Entre cordillère équatorienne et Galapagos

22 jours à sillonner les sentiers des volcans d'Équateur à très haute altitude puis à découvrir la faune unique des Galápagos. Une destination coup de cœur, et encore peu touristique.
Mai 2019
22 jours
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Nous avons passé deux jours et demi à Quito au début de notre séjour en Équateur puis un jour à la fin. Quito nous a surpris par ses maisons colorées, son ambiance zen et sa joie de vivre. On est confronté à la pauvreté des habitants qui ne vivent pas de grand chose pour certains. Le quartier historique est plein de charme, plusieurs petits "magasins" avec chacun sa spécialité: plomberie, peinture, quincaillerie... De nombreux vendeurs ambulants proposent toute sorte d'encas: gâteaux, glaces qui ne fondent jamais, boissons... Dès qu'il pleut des vendeurs arpentent les rues pour écouler leurs parapluies. Les points de vue sont nombreux, il suffit de monter n'importe quelle rue pour un beau panoramique sur la ville.

Un cireur de chaussures en attente de son premier client  

Plus en détails:

Nous arrivons à Quito après 11h de vol et attendons le taxi réservé auprès de l'hôtel Sisas. Environ une heure de route nous sépare de la belle capitale. Nous avions réservé l'hôtel via Booking d'après les commentaires plutôt élogieux mais quelle déception en découvrant la chambre: pas de fenêtre, équipement très vétuste, draps sales et le clou est la salle de bain! La propriétaire des lieux sent notre désarroi et nous promet de nous changer de chambre le lendemain! Fatigués du long voyage, nous cherchons un endroit pour dîner. Pour ce premier soir ce sera une cantine locale avec deux menus du jour pour 4$: soupe avec du riz et du poulet, jus orange et poulet en sauce avec riz, banane plantain et avocat. La soupe, très copieuse nous aurait suffit mais c'est une bonne surprise, les deux plats étaient très bons.

Le lendemain commence sous la pluie. Le petit déjeuner de l'hôtel pris, assez light pour le coup, nous achetons ce qui va devenir nos meilleurs amis de la journée: deux parapluies. Un peu plus protégés, nous marchons jusqu'à la place de l'indépendance. Le temps ne rebute pas les quelques cireurs de chaussures à l'ancienne installés à l'abri à côté de la place aussi appelée plaza grande.

Pour échapper à la pluie un instant, nous entrons dans une église: celle de la Compania. Nous trouvions la ville déserte mais en ce dimanche, beaucoup de quitenos prient ardemment pendant la messe dans l'une des nombreuses églises de la ville. Nous pouvons nous mêler aux habitants pour visiter l'intérieur des églises gratuitement mais ne devons pas les déranger, les photos ne sont d'ailleurs pas autorisées, je me fais même rappeler à l'ordre. À l'intérieur de la Compania, de l'or, beaucoup d'or, presque chaque objet, vitrail et statue est recouvert de feuilles d'or, cela contraste avec la grisaille extérieure.

Nous continuons notre chemin à travers les immeubles colorés du centre historique jusqu'au couvent San Francisco. Une messe est donnée dans l'église qui est aussi très dorée. Personnellement nous avons préféré l'intérieur de cette deuxième. Le couvent à côté de l'église se visite pour 3$, en plus d'épargner nos parapluies déjà bien rentabilisés, le lieu nous plait beaucoup. Un cloître agréable entoure un parc aux nombreux palmiers et autres arbres exotiques, des oiseaux dont quelques perroquets égaient un peu plus ce joli décor. Une galerie abrite une collection de sculptures, meubles et peintures liés au christianisme, ce n'est pas vraiment notre truc. Un escalier mène à l'étage du cloître avec une vue agréable sur le jardin, puis à l'intérieur de l'église, au niveau des orgues. La messe bat son plein et nous pouvons admirer le très bel autel et ses dorures. Après cet aparté paisible, nous ressortons affronter la météo capricieuse. Les équatoriens sont très croyants, les trombes d'eau n'effraient pas les vendeurs d'offrandes (fleurs, cierges...) aux abords des églises.

Nous testons notre premier jus de mûre dans l'une des rues aux maisons coloniales avant de nous rendre au marché local. On peut y acheter de nombreux légumes, fruits, viandes et herbes aromatiques. De nombreux stands proposent aussi de la cuisine locale. Nous optons pour un plat de riz, pomme de terre et viande (on ne sait pas trop ce que c'était), œuf dur et avocat pour 2$ chacun. C'est très bon et beaucoup trop copieux, les avocats sont délicieux. Des jus de fruits sont aussi proposés: 1$ pour un grand verre, on aurait tort de s'en priver.

En quittant le marché la pluie a enfin cessé, le soleil pointe même son nez. Nous nous rendons à la basilique del Voto Nacional. Pour 2$, nous empruntons des escaliers en pierre, puis un pont suspendu au dessus de la voute du monument. Un premier point de vue nous laisse entrevoir l'immensité de la ville. Le sommet se mérite, il faut monter par des escaliers métalliques qui ressemblent plus à des échelles sans beaucoup de protection. Personnes souffrant du vertige s'abstenir. La vue est époustouflante, la vierge del Panecillo se laisse deviner entre les deux clochers de la basilique. Quito s'étend de tous les côtés.

Nous faisons une pause à la place de l'indépendance, beaucoup plus animée que le matin pour un thé camomille miel et un chocolat chaud chez la Dulceria Colonial pour 6$. C'est une très bonne adresse.

Profitant du soleil, nous prenons un taxi pour la vierge del Panecillo. Il nous propose de nous attendre pour nous ramener sur Quito après notre visite, ce que nous acceptons volontiers. La vue sur Quito est là encore imprenable. Le piédestal de la statue offre un panorama idéal sur la capitale pour 1$. Il ne faut pas hésiter à y aller c'est grandiose!

Pour le diner, nous avions regardé sur Tripadvisor et opté pour un restaurant local à la plaza grande. Sauf que nous restons en bas au lieu de monter à l'étage. Nous mangeons finalement au café del Fraile pour 28$: burger, crevettes grillées et bières; un peu cher car américanisé. Côté hôtel, nous avons une chambre plus acceptable avec une fenêtre et des sanitaires plus finis que les précédents même si ce n'est pas encore le top.


Petit déjeuner avalé, nous sautons dans un taxi direction le Teleferiqo. En bas, nous sommes un peu angoissés à l'idée de monter à plus de 4000m d'altitude. Notre billet à 8.50$ en poche, nous prenons place dans une télécabine. Jusque là rien d'original, on se croirait dans les Pyrénées. L'ascension débute, on prend rapidement beaucoup de hauteur, le téléférique monte de 2800m à 4100m en 2.50km. Cela devient rapidement très vertigineux mais la vue dégagée sur Quito est impressionnante. 18 minutes plus tard, nous atteignons le sommet, dans les nuages. On entre aperçoit la ville dans la brume et les montagnes avoisinantes. Nous attaquons une randonnée d'une douzaines de km vers le Rucu Pichincha, à 4696m. Ça grimpe pas mal et à cette altitude le moindre effort nous transforme en asthmatique mais les paysages lunaires sont saisissants. On s'arrête un peu avant le sommet car nous n'avons pas de nourriture et l'altitude pèse. En revenant, la vue s'est un peu dégagée. C'est magnifique.

