regarder et maintenant elle est accro !). On profite d'une accalmie pour faire le tour des Dive Centers et comparer les prix pour une plongée de nuit. Je savais même pas que c'était possible et il parait que c'est vraiment une expérience à vivre donc je suis plutôt chaud. Sonia l'est beaucoup moins car, même si la plongée c'est son délire et qu'elle a déjà deux plongée de nuit au compteur, la peur du noir et des monstres-qu'on-voit-pas-au-fond la bloque un peu ... Au final elle prend son courage à deux mains et on prévoit ça pour le lendemain soir.

25 octobre 2018

Après une petite exploration de l'île afin de trouver un spot sympa pour snorkler, on fini sur la Freedom Beach. C'est une plage vraiment cool (à laquelle on accède par un petit chemin en béton qui longe la côte) avec des arbres pour se protéger du soleil, un bar/restaurant et un fond marin super vivant. On s'équipe et direction la pointe la plus au Sud de l'île : Buddha Rock (voir la carte à la fin du post, qu'on a complétement oublié de mettre avant). Les 30 premiers mètres sont un peu sales mais on arrive vite dans des eaux plus accueillantes et la balade sous-marine est super. Sur le retour on a même croisé un requin à pointe noire d'au moins 1m50 ! Il est passé en trombe à 5m sous nous et s'est vite fait cassé vers le large, c'était rapide (pas de photos malheureusement) mais carrément impressionnant.

Ramassage des déchets sur notre chemin ... Sacs plastiques, bouts d'emballages, briquet, bidons découpés, ficelle.. :/

Cette journée déjà riche en émotion s'est finie par la plongée de nuit. Après un petit briefing avec notre instructeur français, on part vers 18h du club pour rejoindre la zone de plongée. On a eu la chance de voir des raies, des poissons porc-épique assez gros (qui se gonfle comme des ballons s'ils se sentent menacés, avec des gros pics partout) et des calamars. A la moitié de la plongée, l'instructeur nous a fait signe d’éteindre toutes nos lampes et d'agiter nos mains ou nos palmes et là, magie ... le plancton s'illumine ! Malgré le fait qu'il y ait moins de poissons que la journée, cela reste une sacrée expérience. C'est vraiment un autre monde.

Youhou les photos toutes pourries ! A gauche c'est un poisson porc-épique

26 octobre 2018

Pendant que je glandais, Sonia a fait deux plongées dans la matinée. Malheureusement les photos sont un peu floues car elle avait mal nettoyé le caisson étanche de l'appareil après la session de snorkeling de la veille et l'intérieur est un peu humide. Résultat : de la buée se forme rapidement sur l'objectif. C'est bien dommage car les plongées étaient magnifiques ! Elle a vu des petites murènes et un nudibranche style "Pokémon" !

Nudibranche Pokémon !!! Et la murène hors de son trou

On a profité du beau temps de l'aprem pour visiter l'île et notamment ses Viewpoints. Au final on en fera qu'un seul car l'accès en scoot est vraiment pas facile et c'est payant (pas très réglo). Le soir, on se pose dans un bar sur la plage et on fait la rencontre d'un Normand qui fait le DJ (musique plutôt reggae au bonheur de Sonia) et vit ici depuis un an et demi. Il nous offre des shot et on passe une soirée bien cool à papoter.

View point et routes cabossées : le fun en scoot !
Les chiens de plage 
Gecko d'environ 20 cm croisé sur le retour du bar

27 octobre 2018

La matinée est consacrée à l'organisation de la suite du voyage. On va dans le "centre-ville" pour réserver un Taxi Boat pour le lendemain (car on veut passer la journée sur l'île de Nang Yuan) ainsi que pour prendre les billets du ferry de retour. Pour le Taxi Boat, on nous a indiqué qu'un resort tout au nord de l'île fait des traversés moins cher qu'en partant du centre-ville donc on y va et on tombe sur un resort de luxe avec piscine débordante donnant sur l'île de Nang Yuan, des bungalow qui ont leur accès privé à la mer et leur propre piscine, un délire !

On passe ensuite l'après midi à la Freedom Beach mais l'ambiance est beaucoup moins sympa que l'autre fois parce qu'à 100m de la plage il y a 6 bateaux avec chacun au moins une vingtaine de touristes qui snorklent en gilet orange fluo ! C'est donc à cela que ressemble les Snorkle Tours qu'on avait hésité à faire... Pas de regrets !

Nang Yuan et son banc de sable qui relie les deux bouts d'île
Le resort de luxe à gauche et les bateaux de snorkle à droite ... 

28 octobre 2018

Pour la dernière journée nous nous sommes donc rendus sur l'île de Nang Yuan, qui est en fait composé de 3 petites îles reliées par des banc de sable fin et de corail. C'est vraiment magnifique mais leur délire de protection de l'île manque un peu de cohérence ... Tout d'abord, après avoir payé les 100 bahts (2.5€) chacun de droit d'entrée, les gardiens nous informent que toutes les bouteilles plastiques sont interdites sur l'île et que nous devons donc les jeter ou les laisser à l'entrée. Flairant la carotte avec des bouteille d'eau super chères sur l'île, on dépose la notre en se disant "On reviendra boire à l'entrée, vous nous aurez pas !" En soit c'est une bonne initiative mais quand on découvre que le resto sur place vend des paquet de chips, barres chocolatées et te file une paille en plastique avec toutes les boissons ... cimer la protection de l'environnement. Autre règle : pas le droit de s'allonger sur sa serviette car on risque d'emporter du sable en s'en allant. Du coup ils te proposent des transats ... payant bien sûr. En tout cas la matinée est calme et la première session de snorkling ressemble à celle sur Freedom Beach : 15 m sur un cimetière de corail dégeu et le reste ultra vivant et beau. Il y avait énormément de poissons différents partout, seuls ou en gros bancs, certains étaient super curieux et n'hésitaient pas à venir nager à quelque centimètres de nous. Une super matinée !

Au moment du repas, les ennuis commencent : débarquement de bateaux plein de touriste de tout horizon avec leur selfie sticks (j'aime pas les selfie stick) et le petit banc de sable devient noir de monde. On décide de s'éloigner de la plage pour grimper au view point (on croise un lézard d'au moins 60cm sur le chemin) mais faut qu'on se fasse à l'idée, même en basse saison l'île attire énormément de monde. On fait la queue pour prendre notre photo au sommet et on redescend pour se trouver un coin plus calme. Vers 15h30 les gens commencent à partir et on glandouille dans l'eau au milieu de ce cadre ouf jusqu'a 17h.

Taxi Boat, Viewpoint et piti lézard mignon (téma les griffes du truc !)


Carte de Koh Tao

Récap : Nous dormions dans la baie de Chalok Baan Kao au Sud, on a été snorkeler à Hin Ngam Bay et à Buddha rock. On a été voir le point de vue de "Two View" et on est monté tout au nord, au resort "Dusit buncha resort" d'où est parti le taxi boat pour aller sur l'île de Nang Yuan.

See you 😉

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29 octobre 2018

Au revoir Koh Tao ! Nous avons quitté notre petite île vers 15h avec une traversée en ferry de 2h30. Une fois arrivés, bus jusqu'à la gare pour prendre les billets de train de nuit pour Bangkok (un vrai train couchette, mais avec les rideaux rose cette fois ! ^^). Le train est à 21h donc on prend à manger dans les différents stands du marché en attendant.

30 octobre 2018

On arrive à Bangkok vers 7h et la personne au guichet nous indique qu'un train part pour Ayutthaya à 7h10 ! Courir avec les deux sacs c'est pas facile mais le quai état pas loin et nous voilà reparti pour 1h30 de trajet. Arrivée à Ayutthaya vers 9h30, on suis sans trop réfléchir les indications du Lonely Planet pour l'hébergement donc on prend un Tuk-Tuk qui nous amène à une gueshouse simple et pas chère. Chambre nickel, breakfast compris, patronnes toutes gentilles et 400 baht/nuit, on demande rien de plus ! Petite pause : douche, analyse de la carte et des temples, à visiter. On va louer des vélos pour les deux jours, 50 baht la journée, tranquille. Et c'est partit !

Première étape à l'office du tourisme qui possède un musée retraçant l'histoire de la ville, musée dans lequel on doit ôter ses chaussures ! Visiter un musée pieds nus c'est un délire, surtout qu'on était absolument tout seul !

Histoire d'Ayutthaya

Ayutthaya a été fondée en 1350 et détruite par les Birmans en 1757. Entourée de 3 rivières, la ville se trouve sur une île qui lui offre une barrière naturelle contre les invasions permettant de fleurir un commerce international (on retrouve d'ailleurs aujourd'hui un quartier français, japonais, portugais, chinois ...). Elle est donc devenue la seconde capitale de Thaïlande, avec Sukhothaï. Les temples (Wat en thaïlandais) sont constitués de Stupas qui ont pour but de contenir les reliques. Elles peuvent prendre deux formes possibles, le Prang qui s'inspire de l'architecture du peuple Khmer, une tour arrondie au sommet) et les Chédis (qui s'inspire des stupas indiens, plus petits que les Prang, en forme de cloche pourrait-on dire, pointu au sommet). De nombreuses sculptures de bouddhas sont présentes dans les temples mais aujourd'hui on retrouve seulement des morceaux de ceux-ci, un bras, les jambes, un bout de torses, il est rare de voir des têtes).

Place aux photos ! (Par contre j'ai une fichue tache dans mon objectif ... C'est à l'intérieur donc je peux rien faire et elle se voit bien sur le ciel bleu ... Shit --")

Les ruines de Wat Som

La grande tour est le Prang, entouré de plusieurs Chédi
Les vestiges des sculptures de buddha

Les ruines de Wat Phra Si Sanphet

Le temple Wihan Phra Mongkhon Bophit

Ce sanctuaire possède l'un des plus grand Bouddhas en bronze du pays (12.5m) qui fut gravement endommagé par un incendie du à la foudre puis par les Birmans. En 1956, le Premier ministre birman a fait un don important afin de pouvoir restaurer le bâtiment (d'après le Lonely Planet).

Wat Lokayasutha

Sculpture longue de 29 m 
Sonia qui fait un bisou, Thibault qui fait des guilis, 'vla les touristes ...  😇

Wat Worachettharam

Wat Ratcha Burana

Construit en 1424, les ruines de ce temple contiennent le plus beau prang de la ville, avec des sculptures détaillées de créatures mythiques. On a adoré cette visite, car c'est le sites qui a été le moins abimé par la mise à sac de la ville par les Birmans, en plus c'était à la tombée du jour, donc lumière chaude et dorée sur les briques rouges, c'était magnifique ! Normalement on peut monter dans le prang pour visiter la crypte qui contient des fresques peintes mais là les plantes ont trop poussé et leurs racines bougent les pierres donc c'est fermé car trop dangereux ... dommage on aurait adoré entrer dans le prang.


Les fameuses créatures mythiques


Les seules têtes de bouddhas que l'on a trouvé 
Il y avait des rangés et des rangés de bouddhas ... 



Les ruines du "city hall" et la porte d'entrée du temple 


Voilà pour les temples de la journée ! Et sur le chemin on a croisé des varans (dont un qui est passé à travers des barrières pour aller du côté d'un temple où il y avait un point d'eau) et des éléphants domestiques (à porter des touristes et à se faire piquer les oreilles par leur maitre toute la journée, génial 😡 Après c'est toujours mieux que de passer la journée attaché au bout d'une chaîne --")

31 octobre 2018

Aujourd'hui nous sommes allé visiter les temples qui sont à l’extérieur de l'île et c'était un peu une expédition ! On s'est retrouvé sur des grosses routes en étant à vélo, grand ronds points, voies rapides etc ... On devait faire bien gaffe mais franchement ils sont prudent sur leur conduites contrairement à d’autres villes où c'est un grand bordel. Les voitures se décalaient en nous doublant, on a eu aucun soucis 😀 Bon par contre mon vélo n'a pas de vitesses donc dans les montées, ouch les jambes !

On a commencé par le Wat Phananchoeng

C'est un grand sanctuaire où se trouve un immense bouddha de bronze de 19m de haut ! Les murs de la salle contiennent 84 000 petites alcôves dans lesquelles se trouvent des petites statuettes de bouddha.

Et Bam ! Ca rigole pas !
A gauche les alcôves contenant les petits bouddhas et à droite le plafond 

Ensuite on a voulu faire un long chemin pour aller voir un temple qui ressemble un peu à Angkor Wat (Cambodge) mais en plus petit apparemment. Après une heure de pédalage on s'est arrêté en bord de route dans un ensemble de petits bouibouis de bouffe locale. C'était bien sympa, les vendeurs ne parlaient pas anglais à part une femme, donc on a essayé de se faire comprendre comme on a pu. Ils nous ont préparé un bon fried rice et pris en photo, on était requinqué pour reprendre la route !

Après environ encore 1h de route paumés dans la campagne d'Ayutthaya (bien jolie au passage) on s'est rendu compte qu'on suivait pas la bonne route et qu'on avait dépassé le temple, on était presque de retour en ville. Flemme de faire demi tour, il faisait bien chaud et on avait déjà bien roulé donc on a continué vers le centre et on a été à l'office de tourisme pour avoir des infos sur la croisière à faire sur la rivière. On s'est rendu vers le point de rendez-vous pour prendre le bateau, départ à 16h, il est 15h15, on a le temps. On passe par un grand marché et on finit dans une petite rue couverte avec déco style quartier chinois qui longe la rivière et là un mec assis au bord de la route nous dis "boat boat ?". Ah bien, donc c'est là, on pose nos vélos, on fixe le prix et go pour un tour dans un petit bateau. le mec nous créé un embarcadère à l'arrache fait de planche de bois et de pneus qu'on doit passer les pieds dans l'eau, délire ! 😀

Le marché 
Embarcadère de la mort !

Nous voilà partit pour 1h de bateau, seuls avec le conducteur à faire le tour de l'île à la tombée du jour. Bon finalement on voit pas trop les temples, à part un, mais plutôt toutes les bicoques qui longent la rivière, c'est typical et bien sympa à voir.

