Deux amies au Vietnam

Trois semaines entre amies pour découvrir les lumières de Hoi An, les plages de Da Nang, la cité impériale de Hué, les baies terrestres et maritimes de Halong, les rizières de Sapa, la ville de Hanoi
Octobre 2019
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Meilleures amies, nous avons décidé en 2018 de participer au raid amazones et de prolonger notre séjour dans le pays d'accueil du raid. Quelques mois avant notre départ, la destination et les dates sont tombées: le raid se déroulera à Da Nang au Vietnam mi-octobre.

Voici la vidéo compilant nos meilleurs souvenirs photos au Vietnam (hors raid amazones). Youtube réduisant automatiquement la qualité des vidéos pour ne pas saturer le réseau, n'hésitez pas à choisir une qualité HD dans les settings en bas à gauche de la vidéo.

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Après presque quelques mois de préparation à ce voyage, deux vols et une escale à Doha, nous atterrissons à Da Nang et prenons la direction de Hoi An, accompagnées par une autre équipe d'amazones. Le contraste est saisissant, nous avons quitté Paris et ses 10 degrés pour une chaleur étouffante, qui ne durera pas soit dit en passant. La ville de Hoi An est très agréable, les lanternes suspendues et les petites rues aux nombreuses échoppes nous ravissent.

Vient ensuite la découverte du pont japonais, symbole de la ville et considéré comme indestructible ayant survécu à un incendie qui a ravagé le quartier. Des agents de sécurité refusent que nous le traversons sans payer donc nous passons notre chemin, nous le traverserons ensuite gratuitement en sens inverse. Ce pont en bois des années 1590 abrite quatre statues de chien et de singes, chaque couple d'animal recevant les offrandes des visiteurs à chaque extrémité du pont. Une pagode trône au centre, créée par les commerçants japonais pour relier quartiers chinois et japonais. Malgré tagué comme monument à ne pas rater de la ville, nous n'avons pas été complètement séduites par ce pont.

Pont japonais 

En revanche, flâner dans les ruelles, traverser les différents ponts, observer les commerçants et bateaux s'affairer à leur quotidien et se perdre dans la ville nous ont conquises. Une ambiance chaleureuse s'en dégage. La nourriture nous a également séduites: le pho au poulet, des nouilles chinoises dans un bouillon aux herbes et le cao lau, spécialité de la ville préparée à base de nouilles épaisses et frites, assaisonnées de sauce soja et d'une sorte de basilique au goût anisé prononcé. Les deux étaient bien réalisés mais un point au pho, moins écœurant à notre gout.

Une fois la nuit tombée, Hoi An se teinte de rouge orangé grâce aux milliers de lanternes allumées, l'atmosphère semble devenir plus douce. Les marchés nocturnes se mettent en place, les terrasses des restaurants sont prises d'assaut et chacun profite de la beauté de la ville.

Notre premier réveil au Vietnam nous surprend, le jour est déjà bien levé alors qu'il n'est que 6h du matin. Après un petit-déjeuner, nous affrontons la circulation asiatique sur nos vélos en direction de Tra Que, petit village aux alentours de Hoi An. Le code de la route semble inexistant, les feux et priorités ne sont pas respectés. La technique pour rester en vie lors de la traversée d'un carrefour: fermer les yeux, klaxonner sans relâche (ça marche aussi avec la sonnette du vélo), ne jamais s'arrêter et... prier! Tactique payante puisque, rapidement, nous quittons la ville, les cultures de riz ont été déjà été récoltées, ce qui n'enlève rien à la quiétude des paysages, fort contraste avec la circulation. Nous croisons des pêcheurs, des vendeurs ambulants, des habitants dont la moto est plus chargée qu'un camion de déménageurs ou encore des troupeaux de zébus et d'oiseaux.

Alors que nous pédalons toujours, un homme nous fait signe de nous arrêter, nous ne pouvons pas aller plus loin avec nos vélos et devons les laisser sur son parking, payant bien évidemment. Première sollicitation pas très honnête dont nous sommes victimes. Le mot "touriste" semble être écrit en gros sur nos fronts, d'autant que nous voyons des personnes sur leur vélo ou scooter dans la zone soit-disant "interdite". Nous rencontrerons de nombreux autres parkings de vélos et scooters où tous ont cette même technique. A quelques mètres, une plage de sable blanc s'étale sur plusieurs kilomètres, quelques vagues se forment, cela nous rappellerait presque l'atlantique. Sans maillot de bain, nous profitons plutôt de la vue d'un bar de plage, confortablement installées sur des canapés.

Après cette pause reposante et nos valises alourdies par quelques souvenirs, il est temps de rejoindre ce qui sera notre QG pendant le raid amazones, quelque part entre Hoi An et Da Nang.