Nous redescendons en télécabine, pour les plus sportifs, il est possible de faire la descente en VTT, les pistes sont bien aménagées et certaines télécabines ont des porte vélos pour la montée. Nous reprenons des forces à la Dulceria Colonial tellement l'endroit nous a plu la veille. Au menu: jus de mure, sandwich végétarien (avocat, tomate, oignons, fromage) et jus de goyave, sandwich chaud jambon, fromage. Nous sirotons deux tisanes pour cette fin d'après-midi en profitant de la place de l'indépendance. Nous finissons cette journée sur une autre note positive, nous dînons au Café San Blas: pâtes à la bolognaise et salade grecque, coca et jus de fraises.

Arriver à Quito:


- Depuis l'aéroport, taxi à 25$. Voir avec les hôtels qui le font beaucoup, même prix.

Se déplacer:


- Dans le centre historique, nous avons tout fait à pieds.

- Centre historique - vierge del Panecillo: taxi pour 10$ a/r.

- Centre historique - Teleferiqo: taxi pour 10$ a/r.

Où manger:

- Dulceria Colonial sur la place de l'indépendance: sandwichs (3-5$), jus (3$) et tisanes (2.50$), très bon et bien placé.

- Marché local: jus (1$) et plats locaux (2-3$), on ne meurt pas de faim.

- Café San Blas: pizzas, pâte et salades. Diner pour 2 pour 15$ avec boissons.

Où dormir:

- Hôtel Sisas dans le centre historique: correct si chambre acceptable. L'eau chaude vient quand elle veut donc pas garantie. Pas d'insonorisation, les chambres n'ont pas de porte entière. Personnel relativement sympa. Hôtel bien placé. Prix de 42$ pour trois nuits avec sdb privative et petit déjeuner. 25$ pour aller à l'aéroport.

- Hôtel Mariscal Sucre à 5min de l'aéroport. 38$ pour une nuit avec chambre double et sdb privative, petit-déjeuner et navette aéroport compris. Gérant très gentil, idéal pour vols rapprochés. Par contre pas grand chose autour.

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Nous sommes restés deux jours à Otavalo. Malheureusement nous n'y étions pas un samedi et n'avons donc pas pu assister au marché aux animaux. Ce petit village authentique à 2580m d'altitude vaut le détour. Les habitants portent pour la plupart le costume traditionnel: jupe fendue, haut blanc brodé, étole et chapeau foncé pour les femmes; pantalon blanc, chemise noire et chapeau noir pour les hommes. Pour tous, les cheveux très longs tressés et des espadrilles complètent ce costume. La place des ponchos s'anime toute la journée où se rassemblent de nombreux stands: tissus andins et autres objets La gentillesse de la population finit de séduire les derniers indécis. Les randonneurs seront aussi comblés par ce petit village, de nombreux sentiers sont à découvrir aux alentours.

Plus en détails:

Dès notre arrivée à Otavalo, nous nous y sentons bien. L'authenticité du village et des habitants nous séduit. Durant la journée, la place des ponchos est pourvue de stands vendant ponchos, tissus et autres babioles. Les couleurs y sont belles. Les rues sont également agréables.

Nous déjeunons au restaurant Sabor Imbabureno, une cantine locale. Pour 3$, nous avons le droit à un almuerzo complet qui comprend normalement une soupe, une entrée, un plat, un dessert et un jus. Nous nous contentons du plat, du jus et du dessert car les plats en Équateur ont tendance à être copieux. Nous goutons un jus de tomate del arbol, agréablement surpris par le goût d'abricot. Pour le plat, nous optons pour le poulet grillé accompagné de riz et de purée de pomme de terre, c'est très bon. En dessert, c'est une charlotte glacée. La cuisine est bonne et les prix plus qu'honnêtes. Pour l'après-midi, nous marchons 4km le long de la voie ferrée en direction de la cascade Peguche. C'est une jolie cascade mais des odeurs d'égouts aux abords gâchent un peu le spectacle.

De retour dans le village, nous buvons un jus de mûre et un de melon, tous deux délicieux, devant la place des ponchos où nous voyons tous les marchands ranger leurs objets en vente dans de grands sacs qui font deux fois la taille d'un homme. Ces sacs sont ensuite transportés par des hommes courbés pas le poids jusqu'à des locaux pour la nuit.

Nous dînons à Parcero's sur la place des ponchos. De très bons et très copieux burgers (au poulet et végétarien) nous sont servis avec des frites comme en France; le tout accompagné de deux bières Club (600mL chacune). Le prix du diner de 12.50$ est très raisonnable par rapport à la qualité et à la quantité des plats.


Nous voulons prendre le petit déjeuner à la Cosecha, sur la place des ponchos mais les horaires indiqués sont approximatifs. Nous assistons au déballage des millions d'articles en vente sur cette place et cherchons un café ouvert. Nous tombons sur le Sabor Vasco où les petit-déjeuners américains coutent 3.25$ et comprennent un sandwich jambon-fromage (éviter la baguette, c'est du pain dur), un jus (naranjilla et guanabana), des œufs brouillés et une boisson chaude (le café n'est pas bon du tout, c'est du café soluble). Nous prenons ensuite un bus pour Quiroga puis un taxi jusqu'à la lagune du Cuicocha qui fait partie de la réserve écologique Cotacachi-Cayapas. Une randonnée autour de cette lagune avec ses 14km offre de magnifiques points de vue. On oscille entre 3100m et 3500m d'altitude. Nous avons parcouru ce sentier bien balisé en 4h avec de nombreuses pauses photos et une pause pique-nique. Certains passages montent bien mais cela se fait tranquillement. On recommande de faire le tour complet car les paysages changent souvent et c'est tellement beau. Pour le retour, nous avons un peu plus galéré car aucun taxi n'attend pour repartir; nous avons eu de la chance qu'un couple vienne à la lagune 1h après la fin de notre balade, nous avons pu prendre leur taxi pour le retour.

Comme la veille, nous prenons deux jus (fruits de la passion (maracuya) et melon), un sandwich jambon-fromage et un empanada pomme-cannelle à la cafétéria empanadas argentinas (et pour le coup ils sont vraiment bons, pas trop gras comme ceux servis en Équateur). Les jus sont encore excellents. On se balade dans les rues de la ville avant de dîner au balcon de Imbabura. Un burrito au poulet plutôt bonnet une salade sans plus avec simples crudités et énormément de vinaigre âpre. Nous profitons du roof top de notre hôtel pour une jolie vue sur le volcan Imbabura.


Pour notre dernière matinée à Otavalo, nous attendons l'ouverture de la Cosecha et ne sommes pas déçus. Les prix sont un peu élevés mais les portions sont généreuses et leur chocolat chaud est divin. Nous prenons un jus d'orange, un thé à l'origan (assez original de boire cette plante), un chocolat chaud, un bagel au fromage et œuf et un granola maison avec fruits et yaourt pour 11$. Nous voulons voir le mercado municipal 24 mayo indiqué par le routard mais une fois sur place, nous constatons que le bâtiment a été rasé. Nous continuons jusqu'au parc St Bolivar, bordé par une petite église. L'endroit est calme. En repassant par la place des ponchos, nous achetons deux ponchos pour 30$ et deux petits attrape-rêves pour 5$. Il ne faut pas hésiter à négocier mais les prix restent élevés.

Nous repartons vers Quito en bus et toujours de nombreux vendeurs qui montent dans le bus, proposent nourriture, boisson et autres choses et redescendent quelques km plus loin.

