Carnet de voyage

2019-09 - Namibie

20 étapes
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Un tour de 17 jours en Namibie. Au programme ~3500 km en 4x4 pour voir animaux et paysages. Tour classique mais dans le sens inverse du sens habituel. Début Etosha fin déserts Namib et Kalahari.
Du 23 septembre au 9 octobre 2019
17 jours
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Bonjour

Afin de pouvoir nous suivre et situer les lieux dans lesquels nous serons, vous trouverez ci-dessous la carte et les étapes de notre voyage

Les 14 étapes de notre tour de Namibie 2019 

Grosses bises à tous

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Après un voyage sans histoire (à part les 40 mn de retard au départ à cause d'un mur de pluie sur la Belgique qui a retardé tous les vols passant au-dessus de ce pays), nous arrivons à Windhoek (prononcer vine touk) capitale de la Namibie.

Levée de soleil  sur L'Angola  
Arrivée en terre namibienne 

Un chauffeur nous attend à l'aéroport et nous conduit dans la ville. On a un avant goût de ce qui nous attend avec de nombreux singes qui se baladent le long de la route et une antilope au loin.

Il nous conduit au loueur de 4x4 où nous attend un correspondant de l'agence avec laquelle nous avons préparé ce voyage. Relecture minutieuse du contrat. Apprendre à replier la tente (elle était ouverte à notre arrivée). Inventaire du matériel de camping. Comment ajuster la pression des pneus tous les jours et ainsi de suite.

Amash (le correspondant) nous propose ses services pour aller s'approvisionner. On découvre 2 des grandes surfaces de la capitale. On trouve vraiment tout ce que l'on veut. Amash, qui a l'habitude de suivre des groupes nous conseille sur les quantités (fait unique : Biquette ne prend pas assez de nourriture ! les connaisseurs apprécieront !).

Il nous propose ensuite d'aller faire un tour de la capitale avec le 4x4 (Gare de 1912 toujours en activité, Le Parlement - Héritage de la période de colonisation allemande, l'Eglise, le musée National et le 1er Président de la Namibie indépendante)

Soit dit en passant ici on roule à gauche. Le 4x4 a un gabarit qui me change beaucoup de la Smart. Biquette dit qu'elle ne fera chauffeur qu'en cas de nécessité absolue. Mis à part que je mets les essuie-glaces à la place des clignotants ça ne se passe pas trop mal.

Amash parle très bien le français et pour cause : sa mère est camerounaise et son père tchadien ! Il a quitté le Cameroun pour la Namibie à cause de l'insécurité qui règne là-bas. Il a un discours très intéressant sur les problèmes politiques des pays d'Afrique. On n'aurait pas fait 12 heures de vol, on n'aurait pas été réveillés à 5h du matin (escale en Angola) on aurait sans doute beaucoup plus apprécié !Après les visites et le briefing qui ne nous apporte pas grand chose on arrive enfin à notre hôtel. Petit repas au resto de l’hôtel, organisation des sacs, transfert des photos, petit message et gros dodo.


Demain cap au nord pour la première étape.

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Nous partons de Windhoek vers le nord pour rejoindre la réserve privée d'Okonjima. Le roadbook fourni par l'agence est très complet et les indications faciles à suivre.

Nous voilà sur une autoroute sur laquelle il n'y a pas beaucoup de circulation. Il est conseillé, en Namibie de s'arrêter systématiquement chaque fois que l'on voit une station service. C'est ce que nous faisons après 68 km dans une petite ville.

Amash nous a conseillé hier de nous munir d'un téléphone local bas de gamme pour la carte SIM que l'agence nous a fournie. La jeune femme de la station nous dit qu'il y a un "Mall" pas loin sur notre route. C'est effectivement le cas et nous prenons un petit téléphone namibien pour nos éventuels coups de fil avec l'agence.

L'autoroute fait place à une route à double sens avec peu de circulation. Nous complétons notre collection de bébêtes locales avec de très nombreux phacochères qui cherchent leur nourriture sur le bas côté de la route.

Nous arrivons à l'embranchement qui conduit à la réserve privée d'Okonjima. Nous roulons maintenant sur une piste en terre plutôt bien entretenue où la vitesse est limitée à 60 km/h. Il y a des portails avec gardiens qui nous ouvrent en nous saluant.

Après le deuxième portail, je vois de mon côté des Oryx (antilope à cornes droites et longues qui est l'emblème de la Namibie).

Je m'arrête et là c'est le grand festival des nouvelles bêtes : oryx donc mais aussi girafes, zèbres des plaines, gnous, et un choix variés d'antilopes dont l'Eland (aux cornes torsadées), le Kudu (aux cornes en spirale) et certaines dont nous ne connaissons pas les noms.

L'explication est qu'il y a un petit trou d'eau à cet endroit et que les gens du parc ont mis des abreuvoirs un peu partout autour du point d'eau.

Sans doute pour éviter les bagarres. Nous mitraillons tout ce petit monde et on peut dire qu'en guise de bienvenue c'est plutôt sympa de tomber sur ce florilège comme vous pouvez le constater sur les photos.

Nous devons partir car nous avons un safari de prévu à 13h. Sur le chemin jusqu'au lodge encore des antilopes, zèbres et phacochères ...... bref on est bien accueillis.


Surprise, nous avons été "upgradés" d'un Lodge View pour un Lodge Standard!!

On nous installe dans notre logement très bien intégré au bush et qui a une baie vitrée sur le paysage justement.

Nous ne faisons que poser les sacs car nous partons pour un petit safari organisé par la fondation AfriCat. C'est une fondation privée qui s'est fixée pour objectif : la préservation des félins de Namibie. Il y a plusieurs objectifs comme l'éducation des enfants mais également d'améliorer la relation entre les félins et les grands fermiers du pays qui accusent les félins de tuer leurs bêtes (c'est pareil partout en fait !).

Ils sont très souvent appelés également par des gens qui avaient pris des jeunes animaux comme animaux de compagnie et qui n'en veulent plus une fois adulte.

Nous partons en véhicule ouvert avec 6 autres pensionnaires du lodge. Nous voyons quelques antilopes dont les gazelles et nous entrons dans un espace grillagé de 30 hectares qui abritent 5 guépards. Nous tournons un peu dans cet espace naturel et notre guide trouve les habitants qui sont tranquillement allongés à l'ombre des arbres.

Leur histoire est connue. 4 d'entre eux ont été découverts par des gens de la réserve qui faisaient des réfections sur la clôture du parc. Ils ont vu 4 bébés sans leur mère. Il sont retournés 2 jours de suite et les ont toujours trouvés au même endroit sans leur mère. Ils ont ensuite posé des caméras pour voir si la mère ne venait pas les nourrir, mais aucune présence de guépard adulte auprès d'eux. Ils ont été recueillis par la fondation et ce sont maintenant de très beaux animaux adultes. Il n'est pas possible de les remettre en liberté car leur mère (vraisemblablement tuée par des fermiers ou des braconniers) n'a pas eu le temps de leur apprendre les mécanismes de la chasse.

Le 5ème larron est un animal qui a été pris à sa naissance pour devenir un animal de compagnie et que ses propriétaires ont donné à la fondation quand ils n'en ont plus voulu. Il s'est bien "entendu" avec les autres et ils vivent tous les 5 dans leur grand enclos.


Il sont nourris par les gens du parc. Le protocole de nourriture est très bien fait. Comme dans de nombreux endroits ils ont commencé à donner les quartiers de viande en les lançant par dessus le grillage. Un vétérinaire de la fondation s'est rendu compte que leurs guépards avaient des dents beaucoup plus usées que les guépards de la nature. Cela venait du sable qui se colle à la viande quand elle est lancée parterre. Ils les nourrissent maintenant dans de tout petits enclos en mettant les quartiers de viande sur des tapis en caoutchouc. On mitraille à tour de bras, on est de 5 m à 10m de ces charmants félins.

Après avoir fait le plein de photos notre guide nous fait la présentation de la fondation sur les lieux même où elle opère. Un détail : l'infirmerie est vide ce qui signifie que tous les félins vont bien.

Nous rentrons pour une courte durée car nous enchaînons avec le safari qui s'appelle "sur la piste des léopards".

Les léopards qui vivent dans la réserve se nourrissent eux-mêmes. Il sont dans des espaces plus grands et sont munis de collier permettant de les repérer. Sur le chemin nous voyons des antilopes de toutes sortes, des zèbres des montagnes, des phacochères, et de nombreux oiseaux ainsi qu'un écureuil qui se repose à l'ombre de sa queue !

et une mangouste (mangeuse de serpents).