Retour à la chambre pour une douche et une pause, on a bien mal aux fesses tout les deux avec les selles pourries de nos vélos. On repart dans la soirée à pied vers le night market pour y manger. Plein de stands sur une grande place : stand de fringues, de jouets, et surtout de bouffe. On est un peu perdu, tout est écrit en thaï et on reconnait pas trop ce qu'ils mangent mais on finit par s’arrêter à un stand d'omelette, on ne saura jamais ce qu'on a mangé mais c'était fris et il y avait des pousses de sojas ... ^^ Ensuite brochettes de champignon à la sauce qui arrache pour moi et une autre omelette pour Thibault cette fois avec des fruits de mer. En dessert on prend leurs bonnes crêpes thaï, ça c'était un bonheur pour moi de retrouver ce délice gustatif ! Et pendant qu'on mangeait on a vu passer deux fois une énorme chauve-souris de genre 70 cm d'envergure avec un corps de 30 cm de haut !

1 novembre 2018

On profite de la matinée pour aller visiter un dernier temple, Wat Mahathat, dans lequel se trouve une tête de bouddha pris dans les racines d'un arbre.

On va rendre les vélos à 11h et on boucle les sacs pour quitter la chambre à 12h et aller à la gare prendre un train vers 13h pour se rendre à Pak Chong, une ville proche du parc naturel où l'on va faire de la randonnée dans la jungle.

Voilà, c'est tout pour Ayutthaya !

See you 😉

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1 novembre 2018 (suite)

Après 2h30 de train nous voilà donc arrivés à Pak Chong. On se rend compte que toute notre organisation laisse un peu à désirer car on ne sait pas du tout comment se rendre de la gare au parc. J'avais juste lu quelques infos quand on était encore en France mais rien de précis. On demande à un employé de la gare si il existe un bus qui ferait la liaison mais il semble que non, tant pis. Autre option, certains blogs conseillaient de louer un scooter pour se se rendre au parc et s'y déplacer sauf qu'avec 4 sacs et aucuns plans ni internet sur les portables ça allait être compliqué. Au bout de quelques minutes, un conducteur de taxi nous a abordé pour nous proposer le trajet (environ 50 km) pour 1000 bahts, ouch ! On ne s'attendait pas à ça et surtout pas que le parc soit aussi loin ... Après beaucoup d'hésitations le taxi s'est révélé être la seule option valable donc en route après une négoce à 850 bahts (20€ ...). On fait un petit arrêt au Visitor Center (lieux d'accueil, boutique, restaurant et départ de certains treks) pour se renseigner sur les treks et acheter à manger avant de se rendre au Camp Site qui se situe à 1-2km de là. Des biches et des petits singes se baladent entre les bâtiments, c'est bien un parc naturel.

Nous sommes arrivé au camping vers 17h, on loue une tente et deux petits matelas de sol pour 280 bahts la nuit (7€) et on installe notre campement au bord de la rivière, sur une étendue herbeuse. Le coin est tout confort, il y a un café, un petit magasin, un petit stand de plats locaux, chiottes et douches. En arrivant on se rend compte que les biches n'hésitent pas à se rapprocher des tentes et qu'elles savent ouvrir les fermetures éclaires ! On fera donc bien attention à "verrouiller" la notre avec de la ficelle. Dans la rivière, Thibault a aperçu une tortue et il y a des traces de varans.

2 novembre 2018

Réveil vers 7h et pouf un varan près de notre tente confirme les traces d'hier, bonjour !

On décide de faire un treck de 5 km / 3h qui ne nécessite pas de guide. Décollage à 9h30 du campement, on doit prendre un petit chemin qui nous amène au Visitor Center d'où part le treck. Mais leur plan est vraiment mal foutu et pas précis donc rien que pour trouver ce chemin c'est une expédition. On finit à l'orée d'une forêt où on voit un crane de cerf accroché à un arbre, avec plein d'os par terre et des mouches partout, oook c'est un peu glauque ... Thibault cherche un chemin qui est sensé longer la rivière, il en teste un mais quand je commence à le suivre je vois qu'il y a plein de sangsues par terre. Ah je redoutais ça et elles me dégoutent à un point ! Je propose à Thibault de revenir au camping et demander des infos précises mais il dit qu'avec leur anglais quasi inexistant on va avoir du mal. On finit par tomber sur un thaï en scoot qui nous indique le chemin, en passant par une route bétonnée. Après une petite heure à marcher sous le soleil, arrivé au Visitor Center. Il est quasi midi donc on mange là bas avant de commencer.

"J'aime la jungle ! Mais ça j'aime pas ..." 

Les 2-3 premiers kilomètres sont vraiment cool, on enjambe les racines, les troncs d'arbres, on traverse des petites rivières toutes boueuses en marchant sur des bouts de bois et des pierres, c'est bien sympa (même si je check mes chaussures toutes les minutes pour virer ces foutues sangsues) ! Thibault lui s'en "bats les couilles" et profite à fond de cette première vraie aventure dans la jungle ^^

Plume d'oiseau trouvée sur le chemin et un criquet jaune flashy 

D'après le petit descriptif fournis au verso du plan, nous devions rencontrer une jonction vers 2.5 km et prendre le chemin de gauche pour entrer dans la forêt secondaire (terrain plat, des arbres plus petits et plus fin qui se ressemblent tous). Très bien, on trouve cette jonction et on prend donc à gauche. A partir de là c'est partit en cacahuète mais très subtilement. Pendant la partie jungle, le chemin était bien visible et on a du rencontrer 3-4 balises au total (pas fou déjà). Par contre pendant la partie forêt, aucune balise et un chemin de plus en plus fin dans un environnement carrément monotone qui ne permet pas trop de se repérer. Thibault commence à se poser des questions parque ça ressemble plus à une piste d'animaux qu'à un chemin de treck là. Au final on tombe sur une vrai piste 5 min plus tard mais toujours pas de balise. Ça nous refait le coup 2-3 fois, mini-piste puis plus de chemin jusqu'à ce qu'on suive pendant un bon 1/4 d'heure une section "piste d'animaux" qui débouche sur rien. Genre une espèce de clairière boueuse, là on se dit :"Merde c'est vraiment pas normal là... Qu'est ce qu'on à foutu ?!". On explore un peu les environs pour essayer de trouver la suite du trek mais pas moyen, on s'est définitivement gourés de chemin et depuis un bon moment... Il était 15h ça faisait 3h qu'on était partis, le soleil se couche vers 17h-17h30, il nous restait donc 2h30 max pour retrouver une vraie piste et la finir. Le stress commence à monter pour de bon, surtout qu'on avait prévenu personne de notre programme, on ne captait rien et on ne connaissait pas de numéro d'urgence thai. Demi-tour, on essaye tant bien que mal de retrouver un terrain connu mais tous se ressemble, ON EST PAUME DANS LA JUNGLE ! Les ombres s'allongent et on commence à s'imaginer passer la nuit ici et continuer au petit matin mais vu les températures de la nuit dernière et les bestioles du coins on se dit qu'il vaut mieux éviter. Après quelque minutes à courir dans ce qu'il nous semble être la bonne direction, on se retrouve devant un énorme arbre couché (plein de termites) qui ne nous dit absolument rien mais derrière Thibault voit un chemin un peu plus large. On le suis et Thibault retrouve la jonction (moi je me concentrais pour pas paniquer, pas glorieux ...). Le soulagement enfin. Petite pause pour reprendre son souffle et on repart à moitié en courant.

Pas très loin de l'arrivée, Thibault qui était devant moi me dit "Oh ! Regarde, y'a des singes !" Quelque secondes après "Oh putain nan ! C'est des ours ! Deux petits ours !". Je me rapproche et oui, effectivement deux oursons sont de l'autre côté du chemin (séparé par une petite rivière) et commencent à se carapater. Après 5 secondes de "Wouah trop bien !" on se fige : "Euh, qui dit bébés ours dit maman ours quelque part ... Putaaaain, faut bouger !!" Et nous revoilà en fuite pour ne pas croiser maman ours alors qu'on est à coté de ses enfants. Après 1h30 de courses dans la jungle (moitié moins de temps que le trajet aller) nous sommes arrivés sur la route avec un immense soulagement et on a enfin pu se réjouir d'avoir vu deux jeunes ours ^^

Un pick-up nous a pris en stop pour rentrer au camping, se reposer et reprendre nos esprits. Pendant qu'on mangeait on a fait la connaissance d'un autre couple qui nous propose de faire un safari de nuit avec eux le soir même. C'est pas cher et c'est en voiture, pourquoi pas, malgré la fatigue ça nous changera du trail dans la jungle et on risquera pas de se paumer. Départ du safari à 19h, une fois qu'il fait bien nuit. Sauf que c'était un safari un peu bidon, on a suivi la grande route bétonnée principale, avec une jeune thaï qui cherchait des animaux dans les arbres et les plaines avec une grosse lampe. Résultat on a vu des biches, des cerfs, des porcs-épics, une sorte de marsupiale à la queue rayée noir et blanc et deux paires d’œil dans un arbre.

3 novembre 2018

Vers 10h, on repart pour un autre treck de 8km-5h mais avec un guide cette fois ! Pour 1000bahts (25€) on s'attendait à ce que le gars parle un peu avec nous, nous explique des trucs, repères des animaux, etc. mais le mec parlait à peine anglais et a du nous adresser la parole 5 fois au total... Bon il nous a bien fait sentir une écorce d'arbre sensée contrer l'asthme (ou le stress on a pas bien compris) et repérer des vers de terre de 30 cm, mais c'est tout. Les animaux devait nous fuir aujourd'hui. Par contre en plein milieu du treck on a entendu le barrissement d'éléphants sauvages et ils ne paraissaient pas très loin, ça donne des frissons !

Première cascade à 1 km de la fin du treck 

Le dernier kilomètre était super car après s'être arrêté manger près d'une première cascade de 4-5m, on a longé la rivière pour terminer le treck sur une autre d'une vingtaine de mètres.

La récompense finale

Le retour se fait encore en stop mais cette fois c'est le guide qui a carrément stoppé une voiture pour qu'elle le ramène au Visitor center et nous dépose au camping sur le chemin ! Surprise à l'arrivée, c'est le week-end et c'est blindé ! Notre tente, qui donnait sur la rivière, est maintenant entourée de trois autres à 1m... Résultat, vue sur une bâche dégueulasse. On se décale comme on peut pour avoir une bulle de vie raisonnable ^^ Soirée jeux de cartes avec le couple de la veille et dodo.

Kao Yai le week-end

4 novembre 2018

Matinée tranquille au camping, avec varans et biches qui se baladent vraiment pas loin.

C'est pas au Flots Bleus que tu verras ça 

Départ du camping vers midi, on a fait un premier trajet en stop du camping au Visitor Center, et un deuxième Visitor Center à l'entrée du parc.

Point de vue sur le deuxième trajet 

Arrivé à l'entrée du parc on a le droit à une glace à la coco gratuite (peut être qu'ils savaient que c'était mon anniversaire héhé) puis une personne nous indique qu'un bus part de l'entrée du parc et va jusqu'a Pak Chong. Shit on aurait pu le prendre à l'aller et économiser quelque centaines de bahts...

Arrivé à la gare et direction Bangkok !

See you 😉

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4 novembre 2018 (suite)

Après 4h30 de train bien bruyant et chaud, nous arrivons à la gare de Bangkok. Nous n'avions pas internet au parc donc on a pas pu prévoir à l’avance où nous allions dormir et il est 19h. On se dirige vers le quartier de Sukhumvit, là où je dormais avec ma famille quand on y allait. On se pose dans un bar avec wifi pour chercher une guesthouse a environ 500bahts la nuit mais visiblement n'y a que des hôtels à 1000 bahts minimum. On est fatigué et crado donc ce sera finalement un dortoir avec lit double. Bonne surprise, notre dortoir est vide donc on a une chambre avec salle de bain pour nous tous seuls ! On sort acheter un pad thai sur un mini stand dans la rue (méga spicy !) et dodo.

Notre guesthouse 

5 novembre 2018

Réveil à 10h et glandouille (blog, recherche d'infos pour la suite du voyage et programme de l'aprem ...), on part vers 12h visiter la maison de Jim Thompson, un américain amoureux de la Thaïlande, passionné d'architecture et du travail de la soie, qui s'est fait une maison-musée toute en teck et dans le style thaïlandais, avec des pièces d'art ramenées également de Birmanie et du Cambodge. On a le droit à une visite guidée en français (photos interdites mais j'en ai pris quelques unes à l'arrache).

Maison de fou malade !

Après l'intérieur, le jardin (c'est un véritable petit coin de jungle au beau milieu de Bangkok) et visite des trois annexes de la maison, toutes servant à exposer des œuvres traditionnelles thaïlandaise (sculptures, tableaux, parchemins, etc.).

Collectionneur, d'objet, d'éléments décoratifs, de manuscrit, peintures, statues, on trouve de tout dans cette maison 
Plaque de métal pour l'impression des motifs sur les saris. Certaines pièces sont mobiles pour faire plusieurs couleurs.

Après avoir passé l’après-midi dans ce musée, on fait un bout de chemin à pied pour profiter de l'ambiance de la ville.

Bangkok by night :

6 novembre 2018

Cette journée a été dédiée au temple Pho (Wat Pho) qui s’étale sur 8 hectares et où se trouve le fameux bouddha couché de 47 m de long et haut de 15 m. On y trouve aussi 4 grandes stupa pour 4 des rois Rama décédés. C'était les 230 ans du temple, il y avait donc beaucoup d'animations, de locaux en tenue très classe, cérémoniale et de la bouf ! On a pris un guide super cool qui nous à expliqué pleeeiiiiiin de choses. Place aux photos !

Autour du temple (où l'on retrouve des inspirations hindous et chinoises)

Confucius 
Stupas en porcelaine de chine. 
Droite : Un figuier des pagodes, ou arbre de la Bodhi, l'espèce de l'arbre sous lequel bouddha a atteint l'Illumination
Gauche : il y avait plein de statues des différentes positions de yoga un peu partout 

Deux grands bouddhas dans différents bâtiments

Le guide nous a expliqué les différentes positions des statues de Bouddha : Mais gauche levée pour bénir, main droite levée pour appeler à la paix, au calme, les deux mains l'une sur l'autre, paume vers le ciel pour la méditation et comme la photo ci-dessus à droite, une main vers le bas pour repousser le mal, représenté sous forme de serpent, et au dessus de lui des dragons protecteurs (plutôt stylé ^^).

Et en parlant de bouddhas, il y a des allées et des allées de statues de bouddha !

Le Bouddha couché

La position couchée représentant Bouddha sur son lit de mort, prêt à accéder au Nirvana, à la fin de ses réincarnations

Et il a des beaux pieds en nacre en plus, représentant les 108 épreuves qu'a subi le Bouddha pour atteindre l'Illumination.