Arriver à Otavalo depuis Quito:

- Centre historique Quito - Terminal Carcelen Norte Quito: taxi pour 10$

- Terminal Carcelen Norte - Otavalo: bus toutes les 10min. Billet à 2.70$ pour 2h.


Se déplacer:

- Otavalo - lagune Cuicocha: bus Otavalo - Quiroga: 0.35$/p - 20min puis taxi Quiroga - lagune: 5$


Où manger:

- Palcero's: super burgers copieux (3-4$).

- Sabor Imbabureno: almuerzos appréciés par les locaux (3$).

- Cafétéria empanadas argentinas: jus (1.25$) et empanadas (0.80$).

- Cosecha: petit déjeuner (4-5$) et chocolat chaud (3$) très réussis.

Où dormir:

- Hôtel la Rosa: grande chambre agréable avec sdb privative pour 35$ pour 2 nuits. Hôtel bien situé.

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Latacunga, ville étape

On passe à Latacunga avant d'aller vers Quilotoa mais c'est tout. On peut y laisser ses bagages pendant la visite des environs.

Plus en détails:

On quitte Otavalo pour Quito. Le terminal sud est immense. Au sous-sol, on mange pour 5$, de nombreux rabatteurs se chargent de nous convaincre. Les départs pour Latacunga sont nombreux et rapides. Cette ville n'est pas vraiment jolie. Le seul endroit qui dénote un peu est la place centrale. D'ailleurs la fenêtre de notre chambre donne sur cette place. Nous arpentons plusieurs rues avant de trouver un café ouvert, la cafétéria Rodelu, les prix y sont élevés, le service très long (40min pour avoir deux jus pas frais qui plus est). Plusieurs petites épiceries vendent de quoi faire un pique nique pour le lendemain, nous trouvons même un magasin bio qui propose des mélanges de noix, amandes et baies, parfait pour une randonnée. Tripadvisor nous conseille un restaurant de burger: el Submarino. Nous validons, la carte est réduite mais c'est très bon; toutes les tables sont d'ailleurs occupées. Le seul bémol est que le chef n'a pas la main légère sur le sel.

Arriver à Latacunga depuis Otavalo:

- Otavalo - Terminal Carcelen Norte Quito: bus - 2.70$ pour 2h.

- Terminal Carcelen Norte Quito - Terminal Quitumbe Sur: taxi 19$ - 35min sans circulation.

- Terminal Quitumbe Sur - Latacunga: bus à 2.25$ pour 1h30-2h

Où manger:

- Tutto freddo nice cream: glaces et petit déjeuners (3.75$ pour oeufs brouillés, pain, beurre, confiture, jus de fruits et boisson chaude).

- El Submarino: très bons burgers (3.25$)

Où dormir:

- Hôtel central: chambre spacieuse avec sdb privative et vue sur la place centrale: 26$ + 6$ pour le petit déjeuner. Possibilité de laisser les sacs dans une salle fermée à clé pendant quelques jours gratuitement. Personnel adorable.

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Randonnée Quilotoa - Chugchilan - Isinlivi

Deux jours de randonnée qu'on conseille à 100%, les paysages sont époustouflants et sauvages. L'altitude élevée (lagune à 3900m, Chugchilan à 3200m et Isinlivi à 2900m) et les forts dénivelés rendent la balade sportive. Si vous avez plus de temps, vous pouvez faire le tour entier de la lagune de Quilotoa et descendre jusqu'au lac et/ou rajouter une étape d'Isinlivi à Sigchos. La boucle est également réalisable dans l'autre sens, les paysages les plus impressionnants sont gardés pour la fin mais dans ce sens vous ne ferez que grimper quasiment. De Quilotoa à Chugchilan, deux sentiers sont possibles: le normal et l'extrema aventura plus long et plus vallonné.

Plus en détails:

Jour 1: randonnée Quilotoa - Chugchilan

Notre réveil à Latacunga est maussade, de notre fenêtre nous ne voyons pas l'autre bout de la place et des trombes d'eau s'abattent sur la ville. La mamie qui l'hôtel nous prépare un bon petit déjeuner qui remonte notre moral: œufs, pain, fromage, beurre, confiture, banane, jus et café; tout est très bon (sauf le café qui est complètement brûlé). C'est tellement copieux que nous prenons pain et bananes pour le midi. 2h de bus nous séparent de Quilotoa parmi lesquelles le temps s'aggrave au fur et à mesure. Oh miracle, 15 minutes avant l'arrivée, la pluie s'arrête. Déterminés à profiter de la randonnée, nous achetons des bonnets à Quilotoa. Tout est prévu pour les randonneurs qui n'ont pas forcément anticipé le vent qui peut rendre les températures bien fraîches (on est à 3900m quand même). Nous grimpons pour arriver, estomaqués en haut de la lagune de Quilotoa. C'est magnifique! Quelques chemins descendent vers le lac d'où on peut louer des kayaks. Nous continuons vers Chugchilan et malgré quelques km autour de la lagune, nous regrettons de ne pas pouvoir en faire le tour, faute de temps. Nous ne savons pas où regarder: d'un côté la lagune, de l'autre un patchwork de champs de culture avec les volcans de la cordillère en fond, et au milieu la crête où nous évoluons. C'est à couper le souffle. Nous nous arrêtons pique-niquer entre ces paysages, les nuages ayant laissé place au soleil. Une équatorienne prépare cafés et thés, de quoi se requinquer avant la suite de la balade.

Les paysages changent peu à peu mais nous ne nous en lassons pas: vallées, cultures et champs de lupin à perte de vue. Nous traversons des petits villages où les enfants sont envoyés vendre du chocolat ou des confiseries aux passants. Le sentier est relativement bien indiqué. Par contre, nous ne savons pas où nous avons raté le bon sentier mais nous nous sommes retrouvés sur le chemin extrême aventure: de grosses descentes plutôt raides dans un canyon et une bonne montée pour Chugchilan mais nous ne regrettons pas, c'était magnifique.

Nous arrivons au Cloud Forest après 18km de marche. Ambiance colonie de vacances: le dîner est annoncé par une cloche à 19h. Nous prenons place autour de grandes tablées. Un très bon repas est servi: soupe de brocolis, chou-fleur et patate; spaghettis, tomate, piment doux et poulet pané; banane et glace à la fraise en dessert.

Arriver à Quilotoa:

- Latacunga - Quilotoa: plusieurs bus par jours. Billet à 2.50$ pour 2h.

Où dormir / où manger à Chugchilan:

- Hôtel Cloud Forest: 33$ pour chambre double avec sdb privative, dîner et petit déjeuner très copieux. Hamac devant chaque chambre, sympa. Pour 3$ par personne pique nique pour le lendemain. De très conseils pour les itinéraires de randonnée puisque ce sont eux qui ont balisé les sentiers vers Quilotoa et Isinlivi.

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Jour 2: randonnée Chugchilan - Isinlivi

Durant la nuit, les températures ont bien baissé et le chauffage a été éteint dans la nuit. Nous prenons notre petit-déjeuner à l'hôtel, c'est ultra copieux et bon: salade de fruits (grand bol de bananes, pastèque et papaye), yaourt, muesli, œuf au plat, pain et fromage. Nous démarrons un nouveau jour de randonnée pour Isinlivi, avec nos pique-niques préparés par l'hôtel. Les paysages sont moins époustouflants que la veille mais les points de vue restent impressionnants. Nous croisons encore une fois peu de monde. Nous descendons dans le canyon et longeons la rivière avant de remonter de l'autre côté, la montée est sportive.