Au passage, comme ce matin d'ailleurs, on voit de nombreuses termitières dont certaines dépassent 3m de hauteur. Notre guide nous explique qu'il ne faut jamais s'approcher d'une termitière, surtout si elle comporte des trous. La présence de trous indique que la termitière n'est plus habitée. Les trous sont faits par des animaux qui cherchent la reine et les œufs. Les termites sans reine vont ailleurs et d'autres animaux viennent habiter la termitière. Entre autres des serpents comme le mamba noir ! Les "tours" des termitières sont de véritables climatiseurs qui refroidissent l'espace sous terrain occupé par les termites. C'est donc un espace sympa pour les autres espèces qui peuvent s'y glisser.

La recherche de léopard s'effectue à l'aide d'une antenne VHF (comme nos antennes râteaux en plus petit) couplée à un talkie walkie qui permet d'entendre les émissions des colliers des animaux. Notre guide s'arrête souvent mais pas d'émission jusqu'au moment où ...... on capte un léopard et on finit par arriver à 10m d'un superbe animal couché près d'un arbre et qui se lèche consciencieusement. C'est une femelle, on pourra donc dire que c'est une panthère (léopard et panthère sont un seul et même animal).

La bête est superbe et ne semble pas gênée par notre présence. Nous allons la suivre pendant presque une heure toujours à faible distance. Selon le guide elle cherche une proie ou un endroit (un arbre) pas encore "occupé" par une autre femelle.

On en prend vraiment plein les yeux de ce superbe animal.


On prend le chemin du retour et on s'arrête pour le coucher du soleil qui, lui aussi, vaut le détour. Notre guide a apporté de quoi faire un petit apéro.

C'est de nuit, à la lumière des phares que nous rentrons au lodge.

Avant d'aller manger Biquette cherche le câble de son iPhone qui a ...... disparu ! On retourne tous les sacs : il n'y est pas. On se dit qu'on en trouvera un demain dans un mall comme on en voit partout.

On va dîner et en attendant qu'on nous place un jeune qui travaille au lodge me demande à quelle chambre nous sommes : il me dit qu'il a trouvé le câble iPhone parterre à côté de notre voiture !

Très belle ouverture du score de Biquette en ce qui concerne les moufleries !

Cette journée a vraiment été au delà de nos espérances ! On a vu quasiment tous les animaux présents dans cette réserve. Et le suivi de la panthère restera longtemps dans nos mémoires !

Grosse bises à tous

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Bonne nuit pour moi. Un peu moins pour Biquette qui a galéré pour envoyer les photos et s'est couchée à 1h du mat :(

Après un copieux petit dej on reprend la même piste qu'à notre entrée.

On voit les habitués le long de la piste : giraffe, babouin (en langue herero, ethnie la plus représentée en Namibie, Okonjima veut dire "le lieu où sont les babouins"), antilopes (un beau troupeau d'une cinquantaine), gnous, kudus,.... bref la routine !

Nous reprenons la grande route nationale B1 vers le nord. Un peu plus de 300km en 3 tronçons de 100km. Assez peu d'animaux à part les phacochères qui nettoient les bords de route.

Nous quittons la B1 pour une route est-ouest : 30 km pour rentrer dans Etosha.

Contrôle sympa à l'entrée avec le permis qui nous est donné pour passer 4 jours et 4 nuits dans Etosha.

Sur la route qui mène à la réception on ne voit pas grand chose quand soudain Biquette dit :"girafe" ! je me tourne et je vois une girafe adulte à 1m de la voiture ! Je pile. La bête prend ses distances. On a été à deux doigts d'une collision avec une girafe. Je pense qu'elle n'a pas vu la voiture et a voulu traverser. Emotion forte garantie !

Pas plus effrayée que ça elle nous regarde et nous laisse la photographier tout en mangeant des acacias. On en rencontre pas mal jusqu’à l'entrée du parc. Ainsi que des antilopes bien sûr.

Nous payons à la réception et nous allons prendre notre place dans le camping.

ça risque d'être assez cocasse : Biquette n'a jamais fait de camping et moi rien depuis 50ans et encore je crois que j'en ai fait qu'une fois pour la descente de l'Ardèche.

On se pose à notre place. Petit repas froid : sandwich pain de mie jambon fromage et fruits.

Ensuite nous partons pour chercher les animaux.

Avec la journée d'hier nous avons vu un des "big five" (cinq grands). C'est un concept tiré d'une histoire d’Hemingway. Ce sont les 5 grands animaux d'Afrique : Le lion, le léopard, le rhinocéros, l'éléphant et le buffle.

C'était l'époque pas très glorieuse du "grand chasseur blanc".

Ce concept est resté pour les safaris et les parcs qui le peuvent se vantent d'abriter les big five.

Nous avons déjà le léopard. On espère d'Etosha le lion, le rhino et l'éléphant. Pour le buffle on repassera : il n'y en a qu'au nord-est de la Namibie où nous n'allons pas.

Nous partons vers un point d'eau réputé que nous ne trouverons jamais. En route les traditionnelles girafes ainsi que les antilopes et les gnous.

En arrivant à un point de la piste on trouve des voitures d'agence arrêtées et fixant un point que nous ne trouvons pas. Mais c'est une règle absolu : s'il y a tous ces gens arrêtés c'est qu'il faut patienter. On voit assez loin un troupeau de petites antilopes qui regardent un point précis. D'un seul coup un guépard sort de sous un arbre s'élance vers le groupe d'antilopes. Quelle vitesse ! quelle beauté ! A l'instant où les antilopes le voient courir elle font un bond à 90° et s'élance pour un sauve qui peut. C'est incroyable cette synchronisation : on dirait des guerriers dans un jeu vidéo.

Superbe spectacle que l'on perd de vue à cause des bosquets. Je revois le "guépard" rentrer bredouille.

On sait que c'est un sprinter mais qu'il n'est pas taillé pour l'endurance ! Ce sera pour un autre fois.

On va ensuite à un point d'eau où l'on voit girafe, zèbres, antilope.

Plusieurs techniques girafe pour boire de l'eau au niveau de leurs sabots : jambes tendues très écartées, jambes peu écartées genoux fléchis, ou juste genoux fléchis (voir les photos)

Nous allons faire une autre boucle sans voir un seul animal. Nous retournons au point d'eau : rien de nouveau !

On va voir le coucher de soleil sur le point d'eau du camp. Joli coucher de soleil mais d'animaux point


Nous rentrons à notre place de camping et l'épisode "camping pour les nuls" commence !

On se débrouille assez bien pour monter la tente. Les asiatiques d'à côté ne pouffe pas de rire (sans doute à cause de leur bonne éducation). La suite est plus cocasse.

Je suis sensé faire l'email pendant que Biquette prépare à manger.

Elle tente de faire un feu et on voit tout de suite que ce n'est pas son truc. Je viens à la rescousse (ça j'en ai fait beaucoup en rando dans ma jeunesse). On arrive à un feu correct qui dure le temps qu'il faut. J'allume le réchaud (Biquette a peur du gaz) et fait des pâtes qui sont très bonnes.

Les grillades sont un peu calcinées et je sors mon "joker" de flexitarien qui ne mange de la viande que dans les cas exceptionnels.

Bref il ne nous reste plus qu'à aller voir si on peut avoir du wifi pour envoyer ce récit et quelques photos. Mais vous ne perdez rien pour attendre c'est dans la boite et ça partira bien un jour.

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Après une nuit mouvementée à cause du vent assez violent ce qui fait beaucoup de bruits divers et variés, nous prenons notre petit déjeuner « camping » avant de plier notre tente.

Le plan d’Etosha indique les trous d’eau susceptibles d’attirer les animaux. De chaque côté de l’axe principal est-ouest de petites routes en terre amènent aux différents trous d’eau. Nous avons été très bien conseillés par notre agence et le road book est très clair.

Il fait toujours très beau ici. Il devrait faire plus chaud car nous sommes au nord (si si !). Depuis que nous sommes arrivés le vent du sud rafraîchit l’atmosphère (si si ! concentrez-vous !). Je pense, de plus, que les animaux sont plus actifs avec ce petit vent rafraîchissant.

Nous roulons donc vers le premier point d’eau : Chudob. En route girafes et antilopes. Arrivés au point d’eau les zèbres nous rejoignent. Joli éclairage, faune sympa tout est bien.

Une antilope a été trop aventureuse pour boire et se trouve enlisée dans la boue. On craint qu’elle ne finisse en repas guépard ou lion !

Cap sur le trou d’eau suivant : Kalheuwel ! Mais en chemin un des « big five » le premier du genre : l’éléphant. En fait on en voit beaucoup dans la journée (au-delà de 10 on ne compte plus).

De plus vers la fin de la journée on verra un troupeau d’une trentaine de bêtes. Ce deuxième big five a été bien accueilli !

De loin, nous apercevons dans les broussailles un éléphant Blanc !!


A peu près le même scénario pour chaque trou d’eau : grande dominante de zèbres, antilopes et parfois girafes. Certains trous d’eau sont à sec contrairement à ce qui dit le plan.

