Carnet de voyage

Les pays du golfe persique

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Le voyage en Asie de l'Ouest continue. Après l'Iran, ce carnet de voyage va parcourir les pays du Golfe persique.
Du 31 janvier au 14 avril 2017
73 jours
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19
janv

C’est bientôt le nouveau voyage, je repars le 31, direction les pays du golfe persique.

Je vais aller dans 5 pays :

Le Koweït, du 31/01 au 6/02

Le Qatar, du 6/02 au 13/02

Bahreïn du 13/02 au 19/02

Les Emirats Arabes Unis, que j’appellerai EAU dans la suite du blog, du 19/02 au 19/03

Oman du 19/03 au 13/04, retour en France le 14/04.

Sauf entre EAU et Oman, j’irai de pays en pays en avion. Par la route il faut passer par l’Arabie Saoudite et l’Arabie Saoudite est le seul pays du monde qui ne donne pas de visa touristique.

Mon voyage est déjà bien préparé, contrairement à l’Iran j’ai presque réservé tous mes hotels. Comme ces pays sont beaucoup plus chers, je ne veux pas risquer de n’avoir plus que les palaces à disposition en arrivant dans une ville sans réservation. J’ai aussi réservé des voitures, les transports en communs étant très limités. Et bien sûr j’ai réservé les vols de pays en pays. Bon, c’est presque un voyage organisé puisque j’ai tout réservé.

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Vous pouvez aussi aller sur le blog global qui recouvre l’ensemble de mes carnets de voyage (www.myatlas.com/patrickT). Pour aller sur ce blog global il faut cliquer sur patrickT dans l’entête du carnet de voyage.

Et il y aura encore un concours du plus grand commentateur, mais sur l’ensemble des mes 2 voyages de 2017. 1 point par commentaire sur la dernière étape, 1 point de bonus par le meilleur commentaire de l’étape, uniquement 1/2 point si le commentaire est envoyé sur une ancienne étape.

Voilà pour aujourd’hui, à bientôt pour le départ au Koweït.

30
janv

Encore prêt pour le départ !

Je pars demain par Gulf Air, la compagnie aérienne du Bahreïn.

Départ de Paris à 11h, arrivée au Bahreïn à 19h05

Départ de Bahreïn à 20h40, arrivée au Koweït à 21h45 (19h45 heure de Paris).

Ca ne me dérange pas d'arriver tard puisque j'ai réservé mon hotel.

Quelques mots sur le Koweït : C'est le type même de la ville état, en dehors de la ville de Koweït City, il n'y a presque que du désert. Et rien de touristique dans ce désert, il est plat, le plus haut "sommet" du pays fait 300 mètres de haut. Donc je n'ai pas loué de voiture, je vais rester en ville. j'irai peut être juste dans l'ile de Failaka, mais c'est pas sûr, je verai.

Le pays fait 170 km du nord au sud et a 3,2 millions d'habitants. Le pays est sunnite avec une très forte minorité chiite (25%). 90 % des ressources proviennent du pétrole.

Il ne semble pas qu'il fasse très chaud à cette époque, les prévisions pour aujourd'hui, max 16°, min 8°.

Normalement, si vous êtes abonné à ce blog vous devez recevoir un message automatique de Myatlas indiquant que j'ai écrit cette nouvelle étape. Si ce n'est pas le cas, signalez moi le.

2
fév

Bien arrivé !

Pour le Koweït le visa s’obtient à l’aéroport. Ce n’est pas très bien organisé, il y a du monde dans tous les sens, j’ai mis plus d’une heure, mais il suffit d’être patient. Ensuite j’ai été récupéré mon sac, ça faisait longtemps qu’il ne tournait plus sur les tapis roulants, il trainait au milieu du hall. Mais bon, comme je l’ai déjà dit, pas d’inquiétude puisque j’avais réservé mon hotel, j’y étais un peu avant minuit.