Nous arrivons au village après 17km et profitons de l'après-midi sur la terrasse donnant sur les montagnes. Le tour du village est vite fait puisqu'il n'y a que quelques rues et pas beaucoup plus de maisons. Nous tentons une banane glacée enrobée de chocolat. À 19h, alors que les montagnes ont complètement disparu dans les montagnes, nous passons à table.

Comme la veille, l'ambiance est conviviale et le repas très bon. Cette fois-ci nous goutons une soupe de courge avec des popcorns; du poulet avec une sauce aux échalotes, des carottes, des brocolis et du riz; puis un gâteau moelleux. Un bon thé à la citronnelle accompagne le tout. Le diner est servi au pas de course. On va au lit pour une courte nuit puisque le bus pour Latacunga part soit à 6h45. La Nuit est encore plus courte que prévu. À 2h47 nous nous réveillons et nous levons. Non nous n'hallucinons pas, les murs de la chambre sont bel et bien en train de trembler! Même pas 1 minute plus tard tout l'hôtel est évacué, la terre continue de trembler pendant plusieurs secondes. 30 minutes plus tard nous regagnons nos chambres, cela semble sûr. Autant dire que la fin de la nuit est teintée d'appréhension.

Où dormir / où manger à Isinlivi:

- Hôtel Taita Cristobal: 30$ chambre double avec sdb privative, diner et box petit dej (réduction car pas de petit dej sur place), très bien.

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Jour 3: retour à Latacunga

Le séisme de la nuit est un séisme de magnitude 8 qui s'est déclenché au Pérou, à 100km en profondeur; le Brésil, la Colombie et l’Équateur ont également ressenti les secousses. On attend le bus pour Latacunga avec d'autres personnes. On monte dans un bus pour Sigchos et on voit le bus que l'on devait prendre juste derrière qui nous double alors que nous attendons des retardataires. Nous le redoublerons à l'entrée de Sigchos et réussirons à le prendre. La route d'Isinlivi à Sigchos n'est pas goudronnée et est étroite, quelques fois aux bords du vide. Le trajet est folklorique. À Latacunga, nous mangeons un bout au tutto freddo nice cream avant de récupérer nos bagages à l'hôtel. La petite mamie, adorable, nous offre deux bracelets. Nous pouvons partir pour Banos.


Arriver à Latacunga depuis Isinlivi:

- Bus sans changement de la compagnie 14 de octubre, se renseigner pour les horaires à l'hôtel Llulu Llama (2/j). Pour se compliquer la vie comme nous: bus Isinlivi -Sigchos (1$ - 45min) puis à Sigchos prendre le bus 14 de octubre pour Latacunga (2.35$ - 2h).


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Nous sommes restés deux jours et demi à Banos, beaucoup plus touristique que les autres villes d’Équateur. Aucune difficulté à trouver des bars, cafés ou restaurants. Se promener dans ses rues, découvrir sa jolie église, prendre de la hauteur pour une magnifique vue sur la ville ou encore apercevoir le sommet du volcan Tunguharua depuis le pont San Francisco nous ont séduits. Un balade en VTT sur la route des cascades est aussi agréable. Banos est dynamique mais petite, on en fait rapidement le tour. Les amoureux de sensations fortes seront servis: tyrolienne, nacelle, canyoning, rafting...


Plus en détails:

De Latacunga, nous prenons un bus pour Ambato puis pour Banos. Notre arrivée à Banos est chaotique, la ville, victime de son succès est très embouteillée, le bus nous fait descendre sur la route car il ne peut pas accéder au terminal. Nous sommes tout de suite frappés par la concentration d'américains et européens, beaucoup plus forte qu'ailleurs. Un grand nombre d'agences d'excursions "extrêmes" se concurrencent à chaque coin de rue. La ville reste quand même agréable à visiter. Étant dans un pays producteur de café, nous voulons en gouter un digne de ce nom. C'est chose faite au Honey café. Les prix sont proches des Starbucks mais leur café aromatisé à la cannelle est excellent. Il vaut son prix, nous ne sommes pas déçus. Le point fort à l'intérieur de la ville est pour nous sa petit église originale avec des deux pointes blanches. Le pont San Francisco permet également d'apercevoir le volcan Tunguharua s'il est dégagé. Nous sommes passés devant les termes de la Virgen et n'avons pas été tentés par une baignade, sans doute à cause de la très importante affluence.

La ville regorge de bars: pour une bière, nous vous conseillons le Cherusker. Il sert de bonnes bières allemandes à différents formats, du demi classique à la girafe. Il est possible de grignoter ou de carrément manger sur place. Nous nous arrêtons ensuite à la cafétéria la Chio pour un dîner sans plus: sandwich au poulet et sandwich végétarien avec bouteille d'eau pour 8.50$.


N'ayant pas eu notre dose de bon café, nous prenons notre petit-déjeuner au Arte de Café. C'est très copieux et tout est fait maison, y compris le pain. Côté café, nous tentons un ristretto et un americano aux épices (cannelle, cardamome, cloud de girofle et gingembre), excellents tous les deux! Notre hôtel nous réserve deux vélos, direction la route des cascades. Il y a plusieurs arrêts à faire pour observer des cascades ou pour s'aventurer dans l'une des nombreuses attractions"extrêmes". La route, bien que passante, est relativement bien aménagée pour les vélos. Dans ce sens, les 20km qui séparent Banos de la cascade Machay se font facilement puisqu'en descente la plupart du temps.

Nous faisons une halte à la cascade El paillon del diablo. Plusieurs entrées payantes (2$/p chacune) permettent d'avoir différents points de vue. Nous prenons la dernière entrée qui mène sur le côté de la cascade. On peut également passer dans un tunnel qui fait 50cm de haut pour être juste au dessus de la cascade. La puissance de l'eau est impressionnante, les embruns arrivent jusqu'en bas. Un pont suspendu permet également de cette même entrée d'apercevoir la chute d'eau en face. Nous restons néanmoins sur notre faim, nous nous attendions sans doute à mieux.

Cascas el Paillon del Diablo 

Le Routard conseillait de gouter les empanadas d'une mamie, Mercedes en haut de la cascade. Bon nous aurions mieux fait de nous abstenir... Les empanadas sont très gras et pas forcément bons. L'arrêt n'est pas obligatoire. Nous pédalons jusqu'à la cascade Machay. 1$ chacun nous donne accès au chemin qui descend vers la cascade très longue. L'endroit est agréable. On peut même descendre un peu plus et profiter des bains naturels formés par les rochers et l'eau de la cascade pour se rafraichir ou se baigner.

Le sentier (et ses 399 marches) remonté, des camionnettes attendent pour nous ramener, nous et nos vélos à Banos. En partageant la camionnette, le trajet baisse à 2$/p. C'est assez drôle, tous assis à l'arrière du véhicule bâché, on dirait des militaires qui partent en mission. De retour à Banos, nous profitons de l'happy hour pour un mojito au Leprechaun que nous avons moins apprécié que le Cherusker juste en face. Nous dinons au Alto Caribe. Une entrée est offerte avec chaque plat. Nous partageons et c'est largement suffisant: une soupe de légumes et du poulet pané avec des frites, le tout fait maison. C'est une très bonne surprise.