Nous grignotons plutôt que de nous arrêter manger. C’est possible dans le parc. Rustique mais suffisant.

Vers la fin nous arrivons à un rassemblement de voitures arrêtées ce qui est bon signe. Ils ne sont pas très malins car ils se débrouillent pour ne pas donner la vue à tout le monde ! Enfin on finit par pouvoir avancer et là ! Un lion (un big five de plus).

Bon il dort à poings fermés pendant la 1/2h qu’on lui accorde. Enfin le poil parait beau et la bête bien nourrie.

Nous arrivons à notre camp pour la nuit ! Montage express de la tente et repas salade avec les pates d’hier. Optimisation totale pas de feu à faire !!

Dans ce camp, il y a un trou d’eau éclairé souvent visité la nuit il paraît …

Tout d’abord le coucher de soleil et à la nuit tombée, un festival pour les yeux.

D’abord une tribu d’éléphants environ une trentaine de toutes tailles !! Ils vont passer d’une bonne heure à s’abreuver surtout, et pour certains à jouer.

Pensant que le spectacle était terminé …. 2 Rhino sont arrivés après le départ des éléphants pour s’abreuver aussi – tout était bien organisé chacun son tour !!

Un vrai régal !!

Voilà, récit assez court car pas d’anecdote et programme mieux mis en valeur par des photos.

Il faudrait qu’on revoit des lions moins feignasse et des rhino en plein jour.

Et le compteur des 'Big Five' est passé à 3 (Leopard, Elephant et Rhinoceros) !!

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Après une nuit beaucoup plus réparatrice que celle d’avant je me sens bien d’attaque. Hier soir j’ai même renoncé au point d’eau. Donc Big 4 pour Cathy et toujours Big 3 pour moi. Mais ce soir…. Peut-être…

Cette journée va ressembler à la précédente, à savoir suivre la route principale pour Okaukeujo et prendre les chemins de part et d’autre de cet axe pour voir s’il y a des animaux qui viennent se désaltérer.

Nous prenons notre petit déjeuner « camping » avant de plier notre tente. On devient de plus en plus performants, même Biquette ne ronchonne plus.


Départ sur la route et observation de chaque côté. Un troupeau d’antilope mais là on fait les blasés ! Plus loin 3 girafes mais sans doute la mère et deux girafons. Les bébés c’est toujours mignon ! alors même si on se dit « des girafes encore des girafes » on mitraille quand même les deux petits.

Ensuite premier point d’eau : a priori rien de folichon mais un grand nombre de voitures sont arrêtées. En particulier des véhicules de randos organisées par les gardiens du parc. On se met dans le tas. Il y a un petit bosquet qui pourrait très bien cacher un félin.

A peu près 1/4h plus tard on voit bouger et à la jumelle on distingue plusieurs lions.

En fait c’est une famille. Un lion, trois lionnes et trois lionceaux. On va rester plus d’une heure sur ce plan d’eau et on découvre par mal de choses.


Un gnou s’approche du plan d’eau et repart. Il boite bas et on se dit que si les lionnes le voient il ne fera pas long feu.


Il est déjà à bonne distance quand on voit une lionne sortir du bosquet dans sa direction. Elle avance lentement. Une autre lionne vient à la rescousse.

Elle dépasse la première et se rapproche du gnou. Le suspense est insoutenable mais comme on n’aura pas la fin ! Le gnou a disparu et la première lionne a rebroussé chemin et on ne verra pas la deuxième … bizarre.

Autre événement sans conséquence, un troupeau d’une cinquantaine de gnous approche du point d’eau. Ils se désaltèrent. A un moment le Lion sort de derrière ses arbres (pas du tout en direction des gnous) ceux-ci partent précipitamment

Sympa à voir une famille lion, beaucoup d’interactions entre tous les membres.

Sur le chemin suivant et dans les différents arrêts des grands troupeaux de zèbres, de gnous, d’antilopes, et des individus seuls oryx, autruche, ….

A l’un des autres points d’eau, on voit (enfin !) un éléphant qui nous fait la démo complète de deux activités : se couvrir l’épiderme de poussière pour éviter les coups de soleil et ensuite seulement, on peut aller à la plage (du point d’eau) pour boire.

Là on aspire une bonne quantité d’eau par la trompe et on monte la trompe dans la bouche et il n’y a plus qu’à souffler. A la vitesse d’un éléphant (qui n’est pas en colère) c’est facile à suivre.

Un dernier point qui est plus un point de vue qu’un point d’eau. Etosha veut dire « Grand espace blanc » C’est une mer qui est asséchée depuis quelques dizaines de millions d’années. Ça explique cette couleur blanche du sable que vous avez dû voir sur les photos. Il semble qu’à la saison des pluies l’eau reste un peu et les flamands roses viennent s’installer là. Ce point de vue est le meilleur du parc pour voir cet espace.

Ensuite nous rentrons à Okaukeujo le plus grand camp du parc qui ressemble aux autres mais en plus grand et qui doit avoir des fonctions centralisatrices du parc.

Le coucher de soleil sur le point d’eau nous fait l’honneur d’accueillir un troupeau d’éléphants de toute taille et avec quelques éléphanteaux !!

Et après manger point d’eau en espérant voir des bébêtes.

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Excellente nuit sans vent mais frisquette. Hier soir point d’eau. Donc Big 4 pour Cathy et Big 4 pour moi aussi. Le seul problème ce sont les photos merdiques que nous sommes arrivés à faire.

Il faudrait des appareils montant très fort en sensibilité et ce n’est pas le cas des nôtres. Alors bien sûr il y a le trépied photo qui permet d’éviter le mouvement du photographe mais il faudrait trouver un système d’empêcher l’éléphant ou le rhino de bouger !!!!.... pendant plus d’1/2 seconde. Je ne vois pas bien de moyen de s’assurer de ça (à part la seringue hypodermique)

Ce matin donc est à peu près le même que tous les jours et après avoir tout empaqueté nous partons pour notre dernière étape dans Etosha.

Toujours pareil une piste blanche avec plus ou moins de bush et plus ou moins d’arbres et des points d’eau avec plus ou moins de réussite (surtout dans ceux qui sont à sec).

Les premiers animaux que l’on voit sont des autruches, elles sont proches du bord de la route ça va enrichir nos photos de cet animal.

Puis des girafes et évidemment les antilopes.

Sur les antilopes on progresse : les petites que l’on voit partout avec le dos marron clair, le poitrail blanc, entre les deux une bande marron foncé et avec des cornes en forme de lyre sont les fameux Springboks.

Nous nous arrêtons dans une aire dite de repos/pique-nique. Biquette doit sortir de la voiture (ce qui est formellement interdit !) pour ouvrir cette porte.

Ces petits espaces sont clos pour ne pas prendre le risque qu’un animal dangereux y entre. 1 Oryx, 1 zèbre, 1 éléphant et 1 troupeau de zèbres plus tard et nous arrivons au premier point d’eau intéressant. C’est indescriptible ! il y a des centaines voire des milliers d’animaux ! Ils sont tous les uns sur les autres, l’espace en eau doit faire 15 à 20m sur 8 à 12m. Et tout ça cohabite sans trop de souci.

Les équipes en présence : Springboks, Autruches, Gnous, Zèbres, Oryx

Et …. Un chacal ! Je ne sais pas s’il a soif mais il ne semble pas tranquille avec cette forêt de pattes sabotées qu’il faut traverser pour y aller.

On reste pour étudier les interactions inter espèces et intra espèce. Pas facile de comprendre la signification mais la tension est palpable. On reste plus d’une heure sans s’ennuyer.

Point d'eau suivant - moins animé mais quand même une belle girafe et surtout des élands (assez rares) et les antilopes Waterbok avec leurs cornes torsadées !! et toujours nos petits springboks

Un dernier point d’eau sera le même que le précédent en plus petit et moins dense. Il y a 1 éléphant qui reste au loin et nous revoyons des espèces que nous avons vues dans les premiers jours : Waterbok et Elands.

Arrivés au nouveau camp nous allons voir …… le point d’eau !

3 éléphants se désaltèrent.

Ce qu’on attend c’est de pouvoir photographier les rhinos à la lumière du jour.

Le camp est rustique : pas de wifi, pas de réseau téléphonique et des plages courtes d’électricité.

On devient exemplaire dans le montage de la tente !!

Demain on quitte Etosha

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Très bonne nuit d’autant plus que « grasse matinée » avait été décrétée. Hier soir point d’eau ou plus exactement un « affut » au-dessus d’un point d’eau. Pour le coucher de soleil d’abord et après manger ensuite.

On a du faire un repas ultra protéiné !! Normalement à Palmwag, il y a une barrière sanitaire qui confisque toutes viandes ou œufs non cuisinés

Donc le repas d’hier soir omelette saucisses !!

