Carnet de voyage

2021-11 - Costa Rica

24 étapes
45 commentaires
Destination rêvée depuis longtemps pour nous, nous voilà partis pour 3 semaines afin de découvrir les merveilles de ce pays.
Novembre 2021
22 jours
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Et pour vous amuser un petit quiz : retrouvez les étapes sur la carte en 3D ci-dessous. Attention piège : certaines étapes ne sont pas nommées sur cette vue 3D !

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Lever 4h ! Si si ! C'est moins dur que ce que je pensais ! Tout était très bien préparé par Biquette et quand le taxi arrive on est fin prêts. Les chats sont un peu surpris mais semblent s'en accommoder. On passe par Amsterdam (Schipol).

Le changement de porte est très très long. On ne pourra pas dire que Schipol hâta le transfert ! Vol long courrier sans souci également. Nous sortons de l'avion à 14h30 heure du Costa Rica (soit 21h30 pour les européens qui font le changement d'heure) .Passage à la douane interminable (2h30 montre en main).

Des centaines de valises nous attendent. Ouf nous retrouvons les nôtres.

Un taxi devait nous attendre mais ça cafouille : beaucoup de monde et peu de taxi. J'appelle Vincent de Vert Costa Rica avec qui nous avons préparé le voyage. Il discute avec le correspondant des taxis et me dit que ça va s'arranger. Effectivement un taxi s'arrête devant nous et nous conduit chez Vincent où nous avons une chambre d'hôte. Un jeune couple très sympa avec un enfant qui ira à l'école l'an prochain. On n'a pas arrêté de manger dans l'avion donc nous ne prenons pas de repas. On revoit notre itinéraire avec lui et nous allons nous coucher morts de fatigue à 19h30. On s'endort aussitôt et, bien sur, nous nous réveillons vers minuit. Ensuite alternance de périodes de réveil et de demi-sommeil …..

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Nous avons pris avec Vert Costa Rica le "pack Tortuguero". Tortuguero est un parc national qui n'est accessible qu'en bateau ou par air mais sans aérodrome ! L'idée du pack est de faire économiser des jours de location de voiture en prenant un bus à l'aller et en se faisant livrer la voiture dans la ville la plus proche du parc à la fin de la visite.

Lever 4h30. Petit thé et café puis départ vers la station de bus, Vincent nous y conduit. En fait c'est un bus privé et on va faire le ramassage scolaire pour récupérer en tout une trentaine de personnes. On a, du coup, un aperçu de San José la capitale que nous visiterons le dernier jour.

Nous traversons ensuite le plus ancien et plus grand parc national du Costa Rica. Nous avons de la chance : il fait beau alors que d'habitude il est dans les nuages. La végétation est vraiment luxuriante. On est dans une forêt tropicale humide. C'est très dense et les nuances de vert sont infinies.

On s'arrête à 8h30 pour le petit déjeuner dans une petite structure typique et peu touristique. Il n'y a pas de thé ! On me propose de la manzanilla ....... c'est de la camomille !!! ça fera l'affaire.

Dans cet endroit il y a des oiseaux en liberté mais bien nourris par le restau. On voit nos premiers toucans et de très jolis colibris qui font le sur place dont eux seuls sont capables, autour de petites fontaines suspendues qui leur sont dédiées.

Biquette mitraille une mini grenouille rouge aux pattes noires!!

Nous arrivons ensuite à La Pavona qui est un quai rustique pour l'embarquement vers les logements du parc.

Nous prenons un de ces bateaux à fond plat où il faut équilibrer les voyageurs entre droite et gauche du bateau pour ne pas risquer de basculer. Nous sommes 6 dans le bateau prévus pour 10, capitaine et guide compris. Il faut ralentir chaque fois qu'on croise un autre bateau pour que nos traces ne le fasse pas chavirer et réciproquement.

Nous sommes dans une rivière d'eau douce qui va se jeter dans la mer des caraïbes. Toujours la même végétation encore plus dense que la précédente.

Le bateau ralentit aussi lorsqu'il y a quelque chose à voir. Les premières sont des aigrettes blanches dont une bleue au milieu.

Les nuances de vert sont toujours aussi belles. Seules les branches de certains palmiers ont l'air mortes, il me semble que ce sont ceux où un parasite est enroulé autour du tronc (il faudra que je demande car on est à la fin de la saison des pluies et de sécheresse il n'y a point !)

Parmi nos découvertes de nombreux oiseaux qu'on ne saurait pas nommer, des petites tortues d'eau douce qui se dorent au soleil sur des troncs couchés.

On voit aussi un iguane.

Les rivières qu'on appelle aussi canaux s'entrecroisent, se jettent les unes dans les autres. A la confluence, des différences de couleurs d'eaux remarquables.

En arrivant à notre lodge on voit un caïman et un petit iguane vert.

Ainsi qu'un superbe toucan se régalant de baies roses

Le lodge est très écolo, pas de clim mais des ouvertures équipées de moustiquaires et des ventilateurs.

Nous avons le temps d'aller voir la mer des caraïbes au bord de laquelle le lodge est construit. La mer est agitée et on est loin de l'image de carte postale qu'on aurait pu imaginer. L'eau charrie un sable marron gris foncé qui n'est pas du plus bel effet (désolé pour les collectionneuses il est formellement interdit de ramasser du sable même en petite quantité)


Il était prévu un repas en buffet mais comme nous sommes 8 en tout et pour tout, nous sommes servis à table avec un repas standard mais plutôt sympa.

A 14h on part avec le même bateau pour le village de Tortuguero.

Un village sans voitures bien sur puisqu'au milieu des eaux.

Il y a à peu près 1000 habitants (on n'est plus très sûr parce qu'avec la COVID des gens sont partis en particulier vers le Nicaragua).

Les maisons sont basses et colorées. Beaucoup de statues et de peintures à l'effigie de la sacro sainte tortue qui donne son nom au parc.

Nous rencontrons aussi un superbe iguane jaune et vert plutôt de grosse taille.

Merci le zoom 400 😀

Retour à l'hôtel vers 16h où nous rencontrons dans les arbres du terrain 4 singes adultes et 1 enfant autonome. Ils ne sont pas farouches et ne font pas de bruit. On peut les approcher pour les photographier.

Ensuite le guide nous conseille d'aller faire une balade le long de la mer avant le coucher du soleil ce que nous faisons bien volontiers.

C'est une plage naturelle et déserte Il y a quand même un peu, mais pas trop, de bouteilles vides, chaussures, papiers, …. Même dans ce pays où l'écologie compte beaucoup, il y a des gens indélicats.

Voilà une première journée bien remplie.

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Hier soir vers 20h je tombe de sommeil (j'ai relu ce que j'ai écrit : c'est bourré de fautes que vous avez sûrement remarquées ! j'ai corrigé). Je m'endors immédiatement, Biket est plus en forme et je ne sais pas à quelle heure elle s'est couchée. En revanche on se réveille à 2h : il y a du progrès, le veille c'était minuit.

Biquek part à 5:10 pour voir si un lever du soleil est visible car il y a souvent des nuages en ce moment.

Mais elle revient 30 min plus tard avec pleins de des photos (aïe)

Aujourd'hui une excursion en bateau : c'est la bonne heure pour voir les animaux (6h00).

On n'est pas encore arrivés au bateau (à 100m de l'hôtel) que l'on voit des singes (plusieurs singes araignées et un singe hurleur). Les singes araignées sont faciles à repérer car ils déplacent beaucoup de feuillage.

Les plus jeunes tentent de nous impressionner pour que nous partions, puis devant notre mutisme et notre immobilité finissent par renoncer.

On a un grand bateau (15 - 20 places) mais nous ne sommes que nous 2, le guide et le pilote. On chemine très doucement pour n'effrayer personne. On commence par un tiger heron (héron tigre) de belle taille puis un petit lézard qui ressemble à un iguane qui s'appelle Basilicus quelque chose ou Lezard Jésus-Christ.

Cette dernière appellation vient du fait que ce lézard marche sur l'eau ! Puis un caïman dont seule la moitié de la tête dépasse de l'eau. L'eau est si claire que l'on voit bien tout son corps immergé .

Puis un deuxième lézard identique au précédent. Le guide nous informe que ce sont des femelles et espère pouvoir nous faire voir un mâle qui ressemble à un dragon.

Après un groupe de hérons tigre en parade amoureuse,

le guide voit un woodpecker (pivert) à tête rouge. On finit par le voir aussi. Il est magnifique et tape le tronc d'arbre avec intensité.

Il est rejoint par un autre identique et nous assistons à une parade amoureuse rapide qui conduit à un accouplement encore plus rapide.

Il semble que Biket ait photographier l'instant. Le guide dit que c'est très rare !

Sur notre passage un couplé d'ibis noirs s'envole.

Je vois au loin deux mammifères : en s'approchant on voit une loutre qui plonge dans l'eau à notre arrivée.

Un oiseau ayant l'air d'un héron tigre mas qui est de la famille des canards (pattes palmées) sort de l'eau avec un poisson d'une quinzaine de centimètres dans le bec.

On le voit taper le poisson contre un tronc, vraisemblablement pour le ramollir puis il replonge avec sa proie et ressort jusqu'à ce qu'il avale sa proie.

Au passage on voit aussi une autre loutre bien plus grosse que la précédente.

On voit ensuite un singe araignée descendre le long du feuillage d'un arbre. Le guide explique que c'est sûrement parce qu'il a vu une proie potentielle au sol. Sinon ils restent plutôt plus haut dans l'arbre. On finit par le perdre de vue sans connaître le fin mot de l'histoire.

Au passage un petit lézard basilic marchant sur l'eau mais trop rapide pour que l'on puisse le photographier, un autre pivert noir avec une collerette blanche et une héron tigre dit nocturne dont les yeux sont plus gros que ceux des espèces diurnes.

Il est en train de dormir sur une patte, l'autre étant sous ses ailes.

Nous voyons un petit oiseau marcher au bord de l'eau puis nous arrivons à un cul de sac. La rivière qui, il y a encore quelques années, se jetait dans la mer est maintenant trop basse (réchauffement climatique !). On a du remblayer pour que l'eau de mer n'envahisse pas les canaux.

Sur le retour nous voyons un lézard basilic male : c'est comme la femelle sauf qu'il a des crêtes sur la tête et sur le corps.

Une bien belle balade en bateau riche en découvertes. J'ai posé la question au guide sur le branches de palmier mortes : c'est le cycle naturel des branches qui finissent pas tomber.

Ces branches contiennent un tanin qui donne cette couleur sombre à l'eau de certains canaux. C'est aussi ce qui permet à la surface de l'eau d'agir comme un miroir et qui nous montre des vues de paysages et de leurs miroirs de toute beauté.

Retour à l'hôtel pour le petit déjeuner : il n'est que 8h !

Rendez-vous avec notre guide à 9h30 pour une marche dans la forêt jouxtant l'hôtel.

La deuxième balade se fait donc à pied dans le forêt tropicale assez boueuse à cette époque (l'hôtel a mis gracieusement à notre disposition des bottes en caoutchouc). On voit pas mal d'oiseaux et de singes.

Parmi les particularités bon nombres de petites grenouilles rouges : elles font 1 à 1,5 cm de long.

Ce rouge vif ne les pénalise pas car elles sont toxiques et personne ne les approche.