Pour le petit-déjeuner, nous jetons notre dévolu sur el refugio del viento. C'est plutôt correct et copieux comme souvent. Aujourd'hui nous prenons de la hauteur. Une balade très agréable nous amène au mirador Bellavista.

Le chemin est raide mais bien tracé dans la forêt. La promenade peut se continuer vers le mirador de la Virgen. Pour cela, depuis la croix de Bellavista, il faut suivre la route jusqu'à l'intersection vers la casa del arbol sur la gauche ou vers l'hôtel Luna Runtun sur la droite. Il faut prendre sur la droite vers le luxueux hôtel. La partie sur la route est un peu dangereuse car les voitures et bus roulent vite et il n'y a pas beaucoup de place pour les piétons. Dans le parc du magnifique hôtel dont les piscines à débordement surplombe Banos, un petit sentier à gauche du panneau indiquant el café del Cielo mène au deuxième mirador. Là encore, le chemin est bien aménagé et offre de jolis points de vue sur la ville en contrebas. Le mirador de la Virgen est directement accessible depuis la ville par de nombreuses marches et est moins impressionnant que celui de Bellavista. La balade nous aura demandé 2h30 avec de nombreux arrêts photos.

Au menu du déjeuner, llapingachos, purée de pomme de terre servie avec salade, tomate, betterave, riz, œuf. Nous nous installons au marché central, le repas est préparé devant nos yeux. C'est très bon.

Une multitude de jus frais sont également proposés. Après s'être promenés dans la ville, nous dinons au Avo Burrito Shop. Très bonne adresse pour manger de bons burritos ou salades. La nuit est agitée: deux brèves secousses puis un orage et une pluie torrentielle s'abattent sur Banos jusqu'au petit matin.

Arriver à Banos depuis Latacunga:

- Latacunga - Ambato: bus à 1.15$ pour 1h. À Ambato, même si on a un billet de bus il faut payer 0.20$ pour accéder aux quais.

- Ambato - Banos: bus pour Puyo avec arrêt à Banos à 2.20$ pour 1h. Contrairement aux indications du routard, on n'est pas obligé de changer de terminal pour aller à Banos.

Se déplacer:

- Tout se fait à pieds dans le centre.

- Pour les cascades, on peut louer un vélo ou y aller en bus.

Où manger:

- Honey café: délicieux cafés (2-3$) et pâtisseries (3-6$).

- Cherusker: bières allemandes (2.50$ pour 33cL jusqu'à une vingtaine de dollars pour une girafe).

- Arte de café: petit-déjeuner (omelette, bacon, jus de fruit frais, pain, fromage, confiture, beurre et boisson chaude pour 5.50$). Tout est fait maison, très copieux et très bons cafés.

- Alto Caribe: entrée (soupe) + plat (pâtes, poulet...) pour 5-9$. Très copieux et très bon, la soupe peut déjà faire un repas.

- Marché central: plats copieux pour 3$ et jus pour 1.50$.

- Avo burrito shop: prix unique de 5.50$ pour un super burrito ou une salade.

Où dormir:

- Hôtel D'Mathias: chambre double avec sdb privative au dernier étage à 60$ pour 3 nuits. 10$ de plus pour deux vélos pour une journée. Accueil soigné, chambre confortable, lieu privilégié par les backpackers.

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Nous sommes restés 4.5 jours à Cuenca. Le style colonial, les petites places et les beaux dômes bleus de la cathédrale de la Immaculada Concepcion nous ont comblés. L'ambiance y est tranquille, zen. Dès que nous sommes sortis du bus, nous nous y sommes sentis bien. De nombreux restaurants, cafés et bars offrent une variété de nourriture de qualité. Cuenca aura été une douce parenthèse pour finir sur la cordillère.


Plus en détails:

Nous quittons Banos et après 8h de bus et un arrêt pour manger, nous voilà à Cuenca. Le parc Calderon nous accueille avec les dômes bleus imposants de la cathédrale. Tout de suite nous adhérons à cet esprit zen et jovial qu'offre la ville.

Après un casse-croûte minable (on s'est jeté dans la première cafétéria, n'ayant rien mangé depuis la veille), nous arpentons les rues au style colonial de la ville jusqu'au bar la Compania Microcerveceria qui brasse ses bières elle-même, là encore plusieurs formats de bière sachant que la médium est une pinte. Le bar est resté dans son jus, de l'extérieur on ne le voit à peine mais il est agréable d'y boire un verre. Dans la rue d'à côté se trouve le Moliendo café. Pour un menu (merienda pour le dîner), il y a une soupe au quinoa et légumes en entrée, un jus de fruits de la passion et en plat, nous avons pris le poulet grillé accompagné de haricots rouges, de banane plantain grillée avec du fromage, de petits légumes et bien sûr de riz. Ce délice a un prix, 3.50$ seulement.


Après un bon petit déjeuner à la Panesa, nous montons sur le toit de la cathédrale de la Immaculada Concepcion pour 2$ qui offre une jolie vue sur Cuenca et sur ses dômes bleus. L'intérieur de la cathédrale est très banal, les murs et plafonds sont blancs.

L'église Carmen juste à côté est plus jolie: les murs roses et bleus et les statues baroques sont plus impressionnantes. Devant l'église Carmen, se tient un petit marché aux fleurs. De jolies bouquets et gerbes sont préparés, les couleurs et les parfums sont enivrants.

À gauche de cette église et derrière le marché aux fleurs, une pièce renfoncée abrite un tourniquet. Les sœurs, voulant éviter tout contact visuel et physique avec nous, utilisent ce tourniquet pour récolter les offrandes ou pour échanger leur produit. Des personnes viennent également se confier ou prier. Ne sachant pas comment ça marche, nous mettons des pièces sur le tourniquet, même pas 30 secondes plus tard elles ont disparu. Nous reviendrons plus tard et demanderons directement aux soeurs via le tourniquet une bouteille de vin de mûres qu'elles fabriquent. Un billet de 10$ et un tour de tourniquet plus tard, nous obtenons notre élixir. Ce vin est assez cher mais vraiment très bon et le procédé d'obtention est assez original. Un peu plus loin, la place San Francisco compte quelques échoppes où se vendent vêtements et babioles. Attenant à cette place, la casa de la mujer abrite une multitude des petits magasins sur deux étages pour des souvenirs du pays: cacao, bijoux, tissus brodés, chapeaux, instruments de musique et plein d'autres choses.

La pluie arrive en même temps que notre petit galère de retrait, après avoir essayé 3 banques avec 2 cartes bleues et plusieurs montants, même 20$ au bout du désespoir, toujours le même message: somme demandée trop importante. Finalement, la banque Pichincha nous délivre les tant attendus billets sans problème et sans frais supplémentaires. Pour déjeuner local, rien de tel que le marché 10 de Agosto où s'étalent à perte de vue des montagnes de fruits, légumes et graines. De la viande et du poisson sont également en vente mais les odeurs sont très fortes et peuvent importuner. Le marché 9 de Octubre dans le nord est similaire.

Très accueillants sur ce marché 

La route longeant le fleuve Tomebamba, là où beaucoup de musées se regroupent, est très agréable. D'ailleurs on y sert les meilleurs jus de mûre de l'Équateur (c'est notre avis seulement) au café Mishquis, attelé à l'hôtel Victoria qui semble bien luxueux.