Moments de vie à Hoi An 
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Les plages de sable blanc participent à la renommée de la ville de Da Nang. De nombreux complexes hôteliers hauts de gamme se sont d'ailleurs installés au bord de ces plages, à l'exemple du Centara Sandy Beach Resort où nous avons élu domicile pendant une semaine. L'hôtel est très luxueux, les chambres spacieuses et propres; bien loin des hôtels où nous séjournons habituellement lors de nos voyages.

La semaine passée au Centara fait l'objet d'un autre carnet https://www.myatlas.com/petitpasdecha/raid-amazones-2019, semaine lors de laquelle nous avons participé au raid amazones et où nous avons vraiment eu les pieds dans l'eau à cause de la mousson.

En dehors de ses plages, les montagnes de marbre, située à l'extérieur de la ville, valent également la visite. Il s'agit de cinq collines faites de marbre et calcaire, abritant de nombreux sanctuaires bouddhistes, pagodes, caves et grottes. Selon la légende, chaque colline représente un des cinq éléments et semble être sortie de nulle part, tous les alentours étant extrêmement plats. Des escaliers nous amènent dans tous les différents recoins. Offrandes et encens sont déposés aux pieds des statues dans les divers sanctuaires du site. Tout autour, la roche s'élève très haut, des puits de lumière laissent apparaître la végétation à plusieurs centaines de mètres au dessus de nos têtes. Plusieurs chemins aboutissent au sommet des montagnes et offrent de beaux panoramas sur Da Nang, ses plages et ses champs environnants.

Le centre ville de Da Nang est loin du calme des montagnes de marbre, c'est une vraie métropole: circulation dense et bruyante et rues bondées. Une fois la nuit tombée, tous les ponts sont illuminés et changent de couleur au fur et à mesure. Par contre, le rendez-vous du samedi soir où le fameux pont du dragon, certes impressionnant de par sa forme, crache du feu est plus que sans intérêt. Le "spectacle" dure à peine quelques minutes pour deux jets de feu et deux jets d'eau.

Un petit tour au An market pour retrouver l'ambiance très asiatique des marchés avec des stands plus chargés au m3 que n'importe où ailleurs. Des fruits côtoient les chaussures, les bibelots ou les vêtements. Des couleurs singulières sur les étalages de nourriture attirent l’œil, tout comme d'énormes rats qui s'invitent dans l'espoir de grappiller quelques miettes. C'est d'ailleurs un constat général, nous verrons des rats tout le long de notre séjour, le Vietnam en semble infesté.

Le train pour se rendre de Da Nang à Hué est aussi une perle en son genre. Les trains et gares sont anciens, aucun quais ne séparent les voies. Pour se rendre sur le quai numéro 2 (comprendre le deuxième train), il suffit de traverser le train sur le premier quai en grimpant ses très hautes marches (un TGV en France auquel on enlèverait la marche extérieure). Les trains sont très ponctuels, les horaires sont respectés presque à la seconde. Nous embarquons pour un voyage le long de beaux paysages entre monts et mers, où nous sommes accompagnées de blattes et d'une chaleur étouffante, sans doute à cause de la climatisation tombée en panne quelques minutes après notre départ.

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Nous posons nos valises à Hue, ancienne ville impériale, pour deux jours. La chaleur est tout aussi écrasante que dans le train. Nous sautons dans un taxi en direction de notre hôtel, enfin un chauffeur de taxi nous saute dessus à peine le pied sur le quai; puis partons à l'assaut de la cité impériale.

Une halte au marché Dong Ba nous offre une pause colorée, les étales sont beaux, le choix en fruits, légumes et épices est varié. Certains vendeurs négocient leur marchandise, d'autres se reposent à l'ombre des parasols. Un scooter nous dépasse, une quinzaine de poulets vivants accrochés par les pattes, la tête vers le bas, à l'arrière du véhicule. Rien ne semble anormal. Nous profitons du spectacle (et des ventilateurs aussi) devant nos fried noodles dans un restaurant.

Une balade le long de la rivière aux parfums nous conduit ensuite à l'entrée de la cité impériale. Les vestiges de cette époque se dressent dans un grand parc vert. Maisons aux peintures rouges et dorées, jardins aménagés, théâtre et costumes, statues et fontaines se mêlent dans cette cité. Le site offre de nombreuses explications écrites à côté des points d'intérêt, un guide audio est également disponible. Si vous êtes chanceux, vous pourriez même tomber sur un guide du routard - Vietnam 2019, annoté avec mes recherches; celui que j'ai posé, oublié et jamais retrouvé dans cet endroit. Sa perte se révélera ennuyante pour la suite du voyage mais ce n'est qu'un guide; à coup de Wifi dans les bars et hôtels et d'activation de 3G une fois perdues, nous nous en sortirons finalement sans. Parenthèse fermée, la cité offre une belle escapade dans l'époque impériale.

