Carnet de voyage

2022-12 - Cap-Vert

18 étapes
29 commentaires
2 semaines dans 5 des 10 iles du Cap-Vert. ¨Voyage plus orienté randonnées que bulles sur les plages ! (certains savent pourquoi !)
Du 1 au 18 décembre 2022
18 jours
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Voilà : commencez à la lettre D et suivez les numéros et les dates 
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Lever 3h ! J'ai encore du mal, même à l'écrire ! Tout était bien préparé donc nous sommes fin prêts à l'heure du taxi. Mais après 10mn pas de taxi. Biquette l'appelle : son réveil n'a pas sonné. Il arrive à en trouver un pour 4h. On stresse un peu mais ça marche. Premier vol jusqu'à Lisbonne 2h30 puis Lisbonne Praia 4h20. Lors de l'escale Biquette part à la recherche d'une sacoche pour moi et elle revient avec deux trucs ..... pour elle !

Petite pause et nous ne résistons pas à la pâtisserie locale

Le deuxième vol est commandé par Une pilote charmante et l'une des hôtesses ressemble à Julia Roberts. Bref c'est sympa ! Vols sans histoire et nous arrivons à Praia. A part que l'une des valises a été maltraitée : la poignée rétractable que l'on utilise pour faire rouler la valise sur deux roues reste en position haute et ne veut plus rentrer dans son compartiment. On l'a met comme ça. Plus tard à l'hôtel on réussit à la remettre dans son compartiment; Il faudra trouver du scotch pour la condamner !

A la sortie de l'avion la chaleur nous montre qu'on n'est pas habillés pour la circonstance. Heureusement qu'il y a du vent ! Il fait très beau malgré un peu de brume à l'horizon. Le chambre d'hôtel est immense, bien décorée et climatisée.

On dépose nos bagages et on part en exploration du quartier du quartier du Plato, le centre ville de Praia. C'est effectivement un plateau bien surélevé par rapport au reste de la ville. Ce quartier est à taille humaine et ressemble à une petite ville d'Amérique latine qui serait habitée par des africains (ce qui est le cas : nous sommes en Afrique !)

Les maisons sont peintes aux couleurs pastels. quelques constructions remarquables : le palais présidentiel qui donne un beau panorama sur l'ensemble de la ville,

quelques églises dont l'une très simple et dépouillée,

de jolies fresques de street-art, une place sur laquelle nous trouvons un banc libre sur lequel nous faisons un petit break.

Puis une petite glace et nous rentrons à l'hôtel pour un peu de repos après cette longue journée.

Avant ça nous descendons du plateau pour aller voir un marché aux puces immenses dans lequel on trouve le bric à brac habituel à ce genre d'endroits.

La remontée des escaliers nous fait une petite séance de sport en préparation des randos qui vont suivre.

A 17h30 nous retournons sur la place du belvédère pour un coucher de soleil qu'on nous annonce rougeoyant mais là brume à l'horizon empêche cette couleur rouge ! Il fait plus frais sans le soleil mais c'est quand même jouable en short et t-shirt.

Demain suite de la visite de Praia le matin et vers 15h vol pour Fogo qui doit son nom à la présence du volcan Pico Fogo.

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Ce matin après un bon petit déjeuner nous continuons la visite de Praia.

Nous descendons du centre ville haut perché pour nous diriger vers la quartier résidentiel et les plages.

Nous faisons le petit kilomètre qui sépare le centre ville de ce quartier. C'est une zone bizarre qui était sûrement les faubourgs de Praia quand ce n'était que le centre ville actuel. Pour commencer on trouve une centrale électrique ! Pas facile de savoir à quoi elle fonctionne mais elle a bien l'air en service. On longe une avenue qui se trouve à 100m de la mer. Une rivière qui sent bon la septicémie se jette dans la mer. Le tout est assez crasseux et un peu à l'abandon.

On arrive au quartier résidentiel. On a prévu de le traverser puis de revenir au bord de la mer pour voir les deux plages de cet endroit. Ça grimpe un peu et les première maisons ne sente pas le quartier résidentiel annoncé. Biquette un peu derrière moi (photos obligent !) se fait accosté par un type en voiture qui lui dit que le quartier n'est pas sûr. 100m plus loin un autre nous répète la même chose. Je suis Biquette préoccupée. Je lui demande : "t'es pas tranquille ?" ...... réponse : "Non !". Je n'insiste pas et je coupe dans mon itinéraire pour aller vers le bord de mer. Nous passons vers l'assemblée Nationale et un certain nombre d'embassades.

On arrive à un belvédère qui donne sur les plage et nous descendons sur la première qui est une vraie plage aménagée avec quelques parasols et transats.

Il y a même un mettre nageur sur une petite tour. Cela dit vu son attitude je déconseillé fortement de prendre un malaise dans l'eau !!!...

Nous longeons le bord de mer jusqu'au Farol (un petit phare). Un gardien volubile mais fort gentil, nous fait visiter et nous demande une petite contribution pour la restauration du phare qui est commencée mais il y a encore du boulot.

Nous nous arrêtons au restaurant bar de la petite plage suivante et nous prenons chacun un milk shake aux fruits qui ressemble plus à une coupe glacée qu'à un milk shake.

Retour à Praia non sans être passés à la banque pour changer de l'argent mais au bout d'1/4 d'heure nous renonçons car nous avons le numéro 219 et que pendant ce quart d'heure seul les numéros 139 à 147 sont passés.

Nous restons au bar de l'hôtel en attendant notre taxi pour l'aéroport. Nous réparons tant bien que mal la valise endommagée grâce au scotch prêté par une des serveuses

Rien de spécial à l'aéroport petit mais flambant neuf. Notre vol dure 30mn. C'est un ATR à hélice (cocorico !), un des avions les plus sûrs du monde !

Nous montons tout de suite dans le taxi que nous a réservé l'hôtel et nous voilà partis pour une heure de trajet. Il s'agit de grimper à 1800m au pied du volcan. La route est en excellent état, à part un passage historique en pavés. Quelques arbustes verts dans les herbes jaunes sont du plus bel effet. Il y a des vignes qui produisent un très bon vin paraît-il ! (je suis mal placé pour en parler !). La voiture s'arrête et le chauffeur nous fait descendre.