Les stupas royales



Surprise en sortant du temple, il commençait à faire nuit et des projecteurs faisaient des jeux de lumière sur les stupas 

Il y a une partie du temple qui n'était pas accessible aux étrangers, le guide nous a expliqué que c'était leur chapelle, le Phra Ubosot. Il est considéré comme l'endroit le plus sacré du temple. Il abrite un bouddha en or, sur un piédestal en or et cristal et c'est le lieu des rituels bouddhistes.

Nous sommes partit du temple vers 18h30 après avoir mangé dans les petits stands qui proposaient plein de bonnes choses. Nous avons découvert la galère de leur réseau de bus et avons mis 2h pour rentrer à la guesthouse, après avoir pris 3 bus et un métro, suivi les recommandations différentes de plusieurs locaux et chauffeur de bus, attendu un bus pendant 45 minutes et être restés coincés dans les embouteillages ^^

Vieux bus en bois (13 bahts à deux au lieu du taxi à 100 bahts ^^)

7 novembre 2018

Journée tranquille, mise à jour du blog, préparation de la visite du Cambodge et repos. Nous partons à 15h pour l'aéroport où nous avons un avion pour Siem Reap - Cambodge (certains blogs nous on refroidit sur le passage de la frontière terrestre, avec apparemment beaucoup d’arnaques, de bakchich pour les visas, de vols etc, contrairement à la frontière Malaisie/Thaïlande où nous avions rien lu de négatif).

See you 😉

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7 novembre 2018 (suite)

Avion à 20h10, pendant la petite heure de vol (le pilote a annoncé 20 min d'avance Oo), nous remplissons les papiers pour le visa ce qui nous fait gagner pas mal de temps à l'arrivée. Comme pour la Malaisie, le gars de l'aéroport nous avait prévenu qu'il serait mieux d'avoir un billet de sortie du pays si on ne voulait pas avoir de problèmes avec l'immigration. Au final no soucis, les douanes ne nous posent aucune questions, bienvenue au Cambodge ! Sortie de l'aéroport, un mec nous attend avec une pancarte "Welcome Sonia" (héhé) et nous conduit en tuk-tuk à notre guesthouse (service gratuit inclut dans la réservation). A l'accueil le boss nous donne une carte de la ville et des temples puis nous explique les différents tours possibles.

Grande chambre très agréable et haute de plafond ! 

8 novembre 2018

Première visite en fin de matinée : le musée national d'Angkor. Comme pour Ayutthaya, c'est une bonne première étape avant de visiter les temples. Le musée retrace l'histoire de la civilisation Khmer, explique les histoires entre les dieux, expose de très vielles pierres, etc. C'était vraiment intéressant et utile car on a pu reconnaitre pas mal de chose en visitant les temple par la suite (Vishnu sur l'homme-aigle Garuda, Indra : le roi des dieux, Shiva, Naga le dieu serpent, etc.). Par contre on a vite passé les salles qui montraient les temples car Thibault ne voulait pas être spoiler ^^ On est un peu surpris par la chaleur extérieure (et le contraste avec la clim du musée...), du coup on va manger un bout et moi je vais faire une petite sieste. On ressort vers 19h pour passer la soirée avec une pote de master de Thibault (Coucou Marie !) qui fait un service civique ici, bière à 1$, nice ! 😛

Le musée et notre mini restau qui fait des délicieux spring rolls, où on prenait à manger à emporter pour le midi 

9 novembre 2018

On commence la visite des temples par le "petit tour", soit environ 20 km. Il fait bien chaud ! On s'arrête sur les temple les moins impressionnants (relatif bien sur) pour monter crescendo. Il n'y a pas grand monde et j'arrive à faire des photos sans personnes, contente !

Les démons tirant le serpent Naga.








On fini par le tour d'un lac artificiel au coucher du soleil

10 novembre 2018

Pour le deuxième jour, on voulait se lever à 5h pour voir le lever de soleil sur Angkor Wat, sauf que le réveil n'a pas sonné... (si si c'est vrai). On demande le prix pour faire le grand tour en tuk-tuk (on réalise pas trop si c'est faisable à vélo) sauf que le prix nous refroidi et on décide de partir avec nos bons vieux vélos, visiter ce qu'on pourra et rentrer quand on sera crevé. Au final on a tout fait, soit environ 30 km, ok on a un peu mal au cul et on a chaud mais dès qu'on se retrouve sous les arbres c'est super agréable.


Les dieux tirant le serpent Naga (décidément tout le monde lui en veut) 




C'est vraiment une ambiance géniale. 



Araignée énorme de la taille de ma main, brrrr !


En passant un pont nous sommes tombés sur des buffles en train de se baigner 😀


Temple un peu spécial car construit sur une presque-île reliée à la terre par une longue passerelle en bois.  

Ensuite, en allant voir un autre petit temple et en marchant jusqu'au bout on a la surprise de tomber sur un arbre impressionnant qui a poussé autour de la porte ! Certaines personnes ne vont même pas jusqu'ici et loupent cette merveille ...

Petit coup de cœur sur ce temple.

Et le dernier temple de la journée avant de retourner à la guesthouse pour un repos bien mérité.

Lui j'ai eu le vertige en montant leurs marches de ouf, j'ai fini à 4 pattes pendant que Thibault prenait déjà des photos en haut 



Le premier petit gars s'est cassé la gueule 30 secondes après la photo x)

11 novembre 2018

Cette journée est dédiée à Angkor Wat et Angkor Thom, les deux plus grands temples du site, mais également les plus touristiques ... Ça gâche un peu la visite, j'ai même du dire à une nana de se la fermer parce qu'elle était en train de crier pour appeler son mari, non mais mince, c'est un temple, pas un parc d'attraction là !

On commence par Angkor Wat, qui fait limite petite ville au milieu de la jungle et entouré d'eau, on visite donc plusieurs bâtiments jusqu'à arriver à un grand temple où on peut monter tout en haut et avoir une vue en hauteur du domaine (moi j'ai eu un gros coup de mou à ce moment donc j'ai attendu dans un coin frais, à l'ombre et au calme pendant que Thibault est parti crapahuter là-haut).

L'entrée d'Angkor Wat 

Le pont de pierre est en rénovation donc on y accède par un pont en plastoc bien moche.

L'envers du décors ...



Au milieu un pano du tel de titi d'une belle colonne ! 


Sur certaines fresques, il reste des traces de couleurs. Le temple devait vraiment être magnifique avant !




Vue en hauteur


Encore une d'en haut


Pano du tel de Titi 

Angkor Thom est celui qui nous a tout les deux le plus impressionné, il fait un peu penser à Minas Tirith dans le Seigneur des Anneaux parce qu'il y a carrément des petites rues à chaque niveau, mais on se rend pas bien compte de la grandeur sur les photos. C'est dans ces moments où je me dis que ça serait cool d'avoir un grand angle !



Sur les quatre façades extérieures du temple se trouvent des fresque sculptées encore très bien conservées, sur des pans entiers de mur, beaucoup de scènes de batailles mais aussi des scènes de la vie de tous les jours, le marché, les combats de chien (yey ...), la cuisine, etc.



Le sweg sur nos bicyclettes ! 

En rentrant, on organise notre départ, réservation de tickets pour prendre un mini van jusqu'à Phnom Phen et un autre pour faire Phnom Phen - Kampot, demain on passe la journée dans le bus, youpi ..!

Grosse mante religieuse au restau ! 

See you 😉

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12 novembre 2018

Journée transport. Un premier mini-van de 6h pour aller à Phnom Penh, de 7h30-13h30. Arrivée devant une poste, je vais enfin pouvoir envoyer les cartes postales ^^ On prend un tuk tuk pour rejoindre le point de départ du deuxième mini-van et on mange dans un restau à côté puis pause dans un café, jusqu'au départ à 16h30. Dans celui là, à peine 15min après le départ une nana devant se met à vomir, et là je me dis que je vais m'y mettre aussi si je sens la moindre odeur et que le trajet va me sembler bien long :o Mais tout se passe bien, aucune odeur et et elle ne recommence pas, ouf ! On atteint Kampot vers 20h après avoir roulé un bon moment sur une route complétement défoncée, pleine de trous et super poussiéreuse. Une des responsables du volontariat, Sarah, nous avait donné RDV dans une guesthouse et pendant le trajet on lui avait envoyé des messages pour la prévenir que le bus aurait du retard mais pas de réponse. Une fois à la guesthouse, personne et toujours pas de message. On se dit qu'on va manger en attendant mais le barman nous dit que la cuisine est déjà fermée, il est 20h30 ... Super on est à perpette du centre, dans un coin tout paumé et pas de repas ce soir ... Petite bière pour se consoler (c'est connu que la bière nourris bien en plus) et on attend. A 22h le barman nous dit qu'il va fermer donc qu'il faut se décider si on dort ici. Pas trop le choix, on prend deux lits en dortoir. C'est bien rustique, tout ouvert sur l’extérieur dans une petite paillote en bambou avec toit en paille, au petit matin ça a son charme (j'ai la vu sur la rivière car j'ai la couchette du haut), mais s'éclairer avec les portables pour checker les bébêtes dans le noir avant de fermer la moustiquaire c'était pas dingue x)

13 novembre 2018

La matinée est consacrée à la recherche d'un autre "resort" pour dormir et on en trouve un où, pour 1$ de plus, on peut avoir un bungalow donc on décide de bouger dans la journée. Après le petit-déj, Thibault montre la photo WhatsApp de Sarah au patron en lui expliquant notre situation. Heureusement pour nous, il la connait et nous propose de lui envoyer un message sur Facebook. Vers11h il nous prévient qu'il a pas eu de réponse mais qu'il a réussit à contacter Bib (un autre membre de l'équipe) qui est en route, youpi enfin !

Bib arrive, présentation et discussion autour du projet, il est avec une autre bénévole qui part le lendemain. On le prévient qu'on veut changer de resort et il nous conseil de le faire dans la matinée au risque que ce soit complet ce soir et de visiter les environs l'aprem. Ok nickel, on suit son conseil après avoir loué un scoot. Notre nouvelle maison s'appelle Naga House, et est constituée d'un petit bungalow sur pilotis en bambou et feuilles de palmier, comme la Thaïlande non touristique d'il y a quelque années ^^. On a accès à un super bar/terrasse donnant sur le fleuve et un billard ! Le seul problème c'est le bruit, parce que c'est comme si on dormait dans une cabane en papier ...

On s'installe puis direction le centre-ville pour manger. Sur les conseils de Bib, on se rend ensuite dans le parc naturel de Bokor caché dans la brume et les montagnes. La route sinueuse est plus qu'agréable, elle traverse la jungle et offre de beaux points de vue sur la ville et la mer.

On roule au milieu de la jungle :D 
Point de vue. On voit les îles en face

Au bout d'une bonne demi-heure de grimpette, on se retrouve devant une énorme statue d'on sait pas qui avec des gros doigts boudinés (a priori pas Bouddha car la statue a des seins ...) et une armée de petites statues représentants les signes chinois qui la regarde. Mouai bof bof.

Avouez que c'est pas la plus jolie statue de dieu qu'on ait vu jusque là hein ... 
Mais la vue est stylé avec la brume qui monte !

Juste à côté il y a un bâtiment abandonné, on y fait un tour mais on a l'impression d'être dans un squat avec des graffitis sur les murs, ambiance chelou ...

Urbex au Cambodge, yey ... 

Là on pense être arrivé au bout mais en vérifiant la carte en fait il y a encore un bout de chemin à faire avant d'arriver au point de vue du mont Bokor. C'est repartit, vroum ! A un moment, je lève la tête et je vois deux oiseaux bizarre voler pas loin. Je finis par voir que c'est des toucans, les fameux qu'on a jamais réussi à voir à Kao Yai ! Titi conduit mais les voit quand même rapidement, c'est vachement joli et je pensais pas que c'était si grand ! :D

Sur le trajet on voit plein de bâtiments abandonnés mais surveillés par des gardes. J'avais lu qu'une station d'altitude avait été construite ici, avec un casino et une station climatique mais que l'ensemble était aujourd'hui abandonné.

Ambiance ville fantôme...

Au bout de la route, un couple qui s'en va nous conseille de suivre un petit chemin pour avoir une surprise. Ok c'est partit, et en effet, woua ! On arrive au bord d'une falaise, avec la jungle à 60-70m en dessous et une brume épaisse qui recouvre tout, des papillons partout, et la vue sur la mer et les îles au loin, c'est MAGIQUE !




Coucou !

Sur le retour, j'ai conduit pour la première fois le scoot (sur un parking) et c'est plutôt sympa ! =D

14 novembre 2018

Bib nous prévient qu'il est malade et qu'il ne pourra pas bosser aujourd'hui donc glandouille le matin et après manger on bouge pour essayer de trouve une des grottes de la région. Sur maps.me (cette appli est juste génial, tu télécharge la carte du pays que tu veux en wifi et ensuite tu y as accès sans internet, elle te fait des itinéraires et tout, c'est trop bien !) on voit une grotte dont le nom me dit quelque chose et annonce 20min de trajet. Sauf qu'une fois quitté la route principale on se retrouve sur un petit chemin de terre complétement défoncé par endroit, des bosses et des trous partout ! Mais Titi gère la conduite et malgré quelques frayeurs de mon côté (suis flippée des scoot), on arrive à bon port sans problème. La route est pourrie mais le décors est vraiment sympa, on traverse la campagne cambodgienne avec les vaches sur le bord de la route, les gamins se baignant dans la rivière et la vue sur les collines verdoyantes, c'est magnifique !

J'ai pas pris de photos des parties cabossées, j'étais concentrée et prête à m’éjecter si Titi dérapait x) 

Arrivés à la grotte, des locaux nous parlent de guide mais on préférerait faire sans (et pas payer surtout, car c'est tout sauf officiel). Un groupe de français semble avoir fait la visite donc on leur demande conseil, ils nous disent que c'est faisable sans guide mais que l'on risque de louper tous les rochers en formes d'animaux. On se laisse tenter et on part faire la visite avec Li, 13 ans, et une copine de classe qui ont un anglais plus que correct. On commence par monter un certain nombre de marches qui nous amènent à une belle vue de la campagne puis à l'entrée de la grotte.

Li nous montre en effet des rochers qui ressemble à des éléphants, aigles, crocodiles, buffles, etc. On a pu aussi admirer un temple Indiana Jones Style vieux de 1300 ans avec une énorme stalactite à l’intérieure.