De l'autre côté de la rivière aux parfums, plus au sud, l'ambiance est beaucoup moins zen: bars et restaurants très bruyants se succèdent, les rabatteurs se livrent une guerre sans merci en se jetant littéralement sur les passants qui, comme nous, n'ont rien demandé. Certains sont à la limite de l'agressivité. Le quartier me rappelle Patong à Phuket en Thaïlande. Nous fuyons cette ambiance folle quelques instants dans le restaurant Elegant, très bien noté sur TripAdvisor. Nous goûtons un padthai et des noodles au bœuf. Les assiettes sont bonnes et copieuses, ce qui justifie peut être les prix excessifs. Dans les rues, les "artistes" enchaînent les tours de passe-passe: chant, musique, danse, magie... pour essayer de séduire la foule de touristes qui envahit les bars.

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Nous profitons de la journée suivante pour aller visiter deux tombeaux et mausolées, situés à une dizaine de kilomètres de Hué. Enfin ça c'était sur le plan, de notre côté, sur nos supers vélos [comprendre sans vitesse aux pneus dégonflés], à force de se perdre à chaque intersection, nous avons du en parcourir beaucoup plus mais ne sommes pas mécontentes des détours. Nous avons suivi la rivière aux parfums et avons atteint un village, éloigné de notre objectif mais très authentique. Quelques locaux tentent de nous aider. La situation est assez cocasse: la population locale ne parle pas anglais, nous ne parlons pas vietnamien; elle ne semble pas capable de se repérer sur une carte, et à priori nous non plus.

Après avoir tourné en rond pendant plusieurs minutes et amusé la galerie pendues à nos téléphones à la recherche de réseau, Aleluia, la route principale réapparaît devant nous. Et finalement nous arrivons au tombeau de l'empereur Khai Dinh. Une offre inclut la cité impériale ainsi que deux tombeaux, c'était fait pour nous. Un pho et du riz frit nous redonnent de l'énergie après notre épopée matinale. Les pierres sombres du tombeau dénotent avec la verdure environnante. Quelques escaliers et nous atteignons l'édifice principal. La vue sur les montagnes est magnifique. Nous retrouvons des sculptures de dragons parsemées sur les toits, escaliers et rambardes. L'intérieur est quant à lui très coloré. Les murs sont ornés de peintures et sculptures, le travail est conséquent. Le site vaut vraiment les quelques kilomètres supplémentaires, d'autant que des bus existent.

Nous enfourchons à nouveau nos vélos pour le tombeau de Minh Mang, et chose rare, sans nous perdre cette fois-ci. Il ressemble beaucoup à la cité impériale avec des bâtiments aux couleurs rouges, ocres et dorées. Des lacs aux centaines de nénuphars roses et blancs entourent ces édifices colorés, le contraste est magnifique et donne l'impression que le temps s'est figé.

Nous affrontons à nouveau la circulation vietnamienne et regagnons Hué, saines et sauves, après quelques arrêts GPS. Les deux monuments valent le détour, s'y rendre en vélo au lieu d'emprunter les cars qui débarquent des hordes de visiteurs rend la découverte plus authentique encore.

Le soir venu, des nems et rouleaux de printemps avalés, nous essayons de nous relaxer lors d'un massage de pieds. Je n'ai jamais été une grande adepte des massages asiatiques, ce qui est confirmé après ce voyage. Détendues (ou pas), nous avons ensuite déniché une galerie de peintures sur papier de riz. Le rendu est très sympa, pas mal pour des cadeaux un peu différents des bibelots habituels.

La nuit à l'hôtel pourrait être une étape à part entière. Une énorme blatte squatte nos affaires, c'est inoffensif soit, mais peu appétissant. En même temps on sentait bien que la moquette n'était pas souvent aspirée. Nous signalons l'habitant inattendu à la réception qui nous demande si cela nous gêne. Suite à notre réponse, nous voilà dans une autre chambre. D'abord il faut faire la valise sans embarquer la bestiole, nous pouvons ensuite prendre quartiers dans notre nouvelle chambre, bien plus propre... en apparences du moins. Nous inspectons les recoins pour nous rassurer, et oh malheur une tique se promène sur le mur. Prenons plutôt une douche pour oublier, ah mais c'est qu'il faut partager la salle de bain avec sa colonie de puces... Aller plus qu'une nuit, demain on s'en va...

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Nous souhaitions découvrir le parc Bach Ma, à 45km de Hué. Nous optons pour une excursion qui est le meilleur compromis quand le temps pour visiter ce parc est limité. Premier arrêt en haut du parc, malgré les nuages, la vue est belle.

Le minibus nous dépose ensuite pour un trek vers les cinq lacs. Chaussures fermées sont de rigueur, les chemins ne sont pas à proprement parler des sentiers de randonnée. Nous longeons les lacs le long de pierres très glissantes. Cordes et échelles limitent les chutes, même si certains passages ne sont pas simples, surtout chargées comme des mules. Les lacs se suivent, entrecoupés de cascades dont les eaux appelleraient presque à la baignade sans leur petite température de 16 degrés.

