Iles thaïlandaises entre amis

Voyage pluvieux (et heureux) de deux semaines entre amis en Thaïlande. Au programme farniente et (re)découverte de quelques îles thaïlandaises: Koh Phi Phi, Koh Lanta, Koh Mook et Phuket.
Du 27 novembre au 8 décembre 2016
12 jours
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Départ, à quatre, de Paris – Charles de Gaulle pour Phuket le 26/11/2016 avec une escale à Dubaï. Pour mon conjoint et moi, il s'agit de notre deuxième voyage en Thaïlande. A notre arrivée dans ce pays, nous récupérons toutes nos valises et passons les formalités sans encombre (nous avions une petite crainte concernant une mallette contenant un harpon de chasse sous-marine et mesurant 1m40).

Nous achetons les billets de bateau pour Koh Phi Phi dans l’aéroport et les négocions à 550 bahts (environ 14€) par personne (nous avions remarqué qu'ils étaient moins chers à l'aéroport qu'au port).

Nous sortons pour prendre un taxi pour Rassada pier. Pas de doute, nous sommes bien arrivés : l’air est tellement chaud qu’il en est même difficile de respirer. On ne négocie pas beaucoup pour le taxi et prenons la première compagnie que nous voyons : 700 bahts (18€) pour quatre. Une heure après (comment oublier la conduite thaïlandaise, mieux vaut ne pas être pressé...), nous arrivons (quand même très en avance) au port. Nous embarquons à bord du bateau à 10h pour un départ à 11h, ce qui nous permet d’avoir des places assises dehors.

Port de Phuket 

Les garçons s'endorment rapidement, bercés par les clapotis de l'eau.

Pendant la traversée

La traversée dure 1h30 et est très agréable. Quand nous apercevons enfin les côtes de l’île de Koh Phi Phi, nous prenons quelques photos (nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée) : les falaises aux hauteurs vertigineuses se jetant dans la mer sont impressionnantes.

Koh Phi Phi 

Nous débarquons sur Koh Phi Phi et devons nous affranchir de 20 bahts (moins d'1€) chacun pour entrer sur l’île (les fonds sont utilisés pour garder l’île propre). Nous repérons la personne qui travaille pour le Papaya Phi Phi Resort (notre hôtel) et déposons nos bagages sur une sorte de petite charrette tirée par cette personne. Le jus d’orange de bienvenue offert pendant que nous nous présentons à la réception nous rappelle la générosité des thaïlandais. Nos bagages sont montés dans nos chambre (et nous n'en sommes pas mécontents, l'accès aux chambres se fait par un escalier assez raide, aux (très) nombreuses marches).

Papaya Phi Phi Resort 

Nous découvrons nos chambres, et mon ami et moi sommes un peu déçus : l’année précédente, la chambre était sur la partie la plus haute et la vue était à couper le souffle; cette année les chambres sont au premier niveau et le toit d’une maison nous obstrue la vue (il faut bien trouver quelque chose à redire). Sinon la chambre reste très agréable.

Vue depuis la chambre 

Après une douche, nous descendons manger au Grand PP Arcade découvert l'année précédente : padthai et fried rice accompagnés de bières Chang. Le restaurant est toujours aussi bon. Direction ensuite la plage pour une baignade bien méritée. Quel bonheur, l’eau est aussi chaude que l’air. Quelques instants plus tard, la pluie commence à tomber à grosses gouttes et un orage gronde. Quelques minutes de réflexion nous font sortir de l’eau pour abriter les affaires (passeports, appareils photos....). Nous attendons de longues secondes, pensant (espérant) que la pluie allait se calmer avant de rentrer à l’hôtel, trempés vers 17h. Une petite sieste plus tard, il fait déjà nuit. Nous arpentons les rues de Tonsaï pour réserver un bateau pour du snorkeling car nous souhaitons nous éloigner des endroits trop touristiques comme Maya Bay, faite l'an passé. Nous trouvons rapidement des personnes qui offrent ce genre de prestations, 2000 bahts (51€) pour une demi-journée dans les eaux de Bamboo Island et Monkey Beach. Nous leur laissons un d’acompte de réservation. Après plusieurs aller-retour dans les rues de Koh Phi Phi, nous dînons dans un restaurant un peu trop touristique (grande devanture, nombreux plats européens) mais mangeons correctement : fried rice et jus de mangue. Nous achetons des fruits frais (fruit du dragon, ananas et mangue) comme dessert avant d’aller sur la plage pour (re) découvrir l’ambiance festive de l’île. Les danseurs avec le feu sont toujours aussi performants et en mettent plein la vue.

Fruit du dragon 
Fire shows on the beach

Nous nous laissons tenter par un cocktail avant d’aller au lit (il faut le préparer soi-même, un petit seau avec une bouteille d'alcool et une petite canette de soda sont vendues, la quantité de soda étant bien moindre que celle d'alcool).

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Le lendemain, réveil matinal à 7h. Le petit-déjeuner nous est amené, dans la chambre (le rêve), à 7h30 avec une corbeille de fruits pour nous souhaiter la bienvenue. En regardant par la fenêtre, nous voyons la tête d'un singe, sur le toit, qui nous regarde, il attend de la nourriture. La première idée de Thomas est de mettre une pomme sur le balcon pour voir la réaction du singe. Moins d’une minute plus tard, il est sur le balcon, en train de déguster la pomme et ses amis arrivent rapidement (on entend des bruits venant des toits). Thomas leur donne ensuite une orange. Après ce festin, un des singes vient sur notre balcon et s’enroule dans mon paréo (je pensais qu’il allait partir avec). Cet épisode nous amène à déjeuner à l’intérieur : muesli, fruits frais, omelette, pain et thé. Très copieux et très bon.

Le début des ennuis...
Invités au petit déjeuner 

Une fois prêts, nous partons pour notre excursion en bateau. Aux alentours de 8h30, nous rencontrons notre pilote. Lui et ses amis sont fascinés par le fusil de Thomas, certains souhaitent même le lui acheter. Nous embarquons dans un long tail boat.