Nous venons d'arriver à la caldara (littéralement chaudière) qui est le cercle volcanique de 40km2 qui est le plateau qui a été créé par les différents volcans depuis des millions d'années. Quelques reliefs de petits volcans et surtout devant nous le majestueux Pico Fogo qui culmine à plus de 2700m et dont la dernière éruption date de 2014 et a obligé à l'évacuation les 1000 habitants. Quasiment toutes les habitations ont été détruites.

On continue notre route dans ce décor lunaire féérique où l'on voit toute sorte de manifestations du volcan : sable, roches, magma solidifie ...... c'est grandiose !

Nous arrivons au village et à notre hôtel. Il fait frisquet et nous repronons nos vêtements du départ. Nous allons visiter le petit village qui continue à se reconstruire. Il y a beaucoup de petites maisons circulaires à toit conique faites en pierre de lave bien sur. Quelques boutiques, des petits restaurants et nous rentrons à notre hôtel.

Demain nous avons prévu l'ascension du volcan. 1000m de dénivelé, je ne sais pas si le vieux Nestor va arriver au sommet !

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Ce volcan est le seul volcan en activité du Cap-Vert. Ses éruptions les plus connues ont eu lieu s en 1951, 1995 et 2014. Cette dernière a détruit toutes les habitations des 2 villages du cratère. Les signes avant coureurs, séisme et explosion de gaz ont permis d'évacuer les 1000 habitants du cratère à temps.

Quelle journée ! Lever 5h45 ! Petit déjeuner 6h !

Objectif du jour : atteindre le Pic Fogo (le Volcan) à 2738m donc un peu plus de 1000m de dénivelés - peut etre un peu ambitieux pour la 1ere Rando au Cap Vert !!

Arrivée du guide et départ de la randonnée à 6h30. On part directement à pied de l'hôtel. Ça commence tranquillement par une route en terre et je papote avec le guide pendant que Biquette à l'arrière prend des photos. Le lever de soleil est supporte et les roches ocre de la partie éclairée de la Caldeira prennent des tons ocre rouge : on se croirait à Arches (Ouest des USA).

Le guide nous explique tout sur les maigres plantations (Pommier, Vigne, Figuier, ...) que l'on traverse.

Il s'appelle Vander (encore un coup à la FetNat !) est né ici et sans ancêtres aussi. Il a donc vécu l'éruption de 2014.

Après la route en terre on prend un chemin dans la lave noire qui est relativement facile. Ensuite on arrive dans le vif du sujet : 700m de dénivelé droit dans la pente.

Ceux qui connaissent Nestor connaisse également sont goût modéré pour les montées. Dès sa première vraie rando à l'âge de 14-15 ans la montée à été un vrai cauchemar ! Et depuis ça ne s'est pas arrangé ! Depuis l'an 2000 et une IRM du cœur, il se trouve que le cœur de Nestor fonctionne très bien mais qu'il est petit (par la taille hein pas par la bonté !). Donc il est obligé de marcher très lentement sinon le palpitant monte dans les tours et c'est pas bon du tout !

Pour les randonnées moyennes et facile il lui suffit de marcher lentement (j'ai vu quelqu'un faire ça à Valouise ..... merci Claire !), mais dès qu'il y a une forte pente c'est plus compliqué ! En pratique ça oblige à faire une pause d'1mn toutes les minutes de marche : le temps que le rythme cardiaque redescende.

Vander propose de prendre le sac, ce qui minimise l'effort. Il dit aussi qu'on a tout notre temps. Vers la fin, Nestor qui essaie de faire quand même de faire des longueurs plus conséquentes craque et dit qu'il veut redescendre et que le guide a qu'à finir avec Biquette et que lui rentre à l'hôtel ! Les deux intéressés protestent : "pas question ! on prend le temps qu'il faut mais tu montés !" Après une longue pose et un sursaut d'orgueil, Nestor repart et l'équipée finit par arriver en haut.

On aura mis un peu moins de 5h pour monter ce qui fait du 200m de dénivelé à l'heure ce qui n'est pas terrible. Le cratère est superbe. Des gens sont descendus pour mettre des messages fait de petits cailloux.

Après une petite pause, on part pour la descente pour laquelle on prend un autre chemin.

Là c'est pas Nestor qui a des soucis c'est Biquette. Souvent en descente la pente est rose (merci Jérôme !), là elle est rouge vif ! Biquette est sujette au vertige et à peur de tomber.

Vander la prend par la main en étant un peu devant elle pour lui montrer où poser ses pieds (Sandrine si tu nous lis !).

Nestor est bien plus à l'aise et Vander le félicite ! Seul le sable de lave glisse différemment de nos sables de montagne. Le sols est le même que celui de la montée jusqu'à une partie toute en gros sable de lave. Et la on marche dans le sable droit dans la pente qui nous retient. Ça ressemble à la descente dite "en ramasse" que l'on pratique dans les Alpes et autre montages d'Europe.

C'est quand même fatigant et Nestor commence à avoir des crampes. Nous arrivons sur l'emplacement di Pico pequenio (ortho ? normalement il y a une tilde mais ça ne marche pas sur mon clavier).

Vander nous explique les caractéristique du petit volcan. L'une des ouvertures est celle qui a craché du gaz et c'est à partir de ça que les autorités ont fait évacuer les villages en 2014.

Petite marque ensuite dans le sable plus fin et arrivée enfin à l'hôtel !

Il est 14h45 ! une rando de 8h15 et vraiment pas des plus faciles !

Vu l'état des troupes on décide de changer le programme de demain. On va prendre une voiture avec chauffeur qui va nous faire faire le tour de l'île. Ça permettra de reposer les courbatures !

Une petite séance Pilates Etirements de notre Coach Patricia aurait été la bienvenue !!

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Les plus attentifs auront remarqué qu'aujourd'hui changement de programme. On remplace la randonnée Cha das Caleiras - Mosteiros par un tour de l'île proposée par Laetitia notre logeuse.

Bien sûr Biquette ne peut pas attendre 2h30 sans rien faire ! Donc nous partons vers un petit pic de rochers qu'elle a repéré.

Nous marchons dans une zone que nous n'avons encore pas faite. Fort heureusement on ne peut pas aller sur ce fameux édifice convoité par Biquette.