Le parc est peuplé par une quantité impressionnante d'abeilles qui ressemblent plus à des frelons. Elles sont insistantes mais semblent inoffensives, personne ne s'est fait piquer. Nous reprenons notre escalade pour atteindre les derniers lacs ainsi qu'une immense cascade qui se jette dans le vide sur la falaise abrupte. La vue d'en haut donne des frissons.

Nous avons apprécié les points de vue, la nature luxuriante, la couleur bleu électrique de l'eau des lacs et la force de la cascade. Les paysages sont magnifiques. Il y a beaucoup de chemins de trek, nous aurions préféré le visiter de notre côté, sans excursion mais notre temps était compté et les possibilités pour se promener en autonomie étaient onéreuses et longues.

Juste le temps de rentrer à l'hôtel et de boire une bière avant de sauter dans un bus de nuit pour Ninh Binh. C'est assez folklorique, les sièges sont inclinés pour permettre aux passagers de dormir. Ils sont répartis sur deux étages. Nous nous installons au fond, sur trois sièges côte à côte. Finalement nous sommes agréablement surprises, les 10h de trajet de nuit passent rapidement et nous arrivons même à dormir un peu. Ce bus semble être un moyen très utilisé par les vietnamiens pour se déplacer. Une fois le bus plein, les passagers s'allongent sur des matelas posés à même le sol. Le concept est surprenant mais amusant.

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Les nuits s'enchainent mais ne se ressemblent pas.

Après un voyage de nuit, le bus nous dépose à Ninh Binh à 4h30 du matin et un taxi nous amène à l'hôtel réservé pour la nuit suivante. A cette heure-ci tout est fermé; une personne est déjà en train de préparer le lieu et nous invite à nous assoir. A 7h, après nous être trompées d'hôtel (même nom mais pas au même endroit), avoir marché jusqu'au bon hôtel avec nos valises à 6h30, pour ensuite partir en courant en découvrant une chambre plus que glauque puis finalement nous faire arnaquer par un taxi, nous récupérons notre chambre, au Camelia hôtel.

Un aparté à propos de Booking, site sur lequel nous avons réservé tous nos hôtels. C'est le premier pays où les hôtels ne sont pas à la hauteur des commentaires. Le Nam Café était noté à plus de 9, nous en avons vu des hôtels pas terribles lors de nos voyages mais jamais au point de partir et ils n'avaient pas des notes supérieures à 9.

En tout cas, changement de décor radical, l'hôtel est propre avec une salle de bain où la douche n'est pas au dessus des toilettes, le personnel charmant et les petits-déjeuners excellents. Sur nos vélos loués à l'hôtel, nous partons vers Trang An à une petite dizaine de kilomètres de Ninh Binh. Le site se visite dans des barques guidées par des femmes la plupart du temps. Ici les pagaies sont tenues avec les mains, contrairement à Tam Coc où elles sont maniées avec les pieds.

Trois parcours sont possibles pour le même prix et environ la même durée. C'est parti pour le chemin n°1 qui traverse le plus de caves et temples. Les paysages sont magnifiques, des karsts sortent du sol et leur roche contraste avec la végétation et l'eau qui les entourent. La balade est féerique.

Les trois temples que nous avons vus sont érigés dans le relief, des offrandes sont déposées dans la roche; certains visibles depuis l'eau, d'autres plus reculés dans les montagnes.

Notre première cave nous prend au dépourvu, nous pensions passer devant des grottes mais pas les traverser. Ce sont des passages creusés naturellement ou non sous la roche, ils font d'une centaine de mètres à plus d'un kilomètre, le plus long n'était pas sur le chemin 1. La pagayeuse sait exactement ce qu'elle fait, nous avons juste à nous baisser dans la barque et elle se charge d'éviter roches, stalactites et plafonds très bas. Nous passons 3h dans ce décor de rêve.

Un rapide déjeuner au restaurant du site avant de partir en direction des Mua Caves. La vue se mérite avec 500 marches à gravir, mais est sublime, la brume la rend presque mystique.

Les péripéties sont de nouveau de retour: nous nous perdons en vélo sur le chemin du retour, pédalons sur une route à grande vitesse, faisons les derniers km sans lumière et pas visibles une fois la nuit bien installée et avons beaucoup de mal à trouver de quoi manger pour le dîner.

Sur la route du retour 







Le lendemain, nous prenons la direction de Cat Ba en bus. Le chauffeur est rapide, certains appelleraient ça de l'inconscience.