Bamboo Island 

Nous longeons les côtes de Koh Phi Phi et arrivons près de Bamboo Island : les fonds sont magnifiques. L’eau est claire, les poissons sont de toutes les couleurs.

Côtes de Koh Phi Phi

Seul bémol, la GOPRO ne s’allume pas, elle a dû se décharger dans l’avion... Quel dommage! Après une heure à arpenter ces eaux et Thomas n’ayant pas attrapé de poissons, nous repartons vers Koh Phi Phi. Le spot semble turquoise depuis le bateau mais dans l’eau, c’est différent, il y a beaucoup de courant et l'eau est trouble. Une fois revenus à bord, nous allons au nord de Koh Phi Phi là où d'immenses roches se jettent dans l’eau. Nous restons relativement proches du bateau, pas trop rassurés par ces eaux noires, Thomas quant à lui part explorer les caves et voit de gros poissons mais aucun au bout de sa flèche malheureusement, ce qui semble décevoir notre accompagnateur.

Seul au monde, avec un décor paradisiaque

Pour remédier à cela, il nous amène sur un dernier spot de plongée pour notre chasseur sous-marin. Alors que je me baigne, mon ami voit un gros poisson qui passe derrière moi, je remonte (très) rapidement sur le bateau. Le spot est splendide : les roches presque rouges contrastent avec le bleu de l’eau.

Nous profitons du cadre, seuls au monde. Notre plongeur revient encore une fois bredouille. Nous naviguons ensuite vers Monkey Beach (nos amis souhaitent voir cette fameuse plage), bouclant notre tour de l’île. Une fois sur le sable, les singes sont partout, les touristes aussi (plus nombreux que l’année précédente) ! Ces animaux ne sont attirés que par la nourriture. C’est assez drôle, nous voyons un singe buvant une bouteille de Nestea sur une branche, plusieurs autres singes sous cette branche qui attendent la bouche ouverte, tournée vers le ciel, que des gouttes de la boisson y tombent. Je ne m’attarde pas longtemps sur la plage car j’ai l’impression d’être au zoo.

Comme au zoo 
Monkey Beach

Retour au point de départ: Koh Phi Phi.

La location de bateau est vraiment intéressante pour s'éloigner du monde et découvrir des endroits paradisiaques. C'est à la carte, le bateau vous emmène là où vous le souhaitez.

Nous avons passé un très bon moment. Nous déjeunons dans un restaurant au bord de la mer, fried rice aux fruits de mer et jus de fraise, résultat pas extraordinaire (ce n’est pas mauvais mais ce n’est pas le meilleur riz).

Fried rice

Nous repassons à l’hôtel pour laisser nos affaires (surtout la mallette avec le fusil) et nous rendons au view point. L’ascension des marches ainsi que de la côte paraît moins pénible que l’année précédente, ce qui ne nous empêche pas de finir trempés. A mi-parcours, un droit d’entrée de 20 bahts (moins d'1€) par personne est demandé.

Sur notre chemin

Une fois en haut, la vue est toujours aussi belle, l’endroit surplombe Tonsaï. Petite pause pour se désaltérer : noix de coco fraîche, c’est bon mais vite écœurant. Nous nous installons sous une arche pour quelques instants de repos et savourons ces instants de « fraîcheur ».

Préparation de la noix de coco
Vue sur Tonsaï

La fin de journée réveille les moustiques qui nous font redescendre à Tonsaï. Sur la route, nous prenons notre premier thaï pancake nutella – banane avant une baignade nous permettant d’admirer le coucher du soleil.

Coucher de soleil sur l'île

Alors qu’il fait nuit, nous sortons de l’eau, repassons dans notre chambre pour une douche, achetons les billets de ferry pour Koh Lanta (300 bahts (8€) chacun) et décidons d’aller manger au Anna’s restaurant (un des meilleurs sur Tripadvisor, on avait mis beaucoup de temps à le trouver l’année précédente, pour une fois devant, le trouver clos). Cette fois-ci, on le trouve après quelques explications et plusieurs détours seulement. Cela en valait la peine. Les spring rolls en entrée, les fried rice de mes amis et mon green curry sont délicieux et bien relevés. Le ventre rempli, nous allons nous faire masser. C'est agréable bien qu'un peu fort.

Green curry et fried rice au Anna's restaurant
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Le lendemain, réveil vers 7h30. Cette fois-ci nous prenons notre petit-déjeuner sur le balcon, aucun singe ne nous rend visite. Il est toujours aussi copieux, l’omelette est remplacée par un autre pain. Nous bouclons nos valises et descendons à Tonsaï. Juste le temps d’arpenter les rues de Koh Phi Phi une dernière fois et de siroter un coca avant le départ pour Koh Lanta à 11h30 (sur le papier, car le départ effectif a plutôt lieu vers 12h).

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Le trajet en ferry n’est pas désagréable. Nous arrivons sur Koh Lanta et devons, là aussi, régler la somme de 20 bahts (moins d'1€) pour l’entretien de l’île. Nous décidons de déjeuner avant d’aller à l’hôtel au restaurant Sincere Bar & Bistro (une trouvaille de l’an dernier, sur pilotis qui plus est) : très bon fried rice aux crevettes accompagné d’une Chang. Etant les seuls dans le restaurant, nous nous installons sur des poufs pour profiter de l’endroit et nous reposer.

Sincere Bar & Bistro

Nous prenons un tuk-tuk (et oui un seul tuk-tuk pour quatre personnes et leurs valises !) qui nous dépose à Lanta Pearl Beach Resort, notre hôtel. Nous réglons les chambres et nous y installons. Nous trouvons lesbungalows très luxueux : un hamac à l’extérieur.

En tuk-tuk
Bungalow du Lanta Pearl Beach Resort 

La plage Long Beach étant à 2 minutes à pied, nous y allons pour une longue baignade. En rentrant, nous commandons un jus de fruits avec des pancakes au chocolat et le fameux dessert thaïlandais : de la mangue avec du riz gluant au lait de coco (mango – sticky rice), encore une fois c’est excellent (cette année nous décidons d’en manger dès le début et de ne pas attendre le dernier jour), tout le monde adore.