On retourne à hôtel pour attendre notre chauffeur.

La première partie nous est familière puisque c'est la route que nous avons prise quand nous sommes arrivés. Il nous explique pas mal de chose sur les coulées de lave. Il nous en montre une de 17xx dont on ne sait pas grand-chose. On suppose simplement que rien de très remarquable ne s'est produit entre 17xx et 1951.

Nous sortons du cratère et la encore on passe par des terrains sur lesquels se trouvent de nombreuses coulées. Ces coulées se mélangent avec des blocs, éventuellement énormes, qui sont arrivés là directement du volcan, donc très "ouvragés" si l'on peut dire. On pourrait passer devant le même édifice sans le reconnaître.

On roule très lentement sur une route pavée et on fait du 30 à 40 km/h pas plus. On ne craint pas grand-chose !

J'ai beau lui dire que c'est pas la peine de s'arrêter quand Biquette car avec un obturateur de 1/8000ème on risque pas de faire des photos floues même s'il ne s'arrête pas ! Je renonce et le laisse continuer.

On arrive à Madeiros la ville du nord de l'île vantée par notre hôtesse. En fait c'est tout fermé !

Seule une petite cafétéria est ouvert et après avoir tourné dans le centre sans trouver âme qui vive, nous revenons à la cafétéria et essayons de commander quelque chose à manger. Elle ne parle ni français ni anglais ! Notre chauffeur vient à la rescousse mais après de multiples retours en cuisine nous ne pourrons avoir que des frites !

Bref à oublier !

On repart vers Sao Filipe. Là les paysages sont plus classiques : plus de coulées visibles. C'est l'idée que je me fais de La Réunion (bien que je n'y sois pas encore allé).

On s'arrête une seule fois pour des piscines naturelles sans grand charme.

Il nous expédié dans l'hôtel visiblement bien content que ça se termine. Prépare un message salé pour notre hôtesse qui nous a trouvé le pire tour de l'île qu'on puisse imaginer.

Enfin l'hôtel est, la petite piscine est devant notre porte. Je m'équiper et j'essaie de me baigner ! Oops elle est très froide. Je mets un temps fou à rentrer et comme pour le pico j'ai envie de renoncer. Mais je finis par y arriver.

Je dis à Biquette qu'elle n'arrivera jamais à rentrer dans cette eau. Eh bien je suis un médisant : elle met du temps mais elle y arrive !!!

Nous partons faire un petit tour de centre-ville pour repérer des restaus, mais il n'y a presque jamais les menus affichés. Nous demandons plus tard.

On s'installe sur une petite terrasse de l'hôtel pour attendre et mitrailler le coucher de soleil

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Lever tôt (7h) et après un bon petit-déjeuner nous partons à la recherche de la pharmacie qui se trouve dans le haut de la ville : San Filipe est toute en pente. Nous sommes court en Paracetamol et il nous faut de l'Hextril (Biquette à une dent qui la chatouille).

Ensuite nous allons vers les marchés que l'on a vus hier. Surtout e très beaux légumes et des étals de poissons genre Thons pour autant que je puisse en juger.

Nous descendons dans l'espoir de trouver la route de la plage que l'on a aperçue hier de la très haute falaise depuis une place de la ville haute.


On arrive à l'église toujours bleue et toujours très sobre.

Et sur cette place un plan de la ville avec un trajet touristique et surtout le chemin de la plage. J'ai cherché longtemps un plan de ce type dans la préparation du voyage et du coup je le prends en photo !

Nous descendons à la plage suivis par deux petits chiens bien gentils. Ils font le 500m avec nous et ensuite jouent tous les deux sur la plage. C'est une belle plage de sable noir complètement déserte. Aucune construction pour d'éventuels touristes.

Nous remontons en suivant la route touristique mais nous avons pratiquement tout vu sans savoir vraiment ce qu'on voyait : là c'est mieux !

Vers 10h30 nous retournons à l'hôtel et nous installons au bord de la petite piscine en attendant notre taxi pour l'aéroport et l'avion que nous prendrons pour aller à Santiago.

Arrivés à Santiago, même chauffeur de taxi Rony, et à l'hôtel embrassades avec la jeune serveuse qui parle français et qui avait stocké nos valises en lieu sur avant de partir pour Fogo

Nous avons décidé de partir à la plage (plainia : petite plage) et nous bullons (si si !) sur des transats haut de gamme.

Biquette va tâter l'eau qui est "bien plus chaude que celle de la piscine" mais elle ne se baigner à pas (moi non plus).

Nous mangeons au restaurant de la plage et rentrons en taxi à notre hôtel.

Demain lever tôt car vol pour Maio à 7h

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Lever 5h45 ! et on appelle ça des vacances !

Rony notre chauffeur arrive avec 6mn de retard, ce qui ici s'appelle être à l'heure mais soulève le "Que fait-on s'il ne vient pas ?"


Peu de monde à l'aéroport, l'avion ne sera pas plein

Petit vol de 20mn toujours sur ATR à hélices.

Quelques courtes minutes de taxi et nous voilà à notre logement. C'est en fait un appartement dans une résidence de petites maisons de 2 ou 4 appartements.

La résidence est fermée et piétonne et il y a une piscine d'eau de mer à débordement avec une douche d'eau douce pour se rincer en sortie de bain.

Nous partons faire quelques ampletes au moins pour le petit déjeuner de demain : pas de restaurant dans la résidence.

Nestor dont un des nombreux surnoms est "le GPS à pattes" se goure un peu dans le trajet. Il faut dire qu'ici il n'y a aucun nom de rue sur les maisons.

Mais on finit par tomber sur L'avenue Amilcar Cabral qui longe la mer et qui va nous permettre de nous repérer plus facilement.

Nestor reçoit les félicitations du jury pour avoir oublié sa casquette quelque part soit à l'hôtel soit au restaurant d'hier soir. Enfin ça lui permet de s'offrir pour 6€50 une casquette "Cabo Verde"

La mer à une couleur bleu turquoise du plus bel effet. La plage principale est très belle et déserte à part quelques bateaux de pêcheur. Il y a deux mini restaurants sur cette plage et on se dit qu'on ira manger dans l'un d'eux ce midi.