Pas de bébêtes au coucher si ce n'est un petit chacal esseulé

En revanche un superbe rhino après le dîner. Vraiment une grosse et belle bête que cet exemplaire. En plus il ne se presse pas et semble parfaitement à l’aise malgré les badauds. Il est éclairé en ……. rouge !


J’ai un peu réfléchi (si si !) en fait pour les photographes ou vidéastes il faudrait la lumière du jour. Mais ça perturberait sans doute les animaux. Pavlov, avant de faire saliver des chiens avait montré qui si on décale le temps d’éclairement d’une cage d’un couple d’oiseau on arrive à décaler la période de nidification du printemps à l’été. On fait déjà assez de conneries comme ça.

Evidemment avant de partir on repasse au point d’eau. Quelques spécimens d’une grande antilope appelé Waterbok accompagnés de deux spingbok

Nous partons donc. Notre roadbook dit de suivre les indications : mais il n’y a aucune indication. On suit la logique en partant vers l’ouest mais un doute nous prend en essayant le GPS Offline de GOGOL qui nous dit de repartir à l’est puis devant l’entrée du camp on confirme notre première intention. Donc toujours la même technique avec un challenge de taille : trouver un wifi pour publier le message d’hier. Il y a le dernier camp du parc « Dolomite Camp » qui en théorie devrait pouvoir nous aider.


Un troupeau de gnous traverse devant mais arrivons trop près et ils partent à la vitesse grand V. Ils n’auront pas rebroussé chemin c’est déjà ça. Une sacrée vitesse malgré leur corps massif. Cela dit échapper au guépard et autres félins ça exige de ne pas trainer.

Nous croisons une girafe et son petit qui bondit dès qu'il nous aperçoit.

Puis un joli point d’eau dans la mouvance de ceux d’hier. Population classique : gnous, zèbres, oryx, springbok : on ne s’en lasse pas.


Quelques zèbres dit de Hartmann ou de montagne, ils sont zébrés sur les flancs et les pattes jusqu’aux sabots avec un poitrail blanc à la différence des zèbres de plaine les plus nombreux - zébrés sur le tête, le dos et les flancs avec une couleur de rayure supplémentaire : le marron clair – une subtile nuance !!

On arrive à Dolomite Camp. Il est construit sur des collines.

Une simple colline suffit à faire référence au célèbre massif des alpes italiennes. On s’arrête au parking. On monte à pied et on arrive à la réception où la directrice du camp nous accueille fort gentiment. Nous « prête » son wifi gratuitement nous invite à aller au bar et la piscine pour profiter du panorama.


Petite halte bien sympathique.

Nous sortons ensuite du parc et nous tombons sur une route toute neuve où on peut rouler à 120 !

Après quatre jours de 60 ça soulage

On essaye de prendre de l’essence dans cette petite ville mais en fait les stations sont fermées : on est dimanche ! Enfin on a de quoi attendre. Dans cette petite ville nous voyons des femmes himbas. Ce sont ces femmes qui portent tous les jours la tenue traditionnelle : un pagne qui montre facilement les fesses et la poitrine.


Elles ne se lavent qu’avec un mélange d’huile et de poudre d’ocre rouge car elles n’ont pas le droit de toucher de l’eau !! Et du coup à l'âge adulte elles en ont une véritable phobie.

Elles sont parfaitement intégrées avec tout type de population et ne sont pas considérées comme des bizarreries. Néanmoins si elles sont là c’est certainement parce que leurs familles ont voulu les scolariser. Le foyer Himbas se trouve plus au nord à la frontière avec l’Angola. Alors « tradition et éducation » ?


Nous prenons la piste (!!) pour les 120 km qui restent. Ça change complètement de physionomie : c’est montagneux, c’est vert, le sol est rouge. De petits côtés ouest – américains indéniables

Nous arrivons au lodge et Biquette décide de buller. Enfin buller « à la Biquette » ! Elle court dans tous les sens !

Quel plaisir de savoir qu’on va dormir dans un vrai lit.

A l’entrée dans notre bungalow un gecko nous accueille au-dessus de la porte d’entrée

Avant d’aller dîner, coucher de soleil en plein vent !!

Ventrée de légumes ce soir ça nous change des pâtes, saucisses, ….


Bises à tous

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Très bonne nuit dans ce vrai lit après trois campings. Hier soir grosse caillante. Beaucoup de vent. Après un bon petit déjeuner buffet, nous allons faire le plein.

A la station des jeunes filles himba sont en train d’arriver pour vendre des colliers et autres babioles.

Je n’ai pas le temps de demander le plein que Biquette est déjà en train de « négocier ». Je suis sûr que leur journée sera bonne ..... pour les himbas.

Nous prenons tout de suite la piste privée de la concession Palmwag dont nous avons pris l’auto-tour.

Alors là, le mot piste change de sens : ce n’est plus la bande de terre graviers de 25 mètres de large où on peut rouler a 60, 80 ou 100 km/h, c’est la piste pour une voiture (impossible de croiser) limitée à 30 que l’on n’atteindra sans doute jamais et où il faut faire très attention aux trous, gros cailloux, paquets de sable. Bref le recours au mode 4x4 a été deux fois obligatoire.

Avoir pratiqué pas mal de pistes du même genre dans les Alpes dans ma jeunesse m’est bien utile.

Le paysage est magnifique. Toujours ces mélanges de couleurs avec en prime le vert très vif de la végétation.

Côté faune bien sûr, ce n’est pas Etosha. Seuls 2 springboks et 4 oryx se présentent à nous.

Cette partie du voyage sera plus remarquable par ses paysages que par la faune, même si rien n’est à exclure.

Nous allons aujourd’hui à Twyfelfontein. Toujours ces noms à consonnance allemande. Celui-ci veut dire en gros « source incertaine ». Celui qui a fondé cet endroit s’est installé près d’une source. Il s’est avéré que cette source n’était pas régulière et ne produisait de l’eau que certaines années (d’où le nom).


Le paysage change. Le rouge fait place à du gris noir, ce qui n’est pas forcément un avantage. Mais on se rapproche du désert du Namib et les vents ont amené du sable ocre jaune ou ocre rouge sur ces rochers noirs.

On a donc une vallée de sable avec de la végétation verte avec de chaque côté une montagne noire et jaune (ou rouge). Somptueux !


Pourquoi Twyfelfontein ? C’est un site de pétroglyphes laissés par les Bushmen il y 6000 ans (classé au patrimoine mondial).

On pense que ces dessins servaient à la communication. On voit par exemple une « planche » qui représente les différents animaux avec à côté de chaque animal les traces qu’ils laissent sur son passage.


On y voit aussi un lion dont le bout de la queue est une main humaine.

D’après les spécialistes c’est sans doute la représentation d’un shaman qui a le pouvoir du lion dans un corps d’homme.

Notre guide nous donne ces explications qui éclairent beaucoup les dessins.


On va également visiter les curiosités du coin. Les tuyaux d’orgues. Formations basaltiques qui se sont pétrifiées au contact de l’air froid au sortir d’un volcan. C’est assez magique.

Je tente de rappeler à Biquette qu’on en a vu en Islande : elle affirme que non ! Certains apprécieront.

A courte distance des tuyaux d’orgue, la montagne brûlée. Comme son nom l’indique c’est un bout de montagne que l’on croirait avoir été mis dans un haut fourneau, puis qu’on aurait sorti et remis en place !


Nous arrivons à notre camping et celui-ci est vraiment sans wifi.

C’est très rustique mais il y a du Coca light ! comment se plaindre !

Après installation nous allons au bord de la piscine (rustique mais quand même !)

attendre le coucher du soleil.

Sur le retour vers notre emplacement on voit un de ces fameux oiseaux mi-pintade mi-paon que vous avez peut-être déjà remarqué sur les photos.

Son nom officiel est « pintade de Numidie ». Il a de nombreux surnoms parmi lesquels : « bush chicken » le poulet du bush ou « bush police » en cas de danger il pousse un cri si strident que tout le monde part en courant ! et en plus sa crête bleue rappelle le képi du policier (lequel ??)

L’emplacement de camping est bien disposé. Il y a un véritable barbecue en dur. Les toilettes privées et douche sont dans une construction en torchis non couverte mais très fonctionnelle.

Comme d’habitude avec un BBQ il faut plus d’une heure pour faire cuire trois côtelettes ! Heureusement il y a des petits pois en boite !


Nous avons la visite de 2 chats comme à la maison, ils ne nous lâchent pas d’une semelle donc on finit par leur donner une côtelette. Un d’entre eux est la copie conforme d’Eden (sisisi !!)

Bises à tous

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Lever 6h30 car nous partons sur la trace de l’éléphant du désert.

On a beau se lever avant le soleil, nos amis les oiseaux sont tout de suite là pour grapiller quelques miettes (enfin morceaux !) de pain pendant le petit déjeuner.