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Pour rejoindre Cat Ba, le bus monte sur un petit bateau et nous conduit finalement à notre hôtel après la traversée, Cat ba sunrise hotel en plein centre ville en face du ponton principal. Présentée comme moins touristique que la baie maritime de Ha Long, l'île est néanmoins pensée pour les touristes, bars, complexes hôteliers, tours... Nous découvrons un restaurant très bon: Phuong Phuong restaurant. Nous l'avons tellement apprécié que nous y retournerons tous les soirs et gouterons différents plats typiques: rouleaux de printemps, curry de poulet, fruits de mer revenus avec des légumes, noodles aux légumes. Nous n'avons jamais été déçues, le restaurant est beaucoup moins tape à l'œil que ses voisins, ce qui explique peut être pourquoi il est quasiment vide tous les soirs. Un nouveau massage confirme que les massages asiatiques peuvent être douloureux.

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Une jolie baie où sont amarrés de nombreux bateaux de pêcheurs aux couleurs gaies borde la ville. L'ambiance est calme, assez éloignée de l'ambiance festive de la veille.

L'île abrite le Cat Ba National Park, à une quinzaine de kilomètres de la ville. Pour les personnes qui comme nous n'ont pas envie de se risquer à conduire un scooter, des taxis emmènent les visiteurs au parc et les y attendent, ils présentent des grilles avec des prix mais la négociation est possible. Dans ce parc, plusieurs sentiers de trek sont praticables. Nous nous contentons du plus court, la faute à une vilaine bronchite. La balade est pour la majorité dans la forêt où cohabitent une nature luxuriante et quelques aménagements pour faciliter notre passage (marches, sentiers, rambardes). Mieux vaut ne pas s'arrêter sous peine de se faire attaquer par de multiples moustiques. En haut, un panorama magnifique s'offre à nous. Nous regrettons de ne pas avoir plus de temps pour parcourir d'autres sentiers du parc.

De retour en ville, nous longeons la mer pour nous rendre aux trois plages que compte l'île. L'une d'elles n'est pas accessible, un énorme Resort en construction en bouche l'accès. La deuxième est aux pieds de ce Resort, bien loin des photos des magasines, les déchets s'amoncellent sur le sable, des plastiques flottent à la surface de l'eau et des amas de béton sont ramenés par le clapot des vagues. Enfin, la troisième plage est privatisée par un autre Resort. Ces gigantesques hôtels poussent malheureusement comme des champignons. Par contre, le sentier en front de mer est, pour l'instant, sauvage et nous fait complètement oublier cet écart écologique. Il surplombe la mer et ses karsts, les embruns arrosent nos visages et remplissent nos narines d'odeurs marines. Le coucher de soleil est digne des plus belles cartes postales. S'arrêter et profiter de la lumière qui baisse dans de tels décors est une belle expérience. Le temps se fige.

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L'île de Cat Ba est située à quelques kilomètres seulement à vol d'oiseau (ou en bateau) de la baie maritime de Ha Long, île que nous avons choisie pour sa fréquentation moindre par rapport à la baie. Des excursions à la journée permettent aux visiteurs d'apercevoir cette fameuse baie maritime. On en a pour son argent avec plusieurs activités, plusieurs arrêts et un déjeuner copieux à bord du bateau. C'est un bon compromis si peu de temps pour visiter et si peu nombreux car un bateau individuel couterait bien plus cher. En contrepartie, il faut faire face à une quarantaine de personnes à bord du bateau et sur chaque point d'intérêt, une trentaine de bateaux similaires, ce qui ne participe pas à l'authenticité et au charme de la balade.

Sinon, monts de karst et villages de pêcheurs se succèdent, me rappelant un peu la Thaïlande. Que ce soit en bateau, en kayak ou dans l'eau lors d'une baignade, la baie maritime de Ha Long est haute en couleurs. Le décor pourrait être paradisiaque avec ses eaux turquoises et sa végétation. Malheureusement, difficile de faire abstraction des nombreux déchets et plastiques que nous croisons sur notre route; ce lieu semble être victime de son succès. Canettes, paquets de chips ou gâteaux, polystyrène, mégots flottent à la surface de la mer ou s'échouent sur la roche.

Magnifiques paysages de la baie maritime de Ha Long 

Ce qui m'a le plus enchantée lors de cette journée a été de découvrir les habitations sur l'eau de nombreux pêcheurs.

Le dernier "point d'intérêt" de l'excursion est Monkey Island que nous atteignons sur une mer agitée avec de la houle. Sur l'île, deux réalités se font face et cohabitent. D'un côté, la mer, le sable blanc et les paysages typiques de la baie s'étendent à perte de vue, de l'autre une réalité bien plus triste. Comme son nom l'indique, cette île abrite des singes, qui ont été amenés ici. Ils semblent vraiment malades: leurs lèvres ont presque disparu, leurs yeux sont vitreux et leurs dents ne sont plus que l'ombre d'elles-même. La faute probablement au sucre qu'ils avalent, fourni par les touristes qui, souhaitant les appâter, leur donnent toute sorte de sucrerie. Ces singes deviennent même très agressifs pour obtenir le moindre bonbon, allant jusqu'à mordre les réticents pour leur faire les poches. Le constat est consternant et désolant. On pourrait blâmer les vendeurs qui arpentent les plages avec toute sorte de friandises mais les touristes qui leur achètent ces friandises pour pouvoir faire une photo Instagram avec les singes sont tous aussi coupables de ce massacre. En plus de tuer ces singes, le sucre a un très mauvais impact écologique; tous les papiers emballant ces cochonneries sont éparpillés sur la plage et dans les arbres, les singes ne perdant pas de temps à jeter leurs déchets dans des poubelles.