Li Nous propose de prendre un autre chemin pour sortir et on se retrouve donc à faire de la spéléologie, éclairés par nos portables et guidé par un enfant, c'est aussi ça l'aventure x) Après un petit quart d'heure, des chauves-souris, de la boue et des contorsions, on retrouve enfin la lumière !

15 novembre 2018

Bib nous prévient qu'il est chez le médecin mais que demain ce sera bon. Bon, encore une journée visite, c'est cool ^^ On traine sur la terrasse la matinée on passe l'aprem aux rapides Teuk Chou qui ne sont pas loin et où on peut se poser et se baigner, journée relax :)

La rivière où on s'est posé et on a vu un petit martin pécheur trop mignon (sur la photo de droite, c'est assez zoomé ...)

La route est un plaisir, la campagne est vraiment belle !


Voilà pour la visite de Kampot ! Prochaines nouvelles pour vous raconter le bénévolat !

See you 😉

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Un article pour vous parler du bénévolat ! Depuis le 16 novembre on bosse avec Bib sur son projet et c'est plutôt cool 😀 Avec un ami (qu'on a pas vu), Joe, il collecte des bouteilles en plastique et en verre dans les resorts alentour et tente plusieurs traitement pour les recycler.

Bouteilles de verre et boite en polystyrène, paillette de bouteilles plastique, étiquettes, tout est bon a prendre ! 

Plaques de plastique fondu

Ils ont acheté une presse chauffante pour faire des imprimés sur T-shirts et l'utilisent pour faire des plaques de plastiques fondus. Elles peuvent servir à plusieurs choses : tuiles, plaque pour l'isolation des maison, revêtement pour les bureau des écoles (c'est bien rigide et coloré avec les bouchons), etc. On a cherché les différents points de fusion de chaque plastique (sacs, bouteilles en morceaux, bouchons) et essayé de faire des plaques avec chacun d'entre eux. On a eu de bons résultats pour les bouchons et les sacs, mais les bouteilles en elle-même vont devoir être réduite en fines particules et incorporées aux briques (ou alors il pense revendre ses paillettes de plastiques à une entreprise qui les recycle).

En haut à gauche : la super presse ! on a testé jusqu'à 270 degrés pour les bouteilles plastiques alors qu'il suffit de 130°C pour les sacs et 145-150°C pour les bouchons (ça consomme un max d’électricité par contre mais ils prévoient dans l'avenir d'installer des panneaux solaires ...) /En haut à droite : Premier résultats du test avec des sacs plastiques fondu, ca fait une fine plaque, mais il faut tester avec des petits morceaux plutôt qu'entier / Au milieu : Résultats avant-après d'une couche de bouchons, ça a foiré à certains endroit parce que la presse n'a pas la même pression partout donc c'est un peu galère mais sinon tout s'est bien collé. / En bas : Résultats avant-après d'un mélange de sacs plastique et de bâches chauffé à 130°C qui a bien fonctionné !

Les briques de terre compressée

Les briques qu'il fabrique sont des briques de terre compressée (BTC). Elles sont composées majoritairement de terre argileuse, ensuite de sable, d'eau et d'un peu de ciment. On met tout ça dans une bétonneuse faite maison avec un moteur qui fait un bruit de tous les enfers, ça remue ça remue et paf! On obtient un mélange prêt pour la presse à brique. Le mélange est pas super homogène donc le paramètre hasardeux est la quantité à mettre dans la presse. En mettant la même dose, parfois c'est super dur à compresser, parfois c'est trop facile et ça veut dire que la brique ne sera pas assez solide ...

Tout le monde participe ! 

Les briques humide sont entreposées dans le hangar pour sécher pendant 2 à 3 semaines. Bib et Joe prévoient d'acheter une machine mastoc qui fait les briques à la chaine, ça sera beaucoup plus uniforme et rapide. Le premier jour on a créé environ 20 briques en 3h (préparation du mélange et presse).

Briques finies en séchage 

Ils ont déjà fait plusieurs tests pour incorporer du verre concassé dans les briques, et même du plastique mais ils n'ont pas encore trouvé le bon dosage. Par contre ils ont testé de faire des pavés avec du ciment, des colorants naturels et du verre concassé de différentes couleurs et le résultat rend vachement bien !

A gauche : le verre concassé en train de sécher. / A droite : exemple de pavé 

Les briques de plastiques

Bib bosse sur un autre projet : un samedi on s'est rendu sur le site d'une autre fondation où il leur fabrique un bâtiment en briques de bouteilles plastiques compressées. Il a trouvé les plans d'une machine manuelle sur internet mais il fallait payer pour avoir les détails donc il a fait avec les moyens du bord ^^

Sur la première image ci-dessous ce sont les sacs de bouteilles plastique sous forme, à peu près, de rectangle, qui vont passer dans la machine (photo en haut à droite) pour être compressé (ça fait bien travailler les muscles de tourner ce fichu gouvernail !) et ne faire plus que la moitié de leur taille, dur comme je sais pas quoi, c'est du solide (déballage de la brique après compression sur la photo en bas à gauche) et les briques sont ensuite alignées pour former le futur mur (en bas à droite).

Maintenance et petit taf de tous les jours

En plus de tout ça on l'a aidé à aménager son hangar, qui est destiné à accueillir des écoles (deux sont déjà d'accord pour faire partie du projet). On a fait du ciment pour solidariser les taules du mur avec le sol et Titi a fait de la soudure pour rafistoler une table à roulette

Ciment et soudure à l'arc devant une bouteille d'explosifs (on rigole mamans papas...). 


Et sinon il y avait deux chiens sur le site pour faire chiens de garde, mais ils étaient aaadorables, des dogues allemands, donc vachement grands. Le papa, Juksy, fait bien 1m10 et sa fille Kai est juste un peu plus petite.

J'ai pas de photos de Juksy ... Mais voilà Kai, trop choupette ^^


Thank you Bib for this great time with you and keep it up ! 
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Avant de commencer notre deuxième bénévolat qui se trouve dans une ferme de permaculture à 1h de Kampot, nous avons fait quelques visites dont une plantation de poivre (jeudi 22 nov., Bib ne pouvait pas bosser). Kampot est réputé pour son poivre reconnu par les gastronomes du monde entier comme l'un des meilleurs au monde.

La plantation est un projet écologique et social créé par un couple franco-belge. Le site est magnifique avec une vue sur les montagnes et la campagne. On s'est laissé tenter par un tour en charrette jusqu'au lac tirée par des buffles. On a un peu culpabilisé parce qu'ils avaient l'air de lutter à certains endroits ... Mais arrivés au lac ils se sont allongés dans l'eau en plongeant la tête, on sentait qu'ils kiffaient leur baignade, trop mignons ^^

De retour à la plantation, on a fait une séance dégustation des différents poivres cultivés, même si Titi était sceptique ("Du poivre ? Mais j'ai pas envie de manger du poivre moi"). Ça arrachait un peu la bouche, mais c'était plein de saveurs différentes et on a même gouté différentes épices ainsi que de la fleur de sel des marais salants de Kampot, miam ! Thibault s'est laissé prendre au jeu et a finalement gouté quelques grains. Après la dégustation on a eu le droit à une visite privé de la plantation avec un guide français. On a donc pu apprendre que le poivre est une plante grimpante poussant normalement sur des troncs d'arbre. Pour le cultiver, les boutures poussent sur des poteaux de 4m de haut, recouverts de feuilles de palmiers pour copier le couvert de l'arbre. Tout est naturel, engrais, pesticides (ils font leur propres mélanges avec des herbes qu'ils trouvent dans la foret et de la citronnelle cultivée sur leur parcelle). Ils ont des grands réservoirs naturellement remplis lors de la saison des pluies pour pouvoir arroser les pieds en saison sèche, tout est bien pensé ! Toute cette plantation offre de l'emploi pour 120 locaux (+150 employés sur les périodes de récolte) et le couple a ouvert une école pour les enfants des villages proches.

On a eu le droit à un magnifique couché de soleil en revenant de la visite, qui a continué sur le chemin du retour, sunset sur le lac avec les montagnes, wouah ! 😀 Par contre, le retour dans la pénombre sur une route complétement déglinguée, pleine de trous et de caillasse, n'a pas plu a Thibault qui commence à en avoir marre de conduire sur ces routes pourries, ça fatigue d'éviter tous les pièges !

25 novembre 2018

Ce samedi, nous sommes retournés sur le mont Bokor (là où on était plongé dans la brume dans une ambiance assez magique) en espérant avoir une vue dégagée cette fois. J'ai profité de la route en super état et assez déserte pour conduire le scooter. Malgré un premier virage mal assuré qui a failli nous foutre dans le ravin, on est repartit et j'ai finit par bien prendre le truc de se pencher dans les virages 😀. Arrivé en haut il y avait masse de brume, encore pire que la dernière fois. On a failli faire demi tour direct mais Thibault a finalement voulu aller voir rapidement. Heureusement car une fois arrivés au bout du chemin, la brume s'était dissipée et Bam ! C'était dégagé à perte de vue ! Magnifique !

Bam ! 

Vue sur une jungle dense et intacte à nos pieds, vue sur la côte et les petites villes la composant un peu plus loin et vue sur la mer et les iles à l'horizon. On est resté là un bon moment à observer la brume recouvrir la jungle, repartir et nous laisser à nouveau une vue dégagée. On a pensé attendre le coucher de soleil mais Thibault était affamé et le Thibault, bah il faut le nourrir !

On a quand même eu le droit au coucher de soleil sur tout le retour et le ciel était en feu derrière les montagnes, c'était vraiment beau ! Jusqu'à ce que mon plaisir soit gâché par une fiente d'oiseau et un énorme insecte qui m'a foncé dans la gorge à 70km/h et m'a coupé le souffle. Là j'ai redonné le volant à Thibault, c'est bon j'ai eu ma dose et on profite mieux de la vue en était passager de toute façon.

Gnniiiaaaaa !

26 novembre 2018

Aujourd'hui on est partit visiter les marais salants de Kampot sur l'île au poisson. Bib nous avait expliqué un peu la route et une fois sur l'île c'est juste des marais salants partout partout ! C'était dimanche donc il n'y avait pas beaucoup de gens dans les marais mais ceux qui bossaient nous ont retourné nos coucous avec de grands sourires !


Un homme qui travaillait sur sa parcelle nous a indiqué un petit pont et nous a expliqué avec des signes qu'on pouvait faire toute une boucle en l'empruntant. Vu la gueule du pont, j'ai laissé Thibault le passer tout seul en scoot ...

Le pont et Thibault en grande concentration et réflexion avant d'y passer 😛

Il y avait une ambiance un peu délabrée, abandonnée, c'était spécial mais très sympa à faire.



Ensuite on a été dans un bar à jeux (de sociétés et jeux vidéo). On y était allé avec Bib (qui connait les proprios) et une pote à lui jouer à Mario Kart et Sonic un soir après le taf. Mais là n'étant pas avec Bib, il fallait qu'on paye pour jouer à la console donc on a fait un Risk ^^

Titi c'est les noirs et il m'a royalement exterminée ... 

Et voilà, c'est partit pour la permaculture ! Pas de wifi là bas au passage et on y reste 2 semaines (jusqu'au 7 décembre).

See you 😉

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Nous revoilà après deux semaines de volontariat dans une petite ferme écologique sans Wi-Fi !

L'aventure commence le 26 novembre, sur un rond-point du centre-ville de Kampot. En attendant le tuk-tuk envoyé par la ferme, nous avons sympathisé avec une autre volontaire d'Italie, Marta. Le tuk-tuk passe nous prendre et après 45 min de trajet sur une route complétement déglinguée (on rebondissait littéralement sur le banc) qui traverse la campagne cambodgienne, nous arrivons devant une immense baraque sur pilotis, d'au moins 300 m² repartis sur trois niveaux. Welcome to Nakupenda !

On fait alors la rencontre des 6 autres bénévoles déjà sur place, Amélia (Pays de Galles), Borja (Espagne), Raphael (Martinique), Nelle (Belgique), Léa (Allemagne), Tobias (Allemagne) ainsi que Philippe (Belgique) qui est arrivé le lundi suivant. La "gérante", Synia, et une volontaire à long terme, Julie, sont à Phnom Penh pour la journée et ne reviendront qu'en fin d'aprem. En attendant, on s'installe dans le dortoir, on fait connaissance et on découvre la maison !

Au rez de chaussé, c'est l’espace de vie avec une cuisine, les tables pour les repas, un coin détente avec canapé et hamac, une table de ping pong, un baby foot, une grande table faisant office d'atelier peinture, des étagères pour tous les outils, l'espace nurserie, un four en terre et l'espace vaisselle.

Coin repas, coin canapé et atelier peinture, coin tennis de table/baby foot, coin vaisselle
La cuisine vegan sans frigo et le four en terre à l’extérieur
La nurserie où on plante les graines, le coin outils et, dans le jardin, les toilettes sèches

A l'étage, il y a une grande terrasse avec hamacs et matelas pour faire du yoga et de la méditation, un grand couloir qui donne sur les différentes chambres/dortoirs, deux salles de bain et l'escalier menant au dernier étage (chambres, salles de bains, hamac et ordinateur de la maison).

Tout beau tout en bois et bambou ! 

Ici, tout se fait à l'eau de pluie, la douche, la vaisselle, les toilettes, l'arrosage et même l'eau qu'on boit (elle est filtrée par un pot d'argile).

Il y a aussi une piscine naturelle en argile et un grand poulailler. Des petits poussins viennent d'ailleurs de naître, trop mignons !

Piscine de 3-4m de profondeur. Et surtout lancer des cailloux avant de se baigner pour faire partir les serpents !
La fiente des poules est un super engrais pour la terre

Les journées sont bien planifiées : petit déjeuner à 6h30, travail de 7h à 10h, déjeuner à midi, travail de 15h à 17h et diner à 19h. Entre les activités et les repas c'est temps libre, on peut donc glander, lire, peindre, se balader, faire des pièces d'échec en argiles absolument immondes (hein Thibault !), jouer au tennis de table etc. Des équipes de 3-4 personnes sont créés pour préparer le petit déjeuner, faire la vaisselle et préparer le diner. Une personne, différente chaque jour, nommée House keeper, s'occupe de nettoyer le RDC, de préparer le déjeuner et de nourrir les poules (avec les déchets de cuisine et du maïs). Tous les soirs après le repas, on se repartie les taches du lendemain. Pendant les deux semaines, on a principalement bosser sur le jardinage (plantation, désherbage, création de nouvelle butte, mulch, création d'un nouveau compost) ou la mudhouse (superposer différentes couches d'un mélange d'argile de sable d'eau et de paille ainsi que finir de peindre le mandala à l'intérieur) et une personne pour le cours d'anglais journalier pour les quelques enfants des maisons alentours.