Nous partons à 7h30 avec un guide et deux autres touristes.

La traditionnelle girafe ouvre le bal et nous roulons dans la campagne presque une heure.

Nous croisons un groupe de babouins qui s’enfuit en escaladant la montagne à notre passage. C’est plus simple de les photographier cette fois-ci.

Nous arrivons dans une zone franchement verdoyante.

C’est le lit d’une rivière dans laquelle il n’a plus coulé d’eau depuis 2011. La végétation est néanmoins bien verte et propice à trouver des éléphants, ces charmantes bestioles mangeant 15 heures par jour. Selon leur humeur ces bêtes peuvent très bien partir dans les montagnes inaccessibles aux véhicules pour ne pas être dérangés.

Ce ne sera pas le cas pour nous. Après moult changements de direction et examen des déjections par notre guide nous tombons sur un premier spécimen (apparemment un solitaire) rapidement suivi par une mère et son petit (déjà bien gros).

Cet éléphant s’est adapté à la vie dans le désert : il a une masse légèrement moindre de celle de l’éléphant d’Afrique mais ses pattes sont plus longues et ses pieds plus larges pour mieux marcher dans le désert. Il a plus de muscles que l’éléphant d’Afrique. Alors que l’éléphant d’Afrique fait tomber les arbres pour se faciliter la tâche, l’éléphant du désert fait tomber de l’arbre tout ce qui l’intéresse sans s’attaquer à lui.

Nous allons voir de nombreux exemplaires tous occupés à manger. Ils se déplacent à la recherche du bosquet d’arbre idéal et ensuite mangent tout ce qui leur convient.

Au passage nous voyons une masse noire par terre. Il s’avère que c’est une autruche que se lève et détale pour rejoindre le groupe.

Vers 11h nous avons droit à un casse-croute à base de crêpes à garnir soi-même, de bolognaise pour les salées et de miel et/ou confiture pour les sucrées.

Notre guide est un ancien policier sud-africain qui a quitté son emploi à cause du stress dû à l’insécurité dans son pays. Il est heureux ici et son diabète à complètement disparu avec cette nouvelle vie.

Retour à notre camping pour récupérer la voiture.

Notre guide nous indique une route moins longue et plus simple que celle que nous a donnée notre agence mais Biquette est suspicieuse et nous prenons la route officielle.

Nous branchons notre GPS hors ligne qui nous indique une route « encore plus simple » …. en apparence. En fait tout se passe bien au début avec une piste une voie mais en sable. A 20km du but nous devons franchir quelques formations rocheuses et là je dois bien avouer que les chose se corsent. Je n’ai pas la moindre inquiétude sur notre capacité à passer ce genre de difficultés mais, bien sûr, il faut être extrêmement prudent pour ne pas risquer de casser quelque chose ou tout simplement crever un pneu !

Biquette stresse, moi pas ! Heureusement que ce n’est pas l’inverse ! Beaucoup de recours aux 4 roues motrices, nombreux passages au pas caillou après caillou, on progresse très lentement mais on avance sans endommager quoi que ce soit. Finalement les formations rocheuses se terminent et nous finissons tranquillement sur la même piste mais dans le sable.

Biquette décrète une vraie bulle : il faut dire que l’endroit s’y prête avec piscine verdure …..

Demain rien de particulier prévu dans on commence par grasse matinée après ces émotions.

Bises à tous

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Après une fin d’après-midi au bord de la piscine de ce très beau lodge (un écrin de verdure au milieu de ce paysage rocailleux) et un beau coucher de soleil.


Nous décidons de manger au restaurant du lodge. Cuisine simple, familiale mais très bonne.

Au moment de partir je m’aperçois que j’ai oublié le plan sans lequel on va avoir du mal à retrouver notre emplacement.

Même avec le plan d’ailleurs !...


En repartant avec le plan je croise une ribambelle de jeunes hommes et femmes du Lodge. Ils se mettent en place en groupe dans un coin de la salle de restaurant.

Une d’entre eux explique qu’ils forment une chorale avec uniquement des employés de l’hôtel et chantent des morceaux de leur composition. Je rappelle Biquette et nous restons pour ce concert improvisé. Je filme l’intégralité de la prestation.

Très sympa.

Un des employés a proposé à Biquette de nous ramener en voiture à notre emplacement. Nous partons dans le noir et même lui qui connaît très bien a du mal à retrouver l’emplacement ! Heureusement qu’il était là. Sinon, je pense que nous aurions dormi sur les transats du lodge !!


Ce matin on ouvre un œil à 8h ! on décide de ne pas se presser on a peu de kilomètres à faire pour notre étape du jour.

Petit déjeuner, douche et on va à la réception du lodge profiter de la piscine des capacités de charge électrique.

Comme tous les matins, les oiseaux ont compris qu'il y aurait quelques miettes à grapiller !!

Nous retrouvons notre sauveur du soir avec lequel nous papotons un peu.

Ah oui un chat, nous a aussi rendu visite. quelques morceaux de poulet et il était repu 😀

On décolle à 11h pour 2 heures de route.

Nous étions dans le Brandberg, le plus haut massif montagneux de Namibie avec deux sommets au-delà de 2600m.

Nous restons dans le même registre avec cette étape qui va nous conduire au Spitzkoppe autre massif plus modeste mais dont un des sommets est baptisé le Cervin (Matterhorn) en hommage au sommet mythique des Alpes.

La route est déserte, et le décor ressemble à la fois à la Cappadoce turque et aux plateaux que nous avons vus en Jordanie récemment. Une terre beige clair vallonnée avec des buissons et arbustes très séparés les uns des autres.

Quelques km avant le village de Uis, un village himba et ses étals d’attrape touristes !! Une rude négociation s’engage et se termine avec quelques bracelets et divers porte clés en bois d’acacias et les photos !!

Nous leur laissons nos oranges et de l’eau.

Nous nous arrêtons quelques minutes plus tard dans la petite ville de Uis où nous pouvons faire le plein et quelques emplettes en prévision du repas camping de ce soir.

Nous allons rencontrer des femmes de la seconde ethnie « Herero » - Elles continuent de porter l’habit de style colonial


De loin le Spitzkoppe ce sont deux amas montagneux dont un rappelle effectivement des sommets des Alpes et l’autre est une petite chaînette arrondie formée de petits sommets. On dirait une épine dorsale de dinosaure (stégosaure) !

On arrive à la réception où une charmante jeune femme nous accueille avec moult précisions. J’écoute attentivement les explications. Elle nous donne un plan qui positionne les curiosités et nous invite à aller nous mettre à l’emplacement qui nous convient le mieux.


Vu de l’intérieur ce sont de nombreuses formations (de granit ?) qui semblent avoir été polies par une invisible main de géant (quel lyrisme !).

C’est assez remarquable : toutes ces pierres de la plus petite à la plus immense n’ont aucune aspérité ! Drôle de phénomène. Comme d’habitude la roche est ocre jaune à rouge. Il y a même une arche qui ne déparerait pas dans le parc Arches de l’Utah.


Nous roulons en voiture d’un bout à l’autre du parc et nous installons dans un espace proche de l’endroit où il faut aller pour le coucher de soleil. Nous installons la tente et le reste.

Ici ni eau, ni électricité et bien sur ni réseau téléphonique ou wifi … Revenus à l’âge préhistorique !

Mais le lieu s'y prête parfaitement!

Biquette va faire un petit tour dans la pente rocheuse en face de nous pendant que je commence le texte de la journée.

Je reçois la visite d’un écureuil qui semble implorer quelque nourriture je lui donne un peu de nos biscuits. Ça attire un autre écureuil et des oiseaux.

Biquette revient de sa promenade avec des trésors photos de la flore. Pendant que nous discutons, deux antilopes arrivent pas loin de nous et Biquette part mitrailler.

Une Biquette dans les rochers. Deux steenboks et un petit animal style marmotte qui semble sourire et qui s'appelle Rock Dassie

Dans une petite heure nous irons voir le coucher de soleil.

Après le beau coucher de soleil sur les montagnes arrondies, ce soir ça sera salade composée et pommes de terre cuites avant-hier dans la braise ! Finalement, on s’organise 😊

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Hier soir belle fin de journée sans lumière parasite !!

Lever avant le soleil sans aide extérieure. Le spectacle est également très beau au lever. Les roches rouges sont à leur avantage dans la première lumière du matin. Petit déjeuner rapide et il faut aller à l’entrée du camp à la fois pour se doucher et pour faire la vaisselle.

Nous reprenons la piste d’hier et changeons de direction pour aller vers l’ouest puisque le but du jour est une petite ville au bord de l’atlantique.

La route ressemble beaucoup à celle d’hier avant que nous soyons arrivés aux montagnes.

Pas d’animaux ici : ce n’est pas l’endroit. A peine deux petits oiseaux ce matin : peut-être était-il trop tôt pour eux !