On regarde assez longtemps les processions de fourmis qui amènent des morceaux de feuille dans leur nid. Ces files à double sens font plusieurs dizaines de mètres de long et l'organisation est sans faille : toute le monde à la même vitesse dans les deux sens.

C'est très impressionnant ! Le guide essaie de taper du pied autour d'un nid. Le résultat est que les "soldats" (fourmis plus grosses) sortent du nid pour voir si tout va bien pour la procession des ouvriers.


Nous décidons de passer l'après-midi à la piscine de l'hôtel.

Nous allons manger à 13h

En fin d'après-midi nous avons rendez vous avec notre guide qui espère pouvoir nous montrer dans grenouilles aux yeux rouges qu'il entend régulièrement certains soirs depuis quelques jours.

Demain matin nous quittons le parc de Tortuguero et à 13h nous prendrons livraison de notre voiture de location pour aller au sud de la côte des caraïbes pour 2 jours. Apparemment il ne sera pas possible de faire du snorkeling (plongée en surface avec masque et tuba) car la mer est assez mauvaise, comme ici.

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Étape de transition entre le nord de la Côte Caraïbes et le sud de cette même côte. Mais en fait pas mal de choses à dire quand même.

On vous a quitté au bord de la piscine de l'hôtel mais le soir notre guide nous a proposé de partir à la recherche de la grenouille aux yeux rouges.

Balade nocturne donc à partir de 17h30 (ici la nuit tombe vite). Le jeu consiste à parcourir les arbres de la propriété de l'hôtel avec des lampes de poche et d'éclairer les feuilles des arbres où l'amphibien est susceptible de se poser la nuit. Le jour il se tient très haut dans les arbres devenant inaccessible facilement.

On tourne une bonne heure et le guide trouve une grenouille mais une bull frog en anglais (grenouille buffle ou ouaouaron en français ! si si !). C'est une grenouille de bonne taille et massive.

Un peu plus loin c'est Biquette qui trouve ....... un serpent ! Elle qui les adore ! Bon c'est un petit serpent mais assez long et bien coloré. Il est placide et se déplace lentement.

Notre guide repère enfin une grenouille aux yeux rouges. On embêté un peu cette pauvre bête en braquant les lumières sur elle pour la prendre en photo mais on abuse pas trop.

Mission de la balade de nuit accomplie.

On se couche assez tôt comme d'habitude. D'autant plus que ce soir le VPN ne marche pas et que, du tout, on ne peut pas regarder la télé française.

Dans la nuit on est réveillé par une longue séance de pluie tropicale qui dure quelques heures avec des période de véritable déluge !


Pas d'orage malgré tout mais vraiment des trombes d'eau. La pluie cesse au petit matin.

Ce matin on prépare les bagages pour le départ.

Après le petit déjeuner toujours typique (fruits, riz haricot rouges et omelette), on fait un petit tour de la propriété et une ribambelle de coqs et poules a pattes "plumées".

On voit deux singes araignées dans le parc et 2 caïmans et un iguane prêt du port.

Le retour vers l'embarcadère me paraît plus long qu'à l'aller mais le spectacle est toujours aussi beau !

La Pavona est vraiment la plaque tournante des arrivées et départs pour le parc de Tortuguero (au fait Tortuguero veut dire "la terre des tortues").


C'est vraiment rustique : une grande esplanade en terre avec au milieu un bâtiment ouvert avec des bars et mini market. Des cars qui déversent leurs passagers vers les bateaux et chargent ceux qui s'en vont. Nous avons un mini bus pour 20 personnes pour nous tout seul. On arrive à un restau de passage à l'heure du repas. Toujours ces repas de cantine malgré le buffet avec riz, haricots rouges et pommes de terre plus quelques plats pour carnivores !

Arrive le loueur de voiture qui est très sympa au demeurant mais qui nous fait perdre un temps précieux. Dans ce pays, Biquette et ses origines hispanique à beaucoup de succès. Et là, le loueur fait du zèle pour lui expliquer comment connecter son iPhone au système de la voiture. Évidemment ça ne marche pas mais il s'obstine et nous fait perdre un temps précieux : il nous faut arriver avant la nuit à notre destination. Conduire la nuit ici n'est pas recommandé : les bords des routes ne sont pas matérialisé par des bandes blanches, les routes ne sont que peu éclairées et il y a beaucoup de piétons et cyclistes pas éclairés du tout.

Il n'y a que 150km mais, ici, il ne faut pas compter faire plus de 50 km/h de moyenne, d'autant plus qu'il y a d'importants travaux pour passer cette route très fréquentée en 4 voies. La route relie Limon un des plus grand port du pays à la capitale San José. Il y a énormément de camions.

On n'a pas trop compris la signalisation en particulier pour dépasser. On croyait que seules les lignes continues doubles ne devaient pas être franchies. Eh bien un franchissement de ligne continue simple me vaut un signe d'arrêt par un policier aux aguets. On a un peu de mal à se comprendre mais en anglais on finit par y arriver. Il semble inflexible, prend les papiers, va voir sa collègue et finalement nous laisse partir ! Ouf !

Après Limon la route est moins encombrée et on arrive à rouler à 80 km/h.

On arrive à 17h15 à l'hôtel. La nuit commence à tomber et du coup on ne voit pas bien comment est cet hôtel. On en saura plus demain !

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Hier soir nous mangeons au restaurant de l'hôtel : service un peu floklo mais bonne cuisine.

Copieux et très bon petit déjeuner à 7h30. Ca nous change du petit déjeuner typique riz-haricot rouges, oeufs brouillés.

Si vous voyez des photos prises bien avant cette heure c'est que Biquette se lève tous les jours à 5h et comme elle ne tient pas en place elle va "faire un tour".

Je ne suis donc pas responsable des photos faites sur cette période pendant laquelle, bien sûr, je dors !


Nous commençons par la visite du refuge Gandoca-Manzanillo qui s'étend le long de la mer des caraïbes jusqu'au Panama.

Le sentier que nous prenons suit le long de la côte à notre gauche.

De l'autre côté se trouve la forêt tropicale. Il n'est pas conseillé de s'aventurer dans ce secteur dans lequel on peut facilement d'égarer sans guide.

Le routard nous promettait un concert de hurlements de singes dès l'entrée on ne voit aucun autre animal que quelques petits lézards pendant plus d'une heure.

Un mirador nous permet quelques photos du bord de mer.

Nous arrivons ensuite à une grotte naturel en bord de mer. Moyennant quelques acrobaties j'arrive à l'entrée de la grotte mais je n'entre pas car la mer monte et fondait pas que je me retrouve bloqué dedans !

Un kilomètre plus loin nous arrivons à une belle plage de sable blanc, évidemment déserte, qui est la dernière chose à voir sans prendre les sentiers qui entre dans la forêt.

A l'aller nous avons vu quasiment personne à l'exception d'une guide qui faisait visiblement visiter l'endroit à deux personnes du SINAC (SIstema NAtional de Conservation) sorte de ministère des eaux et forêts du Costa Rica en charge des parc et refuges du pays. Ils feraient une inspection que je serais pas étonné.

Nous avons vu aussi un Toucan et deux gros oiseaux que nous ne connaissons pas. Au retour on croise plus de monde et paradoxalement on voit des signes araignées et des singes hurleurs qui l'on repère par leur cris.

Ensuite nous allons voir le centre de sauvegarde du Jaguar.


La visite en français est faite pour une petit groupe de 6 par une jeune française passionnée qui travaille bénévolement sur ce site depuis 2 ans.

Ce centre récupère tous les animaux en difficulté qu'on leur apporte. Leur but est de les soigner physiquement et moralement afin de les réintroduire dans leur milieu naturel ce qui n'est pas toujours possible.

Deux cas de figure principaux : des animaux très jeunes abandonnés par leur mère ou dont la mère a été tuée, ou des animaux qui ont été domestiqués et que les humains ne veulent plus ! J'aimerais bien qu'on me les confie ceux-là ! Je parle des humains pas des animaux !

On voit un toucan tombé du nid et qui a des séquelles cérébrales qui font qu'il ne peut plus voler, des perroquets verts qui sont trop habitués à l'homme pour être remis en liberté, des aras (le plus gros des perroquets) magnifiques dans le même cas.

Un crocodile qui était attaché et frappé et qui a perdu un œil. Des petits félins, une biche, et bien d'autres animaux.

Des paresseux un électrocuté et un bébé tombé d'un arbre. Pourquoi le nom paresseux ?

Car il ne mange que des feuilles donc 120 calories / jour malgré les kilos de feuilles engloutis du coup ils mettent beaucoup de temps à digérer (souvent la tête en bas) et dorment énormément. Ils mettent aussi beaucoup de temps pour se mouvoir d'où leur nom.

par contre, la force de leur patte (composée de 3 ou 2 ongles) est impressionnante. il es préférable d'attendre qu'ils lâchent prise que d'essayer de l'enlever !!

Cette cours des miracles animales fait froid dans le dos sur les atrocités que l'homme peut infliger aux animaux !

Quelques animaux sauvages viennent rendre visite comme ce paresseux qui dort à la sortie du circuit

Suite à cette visite nous faisons les 30mn de route qui nous séparent de notre prochaine étape Cahuita où nous espérons pourvoir faire demain de la plongée de surface avec masque et tuba pour explorer le récif corallien si les conditions de mer le permettent.


Notre hôtel donne sur la mer et on la voit encore bien agitée. Deux problèmes dans ce cas là : les fonds marins peuvent être tellement agités que l'on ne voit pas grand chose, on peut également être projeté par une vague sur un corail et se blesser sérieusement.

Petite visite du village histoire de repérer notre restaurant pour le diner.

et une petite glace pour faire patienter car au vue du petit dej on a sauté le repas de midi

Nous verrons bien. Dans tous les cas visite du parc national de Cahuita

La journée se termine à 17h30 avec le coucher sur la Mer des Caraïbes !

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Ce matin la mer semble encore plus agitée qu'hier (aÏe) et pas de soleil.

Biket toujours en mouvement décide de partir courir pendant que je continue à dormir !!

Le soleil tente quelles sorties vers 6h00

Pendant que nous prenons le petit déjeuner, l'agence nous appelle : pas de snorkeling possible aujourd'hui.

Biket photographie un oiseau en plein envol juste au dessus de la piscine de l'hotel.

Ce sera donc la visite guidée du parc national de Cahuita. Une grande voiture vient nous chercher à l'heure prévue et nous conduit à l'agence qui est à 300m de l'hôtel.

Nous pensions à un ramassage comme pour Tortuguero : pas du tout, le guide nous attend et nous partons à pied.

Juste à côté de l'agence un iguane de belle taille dans un arbre et un peu plus loin un paresseux en train de dormir dans un arbre. Le paresseux n'est pas un singe, il est de la même famille que le tatou et le fourmilier. Ses griffes sont le prolongement de ses os et ne repoussent pas si elles cassent. Il ne mange que des feuilles et à une digestion très longue qui l'oblige à vivre au ralenti.

Une fois entrés dans le parc, le guide nous montre des lézards basilic (ceux qui marchent sur l'eau). Nous voyons un autre paresseux également immobile dans un arbre.