La journée se termine sur le toit du Sea Pearl Hotel qui dispose d'une superbe vue sur la baie et, cerise sur le gâteau, avec des amazones que nous retrouvons.

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Une nouvelle journée en direction de Sapa dans un bus couchette, sans toilette, pour un trajet qui va durer 10h. Au bout de quelques heures, l'impatience se fait sentir et la climatisation ne marche plus à l'arrière du bus, je m'installe donc à une autre place et commence à élever des tiques, le bus en est infesté... Le chauffeur fait plusieurs arrêts et il part quand il a fini ce qu'il avait à faire, sans recompter ou vérifier que tout le monde est dans le bus. Heureusement que d'autres y sont attentifs, nos valises seraient probablement loin sinon.

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Après 10h interminables de bus, nous voilà à Sapa. Niché sur le plateau montagneux dans le nord-ouest du Vietnam, le climat est nettement plus frais, les températures passent sous la barre des 10 degrés et une épaisse brume enveloppe la ville. Un énième contre-temps plus tard et nous pouvons enfin rejoindre notre hôtel. Avec du recul ces anecdotes nous amusent, même si sur le coup nous riions plutôt jaune. En effet, un taxi refusait de nous ouvrir le coffre alors que nous ne voulions pas payer le surplus injustifié qu'il nous demandait. Nous pensions dormir dans la voiture mais après 20 minutes de négociations houleuses, la responsable de notre hôtel est venue à notre rescousse.

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Sapa ne se visite pas sans un trek dans les montagnes alentours. Les habitants l'ont bien compris, chacun offre ses services de guide aux visiteurs. La plupart des agences propose la même balade, les touristes se suivent en file indienne et ce tourisme ne profite pas aux minorités locales. Pour éviter cela, nous avons choisi l'agence Ethos qui propose des formules plus étiques de un à plusieurs jours de randonnée selon les niveaux, avec un guide privé et avec la possibilité de dormir dans une famille Hmong, minorités qui peuplent les montagnes de la région. Ethos s'investit également dans plusieurs projets comme l'éducation des femmes des minorités (elles vont à l'école mais le niveau est très faible et elles restent très souvent illettrées), des programmes zéro déchet ou encore la mise en valeurs des traditions des villages. Elle emploie des femmes originaires de ces minorités Hmong. Il faut savoir qu'au sein de ces minorités, les femmes s'occupent toutes de ferme de riz, qu'elles cultivent uniquement pour leur consommation, ingrédient de base pour les trois repas de la journée. Pour améliorer leurs revenus, elles s'improvisent guide lors des trek.

Notre guide, My, âgée seulement de 18 ans précède nos pas jusqu'au marché local de Sapa où nous choisissons les ingrédients pour le repas du midi: champignons, herbes diverses comme le cai ou le zuzu, poulet, carottes, grenade et pomme. Le panier plein, un taxi nous dépose toutes les trois à l'extérieur de la ville, notre trek peut commencer.

Dès le début, les rizières en terrasse s'étendent à perte de vue, les paysages sont extraordinaires. Passages dans des gués, traversée de ponts, les kilomètres s'enchaînent rapidement, nous profitons pleinement des lieux. Nous passons dans un petit village où nous distribuons petites barrettes et voitures aux écoliers, ils sont surpris mais ravis. Ils n'ont pas l'habitude de ces jouets manufacturés, ils se contentent en général de bouts de bois ou de cailloux.

Nous rencontrons la famille avec qui nous partageons le déjeuner, sa maison est sommaire mais ces personnes sont prêtes à tout donner, cela nous a beaucoup touchées. Nous mettons la main à la patte pour préparer le cai et le zuzu, la mère de famille cuit tous les ingrédients dans un wok. Un feu est allumé dans la maison en bois. Les hommes quant à eux fument au coin du feu et la grand-mère tisse du chanvre. A l'extérieur de la maison, de gros bidons contiennent de la teinture indigo, faite à base de plantes, qui permet de bleuir les tissus et vêtements à force de les tremper dedans. En plus d'apprécier l'hospitalité de nos hôtes, le repas partagé avec eux est de loin le meilleur repas depuis notre arrivée au Vietnam. Tous les plats sont délicieux: champignons, cai à l'ail, zuzu à l'ail, chou à la sauce soja, poulet aux légumes... Et sans oublier la happy water qui est un alcool de riz, assez fort. Les hommes boivent des petits verre, cul sec, après avoir trinqué. A deux, ils descendent une bouteille sur le repas et ne lésinent pas pour nous faire boire. Nous passons un moment très chaleureux et resterions bien au coin du feu à rigoler avec nos hôtes mais il faut que nous reprenions notre marche vers le village dans lequel nous allons passer la nuit.