Ce dessert "mango sticky rice" est à ne pas manquer. Cela ressemble à du riz au lait accompagné de morceaux de mangue fraîche.

Nous dégustons notre goûter dans des petits cabanons, sur des poufs.

Long Beach

Après une douche, nous prenons un tuk-tuk direction Saladan pier. Nous arpentons les magasins et faisons quelques emplettes. Nous dînons dans un restaurant sur pilotis au port. Il y a une vingtaine de serveurs pour trois tables de quatre et ils semblent débordés. Au menu, fried rice et crevettes aux pousses de maïs cuisinées avec une sauce soja, très bonne découverte. Sur la route, nous rencontrons une femme qui a à cœur de nous ramener avec son tuk-tuk, elle nous dit qu’elle nous attend. Nous découvrons ensuite une fête foraine avec de nombreux stands de nourriture qui dégagent des odeurs très fortes (fumée des woks et barbecues) : de nombreuses sortes de brochettes, des sushis, des insectes, des sucreries, des plats thaïs. Nous sommes intrigués par des œufs d’une couleur grisâtre préparés avec de la viande, c’est la seule chose qui n’a pas l’air appétissante. En s’enfonçant dans les allées, nous tombons sur quelques attractions : une grande roue, du tir au fusil, de la pêche au canard et de nombreux stands de vente de vêtements. Les thaïlandais semblent ravis, nous aussi d’ailleurs.

Insectes 
Brochettes diverses
œufs (ceux de gauche ont l'air plus appétissants) 
Woks et sushis 
Lots à remporter à la pêche aux canards 

Pour rentrer, comme promis, nous cherchons la femme que nous avons rencontrée à l’aller. Elle ne nous a pas menti, elle nous attendait. Nous sommes très touchés par gentillesse. Dans son tuk-tuk, elle nous en apprend plus sur elle. Un dernier verre sur Long Beach avant une bonne nuit de sommeil.

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Le lendemain, réveil à 7h pour moi, j’en profite pour lire dans le hamac. Nous allons prendre nos petits déjeuners dans le restaurant du Lantawadee (hôtel qui est en face du nôtre, où l’on prenait déjà l’an passé nos petits déjeuners), toasts et pancakes bananes – chocolat (trop copieux). Nous leur louons deux scooters pour trois jours (négociés à 1000 bahts (25€)) et allons faire le plein d’essence.

Les scooters sont indispensables pour visiter Koh Lanta.

La méthode est amusante : l’essence est mise en bouteille, chacune est vendue entre 30 et 40 bahts sur Koh Lanta.

Plein du scooter en cours

En route pour la côte ouest de l’île. Nous nous arrêtons près d’un passage au bord de la route amenant à une falaise laissant apercevoir une plage de sable blanc et d’eau turquoise (passage découvert lors de notre précédente venue). Thomas part dans les bois, espérant trouver un chemin qui mène à cette plage. Nous l’attendons sans nous ennuyer, il y a une balançoire un peu old school.

Nous faisons plusieurs arrêts photos le long de la route avant de nous poser pour une longue baignade sur la plage Khlong Jark Bay où nous sommes quasiment seuls. Nous gagnons Bamboo beach où nous déjeunons rapidement.

Khlong Jark Bay 
Bamboo beach

Nous nous rendons au sud de Koh Lanta, au National Park. A notre arrivée, nous sommes accueillis par un groupe de singes dont l’un d’entre eux est surpris dans le coffre de notre scooter alors que nous étions en train de régler l'entrée (200 bahts (5€) par personne, 20 bahts par scooter).

A ne pas rater! Prévoir une paire de baskets car la forêt se traverse sur des pierres qui peuvent êtres humides.

 A l'entrée du National Park

Cette année, nous sommes obligés de laisser le scooter sur le parking près de la plage. Nous remontons une pente à 16% pour arriver au début du chemin nous menant dans la jungle. Une fois la forêt traversée, nous culminons la plage et le phare, encore une fois, la vue y est très belle.

Après quelques photos et de nombreuses piqûres de moustiques et autres bestioles, nous descendons vers la plage où nous nous baignons. A peine la tête dans l’eau, un singe a ouvert notre sac et est en train de sortir toutes nos affaires à la recherche de nourriture ou d’objets brillants, nous sortons donc de l’eau et apercevons des singes un peu partout sur la plage et dans les arbres la bordant. Je me fais surprendre par l’intelligence et la méchanceté de ces singes : un couple arrive et dépose ses affaires sur le sable avant d’aller dans l’eau. Dès qu’il s’éloigne des sacs, un singe s’en approche et commence le même manège, il ouvre le sac (sans l’arracher) et sort les objets qui ne l’intéressent pas. Je m’approche et lui jette un caillou pour qu’il s’éloigne (je garde tout de même mes distances) et le singe me court après, me montrant les dents.

Nous visitons ensuite le parc à la recherche de gros iguanes (nous en avions aperçus l'an passé) mais en vain et montons admirer la vue à côté du phare. Les falaises abruptes donnent le vertige. Cet endroit est magnifique et nous offre une vue dégagée depuis la pointe la plus au sud de Koh Lanta. Il est dommage qu’il soit à l’abandon, la végétation non entretenue n’est pas problématique mais l’effondrement de blocs de béton autour du phare ne rassure pas.

Nous prenons un pancake thaï chocolat – banane et un jus de fruit avant de nous baigner, profitant du coucher du soleil sur Long Beach.

