Ici on regarde les matchs de Benfica à télé et on boit de la Super Bock, changement complet d’ambiance, on est qu’à quelques kilomètres des cotes africaines, mais on sent le Portugal et déjà presque le Brésil. Il y a une douceur de vivre qu’on ne retrouve pas sur le continent, tout est plus calme, les filles ont des tenues beaucoup plus légères. Il y a aussi beaucoup plus de touristes, surtout des touristes portugais et brésiliens, mais aussi d’autres européens. Ici je n’hésite pas à prendre des photos dans la rue.
Après deux nuits à Sao Tomé (j’en reparlerai plus tard) j’ai pris l’avion pour Principe. Je préfère visiter Principe au début de mon séjour, pour ne pas risquer d’y rester coinsé juste avant de rentrer, il parait que l’avion peut ne pas voler plusieurs jours en cas de panne ou de mauvais temps.
Il faut 45 minutes sur un SAAB de 30 places pour relier les deux iles.
Santo Antonio
C’est l’unique ville de l’ile. Belle petite ville, au fond d’une baie, dominée par les montagnes recouvertes de forêt.
Beaucoup de charmes dans cette petite ville aux batiments coloniaux et aux maisons couleurs pastel plus ou moins restaurées.
En plein centre. Chambres avec SdB et clim, 30€.
Roça Belo Monte et
Praia Banana
Les roças sont les plantations dont j’ai parlé dans l’étape de présentation. Il y en a beaucoup dont les batiments sont en ruine, mais certaines ont été restaurées et se visitent, certaines ont même été transformés en hotels haut de gamme comme la Roça Belo Monte.
Il y a une dizaine de kilomètres de Santo Antonio à Belo Monte, j’ai combiné le stop, le taxi-moto et mes pieds pour faire le trajet. Pour y arriver on traverse de beaux villages avec des maisons en bois, la campagne est bien entretenue, comme un jardin, les gens que je croise me disent Bom Dia.
En arrivant à la plantation les cultures sont des bananiers ou des cacaoyers.
Et j’arrive à Belo Monte, je n’y ai pas dormi bien sûr, j’ai juste pris un jus de fruit. C’est en hauteur, le bar domine l’océan.
Le domaine de la plantation inclus aussi une des plus belles plages de l’ile, Praia Banana, ou la plage banane, bien sûr je m’y suis baigné.
Roça Abade
Après la marche d’hier à la Roça Belo Monte, je compte faire pareil vers la Roça Abade, à 8km de Santo Antonio, sauf que rien n’est jamais pareil.
Il tombe une petite pluie, pas gênante pour marcher, par contre la piste se transforme en une espèce de glue qui colle aux chaussures, j’ai l’impression d’avoir des kilos aux pieds, je n’aimerai pas être sur les motos que je croise.
J’arrive à une belle plage, mais en raison de la proximité d’un village il est déconseillé de s’y baigner pour des raisons sanitaires, mais la photo est quand même belle.
Le batiment principal de la roça devrait être un hotel, mais il semble de nouveau abandonné. La population qui vit dans les autres batiments ne semblent pas très riche, mais j’ai toujours un accueil sympathique, ils me demandent de les prendre en photo.
Heureusement au retour je profite d'une voiture du recensement électoral pour rentrer à Santo Antonio.