A mi-chemin à peu près on rattrape la grand route B2 asphaltée qui nous conduit jusqu’à destination à 120 km/h. Elle est en très bon état et ça nous change des cahots de la piste !

Nous arrivons un peu avant midi. On passe à l’hôtel mais il est trop tôt pour l’enregistrement. On repart au bord de la mer et nous faisons une petite dinette sur un banc.

Un black un peu SDF comme il y en a malheureusement tant ici, nous accoste gentiment. Nous papotons un peu et nous lui proposons un peu de nourriture qu’il accepte avec enthousiasme. Il nous propose un de ces porte-clés que l’on voit ici sculpté dans une coque de fruit d’acacia.

Nous n’avons pas cœur à marchander et nous payons le prix fort. Il exhibe une carte de la mairie qui certifie qu’il fait des objets artistiques. Sans doute un faux mais quelle importance.

On se quitte grands copains et pour ce qui nous concerne nous allons manger une glace.


Avant de rentrer à l’hôtel, nous faisons un petit tour sur le bord de mer.

De retour à notre voiture, un escadron de "bush police" 😀 nous attend ! bien dodues !!

Nous allons nous installer à l’hôtel. Les chambres sont toutes des bungalows individuels en dur donnant sur un champ de dunes magnifiques dans les jaunes pâles ! Superbe !

Après envoi de l’étape d’hier nous partons voir le centre d’artisanat officiel, recommandé par l’agence. Babioles diverses et variées qui mettent Biquette en transes !

Nous allons ensuite voir les gens de notre agence. Ça fait plaisir de mettre une tête et une voix sur les emails que nous avons échangés. On discute plus d’une heure de notre expérience et ils nous prodiguent quelques conseils de dernière minute.


Il commence à être l’heure de chercher un endroit pour manger (l’hôtel ne fait pas restaurant). L’accueil de l’hôtel nous à recommandé quelques établissements dont nous allons voir les cartes. Deux d’entre eux sont à chaque bout de la jetée de l’endroit qui entre une centaine de mètres dans la mer. Mer qui est assez agitée. Ces restaurants sont très populaires et celui qui nous plait n’a pas de place avant 21h !

Nous allons à un autre ilot de restauration et nous trouvons notre bonheur. Calamars frits pour nous deux, moules à la crème pour Biquette et pizza pour moi.

Demain excursion toute la journée.

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Lever avant le soleil sans aide extérieure (pareil qu’hier). Le spectacle à travers notre baie vitrée est superbe.

Le temps en couvert mais Swokopmund est un cas particulier en Namibie. Il s’y passe à peu près le même phénomène qu’à San Francisco. L’océan atlantique amène sur cette région un courant froid qui provoque un choc thermique avec l’air chaud venant du désert. Bilan : souvent du brouillard, une température plus fraîche, ….

Aujourd’hui nous avons une journée organisée : le matin croisière en bateau pour visiter la Walvis Bay qui est à 30 km au sud de Swakopmund.

L’après-midi direction Sandwich Harbour, où il n’y a pas de Harbour (port en anglais) et où il n’y a pas non plus de sandwich.

Un véhicule du « tour operator » fait le ramassage dans différent hôtels de Swakopmund puis va vers le port de plaisance de Walvis Bay. C’est aussi un grand port de marchandises et nous longeons de grands murs de containers avant d’arriver.

Il y a du monde à l’embarquement mais il y a 3 catamarans. Un pour le groupe Bidule (tous de la même agence), un pour les germanophones et un pour les autres dont nous (nous serons 12 dont un couple de jeunes chinois et 2 groupes de hollandais). C’est parti ! toujours sous le ciel gris et en plus il fait froid.

On commence tout de suite avec l’attraction phare : la nourriture des phoques qui suivent le bateau. Le phoque attitré monte sur le bateau et nous pouvons faire des photos en prenant presque la bête par le cou (ce que nous ne faisons pas bien sûr !).

Puis un peu plus loin c’est le tour des pélicans dont aussi un exemplaire qui monte sur le bateau. Même rengaine !

Nous arrivons à l’autre bout de la baie où une langue de terre (baptisée Pelican Point) accueille une ribambelle de phoques les uns sur les autres sur le sable avec les conflits qu’on peut imaginer. Il parait qu’il y en a 60 000 dans les environs.

Un peu plus loin le capitaine nous montre un petit manchot qui nage. Puis nous voyons des dauphins et un peu plus loin un gros poisson bizarre qui nage à la surface.

Le capitaine nous amène vers un ponton et …… des baleines !

Oui oui vous ne rêvez pas ! vous n’avez pas choisi le mauvais carnet atlas.fr. Nous sommes toujours en Namibie.

Au retour petit casse-croute sur le bateau avec également séance photos avec le pélican.

A peine débarqués nous prenons un 4x4 avec le couple de jeune chinois pour aller à Sandwich Harbour. Nous faisons un premier arrêt pour voir les flamands roses (et certains sont tout blanc).

Puis nous roulons le long de la mer avec d’immenses dunes de l’autre côté.

A un moment nous voyons deux chacals dans les dunes et juste après …… des baleines ! qui sont à 50m du bord, là où nous nous trouvons.

Imaginez : devant les baleines et juste derrière le désert et les chacals.

Sandwich Harbour n’est autre qu’une baie avec au sud une immense dune de sable jaune. L’effet est quand même garanti d’autant plus que nous l’observons de haut de la dune qui doit bien être à 200 ou 300 m du sol !

Il y a beaucoup de vent et nous repartons avec l’idée de trouver d’autres animaux que les chacals. Il y a des ilots de verdure dans ce désert du fait de la présence d’eau à faible profondeur.

C’est dans un de ces ilos que nous voyons un petit groupe de 6 springboks qui ne sont pas du tout gênés par notre présence.

Un peu plus loin on retrouve un chacal en train de se nourrir des restes d’un phoque échoué sur la plage.

Lors d’un autre arrêt le guide nous montre au loin une tâche noire et je confirme avec le zoom à fond qu’il s’agit bien d’une autruche. Elle est à au moins 5km donc pas de gros plan. Un peu plus tard 2 nouvelles autruches rejoignent la première et le guide nous assure que les deux petites taches noires à leurs pieds seraient des bébés !

Notre guide s’arrête et nous demande un moment. Il va farfouiller dans le sable le long de la route puis nous fait signe de venir. Il a débusqué un très joli gecko avec des couleurs fluo. Il l’embête juste le temps des photos et le remet délicatement dans sa tranchée sous le sable.

Repérer une trace de gecko dans le sable en conduisant sur les dunes à 70 km/h bravo au guide.

Il nous ramène à notre hôtel après cette journée bien remplie

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Aujourd’hui longue étape pour quitter l’océan et se retrouver au milieu du désert du Namib.

Quelques emplettes. Le dernier plein pour la voiture et …… un passage au marché à babioles pour acheter des merdouilles indispensables à rapporter (alors que cette année c’est juré on ne rapporte rien !).

Quelques négos dans la bonne humeur et nous partons à 10h pour 5-6h de route (enfin de piste). Au début tout va bien c’est de la route asphaltée mais rapidement de la piste et rapidement de la très mauvaise piste. Le pire c’est la tôle ondulée.

On a ça en France sur les routes enneigées et glacées sur lesquelles passent des véhicules chaînés.

C’est exactement pareil ici : la piste a beau faire 50m de large petit à petit de nombreuses traces se dessinent mais dans certaines portions toutes les traces sont ondulées. On a l’impression de voyager dans une machine à laver (bien que je n’aie jamais essayer de me déplacer avec cet engin).


Au début le désert ressemble beaucoup à ce qu’on a vu hier. Plat, sable jaune pâle, petits bosquets très espacés et un peu « grillés ».

Puis petit à petit du relief se crée et même, pour quelques passages, de la vraie roche creusée par une ancienne rivière (aujourd’hui à sec malheureusement).

La piste devient alors route de montagne pour quelques kms.

Puis à cette montagne vient se greffer du sable comme nous l’avons déjà vu et là certaines parties sont absolument splendides. Le peintre s’est éclaté ! Des sables de tous les jaunes allant jusqu’au rouge en passant par les orangés.

Le tout laissant passer des roches noires, grises, rouges. Le sol est parfois vert clair (c’est en fait le mélange de sable jaune et d’une herbe verte qui donne cette impression).

On s’arrêterait tous les 500m pour des photos. Mais la route est longue alors Biquette tente parfois des photos de l’intérieur …. à suivre !

Côté animaux pas grand-chose : au début 6 animaux au loin (très loin) qui, objectif et jumelles consultés, s’avèrent être …… des chevaux !

Plus loin plusieurs autruches dont une bien visible de la route.

Plus loin un oryx (si, cette grande antilope avec de longues cornes toutes droites et qui est l’emblème de la Namibie !).