Nous marchons le long de la mer un peu comme à Gandoca-Manzanillo et nous longerons les plages sur 3,5 km. Parfois nous devons passer par la plage et, comme la marée monte, il faut bien viser. Dès le premier essai j'ai les deux pieds trempés !

Moi qui ne vois jamais rien je vois un raton laveur sur le bord du sentier. Je préviens le guide et nous en voyons finalement 3 : la mère et ses deux enfants. Ils ne sont pas farouches.

Le guide explique que, comme les gens les nourrissent, bien que ce soit rigoureusement interdit, nous sommes synonymes de nourriture facile à trouver ! Nous avons tout le loisir de les photographier à foison.

Soudain le mot qui fait frémir Cathy : serpent ! Le guide et une de ses collègues ont repéré une vipère de Schlegel ! Elle est aussi redoutée que son nom le laisse penser. Bon celle-ci est petite et est en train de dormir. Biquette qui m'a passé l'appareil s'approche lentement et quand elle voit la taille modeste de cet exemplaire reprend confiance et l'appareil et la prend en photo.

Sur le chemin deux autres ratons laveurs nous suivent et nous dépassent en nous sentant pour voir s'il n'y aurait pas quelque chose à grapiller.

Nous arrivons à un endroit où un fleuve se jette dans la mer.

Dans le delta ainsi formé le guide nous montre des raies qu'il appelle manta mais vu leur taille (30 à 40 cm) je ne crois pas que ce soit ça (mais ce sont bien des raies!).

Le guide nous amène à une plage où il y avait un embarcadère dont il ne reste que des poteaux. Sur l'un des poteaux un pélican et sur les autres des mouettes.

Sur le chemin il nous montre des araignées dans leurs toiles, pas très grosses mais colorées, ainsi qu'un spécimen dont la toile forme un cocon autour d'elle !

Nous arrivons au bout de la randonnée et là une famille de singes capucin nous attend pour la même raison que les ratons laveurs.

Notre guide prépare un énorme ananas et son collègue une noix de coco. Très bon petit en-cas.

Le singes se font pressants en particulier une mère qui porte son petit bébé sur le dos. Les guides font ce qu'ils ne devraient pas faire et leur jettent les épluchures de l'ananas. Bien sympa pour les photos.

Nous repartons par le même chemin et la pluie se met à tomber. Le guide dit que c'est plutôt une chance car quand il y a du soleil il fait une chaleur humide étouffante dans le parc. La seule chose c'est que l'on ne verra sans doute pas de caïmans ni de crocodiles car eux sortent pour la chaleur.

Sur le chemin le guide trouve un serpent liane vert (inoffensif) : sur que tous seuls on ne l'aurait pas vu.

Il nous conduit au restaurant (le repas est compris dans le tour !).

Après manger nous allons à la banque pour changer de l'argent et la banquière nous change un billet de 100 dollars US que nous avons depuis 10 ans et que personne n'a jamais voulu nous prendre. Sa machine tique un peu mais au quatrième essai elle déclare que le billet est bon.

Retour à l'hôtel pour s'abriter de la pluie

Demain nous quittons la côte caraïbe pour commence à visiter la zone volcanique. On compte 6h de route avec les arrêts.

Je n'ai pas dit que le Costa Rica est un petit pays : moins d'un dizième de la France. Il fait 51 000 km2 soit moins que la région Rhône Alpes Auvergne ou que les Hauts de France. Cela dit les routes, bien que bonnes, sont très encombrées et la moyenne horaire est de 50 km/h ! Donc au moins 5 heures pour nos 250 km de demain !

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Timide couché de soleil sur Cahuita.

Très timide lever de soleil avant de partir.

Nous décidons de partir tôt (6h) pour faire les 5 à 6h de route qui nous attendent pour aller jusqu'au premier volcan de notre voyage : le volcan Arenal.

La première heure de route se passe sans problème avec peu de circulation et une moyenne honnête.

Les ennuis commencent lorsque nous rejoignons la route 32 que nous connaissons déjà dans l'autre sens et qui est très encombrée et en travaux sur 70 km. C'est ni plus ni moins qu'à l'aller : des bouchons dus aux travaux, d'autres avec des pannes de véhicule des bus qui s'arrêtent sur la chaussée (pas d'arrêt de bus),......

On a bien le temps de regarder le paysage et la consommation d'essence reste basse.

On traverse une région agricole. Je ne sais pas si elle a été créé par déforestation mais je regarderai ça.

La dernière partie de la route est l'arrivée vers le volcan.

La route monte un peu et on perd 3, 4 degrés de température (il fait encore 25°C !). Cette portion est roulante et finalement le trajet de 5h n'aura pas été éprouvant.

Nous allons à l'hôtel pousser nos affaire et nous retournons dans un parc privé qu'on nous a conseillé : Arenal 1968.

Pas de révolution étudiante ici mais un éruption volcanique importante à tel point qu'on a fait un parc avec des sentiers pour montrer les effets de cette éruption.

Avant de partir randonner nous mangeons un morceau à la cafétéria du parc.

Nous faisons le plus grands des deux sentiers proposés.

Ce n'est pas du tout ce que j'attendais : je pensais qu'on marcherait en terrain découvert avec vue sur le volcan tout le long. Il n'en est rien le sentier est presque tout le temps dans une forêt dense dans laquelle on ne voit rien d'autre que l'importante végétation.

Ça monte et ça descend très souvent (tout ce que je n'aime pas en randonnée !).

On ne voit le volcan que lorsque le sentier atteint son point culminant.

De toute façon on ne voit rien puisque le volcan est dans les nuages comme souvent l'après-midi ! On se rattrapera demain.

C'est à cet endroit que l'on voit les rochers de lave noire qui ont été projetés dans tous les alentours du volcan.

Plus loin on voit aussi un lac assez grand qui s'est formé à la suite de l'éruption volcanique.

Je suis quand même un peu déçu car on n'a pas vu vraiment le volcan et, de plus, dans cette forêt très dense on n'a presque vu aucun animal.

Si on veut être exhaustif on a vu et entendu quelques bourdons noir rayés de blanc, deux petits oiseaux noirs à tête rouge et ...... Deux vaches ...... Maigre consolation.

et beaucoup de verdure

Il est vrai que dans les deux cas il est préférable de venir le matin.

Notre hôtel a son propre parc avec ses sentiers et nous comptons bien nous rattraper demain matin.

Le soir nous allons voir la mare aux grenouilles (un des sentiers de notre hôtel).

Pari gagné !!

Nous y retrouvons un exemplaire de la grenouille aux yeux rouges que nous pouvons cette fois mieux photographier et filmer.

On voit aussi un ouaouaron (seuls les plus attentifs se rappelleront et un serpent liane vert.

Bon repas au restaurant de l'hôtel

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Ce matin lever plus tranquille qu'hier.

Bien sur, je parle de moi, Biquette est partie pour le lever du soleil et en a profité pour faire quelques exploration du secteur.

Petit déjeuner copieux et délicieux.

Sur la terrasse de l'hôtel il y a une pancarte qui dit "il est interdit de nourrir les animaux".

Juste derrière ils ont construit une espèce d'arbre en métal dont les branches sont remplies de morceaux de fruits mangue, pastèque, et autres.

Pas très crédible tout ça ! Celà dit c'est bien pratique pour prendre les oiseaux en photo.

A terre une famille de coatis ne s'en laisse pas compter et ramasse les miettes qui tombent du faux arbre.

Nous partons explorer les sentiers que nous n'avons pas vu à veille en particulier celui d'une belle cascade appelée Cascade de Dante (pas sur que ça vienne de celui qu'on connaît chez nous).

Le volcan n'est pas plus visible qu'hier toujours enrubanné dans son cortège de nuages. Pourtant il fait meilleur. C'est difficile, paraît-il de le voir en entier à la saison des pluies, même le matin.

Vers midi nous partons vers l'autre parc à voir dans la journée : le Mistico qui offre un sentier avec une vingtaine de ponts suspendus. On se fait peut car on est tous les deux sujets au vertige.

Sur la route, un groupe de cyclistes se sont arrêtés et regardent on se demande bien quoi !!

Ben ca !!

Bon, c'est du sérieux pas comme ceux qu'on a pu voir au Népal il y a des années même si pour les plus gros ça balance pas mal.

Question bestiole : un serpent part dans les pied de Biquette et même s'il est de taille modeste il produit son effet.

On voit un bel oiseau bleu et orange mais il s'envole avait qu'on dégaine. On voit aussi un petit serpent jaune dans un arbre qui pourrait bien être une version petite la vipère de Schlegel que nous avons vue à Cahuita.

Après le circuit, bon repas au restaurant du parc : hamburger pour Biquette et spaghetti carbonara pour moi. Pas de dessert, c'est pas la coutume ici et finalement on s'y fait bien (enfin je devrais dire "je m'y fait bien" le drogué au sucre c'est moi!).

Nous partons ensuite vers notre logement du soir : deux routes dont l'une longe le grand lac Arenal et même si elle est un peu plus longue c'est celle que nous prenons. La première demi-heure est un déluge de pluie.

La conséquence c'est qu'on voit pas le lac. Ça se calme aussi vite que c'est venu et ça nous permet de voir quelques belles vues sur le lac.

Après nous passons de la route 142 à la route 143, ce qui nous semble anodin : eh bien pas du tout, autant la première est belle autant la deuxième est un champ de mines ou une piste défoncée, ça dépend des moments. La moyenne horaire descent à 35 km/h !!! Enfin, sur la fin du parcours la route redevient acceptable est nous permet d'arriver avant la nuit dans un super hotel.

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Le temps n'est pas super ce matin. Il a plu une partie de la nuit et le moins que l'on puisse dire est que les abords de l'hôtel sont humides.

Petit déjeuner copieux à 7h30.

On a pris un tour pour visiter le parc national. Nous serons un petit groupe. La guide est charmante, je sens que je vais être attentif !

Ce matin beaucoup de nuages donc on ne verra pas le volcan. Ce n'est d'ailleurs pas le clou du spectacle de ce parc.

Pendant les 3 heures passées dans cette randonnée on ne verra pas non plus d'animaux à part un seul, je vous dirai ce que c'est en temps voulu.

Ce sera donc une visite consacrée plutôt à la flore et à la géologie.

Nous commençons à marcher dans le parc et il ne pleut plus.

Tanaria, notre guide, nous donne des explications sur quelques arbres de cette forêt secondaire où le Vert est dominant.

Tout d'abord le "walking Tree" - son nom est lié à ces racines qui se créent à la base du tronc et prennent 2 cm par jour pour finir par atteindre le sol et s'enraciner.

En attendant, les extrémités de ces nouvelles racines sont protégées par une gélatine.

Ensuite le produit anti-moustique local, il suffit de frotter la feuille sur la peau et hop !! c'est vrai que l'odeur est très proche de notre citronnelle.

puis une sorte de palmier connu sous le nom de "monkey tail" (queue de singe) car les nouvelles pousses ressemblent étrangement à une queue de singe.

Voila le 1er must de la visite !! Avant de voir ce spectacle assez magique, il faut descendre 250 marches qu'il faudra bien sur remonter.