On rentre à l'appartement pour poser nos emplètes et vers midi nous repartons pour le restaurant avec un "GPS à pattes" complètement retrouvé.

Petit repas Spaghettis pour Nestor et Carpaccio de thon pour Biquette.

Après une glace 2 boules et un expreso (devinez qui a pris quoi) nous nous installons sur des transats et restons quasiment tout l'après-midi. Je n'arrive pas à me rappeler quand est-ce que ça nous est arrivé là dernière fois ??? Certainement au siècle dernier !

Baignade avec une Biquette qui nage comme un poissons mais qui ne maîtrise pas bien l'océan et ses vagues un peu violentes pour rentrer dans l'eau. Un couplé d'italiens lui explique les rudiments (Nestor est resté garder les affaires).

Nous rentrons après avoir trouvé des fruits et des œufs sur le chemin du retour, et allons à la piscine plutôt bien sympa.

Je cogite le "tour de l'ile" qu'on fera lors d'un des trois jours mais notre logeur qui doit organiser ça n'est pas dans sa maison.

Comme vous voyez, à part le lever aux aurores, on dirait presque des vacances normales !!!

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Ce matin Biquette part courir !

Je me rendors bien sûr ! Petit déj à l'appart avec les emplettes d'hier. Jugez plutôt : pain perdu à la banane arrosé de confiture de pêche !

Nous partons marcher car Biquette a fait des découvertes pendant son jogging : on peut faire le tour de l'ile en quad ! Après réflexion c'est une idée qui me plaît bien. Je préviens le logeur qui confirme que ça donne plus de liberté que le taxi chauffeur-guide.

Nous reprenons le chemin de l'avenue principale de la ville qui longe la mer et nous allons réserver le quad pour demain . Ensuite on va voir les salines qui sont juste à la sortie de la ville au bout de cette avenue en allant vers la mer.


On voit bien le marais salant bien que ce ne soit pas la saison d'exploitation (avril à juin). Il y a des petites pyramides de seul dans de nombreux endroits. Une famille de bovidés se prélasse au bord du marais.

Notre passage ne les dérange pas le moins du monde.

Puis direction le bord de mer avec l'autre plage de Vila de Maio. Elle ressemble à la petite où nous allons l'après-midi à la différence qu'elle est immense tant en largeur qu'en longueur et qu'elle est absolument déserte : aucune construction, aucun être humain. Eau turquoise diable presque blanc .... que font les promoteurs !


Sur la plage, les pêcheurs débarquent leur pêche du jour : Thon et autres Gros poissons.

Ils sont transportés de la plage au quai dans de grosses bassines ou directement sur la tête pour être dépecés et vendu directement aux passants.

On rencontre souvent dans les rues des femmes avec des bassins sur leur tête pour vendre le poisson directement chez l'habitant.


On s'arrête quand même à la seule boutique de souvenirs du coin ! Aïe ...

Biquette a déjà vu plein de babioles à acheter .... pour l'instant elle ne ressort qu'avec un sac (pièce unique me dit-elle) mais on va y retourner avant de partir d'ici. Aïe Aïe Aïe ....

Retour à l'appartement pour un petit bain en piscine.

Puis nous repartons sur notre plage favorite ou nous prenons comme hier un petit frichti et des transats.

Nous assistons comme ce matin au retour de la pêche et à la sortie de la barque de la mer.

ils s'y mettent à plusieurs pour dépasser les énormes vagues qui s'échouent sur le bord.

Encore une journée de presque vacances !

Nous rentrons vers 17h non sans un arrêt mini Magnum et nous nous installons sur notre balcon terrasse où il fait bien frais pour le soleil couchant

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Pour ceux qui on eu le programme détaillé il était prévu un jour de tour de l'ile pour les villages et un tour des plages. En fait ces deux options ont été fusionnées en une seule. Il faut dire que l'île n'est pas gigantesque et que les villages sont souvent proches de la mer.

Nous allons chercher le Quad que nous avons réservé hier à 9h30.

En chemin nous croisons une truie et sa portée de porcelets qui la suivent de très près.

Et nous voilà partis avec une copie de carte donnée par le loueur.

Tout se passe bien sauf l'orientation. On merdouille un peu et au bout d'1/4h on se retrouve pratiquement à notre point de départ !!!

Nous prenons le GPS sur le téléphone dont nous avions mis la carte consultable sans réseau.

Et la tout va bien. Le loueur nous a donné son avis sur les villages et la plages.

Beaucoup de plages sont fortement déconseillées à cause des forts courants et/ou à cause des requins. De toute façon nous ne voulons nous baigner ni l'un ni l'autre.

Dans quasiment chaque village il y a des panneaux d'indication touristique en particulier pour les plages. Les villages ont tous la même structure : après l'entrée du village on trouve rapidement une avenue à chaussées séparées perpendiculaire à la route principale.

C'est le bout à droite où gauche qui donne la suite de la route mais il n'y pas de panneau de direction ! Donc sans le GPS c'est une chance sur deux.

Nous croisons un petit troupeau d ânes enfin 3 ânes dont un petit ânon encore très jeune car il n a perdu son pelage de bébé vraiment trop mignon

Jugez :

Au troisième village il y a un champ de dunes assez éloigné du village et très vaste. Et toujours ses plages souvent immense et désertiques qui sont vraiment magnifiques.

Presque au Nord de l 'ile, nous nous arrêtons pour voir des dunes au milieu de ce paysage désertique.

Puis une plage superbe derrière des petites dunes avec quelques touffes de verdure - lieu privilégié pour les tortues et leur progéniture.

Nous sommes arrivés au point nord de l'île où il y a un phare que nous n'allons pas voir.

On mangerait bien mais il n'y a rien qui ressemble à un établissement où on pourrait espérer un petit frichti. Heureusement Biquette prévoyante a apporté ce qu'il faut.

Nous finissons par trouver un Bar où nous prenons chacun un jus de fruit

Derrière plage après un chemin plus que cahoteux

et un stade de foot flambant neuf en gazon synthétique (si si !!) et dans presque tous les villages moyens un fitness park extérieur avec des appareils quelque peu rouillés mais en état de marche

Nous rendons le Quad et nous rentrons à notre appartement.

Puis piscine en attendant le coucher du soleil.

Science photo Biquette dans le couchant (sans nuage ce soir).