La casa del sombrero accueille les visiteurs dans un atelier dans son jus, on peut voir les machines qui donnent la forme aux chapeaux et les personnes travailler les chapeaux. Un magasin permet d'acheter l'un de leurs panamas à une gamme très large de qualité (et donc de prix), d'une vingtaine de dollars à plusieurs milliers.

Pour diner dans un patio sous la cathédrale, el Confesionario propose une cuisine traditionnelle et internationale à prix correct. De la salade grecque au lasagnes en passant par la soupe locale de pomme de terre (locro), les plats sont bons. C'est une bonne adresse sauf pour les gros mangeurs, les portions sont un peu plus lights qu'ailleurs.


Pour bien commencer une journée, rien ne vaut un bon petit-déjeuner. C'est chose faite au Nucallacta, une salade de fruits énorme avec du granola ou des œufs brouillés avec banane, myrtilles, deux gros pancakes et sirop d'érable pour bien se caler pour la suite. Et quelle suite... Conseillé par le routard nous allons à Chordeleg en passant par Gualaceo. Quelle déception! Chordeleg est un village avec une place et des magasins pour les touristes, nous sommes loin des villages authentiques! Pour manger il faut s'armer de patience car peu de restaurants sont ouverts. La cerise sur le gâteau est la place centrale et son parc infesté de rats. On vous assure, il y a mieux que de voir des rats galoper sur et sous les bancs sur lesquels on est assis. Nous vous déconseillons ce village qui n'a pas grand chose de plaisant et qui est à la limite du misérable.

Place de Chordeleg 

Concernant Gualaceo, c'est un village ordinaire avec une place calme, des rues animées et son marché aux piles de fruits, légumes et viandes et même cochon d'inde grillée, la spécialité de l’Équateur. Il est néanmoins agréable.

À Cuenca, une odeur très agréable s'échappe de nombreuses boulangeries - pâtisseries. Le traditionnel pain français nous manquant probablement, nous testons les petits pains équatoriens et quelle belle surprise. Ils sont très bons et vraiment peu chers (0.20$), l'intérieur s'apparente à de la brioche, il y en a au chocolat, à l'orange, à d'autres marmelades, au fromage, au jambon; bref pour tous les gouts.

Dans le patio sous la cathédrale, plusieurs restaurants accueillent locaux et voyageurs. Parmi eux, las Cruces où nous prenons notre troisième petit-déjeuner à Cuenca. Le cadre est très agréable mais le restaurant en lui-même n'a rien d'extraordinaire: jus en bouteille, omelette très grasse... Nous flânons dans les rues de la ville, que nous apprécions toujours autant, avant d'arriver au marché Sangurima. Ici pas de nourriture mais des meubles, des ustensiles de cuisine, des équipements pour les animaux (selle, licol, cordes) et une multitude de souvenirs. On y trouve un joli hamac en fouillant bien. Ne pas hésiter à négocier les prix.

Sur les trottoirs, nous croisons des brouettes poussées par des femmes généralement qui transportent fraises, mandarines, raisins et autres fruits. On peut par exemple s'offrir 500g de fraises pour 1.50$ ou une vingtaine de mandarines pour 4$; les fruits sont excellents.

En manque de notre pays sans doute, nous nous sommes arrêtés au Bistro français, dans le patio sous la cathédrale pour deux crêpes au chocolat et confiture. On recommande. Le chef, un français, propose les plats traditionnels: crêpes, bœuf bourguignon, tartiflette, blanquette de veau, croissant, tarte tatin, éclair au chocolat. On y trouve même des vraies baguettes, par contre il ne faut pas venir à 17h, elles sont victimes de leur succès. Direction la casa de la mujer pour de jolies boîtes en paille faites main, la boutique est au fond du rez-de-chaussée, sur la gauche, bols, boîtes et autres objets sont en vente à bas prix. Chaque boîte cache quelque chose: d'autres boites plus petites ou un ensemble de dessous de verres et ronds de serviettes. Pas évident de trouver un restaurant ouvert un dimanche après 20h, le Simon, très américanisé, nous accueille dans un cadre plutôt sympa avec un choix varié de plats locaux et internationaux. Ce n'est pas extraordinaire mais c'est correct.


Pour notre dernier jour à Cuenca, nous allons randonner dans le parc national El Cajas, à 35km de la ville. Sur place, un point d'informations recueille noms, prénoms et sentier que l'on emprunte et fournit cartes et bon conseils sur les randonnées possibles. Nous choisissons la ruta 2, annoncée comme 6.81km en 6h. Nous aurons quand même mis 3h20 avec toujours de nombreux arrêts photos. Par contre le sentier est très technique, en plus de grimper au point le plus haut du parc, l'ascension et la descente sont quasi verticales. Les sentiers très boueux et glissants ne sont pas là pour aider non plus. De temps en temps, quelques bosquets d'herbes permettent de se raccrocher. Nous ne regrettons pas, les paysages sont incroyables. Ils nous en font oublier le temps. la vue en haut des crêtes est époustouflante. Nous devions finir par la ruta 1, plus plate mais la pluie nous fait rebrousser chemin. Notre séjour à Cuenca s'achève sur cette belle note, avec cette image d'une ville paisible et agréable.

Arriver à Cuenca depuis Banos:

- Bus pour 10$ et 8h. Deux bus par jour au départ de Banos. Long mais bus confortables avec films projetés pendant le trajet.

Se déplacer:

- Terminal de bus - centre historique: taxi pour 2$.

- Cuenca - Gualaceo: bus à 0.80$ pour 45min-1h.

- Gualaceo - Chordeleg (que nous déconseillons vraiment): bus à 0.40$ pour 10min.

- Cuenca - parc El Cajas: bus pour Guayaquil qui s'y arrêtent, un bus toutes les 30-60min. Ticket à 2$. Pour le retour, il est assez facile de prendre un bus pour Cuenca, beaucoup passent devant le parc.

Où manger:

- Moliendo café: délicieux menus (entrée, plat et jus) pour 2.50$ le midi et 3.50$ le soir. Plats colombiens à la carte également.

- Panesa: petit-déjeuner avec des oeufs ou des fruits (3-5$).

- Marché 10 de Agosto ou 9 de Otcubre: plats pour 2-3$ dont le hornado (cochon entier) dont on choisit le morceau au poids.

- El Confesionario: plats pour 4$ (salade) à 10$ (pâtes).

- Tutto Freddo: bonne glace pour 1.25$ en cornet ou pot.

- Café Nucallacta: ultra copieux et bon, petit-déjeuner 3-8$.

- Bistro français: plats français (6-8$), crêpes salées et sucrées (2.75$ pour deux crêpes au chocolat ou à la confiture).

Où dormir:

- Hôtel Latina: appartement avec mezzanine et sdb privative pour 114$ pour 5 nuits. Chambre plus que spacieuse (choisir la chambre avec un lit double et un lit simple qui est au même prix sur Booking que la chambre avec seulement un lit double). Personnel très accueillant et donne de bons conseils.

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Nous ne serons passé dans la capitale économique qu'en coup de vent, puisque c'était une étape obligatoire pour notre vol pour les Galápagos. Nous l'avions écartée du programme car trois semaines c'est bien mais c'est court aussi. Nous avons basé nos choix sur les commentaires moins positifs que pour les autres villes d'Équateur, peut être à tort.