La cascade aux eaux bleu turquoise dans un écrin de verdure

Nous assistons à un mariage (si si) ! Au vu de l'état du sol, la robe ne va pas rester blanche bien longtemps

Un arbre endémique de la région dont j'ai égaré le nom. Des sortes de gros concombres poussent à même le tronc - une fois mûrs ils tombent et font le festin des tapirs (que nous ne verrons pas)

La, il faut juste imager le volcan Tenerio derrière la brume

Puis Le "Blue Lagoon" qui est la rencontre de 2 rivières : Rio Buenavista et Rio Celeste : l'une bleue et l'autre marron qui en se rencontrant vont donner ce bleu plus turquoise

La rivière Rio Céleste - assez magique de passer sur ce pont au dessus de ces couleurs

Pour finir un phénomène géologique où se mélangent 2 rivières dont une acide, ce qui va provoquer une réaction chimique pour donner ce bleu turquoise

Nous prenons le chemin du retour sous une pluie battante et enfin un animal : un pauvre petit escargot !

vu la météo il est ravi de se montrer

Nous quittons l'hôtel vers 12h30 et nous partons en direction du parc suivant le Rincon de la Vieja.

Un petit voyage de 2h de bonnes routes, ce qui nous change d'hier.

Nous devons d'abord descendre par une route de montagne avec beaucoup de virages, puis nous sommes dans la plaine.

Le paysage change du tout au tout et nous quittons les forêts pour un espace agricole qui ressemble à celui de l'intérieur de la région Caraïbes.

Puis nous arrivons à notre première autoroute ! si si ! Il s'agit de la partie nord de la Transaméricaine !

Cette route, qui s'appelle aussi Panaméricaine, est un ensemble de voies rapides et d'autoroutes qui relie toutes les Amériques entre Prudhoe Bay en Alaska et Ushuaia. Notre partie est d'avantage une 2 fois 2 voies qu'une autoroute. On y trouve des passages piéton, des zones scolaires limitées à 25km/h des entrées libres d'embranchements (même à gauche),.... mais la vitesse maximum est de 90km/h et c'est un vrai plaisir. Puis nous sortons de cette belle route pour repartir vers les montagnes où se trouve le parc Rincon de la Viejà.

Notre hôtel est sympa dans le genre petit village pour touristes très aisés. Il y a tout un tas d'attractions diverses et variées : balades à cheval, canyoning, rafting, tyroliennes et j'en passe.

On se contente pour finir l'après midi d'aller voir 4 petites cascades dans une forêt très agréable avec un très bon sentier ainsi que des sources d'eau chaude au bord d'une rivière (le Rio Negro) que l'on traverse par des ponts suspendus qui chahutent pas mal et sur lesquels on ne peut être qu'à 2 en même temps au maximum.

Petites balades bien sympa bien qu'il y ait du monde !

Demain rando dans le parc de Rincon de la Vieja

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Rincon de la Vieja est un volca.

C'est même le plus grand volcan du Costa Rica. Son cratère fait plus de 100km2.

Tous les parcs que nous avons vus depuis que nous sommes dans la région des volcans, sont dessinés autour d'un volcan. Mais l'accès aux cratères sont dans tous les cas fermés pour raisons de sécurité. Nous visitons à chaque fois les lieux autour d'un volcan.

Aujourd'hui c'est la première fois que le parc autour du volcan va nous permettre de voir, non pas le cratère, mais des manifestations du volcan comme nous allons vous le montrer.

Ça commence comme pour les autres par une balade en forêt.

Le roi de la forêt ici est le ficus. Il attaque les autres arbres pour littéralement le fagociter.

On a de beaux exemples de ce processus tout au long du chemin.

Nous sommes un groupe de 4 : nous deux et deux jeunes filles dont la langue est l'espagnol mais dont l'une parle un bon français.

L'anglais du guide étant ce qu'il est, et elle l'a bien compris, elle nous fait la traduction française à partir du commentaire espagnol du guide.

Un mot revient dans les explications du guide "cucaracha" (prononcer coucaratcha !! Oui ça vous rappelle une chanson en espagnol que vous avez sûrement fredonné comme moi même si ce n'est pas notre tasse de thé) eh bien ce mot veut dire cafard sûrement dans les mêmes sens que le mot français et pour les arbres c'est le nom du parasite qui s'entoure autour des arbres.

Nous voyons une très belle et très haute cascade (dans les 100m à vue de nez) Elle a beaucoup d'étages différents et l'eau y ruisselle harmonieusement.

Pour l'instant pas vraiment de faune, à part quelques papillons dont un bleu magnifique qui nous nargue car il refuse catégoriquement de poser pour la photo. Un autre plus compréhensif se laisse approché par les appareils à moins de 2cm.

Nous continuons dans la même forêt très agréable et fraîche dans le petit matin.

Nous arrivons devant la première manifestation géologique volcanique : des fumeroles. Ça commençait d'ailleurs depuis quelques pas à sentir le souffre. C'est de la vapeur de soufre qui s'échappe du sol et des arbres.

Un peu plus loin mare de boues : ça bouillonne à gros bouillons dans deux "marmites" placée l'une à côté de l'autre dans un ancien lit de rivière. Spectaculaire !

Bien sûr impossible de faire un bain de boue. La température oscille entre 80 et 120°C et le ph est à 1,2 donc très acide.

Plus loin encore le mini volcan, un cratère de 5m de diamètre qui bouillonne tranquillement une eau bleutée chaude et acide aussi. De l'autre côté une mare de liquide orange sans doute chaude et acide aussi.

Donc côté flore et géologie c'était bien mais côté faune ça laissait à désiré. Et bien nous voyons à nos pied un lézard vert de bonne taille

et un peu plus loin notre guide nous déniché un fourmilier de bonne taille dans un arbre.

L'animal est très beau est d'un dextérité que je ne soupçonnait pas pour se déplacer dans l'arbre. Il est au moins à 5m de haut et se promène de branche en brache, parfois même sous une branche se retenant avec ces 4 pattes. Vraiment très sympa.

Nous partons vers midi pour notre prochaine étape Monteverde (montagne verte)

Nous prenons la même route que pour venir : descente de la montagne puis route Panamériquaine.

Malheureusement dès que l'on dépasse l'endroit où on avait pris cette route dans l'autre sens la route est en gros travaux et le tronçon pour rouler limité à 30km/h (que personne ne respecte bien sur).

Sur le chemin nous nous arrêtons dans un centre de "remise en état" des animaux qui s'appelle "Las Pumas".

C'est plus petit que celui qu'on a vu vers Cahuita mais on y voit plus de félins. Pour chaque animal présenté on a son histoire. C'est presque toujours pareil : une mère à été tuée par des chasseurs qui ont vendu le petit comme animal de compagnie. Les gens se sont lassés ou se sont fait prendre (cette pratique est interdite par la loi au Costa Rica). L'animal est trop habitué à l'homme pour être relaché.

Ce n'est pas le parc ou le refuge qui décide c'est le ministère qui inspecté tous les animaux régulièrement et qui accepte ou pas que l'animal soit relaché.

On y voit (malheureusement en cage mais comment faire autrement) des perroquets verts et des aras rouges (qui peuvent faire pas loin d'un mètre de haut).

Des ocelos et des pumas. Un enclos est marqué Jaguar mais on ne le verra pas.

Mon rêve en venant ici est de voir un Jaguar et une Harpie féroce. Ces deux animaux sont présent au Costa Rica mais en voie de disparition. Ça va pas être simple !

La route continue lentement avec les travaux puis nous quittons la plaine pour monter au environs de 1000m d'altitude. Heureusement la route est bonne. Mais la moyenne reste aux alentours de 30km/h

Les paysages sont très beaux.

Nous arrivons à l'hôtel isolé dans un coin de montagne. Nous sommes dans des bungalows sympa.

On s'inscrit à une promenade de nuit pour voir les animaux en nocturne mais un déluge de pluie et quelques tonnerres nous font différer cette promenade à demain.

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Voilà une journée comme Biquette les aime. Pas forcément sur tout le contenu mais sur le timing.

Jugez plutôt : Lever 6h pour pouvoir prendre le petit déjeuner qui commence à 6h30.

Puis départ vers le parc de Monteverde qui ouvre à 7h. Un peu de queue pour prendre les billets mais départ de la randonnée avec le guide à 7h30. Fin de la randonnée avec le guide à 10h.

Départ pour une randonnées en solo dans d'autres sentiers du parc. Retour à midi. On passe une heure au café colibri, pas tellement pour le café mais surtout pour les colibris à admirer. Retour à l'hôtel 13h45. Il faut faire des réservations par internet pour les activités de demain et la réservation du ferry que nous prendrons après demain. tout ça avec des emails en anglais voir la réservation du ferry en espagnol ! Départ à 14h30 pour la visite d'une plantation de café, cacao et canne à sucre jusqu'à 17h. Retour à l'hôtel à 17h15 et on enchaine à 17h30 pour une visite de duit autour de l'hôtel. Retour à 19h28 et on va directement au restau que l'on finit à 20h30.

Il ne reste plus qu'à trier les photos, faire le journal .....

Demain on recommence pareil du moins au départ car il y a deux parcs à Monteverde et que j'ai eu le malheur de dire que le Routard conseillait de faire les deux !

Bon reprenons. Le guide est très sympa et parle un très bon anglais. Il est équipé de ce que j'ai hésité à acquérir avant de partir à savoir une longue-vue sur laquelle on peut adapter un smartphone pour faire des photos. Je n'ai pas pris car si on vu un grossissement supérieur à celui de nos objectifs photo, le matériel devient lourd et il faut un pied. Mais au vu de l'expérience d'aujourd'hui je reconsidèrerai la chose. On voit quelques oiseaux et autres bestioles classiques et d'un seul coup c'est l'effervescence parmi les guides : l'un d'entre eux aurait vu un Quetzal.

Je ne sais pas si tous nos lecteurs savent ce qu'est un Quetzal, mais ça c'est vraiment l'animal mythique de toute l'Amérique centrale et ce depuis des centaines d'années .

C'est un oiseau dont le mâle à un plumage magnifique avec une queue de 80cm ! Les maya adoraient cet animal comme un dieu. Il l'appelait Quetzal Coatl, littéralement serpent à plumes.

En fait lorsque l'oiseau vole sa queue ondulé et fait penser à un serpent.

Donc non seulement on a vu l'oiseau mythique mais quelques minutes plus tard les guides en repère un deuxième ! Deux Quetzal dans la même journée nous sommes bénis des dieux ! Le guide, qui a fait des photos avec son smartphone fixé sur sa longue vue nous les envoie dans l'après-midi : vous pourrez voir la différences avec nos photos.


Ensuite nous prenons un sentier pour aller voir la ligne de partage des eaux du pays entre le pacifique et l'atlantique.

Vous savez tous ce que c'est nous avons ça en France avec la méditerranée et l'océan atlantique. La ligne doit passer pas loin de Lyon. C'est l'endroit où si je verse de l'eau 1m au sud elle finira en méditerranée et 1m au nord elle finira dans l'atlantique.

La rando est sympa mais au bout d'une demi-heure il se met à pleuvoir des cordes et quand on arrive au mirador où on pourrait voir d'un côté le Pacifique et de l'autre la mer des Caraïbes (Atlantique), on voit à droite rien que des nuages, et à gauche rien que des nuages et partout de la pluie dans une ambiance de grand vent.


La pluie s'arrête après 1h non stop et bien sûr on ne voit aucun animal à part un oiseau, toutes les espèces ne sont pas folles !