Quelques gouttes de pluie (rien comparé à ce qui va nous va tomber dessus les jours suivants) ne nous empêchent pas de nous rendre au port Saladan pour un dîner complètement local. Direction la fête foraine, les garçons achètent des brochettes de toutes sortes et nous prenons quelques sushis qui sont très bons. Concernant les brochettes, seules celles au poulet sont bonnes, pour les autres, la viande n’a pas de goût et est camouflée par des sauces étranges. On se rachète des brochettes au poulet. Nous faisons un peu de shopping avant de rentrer à l’hôtel où je lis dans le hamac pendant que mes trois camarades se font masser. Nous décidons de finir la soirée par un verre (et même un peu plus pour les garçons : cocktails, shooters de téquila et vodka, découverte du Sangsom (alcool local)).

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Le lendemain matin, réveil à 10h (avec encore quelques restes de la veille), et petit-déjeuner au Lantawadee : muesli et toasts. Nous décidons d’aller sur Lanta Noi (partie Est de l’île). Nous traversons un grand pont et arrivons sur l’autre partie de l'île. Pendant 2h30, nous roulons, sous la pluie, espérant trouver quelque chose à faire. Ce côté de l’île est très sauvage et comporte quelques habitations locales, c'est-à-dire des maisons sur pilotis (vraiment peu), les plages ne sont pas paradisiaques, c’est de la mangrove. N’en pouvant plus de la pluie, nous faisons une halte au « port » duquel partent les ferrys en direction de Krabi. Nous assistons à la rotation des véhicules (le bateau dépose les passagers de Krabi et ré-embarque les passagers à destination de Krabi). Une fois rempli, le ferry ressemble plus à une grosse barque parvenant péniblement à rester hors de l’eau.

Koh Lanta Noi

Nous repartons vers le port Saladan, les garçons s’achètent des tee-shirts de rechange pour pallier aux leurs complètement trempés. Nous nous installons pour déjeuner au Swedish Restaurant, quelle mauvaise surprise, les plats sont congelés et immangeables. Nous partons donc et retournons au Sincere Bar & Bistro pensant que c’est une valeur sûre. Les plats sont meilleurs et mangeables mais là encore, les crevettes et le poulet ne sont pas frais. Le patron vient même nous avouer que les crustacés étaient avariés, il nous fait une ristourne... Quelle chance! La malchance de la journée continue! Pourquoi nous les servir s’ils sont périmés ? Résultat : deux restaurants pour repartir le ventre presque aussi vide qu’en arrivant. Pour oublier ce repas, nous repassons à l’hôtel nous changer et longeons la côte jusqu’au sud de l’île. La pluie nous accompagne toujours (trop gentil à elle). Nous prenons un thé et un jus au Sunset Bar sur la plage Khlong Jark Bay. Nous rentrons à la tombée de la nuit et mettons 45 minutes pour revenir à notre chambre (un record pour parcourir 20 km), encore une fois trempés. N’ayant pas envie d’être déçus de nouveau, nous dînons au restaurant IRIE (l’un des meilleurs sur Koh Lanta d’après Tripadvisor) qui est à côté du Lanta Pearl Beach Resort. Mon ami tente un curry massaman et je prends un curry vert : excellents, cela rattrape bien ce midi. Nous sommes très satisfaits. Sur le retour, nous demandons à une cuisinière d’un restaurant si elle peut nous couper des fruits, bananes, mangues et ananas, que nous mangeons sur notre terrasse : au top. La journée se termine mieux que ce qu’elle n’a commencé.

IRIE restaurant
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Le lendemain, nous nous réveillons à 9h30 et allons manger des mueslis au Lantawadee (pour changer). Profitant d’une courte accalmie (la pluie s'abat encore sur l'île), nous prenons le scooter en route pour le sud-est à la recherche du marché Lanta Khakai (le nom nous a été donné par le serveur du restaurant IRIE la veille mais il semble être le seul à connaître ce marché). Nous faisons de nombreux arrêts pour réserver notre bateau pour Koh Mook. Le meilleur prix est celui proposé par le Lantawadee (encore eux) : 450 bahts (11€) par personne incluant le transfert jusqu’au port. Nous stoppons notre course dans plusieurs petits magasins locaux en quête de poudre de curry vert (mais ne trouvons que de la pâte de curry vert et de la poudre de curry jaune que nous prenons) avant de tomber sur un marché local plus grand aux jolies couleurs. Nous achetons des pâtes de curry jaune et rouge (non piquant). Nous aurions dû ramener ces pâtes en plus grosse quantité car elles sont excellentes. Nous visitons le marché, les stands de fruits et légumes offrent une palette de couleurs incroyables. Les garçons nous prennent des brochettes de poulet au Saté qui sont très bonnes.

Pâtes de curry
Piments forts

La pluie se remet à tomber et nous pousse à acheter des cirés dans une supérette à côté. Le vendeur est intransigeant sur le prix (et oui il a bien compris que nous les prendrions à n’importe quel prix ou presque). Nous nous abritons quelques instants et assistons au déchargement des poissons frais stockés dans des caisses avec de la glace, transportés par des pick-up. Nous repartons sous la pluie. Après nous être trompés de chemin (on est arrivé dans un espace aménagé dans les mangroves, sans doute un parc; on est aussi passé devant une monkey school, on s'est demandé ce qu'il s'y faisait), nous arrivons à la vieille ville. Nous allons à l’embarcadère d’où notre bateau pour Koh Mook partira le lendemain. La vision que nous avons sur les montagnes de Koh Lanta nous ôte tout espoir d’une éclaircie pour la journée. Nous faisons les quelques magasins de souvenirs et nous trouvons de la poudre de curry vert (seul endroit du voyage). Nous repérons un restaurant, le Sunee, qui est rempli et ne regrettons pas notre choix. Deux femmes se partagent la cuisine et la salle. L’une d’entre elles nous arrange une table pour quatre alors qu’il n’y a plus de place et ira même chercher des chaises dans le restaurant voisin quand un groupe d’une dizaine de personnes arrivera après nous. Les fried rice au curry jaune, au curry vert et aux légumes sont excellents et bien relevés (peu épicés d’après les femmes), les assiettes repartent vides.