Les six kilomètres vont s'avérer rudes, la pluie nous accompagnant en trombes. Heureusement nos capes de pluie et kway protégeront nos affaires de l'eau. La montée se fait facilement, la descente est une autre histoire. Malgré nos chaussures de trekking, les terrains sont tellement glissants que nous évoluons très lentement, nous traversons rizières, rochers et forêts et arrivons un peu avant la tombée de la nuit chez la cousine de My qui nous accueille pour la soirée. Des sangsues se sont invitées pendant la balade, deux ont été écartées avant qu'elles ne passent à l'acte, deux autres sont accrochées à mon pied gauche et m'ont mordue. C'est plus impressionnant que cela ne fait mal; lorsqu'on les retire, beaucoup de sang coule. Nous nous réchauffons autour du feu et roulons les nems pour le dîner pendant que My les fait frire. Cette famille est plus discrète, peut être impressionnée par notre venue, mais tout aussi gentille. Au menu du soir, du porc aux légumes assez relevé, les fameux nems exquis, du poulet et d'autres légumes, le tout accompagné de riz blanc et toujours de happy water, cette fois-ci à base d'alcool de mais, beaucoup plus fort que l'alcool de riz. Encore une fois nous nous régalons. Nous avons le droit à des fruits, qui sont d'habitude réservés aux occasions spéciales comme le nouvel an ou un anniversaire. La maison est équipée d'une douche et de toilettes, l'eau chaude est même disponible, c'est un grand luxe. Les deux cousines veulent se retrouver donc nous nous rendons dans notre chambre meublée par 3 lits avec moustiquaires et couvertures épaisses. Malgré le fait que nous soyons à l'intérieur de la maison, les températures sont fraîches mais les couvertures et la bouillotte auront raison du froid.

Vers 4h du matin, les cochons sont nourris avec les restes qui n'ont pas été mangés au bout de deux fois, les familles ne gaspillent rien. Chats et chiens mangent même les épluchures de légumes. Le soleil se lève petit à petit mais nous sommes bien isolées de la lumière et dormons jusqu'à 8h. Le petit déjeuner nous attend: nems de la veille toujours aussi bons, pommes de terre, omelette, haricots plats et riz. Nous ne nous lassons pas, c'est si bon et copieux. La grand-mère nous offre des bananes, nous sommes touchées car elle les gardait précieusement. La vue sur les montagnes depuis la maison est sublime, la pluie a laissé place à un temps magnifique. Nous remercions nos hôtes et prenons la route. Le programme est fait en fonction de nos attentes, une vilaine bronchite me suivant depuis plusieurs jours, nous choisissons un trek plutôt facile. Rizières, gués, descentes techniques s'enchaînent. Nous apercevons des touristes en file indienne sur un chemin, heureusement notre guide les évite et nous ne croisons que très peu de monde. De nombreux buffles arpentent les rizières à la recherche de nourriture. Les Hmong ont des buffles pour favoriser la culture du riz, par contre ils doivent les surveiller avec précaution car il leur arrive de s'échapper de leur rizière pour aller chez le voisin et les cultures dévastées doivent être remboursées. Nous apprécions toujours autant les paysages et les anecdotes de notre guide.

N'ayant pas beaucoup de temps, nous mangeons une soupe de noodle dans un petit restaurant dont la vue surplombe les rizières. Plusieurs femmes Hmong vendent leurs créations cousues main ou a la machine pour les couleurs les plus vives et leur bijoux métalliques. Nous achetons quelques pochettes et bijoux à deux d'entre elles, ce qui attire toutes les autres qui insistent lourdement pour qu'on leur prenne quelque chose à chacune. Bien que ces femmes améliorent leur condition de vie grâce au tourisme mais leurs méthodes peuvent déplaire.

Série en noir et blanc 
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Le dernier bus couchette est le plus luxueux, il est propre, avec de la wifi et les chauffeurs font des pauses suffisamment longues. La nourriture y est même interdite, le personnel récupère les poches contenant gâteaux et fruits pour nous les rendre seulement à la fin.

Nous arrivons à Hanoï dans la soirée et retrouvons la chaleur moite. Le quartier dans lequel nous posons nos valises pour les derniers jours dans ce pays est calme. Tellement calme qu'il nous sera difficile de trouver des restaurants. La plupart des cafés ne servent que des boissons dont d'excellents cafés au léger goût de noisette.