A midi donc petit en-cas au café colibri qui nous permet de voir ces oiseaux merveilleux.

On voit même un coati qui voudrait bien attraper les graines que l'on donne à ces oiseaux. Il vient même nous voir en espérant quelque nourriture facile mais nous sommes inflexibles.

Ensuite visite de la plantation de café, cacao et canne à sucre.

C'est un des fils du patron qui nous sert de guide. Inutile de dire qu'il est tombé dedans quand il était petit et qu'il connaît son sujet sur le bout du doigt.

Il nous montre les plantes Arabica, Robustat .... nous montre les degrés de maturation du fruit (eh oui à l'origine c'est un fruit !) puis les différentes étapes qui permettent de passer du fruit au grains de café.

Pareil pour le cacao et pareil pour la canne à sucre.

C'est très intéressant. A la fin dégustation (je bois même du café sans sucre que je trouve bon)

Reste notre visite de nuit et là franchement c'est le fiasco ! On ne voit quasiment rien en 2h. A part quelques araignées (avec quand même deux tarentules dont on voit dépasser les pattes dans leurs nids), un fâcheux deux grenouilles et des chauve souris qui passent à toute allure : rien de bien passionnant.

En rentrant à l'hôtel une femelle tapir qui est prête à mettre bas.

Ensuite très bon repas comme la veille et demain lever 6h.

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Même début qu'hier avec lever à 5h45 (de plus en plus tôt). Fins prêts pour le petit-déjeuner à 6h30.

On voit quelques beaux oiseaux car les proprios donnent à manger sur des perchoirs.

Un toucan se heurte à une des vitres !

Sinon un motmot, un autre toucan et un colibri et d'autres que je ne connais pas.


Départ pour l'autre parc de la région dit "Santa Elena". Reserve Bosque Nuboso soit La Réserve de la Forêt ennuagée !! et on va vite comprendre pourquoi

Pour commencer le guide est tombé en panne de moto !

En attendant, un petit écureuil se régale avec un fruit local.

Nous poireautons 25mn et puis c'est parti. Il demande ce que l'on souhaite. Nous disons "voir des animaux" : il n'a pas du bien entendre !

La forêt est superbe, surtout parce que les nuages ou les brumes se sont installés au sommet des arbres d'où "La Réserve de la Forêt ennuagée".

Il ne pleut pas mais les arbres s'écoulent de toute l'eau emmagasinée.

On distingue l'eau verticale qui est bien sur la pluie et l'eau horizontale qui sont dans la brume et les nuages qui traversent les arbres et les plantes. La pluie horizontale est plus importante que la pluie verticale (je ne me rappelle pas du pourcentage).

Le guide connaît parfaitement son sujet surtout sur le fonctionnement de la forêt et des espèces qui y habitent.

Il nous explique que 20% est de la forêt secondaire et 80% de la forêt primaire, la secondaire étant celle qui a été coupée ou décimée mais qui a repoussé depuis la protection des forêts et la primaire étant l'originelle

Je comprends tout ce qu'il dit mais évidemment je ne retiens presque rien.

Il nous explique aussi que beaucoup de plantes poussent en servant d'autres plantes comme support. Mais ce ne sont pas des parasites car elles ne prélèvent rien de leur hôte.

Elles se nourrissent de l'eau (qui tombent abondamment) et des nutriments.

Ce sont des plantes dites épiphytes.

Les meilleurs exemples sont les broméliacées, les orchidées, les mousses, ...

Voila c'était la minute de Phil le Jardinier 😀

Question animaux on voit beaucoup moins de choses qu'hier : deux colibris à l'entrée (Biquette voit un écureuil) et deux ou trois dans les arbres.

Biquette se polarise sur les toiles d'araignées.

Le guide nous montre à la longue vue une grosse chouette endormie mais sa longue vue n'est pas équipée pour prendre des photos.

et la plus petite orchidée ...

Nous finissons vers 10h30.

Nous retournons à l'hôtel pour prendre nos affaires et nous partons en direction de la ville de Puntarenas où nous prendrons la direction de Paquera en ferry.

La route qui descend dans la vallée est plutôt bonne à l'exception de passage avec des gros trous pour lesquels il faut carrément s'arrêter.

Il y a intérêt à être vigilant car de très longs tronçons sont très bons et d'un seul coup 10 mètres de crevasses franchissables qu'au pas.

Le spectacle est joli car nous descendons vers le Pacifique que l'on voit au loin.

Puis une portion de Panaméricaine avant de la quitter pour la route qui nous emmène au ferry. Comme nous avons réservé par internet les formalités sont rapides et nous occupons l'heure et demie de traversée à prendre des photos et à peaufiner la suite de notre parcours.

Il y a beaucoup d'options possibles et le choix est difficile.

Nous arrivons à 16h45 et l'hôtel est très bien. Vue sur le Pacifique depuis la chambre, piscine à débordement. 3 nuits sans changer d'endroit vont nous faire du bien.

Demain excursion à l'isla Tortuga pour faire entre autre du masque tuba

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Comme d'habitude, Biquette se lève aux aurores pour voir si le soleil est visible.

Elle décide d'aller courir pour voir la plage que l'on voit de notre balcon !! Je lui dis rien mais vu la vue plongeante qu'on a - mieux elle que moi 😀 !

Finalement elle n'y retournera pas demain - la fin pour retourner au lodge est un vrai calvaire ! une pente de 25% au moins !! même notre Tuscon a du mal à monter!

Petit Dej pris, nous descendons à l'embarcadère en compagnie des chats des proprio

Troisième tentative pour aller faire du snorkeling (masque et tuba) après les deux tentatives avortées lorsque nous étions dans le sud de la région Caraïbes pour cause de mer mauvaise.

Nous prenons un petit bateau pour un tour organisé. Ces bateaux profitent des côtés des infrastructures du ferry pour embarquer et débarquer leurs passagers. Nous sommes avec 5 américains dont une dame de San Francisco qui est venue s'installe au Costa-Rica. Les autres semblent être des amis ou de la famille.

Nous commençons par longer une ile réputée pour abriter des singes. Comme il paraît qu'il faut faire du bruit pour les attirer, chacun y va de son imitation plus ou moins réussie de cris de singes puis de toutes sortes de bruits. La dame met de la musique de son smartphone en particulier une chanson des Rolling Stones qui par de monkeys (singes en anglais). Rien n'y fait : pas le début du commencement d'une queue de singe.

Nous arrivons ensuite près de l'île Tortuga. En fait, son nom ne vient pas du fait qu'on y trouve des tortues mais que sous un certain angle et avec beaucoup d'imagination le relief de cette île ressemble à une tortue de profil.

Nous jetons l'ancre près d'une petite formation rocheuse près de laquelle il y a déjà des bateaux semblables au notre. Tout le monde s'équipe et plonge dans une eau bien claire. On voit tout de suite que ce n'est ni les Maldives ni les Seychelles ! Il n'y a pas de récif donc pas de coraux.

Bon ne faisons pas la fine bouche il y a quand même des poissons aux belles couleurs, des oursins et de belles étoiles de mer. Il paraît qu'on peut voir des raies de belle taille ainsi que des requins mais ça ne sera pas pour cette fois.

On peut faire le tour de la formation rocheuse mais il faut faire attention le courant est assez fort. Le pilote a placé le bateau de tel façon que si quelqu'un a un coup de moins bien le courant le ramènera vers la bateau.

Quand on a fait le tour du côté plongée on accoste sur l'île Tortuga. Il faut bien dire que ce pourrait être une île paradisiaque mais elle est trop exploitée en rapport avec sa petite taille et ça dans tous les sens du terme.

Les "paillotes" se touchent les unes et les autres et tout est sujet à faire payer le touriste : transats, consignes, kayak et même les toilettes. De plus seul le bord de mer est public : impossible de s'enfoncer au cœur de l'ile, tout est grillagé et interdit. Enfin avec pas mal d'indulgence on peut quand même dire que le coin est sympa.

En attendant le déjeuner, on commande 2 noix de coco - Petit souvenir de la Polynésie -

C'est toujours aussi délicieux

La femme du pilote nous prépare un excellent repas que nous apprécions beaucoup.

Puis transats et farniente jusqu'au redémarrage du bateau. Biquette et moi faisons quand même la balade du bord de mer mais c'est pas très long : à peine une centaine de mètres.

Nous revenons par l'intérieur si on peut dire et Biquette déniche une boutique de souvenirs et achète quelques bricoles.

Retour à Paquera avec un détail cocasse : ceux qui paient en carte bancaire doivent débarquer sur la propriété du responsable de la société. Pour les espèces il vient au bateau pour encaisser !!!

Notre retour à l'embarcadère : c'est aussi celui de l'arrivée de la pêche ! petit clin d'œil pour Alain qui va certainement reconnaitre les poissons 😀

Nous retournons à l'hôtel et en parquant la voiture on voit des gens qui regardent dans les arbres et que découvrons nous : des singes !

 Elle est pas belle la vie ?
Coucher de soleil au bord de la piscine 
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Dans un demi sommeil quelque part dans ma nuit je sens Cathy partir pour un nouvel épisode de "Biquette et le lever de soleil" fait de photos de ciel, d'animaux, de plantes et de l'hôtel.


Au petit déjeuner nous sommes regardés par une bande de geais à face blanche comme le dit le guide de vert Costa - Rica dans son guide animalier.


Ils ne sont pas farouches ayant sans doute appris que dans cet endroit nul danger pour eux.

Je n'en ai pas encore parlé mais il y a des chats dans l'hôtel, nous pensons qu'ils sont 4. En tout cas pas farouches non plus.

Quand un convive donne quelque chose à un d'entre eux les autres rappliquent en miaulant à l'injustice. Biquette réussit de belles photos.

Avant de partir nous trouvons dans l'hôtel un bel et gros papillon.

Aujourd'hui nous partons en exploration de la côte sud de la presqu'île de Nicoya avec Montezuma qui est la principale ville de ce secteur.

Cette route est bonne et devrait être tranquille pendant 1 heure mais le GPS fait des siennes et nous nous retrouvons dans un cul de sac. Bon, on a fait une petite erreur mais si on l'écoute on doit traverser une rivière en eau ! Notre véhicule est un 4x4 mais je ne pense pas qu'il soit amphibie !

Comme il n'y a qu'une vraie route qui va de Paquera à Montezuma on la suit et nous arrivons à Montezuma sans problème.

Nous allons voir la cascade de Montezuma qui est très proche de la ville et qui, sans être spectaculaire est quand même sympa.

Puis nous allons voir la plage de la ville. C'est une plage de sable gris clair avec des passages de rocher faciles à traverser. La partie en sable offre quelques établissements pour touristes mais assez modestes ce qui ne dénature pas l'aspect naturel du lieu.

Puis nous décidons de prendre la piste qui conduit à une plage située à 7 km de la ville mais la piste étant défoncée comme il se doit il nous faut quand même une demi-heure.

Sur cette route pour la plage de Cabuya un iguane de taille moyenne traverse devant la voiture. Lorsqu'on s'arrête il s'arrête également et nous pouvons le photographier à merci

La plage en elle-même est assez bizarre. Il faut dire qu'on est à marée basse et que tout la partie normalement immergée est faite de rochers aux dessins parallèles assez bizarres.