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Dernier jour ici après cette phase de repos consécutive aux difficultés physiques de l'ascension du Pico Fogo.

Nous partons demain pour rejoindre un autre théâtre de randonnées : l'île de Santo Antao. Déjà en France je me disais plus jamais de rando autre que facile ou moyenne. Un moment d'égarement m'a fait choisir Pico Fogo jugé Difficile à Très Difficile, la situation me fait dire : "jamais plus jamais"

Ce matin Biquette part courir !

et finit par un petit saut à la piscine car même à 8h30 il fait déjà chaud !! (ici)

Je vais sur la terrasse. Juste au dessous de notre appart il y a un terrain non construit pour lequel je me disais : "ils pourraient un peu l'arranger !".

En fait c'est la reproduction du plan de l'ile sur laquelle nous nous trouvons. On retrouve les routes, les chemins, les parties boisées et en s'approchant on voit de pierres ou des écriteaux en bois avec le nom des villages et des plages. Très original et je pense que ce n'est pas encore achevé.

Je pars faire des courses pour le petit-déjeuner et je tombe sur maman poule avec ses 8 petits poussins. Ils s'agitent sans la quitter de plus de 5 cm. Quel spectacle ! Quelle patience maman ! C'est drôle de voir cette vie animale naturelle dans le village.

Un peu comme les porcelets avec maman Truie d'hier. On voit aussi sur la plage les bébés mouettes qui ne savent pas encore voler et qui tricotent à toute allure pour éviter l'eau des vagues qui s'écrase sur le sable. Une vitesse et une adresse impressionnantes.

Objectif du matin : trouver la plage dite Ponta Preta qui est à moins de 100m de nous. Pas aussi simple qu'il n'y parait. Après le bord de la plage de sable où l'on va l'après midi il y a du rocher. D'ailleurs c'est là qu'à été construit le fort défensif de San José.

Notre résidence est à la suite à vol d'oiseau.

Près de notre piscine il y a une toute petite plage dans une crique mais ce n'est pas celle là.

Nous longeons les dernières maisons de la résidence qui donnent sur la falaise. Un terrain est accessible et nous entrons en nous rapprochant du bord des rochers. Juste après les dernières maisons il y a un une crique de sable d'une cinquantaine de mètres. Bien qu'il n'y ait aucune indication on pense avoir trouvé cette Ponta Preta (littéralement Pointe Noire).

L'objectif, certes modeste, de la journée est atteint (comme la tarte !).

Un autre objectif, bien secondaire selon moi, animé Biquette : rapporter des s......ouvenirs ! et toujours pas une carte postale de trouvée alors qu'on a déjà les timbres !!


Hier elle est revenue d'une boutique avec un sac vide. Un vrai sac en tissu décoré payant. L'intéressée, questionnée dit que c'est pour retourner à la boutique (sous entendu pour le remplir bien sur).

Donc voilà la suite : aller dans la boutique et poireauter pendant ce qui me semble des heures en me voyant poser des questions insolubles !

Nous allons ensuite à notre plage préférée sur nos transats préférés pour un farniente là encore bien mérités.

L'après-midi se passe entre baignades, repas, sieste pour certain, arrivée des barques de pêcheurs, ballets des mouettes et le bruit assourdissant de ces rouleaux s'écrasant sur la grève.

Le soleil commence à décliner quand Biquette rentre de la plage - je suis rentré plutôt pour régler notre appartement et commander le taxi de demain.

Biquette est restée pour payer le plagiste qui était parti en vadrouille. Finalement elle a du se débrouiller avec le senior tenant la boutique mais ne parlant pas un mot d'anglais ou français et limite bègue .....

Ce soir il faut plier bagages et le taxi nous conduira à l'aéroport à 7h15 pour aller jusqu'à Sao Vincente que nous atteindrons vers 12h après 3 sauts de puces

Et notre ébène locale ! (la petite chatte de nos voisins qui ont l'extrême gentillesse de s'occuper des nôtres pendant notre absence)

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On passe l'ile de Maio à l'ile de Sao Vicente et demain de Sao Vicente a Santo Antao. L'équipe est trop accaparée par le foot donc compte rendu complet demain soir

et surtout depuis la fan zone du coin

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Bien ! Reprenons le cours normal de notre voyage !

On quitte donc Maio pour aller sur l'île de Santo Antao. Mais cette dernière n'a plus d'aéroport. Il nous faut donc passer par l'île voisine de Sao Vicente et prendre ensuite un ferry pour y arriver enfin.

Le trajet se fait en trois vols Maio - Praia puis Praia - Sal et enfin Sal - San Vicente. Toujours des ATR72 à hélices et des vols entre 20mn et 35mn.


Nous arrivons à notre hôtel vers midi et profitons du fait qu'il y a un restaurant pour le repas de midi.

Nous partons ensuite en visite du centre ville. Il y a tout d'abord une réplique (moche) de la tour de Belem que l'on trouve à Lisbonne.

Belém est un quartier de cette capitale ; je ne sais plus ce que commémore la tour mais, elle est célèbre car au couvent de Belém des religieuses utilisaient du blanc d'œuf pour faire tenir droit des coiffures, des tissus et autres et qu'avec tous les jaunes qu'elles n'utilisant pas elle créèrent cette pâte divine qui garnit les fabuleuses "pastis de nata" que les pâtissiers de Lisbonne vendent par cylindres de 10 ou plus ......

Puis les marchés aux poissons et marché municipal. Les traditionnels bâtiments officiels, églises, palais du gouverneur, centre culturel, .....



Nous revenons vers notre hôtel pour faire le tour de la magnifique baie sur laquelle est construite la ville et au bout de laquelle se trouve les ferries que nous prendrons demain pour Santo Antao.


Au retour nous tombons sur un écran géant qui diffuse le match entre le Portugal et le Maroc. Comme on voit que le Maroc mène 1 - 0 on se prend au jeu et on suit jusqu'au bout cette formidable performance des marocains.

La ferveur pour notre propre équipe nous prend et donc décidons de suivre le match France - Angleterre. Nous commençons le regarder de la chambre mais le réseau est trop faible et nous repartons vers notre écran géant. Cocorico !

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Rituel des journées de mouvement : lever 6h30, derniers préparatifs et à 7h petit déjeuner.