Le programme 6 jours par semaine. 

Le potager/jardin est très grand, divisé en plusieurs zones pour l'arrosage. On y trouve des tomates, des ananas, des haricots, des potirons, des pommes de terres, de la salade, des herbes aromatiques, des bananiers, des pistachiers, des cocotiers, des aubergines, des courgettes, du tumeric, des radis et des légumes inconnus en France (Okras).

Le potager.
La carte du potager, ça en fait des plantes à arroser ^^ 
En bas : section de mur à travailler et le mix qu'on mélange à l'eau en piétinant avec les pieds, c'est bon pour la peau !

Le taf était physique mais tout s'est déroulé dans la bonne humeur avec les autres volontaires ! C'est vraiment une colonie pour jeunes adultes et on a eu la chance de tomber sur des personnes super. La première semaine, Borja a proposé de faire la "Nakupenda's Drag Race" : chacun devait se créer, pendant la semaine, un déguisement en utilisant uniquement des éléments naturel du jardin et défiler le samedi. C'était super fun de préparer tout ça et Julie a décrété qu'on ne bossait pas le samedi aprem pour fignoler nos déguisements et faire le défilé devant tout le monde ! Bon au final, on faisait pas trop Drag Queen, plutôt chef de village au fin fond de l’Amazonie (à part Borja) mais c'était fun !😛

Nakupenda's Drag Race !  (ah d'ailleurs c'est Thibault qui a construit le petit pont en bois !)

Le dimanche, nous sommes tous allés à Kampot pour la journée (restau et bar à jeux) et 3 volontaires sont partis continuer leur voyage. Lors de la deuxième semaine, Mar (Espagne), Manon (Belgique) et Mike (UK) nous ont rejoins et nous avons fêté l'anniversaire de Mar et Thibault avec un super gâteau maison fait de couches de crêpes, de coco de bananes et d'ananas ! .

C'était meilleur qu'en apparence, si si je vous jure !

Le dernier jour, vendredi 7, Synya est revenue de Phnom Penh avec une des abeilles et leur reine pour les installer pas loin de la maison, du coup Sonia a participé à la création d'un panneau pour la ruche !

On a pas eu le temps de finir le dernier e, mais une volontaire nous a promis de le faire ^^ (Merci Manon !) 

Après 1 mois et demi de voyage à deux, c'était sympa de se retrouver en communauté et on a passé de superbes moments avec tout ce beau monde. On a appris plein de chose (plus en cuisine qu'en permaculture 😛 ) et profité d'un environnement magnifique et vraiment relaxant (Thibault a adoré les pauses lecture sous les arbres avec les oiseaux, le vent et le silence). Le rythme était un peu dur au début (comme les matelas ><) mais bon c'est la vie à la ferme ! En plus il y avait plein de chiens et chats trop mignons pour nous tenir compagnie (et foutre le bordel à 5h du mat à aboyer pour rien mais on les aime quand même).

3 chiens adultes, 2 chiots et 4 jeunes chats <3

Voilà pour ces deux semaines bien chargées !

See you 😉

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7 décembre 2018

Pour rejoindre Phnom Penh, Julie et Sinya nous ont conseillé de faire du stop et de choper un des nombreux mini-vans faisant la navette avec Kampot. Nous quittons Nakupenda vers 9h et commençons à attendre sous le regard curieux des locaux. Après seulement 5 minutes, un mini-van déglingué s’arrête et accepte de nous prendre après s'être mis d'accord sur un prix. La porte du coffre, fermée par une corde, fait un bruit de tous les diables et il n'y a pas de clim mais nous arrivons entiers dans la capitale 3h plus tard. Notre conducteur nous dépose dans un coin paumé bien loin du centre, donc pas le choix, tuk-tuk jusqu'à la "Top Banana Guest House" repérée sur internet. Après un restau indien, on s'installe dans le dortoir, avec bar restaurant en rooftop.

Dans l'après midi, on bouge à l'immigration pour faire l'extension de nos visas. Nous avions payé pour 1 mois et nous voulions l’étendre pour un autre mois (35$). Mais mauvaise surprise, l'agent nous dit qu'il y a un délai de 7 jours ouvrables (donc 10 jours coincés à Phnom Penh à cause du week-end et d'un jour férié). On s'y était un peu préparé sachant qu'on avait lu et entendu un peu toutes les versions possibles, de "ça se fait en 30 min au comptoir" à "tu leur laisses ton passeport et 7 jours après c'est bon". Donc on laisse tomber et on s'offre juste 7 jours supplémentaires dans la région de Mondolkiri (on peut dépasser le visa en payant 5$/jour soit le prix qu'on avait prévu pour l'extension). On rentre à la guesthouse et on réserve les billets de bus pour le lendemain, 9h.

8 décembre 2018

A 9h pile poil, après avoir couru car nous étions en retard (fucking tuk-tuk qui nous a déposé beaucoup trop loin, on débarque au point de rendez-vous en mode "On est là ! Partez pas SVP !"), la fille nous demande nos billets et nous fait remarquer que notre départ est à 9PM et non 9AM ... les boulets ... Bon bah plus que 12h à patienter. Après avoir pris un café dans un restau, on s'est posé pour la journée dans une guesthouse 3 rues plus loin. Glandouille, blog, WhatsApp avec la famille dans un petit salon confortable avec plein de coussins et de poufs. Pas de retard cette fois, on embarque à l'heure dans le bus couchette, lit deux places d'un coté, une place de l'autre. C'est étroit mais plutôt confortable. Par contre le conducteur a une conduite super nerveuse et arrête pas de klaxonner et freiner comme un malade, du coup ça bouge dans tous les sens et c'est pas le top pour dormir.

Le Magicobus cambodgien !

9 décembre 2018

On somnole donc un peu avant d'arriver à Kratie (qui se prononce cra-tché) vers 3h du matin. Les rues sont vides sauf près du port où le marché de nuit bat son plein : débarquement des caisses de poissons encore vivants, légumes et viandes (on a vu une demi-vache coupée de la tête au sabots) donc super odeur ... Sans adresse où dormir (car l'organisation c'est pour les faibles), on ère presque 2h en cherchant une guesthouse ouverte et en réveillant les gardiens des hôtels pour demander le prix des chambres (toujours trop chères) avant d'enfin trouver un motel un peu glauque mais dans nos prix vers 5h.

Dodo jusqu'à 11h puis on repart en vadrouille pour trouver une guesthouse un peu plus accueillante et moins excentrée ! Mission accomplie et pour le même prix en plus donc on s'installe pour de bon avant de partir explorer la ville et se renseigner sur les excursions en kayak (qui permettent d'observer les dauphins d'eau douce de l'Irrawady !). On réserve une sortie kayak pour le lendemain aprem (sous réserve que d'autre personnes s'y joignent car le prix est dégressif et trop cher si nous ne sommes que 2). Kratie est une petite ville de pêcheur assez calme où les guesthouses, le marché et le "centre touristique" se concentrent près du Mékong.

En face de la ville, le Lonely précise qu'il y a une petite île sans voiture à visiter à vélo. Après manger, nous nous rendons donc sur l'île de Koh Kong dans un petit bateau en bois. En arrivant sur la plage, on se rend bien compte de la différence de niveau d'eau entre la saison des pluies et maintenant : il faut marcher dans le sable sur 500m avant de "monter" sur l'île qui se situe à 10-15m au dessus du niveau de l'eau. Nous rejoignons la route et louons deux vélos après en avoir testé plusieurs en état critique (pas de frein, pneus dégonflés ...) et c'est parti !

L'île de Koh Kong est en effet un petit havre de paix, c'est très calme, il n'y a aucune voiture, que des scooters et des vélos qui circulent sur des petits chemins bétonnés ou de terre. Les maisons en bois sur pilotis s'enchainent, toutes entourées d'un petit jardin/potager avec des vaches et des poules au milieu des bananiers et des bambous géants. En s'éloignant de la route qui fait le tour de l'île et en entrant plus dans les terres, on découvre des rizières partout. Les habitants sont très gentils, les anciens nous sourient, les enfants nous crient "Helloooo !", les vaches sont curieuses et reniflent nos vélos et les poules ... euh nan les poules se barrent juste en caquetant, paniquées ...

La route principale de l'île. 


Les vaches toutes curieuses.
Elles sont trop mignonnes leurs vaches !  

Le loueur de vélo nous avez prévenu que le dernier bateau partait à 17h. On arrive sur la plage bien en avance mais pas suffisamment pour choper celui de 16h30 et on attend, on attend et on attend ... 18h30, le gars se décide enfin à partir après avoir attendu les derniers retardataires, ça valait le coup d'être à l'heure. On dine sur les stands du marché et dodo !

10 décembre 2018

La matinée est consacrée à la visite d'un temple sur une colline à 15 minutes de Kratie. C'était pas foufou ! C'était délabré et les statues sont récentes donc peinturlurées avec des couleurs assez spéciales : rose sur les pommettes, rouge à lèvre, ça perd vraiment la beauté et le côté mystique des autres temples plus anciens.

Dans le temple au sommet, on découvre des peintures plutôt glauques. Heureusement, la vue est jolie si on fait abstraction des déchets plastiques jetés partout ...

Joie et allégresse !

On rentre manger en ville car on a rdv à 12h30 pour le kayak ! On fait connaissance avec les personnes qui participent à notre virée ; un couple de retraités australiens et une jeune suisse. Les organisateurs nous proposent un café/thé et une part de gâteau qu'on ne touche pas car on vient de manger comme des cochons sur le marché. Un mec vient nous expliquer un peu le parcours, le déroulement, les règles de sécurité puis on grimpe dans la remorque d'une camionnette, direction le point de départ à une quinzaine de kilomètres en amont.

Le début de la balade est assez tranquille, on pagaie sur une eau calme pendant 1h30 parmi des petits ilots de sable recouverts de buissons. Le guide nous fait faire une petite pause où on discute du Mékong, de sa faune, de ses fluctuations pendant la saison sèche et la saison des pluies, posés dans les kayaks. Les questions deviennent ensuite plus personnels, la nana avec qui on est lui demande des "anecdotes" sur le génocide des khmers rouge, avec Thibault on trouve ça un peu déplacé et il répond pas vraiment. Ensuite le couple lui demande des trucs perso sur lui, et là le guide nous parle de son enfance, de quand il a arrêté les cours pour aider sa famille en travailler comme taxi tuktuk etc etc, bah dis donc, on a bien dérivé du sujet de base ...

On repart dans ce décor vraiment relaxant jusqu'à faire une vrai autre pause mais sur une ile assez grande, avec un coin où on peu se baigner et un arbre maaagnifique ! Le courant est quand même bien fort, c'est impossible de se tenir à la verticale dans l'eau. On a le droit à un petit snack (riz collant sucré et clémentines) et le guide nous parle des dauphins de l'Irrawady qu'on va pouvoir observer dans pas longtemps, après avoir pagayé dans la "floating forest" 😀

Notre piscine naturelle lors de la pause !

Le guide nous explique aussi que le courant va être plus fort sur la partie suivante, donc attention à ne pas foncer dans les arbres ! On repart et on arrive à une sorte de portail naturel : 3 grands arbres alignés, face à nous, c'est impressionnant !! Les troncs des arbres se retrouvent totalement immergés en saison des pluies, où le niveau du Mékong peut monter de 20m.

Bam ! Les gardiens de la Floating Forest :O

2 sec après la photo de Thibault au-dessus, il me dit "range l'appareil vite vite !!!" et en effet il y avait carrément des vagues devant à cause du courant ! Comme l'eau passe de tout les côtés, entre les troncs, les petites iles etc, ça donne un courant complétement chaotique qui part dans tous les sens et qui forme même des tourbillons !

Thibault a tenu a ce qu'on mette cette vidéo mais je bouge beaucoup trop vite, désolé pour le tournis !

Après ce passage, toute notre petite bande s’arrête sur une berge pour pouvoir observer les dauphins. Ils se regroupent dans cette partie du fleuve car le courant est moins fort et la berge crée une sorte de piscine naturelle. On les entend d'abord respirer et si on est assez rapide on les voit ensuite sortir de l'eau à une vingtaine de mètres. On en a vu pas mal avant que des fucking bateaux à moteur amènent des touristes. Du coup les dauphins ont peur et ne se montrent plus pendant 5 min. Quand le guide nous demande de remonter dans nos kayaks pour repartir, il est 17h30 et on profite donc d'un super coucher de soleil avec des nuages roses-orangés et des nuées d'oiseaux. Après quelques minutes, le moment devient magique car des dauphins entourent nos kayaks et se montrent à 5-10 mètres de nous ! (Surement pour fuir un autre bateau à moteur qui traversait leur piscine) Silence, photos et petits coup de pagaie furtifs pour ne pas se laisser emporter par le courant, ma-gni-fique.

Et voilà c'est terminé pour Kratie !

(On essaye de rattraper notre retard, on est à fond, la suite bientôt !)

See you 😉

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11 au 14 décembre 2018

Escale à Sen Monorom, une ville à 800m d'altitude de la région du Mondolkiri. Cette étape n'est pas la plus intéressante du voyage car étant malades, on a passé plus de temps à se reposer dans notre chambre qu'à visiter ... La région propose des randonnées au milieu des cascades et baignade avec les éléphants (anciens éléphants domestiqués "à la retraite") mais nous n'avons fait qu'une journée de ballade. On a loué un scooter pour se rendre à la cascade la plus proche (10min du centre-ville). Le coin est super mignon, la rivière est bordée par la jungle et il y a des arbres géants magnifiques (dont un à trois troncs!). Malheureusement, c'est un peu gâché par les plastiques et bouteilles un peu partout.

Le triple arbre ! 

Ensuite on continue la ballade et on monte voir un point de vue. C'est sympa et vu que la région est un peu en altitude, la végétation est assez différente. A certains moments on se croirait en Vendée ou dans le sud de la France avec tous les pins. Le seul point négatif est encore du au détritus, une déchetterie à ciel ouvert se trouve sur un des versants...


Point de vue et déchetterie 

Dernière étape de notre seule journée de visite dans un restaurant au sommet d'une haute colline avec une superbe vue sur la Sea Forest. Vraiment impressionnant de voir la forêt à perte de vue et, cette fois si, rien ne vient gâcher notre plaisir !

La Sea Forest porte bien son nom.