De plus on a l'impression que la partie rocher monte en allant vers le large. Enfin nous aurons pas le loisir de la revoir à marée haute.

Un cri de singe hurleurs proche nous fait chercher d'où il vient.

Nous trouvons dans les arbres qui bordent des maisons individuelle une vraie famille de ces hurleurs.

Ils sont proches et ne semblent pas non plus nous craindre. On voit en particulier deux mères avec leur petit sur le dos. Les petits qui ne sont plus si petits que ça. On se demande à la fois comment elles supportent ça et aussi comment les petits arrivent à se tenir car elles ne prennent aucune précaution pour se déplacer entre les branches.

On se lamentait de ne plus avoir vu de singes depuis les Caraïbes, là on peut dire qu'on en a jamais vu autant à la fois !

Sur le chemin du retour on s'arrête pour admirer un ficus géant qui a été classé "Arbol exceptional" (arbre exceptionnel) depuis 2009. Le tronc, en particulier, est très impressionnant !

On s'arrête au village de Montezuma (je l'ai appelé ville mais c'est plus un village) pour se restaurer. Pendant notre repas un geai (de la même marque que ceux de ce matin) vient nous faire un concert sur un arbre à côté de nous.

Je m'offre une petite glace deux boules (première du séjour et petite hypoglycémie ce matin si on cherche des prétextes !), Biquette résiste vaillamment.

Sur la route du retour on voit des oiseaux noirs qui ressemblent à de petits corbeaux mais plus fins et à queue plate.

Nous finissons l'après-midi au bord de la piscine de l'hôtel

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Hier soir, diner light avec une salade multi-vitaminée (mélange de légumes crus et fruits) - Les chats ont toujours pas compris qu'il n'y a pas grand chose pour eux

Nous quittons notre bel hôtel de Paquera pour aller à Manuel Antonio.

Normalement on devait prendre le ferry de 9h ce qui nous permettait de voir un parc en chemin (le parc de Carara), mais quand on a essayé de réserver le ferry de 9h était plein. Nous prendrons donc le ferry de 12h30 et du coup pas de parc de Carara.

Cela étant dit quand j'ai lu le commentaire du Michelin sur Carara et que j'ai expliqué que les sentiers longent la rivière où se trouve les crocodiles j'ai senti Biquette soulagée de ne pas y aller !


Nous avons donc la matinée libre - Après le petit dejeuner toujours aussi bon, nous partons

Nous allons voir la plage de Paquera qui se trouve à quelques centaines de mètre de piste de l'hôtel.

C'est ce que Biquette a essayé de faire en footing le premier jour. A l'aller pas de soucis mais au retour la montée est à plus de 25% ..... J'imprime même pas !

C'est une belle plage avec un sable brun gris quasiment déserte.

D'un côté une ou deux paillottes de l'autre une rivières qui se jette dans la mer. Beaucoup de bois (troncs et branches) visiblement apporté par les vagues.

C'est pas complètement clean mais il n'y a quand même pas trop de déchets. On voit des petits crabes qui courent à toute allure et des Bernard l'ermite qui rentre dans leur coquille dès qu'il nous aperçoivent. On voit aussi un petit héron ou aigrette.


De retour a l'hôtel, on passe le reste de la matinée au bord de la piscine. Bien agréable cet hôtel avec vue sur le Pacifique, on y serait bien resté quelques jours supplémentaires.

On embarque dans le ferry et avant le départ on voit un groupe de pélican qui pêchent dans la mer. Ils sont vraiment très bien organisés. Ils se laissent remonter par les courants chauds, ils tournent au dessus de l'eau et d'un seul coup ils se mettent en piqué et plongent complètement dans l'eau.

Quand ils ressortent on ne sait pas s'ils ont raté l'objectif ou s'il l'ont déjà englouti. Quelques fois les piqués sont interrompus, l'objectif a du partir, et ils reprennent leur vol normal. Super spectacles.

Traversée d'1h30 sans encombre. On prend des chaussons au fromage et pomme de terre et un flan vanille. Je pense pas qu'ils vont gagner "Top Chef" avec ça mais enfin ça nous cale.


Nous avons 2h45 de route à faire. La banlieue de Puntarenas est interminable mais relativement roulante. Ensuite la route est très encombrée : normal cette route va à San José la capitale. On prend ensuite la route 34 qui va longer le Pacifique. Surprise ! Elle est à péage ! On paie royalement 31 centime d'€ ! La route est belle mais ce n'est qu'une deux voies à part dans les montées où une troisième voie permet de dépasser.. Pour la première fois aussi une bande blanche matérialise la route de chaque côté et il y a parfois un bas-côté.

Nous faisons une halte au pont de Tarcoles. C'est là que se trouvent les fameux crocodiles; Biquette prend des photos vaillamment il faut dire qu'on est à 5m au dessus d"eux. Il y en a une dizaine plus ou moins immergés. Ils ont du succès.

Ils se mettent là car, malgré l'interdiction, des gens leur apportent à manger.


Puis nous nous arrêtons à la Playa Hermosa (Plage Magnifique rien que ça !). Elle très large (plusieurs km), le sable est noir et au loin on voit des brumes sur la mer. Très chouette !

On arrive à Manuel Antonio à 17h. L'hôtel est un peu "rustique" par rapport aux palaces d'avant mais on l'a choisi parce qu'il est à 70m de l'entrée du parc.

Demain lever 6h30 pour être à 7h à l'ouverture du petit déjeuner et à 7h30 dans le parc pour la visite guidée dans l'espoir de voir des animaux

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Aujourd'hui c'est le parc le plus célèbre du Costa-Rica si ce n'est de l'Amérique centrale. Il n'est pas très loin de la capitale San José (~100km).

Lever 6h15 pour un petit déjeuner au plus tôt à 7h.

Plat unique et très local. biquette est contente (encore du riz qu'elle ne mangera pas) 😀

Hier notre logeur nous a promis un guide, (une en l'occurence) et il nous présente Evelyne. On convient d'un rendez-vous à l'entrée du parc. L'hôtel est pas mal mais pas du même standing que les précédents. Mais il a un très gros avantage : l'entrée du parc est à 50 m ! Les embouteillages pour venir le matin sont très connus. Nous ce sera à pied.


Ce sera finalement un groupe de 3 (dont nous 2) 4 avec Evelyne. Elle a une longue vue mais pas d'adaptateur pour smartphone. Il y a du monde mais ce n'est pas la foule : presque pas d'attente au passage des guichets.

On prend le sentier principal, dit sentier des paresseux.

Non il n'a pas été rebaptisé pour moi, c'est le nom d'un animal déjà rencontré si vous avez bien suivi. Evelyne commence à nous montrer un criquet, menu de prédilection des singes et un oiseau au sol dont les plumes sont de la même couleur que les feuilles mortes ! Sacré camouflage !

Puis un petit crabe (non pas aux pinces d'or) mais avec une pince rouge et une pince blanche.

Enfin un petit lézard Jésus Christ (mais si celui qui marche sur l'eau) qui n'a pas encore sa couleur verte;

On se demande vraiment comment elle voit tout ça à l'œil nu !

On voit un premier Paresseux qui prouve que le sentier-route porte bien son nom. Il est immobile comme souvent en plein sommeil.

Puis on voit difficilement plusieurs singes hurleurs (au passage il y en a un qui a fait du barouf à 4h du matin pas loin de notre chambre). Ensuite un singe à tête blanche dit capucin qui est le premier élément d'un groupe d'environ 10 dont des petits des gros et une mère portant son bébé

Des petites chauve-souris immobiles sur un tronc en train de dormir : même avec la longue-vue je n'en voit que é ! On en verra plus tard deux autres de beaucoup plus près et donc plus facile à identifier.

Nous verrons également un autre paresseux dont on voit la tête rieuse, un toucan et un Morpho. Le Morpho est un gros papillon bleu mais il a un gros défaut : il ne se pose jamais ! Enfin on n'en a jamais vu posé. Gros problème pour me photographier. On devrait aller voir dans les derniers jours du voyage dans un parc spécialisé en papillons !


Evelyne nous quitte pour rentrer à la porte du parc, nous décidons de faire un autre sentier. Au bout du sentier principal nous arrivons sur un bras de terre qui conduit à une presqu'île : les deux plages de chaque côté du bras sont magnifiques, elles sont considérées comme les plus belles plages du Costa-Rica pour la baignade et le snorkeling.

Nous prenons le chemin qui fait le tour de la presqu'île. ça monte ça descend mais ça offre de beaux points de vue, bien que les belvédères en bois soient interdits car menaçant de s'écrouler.


Dans cette balade Biquette voit un Paresseux (non pas moi !) dans un arbre que je mets plusieurs minutes à voir (elle va pouvoir faire guide bientôt !

Parmi les autres pas mal d'iguanes dont un qui pose pour les photos et deux exhibitionnistes en plein accouplement !

Nous prenons vers 11h la route vers notre prochaine étape plus au sud. On arrive rapidement car nous prenons la fameuse route 34 sur laquelle nous roulons à 90 (limitée à 80) et où pour une fois les km descendent plus vite que les minutes.

Nous mangeons à un endroit nommé Bahia où il faut payer pour aller sur la plage ! Ce que nous ne faisons pas bien sûr !

Reste 4km de piste à faire pour arriver à notre logement : un hôtel dans les bungalows au bord d'une rivière sont de grandes tantes montée sur des socles en bois ! Superbe !

Petite visite vers la cascade proche de l'hôtel et on passe voir le restaurant où on mangera ce soir à 100m de l'hôtel.

Demain excursion snorkeling si le temps le permet !

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Bon un peu compliqué hier soir. Biquette est en train de mettre la dernière main à l'étape MyAtlas, et paf ! Plus d'électricité ! Sans doute aucun lien de cause à effet ! D'autant que c'est tout le quartier qui saute (enfin il doit y avoir 4 ou 5 maisons !)

On va manger avec la lampe frontale dans la nuit noire. Le restaurant a mis les bougies mais du coup plat unique, le truc avec le riz et les haricots rouges que Biquette n'aime pas.

Bref, le courant revient vers 21h et internet vers 6h aujourd'hui ce qui nous a permis d'envoyer l'étape vers 6h30 (13h30 en France).

Petit Déjeuner à 6h00, light fort heureusement - vous allez comprendre pourquoi un peu plus loin!!

Départ à 6h30 pour Bahia que nous avons vu hier avec pas mal de déception.

Rdv chez Bahia Adventures où il y a pas mal de monde car plusieurs tours. Nous partons tous avec la voiture en file indienne jusqu'au parking où on s'est garé hier pour manger. Grosse revanche car on rentre dans le parc et on va à la plage sans payer ! On aura bien fini par la voir non mais.

Ce que je n'avais pas du tout compris c'est qu'il n'y a pas de port à Bahia. C'est un tracteur et un chariot qui apporte les bateaux. C'est vous dire la taille des bateaux. Le notre est une coquille de noix pour 10 personnes : on est 8 + 3 de la compagnie (capitaine, moussaillon et plongeur).

Mais il y a deux problèmes : l'île est à 1h30 de bateau et la mer est pour le moins houleuse.

Donc plus d'une heure de tape-cul à chaque vague de houle tout ça dans un bruit sinistre où l'on pense à chaque fois que la coquille de noix va se casser en mille morceaux et pour couronner le tout au bout d'une demi-heure il pleut averse. Bref une des plus mauvaises expériences pour moi en 45 ans de voyages !