La première impression est bizarre, mon hotel est dans un quartier de tours, mais ce n’est pas vraiment terminé, il y a beaucoup de travaux, difficile de marcher, il manque des trottoirs. Et dans les autres quartiers les trottoirs sont souvent utilisés comme parking par les voitures. La ville semble plus faite pour les voitures que pour les piétons. C’est plus photogénique la nuit, on ne voit pas les travaux.

Au bord de la mer, c’est mieux, on peut marcher sur la corniche sur 20 kilomètres. On y trouve les tours les plus connues, les « Kuwait Towers », avec une plateforme d’observation tournante. Elles servent aussi de château d’eau.

Toujours le long de la corniche on traverse une marina et un marché aux poissons.

Sinon, beaucoup de centres commerciaux luxueux et pas de problème pour trouver des restos ou des cafés. Par contre, comme en Iran, pas d’alcool au Koweït.

Il ne fait vraiment pas chaud, 12 degrés maximum aujourd'hui.

Comme en Iran aussi, il y a beaucoup de chats, il y en a même dans les poubelles.

5
fév

A peine commencé, mon séjour au Koweït est déjà terminé, je prends demain l’avion pour le Qatar. J’avais entendu dire qu’il n’y avait rien à voir au Koweït, pourtant mes 5 jours ont été bien rempli.

Il n’y a plus de vieux quartier, ils ont tous été détruits et remplacés par des bâtiments modernes. il y en avait un qui était signalé dans le Lonely de 2016, c’est maintenant un terrain vague, prêt à être reconstruit. Même le souk, en plein centre n’est pas dans des bâtiments anciens, en fait ça ressemble plus à un marché couvert qu’aux bazars iraniens.

A voir également quelques beaux musées (mais les photos à l'intérieur sont interdites), un aquarium et la grande mosquée (moderne). Le musée national a été pillé par les irakiens en 1990 lors de l’invasion et est toujours en restauration depuis.

Et surtout l’agréable promenade le long de la corniche, mais personne sur les plages à cette saison. Et à part ça, il y a les centres commerciaux luxueux.

A voir aussi un bel aquarium :

Les hommes arabes portent souvent les habits traditionnels avec le keffieh blanc où rouge et blanc. Mais j'ai l'impression qu'il y a plus d'indiens (où de bangladais) que d'arabes.

Ile de Failaka

Changement de décor à un heure de bateau, sur l’ile de Failaka. Ici il reste beaucoup de trace de l’invasion de l’Irak, je ne sais pas pourquoi mais pas grand-chose n’a été reconstruit. On peut voir la banque et des engins militaires inutilisables.

Il y a aussi des dromadaires presque blancs et la reconstitution d’un village traditionnel, mais il n’est pas habité, c’est comme un musée.

Depuis l'ile, la ville semble très loin quand le soleil se couche sur les tours de Koweït City.

La monnaie du pays, le dinar, vaut très cher, 3 euros. On doit donc utiliser des billets qui valent moins de 1 dinar : un demi et un quart, c’est la première fois que je vois des billets qui valent moins de 1.



On est sur le même fuseau horaire qu’en Iran, lever du soleil à 6h30, coucher à 17h30, les après-midi sont courts, surtout que de 13h à 16h, il y a beaucoup de fermeture pour la sieste (musées, souk …)

Renseignements pratiques


Hotel : Ibis Sharq, 91€ en réservant sur internet, sans petit déjeuner. Je n'ai pas vu de "petits" hotels. A quelques euros prêt et pour une moins bonne qualité ça doit être difficile de trouver moins cher.


Bateau pour Failaka : j'ai pris le bateau Ikaros, à Marina Cres, 45€ avec le déjeuner, ne fonctionne que le vendredi et le samedi, départ 11h retour 19h30 mais ça peut changé en fonction des marées. A Ras Salmiya on m'a dit que le ferry ne fonctionnait plus depuis longtemps.

7
fév

D’abord une petite présentation. Le Qatar c’est une presqu’île de 180 km de long sur 50 de large. Il y a 2,5 millions d’habitants. La capitale c’est Doha. La plus haute colline fait 103 mètres, moins que la plus haute tour qui fait 300 m. La richesse du Qatar vient du pétrole et surtout du gaz (3ème réserve mondiale de gaz).