Nous réalisons pendant nos moments de léthargie à l’hôtel que nous n'avons pas du tout préparé notre passage de la frontière et qu'il n'y a pas de visa à l'arrivé... Quelques recherches sur internet nous indiquent que notre seule solution est le e-visa. Il faut patienter quelques jours mais cela nous évite un aller-retour à Phnom Penh. Comme on trouve que cette ville n'est pas très agréable, on décide de bouger et de profiter de ces jours d'attente pour se rapprocher de la frontière. Nous passerons nos derniers jours au Cambodge à Kampong Cham qui, comme Kratie, se trouve au bord du Mékong et a l'air bien plus sympathique.

15 au 17 décembre 2018

Après 4h serrés comme des sardines à l'arrière d'un mini-van et un bon mal des transports qui s'ajoute à mon angine (Thibault s'est remit plus vite et lit tranquillement à côté de moi), nous arrivons à destination vers 13h. On marche un peu pour trouver une guesthouse et nous en choisissons une en bord du fleuve. Repos l'aprem car je ne suis toujours pas très en forme mais vélo le lendemain pour visiter une petite île pas loin. On avait lu qu'après la saison des pluies, un pont en bambou était construit chaque année pour relier la ville à l'île et Thibault se faisait une joie de l'emprunter. Mais il n'était pas encore fini et nous avons du traverser avec un pont classique, dommage.

Le pont en bambou de presque 500m !

L'île est totalement rurale et très calme. Tous les gosses nous saluent et on croise même une forge mobile, que Thibault observe un moment, fasciné ^^.

Jolie campagne, gamins curieux et super nouilles instantanée à midi ^^ 
La forge mobile. 

Kampong Cham est une ville clean, qui a aménagé des petits jardins sur ses quais et les décorations de noël sont partout. Il y a plein de boui-bouis où manger salé, sucré. Thibault y a gouté une larve et un criquet aux oignons.

Voilà, on se retrouve pour le passage de la frontière Vietnamienne :)

See you 😉

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18 décembre 2018

Le seul moyen de rejoindre le poste frontière de Trapeang Plong est de prendre un taxi. Le notre doit nous retrouver en bas de notre guesthouse à 6h du matin. Nous descendons donc 10min avant et nous trouvons le hall de la guesthouse complètement fermé, grillagé, impossible de sortir. Je passe la tête dans une pièce à l’arrière du comptoir et je suis obligée de réveiller un mec pour qu'il nous ouvre. Le taxi arrive et à peine 2h après nous arrivons à la frontière. C'est juste deux petites bicoques bien vieilles et on voit de l'autre coté une arche avec écrit "VIETNAM", héhé bientôt ! En espérant ne pas faire face à la corruption ...

L'étape Cambodge se passe sans accro, on paye notre dépassement de visa, passeports tamponnés et zou on se retrouve entre les deux pays ^^ Par contre côté Vietnam, c'est une autre histoire. On donne nos passeports et nos téléphones pour montrer nos visas électroniques. Le flic fait pleins d'aller retours en nous disant de ne pas bouger, on attend on attend, il finit par revenir et me fait signe de le suivre. Il m’emmène dans une petite boutique style duty free où je comprend qu'il veut imprimer nos e-visas. Une nana du magasin me donne le wifi pour que je lui envoie par mail, elle imprime tout ça et on retourne dans la "salle d'attente" où Thibault commençait tout juste à s'inquiéter de ne pas me voir revenir. Encore de l'attente et le flic nous rappelle à son comptoir, j'arrive en premier et il me dit "Ok, 10$". Pardon ?! Ah nan c'est mort ! Je lui dis qu'on n'a plus rien à payer, on a payé les 25$ pour nos visas et que je vois pas pourquoi on doit donner 10$ de plus. Il me redit 10, donc rebelote mon speech et je parle avec Thibault en mode "nan mais c'est relou, c'est n'importe quoi" donc le flic voit bien qu'on est pas contents, ensuite il me dit une somme que je comprend pas donc je le fait répéter et là il me dit sur un ton interrogateur et un peu piteux "euuh, 5 ?" (limite en mode "allez vas-y s'teuplait ..."). Je dis non et il me tend brusquement nos passeports que je m'empresse de récupérer pour sortir, non sans vérifier qu'il les a correctement tamponné !

On passe nos sacs dans un scanner et un beau berger allemand les renifle avant de pouvoir sortir du batiment. On s'avance sur la route pour voir où sont les bus et on passe devant une petite baraque avec un flic dedans. V'la ti pas que le flic nous hèle, on s'approche, il nous demande nos passeports, reste bloqué 3min sur le tampon de Thibault, lui rend, me demande le mien, reste bloqué dessus encore 5min, sérieux, il va encore nous demander de la tune lui aussi ?! 😡 Mais non non il nous laisse passer, ouuuf ! C'est fatigant et stressant les confrontations avec les flics, tu sais pas quel ton employer, à quel point tu peux t’énerver avant de finir avec les menottes aux poignets dans une salle obscure, donc bon, on est bien contents de partir vitesse grand V et bienvenue au Vietnam !

On trouve la gare routière et nous voilà embarqués pour Ho Chi Min City (HCMC). Les 4h de route se font sans encombre (même si on était bien serré...) et nous arrivons dans la périphérie. Bus vers le centre, pause déjeuner puis taxi jusqu'à l'auberge (réservée cette fois). Elle se situe à une dizaine de mètre d'une rue hyper touristique et bruyante mais heureusement on entend rien depuis notre dortoir.

19 au 21 décembre 2018 ou le dortoir de l'auberge ...

Ça va aller vite car rien de passionnant ! On a passé la journée du 19 à essayer d'étendre notre visas. Le e-visa nous permet de rester 1 mois et nous voulions rajouter 30 jours de plus pour vraiment profiter de ce pays. On avait lu que la démarche coutait 30$ sauf qu'on s'est rendu compte après 3 agences de voyages et deux bureaux de l'immigration vietnamienne que ce prix correspond à l'extension de visa classique et non des e-visas. Pour étendre le notre c'est 150$ par visa.... On est refroidi et on rentre pour réfléchir. Finalement, à force de lecture sur internet on décide de faire l'option "visa-run" : quitter le pays à la fin de notre visa, passer quelques jours au Laos et rerentrer pour 15 jours, gratuitement.

A partir de là (16h) notre visite d'HCMC se résume au dortoir de l'auberge et à notre super rue car Sonia est malade et ne peut pas bouger de son lit ... Yey ! Donc quelques sorties pour aller manger du riz blanc ou une soupe le midi et le soir.

Ce qu'on retient d'HCMC :

1. Les dédales de ruelles qui forment des labyrinthes entre les rues principales. Parfois les immeubles sont si serrés les uns aux autres qu'on pourrait passer d'un balcon à un autre juste en enjambant !

2. La rue touristique bordée de bars et restaurants pour fêtards de malades car chaque bars (donc tous les 30m) pousse sa sono au maximum ! On devait crier pour s'entendre dans la rue. Les serveurs essayaient d'alpaguer le moindre passant, les prostiputes attendaient en terrasse, les nanas se baladaient habillées avec le moins de vêtement possible, des cracheurs de feu au milieu de la rue, et les nombreux scooters (et voitures) qui se faufilaient parmi tout ce bordel ! Wow ...

3. Une ville vraiment cosmopolite. De ce qu'on a vu, ça changeait pas mal des autres villes qu'on a visité, il y avait des gens de toutes les nationalités et ça fait du bien de voir autre chose que des touristes français !


Voilà, notre prochaine étape sera la ville montagnarde de Dalat, où nous passerons Noël :)

See you 😉

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/!\ Attention article fleuve /!\

22 décembre 2018

Bonne surprise pour le trajet HCMC-Dalat : nous avons voyagé dans un super bus couchette ! 3 rangées de sièges inclinables confortables sur 2 étages, mieux que l'A380 ! Départ à 8h30 pour 7h de route avec une pause midi dans un boui-boui d'autoroute plutôt bon. Vers la fin du trajet, on se rend bien compte que nous sommes en montagne, route sinueuse, forêt de pins, temps qui se rafraîchit, etc.

Superbus.

Arrivée à Dalat à l'heure, on repère le lac et le quartier des restaurants pendant le trajet à moto-taxi pour rejoindre notre guesthouse. La proprio nous montre notre chambre au rez-de-chaussé, c'est tout neuf et clean mais il y a juste deux trucs un peu relou : la chambre est juste en face de la réception qui se trouve aussi être le salon et la chambre des proprios (donc dès 6h30 du matin y'a du bordel) et on doit traverser cette pièce pour accéder à notre salle de bain (coucou la mif quand tu veux pisser au milieu de la nuit...). Mais rien de bien terrible surtout qu'ils sont aidants et souriants c'est agréable ! On se pose dans la chambre pour le reste de l'aprem (Sonia est toujours patraque donc le trajet l'a fatigué) avant d'explorer les alentours pour trouver un restau.

23 décembre 2018

Première journée de visite, on commence par la Crazy House dans le centre ville. Deux mots pour résumer cette endroit : UN DÉLIRE ! C'est parti d'un couple qui possédait une guesthouse avec des chambres à la déco et couleurs un peu chelous et qui a agrandi petit à petit la propriété en se tapant un délire Disney-Tolkien-Aliceauxpaysdesmerveilles. La visite commence avec des champignons géants puis on explore des maisons de hobbits (il est vraiment possible de dormir dans la crazy house, les chambre sont cosy de ouf mais c'est un peu cher pour nous), on se perd dans les escaliers, couloirs, passerelles, balcons, avant d'arriver sur le toit du plus haut bâtiment qui offre un point de vue sur Dalat.

Il n'y a pas de parcours à suivre et on a eu la chance de finir par la zone aquatique qui possède un petit fast food (dans le gros poisson vert), une piste de danse et un piano. Les soirées ici doivent vraiment être d'un autre level ! On ne peut pas mettre toutes les photos mais c'était une matinée fantastique, chaque recoin est sculpté, peint et l'ensemble te déconnecte de la réalité pendant toute la visite.

La partie aquatique. 

Après avoir mangé sous les champignons géants, nous quittons le monde merveilleux pour continuer la visite de la ville. On fait le tour du lac (bien plus grand que prévu d'ailleurs ><) pour finir sur un mini-Bercy où on test les "pizzas" locales : crêpe croustillante, œuf, oignons frits, herbes et sauces (+ poisson séché et saucisse normalement). Les églises, les décos de Noël et l'architecture de certains bâtiments font parfois penser à l'Europe (ou alors c'est qu'on ne sait plus à quoi elle ressemble xD) mais les chevaux en liberté sur les trottoirs et les buissons dragons nous enlèvent vite cette idée.

Western city ? 
Ah non, c'est bien l'Asie ! 
Une partie du lac. 
Le mini-Bercy avec une vendeuse de "pizzas". 

24 décembre 2018

La région est assez connue pour ses nombreuses cascades et, malgré un temps assez menaçant, nous voilà donc parti en visiter une en scoot : la cascade de l’Éléphant. Sur le chemin, on s'arrête dans un temple avec une statue en construction de 54m ! Le temple possède aussi des immenses racines sculptées et des bonzaïs de la taille de gros buissons. On a eu la chance d'arriver au moment où l'un des prêtres priait en tapant sur une énorme cloche, ambiance. Sur un des murs, il y avait de grands panneaux illustrés expliquant les conséquences de nos actions sur nos vie et sur nos futures réincarnations...

Je suis mal barré mais Sonia aura une belle prochaine vie 😛

On pensait entendre une cascade en visitant le temple et, en effet, celle-ci était à moins de 100m. Un jardin donne directement sur le haut de la cascade et il faut prendre un petit chemin bien escarpé et glissant pour arriver en bas.

Le chemin d'accès et la cascade de l’Éléphant à gauche.

Pour le réveillon de Noël, on décide de se faire plaisir dans un restaurant japonais un peu luxueux pas loin de notre guesthouse.

Miam miam !

25 décembre 2018

Joyeux Noël à tous ! 😀

Pour cette journée, nous avions prévu de visiter la pagode de Linh Phuoc puis d'aller voir le lac Tyem Lam. Mais la pagode (qui est en réalité constituée de deux temples et d'une pagode) est tellement stylée qu'on y est resté bien plus longtemps que prévu et le lac est passé à la trappe. La pagode, les autres bâtiments et les statues sont entièrement recouverts de mosaïque (recyclée en plus !), c'est impressionnant et ce n'est pas qu'à l’extérieur ! Il est possible d'entrer et d'admirer les murs, plafonds, escaliers, balcons, gouttières en mosaïque. Nous avons commencé par le plus petit temple puis monté dans les étages de la pagode. Une énoooorme cloche de 4,5m de haut traverse les deux premiers étages et on peut prier en collant un papier et en donnant 3 coups sur la cloche à l'aide d'un rondin de bois suspendu.

Le premier temple.
La pagode avec un oiseau géant et la cloche.

Le deuxième temple est aussi remarquable avec une statue d'une quinzaine de mètres et des centaines de statues à taille humaine de la divinité (Bodhisattva) et des moines en cire (style Musée Grévin) sur deux étages.

Deuxième temple, les détails sont incroyables.

On pensait finir la visite avec une autre statue de 17m entièrement recouverte de 700 000 fleurs immortelles, un record, mais nous sommes tombés sur un magasin souterrain avec des meubles en bois et des statues de malades ! Décidément cette visite est pleine de surprises et ça continue avec, encore un étage en dessous, une visite aux enfers : un circuit style maison hantée sur le thème de l'enfer !

Bodhisattva aux 700 000 fleurs 


Le magasin. Comme vous pouvez le voir j'aime la simplicité.


L'entrée et la visite des enfers, mouahahahaha ! (Avec une scène de jugement en bas à droite)

26 décembre 2018

Après cette journée de Noël riche en découvertes, nous commençons la journée par une visite culturelle au musée régional de Lam Dong. Il présente la biodiversité et sites naturels de la région, dont une super cascade qu'on ne connaissait pas et que nous mettons au programme de l'aprem. Le musée couvre aussi différentes périodes, de la préhistoire à la guerre du Vietnam. Mais le truc le plus intéressant, pour moi, c'était les instruments de musique et, pour Sonia, les tissus traditionnels.

Musicien dans l'âme.