En route on voit une baleine, malheureusement morte (bizarre qu'elle flotte non ?).

En tout cas ça fait les affaires d'une centaine d'oiseaux qui se disent que le repas est servi.

Plus loin des jeunes dauphins nous escortent pendant quelques minutes. Ca calme un peu ma ringue !

On arrive en fin à l'île : il pleut toujours. Mise à l'eau des plongeurs. J'ai le temps de voir deux chirurgiens lorsque mon masque prend l'eau. Je tousse je crache j'essaie de le remettre rien à faire. De rage je passe l'appareil photo à Biquette et je remonte à bord.

De toute façon nous avons été habitués au must avec nos deux séjours aux Maldives avec barre de récifs à 50m de la plage et là de récif il n'y a point : on voit les poissons 5 m au dessous. Regardez les photos et comparez à celles des Maldives !

je prends mon mal en patience et j'espère que Biquette voit des choses sympas ! Il y a une dizaine de petits bateaux du même type et donc environ 80 plongeurs. 3 sorties du groupe entrecoupées de légères pauses : Biquette me dit que c'est à peine mieux que la dernière fois !


Évidemment il faut rentrer ! bon c'est un peu moins pire car la coquille de noix fonce maintenant dans le sens du vent et que la houle s'est transformée en clapot (je crois qu'on dit comme ça !). ça tape quand même mais au bout d'un moment il ne pleut plus. On voit un oiseau posé sur une planche de bois

Petite bouffe sur le plage : sandwich salé, sandwich sucré et fruit.

On part aussi vite que la politesse nous le permet.

Les bateaux rentrent au garage et nous à notre base pour une douche bien méritée.

On décide de s'accorder le farniente pour cette fin d'après midi.

NB : Pour celles et ceux qui voudraient venir au Costa-Rica ce que nous encourageons, un conseil ne programmez pas de snorkeling. Venez quelques jours de moins et programmez une semaine dans un des spots de la mer rouge?

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Hier le même restaurant et le même menu au grand désespoir de biquette !! enfin presque poisson à la place du poulet

Aujourd'hui nous quittons la cote pacifique pour revenir dans la vallée centrale c'est à dire près de San José la capitale.

Initialement nous avions prévu de "pousser" au sud jusqu'au Parc Corcovado sur le Pacifique mais nos interlocuteur nous ont dissuadés en raison de la saison des pluies.

Nous partons donc à 8h pour Cartago ancienne capitale du pays plusieurs fois meurtrie par des éruptions volcaniques du volcan qui nous irons voir demain le volcan Irazú.

Près de 4h de route avec pour commencer notre route 34 dont nous vous avons déjà parlé puis on attaque la montagne.

La route est bonne mais ça grimpe sec ! L'altimètre de la montre de Biquette annonce 3200m au point le plus haut. La forêt change au fur et à mesure de l'altitude.

Sur la côte pacifique elle est dense mais moins haute et moins humide. Petit à petit avec l'altitude les arbres sont plus hauts et on retrouve la forêt humide

Une partie à beau être un tronçon de la Panaméricaine la moyenne horaire n'est que de 50km/h.

Il y a beaucoup de camions et parfois des nappes de brume et le nombre des 3 voies en montée est assez limité. Donc on fait du petit train derrière un camion très chargé.

A la descente point de 3 voies et pourtant ces mastodontes bien chargés ne peuvent que rouler au pas pour ne pas mettre gravement en danger leur sécurité. Nous faisons les 50 derniers km à ce train là.

Sur l'aller on s'est arrêté dans une petite ville pour changer de l'argent mais apparemment toutes les banques sont fermées aujourd'hui. Notre niveau d'espagnol ne permet pas de comprendre pourquoi.

Arrivés à Cartago il se met à pleuvoir. On va se restaurer à l'abri dans un petit vendeur de trottoir en face de la Basilique mais qui a quand même une salle où l'on peut se poser. Pendant notre repas la pluie redouble d'intensité .

On décide d'aller poser nos affaire à l'hôtel à 5km du centre de Cartago en direction du volcan Irazu.

Bel établissement qui fait aussi restaurant et nous sommes dans un grand bungalow très confortable.

On devait aller visiter des Jardins et deux monument de Cartago. Les monuments on les voit de la voiture et le jardin on laisse tomber car à l'heure où je vous parle il pleut toujours (il est 18h!)

La visite du volcan demain matin semble assez compromise car ils annoncent le même temps qu'aujourd'hui. Sachant que le volcan culmine à 3400m il risque en plus d'être dans les nuages. J'ai oublié de dire que Cartago est à 1400m.

Affaire à suivre

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On espérait que la pluie cesse mais il n'en est rien.

Nous hésitons à faire les 40mn de route qui vont nous mener de notre hôtel à 1500m d'altitude jusqu'au volcan qui est à 3400m.

Mais bon on se dit que qui ne risque rien n'a rien, alors on y va après un petit dej fort sympathique.

La route est bien sur une route de montagne plutôt en très bon état. En 40mn on double un camion et la camionnette qui l'escorte et on croise une voiture !

Donc très calme. Le paysage a des airs alpins à la fois le relief et aussi la faune (des vaches et des chevaux) et la flore (des conifères proches du sapin).


On arrive aux portes du parc 10mn avant l'ouverture et on poireauter en fait 20 mn car les gardes sont en retard.

Contrôle de nos billets achetés il y a 3 jours sur internet et nous entrons.

La personne qui contrôle, a le souris aux lèvres il doit se dire qu'ils sont un peu ces touristes

On arrête la voiture où les sentiers de randonnée commencent.

Il pleut à verse et le plafond nuageux est à quelques dizaines de mètres au-dessus de nous. Inutile de dire que l'on voit rien de rien !

On décide d'attendre une heure pour voir si ça s'améliore. On papote, on parle de la journée si on ne peut pas "faire" ce volcan.

Une heure après rien n'a changé et on redescend.

Voila ce qu'on aurait du voir si le soleil avait bien voulu nous faire le plaisir de sa présence !!

Et il pleut toujours et encore ...

On passe au lodge prendre nos affaires et on va vers un parc réputé "les jardins de Lakester".

Lankaster était un anglais amareur de botanique. Il a connu le Costa-Rica en venant pour travailler dans une plantation de café. Lorsque la plantation a fermé et après un cours séjour en Afrique du Sud il est revenu au Costa-Rica et il a créé ces jardins qui sont devenus mondialement connus. A sa mort c'est une université du Costa-Rica à qui il a légué ses jardins qui a repris leur gestion.

Il peut toujours mais nous sommes équipé : Biquette met la cape de pluie pour bien protégé l'appareil photo et j'ai pris un grand parapluie à l'entrée pour protéger l'appareil pendant les prises de vue.

Les jardins sont très beaux. Il y a un jardin japonais,

un espace de forêt secondaire puis un pour les fougères et d'autres dont je ne me rappelle pas.


Le clou de la visite est la serre des orchidées. Biquette est aux anges et mitraille à tout va. Il faut dire que l'ensemble est vraiment magnifique.


Vers midi nous retournons vers Cartago pour photographier la Cathédrale (originale et sympa) et on se restauré dans un petit restaurant en face de l'édifice.

Nous décidons d'aller voir le marché central de San José qui se trouve être sur notre route. Il n'a de central que le nom apparemment car en y allant on ne voit aucun des édifices du centre ville.

Le quartier très populaire est très sympa.

On a un peu de mal à se garer mais on finit par dénicher un parking pas trop loin du marché.

Le marché est une grande bâtisse qui couvre un pâté de maison. Il y a tout ce qu'on peut imaginer dans un tel endroit : fruits et légumes, viandes, poissons mais aussi habillement, chaussures, .... et enfin tout un ensemble de stand qui vendent les créations d'artisans locaux.

Après une heure de visite nous prenons la direction de Poas le volcan que nous allons voir demain. Pas mal d'embouteillages au début de la route puisqu'il est 16h et que nous prenons la même route que celle de l'aéroport. Enfin on s'en sort pas trop mal.

Les derniers km sont une route de montagne pour se rapprocher du volcan. Notre hôtel est isolé mais à un restaurant et est à 20mn du volcan.

Bon aujourd'hui on a eu la pluie, je veux bien on est à la saison des pluies. Mais demain nous sommes le 1er décembre c'est donc le premier jour de la saison sèche, donc il va faire un grand soleil et en tout cas pas de pluie !

Le principal c'est d'y croire n'est-ce pas ?

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Notre lodge à Poas est très sympa. Très basique de l'extérieur mais vraiment atypique et avec une décoration très soignée et un excellent repas !

Ca nous change du riz & haricots rouges enfin pour Kathy car pour moi pasta !!

Bien, aujourd'hui un autre volcan du même genre qu'hier : le volcan Poas.

Un des must du Costa-Rica et même de l'Amérique centrale. Il est à 20mn de notre hôtel. Pour tout dire le temps n'est pas très engageant ! Toujours très couvert, plafond bas mais il ne pleut pas.

La route est sans problème et nous arrivons aux portes du parc où il y a déjà la queue. On doit réserver dans ce parc car ils font des groupes de maximum 50 personnes (précautions COVID).

On arrive à la réception où une guide nous explique où il faut aller et elle nous équipe de casques en plastique genre casques de chantiers.

Nous parcourons 200m pour arriver au bord du cratère et la on ......

Ne voit rien ! Il y a une barrière qui indique que derrière c'est le vide mais en fait tout l'espace est recouvert de nuages ! On attend un peu espérant le miracle mais non rien ne change.

Normalement il faut venir tôt pour que le cratère soit à découvert la brume ne montant de la vallée qu'à partir de 10h. On peut penser que, comme hier, le cratère est dans les nuages depuis plusieurs jours. On prend des photos, surtout celles qui montre le cratère .... Sans nuages !

Et encore mieux ...

Comme tout le groupe nous repartons vers la réception et le parking ! Au moment de repartir le soleil se montre et nous voyons la suite sous des meilleures augures

Mais ça dure pas 5mn et après non seulement c'est couvert mais il se met à pleuvoir !

Un petit câlin à notre nouvel ami et nous repartons

il nous reste le deuxième site prévu pour la journée. On repasse à l'hôtel récupérer nos affaires et on fait les 10km qui nous séparent du La Paz Waterfalls. (Cascades de La Paz). Ce n'est pas que des cascades, il y a également des animaux.

Il pleut plutôt beaucoup. Biquette met la cape de pluie pour protéger l'appareil photo. J'hésite et je ne prend que l'imper. On commence par une volière assez grande dans laquelle on retrouve nos amis habituels : aras, toucan, plus tous ceux que l'on ne connaît que de vue. La volière est fermée en haut bien sur mais par un simple filet donc toute le parcours se fait sous de trombes d'eau.


On passe en suite à une papillonnière (si si le mot existe) et là on tombe sur notre grand ami le Morpho (papillon bleu de bonne taille). Biquette commence à mitrailler.

Pour je ne sais quelle raison je regarde ma sacoche et je m'aperçois que je n'ai plus la carte bancaire avec laquelle j'ai payé les entrée. Je pique un sprint pour retourner à l'accueil (ce sont des escaliers qui minent !). J'arrive à l'accueil et la CB est posée devant l'hôtesse qui me reconnaît et me la donne avec un grand sourire.