Je vais rester 8 jours, les deux derniers jours j'ai loué une voiture pour voir ce qu'il y a en dehors de Doha.



L’obtention du visa est beaucoup mieux organisée qu’au Koweït. Il suffit de faire la queue à la police du passage de la frontière. Ca peut être long, il y a beaucoup d’étrangers du sous-continent indien, mais quand on arrive devant le policier ça prend 3 minutes. On est pris en photo et on paie en carte de crédit auprès du policier (25 €). Il faut une adresse d’hotel.

Mon hotel est parfaitement placé, en plein centre, à 5 minutes du souk.

Ma première impression est très positive. Bon, il faut avoir conscience que Doha est une ville en construction. Des quartiers entiers, qui étaient juste des cubes de béton, comme souvent les centres villes construits dans les années 1950/60, sont détruits pour être reconstruits. Donc beaucoup de travaux et de secteurs fermés. Le métro est aussi en construction ainsi qu’un réseau de tramway. Il reste encore 5 ans, tout doit être terminé pour la coupe du monde. Après tout, si on avait visité Paris à l’époque d’Haussmann on aurait été gêné par les travaux.

Mais des quartiers sont terminés, notamment le souk. C’est du « nouveau vieux » sans qu’on puisse savoir les bâtiments entièrement reconstruits ou restaurés. C’est vraiment très bien fait, ça attire les qatariens. Il y a toutes une rue avec des terrasses de restaurants et de cafés. Il n’y a pas de tours dans ce quartier, elles sont de l’autre coté de la baie, à 4 km.

Il y a le souk des oiseaux, le souk des faucons, le souk des chevaux et même des chameaux. Ce n’est pas pour les touristes, on peut acheter tous ces animaux.

Et une vidéo du marché aux oiseaux :



C'est encore plus propre qu’en Suisse, il y a dizaines de personne qui balais en permanence les rues.





Et la police veille, sur leurs chevaux ou dans leurs voitures de sport.

10
fév
10
fév

Je continue mon séjour à Doha. C’est une ville agréable, il faut oublier de regarder les zones en travaux, ça vaudra le coût du voir comment ce sera quand la ville sera terminée. Ambiance multiculturelle avec les travailleurs venant des autres régions d’Asie. Le froid part petit à petit, on peut rester en T-shirt l'après-midi. En combinant bus et taxi j’arrive assez bien à me déplacer. Après la souk la dernière fois, un zoom sur quelques autres « attractions ».

Musée d'art islamique

Le musée d'art islamique de Doha vaut bien celui d Kuala Lumpur. L'architecte est Peï, celui de la pyramide du Louvre. Le batiment est comme un bateau dans la baie. Les salles sont réparties autour d'un puit de lumière avec vue sur la mer. La présentation des collections est aérée dans la pénombre. A noter que les musées sont gratuits au Qatar. Il y a même un bus gratuit pour aller au musée d’art moderne qui est assez loin.

La corniche et West bay

Les principales tours ne sont pas dans le centre-ville, mais de l’autre coté de la baie, dans un quartier qui s’appelle West Bay. Si ce quartier n’a en lui-même pas énormément d’intérêt, on peut l’attendre par une bonne marche de 5 km le long de la corniche, ce qui permet de se maintenir en forme. Et le vendredi, toute l'Asie est sur la corniche.

Katara

Katara est un autre nouveau quartier au nord de la ville. Le concept, c’est la station balnéaire idéale façon Qatar. Pas beaucoup de monde le matin et personne sur la plage. Le quartier est construit autour d’un amphithéâtre un peu mussolinien, sur 3 cotés, le 4ème c’est la plage. Sur la première photo l’amphithéâtre est à droite. Sur la dernière photo, la mosquée du vendredi avec son minaret avec sur la droite un pigeonnier.

Toujours à Katara, un selfie au café Al Jazeera et une pause gourmande devant l'amphithéâtre.