Plus en détails:

Nous n'avons pas du tout appréhendé Guayaquil. Par contre, dès notre arrivée au terminal terrestre, nous remarquons que les prix grimpent en flèche par rapport aux villes de la cordillère. En sortant, une toute autre ambiance nous accueille: chaleur étouffante et moiteur, cela nous rappelle l'Asie. Nous sautons dans un taxi pour notre hôtel qui est dans le quartier très sécurisé du Samborodon. La chambre d'hôte et quasiment située dans une petite ville à part au sud du parc historique, délimitée par de hautes grilles et barbelés. Pour y entrer, il faut passer par un poste de gardes armés qui ouvrent chaque voiture et vérifient coffre et arrière des véhicules. Au moins nous sommes tranquilles. Pour manger ou se divertir après 17h dans ce quartier, un immense centre commercial très luxueux (ça faisait longtemps que nous n'avions pas vu des magasins des marques de haute couture) est à quelques rues juste aux abords du parc. Nous avons bien conscience d'être dans le Guayaquil riche, la minorité des personnes.

Arriver à Guayaquil depuis Cuenca:

- Bus à 8$/p pour 4h environ. Plusieurs bus par jour (environ 1/h). Il est possible de prendre un bus via El Cajas mais le trajet est plus long (6h).

Se déplacer:

- Terminal de bus / aéroport (les deux sont côte à côte) - Samborodon: taxi à 5$ mais 6$ finalement car il est rentré dans le parc. Ils sont un peu filous dans ce coin!


Où dormir:

- Habitacion Independiente: 28$ dont 10 de ménage pour une nuit. La chambre est spacieuse, propre, climatisée et bien équipée. La propriétaire est adorable. Anecdotique peut être mais c'est la première chambre entièrement finie de notre séjour en Équateur (précédemment, peinture pas terminée, joints des carrelage pas faits, électricité en cours...). Pour le coup quartier ultra sécurisé.

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Quatre jours à passer sur les Galápagos, nous avons préféré ne profiter que d'une île et avions jeté notre dévolu sur l'île de San Cristobal, présentée comme moins touristique et plus sauvage que Santa Cruz et Isabella. Aucune hésitation à avoir, c'est le paradis. Les animaux sont rois, ici lions de mer, iguanes, tortues et oiseaux, dont les sublimes fous à pattes bleues évoluent sans contrainte, dans le milieu naturel relativement préservé. Ce fut un énorme coup de cœur pour nous. L'île a tous les avantages présentés et il n'y a pas foule. Par contre les prix sont bien plus élevés que sur le continent et la moindre excursion est plutôt chère.

Plus en détails:

Nous avons bien failli de ne avoir notre vol. Tout d'abord, notre hôte devait nous réserver un taxi mais a oublié. Finalement, un taxi arrive avec 20min de retard et il faut faire face à un trafic très dense et beaucoup de bouchons. Une fois à l'aéroport, avant de s'enregistrer, il faut passer par un service d'immigration pour obtenir une carte de transit. Quand nous sommes arrivés, la file n'était pas très longue mais nous avons mis une heure pour atteindre le comptoir, obtenir la fameuse carte au prix de 20$ chacun et faire "sceller" ses bagages. On vous prévient, c'est très long et la file n'avance pas vite. On a trouvé le temps préconisé d'1h30 avant un peu court. Pour l'étape des bagages, il ne faut pas de nourriture ou graines et les sacs sont fouillés aléatoirement (pas les nôtres). Nous avons malgré tout réussi à obtenir nos cartes d'embarquement moins de 10min avant la fermeture de l'enregistrement! Vient ensuite le passage de la sécurité, encore une fois assez inhabituel: passage des portiques avec des sous dans les poches, des lunettes sur la tête et de montres (on avait oublié, c'était tellement la course), liquides de plus de 100mL autorisés, rien n'a besoin d'être sorti des sacs (liquides, appareils électroniques...). Enfin au moins cette partie va plus vite! Côté embarquement, c'est très rapide. Moins de deux heures de vols séparent Guayaquil de San Cristobal. À notre arrivée, nous reculons nos montres d'une heure, passons la douane (bon c'est comme s'il n'y avait rien) et réglons nos 100$ chacun pour enfin accéder à ce petit bout de paradis sur terre. Les plages le long du port sont fermées au public, elles sont réservées à des colonies de lions de mer. Des centaines et centaines passent leur temps entre terre pour se reposer et mer pour jouer. Il faut faire attention où l'on marche car des iguanes qui se confondent avec la couleur des routes profitent aussi du soleil. Les rochers sont partagés entre ces iguanes, des lions de mer et des crabes rouges. On ne se lasse pas du spectacle.

Pour notre premier déjeuner sur l'île, nous suivons le monde pour arriver au Hummus breakfast and café. On a bien fait, le menu est unique et change tous les jours. Pour nous ce sera thon frais à la plancha, quinoa et salade de chou rouge et pommes. C'est juste délicieux, c'est le meilleur restaurant depuis bien longtemps. Pour 6$ chacun, on a en plus un jus frais et des fruits, l'occasion pour nous de gouter des bananes et de la crème de durian - spiruline, encore très bon. Nous flânons autour du port en changeant de points de vie régulièrement.

Par contre la vie est bien plus chère qu'en Équateur, la moindre chose coûte une fortune. Nous ne voulons pas dîner dans un restaurant pour les touristes où les plats sont entre 18 et 30$. Nous repérons une petite cantine où de nombreux locaux sont attablés: los Mariscos de Panchito pour de la bonite à la plancha. Le poisson est très bon, la garniture (frites, salades et dans une autre assiette du riz et des haricots rouges) un peu moins mais cela reste correct. Les portions sont beaucoup trop grosses, l'assiette avec le poisson et les frites pourrait suffire.


Le très bon et copieux petit déjeuner prix à la Ola cafétéria et la location de masque, tuba, palmes pour 10$/p/j, nous marchons jusqu'aux plages Mann, Punta Carola et Baquerizo. Sur toutes, il faut partager l'espace avec des lions de mer et des iguanes. Le sentier pour y aller est très agréable, bien aménagé et facile. Pour aller du centre à la dernière plage, il faut entre 1h et 1h30 avec arrêts photos. Une jolie crique turquoise est accessible pour une baignade (Las Tijeteras), il peut y avoir beaucoup de monde et l'accès à l'eau se fait par les rochers. Tout le long, de beaux points de vue sont aménagés.

Plage Mann 
Punta Carola 

Au retour, le café Fresco nous sert un wrap aux crudités, des pâtes au pesto et un thé glacé au gingembre, vraiment très bons, raisonnables en prix et dans un cadre super. L'après-midi nous partons en direction de la Loberia, à l'ouest de l'île. Nous y avons été à pied en une trentaine de minutes. Les plages sont plus sauvages et sont prisées par les surfeurs. La baignade est agréable. Le sentier se poursuit vers un point de vue, Barranco. Les iguanes y sont plus gros et en plus grand nombre. Par contre on se fait aussi attaquer par des mouches vampires qui piquent, on dirait des taons. La mer monte et n'ayant pas envie de rester bloqués avec tous ces charmants animaux, nous nous dépêchons de rentrer.