On en voit plusieurs par la suite jusqu’à tomber sur une ferme qui les élève ! ça ne fait pas très grands explorateurs !

Petite halte vers 15h pour le repas plutôt sympa dans une pâtisserie.

Une heure après nous voilà installés dans un grand camping et 30mn plus tard au bord de la petite piscine très rafraîchissante après cette longue étape.

Un énorme arbre héberge un nid géant !! des petits oiseaux style moineaux rentrent et sortent !!

Coucher de soleil sur une des dunes proches, Waouh !!

Les photos parlent d’elles-mêmes.


Demain lever tôt pour les photos iconiques de la Namibie.

Bises à tous

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Hier soir en rentrant du coucher de soleil, il se confirme ce que nous avions constaté l’après-midi : il n’y a pas d’électricité à notre emplacement. Je décide d’aller à la réception. Il fait nuit et je ne connais pas bien le passage vers la réception. Je vois une petite clôture du 40 cm de haut que je crois ajourée. J’avance franchement et …… je passe par-dessus la clôture et je m’étale de tout mon long.

Sur le moment je reste un peu sonné et je me dis que je me suis cassé la jambe. Je reprends mes esprits et j’essaie de me relever : apparemment la jambe n’est pas cassée.

Je rentre en boitillant. J’y retrouve l’agent de sécurité avec gilet fluo, qui lorsqu’il m’a vu tomber s’est précipité à l’intérieur au lieu de me porter secours !

Bizarre, je pense qu’il n’a pas su quoi faire. J’explique mon problème quelqu’un téléphone et m’assure que la maintenance arrive. Je retourne à notre emplacement et au bout d’1/2h personne ! Je repars à la réception qui est fermée ! je demande à la dame qui s’occupe du bar et qui elle m’assure que quelqu’un va venir.

En effet quelqu’un me suit au retour. Les deux gars démontent le tableau trifouille les fils et ça se met à marcher ! Mais ni le frigo ni l’éclairage ne fonctionnent.

Ils regardent le connecteur du frigo et disent que ça vient surement de là. Il essaie de changer l’ampoule : nada ! Un peu plus tard deux autres arrivent, apparemment plus sérieux. L’un d’eux à un appareil de mesure genre métrix. Il teste la ligne éclairage qui fonctionne. C’est donc l’ampoule.

Pour le frigo la ligne est bonne, la fiche est bonne. Il passe derrière le frigo et c’est la fiche du fil du frigo qui était légèrement débranchée ! La honte pour moi !

Il faut dire que chez nous les frigos ne peuvent pas être connectés de cette manière : le fil sort forcément du frigo sans connecteur.

Je soigne mon bobo : désinfection, pommade à l’arnica. Pas sur que je puisse marcher demain. Peut-être un acte manqué pour ne pas aller monter sur les dunes.

La conséquence de ces péripéties est que nous montons la tente à la frontale ! bon, finalement c’est assez simple après 10 montages et démontages !!

On a décidé de ne pas essayer d’aller sur les dunes au lever du soleil. Il nous faut une heure pour y aller, les portes du parc n’ouvrent qu’à 5h45 (!). Donc on arrivera après le lever ce qui ne vaut pas le coup. Le camping s’agite à partir de 5h ! On entend les 4x4 partir. On se lève tranquille vers 7h pour constater que des nuages sont au levant et le lever de soleil sur les dunes n’a donc pas eu lieu !


Nous parcourons les 60km sur une route goudronnée mais limitée à 60 km/h. Le paysage est toujours magnifique mais plus on se rapproche du site et plus il y a de grandes dunes rouges ou orangées.


Sur le chemin les classiques springboks, oryx et une autruche. Arrivés sur le site les 4 derniers km sont de la piste très ensablée et seuls les 4x4 sont autorisés. Il y a une navette dont les conducteurs font tout pour que les touristes se garent en bas et prennent la navette.


Mais Nestor le montagnard ne l’entend pas de cette oreille. Le sable et la neige même combat ! Je ne vois pas venir leur manège. La piste se sépare souvent en deux : une partie avec peu de sable et une très ensablée. Sur celle où il y a peu de sable un gros utilitaire du parc descend à fond de ballon. Sur l’autre un autre utilitaire monte. Instinctivement je suis celui qui monte. Grosse faute il ralentit, m’obligeant à m’arrêter. Evidemment pas simple de repartir. Un des chauffeurs propose de l’aide …… bien sûr payante.

Je dis que je vais me débrouiller. J’essaie un mode que je crois être un blocage de différentiel et j’arrive à reculer suffisamment pour repartir vers le côté moins sablonneux de la piste. Ah mes gaillards vous n’aurez pas Nestor le montagnard comme ça !

Nous arrivons au parking et on se gare pour partir en direction des choses à voir. Ici des vlei : je croyais que ce mot voulait dire « vallée » apparemment il veut dire « marche ». Exemple Dead vlei = marche de la mort !

Nous commençons au hasard par une de ces vlei. C’est une vaste étendue blanche, ancienne mer salée aujourd’hui asséchée qui a laissé place à du sel craquelé et solidifié. Cet espace plat est circulaire et entouré de dunes rouges et/ou orangées.

Dans celle-ci nous voyons un oryx couché à l’ombre d’un arbre. Pas effrayé du tout contrairement à sa nature, les touristes qui passent à bonne distance le laisse indifférent.

Nous revenons et nous demandons le chemin de Deadvlei la plus célèbre. Il fallait bifurquer avant de revenir au parking. Nous allons dans la direction indiquée et là, il nous faudra bien monter pour arriver à bon port. Deadvlei est à peu près la même que celle que nous venons de voir à une différence près : son sol est couvert d’arbres décharnés comme s’ils avaient brûlés et le spectacle sur le sable blanc est à la fois fantomatique et fabuleux.

Nous redescendons au parking l’esprit encore rempli de ces images surréalistes !


Encore un Oryx - presque la photo de tous les guides sur la Namibie

Nous redescendons tranquille et c’est là que Nestor le montagnard constate que le sable n’est pas la neige. Je prends une partie trop sablonneuse et …… je m’enlise ! Cette fois je ne peux rien faire. Paradoxalement c’est celui qui a essayé de nous arnaquer ce matin qui nous dépanne …… moyennant finances bien sûr. Le mode miracle que j’avais mis ce matin pour m’en sortir n’est pas un blocage de différentiel mais un mode surmultiplié alors avec deux roues en diagonales ensablées pas d’autre solution que le remorquage.


Ensuite nous allons visiter le canyon de Sesriem. Une gorge assez impressionnante d’une rivière aujourd’hui disparue et qui a laissé des « murs » de 40 à 50m de haut. Comme partout il n’y a pas eu d’eau depuis longtemps. Les murs montrent quand même toutes les strates de sédiments et de creusements. Fort instructif.


Nous voyons aussi quelques Gnous se reposant à l’ombre des arbres dont un très jeune.


Nous rentrons pour le casse-croute vers 15h et nous allons ensuite nous rafraichir à la piscine.

Coucher de soleil sur la Dune Elim que biquette a décidé de grimper !! Elle abdique après la première dune.


Moi je l’attends sagement en bas en mitraillant un oryx qui se promène au soleil couchant.

Bises à tous

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Hier soir tentative de coucher de soleil sur la dune Elim qui est à côté de notre emplacement. Biquette décide de monter sur une dune en espérant voir le vrai coucher. Mais après une dune, il y a une autre dune et ça n’en finit pas.

Donc pas vraiment de coucher de soleil.

Moi avec ma patte folle je reste en bas et j’en profite pour poursuivre de mes assiduités photographiques les 3 oryx qui sont par-là !

Repas camping avec salade composée fromage et dessert. Le vent se lève, il fait froid. On va se coucher au plus vite en ayant calfeutré la tente au maximum

Pas de remue-ménage à 5h comme hier et nous nous réveillons passé 8h !

Pas grave petite étape aujourd’hui : 100 km en 2h

Nous partons vers 10h. Rien de spécial à dire sur le voyage sauf un oryx le long de la route qui nous regarde passer.

La première piste est la même que celle de l’aller avant-hier donc machine à laver.

Pourtant, nous rentrons pour la 2éme fois une machine qui est censée tasser la piste ou tout au moins supprimer le tape-cul !! il y a encore du boulot !

La deuxième est en meilleur état et la 3ème fait les 10km pour aller à la réception du camp.

C’est un camp d’état dit NWR (Namibian Wildlife Resort : Etablissement de la vie sauvage de Namibie).

Installation de notre campement où nous prenons une petite collation avant la balade. Quelques oiseaux nous font l'honneur de leur présence

Nous devions faire une balade de 4-5 h mais nous devons revoir nos ambitions à la baisse vue la patte folle de Nestor.

Nous faisons une balade de 2-3 heures aller-retour le long de la rivière Naukluft.