A 7h30 le taxi nous amène au terminal du ferry, checking et embarquement.

Gros ferry catamaran avec peu de personnes et encore moins de véhicules à bord.

1h de traversée et pourtant l'île paraît tout proche.


Biquette trouve des cartes postales dans le hall d'arrivée (Si si on arrive encore à en trouver !).

On part sur la route qui traverse l'île en passant droit dans le massif.

La végétation et très intéressante. Île volcanique, bien sur, mais de volcans éteints depuis fort longtemps. Donc pas de traces visibles de coulées et autres éboulis noirs !


Ça ressemble assez à nos montagnes avec des couleurs un peu différentes.

A une certaines altitudes on voit des ..... Conifères !!! La ressemblance avec les nôtres se fait encore plus criante.

La route est très belle, larges, protèges par des murets de chaque côté. C'est une route pavée que les intempéries ne risquent pas d'abimer.

Le chauffeur nous arrête à chaque point de vue pour les photos. Les reliefs sont indescriptibles.

Il y a des pentes vertigineuses sur lesquelles on voit des sentiers en lacets .... et c'est là qu'on va aller marcher ... heureusement toujours en descente !



Arrivés à notre nouvel hôtel en bord de mer avec piscine et jardins en regardant aux alentours on se croirait à Chamonix , la neige en moins et les palmiers en plus.

Petite reconnaissance des restaurants du village mais on est dimanche donc pas trop le choix.

Fin d'après-midi au bord de la piscine.

Demain on va attaquer doucement : petite rando de 2 ou 3h en descente

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Les Couchers de soleil vont être plus difficiles à prendre, le soleil se couchant derrière la montagne !

Enfin c'est une façon de parler car après les déboires de Nestor pour les montées et de Biquette pour les descentes vertigineuses on a modifié 2 randos sur les 4 dont celle de ce matin !

Au très copieux et très bon petit déjeuner un très beau petit chat saute sur les genoux de Nestor ! Et va-z-y que je te ronronne et que je cherche les caresses. Bien sympa cet accueil !

Notre lieu de résidence a aussi beaucoup de fleurs et d'arbres

On devait faire une grande descente avec une partie vertige on a supprimé cette partie trop raide et on a visé un village qui s'appelle Xoxo (ça s'invente pas !).

C'est là que notre chauffeur nous conduit à 10h30. On monte légèrement dans la vallée dite de Ribéra da Torre (littéralement vallée du bord de la rivière de la Tour, sans du nom de l'immense rocher en forme de tour qu'on y trouve)


Xoxo a rendu cette vallée encore plus populaire car la succession de X et de O dans les lettres et les messages à une signification que est X = Bisou (kiss en anglais) et O = câlin (hug en anglais). En pratique ici on prononce ChoCho et ça n'a pas de signification particulière.

La route est enrobée, très large et très peu pentue. On arrive à Xoxo en 20 mn et là la large route s'arrête pour faire place à une ancienne route pavée moins large et beaucoup plus pentue.

On devait commencer tout de suite notre redescende vers notre village ce qui devait nous prendre 2h. Que croyez vous que Biquette décida ? "On va monter un peu !".

Certes, c'est tentant et ça d'autant plus que le soleil est encore bas et que les côtés de la vallée sont encore à contre jour.

On monte environ 20mn et on tombe sur des ouvriers qui sont en train de désherber la route avec des piochons. J'entame la discuss et Biquette dit "je monte juste un peu plus haut !"


Après encore 1/4h toujours pas de signes de Biquette. Je continue la montée et j'arrive à un croisement de sentier : impossible d'aller plus loin sans savoir où elle et partie. Je prends lace à l'ombre sur les murs d'une petite fontaine. Et j'attends !

Oui ici il y a de l'eau ! Forcément de l'eau de source puisque pas de glacier et quasiment pas de pluie.

La vallée est très encaissée avec des reliefs étonnants.

Cela dit chez nous aussi on a ce genre de vallées.

Mais ici ce qui est surprenant c'est la végétation : des palmiers , des bananiers, des papayers de la canne à sucre et toutes sortes de fruits tropicaux comme l'arbre à pain.


D'où une montagne très verte même dans les parties les plus verticales. C'est peut-être de là que vient l'appellation Cap-Vert !

Je reçois un SMS qui dit "Je redescends !" Encore 10mn et la voilà qui arrive.

On arrive là où on devait repartir vers 12h. Il nous reste à redescendre par la grande route en parfait état.

Il y a de l'eau en haut mais très vite dans le grand lit de la rivière il n'y a plus d'eau.

On y voit des piétons, des animaux domestiques, quelques 4x4 et des ouvriers qui tamise les alluvions à l'ancienne pour faire du sable.


Il y a des groupes de maison là où l'on exploité les maigres endroits plats mais également les endroits en pente qui ne font peur ni aux plantes ni aux agriculteurs.


Certaines maisons sont d'ailleurs assez haut dans la pente avec des sentiers abruptes voire même des escaliers !

Cette vallée est très vivantes et on rencontre pas mal de gens et aussi les bus scolaires qui ramènent les écoliers dans leurs hameaux.


Très sympa et pas trop longue cette descente.

Arrivés à notre hôtel nous plongeons dans une piscine réparatrice et nous faisons une petite dînette avec les provisions que nous avons achetées au passage.

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Mais avant épisode cocasse au petit déjeuner ! Sakou notre nouveau copain à 4 pattes revient sur mes genoux pendant que je mange.

Je m'étais confectionné une magnifique tartine pain beurre et au moment où il monte sur mes genoux je vois bien ce qui l'intéresse , je tente de sauver ma tartine en la tenant en hauteur loin de lui mais il est plus rapide et il prend la tartine d'une griffe. Elle tombe sur la table mais sa patte est pleine de beurre.

Il se couche sur mes genoux et ronronne en léchant sa patte avec force ronrons.

La randonnée dont tous les guides papiers disent que si l'on a le temps que pour une seule randonnée c'est celle là qu'il faut faire ! C'est dire !

Le chauffeur vient nous chercher à 9h avec la guide, Alice, qui va nous accompagner lors de cette randonnée.

Nous allons en voiture au sommet car nous ferons cette randonnée en descendant !