Sunee restaurant
Port de Lanta / Temple dans la vieille ville 

Sur le chemin du retour, nous remettons une bouteille d’essence dans le scooter. Nous arrivons à l’hôtel trempés et rendons les scooters. Nous nous reposons au bar de l’hôtel autour d’un jus de mangue jusqu’à la tombée de la nuit. Nous allons dîner au port Saladan en tuk-tuk, dans le restaurant Kung (recommandé sur Tripadvisor). Spring rolls en entrée, padthai aux fruits de mer et poissons pour moi et seiche fraîche accompagnée de riz pour les garçons. Les serveurs sont adorables et nous nous régalons. Pour notre dernier soir, nous retournons à la fête foraine pour acheter des galettes de riz soufflé que nous avions adorées les soirs précédents. Nous rentrons au Pearl Beach Resort sous la pluie, ramenés par un taxi improvisé : un pick-up avec une famille à bord dont deux enfants en bas âge et une poussette sous nos pieds.

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Pour notre dernier réveil sur Koh Lanta, nous faisons les valises, prenons notre petit déjeuner au Lantawadee et attendons le taxi. Celui-ci vient nous chercher à 8h30 puis récupère d’autres passagers dans d’autres hôtels. Nous étions seuls dans ce taxi et nous retrouvons entassés avec certaines personnes qui sont même montées à l’avant. Nous nous arrêtons à un endroit pour changer de taxi. On monte plus exactement dans un très vieux bus et repartons après avoir attendu pendant une vingtaine de minutes sans que personne d’autre ne vienne ni que rien ne change. Nous arrivons au port et embarquons dans le bateau allant à Koh Mook. Nous espérons que cette île est épargnée par la pluie. Au moment de partir, un chinois n’est pas monté sur le bateau qui ré-accoste trois fois pour lui... Nous partons enfin.

Notre bus 
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Nous avions beaucoup hésité mais les retours sur Koh Mook étaient très positifs notamment sur ses fonds marins. Nous allons être vraiment déçus...

Je conseille de ne pas dormir sur Koh Mook, les bateaux pour y accéder sont un peu onéreux comparés aux autres. Des excursions sont proposées à la journée pour découvrir les fonds marins et les caves émeraudes.

La traversée de Koh Lanta à Koh Mook est rapide, le bateau dépose des passagers sur Koh Ha et Koh Ngai. Nous arrivons dans la baie de Charlie Beach de Koh Mook. Le personnel du bateau nous indique que chacun doit payer 100 bahts (2.50€) pour un transfert de l’autre côté de l’île (où, bien sûr, presque tous les hôtels sont). Nous essayons de rentrer à 30 sur un long tail boat qui commence à énormément tanguer au fur et à mesure que les personnes montent. C'est du grand n'importe quoi et cela devient dangereux... Nous décidons de sortir et d’attendre le suivant qui arrive une heure plus tard (nous étions six à attendre sur le ferry, regardant la pluie tomber sur la mer).

Charlie beach

Durant la traversée en long tail boat, la pluie redouble d’intensité. Nous arrivons sur une plage où un homme nous attend pour nous conduire à notre hôtel. Son tuk-tuk n’est pas abrité, quelle galère. Dix minutes plus tard, nous le suivons, à pieds, sous la pluie, empruntant des chemins très sales, à la limite du marécage (j’ai même glissé sur de la mousse dans une flaque m’arrivant à mi mollet). Nous regrettons de ne pas payer 20 bahts pour l’entretien de l’île, c'est une vraie poubelle... Nous atteignons enfin l’hôtel Koh Kook Nurse House, espérant que le chemin que nous avons emprunté n'est pas représentatif de l'île, et découvrons nos bungalows à quelques mètres de la mer. Pour atteindre le nôtre, il faut traverser une flaque de boue. A l’intérieur, la chambre est spartiate : un lit, un ventilateur et une table de nuit. Dans la salle de bain, pas d’eau chaude. A nous l’aventure. Nous sommes obligés de sortir toutes nos affaires pour les faire sécher.

Nous mangeons de bons fried rice aux crevettes à l’hôtel. Le temps que les plats soient cuisinés, je vais me promener sur la plage. La vue est plutôt jolie même si la plage est jonchée de déchets.

Profitant d’une accalmie, nous partons à la découverte de l’île, notre déception s'accroît. Les déchets sont entassés partout, on trouve quelques restaurants et magasins alimentaires mais rien de plus, on nous refuse l’accès à une rue d’habitations: les habitants sont de religion musulmane pour la plupart et sont très croyants et refusent que leurs femmes soient vues à visage découvert.

Île poubelle 
Habitations sommaires 
Supérette construite en tôle

Nous tombons sur la plage sur laquelle nous sommes arrivés sur l’île (et non pas Charlie Beach qui semblait luxueuse et entretenue (hôtels de luxe sur cette partie de l'île)) et rencontrons des pêcheurs qui acceptent de nous amener voir les caves émeraudes ainsi que d’autres spots de snorkeling sur Koh Ha et Koh Kradan (on aurait mieux fait d'aller directement sur ces îles). Nous lui laissons un acompte de 1000 bahts (25€) pour qu’il puisse préparer le bateau pour le lendemain matin espérant que la météo sera plus clémente.

En rentrant, nous achetons, dans un marché, des crêpes dont l’intérieur est une crème orange (elles n’ont pas beaucoup de goût) et des Changs pour un apéro avant l’heure, en regardant la pluie tomber depuis notre terrasse.

Marché local
La pluie ne s'arrête toujours pas, bien au contraire... 

Ayant froid, nous faisons une sieste et sommes appelés à 18h par nos amis qui refusent de dormir dans leur bungalow car ils ont été réveillés par un iguane d’une trentaine de centimètres qui était sur leur lit. Nous allons dans leur bungalow et c’est vrai, on entend gratter en permanence (heureusement, nous n’entendons pas ces bruits dans le nôtre). Un seul sentiment : la frustration. Pour une île décrite comme paradisiaque, nous avons plutôt l’impression qu’il s’agit d’une île poubelle. Nous dînons à l’hôtel : fried rice aux crevettes et padthai. Au moins la responsable est très aimable. Nous traînons dans le restaurant ne voulant pas aller nous coucher et tentons un ananas frit au miel en dessert. La nourriture est bonne et bon marché (60 bahts (1.50€) un padthai, 50 (1.30€) un fried rice et 20 (0.50€)un coca) sur cette île. Le moment fatidique est arrivé. Je commence par une douche glacée puis nous nous enfermons dans la moustiquaire et laissons la lumière allumée. Ces cabanons ne sont pas du tout isolés, au moindre bruit nous sursautons. La nuit va être longue...