Eh bien en faisant cette balade c’est la première fois qu’on entend et qu’on voit couler de l’eau dans une rivière !

Je ne sais pas comment celle-ci est alimentée, sans doute une source. L’eau est très claire et très fraîche.

Pas étonnant que l’on découvre un grand groupe de babouins installés le long de la rivière. On les voit en montant et on les revoit en descendant.

Il cherche des baies dans les plantes qui poussent abondamment le long de la rivière, ils montent aux arbres manger leurs fruits. Tout ça avec l’eau courante : que demander de mieux !

Pas facile de les prendre en photo. Jeu d’ombres et de lumières, nombreuses branches d’arbres et buissons. Enfin on les laisse tranquilles et ils nous le rendent bien sans rien modifier de leurs jeux par notre présence.

On redescend ravis de notre balade et de l’observation des babouins.

Ce soir on mange au restaurant du camp.

Et demain dernière étape de notre périple à la frontière du mythique Kalahari.

Grosses bises à tous

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Très bonne nuit.

Vers 6h je sens que quelqu’un bouge notre tente. Je me redresse et que vois-je ? Un babouin de très bonne taille assis sur notre table ! Le principal suspect est évident ! Soudain des cris et un boucan d’enfer. Quelqu’un a laissé hier la porte du bâtiment « cuisine » ouvert. Les babouins sont entrés, ont sorti la poubelle et se disputent son contenu.

Comme réveil en douceur on fait mieux !

Biquette se lève courageusement pour quelques photos. Au fur et à mesure que les humains sortent des tentes les babouins se sauvent.

Nous partons à 8h03 pour 8h prévu !

Une longue route nous attend : 280km. Normalement que de la piste sur les 250 premiers ! Nous passons par deux villes Maltehöhe et Mariental.

La première piste n’est pas trop mauvaise mais pas possible d’aller à plus de 70. Sur le chemin un jeune arrêté en face, visiblement en panne nous fait signe. On s’arrête et j’essaie de lui dire que la mécanique et moi ça fait deux mais petit à petit il me fait comprendre que ça serait la batterie.

Là c’est différent, on va essayer ! Il veut faire ça avec un fil pour lampe de chevet, heureusement notre 4x4 est équipé avec des câbles dignes de ce nom. Je tâtonne un peu pour placer les pinces sur sa batterie mais ça finit par marcher et sa voiture démarre.

Il nous remercie et s’en va dans la même direction que nous.

Le paysage est monotone : plaine aride caillouteuse et pas d’animaux à l’horizon.

A la première ville nous faisons une petite halte : Biquette prend un café filtre et moi une tarte citron meringuée.

En repartant pour la ville suivante, nous avons la surprise de voir que c’est une route goudronnée et ce sera donc du 120 au lieu de 70. C’est aussi monotone mais ça passe plus vite.

Nous arrivons à notre Lodge qui s’appelle Bagatelle Kalahari Game Ranch.


Le mythique Kalahari ! Certains se rappelleront sans doute du film « les dieux sont tombés sur la tête ». Ça se passait au Kalahari. C’est un immense désert à cheval sur une dizaine de pays d’Afrique.

C’est le pays des bushmen. Ici c’est la version pas trop aride : dunes de sable orangé et végétation assez verte.

Après installation nous allons autour de la piscine bien rafraîchissante en attendant notre safari.

Ce ranch est aussi le lodge des chats !!

il y a deja quelques animaux qui sont proche de la piscine.

Après une petite sieste, on commence par un tour du coin où on révise nos antilopes.

Nous voyons Oryx, Springbok, Kudu et quelques autres que l’on n’avait pas identifiées.

D’un seul coup 4 girafes de belle taille dont un plus petit qui se précipite vers sa mère en entendant le 4x4. Comme il voit qu’elle ne panique pas il se remet à manger apaisé.

Un peu plus loin qu’aperçois-je au loin ! un rhino ! Si si c’est bien un rhino que l’on approche à 10 mètres. Voilà ce qu’il nous manquait : le dernier des big 4 mais à la lumière du jour. C’est un rhino blanc un peu différent des rhinos noirs que l’on a vu de nuit dans les autres camps.

Mais cette appellation n’a rien à voir avec la couleur de la bête qui est grise dans les deux cas. Pourquoi cette appellation : mystère ?

Ensuite nous allons à une partie du safari intitulé « Cheetah Feeding » (nourrir les guépards). On termine exactement comme on a commencé le premier jour par un autre programme de conservation des guépards.

Mais là c’est très différent. Autant dans le premier on laissait les animaux sans le moindre contact avec l’homme autant là, bien qu’ils soient en liberté on en fait un peu des bêtes de cirque ! Assis ! Couché ! je fais le signe pour qu’ils montrent les dents, pour qu’ils attaquent !

Je ne sais pas trop ce qu’il faut en penser mais j’aurais plus tendance à adopter la première solution.

Après nous allons rendre visite aux 2 guépards les plus vieux - 18 ans chacun

On va même voir l’ami fidèle du gourou des guépards de l’endroit. Dès qu’il voit la voiture il bondit sur le siège passager et s’installe à côté de son ami humain. C’est un vrai chat de 70 kg !

En tout cas c’est sûr que ce n’est pas banal.

Tout le monde termine au bon endroit pour le coucher du soleil y compris le gourou des guépards et son ami fidèle que l’on peut approcher à l’envi.

Nous mangeons au restaurant de l’hôtel ce soir.

Caparacio d’oryx, buffet (légumes !! et viandes grillées) et crème brulée.

Demain pas de visite : on rentre à Windhoek pour rendre le 4x4 et on va directement à l’aéroport pour le retour en France

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Dernier matin en pays namibien !!

Dans la nuit, nous avons été réveillé cette fois à 4h par un cheval qui est venu fouiller notre poubelle !!

Beau lever de soleil et la visite de quelques autruches.

Sur la route pour rejoindre la réception, nous voyons de nombreux suricates !! qui creusent, qui courent, .... !! Malheureusement pour les photos ils sont à contre-jour.

Et nous partons pour notre dernière étape de 270 km pour rallier Windhoek, rendre notre voiture-maison et aller à l'aéroport.

Voila ainsi s'achève nos 17 jours en Namibie - Ce fut un très beau voyage qui nous laissera de beaux souvenirs.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Nestor & Biquette

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J'ai corrigé pas mal de fautes et de coquilles. Désolé mais ces textes sont écrits en fin de journée au moment où la fatigue gagne et je ne prends pas le temps de relire.

Je serai peut-être obligé de re-publier chacune des étapes et vous recevrez dans ce cas un message pour chaque étape corrigée donc pas loin de 20 email.

D'autres épilogues vont suivre

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Si vous avez aimé, les étapes précédentes voila un petit condensé des merveilleux animaux que nous avons eu la chance de voir en liberté et photographier !!

Commençons par les antilopes : il y en a de nombreuses espèces dont la plus nombreuse est l'antilope Springbock

Springbock Antilope  

Et toutes les autres :

Damara Dik-Dik  Antilope
Common Impala Antilope  
 Back Faced Impala Antilope
Klippspringer Antilope 
Kudu Antilope 
Sable Antilope 
Steenbok Antilope 
Waterbuck Antilope 

L’éland - pas vraiment parti des antilopes 😀

Common Eland 

Après les Zèbres : avec 2 espèces : Les zèbres des plaines (les plus nombreux) et les Zèbres de Montagne aussi appelé Hartman Zebra (s'en doute du nom de celui qui les a découvert).

Zèbre des plaines avec des stries noirs et marrons principalement sur le corps et très peu sur les pattes 
Hartman Zebre avec des stries uniquement noires bcp plus prononcées et aucune sur le ventre 

Les Gnous, aussi très nombreux

Gnou (Blue Wildbeest)

Les girafes broutant élégamment les épineux arbres

Girafe 

Les Eléphants : ceux d'Afrique et ceux du désert (plus massifs)

Éléphant d'afrique


Elephant  du Desert  - plus petit, des pattes plus longues et des pieds plus grands pour pouvoir marcher dans la sable

Les Rhino : Blanc et Noir .. comment les reconnaître ??

Le rhino noir a un petit bec pour .... que le rhino Blanc n'a pas car il ne fait que brouter


Black Rhino 
White Rhino 

Le facho-chair que l'on a rencontré de nombreuses fois sur le bord des grandes routes, broutant tranquillement

Facho-chair  

Le Chacal à dois Noir:

Chacal à dos Noir

Les Guépards et les léopards - comme ça, de loin peu de difference et en fait, ils sont completement différents

Le Guépard est plus fin, avec larmes noires au coin des yeux et des griffes non rétractables pour atteindre les 60 km en 2 sec.

Le Léopard est plus massif, très bon grimpeur et nageur

Guépard ( Cheehat) 
Léopard 

la suite plus tard 😀