Il fait pas très beau ce matin. Pas mal de gros nuages blancs.

Nous montons par l'ancienne route qui a été construite entre 1960 et 1973. Le seul outil "moderne" utilisé était de la dynamite. Tout le reste à la main. C'est vraiment un ouvrage d'art et qui a très bien vieilli.

Nous arrivons au cratère de Cova.

Celui-ci n'a pas donné signe de vie depuis des centaines d'années et de l'ancien volcan nous ne voyons que la forme du cratère.


Une petite montée raisonnable d'une demi heure pour arriver au sommet des bords du cratère et là le spectacle de la vallée de Paul (prononcez Pa-oul). Il faut dire que ça mérite un détour. Toujours ces reliefs tourmentés et ces pentes vertigineuses.

Je pensais que l'on aurait une descente genre celle du volcan Fogo, il n'en est rien.

Je dirais la pente est raide mais la pente est rose ! (merci Jérôme ), tout ça parce que la descente s'effectue sur un large sentier pavé en lacets , bordé de muret des deux côtés !

Impossible d'avoir quelques forme de vertige, c'est vraiment très sécurisé.

 canne a sucre

Il y a une végétation pas croyable et Alice connaît très bien toute la flore jusque dans les détails.

Je suis ça d'un air poliment intéressé mais Biquette est aux anges et aura sûrement son examen avant l'arrivée.

La plante appelée fleur de marie pour soigner la grippe

La plante appelée "Langue de vache" pour soigner ...

du tabac sauvage

Finalement les nuages sont partis avant notre descente et c'est sous le soleil habituel que se déroule cette marche.

Il y a de très ingénieux système d'irrigation qui sont géré par les agriculteurs eux-mêmes à tour de rôle et qui ont été mis en route ce matin.

On apprend qu'un forte pluie a eu lieu cette année ce qui explique le caractère luxuriant de la végétation.

Beaucoup de fruits : mangue, papaye, banane (7 espèces), pomme, avocat, goyave, persil sauvage, manioc, patate douce, cane à sucre, ..... J'en oublie surement.

goyave 
manioc, patate douce, persil sauvage 
manguier , plant de café et  ??

On apprend par Alice comment se forme le régime de bananes : un à la fois (sauf jumeaux) tous les huit mois (Biquette complètera).

Le régime de bananes nait dans la fleur (le gros fruit mauve qui pend à la fin du régime).

A chaque rangée de pétales ou feuilles, des bananes naissent, et etc, ....

une fois le régime de bananes formé, il faut couper la belle fleur pour que les bananes grossissent.

Une fois les bananes récoltées, couper la plante car il n'y aura plus de bananes.

Et voila 😀

La descente passe vite avec ces explications et 2h30 plus tard nous arrivons au début du village de Paul.


Nous nous arrêtons pour boire dans un café. Nous prenons toutes (je prends des libertés avec la grammaire : 2 filles et 1 garçon : faisons ça à la majorité = toutes) la même chose jus de pomme maison et Biquette et moi en prenons un deuxième.

Cette arrivée à la rivière est très différente de celle de Xoxo hier. Ici pas la place d'une route le long de la rivière : la vallée reste encaissée et la route continue ses arabesques sur un des flancs de colline. Elle est étroite et des passage sont aménagés pour les croisements.

Notre chauffeur nous récupère et nous continuons la visite en voiture : statue de Saint Antoine qui sert de symbole à une course de chevaux ancestrale, une ville baptisée synagogue avec les restes d'un lèproserie construite par les juifs

et une distillerie fabriquant du grogue (appellation locale) à partir de la cane à sucre.

Nous rentrons à l'hôtel par le bord de mer pour la piscine revigorante après rando et passons le reste de l'après-midi en farniente.

Coucher de soleil au loin sur les montagnes

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Tout d'abord pas de petit chat pour le petit déjeuner. Il doit être en vadrouille. Les tartines seront plus faciles à sauver !

Nous allons donc faire une petite partie d'une randonnée classique qui va de Ponta Do Sol à Cha de Iglezia. Ce sentier longe une partie de la côte nord de l'ile. En préparant on trouve les chiffres les plus farfelus pour cette rando, aussi bien en temps qu'en km. On parle aussi bien de 4h que de 9h. Là où ça devient plus intéressant c'est quand on se penche sur le dénivelé cumulé. La carte allemande qui fait foi ici parle de 900m, certains guides de 1700m. J'en déduis qu'il doit y avoir des plages et que le fait de descendre sur une plage et remonter vers le sentier cumulé vite le dénivelé.

Hier j'en ai parlé à Alice, notre guide qui m'a dit que si mon fait déjà la rando jusqu'au premier village ça permet de marcher déjà pas mal. D'autant plus que, l'avis est unanime : c'est le plus beau de tous.

Notre chauffeur nous laisse à l'entrée du village de Ponta Do Sol et nous montre la direction à suivre.

Il y a un panneau qui présente le sentier et on y trouve ce que je n'ai jamais trouvé en préparant : une courbe de niveau d'altitude du sentier. C'est sur que ce n'est pas un électro-encéphalogramme plat comme les Landes ou la promenade des anglais. C'est plutôt un électrocardiogramme d'une personne très agitée !

Quelques biquettes et des grosses araignées rythment le début du parcours

Donc on passe son temps à monter (aie, aie, aie) et à descendre entre 0m et 300m.

Nous laissons le village de Ponta Do Sol derrière nous


avec de beaux points de vue

Nous arrivons au premier village Fontainhas en un peu moins d'une heure : effectivement ça monte et ça descend constamment. Il faut dire que le relief est carabiné et que pour faire passer une véritable route il ne faut pas faire le difficile : il n'y a souvent qu'un seul choix.

Nestor entreprend sa technique dite de Valouise et s'en sort plutôt bien. Comme Biquette mitraille la différence de vitesses ne se fait pas trop sentir.

Les à-pics sur la mer sont impressionnants.

Pas question de faire passer le moindre chemin tant que l'altitude n'a pas ouvert un espace suffisamment large.

De très belles araignées tissent des toiles impressionnantes dans les lignes électriques.

On peut prendre cette route en voiture et on en croise quelques unes.

Arrivés au village il y a un tournage cinéma en cours. Un vrai matos de pro.