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Le lendemain matin, nous nous réveillons à 7h. La nuit s’est relativement bien passée, enfin pour nous. Nos amis ont entendu toute la nuit l’iguane gratter entre le toit et le plafond. Nous nous levons avec une mauvaise perspective, un vent violent souffle et les montagnes au loin ne sont pas dégagées. C’est dommage car la vue du bungalow sur la mer basse est très jolie.

En déjeunant à l’hôtel, la pluie se joint au vent. Nous décidons d’annuler la sortie bateau et de partir sur Phuket le plus tôt possible (nous devions dormir une nuit supplémentaire dans ces bungalows). Nous réservons un bateau puis un mini van privé pour le trajet. Nous prenons le bateau qui vient nous chercher devant notre hôtel et quittons cette île. La traversée est calme et alors que nous arrivons sur la terre ferme, le temps semble se découvrir.

Province de Krabi
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Nous montons dans le mini van qui est très confortable et laissons derrière nous Koh Mook sans regret (enfin si peut-être un : celui d'avoir perdu du temps et de l'argent (ce n'est pas donné) pour aller sur cette île alors que nous aurions pu réserver une excursion d’une journée depuis Koh Lanta pour seulement y plonger). Enfin, après coup, ces bungalows nous évoquent des souvenirs cocasses. En route pour Phuket. Notre chauffeur est rapide et nous arrivons à Rawai Beach quatre heures plus tard (au moins nous avons été abrités pendant la route) et il ne pleut pas. Enfin ! Nous trouvons notre hôtel, Putterhouse, où je dois appeler un autre hôtel (le personnel travaille dans un hôtel plus luxueux à côté et fait la navette pour nous enregistrer). Nous découvrons la chambre, elle est très spacieuse et impeccable. Nous sommes rassurés (pendant le dîner de la veille, nous pensions à changer d’endroit au vu des commentaires sur Internet). La plage à côté de l'hôtel n'est pas très fréquentée, il s'agit d'un lieu de passage pour les bateaux.

Putterhouse

Nous trouvons un restaurant sur le bord de la route : poulet au poivre et ail avec du riz pour mon ami et fried rice pour moi. Les plats sont excellents et servis avec une soupe-sauce (certains la boivent, d’autres la mettent sur leur plat) qui a un goût de cannelle. Nous nous régalons pour 280 bahts (7€) pour quatre plats et quatre cocas ! Nous repartons à la recherche de scooters à louer. Nous rencontrons un français qui alterne la vie en France et en Thaïlande depuis dix ans. Il nous donne pleins de précieux conseils et nous rassure sur le fait que la plage que nous avons vue avant de manger n’est pas Rawai beach. Nous partons en scooter à la recherche de criques paradisiaques, indiquées par le français et rentrons, sans avoir eu le temps de nous baigner (la nuit tombe vite). Direction le marché Naka, près de Phuket Town (marché ouvert seulement les week-ends) que l’on trouve après quelques détours. Des dizaines et des dizaines de rangées de magasins de souvenirs apparaissent devant nos yeux. Les prix sont corrects mais on peut trouver moins cher. Les vendeurs ne négocient pas beaucoup. Nous trouvons tout de même quelques bricoles. Nous composons notre dîner dans plusieurs stands : épis de maïs grillé, spring rolls (très gras), brochette de pomme de terre (comme une chips), jus de bambou (ce n’est pas mauvais mais écœure vite). Nous mangeons à l’extérieur du marché, au calme.

Plats appétissants, d'autres un peu moins...

Vers 22h, les vendeurs commencent à ranger leurs étals. Nous arrivons à l’hôtel après avoir demandé notre chemin cinq ou six fois.

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Le lendemain, réveil à 8h et sans pluie ! Nous tournons dans plusieurs rues en scooter à la recherche de restaurants servant des petits déjeuners. Nous en trouvons un en face de Rawai beach (la vrai cette fois-ci), il s’agit d’un buffet à 250 bahts (6.50€) par personne dans un hôtel. Nous trouvons cela cher (on ne déjeune pas beaucoup), repartons et déjeunons finalement de façon acceptable un peu plus loin. En route pour les criques paradisiaques, nous faisons une halte dans un endroit qui offre une très belle vue sur les plages alentours.

Une place avec des statues d’éléphants de toutes tailles et de toutes les couleurs décorées avec des colliers de fleurs nous rappelle la forte croyance des Thaïlandais (ce qui est complètement paradoxal avec la façon dont traitent les animaux : éléphants, tigres... drogués pour faire plaisir aux touristes pour une photo).

Nous nous baignons ensuite sur Yanui beach, les poissons sont magnifiques et la plage est quasiment déserte. La pluie commence à tomber et s’arrête rapidement. Thomas attrape un poisson perroquet et l'offre à un bateau de pêcheurs ravis.

Nous repassons à l’hôtel pour une douche avant d’aller vers Patong. Nous mangeons au restaurant Red Onion à Karon. Nous y sommes allés car c’était le seul restaurant qui était plein, cependant, la nourriture n’y est pas exceptionnelle, bonne mais sans plus et l’addition est salée (750 bahts (presque 20€) pour 4) par rapport à d’autres restaurants où c’est bien mieux. Nous commandons des spring rolls, des beignets de calamars et des brochettes de poulet au Saté. Après mangé, nous repartons vers Patong où nous nous garons dans la rue du Tiger club et arpentons les magasins. Nous trouvons des baumes du tigre. Les prix sont parfois élevés et peu négociables, un vendeur nous avoue même que le prix que nous demandons ne nous sera pas accordé à Patong mais plutôt à Karon ou Kata. Vers 17h30, nous profitons de l’happy hour pour prendre des mojitos au Hooters bar. Les danseuses sont très peu vêtues et sont là pour faire venir les clients (ce qui a l’air de bien marcher). Les coktails sont vraiment bons.