Nous étions les seuls visiteurs et à 11h30 une sonnerie retentit et certaines lumières s'éteignent, Sonia me dit "On devrait ptet se magner, ça doit être la pause midi" - "Meuh non pas à 11h30 quand même". Nous terminons donc la visite tranquille mais après être sortis le gardien a direct fermé les grandes portes et est parti sur son scoot. Ah, Sonia avait raison ^^"

Direction la cascade repérée au musée : Pongour. Après 1h30 de scooter (un peu fatiguant quand même) on se gare sur le parking couvert en surplomb et descendons vers le lit de la rivière. La cascade n'a rien à voir avec celle de l’Éléphant, elle est plus haute, beaucoup plus large et est entourée d'une végétation luxuriante.

On y reste une petite heure avant d'être chassés par une averse torrentielle. Nous avons attendu que la pluie se calme à l'abri du parking avant de repartir vers Dalat. Au bout d'environ 2km, Sonia me demande de faire une pause pour vérifier un truc dans le coffre et là W.T.F., la clef n'est plus sur le contact ! Petit moment de panique qui atteint son apogée lorsque je me rappelle, une fois Sonia descendue, que ce scoot à deux balles cale si je reste trop longtemps à l'arrêt (genre sur des croisements bien dangereux). Trop tard, le temps de dire à Sonia de remonter, il nous lâche. Nous voilà donc paumés dans la pampa, sans scoot et sans nos affaires (car dans le coffre qui ne s'ouvre qu'avec la clef). Le fun... Nous décidons de laisser le putain-de-scoot-qui-roule-sans-clef-OKLM et de refaire la route vers la cascade à pied en espérant trouver la clef sur le chemin. Après 30min de marche rapide nous arrivons enfin à l'entrée du parking où le gardien nous avait gardé la clef trouvée sur le sol. Soulagement intense ! Le gardien nous prend en stop jusqu'au scooter et on repart. Avec tout ce retard, nous faisons la fin du trajet de nuit.

Nous finissons la journée avec un diner bien sympa sur un stand du grand marché de nuit. Soupe de nouilles tofu-tomates, "pizza" locale et lait de soja chaud pour Sonia. Deux familles de vietnamiens nous tapes la discute, super dernière soirée à Dalat 😀

Sonia kiffe son lait de soja chaud. 

27 décembre 2018

Pour cette dernière journée dans la région, il pleut mais nous décidons quand même de voir le grand lac Tuyen Lam, au sud de Dalat (qui a une forme assez originale). Avec la pluie, on se croirait dans les highlands ou au Canada pour Sonia.

On longe un petit moment le lac jusqu'à tomber par hasard sur un petit café au jardin de lovers : balançoire avec des plantes grimpantes et des fleurs, balançoires duo, points selfie avec arche de fleur, plateforme en cœur, etc.

Le jardin romantique. 

Le départ de notre bus pour notre prochaine destination (Hué) est prévu à 16h donc nous rentrons en milieu d'aprem pour préparer nos affaires et se rendre à la gare routière.


See you 😉

19

28 au 30 décembre 2018

Nous sommes arrivés à Hué, ancienne capitale et cité impériale du Vietnam, à 6h30 du matin le 28 décembre. Les trois jours ont été pluvieux et froids mais entre deux averses nous avons pu visiter un tombeau royal ainsi que la citadelle, tout ça à vélo.

Sur la route du tombeau royal

On a traversé un cimetière et comme c'était le premier que nous pouvions visiter, nous avons fait une petite pause. Les tombes sont assez jolies et des vaches se balade librement ! Ça ne serait pas l'Asie sinon 😛

Il y a aussi énormément de boutiques qui fabriquent et vendent de l'encens. On a pas de photos mais certains vendeurs font des bouquets d'encens colorés, ça égaye la route.

Le tombeau de l'empereur Tu Duc

Le tombeau est en réalité l'ancienne demeure secondaire de l'empereur. S'étalant sur 12 hectares, elle est composée de grands jardins, d'un petit lac avec une petite île artificielle, de différents bâtiments (dont un palais) et de trois tombes : celle de l'empereur, de la reine et de leur fils. Un bâtiment est également dédié aux différentes concubines de l'empereur. L'endroit est calme et reposant. Devant la tombe de l'empereur, se trouve une énorme stèle sur laquelle est gravée son autobiographie. On retrouve à nouveau, autour des tombes, le style de décoration en mosaïque comme le temple de Dalat.



On a entendu un guide expliquer que l'empereur avait fait détruire toutes les grandes statues parce qu'il était très petit ! 


La stèle de l'empereur Tu Duc
On entre par un grand portail et voici la tombe de Monseigneur. 

Juste après le tombeau, Thibault me montre une grosse chenille sur un tronc d'arbre, on s'approche vachement et là il me dit "Oh putain y a un serpent !" et sur le tronc juste à côté en effet un beau serpent était proche de nos têtes ! ^^'

Coucou toi !

Ensuite nous sommes passés par le tombeau de la reine, qui est comme celui de l'empereur mais mieux conservé.

L'entrée du tombeau de la reine.

La citadelle

Nous avons visité la cité impériale sous la grisaille et la menace constante d'une averse. On n'a pas été fasciné par ce lieu, peut-être à cause du temps mais aussi parce qu'on préfère les vieux vieux bâtiments (Angkor 💗...) et là c'est peut-être trop récent pour nous. On se ballade parmi les différents bâtiments, certains sont quand même bien impressionnants, avec des couleurs rougeoyantes, de belles lanternes et des écritures vietnamiennes partout.


Dragon doré, dragon-chien-cheval-chat (Ponyta) et chaudron impérial.


Le jardin et une superbe porte en mosaïque. 

En se dirigeant vers la sortie, Thibault croise son prof d'Anglais de première année de licence, que le monde est petit !

Nous avons réservés un bus pour nous rendre dans un parc naturel où on prévoit de randonner, visiter des grottes. Un peu de nature, ça fait longtemps ! 😀

See you ! 😉

20

30 décembre 2018

Comme dit précédemment, nous partons de Hué à 16h pour arriver en milieu de soirée dans le parc national de Phong Nha - Ke Bang. Nous avions repéré une auberge de jeunesse sur internet (Easy Tiger) et réservé deux lits par mail. Le bus nous dépose à 10m de l'auberge, parfait ! On nous montre notre dortoir qui est en fait juste une chambre avec deux grands lits doubles superposés et une salle de bain. Le matelas est troop confortable avec une énorme couverture bien flufy, le kif ! 😀 Au lit ! On a hâte d'être demain pour visiter les grottes et voir les possibilités de treks.

31 décembre 2018

On se lève vers 9h et après avoir pris café et thé on voit que dans la salle principale, un mec du staff est en train d'expliquer ce qu'il y a à faire dans le parc, les trecks, les grottes, les tours d'une journée avec guide etc. Après cette présentation bien utile nous décidons donc de nous inscrire pour la visite en groupe de la Phong Nha Cave à 10h30. C'est l'une des plus belles grottes du parc avec la Paradise Cave. Sur le chemin du port, où nous devons embarquer pour nous rendre à la grotte, nous discutons avec les autres jeunes de notre groupe, des français, une italienne, un américains et un groupe de filles d'Afrique du Sud. Tout le monde est super sympa, on paye et nous voilà parti. Avant d'arriver à la grotte, nous naviguons sur le fleuve entre les "pêcheurs" d'algues sur leurs petites barques et les montagnes recouvertes de jungle.

L'entrée de la grotte de l'extérieur et de l'intérieur. 

Après une petite demi-heure nous apercevons l'entrée de la grotte, tout le monde est excité de la découvrir😀. L’intérieur est beaucoup plus volumineux que ce que l'entrée ne laissait imaginer. L'éclairage met en valeur les immenses stalactites et stalagmites, notre capitaine coupe le moteur et nous fait avancer à la rame et tout le monde ne parle plus qu'en chuchotant.

Que c'est beaaaaau. 

On se laisse ainsi bercer par le bateau une quinzaine de minutes avant de faire demi-tour, mais la grotte semble continuer bien plus profondément. Avant la sortie, on nous laisse accoster sur un espace aménagé qui permet de rejoindre l’extérieur en marchant. Le chemin zigzague entre les formations rocheuses et nous transporte dans un autre monde.

C'est grandiose, on se sent tout petit !

Sur le trajet retour on profite une fois de plus du paysage.

Nous voulions visiter la Paradise Cave l'après-midi mais les prix nous ont très vite refroidis. On décide donc de se joindre au groupe de Sud-Africaines qui avait prévu une balade à vélo. Elles veulent aller au "Duck Stop", une place dont tout le monde parle mais personne ne sait ce qui s'y trouve, ouuh mystère. Bon ça me fait un peu peur parce que l'une des meufs à entendu dire qu'on peut y "jeter des canards", wtf, ça veut dire quoi ça ?! Donc bon, on s'attend pas à grand chose et sur le chemin on profite du paysage rural en morflant sur nos vélos tout pourris. 😛

La compagne vietnamienne.

On arrive finalement, après 2h de ballade, au Duck Stop. On nous sert un petit encas de cacahuète grillées à manger avec du sel spécial et un grain de poivre, c'est très bon. Ensuite on commence l'activité "Feeding ducks" en mettant des chapeaux de paille sur la tête et des sandales en plastiques (genre méduses). Puis un mec nous emmène à un enclos où se trouve plein de canards. Et là s'ensuit plusieurs "jeux", se laisser manger dans la mains par les canards (ça fait une sorte de vibromassage), traverser tout l'enclos avec des granulés dans la main pour voir tous les canards te suivre et t'encercler en attendant que tu jettes ta poignée de bouffe, s'assoir sur un banc et se retrouver avec des granulés entre les pieds pour que les canards mangent dedans, selfie avec un canard ... Je sais pas trop quoi penser de cette expérience assez fun mais qui fait clairement piège à touristes et niveau condition animal, je sais pas s'ils font sortir les canards ou s'ils restent h24 dans cet enclos au sol bétonné donc bon ... --"

Séance massage de main et jeu du "Duck Leader". 
C'est tout doux les canards ! 

Le soir, on fête le nouvel an à l'auberge, qui ressemble pas mal à un camp de vacances avec pleins de feu de bois sur la terrasse, des tables de billards, des baby-foot, une scène pour un petit show en live, une piscine, etc. On passe la soirée à discuter autour du feu avec des personnes venant de plein de pays différents, en buvant des bières, et à minuit on a couru au port pour faire le décompte où se trouvait une grosse scène musicale. Par contre la fête se termine très rapidement à 00:05 car les Vietnamiens célèbrent le nouvel an lunaire (en février) et non celui de janvier. De toute façon, nous étions crevés et il fallait se reposer car le lendemain c'était réveil à 7h pour faire une journée de rando et d'exploration de grottes !


1 janvier 2019

Nous avons rendez vous à 8h dans la salle commune, où notre guide de la journée, Kris, vient nous chercher. Nous apprenons que nous ne serons que tous les deux avec lui donc visite privée ! Après quelque minutes de mini-van nous arrivons au point de départ. Le trek commence par quelques kilomètres de rando avec pas mal de dénivelé pour atteindre un point de vue. Le trajet est agréable et plus nous montons plus la vue s’embellit.

Super environnement pendant la rando.
Le point de vue. 
Coucou c'est nous ! 

Après le point de vue, nous continuons la ballade, qui se transforme à moitié en escalade parmi des rochers, pour arriver à l'entrée de la grotte. On se change pour se mettre en maillot de bain et le guide nous donne notre équipement : lampe torche à accrocher au casque, gilet de sauvetage et petite sandale en plastique (les même qu'au Duck Stop d'ailleurs). Et c'est partit pour l'exploration de la grotte !

Pendant les premiers mètres il faut se contorsionner pour passer dans des boyaux assez étroits mais on arrive très vite dans une immense salle. C'était tout simplement dingue ! On était juste nous trois dans cette grande grotte obscure sans aucun bruits en dehors des "plics-plocs" des gouttes d'eau. Nos torches éclairaient des stalactites et stalagmites aux formes bizarres qui, quand on les tapaient, résonnaient comme des xylophones. Le guide nous a expliqué que l'exploration de cette grotte était récente et que son ouverture au public ne datait que de novembre (seulement 2 mois !).

On a marché jusqu'à atteindre la rivière souterraine. De là, il fallait sauter dans l'eau puis nager dans le noir sur environ 400m (aller-retour), en alternant nage et marche dans le boue car le niveau de l'eau était assez bas à certains passages. J'étais flippée par le noir, par l'eau parfois super profonde, alors que Thibault kiffait à fond, même s'il avait bien froid. On a vu des araignées bizarres, des chenilles, des poissons translucides, des crevettes translucides, un crabe et plein de criquets. A un moment, Kris nous a fait prendre un bain de sable, on était à moitié allongé en silence dans l'eau, du sable partout sur les jambes et la tête sur nos gilet de sauvetage. Au bout de quelque secondes il nous dit "Maintenant on éteint les lampes." Euuuuuh... Après quelques hésitations on s'exécute. Noir complet, aucun bruit en dehors des gouttes d'eau... On est pas resté longtemps comme ça car je broyais la main de Thibault. J'étais bien stressée, prête à bondir si je sentais le moindre truc me frôler dans l'eau. On rallume les lumières, déstresse et retour à l'entrée de la grotte.

C'était vraiment une expérience comme on en aura jamais en France , aucune corde, aucune sécurité, notre guide n'avait aucun moyen de communication avec l'extérieur si le moindre problème survenait, ça a rendu la visite encore plus dingue ... Ce fut un mélange de stress, d'un peu de peur mais aussi d'émerveillement et de surprise. Mémorable !

Notre entrée dans l'eau.

Après cette exploration, on se sèche et se rhabille et on marche une dizaine de minutes jusqu'au point de rendez-vous pour un déjeuner dans la jungle. Un autre gars était là en avance et a préparé le repas, des rouleaux de printemps au tofu qu'on roule nous même dans des feuilles de riz.

Pour finir la journée, Kris nous amène visiter une autre grotte, plus petite, qui servait de base secrète aux Viet Cong. Elle donne sur l’ancienne piste d'Hô Chi Minh, utilisée pour le ravitaillement et le transport de matériel pendant la guerre.

Vue bien pratique sur le passage. 

On est donc tout proche de la route, où nous attend le mini-van pour nous ramener à l'auberge. On se couche bien tôt, complétement rincés par cette folle journée !

2019 démarre en trombe ^^


2 janvier 2019

Journée relax, on est crevé ! Blog, glandouille, balade en ville, sieste dans les canapés de la salle commune. Le soir on se pose autour d'un feu de bois, on mange une pizza et on papote un bon moment avec un couple d'anglais super sympas, jusqu'à prendre notre bus de nuit à 22h (au lieu de 21h) en direction de la baie d'Halong.