La Loberia 

Pour dîner, nous suivons à nouveau les locaux et nous installons à el Ricon de Sebas. On fait une cure de poisson à la plancha, les accompagnements sont ici plus fins et meilleurs que la veille: riz, salade et soupe de haricots rouges et autres légumes. Nous faisons le tour des agences de voyage car nous voulons voir des fous à pattes bleues. Presque toutes proposent le 360 tour qui fait le tour complet de l'île avec quelques arrêts snorkeling pour 150$/p. Finalement, nous trouvons la perle: une excursion à Lobos Islands, au sud ouest de San Cristobal, qui est une île dédiée à la nidation des oiseaux; parfait pour nous. L'agence Crisgaltours nous faire un prix de dernière minute, 70$ comprenant l'excursion, des snacks, le repas et l'équipement de snorkeling.


Rendez-vous à 8h30 à l'agence pour essayer combinaisons, palmes, masque et tuba et départ du bateau à 9h. Nous ne sommes que 8 sur un super bateau, la mer est calme et le trajet dure 30min pour arriver sur Lobos Island. Des centaines d'oiseaux tournoient dans le ciel au-dessus de l'île. Les sentiers sont faits de blocs de lave volcanique. Des frégates dont les mâles sont reconnaissables à leur gorge rouge qu'ils gonflent pour impressionner les femelles sont nichés dans les arbres.

Au détour d'un virage on aperçoit nos premier fous, ils sont couchés car c'est la saison de la nidation. Le mâle et la femelle couvent les œufs. L'un d'eux se lève et laisse apparaître ses magnifiques pattes bleues. Nous avons la chance d'en voir beaucoup tout au long de la balade dont des petits bébés. Ces oiseaux sont vraiment magnifiques.

J'adore ces oiseaux

Des lions de mer ne veulent pas vraiment que nous passions sur le ponton pour repartir sur le bateau, nous faisons donc le tour par les rochers. Vient l'heure du snorkeling, après un snack sur le bateau, nous nous équipons et suivons notre guide dans l'eau, ce sont les plus beaux fonds que nous avons vus pour l'instant: plusieurs raies, de nombreux poissons de toutes les couleurs et très gros pour certains. Cerise sur le gâteau, un bébé lion de mer vient jouer avec nous et nous tourne autour, c'est génial. Après presque une heure dans l'eau, nous accostons à la plage Ochoa. Sable blanc, eau turquoise et nous seuls, que rêver de mieux.

Le repas est ensuite servi à bord: thon frais, salade, pomme de terre, riz et ..... Champagne. Cette excursion est vraiment top, on recommande absolument! Nous rentrons à Puerto Baquerizo Moreno et passons l'après-midi à regarder les lions de mer et à profiter du soleil. Ayant beaucoup aimé le hummus breakfast and café, nous y dinons. Le soir, il propose deux plats aux choix pour 10$, nous tentons les deux: un burger végétarien avec des pommes de terre nouvelles et du humus et un plat beaucoup plus original, un peu trop pour nous d'ailleurs, une quesadilla de durian accompagnée de galettes de banane plantain. Pas mauvais mais vraiment bizarre. Chose originale, le vin est servi dans des bocaux. La nuit tombée, les lions de mer s'installent sur les plages et rochers. Ils font pas mal de bruit, certains bébés cherchent leur maman.


Pour cette dernière journée, nous voulons voir des tortues géantes. Pour cela, il faut aller à la Galapaguera. Des taxis proposent de nous y emmener pour 60$ avec arrêt également au cratère El Junco et à la plage Puerto Chino et avec les attentes. On peut aussi louer des vélos, l'aller jusqu'à Puerto Chino fait 28km, ça grimpe pas mal. En une dizaine de minutes nous atteignons le point haut de l'île à 700m d'altitude et le temps change radicalement, pluie fine, températures bien plus basses et brouillard très dense. Nous allons directement à la Galapaguera où de nombreuses tortues géantes vivent en semi liberté. Elles sont impressionnantes. Nous voyons aussi des bébés tortues dans de petites cages pour éviter qu'ils ne soient mangés par les oiseaux et lézards. Quand ils deviennent un peu plus grands, ils passent dans des enclos à ciel ouvert avant de rejoindre les plus grands. Un centre gratuit qui est à visiter.

Nous repartons pour Puerto Chino, c'est une jolie plage de sable blanc et d'eau turquoise. Il n'y a pas foule ici non plus, seulement quelques lions de mer et des oiseaux. La mer est un peu plus agitée.

Dernier arrêt à El Junco, quelques marches pour y accéder et un brouillard toujours dense ne nous permet pas de voir le lac dans son intégralité. Un sentier de 2km fait le tour du lac.

Les trois lieux sont pour nous à faire même si moins spectaculaires que la Lobos Island. En rentrant, direction le café Fresco pour une salade quinoa - avocat et des pâtes au pesto, toujours au top.

Nous passons la fin d'après-midi sur la plage Mann, entre lions de mer et écoliers. Nous profitons d'un coucher de soleil près de la zone militaire. Quelques fous à pattes bleus plongent verticalement dans l'eau pour pêcher des poissons.

L'île s'anime en ce vendredi soir avec un petit concert sur le port. Nous en profitons depuis le restaurant Nativo où les ceviches de poissons sont excellents: le poisson est mariné avec du citron, des échalotes et du persil. Pour couper l'acidité, du popcorn accompagne le poisson, avec du riz et des chips de banane. Une très bonne découverte.


Les dernières heures sur cette île arrivent déjà. Petit-déjeuner à la Ola Cafétéria puis nous arpentons une dernière fois le port. Les Galápagos resteront un moment fort de nos voyages, l'Équateur aussi à vrai dire. Notre vol s'arrête à Guayaquil pour une escale technique avant de repartir pour Quito.

Arriver aux Galápagos:

- Nombreux vols depuis Guayaquil mais aussi Quito pour San Cristobal et Santa Cruz. Bien faire attention en réservant ses vols, il y a un prix pour les équatoriens et un prix pour les étrangers, évidement bien plus cher. Si vous vous trompez, vous devrez payer la différence qui peut être le prix initialement payé! Les taxes ne s'arrêtent pas là: 20$/p pour obtenir une carte de transit nécessaire pour s'enregistrer sur le vol puis 100$/p une fois sur l'île. Tout est à régler en cash bien sûr.

Se déplacer:

- Le centre se fait à pieds, jusqu'à la Loberia.

- Lobos island: par excursion, nous recommandons Crisgaltours, sérieux et sympa.

- Puerto Chino, la Galapaguera et el Junco: taxi qui attend à chaque endroit (4h en tout environ) pour 60$.

Où manger:

- Hummus breakfast and café: coup de coeur, menu unique à 6$ avec un plat très copieux, local et helathy, un jus et une portion de fruits le midi et le soir, choix entre deux plats pour 10$. Cuisine originale.

- Los Mariscos de Panchito: bon poisson à la plancha et ses nombreux accompagnements pour 8$.

- Ola Cafétéria: petit-déjeuner américain (oeuf, fruits, pain, beurre, confiture, jus et boisson) pour 6$.

- Café Fresco: déjeuner sain et bon, pour 7-8$ par plat. La carte change tous les jours, seulement 3 plats proposés. Tout est fait par une seule personne. A ne pas rater.

- El Ricon de Sebas: poisson à la plancha avec riz, salade et soupe de haricots rouges et autres légumes pour 9$.

- Nativo: carte variée. Excellents ceviches de poissons pour 11$, poissons à la plancha pour 15$. Super cadre en face de la mer.


Où dormir:

- Casa de Huespedes Darling: 120$ pour 4 nuits dans une chambre triple avec sdb privative. Un peu éloignée du port (500m), au calme. Personnel agréable. Navette pour l'aéroport gratuite.