Patong 
Tiger and Hooters bars

Nous regagnons nos scooters en longeant le bord de plage. En arrivant dans la rue où nos scooter sont garés, nous mesurons le monde qu’il y a (de nombreuses personnes passent de la plage aux bars où les serveuses (ou serveurs ?) essaient d’attirer des clients comme elles peuvent). Nos scooters sont les seuls restants sur le trottoir et sont attachés par des chaînes. Nous voyons les policiers à côté qui ferment la rue et nous adressons à eux. Le stationnement est interdit après 18h (et il est 18h05...); pour que nos scooters nous soient rendus,nous devons nous rendre au commissariat et payer 500 bahts (13€) par scooter. Nous négocions avec le policier, il nous fait rentrer, discrètement, dans une petite cabane et accepte de ne prendre que 500 bahts pour les deux scooters si on ne remplit pas les formulaires officiels, si on n’en parle à personne et si on quitte cette rue aussitôt. Ce compromis nous va très bien. Le policier sort sans nous parler, détache la chaîne. Ni une ni deux, nous voilà partis de Patong, bien contents de n’être pas allés au commissariat. Le sentiment que cette partie de Phuket est surfaite et complètement superficielle se renforce (même constat que l’an passé). Nous nous arrêtons à Karon pour des magasins moins bruyants et plus intéressants. Nous repérons un magasin d’alcool et tentons d’acheter du Sangsom mais le vendeur nous montre des écriteaux indiquant que la vente d’alcool ce jour-là (Father’s day, anniversaire du défunt roi, le 5 décembre) est interdite. Nous allons nous faire masser les pieds. Le moment est agréable et nous relaxe. Nous dînons ensuite dans un restaurant de rue qui refuse lui aussi de nous servir des bières (cela ne nous empêche pas de nous régaler) : fried noodles au poulet pour et fried rice aux crevettes. Le stand en face de notre table fait des glaces thaïlandaises, les garçons en bavent d’envie et se laissent tenter pour le dessert. Le mélange banane fraîche – lait est versé sur une plaque très froide qui le durcit à son contact. La glace est alors roulée et mise dans un pot. C’est vrai qu’elle est bonne. J’achète un collier de fleurs porte-bonheur que j’accroche au scooter (les thaïlandais en mettent partout).

Vendeur ambulant 

Nous allons vers Rawai Beach et apercevons de gros éclairs au large (heureusement rien, même pas de pluie sur Phuket). Nous nous renseignons pour louer un bateau (là aussi 2000 bahts (51€) pour une demi-journée) mais préférons explorer les plages par nous-mêmes. Dernier verre dans un bar (qui nous sert de l’alcool comme n’importe quel jour) où nous sommes attaqués par une horde de moustiques. Nous rentrons nous coucher.

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Le lendemain, nous nous réveillons plus difficilement que les autres jours. Nous repartons en quête d’un endroit pour déjeuner. Nous trouvons un café : muesli, jus frais, pain perdu et thé. Les prix sont très élevés (1060 bahts (27€) pour quatre, quand on pense que l’on a mangé pour 280 bahts l'avant veille) mais quand les assiettes arrivent, nous comprenons pourquoi. La quantité est impressionnante. Je dois avoir une dizaine de tranches de pain perdu, qui plus est, très épaisses. C’est très bon mais j’ai l’impression d’avoir mangé pour la journée (et je n’ai pas réussi à finir mon assiette). Nous repartons le ventre bien plein en direction de Nai Harn Beach. Une fois sur la plage, Thomas n’est pas satisfait car c’est une plage de sable blanc, il recherche des rochers pour attraper un poisson.

Nous longeons la côte et arrivons dans une impasse : un hôtel de luxe, le Baan Krating Resort.

Le gardien nous indique que nous pouvons passer et descendre à la plage de l’hôtel. Nous empruntons un passage non aménagé qui jouxte les luxueux équipements de l’hôtel et arrivons sur une jolie plage peu fréquentée et bordée de rochers. Il s’agit des plus beaux fonds que nous ayons vus en Thaïlande. Dès un mètre d’eau, des poissons multicolores nous tournent autour. En nous éloignant un peu, nous voyons des poissons jaunes et noirs, des poissons perroquets, des étoiles de mer et même une murène. C’est magnifique ! Nous en profitons quelques heures puis apercevons notre plongeur qui revient avec sur sa flèche deux belles seiches qui lâchent leur encre dans l’eau à côté de nous. Presque tous les touristes viennent prendre une photo du résultat de la chasse sous-marine. Les seiches sont vidées avant d'être emballées dans un sac poubelle.

Plage du Baan Krating Resort

Nous quittons cette plage, direction l’hôtel pour mettre les seiches au frigidaire jusqu’à ce soir, nous avons bien l’intention de nous les faire cuisiner. Nous déjeunons dans un restaurant de rue près de Rawai beach avec au menu un excellent fried rice. Nous retournons ensuite à Nai Harn beach, cette fois-ci pour s’y baigner jusqu’à la tombée de la nuit.

Sur la route vers l’hôtel, nous nous arrêtons au marché des gitans de la mer, avec d’un côté les étalages de poissons, de l’autre de nombreux restaurants qui cuisinent notamment les poissons achetés par les touristes. Nous ne restons pas car l’endroit est envahi par des touristes déposés par de gros bus. Après quelques refus, nous trouvons une femme (Laila restaurant) qui accepte de nous cuisiner nos seiches. Nous repassons nous changer et récupérer notre dîner dans le frigo, direction le Laila restaurant. La femme préfère que Thomas vide, nettoie et coupe les seiches, ce qu’il fait, dans sa cuisine (comme si c’était tout à fait normal) et lui en offre une. Celle que nous mangeons est préparée de deux façons différentes : seiche à l’ail (assez sec car sans huile mais bon tout de même) et seiche cuisinée avec une sauce thaï très douce (fried squid), les deux accompagnées de riz. C’est délicieux. Elle ne nous fait payer que le riz et les boissons et insiste pour nous cuisiner n’importe quel autre poisson que nous lui ramènerions.