La petite ville avec encore des vaches partout et Thibault qui veut toucher tous les animaux qu'il croise ^^
Notre auberge, Easy Tiger.

See you ! 😉

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3 janvier 2019

Le trajet jusqu'à la baie d'Halong s'est fait en deux étapes, un bus de nuit jusqu'à Hanoï, poirautage à Hanoï de 6h à 8h du matin puis 3h de route dans un mini-van jusqu'au port de la baie. On se renseigne pour aller à Cat Ba, une île depuis laquelle on peut visiter une autre baie aussi belle que celle d'Halong mais moins cher et moins touristique. Au final on a juste 1h de ferry pour arriver au port de Cat Ba. Il est 12h30, on a acheté les billets, le ferry part à 15h, on en profite pour manger un bout (le monsieur du boui boui n'était d'ailleurs pas très commode, quand Thibault à redemander un Pho il a juste répondu : "No." oook ! :'D ).

Le trajet met déjà dans l'ambiance. 

Arrivés sur l'île de Cat Ba, un bus est encore nécessaire pour rejoindre la ville principale. Je profite du trajet pour repérer où nous poser et Thibault dort un peu. Ce sera un des très nombreux hôtels de l'avenue qui borde la mer. On s'installe dans un giga dortoir de 36 lits au dernier étage, donc avec une vue plutôt stylée sur la baie (dommage que ce soit nuageux ><). On planifie les deux prochains jours : rando le lendemain et peut être tour en scoot pour voir les alentours et journée bateau pour voir les baies le jour d'après. Apéro, restau, dodo ! En se baladant pour trouver où manger, je suis un peu surprise par le "pas trop de touristes" car au final les restau, les hôtels et les agences de voyages s'enchainent tout le long des rues et ça construit de partout des nouveaux hôtels, parfois d'une vingtaine d'étages. Pour le petit coin tranquille c'est loupé. D'ici 3 ans ici c'est l'usine touristique ...

Défiguration en cours... 

4 janvier 2019

Il a plut toute la nuit et il continue de pleuvoir quand on se lève pour le petit déjeuner. Pour la rando c'est foutu, on ne se voit pas marcher sous la flotte et dans la boue donc on va plutôt prendre un scoot et vagabonder toute la journée.

Sur un des sommets de l'île, il y a un ancien fort qu'il est possible de visiter car il offre un des meilleurs points de vue de l'île. Enfin ça c'est quand il fait beau, parce que là on voit que dalle ! La brume nous encercle et on ne peut qu’imaginer la beauté des alentours. Pour nous consoler, ballade dans les tranchées, petit musée et observation des canons anti-bateaux d'époque.

Canons, petit musée et point de vue de fou malade ... 

Après manger, on se ballade sur une des plages de l'île. Le temps s’améliore petit à petit et on peut apercevoir les autres îles au loin.

A gauche : La mer / Au milieu : WTF / A droite : Formation géologique trop stylée 
Pendant les trajets en scoot, on peut voir l’intérieur des terres.

Le soir on réserve un tour d'une journée en bateau avec passage dans la baie de Lan Ha et la baie d'Halong, un tour en kayak le matin et un arrêt sur la Monkey Island l’après midi ; tout ça pour 16$/pers bouffe comprise, sounds great !

5 janvier 2019

On embarque avec une quinzaine de personnes (dont 3/4 de français) vers 9h. Le port est certes moins impressionnant que celui de la baie d'Halong mais les bateaux de touristes s'enchaînent quand même. Le temps est bien plus dégagé qu'hier (on a eu nos première secondes de soleil depuis une semaine !) et on peut enfin apprécier le paysage magnifique ! On navigue un moment à travers les îles et les villages flottants avec magasins-bateaux, restau-bateaux, église-bateaux, il y a même des chiens sur les chemins de planches, c'est fou ce mode de vie !

Les villages flottants 
Les formations karstiques de fou malade !


Un bout de ciel bleu ! MIRACLE !! 

Arrêt dans un coin tout calme pour le kayak mais nous ne sommes pas les seuls. Notre bateau en rejoint trois autres et plusieurs arrivent. On nous file un kayak 2 places et c'est partit pour une heure ! On longe les falaises, passe dans des tunnels naturels et on profite du silence. Faire du kayak dans cet environnement pourrait être magique ... s'il n'y avait pas autant de PLASTIQUES ! Flottent un peu partout des canettes de bières, gobelets, bouteilles, sacs, étiquettes, plaques de polystyrène, etc. Cela ne se voit pas beaucoup sur les photos et on n'avait pas pris nos portable sur les kayaks mais ça gâche vraiment le paysage. On décide de ramasser ce qui passe à coté de nous et en 15 minutes on avait déjà une dizaine de plastiques. Nous n'étions pas les seuls à faire cela, sur le retour, nous avons vu d'autre kayaks avec un petit tas de déchets (en espérant que nos poubelles ne reviennent pas directement d'où elles viennent...).

La plateforme des kayaks et des fermes marines où moisissent des énormes poissons dans 2m² pour le plaisir des touristes ... 

Pause déjeuner sur le bateau, c'est bien bon et on discute un peu avec un couple malais et un couple américain. Après 1 ou 2 heures, on finit par enfin repartir. Le bateau nous amène à un point snorkeling, sauf que vu le temps et la température de l'eau, personne n'a envie de se mouiller.

Donc on reste 30min là dans le calme avant de continuer jusqu'à la Monkey Island. A peine débarqué (par un débarcadère à l'arrache encore une fois ^^), on voit des groupes de macaques un peu partout sur la plage. Pour accéder au point de vue de l'île, il faut faire une petite rando qui fini carrément en escalade sur des rochers bien acérés ! Je ne monte pas tout en haut à cause du vertige mais Thibault y va et se pause quelques minutes. Il y a aussi des macaques tout la-haut et un grimpe même sur l'épaule de Thibault !


En revenant sur la plage pour retourner au bateau, on voit un macaque piquer un paquet de Pringles à un touriste et se l'enfiler en 5min pendant qu'un autre plus loin est en train de boire les dernières gouttes d'une canette de bière, c'est nawak ! Et le pire reste à venir, on était assis sur un rocher en attendant le bateau quand une famille passe devant nous et là un macaque saute sur la jambe d'une des gamines en mode pas content ! Après que le papa l'ai fait fuir, la gamine était terrorisée et je sais pas si le singe l'a mordu ou griffé mais elle avait l'air d'avoir bien mal à la jambe :o

Aperooo ! 

On reprend le bateau direction Cat ba. Le lendemain nous avons un bus à 15h pour se rendre à Ha Giang, bien au Nord du Vietnam, pour passer deux semaines de bénévolat dans un petit village à 6km de Ha Giang 😀


See you ! 😉

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/!\ Cet article est le dernier de ce carnet de voyage. La suite du voyage sera sur un deuxième carnet : https://www.myatlas.com/petittourailleurs/un-tour-en-asie-2 /!\

Après beaucoup de problèmes de wifi, nous rattrapons enfin notre retard sur le blog !

6 janvier 2019

Nous avons rejoint le nord du Vietnam pour y faire 10 jours de bénévolats dans une petite homestay, Don Qué, en coopérative dans un petit village entouré par les montagnes. C'est une maison traditionnelle de l’ethnie Tay. On dort donc chez l'habitante, qui se nomme Tien.

L'arrivée a été un peu galère. Le bus nous a déposé dans la ville la plus proche, Ha Giang, vers 4h du matin, puis il fallait prendre un taxi pour rejoindre le village, à 6km de là. Petit problème, le conducteur était perdu dans le village et ne savait absolument pas où se trouvait l'homestay. Après nous avoir déposé à l'endroit supposé, on se rend compte que ce n'est pas le bon endroit. Il fait nuit noire, toutes les maisons sont endormies, pas d'internet ni de portable pour se repérer donc on finit par s'assoir au bord de la route en attendant le lever du jour. Vers 6h donc on retourne à la recherche de l'Homestay, qu'on trouve 2min plus tard (le panneau n'était pas visible à la lumière de nos petites lampes ...). Tien nous accueille la tête dans le pâté, elle nous installe un lit et retourne au dodo sans plus de cérémonie ^^

Welcome to Don Que Homestay ! 

En se levant, on fait la rencontre de Jeremy, un français qui vient ici pour la troisième fois car il est tombé amoureux de l'endroit et donne des cours d'anglais en ville. Il nous explique comment ça se déroule ici, car Tien ne parle pas trop anglais. Il y a aussi Juan, un autre volontaire chilien qui est là depuis quelques jours. On découvre enfin les lieux de jours et c'est vraiment mignon : tout est en bois, le RDC est ouvert sur l’extérieur et permet d'admirer le décor de rêve (montagnes, jungle, rivières, rizières, etc.) même si c'est un peu nuageux.

Pitit potager au premier plan, puis rizière avec futur dortoir en bambou et montagnes dans la brume. 
Coin salon avec une petite boutique (tissus, café, thé, instruments), cuisine extérieur et étage faisant office de dortoir. 

Les journées se passent tranquillement, réveil vers 8h-8h30, petit déjeuner de nouilles instantanées, un peu de ménage (balai sur les deux niveaux, vaisselle ...). Ensuite on aide soit à l'atelier bambou, soit à l'atelier textile.

Travail du bambou

La coop' avait commencé une cuisine extérieur quand on est arrivé donc on a terminé la structure, notamment en fabriquant le toit. Mesurer et couper à la scie électrique les bambous, les couper en deux dans la longueur avec une machette et une massue, les vider, et les placer/visser à la structure.

Thibault qui boss avec du bambou = Thibault content 

Ils souhaitent également créer un dortoir en bambou à côté de leur maison pour accueillir plus de touristes et de volontaires. La plateforme sur pilotis est déjà construite et nous avons aidés à monter la structure : mesure, découpe, perçage, installation, etc.

Tout est fait sans plan, l'"architecte" (tout en vert sur la photo de droite) a tout dans la tête !

Juan et Thibault ont créé une table et des tabourets et on a aussi commencé un meuble pour la cuisine.

Atelier textile

On a aidé (enfin surtout moi car Thibault n'était absolument pas intéressé par ça) à faire des petits sacs en tissu qu'il fallait remplir de café/thé et empaqueter. Il y avait aussi des écharpes à finir : préparer et faire les franges. Tout ça est vendu dans la petite boutique à coté du salon.



Un soir, on voit débarquer 5-6 personnes dans le salon qui s'avèrent être des amis et de la famille de Tien. Commence alors une petite soirée avec tout ce beau monde ponctuée par de nombreux shots "forcés" de vin de riz (difficile de refuser un shot proposé avec tant d'insistance, à croire qu'ils voulaient nous tester) et de super souvenirs !

Pendant le week-end, on a fait une grande balade jusqu'au village voisin. Sur le chemin, nous avons pu admirer de super points de vue sur les rizières, les maisons, les montagnes. C'était magnifique, d'autant plus qu'on a eu pas mal de belles éclaircies. Pour couronner la journée, un chien adorable du village , que nous appellerons ici Balto, nous a suivi toute la journée 😀



15 janvier 2019

Fin de notre volontariat, nous partons de Don Qué à 5h du matin pour prendre un bus direction Hanoi. Notre visa ne se termine que le17 mais nous devons rejoindre un coin bien paumé à cause de notre e-visa pourri (on peut pas passer à toutes les frontières). Nous avions prévu de passer la nuit à Hanoi mais en se renseignant sur les bus pour le lendemain, on apprend qu'il est possible de partir d'ici 15min. Nous arrivons donc à Mai Chau (à 60km de la frontière) en fin d'après midi. C'est un petit village entouré par les montagnes et les rizières. On dort chez une petite mami trop choupette pour 4€ à nous deux, du jamais vu ! Sauf que le soir en cherchant sur internet, impossible de trouver comment se rendre à la frontière d'ici, pourtant on pensait qu'il y avait des bus. La seule info que je trouve c'est de prendre un taxi pour 80$, oula, va falloir trouver autre chose o.o

Le lendemain, on pose la question dans un hôtel où le mec nous dit qu'on peut prendre un taxi jusqu'à un autre petit bled où passent des bus qui traversent la frontière et ce pour bien moins cher qu'un trajet complet en taxi. Parfait, il est 9h, le bus passe vers 11h et il y a 1h30 de route, on est pile dans les temps !

Tout se passe bien, on arrive à la frontière en début d'aprem mais au bureau de l'immigration, les flics nous disent que cette frontière ne traite pas les e-visas. Moment de stress, si on ne peut pas passer à ce poste, on doit aller au suivant bien plus au sud, donc arriver le lendemain avec masse de transports à prendre, payer une nuit supplémentaire et payer 22$/pers pour une journée de retard sur le visa, ça va pas du tout ! J'insiste, on dit qu'on comprend pas qu'on avait vu qu'on pouvait passer à cette frontière, le flic nous reprend nos passeports sans rien dire et fait passer plein de monde devant nous, suspens ... Après vérification sur internet on se rend compte qu'on a confondu les noms des frontières et qu’effectivement celle-ci n'accepte pas les e-visas... C'est la merde. Heureusement, au bout de vingt minutes le flic nous rappelle, nous demande les e-visas et commence à entrer des trucs sur son ordi. Un guide qui accompagnait d'autres touristes nous dit qu'ils ont appelé Hanoi pour avoir l'autorisation de nous faire passer, exceptionnellement, ouuuuf ... Ils nous demandent même pas un petit bakchich et nous voilà au Laos ! Le poste frontière laotien nous carotte de 7$, mais trop soulagés de notre connerie précédente on ne conteste même pas x)

La suite sur le prochain carnet de voyage auquel vous pouvez vous réabonner si vous voulez : https://www.myatlas.com/petittourailleurs/un-tour-en-asie-2

See you ! 😉

Le 16 janvier, cela faisait pile 3 mois que nous avions décollé de Paris. Petit bilan en chiffre !


  • 3 pays
  • 6 750 km parcourus
  • 3 avions (dont un qu'on aurait pu éviter ...)
  • 63 trajets : 3 trains de nuit, 3 trains de jours, 23 bus/mini-bus, 14 taxis/stop (voiture ou scooter), 10 tuk-tuk et 10 bateaux !
  • On a loué 7 fois des scooters et 6 fois des vélos
  • Nous avons dormi dans 24 endroits différents (trains, bus, hôtels, auberges, tentes)


Pour la suite c'est ici : https://www.myatlas.com/petittourailleurs/un-tour-en-asie-2 😀

See you ! 😉