Notre lodge à Poas est très sympa. Très basique de l'extérieur mais vraiment atypique et avec une décoration très soignée et un excellent repas !
Ca nous change du riz & haricots rouges enfin pour Kathy car pour moi pasta !!
Bien, aujourd'hui un autre volcan du même genre qu'hier : le volcan Poas.
Un des must du Costa-Rica et même de l'Amérique centrale. Il est à 20mn de notre hôtel. Pour tout dire le temps n'est pas très engageant ! Toujours très couvert, plafond bas mais il ne pleut pas.
La route est sans problème et nous arrivons aux portes du parc où il y a déjà la queue. On doit réserver dans ce parc car ils font des groupes de maximum 50 personnes (précautions COVID).
On arrive à la réception où une guide nous explique où il faut aller et elle nous équipe de casques en plastique genre casques de chantiers.
Nous parcourons 200m pour arriver au bord du cratère et la on ......
Ne voit rien ! Il y a une barrière qui indique que derrière c'est le vide mais en fait tout l'espace est recouvert de nuages ! On attend un peu espérant le miracle mais non rien ne change.
Normalement il faut venir tôt pour que le cratère soit à découvert la brume ne montant de la vallée qu'à partir de 10h. On peut penser que, comme hier, le cratère est dans les nuages depuis plusieurs jours. On prend des photos, surtout celles qui montre le cratère .... Sans nuages !
Et encore mieux ...
Comme tout le groupe nous repartons vers la réception et le parking ! Au moment de repartir le soleil se montre et nous voyons la suite sous des meilleures augures
Mais ça dure pas 5mn et après non seulement c'est couvert mais il se met à pleuvoir !
Un petit câlin à notre nouvel ami et nous repartons
il nous reste le deuxième site prévu pour la journée. On repasse à l'hôtel récupérer nos affaires et on fait les 10km qui nous séparent du La Paz Waterfalls. (Cascades de La Paz). Ce n'est pas que des cascades, il y a également des animaux.
Il pleut plutôt beaucoup. Biquette met la cape de pluie pour protéger l'appareil photo. J'hésite et je ne prend que l'imper. On commence par une volière assez grande dans laquelle on retrouve nos amis habituels : aras, toucan, plus tous ceux que l'on ne connaît que de vue. La volière est fermée en haut bien sur mais par un simple filet donc toute le parcours se fait sous de trombes d'eau.
On passe en suite à une papillonnière (si si le mot existe) et là on tombe sur notre grand ami le Morpho (papillon bleu de bonne taille). Biquette commence à mitrailler.
Pour je ne sais quelle raison je regarde ma sacoche et je m'aperçois que je n'ai plus la carte bancaire avec laquelle j'ai payé les entrée. Je pique un sprint pour retourner à l'accueil (ce sont des escaliers qui minent !). J'arrive à l'accueil et la CB est posée devant l'hôtesse qui me reconnaît et me la donne avec un grand sourire.
Je retrouve Biquette soulagée de la bonne nouvelle. On continue avec les Morpho et autres.
On constate que l'appareil photo réflexe Canon fait un drôle de bruit. C'est vrai qu'on l'utilise un peu sous la pluie.
On fait l'impasse sur les colibris que l'on a déjà beaucoup vu et on va voir les serpents (si si même Biquette). Rien de spécial à en dire à part le beau spécimen de la vipère de Schlegel.
On file vers l'espace des Jungle Cats (chats de la jungle). Ce sont comme d'habitude des animaux récupérer de confiscations par les services de l'état. Ils sont sûrement mieux que là où ils étaient mais ce n'est pas encore parfait.
Bien sûr ils ne peuvent plus être remis en liberté mais même si les cages sont grandes on les voit aller de long en large devant les vitres : on n'est loin de ce que l'on a vu en Namibie avec des enclos de plusieurs hectares où ils vivent vraiment.
On voit des ocelots des mangays, deux superbes pumas et jaguars.
Ça me laisse quand même un sentiment de malaise tout en trouvant ces animaux magnifiques et sans doute bien traités.
On passé avec dédain devant un petit espace réservé aux orchidées avec ce qu'on a vu il y a deux jours c'est même pas la peine de faire des photos.
Grosse déception dans la partie grenouille : que des trucs genre ouaouaron (oui je sais j'en abusé !) aucune de nos minuscule grenouille de couleurs vive. Bon il faut dire que c'est encore un peu tôt pour les voir : elles ne sortent qu'à la tombée de la nuit.
A la fin de ce tour on nous propose le sentier qui permet de voir les 5 cascades qui ont donné le nom de ce parc. C'est un sentier très bien tracé avec des sécurités. Il y a même des escaliers et des échelles pour les passages les plus difficiles.
La première cascade est très impressionnante : déjà elle est assez haute mais en plus elle déverse un volume d'eau impressionnant. Je filme pour avoir le son. C'est le moment où le canon rend l'âme ce qui nous oblige à continuer les photos avec nos smartphones.
Les autres cascades sont plus petites (sauf une) et, bien sur, elle charrie le même volume d'eau et font donc le même barouf !
Pendant tout ce temps il continue à pleuvoir des seaux d'eau et je suis trempé comme une souche. Biquette avec la cape de plus à mieux résisté mais est quand même mouillée.
Nous prenons la route vers la vallée de Sarapiqui avant dernier jour de notre périple. Le voyage est tranquille on descend de la montagne et la température passe la barre des 20°C.
Nous manquons de renverser un coati et quelques kilomètres plus loin une vingtaine d'entre eux sont groupés au bord de la route à chercher de quoi manger dans l'herbe bien verte et humide. On s'arrête pour les photographier.
Petit repas dans un restau indiqué par le Routard et nous prenons nos quartiers dans un hôtel de bungalows recommandé par nos amis de Vert Costa-Rica.
On assisté à leur "spectacle" de nourrissage des oiseaux (ici il est interdit de le faire mais qu'est-ce que l'on ferait pas pour attirer les touristes).
On cherche parmi les chemins qui passent dans la propriété, les caïmans mais one ne les trouve pas et les grenouilles pour lesquelles il est trop tot.
On retrouve aussi les moustiques !