Seiches préparées par Thomas et cuisinées par Laila 

Nous allons ensuite dans un bar aux serveuses (ou serveurs) très aguicheuses, limite vulgaires pour un mojito,un Sangsom et une partie de billard pour les garçons. Nous repartons boire un autre verre dans un bar plus normal et moins extravagant. Nous rentrons un peu avant minuit à l’hôtel.

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Après une bonne nuit de sommeil, nous décidons de déjeuner sur le pouce, en achetant des bricoles au 7-11 que nous mangeons à l’ombre des arbres, au King Ramaix Park car il fait très chaud (enfin 😀 ). Ce parc nous offre certes de l’ombre mais aussi beaucoup de moustiques et fourmis.

Nous repartons ensuite vers Phuket Old Town. Nous arpentons les rues à pieds et en scooter à la recherche de marchés mais il y a peu de magasins. Nous trouvons quelques bijouteries où tout semble faux (or 24 carats). Nous arrivons sur Talong Street au moment où les marchands remballent leur étalage, le marché vient de se finir.

Nous achetons néanmoins de la pâte de curry vert à un vendeur qui traîne à ranger son stand (heureusement pour nous). En face du marché, n’y tenant plus, nous sirotons un coca et une Chang, l’air étant très lourd. Nous décidons finalement d’y déjeuner : fried rice au poulet ou fruits de mer. Nous rentrons à l’hôtel après de nombreuses minutes passées dans les bouchons et prenons nos maillots, direction la crique paradisiaque. Thomas se met la pression, il veut ramener du poisson pour que la cuisinière du Laila restaurant nous le prépare. Le vent est moins fort que la veille ce qui nous permet d’admirer plus de poissons. C’est toujours aussi beau. Nous sommes au paradis. Pendant que nous plongeons dans les rochers, Thomas attrape un poisson perroquet et un barracuda. Nous partons à la tombée de la nuit.

Nous faisons une halte dans un 7-11 pour acheter du Sangsom puis assistons à notre dernier coucher de soleil thaïlandais depuis le view point, c’est à couper le souffle. Nous dînons au Laila restaurant où la femme est ravie de nous revoir. Le barracuda est préparé au grill et le perroquet en sauce qui ressemble à un Tom Yum. Les deux sont délicieux. Nous nous régalons encore une fois. A la fin du repas, la femme nous remercie d’être venus deux fois dans son restaurant. Nous sommes touchés par sa gentillesse.

Barracuda et perroquet

Pour notre dernière soirée à Phuket, nous allons à Kata. Nous en profitons pour acheter quelques souvenirs dans un marché puis nous empruntons une rue où toutes les serveuses hurlent pour nous convaincre de venir dans leur bar. Encore une fois, elles sont très peu vêtues et semblent prêtes à tout pour un billet. Nous constatons d’ailleurs que certains hommes comptent bien en profiter. Nous choisissons le bar tout au fond de l’impasse sans musique mais où les serveuses sont plus calmes. Nous prenons un dernier verre dans un bar proche de Putterhouse avant de se coucher à 1h30.Notre dernier réveil en Thaïlande est le plus chaud du voyage. Nous voulons en profiter. Direction Nai Harn Beach, la plage est magnifique avec peu de monde. Nous déjeunons rapidement devant ce beau spectacle(quelques gâteaux achetés au 7-11) et allons nous baigner.

Dernière baignade 

Vers midi, il est déjà l’heure de sortir de l’eau pour rentrer se doucher et faire les valises, la chambre devant être rendue pour 13h dernier délai. Nous laissons les bagages à l’accueil et allons vers Kata. Nous découvrons un petit restaurant en retrait de la rue principale. Il est désert mais nous ne regrettons pas notre choix. La femme est adorable. Nous commandons nos derniers spring rolls avec des beignets de crabe et nos derniers fried rice. Les plats sont délicieux. Nous rencontrons un couple de français qui vient en Thaïlande depuis 1987 et est un habitué de ce petit restaurant. Sous la chaleur, nous roulons vers Karon jusqu’à la limite sud de Patong (une amende nous a suffi). Nous achetons nos derniers souvenirs et quelques toiles peintes dans les ateliers d'artistes de Karon. Nous prenons un cocktail très sucré, sans alcool dans un marché à l’entrée de Patong. Nous arrivons à l’hôtel à 17h30. Les garçons rendent les scooters et nous attendons le taxi devant arriver à 19h. N’ayant plus grand-chose à faire, nous partons à l’aéroport une heure plus tôt, le taxi étant l’avance. Cela met fin à de belles vacances.

5

Voici un petit récapitulatif des frais par personne pendant 12 jours sur les îles thaïlandaises. Pendant ce voyage, nous ne nous sommes absolument pas privés (restaurants, scooters, massages, nombreux souvenirs, apéros...).

Avion : Emirates, Paris – Dubaï / Dubaï – Phuket - 595€Transport Thaïlande : taxis, tuk-tuks, ferrys entre îles et scooters sur Koh Lanta et Phuket - 115€

Hôtels : Papaya Phi Phi Resort (Koh Phi Phi), Lanta Pearl Beach Resort (Koh Lanta), Koh Mook Nurse House (Koh Mook), Putterhouse (Puket) - 205€

Nourriture / Boissons : 225€

Shopping : Cela dépend de chacun, on a ramené beaucoup de souvenirs - 57.90€

Activités : Massage, location de bateaux à la journée, entrée dans le Lanta National Park - 45.60€

Divers : Essence, frais d'entrée sur les îles, frais bancaires, taxis en France... - 112.50€