Je retrouve Biquette soulagée de la bonne nouvelle. On continue avec les Morpho et autres.

On constate que l'appareil photo réflexe Canon fait un drôle de bruit. C'est vrai qu'on l'utilise un peu sous la pluie.

On fait l'impasse sur les colibris que l'on a déjà beaucoup vu et on va voir les serpents (si si même Biquette). Rien de spécial à en dire à part le beau spécimen de la vipère de Schlegel.

On file vers l'espace des Jungle Cats (chats de la jungle). Ce sont comme d'habitude des animaux récupérer de confiscations par les services de l'état. Ils sont sûrement mieux que là où ils étaient mais ce n'est pas encore parfait.

Bien sûr ils ne peuvent plus être remis en liberté mais même si les cages sont grandes on les voit aller de long en large devant les vitres : on n'est loin de ce que l'on a vu en Namibie avec des enclos de plusieurs hectares où ils vivent vraiment.

On voit des ocelots des mangays, deux superbes pumas et jaguars.



Ça me laisse quand même un sentiment de malaise tout en trouvant ces animaux magnifiques et sans doute bien traités.

On passé avec dédain devant un petit espace réservé aux orchidées avec ce qu'on a vu il y a deux jours c'est même pas la peine de faire des photos.

Grosse déception dans la partie grenouille : que des trucs genre ouaouaron (oui je sais j'en abusé !) aucune de nos minuscule grenouille de couleurs vive. Bon il faut dire que c'est encore un peu tôt pour les voir : elles ne sortent qu'à la tombée de la nuit.

A la fin de ce tour on nous propose le sentier qui permet de voir les 5 cascades qui ont donné le nom de ce parc. C'est un sentier très bien tracé avec des sécurités. Il y a même des escaliers et des échelles pour les passages les plus difficiles.

La première cascade est très impressionnante : déjà elle est assez haute mais en plus elle déverse un volume d'eau impressionnant. Je filme pour avoir le son. C'est le moment où le canon rend l'âme ce qui nous oblige à continuer les photos avec nos smartphones.

Les autres cascades sont plus petites (sauf une) et, bien sur, elle charrie le même volume d'eau et font donc le même barouf !

Pendant tout ce temps il continue à pleuvoir des seaux d'eau et je suis trempé comme une souche. Biquette avec la cape de plus à mieux résisté mais est quand même mouillée.

Nous prenons la route vers la vallée de Sarapiqui avant dernier jour de notre périple. Le voyage est tranquille on descend de la montagne et la température passe la barre des 20°C.

Nous manquons de renverser un coati et quelques kilomètres plus loin une vingtaine d'entre eux sont groupés au bord de la route à chercher de quoi manger dans l'herbe bien verte et humide. On s'arrête pour les photographier.

Petit repas dans un restau indiqué par le Routard et nous prenons nos quartiers dans un hôtel de bungalows recommandé par nos amis de Vert Costa-Rica.

On assisté à leur "spectacle" de nourrissage des oiseaux (ici il est interdit de le faire mais qu'est-ce que l'on ferait pas pour attirer les touristes).


On cherche parmi les chemins qui passent dans la propriété, les caïmans mais one ne les trouve pas et les grenouilles pour lesquelles il est trop tot.

On retrouve aussi les moustiques !

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Un message de Vincent, notre gourou du Costa-Rica nous prévient des nouvelles directives COVID19 : il nous faut une test PCR négatif pour pouvoir rentrer en France. Il nous donne un lien vers un centre de test proche de l'aéroport. On se connecte. On peut avoir un test PCR le lendemain du test mais ça peut être le lendemain jusqu'à 11h du soir. Comme on part à 16h15 il faut prendre l'option test avec résultat sous 3h ce qui coûte un bras mais on n'a pas vraiment le choix.

Rdv pris pour demain pour ce fichu Test, nous partons à la recherche de la grenouille aux yeux rouges.

Avec l'aide d'une allemande qui semble être la guide d'un groupe, on en voit une petite. Soit disant il n'a pas assez plu !! (What !).

On devait faire un parc de Sarapiqui aujourd'hui mais on décide de partir vers 9h pour un test réservé à 12h (il y a 2h15 de route pour San José).

Nous retournons voir si les caïmans sont visibles (et ils le sont !) et faisons le tour de l'hôtel.

Il y a aussi des oiseaux qui viennent picorer les restes de fruits de la distribution de 6h.

Nous avons déjà fait cette route dans l'autre sens pour venir dans cette région. Ce sont des routes de montagne où l'on fait de petites moyennes horaires.

Nous revoyons notre colonie de coatis au même endroit qu'hier : trop sympa !

Nous arrivons au centre de test qui est à 200m de l'aéroport (Vincent nous a envoyé un plan) à 11h15 pour 12h. On nous prend tout de suite après la saisie de la partie administrative. On sort à 11h45 et on part à l'hôtel en ayant au préalable reconnu les lieux pour ramener la voiture de location. Une erreur de ma part nous fait faire un bon quart d'heure de bouchons de plus !

On arrive à l'hôtel à San José à 13h30. Établissement très sympa recommandé par vert Costa-Rica et proche du centre ville.

J'avais préparé un itinéraire pour demain matin on va le faire cet après-midi.

On commence par un petit restau proche de l'hôtel recommandé par le routard. Je prends une pizza (la première du séjour) et Biquette des pâtes.

La ville est sympa et très animée. Nous voyons des parcs, des édifices publics et des églises.



Bien sûr nous retournons au marché central parce que Biquette a encore des "trucs" à acheter.

Au passage on se prend une glace, là aussi la première du séjour.

Retour à l'hôtel à la tombée de la nuit.

Nous finissons la soirée par le restaurant à coté de l'hôtel - une sorte de Restau nouvelle génération avec des plats un peu gastronomique et finalement plutôt bon.


Pour info, tests négatifs donc nous allons pouvoir rentrer demain au bercail.

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Ça y est nous sommes arrivés à Lyon. Le choc est rude : température, décalage horaire et Biquette qui doit reprendre le boulot !

Il y a une chose que l’on n’a pas dite c’est que Nestor s’est vautré dans une randonnée et s’est légèrement blessé au genou ! C’est le genou dont la rotule avait déjà été rafistolée il y a 45 ans et la cicatrice existante n’a pas résisté. J’étais en train de pester contre ce chemin tracé dans les coulées de lave de l’éruption et qui n’a pas été bien préparé à mon goût : le terrain est plutôt bon mais des pierres auraient dû être enlevées pour faciliter la marche. Châtiment divin ? je ne sais pas, mais quelques instants plus tard je trébuche sur une de ces pierres et quand j’essaie de me rattraper l’autre pied prend aussi une pierre. Bilan vol plané avec atterrissage sur les genoux dont le fragile et la peau sur la rotule ne résiste pas ! Pansement de fortune avec la mini trousse toujours dans le sac à dos.

Avant la chute :

Ça s’arrête vite de saigner. Arrivés à la fin de la randonnée je montre le pansement au responsable de la cafeteria du parc. Il me dit de m’assoir et revient avec une trousse de secours. Visiblement secouriste, il défait mon pansement, nettoie la plaie et refait un pansement plus « sérieux ».

Il nous conseille d’aller à la clinique de la petite ville proche pour suturer. J’hésite un peu mais on y va.

La première pharmacie (il y a un médecin dans chaque pharmacie au Costa-Rica) me conseille d’aller à la clinique proche, le médecin de la pharmacie ayant beaucoup de consultations à venir. Arrivés à la clinique, un infirmier examine immédiatement la plaie et déclare qu’il faut suturer. Il part et revient avec un médecin qui confirme. Petite piqure de lidocaïne pour anesthésie locale et le voilà parti dans la couture. Ce n’est pas simple car l’entaille n’est pas franche : ça s’est découpé en forme de E majuscule et il faut suturer chaque branche (2 points pour chaque petite barre horizontale du E et 4 pour la grande barre verticale).

Bilan 10 points de suture ! Pendant ce temps ils m’ont demandé les coordonnées de l’assurance qu’ils ont prévenu et préparé les médicaments à prendre : antibio, antiseptique et pommade (antibiotique également) pendant 5 jours (ils donnent le nombre de cachets exact). Le conseil du médecin : rester sans bouger pendant 24h et ensuite garder la jambe tendue le plus possible. Je connais bien tout ça : la rééducation de la fracture de la rotule il y a 45 ans a duré un an et demi ! Tout cela n’a duré que 45mn !

Les âmes sensibles ...

Biquette prend le volant et nous retournons à l’hôtel. Tout ça sans avoir mal et pourtant la légende dit que Nestor est douillet ! Encore un contre-exemple !

Les points devaient être enlevés au bout de 7 jours. Le médecin d’une deuxième clinique constate une légère infection. Donc 7 jours d’un nouvel antibiotique et on n’enlève pas les points. Ce qui nous conduit à l’avant-veille du départ donc pour les points on verra au retour à Lyon.

Tout cela en liaison permanente avec Claire notre amie pharmacienne et avec Marcel notre médecin traitant et ami depuis presque 30 ans et qui a enlevé les points le lundi suivant notre retour. Je les remercie infiniment : avoir une confirmation en temps réel de la pertinence de ce qui a été fait n’a pas de prix quand on est à l’étranger. Cela dit le corps médical du Costa-Rica a très bonne réputation comme celui de Cuba tout proche.

Pura Vida ! comme disent les Ticas et les Ticos (noms donnés aux Costariciens par eux-mêmes et partout en Amérique latine).

Excellente transition pour parler de cette expression locale utilisée à tout bout de champ au Costa-Rica. Littéralement « vide pure » cette expression a de multiple sens et s’emploie dans beaucoup de situations différentes. Pour l’avoir beaucoup entendue je dirais que cette expression a un sens proche du « cool » que l’on emploie chez nous avec aussi beaucoup de sens différents.

Mes recherches m’ont permis de glaner plusieurs significations :

- Salut, comment va, quoi de neuf

- Ça roule, tout va pour le mieux

- Se sentir bien, être en bonne santé

- Allez-y mollo

- C’est la vie

Parodiant un célèbre feuilleton et pour revenir à une traduction plus proche de l’original je dirais « très belle la vie »

Des regrets ? Non même s’il y a des choses que l’on n’a pas vues comme par exemple les cratères de Poas et de Irazu mais il y a tellement de choses dans ce pays qu’il a fallu en éliminer beaucoup en faisant l’itinéraire. Peut-être reviendrons-nous ?

Si, au-delà du quetzal que nous avons eu la chance de voir, le Costa-Rica est un des seuls endroits où il y aurait encore quelques harpies féroces et ça ce serait vraiment le graal de voir ce magnifique oiseau en liberté.

Voilà ainsi se termine l’épisode Costaricain.

A bientôt pour de nouvelles aventures de Nestor et Biquette

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Didier, un de nos plus anciens abonnés, nous signale :"Pour ceux que cela tenterait et pour prolonger, à enregistrer pour voir ensuite, sur France 2 le lundi 20 [décembre] de 02:45 à 03:35 un documentaire Costa Rica : Au Costa Rica, la rencontre avec une dizaine de personnes, du scientifique à l'architecte, aide à comprendre le lien étroit entre nature et culture."A vos enregistreurs !