Hanoi 

L'un des sites phares de la ville est le temple de la littérature. Une matinée passée à se balader dans les rue et quartiers de Hanoï avant d'arriver au fameux temple. Nous déjeunons dans un restaurant qui forme des enfants défavorisés aux métiers de la restauration. Les plats sont bons mais les prix sont excessivement élevés. Le temple est composé de trois cours, chacune avec sa signification. L'endroit est agréable même si les magasins de souvenirs sont plus nombreux que les points d'intérêt du temple. Une exposition éphémère Hermès est abritée dans l'une des cours, elle est succincte et donne peu d'explications sur les œuvres présentées.

A quelques pas de ce temple, le mausolée de Ho Chi Minh et la pagode au pilier unique se dressent dans une enceinte hautement sécurisée et protégée par des patrouilles de garde, des barbelés et des contrôle dignes des aéroports. La pagode offre une jolie architecture au centre d'un bassin à nénuphars. Le monument de Ho Chi Minh est plus sobre voire froid, avec des lignes épurées et droites sans aucune fioriture. Ce monument est à l'image du parti communiste, tout comme les ambassades du quartier.

Le lac Ho Tay abrite sur sa berge la pagode Chua Tran Quoc. C'est la pagode la plus vieille de la ville, construite entre 544 et 548 au bord du Fleuve Rouge, elle a été déplacée au début du XIVème siècle sur une digue suite à la fragilisation des rives. La pagode est très jolie, ses briques rouges renferment des statues de bouddha blanches, la structure sort de la végétation qui la rend visible assez loin.

Nous croisons des vendeurs à la marchandise singulière: des tortues et oiseaux attachés ou enfermés qui semblent souffrir le martyre. De nombreuses affiches sont placardées dans les rues de la ville et indiquent les bonnes pratiques du communisme à suivre et ce qu'il ne faut pas faire, la propagande est bien présente.

Nous nous baladons jusqu'au vieux quartier où l'ambiance est plus agitée, scooters, voitures et piétons se partagent les routes, la circulation est très dense. Les restaurants et bars se succèdent, chacun avec sa troupe de rabatteurs plus ou moins insistants.

Nous nous installons dans un restaurant un peu en retrait, les rouleaux de printemps et leur cai à l'ail sont excellents. Un taxi commandé sur Grab, application similaire à Ubber, nous ramène à l'hôtel.

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Le dernier jour est déjà arrivé. Nous repérons une boulangerie dans laquelle une délicieuse odeur de pâtisserie s'en dégage. Une brioche avec des lamelles de mangue verte confite et un gâteau à l'ananas caramélisé se laissent manger autour d'un jus de fruit frais et d'un bon café.

Nous marchons jusqu'au quartier français qui est très luxueux. L'opéra se dresse fièrement à côté des boutiques des plus grandes marques de luxe comme Dior, Chanel, Hermès... Et les hôtels proposent un confort supérieur à la moyenne. Le temps est maussade, mais la pluie nous épargnera pour la journée.

Quartier français 

Sous un ciel très gris nous arrivons dans le vieux quartier. Nous nous installons à table avec une vietnamienne. A la carte, cinq plats à base de porc, nous prenons une soupe de raviolis et noodles de riz. C'est très bon même si quelques morceaux de porc nous rebutent un peu: intestins, foie... En tout cas l'adresse est bonne, peu chère et semble être prise d'assaut par les ouvriers vietnamiens.

Nous arpentons les rues du vieux quartier, chaque rue était, il y a de nombreuses années, dédiée à une activité particulière, on parlait de quartier des 36 corporations. Aujourd'hui on retrouve l'esprit, dans une rue les vendeurs proposent de la quincaillerie, dans une autre des articles de mercerie, des bijoux, des articles pour les scooters et vélos...

Le marché du vieux quartier est impressionnant, trois étages sont dédiés aux tissus et les vendeuses déplient et replient les étoles, coupent au mètre, prennent des mesures. L'ambiance frise l'hystérie. Nous retombons sur les stands plus classiques de fruits, légumes, viandes et poissons. La viande reste peu appétissante, il n'y a pas de glace ni d'endroit réfrigéré pour la conserver et les mouches sont ravies.

Chaque corporation a son temple ou sa maison d'époque, signe de bonne augure. Nous visitons une maison traditionnelle au 87 rue Ma May. Sur deux étages, le mobilier d'époque a été conservé.

Nous continuons notre promenade le long du Fleuve Rouge avant de prendre notre dernier repas dans le même restaurant que la veille: riz, cai a l'ail, zuzu à l'ai et rouleaux de printemps.

Les valises sont bouclées, le taxi nous attend, la pluie s'est mise à tomber, nous partons pour l'aéroport. Nous avons beaucoup aimé le raid amazones, l'aventure était incroyable. Le Vietnam est un pays qui offre de nombreux trésors à découvrir, il faut sortir des sentiers battus pour éviter les arnaques, assez nombreuses et s'imprégner de l'authenticité des zones reculées.

De beaux souvenirs