Nous descendons un peu pour avoir des angles de vue sympa sur l'éclairage des maisons du village et nous décidons de ne pas continuer : la pente de la portion suivant du sentier est bien raide.

Au retour nous descendons dans le village et allons à son bord de mer.

Une trentaine de moineaux picorent les plantes grasses locales


Une rue le parcourt cette fois au plus prêt. En terme de plage ils ne sont guère plus avancés : ce sont des rochers et il doit être bien difficile de se baigner.

Au bout du bord de mer on déniché une piste d'avion et une tour de contrôle . Il est vrai qu'il y a eu un aéroport à Ponta Do Sol mais qu'il est désaffecté. La plage qui le bordé n'est guère plus accueillante que celle du village.


On assiste à une vente de poisson à la criée (des maquereaux selon Biquette).

On voit des gens dans les cailloux préparer des poissons sous l'œil très intéressés de chats qui grappiller aient bien quelque chose !

Biquette voulait rentrer à pied par la route (qui est aussi en montagnes russes) mais un "aluguer" petit van taxi collectif nous propose de nous ramener à Ribeira Grande pour 1€ chacun. Elle se laisse convaincre.

Horreur ! Malheur ! le van passe devant des boutiques ouvertes. Biquette dit qu'elle a des "trucs à acheter". Je demande "quels trucs". Réponse "je ne sais pas des trucs".

Je tente de dire que l'on fera ça demain. L'intéresse ne semble que moyennement convaincue


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Hier après-midi nous sommes gagnés par l'effervescence autour du match de foot. Le réseau de l'hôtel suffisait jusqu'à 15mn avant le début du match. Là des coupures, des longueurs, .... On décrète l'état d'urgence et on part à notre restaurant préféré et nous trouvons une place dehors à 5m de la projection HD du match. Que demander de mieux ?

Je ne vais pas rentrer dans les détails sur le match mais je n'en pense pas moins ! Enfin on est en finale

Ce matin toujours pas de chat au petit déjeuner et nous ne le reverrons pas avant de partir (snif !).

Nous avons décidé de repartir à Ponta do Sol après le crime de lèse boutique que j'ai commis hier. Un taxi nous demande 5€ pour nous y conduire et nous voilà partis.

Comme hier nous allons faire un petit tour au port où des poissons sont déjà proposé et nous partons à la recherche de la rue boutiiiiiiiiiiiiiiiiiiiques ! et nous la trouvons et même deux quasi côté à côté ce qui convient parfaitement à Biquette.

Elle achète donc les trucs dont il était question hier et la voici de nouveau souriante : elle a retrouvé de l'oxygène !


Nous rentrons à l'hôtel en aluguer et on a le vrai prix 1€40 pour 2.

Nous finissons les bagages et nous allons régler l'hôtel puis nous prenons place autour de la piscine à l'ombre des arbres pour attendre l'heure du taxi pour le ferry (14h). Une tâche est au programme : la rédaction de cartes postales.


Arrive l'heure du départ. ce n'est pas le même chauffeur que les jours précédents. C'est aussi une route nouvelle pour nous. Toujours ces routes accrochées à la montagne. Mais larges. Puis après une demi heure une route asphalte ! Flambant neuve ! et on traverse nos premier tunnels : le premier de 330m et le second moitié moins long.

Nous arrivons au terminal des ferries et nous avons 2 heures à attendre : le notre part à 17h00.


Ce soir rien de prévu. Demain matin taxi pour l'aéroport vers 9h l'avion décolle à 11h10

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Après une nouvelle nuit au Casa Café de Mindelo et après le Copieux petit-déjeuner nous prenons un taxi pour l'aéroport direction Praia.

Une petite heure de vol sans histoire même si le petit avion a du mal à l'atterrissage parce qu'il y a beaucoup de vent mais après 2 rebonds c'est OK.


Retour à notre hôtel préféré pour la 3ème fois conduits par le même chauffeur (Rony) et on retrouve le personnel que l'on connaît dont Claudia qui parle très bien français.

Un petit repas de midi et nous retournons visiter en approfondissant les quartiers du plateau que nous avons vus lors de notre première visite.

On voit bien qu'il se prépare un événement car dans les rues et sur les places des gens s'affèrent à préparer des stands . On passera voir ce soir.

Nous attendons le coucher de soleil sur le place face au palais présidentiel.

Les ados s'amusent à faire des selfies ...


Après le repas nous sortons et effectivement il y a des illuminations (enfin plus modestes que le 8 décembre à Lyon mais quand même )

ainsi qu'un groupe local faisant des figures acrobatiques en musique

Ce matin nous hésitons sur le programme et en particulier sur le fait de libérer la chambre à midi alors que nous partirons pour l'aéroport à 22h30. On tente de négocier et on arrive à garder la chambre jusqu'à l'heure de notre départ.

Du coup la journée se déroule plus sereinement. Nous partons en fin de matinée pour le petite ville de Cidade Velha (Ville vieille) qui n'est autre que l'ancienne capitale du pays.

Pour la modique somme de 3€ nous prendrons un aluguer pour cette cité. "A qu'est-ce qu'on est serrés au fond de cette boîte chantent les sardines ......" On entassé personnes et matériel tant que ça tient ! Enfin c'est bon enfant.

Une petite demi heure plus tard on débarque sur la place de Cidade Velha. Le village est charmant : il a gardé sa structure d'antan seules certaines maisons ont été modernisées mais sans changer l'implantation.

Le village est construit au bord de la plage de sable noir d'une petite baie. Le front de mer est bien dessiné et piéton. On y voit des pêcheurs et des enfants qui jouent au foot.


Nous montons jusqu'à la forteresse dont la restauration a commencé mais il reste beaucoup ) faire vu la grandeur du bâtiment.

Un tour à l'église et dans la fameuse rue Banana et nous voilà prêts à repartir. Re aluguer et ré sardines (enfin un peu moins !

Nous partons à pied sur notre plage préférée mais même Biquette ne se baigne pas : le vent est fort et on a presque froid.

Retour à l'hôtel et après le repas 1h de balade dans les festivités. Renseignement pris c'est la fête de la nuit blanche. en particulier chacun se doit d'être habillé en blanc.


Nous allons ensuite préparer nos bagages avant notre départ pour l'aéroport