Villaggio

Villaggio c’est un centre commercial qui a pour thème l’Italie. Rue de Rome, Galerie de Milan, Canal de Venise, on peut même faire un tour en gondole. Les qatariens s’y croit. Le centre commercial est couvert, le ciel et les nuages, ils sont faux.

Maintenant je vais essayer de voir le Qatar en dehors de Doha.

Renseignements pratiques :


Hotel Al Nakheel, 51 €, sans petit déjeuner, prix imbattable en plein centre, mais j’ai des doutes que ce pâté de maisons survive très longtemps.

13
fév


Conduire dans le Qatar n’est pas vraiment agréable, Doha est une très grande ville, avec beaucoup de circulation et de bouchons. Il faut plus d’une heure pour rentrer ou sortir de la ville, et en dehors de la ville on est plutôt sur des autoroutes avec beaucoup de camions que sur des « petits chemins » comme sur la photo.


Et en plus il pleut, surtout des averses, mais je ne pensais pas qu’il pouvait pleuvoir autant au Qatar. Ce n’est pas de l’eau qui tombe, c’est plutôt de la boue, un mélange d’eau et de sable. Voilà l’état de la voiture après 2 jours. Je l’ai fait laver avant de la rendre pour ne pas payer de pénalité.



Et encore plus, il n’y a pas grand-chose à voir en dehors de Doha. Il y a bien deux sites archéologiques, mais j’ai trouvé porte close. Sans doute que je suis le seul intéressé.



Le seul site du pays au patrimoine de l’UNESCO est le fort d’Al Zubara qui portant n’est pas très vieux (1938).

Il y a aussi des villages abandonnés, anciens villages de chercheurs de perles, la vie était devenue trop dure dans ces villages par rapport à la ville.

Quand il fait beau on doit pouvoir trouver de belles plages. Ci-dessous, 1) Al Ruweis : la pointe nord de l’île, 2) Bir Zekreet, une baie déserte à l’ouest, 3) la plage payante de Sealine Beach Resort … mais il pleuvait. Ou alors 4) si on a un 4x4 on peut aller dans les dunes de sable mouillé.

15
fév

Encore un nouveau pays, le Bahreïn.

C’est le plus petit pays de mon voyage, 50 km de long, 20 km de large, 1,3 million d’habitants. C’est une île (ou plus exactement un archipel), mais c’est relié par un pont avec l’Arabie Saoudite. Il semble qu’il y ait une majorité de chiites, bien que ce soit difficile d’avoir des chiffres fiables. Le roi lui est sunnite. Les réserves de pétrole étant presque épuisées, la production ne représente plus que 24% du PIB. C’est maintenant surtout une place financière. La capitale c'est Manama, mais tout le nord de l'île est urbanisée.

A l’arrivée à l’aéroport, je fais la file à la police comme tout le monde pour obtenir mon visa. Tout le monde passe sans problème, mais quand arrive mon tour le policier me dit d’aller m’assoir et d’attendre. Je ne sais pas pourquoi. J’attends environ 20 minutes qu’il n’y ait plus personne dans la file avant qu’il m’appelle. Juste quelques questions et il me donne le visa (5€). Je ne sais pas quel était le problème, je n’ai pas l’impression qu’il ait vu le visa iranien. Mais c’est bon, je suis au Bahreïn.

Manama

Bahreïn n’est pas très loin du Qatar, j’ai donc gardé la même pluie, en pire, le premier jour il n’a presque pas arrêté de pleuvoir. Je me suis réfugié au musée national. La photo de pluie, c’est le musée national vu du théâtre national.

On ne sent pas un plan d’urbanisme très poussé dans la construction de Manama comme on peut voir sur la photo de la mosquée du vendredi.

Muharraq

Muharraq, c’est l’ancienne capitale. C’est une autre île, mais à 5 minutes de Manama par 2 ponts. Ça doit être un des rares (le seul ?) vieux quartiers conservés dans la région, on retrouve même une tour des vents (3ème photo pour ceux qui n'étaient pas là en Iran). Les plus belles maisons appartenaient à des négociants en perle, de nombreuses maisons sont sur la liste de l’Unesco sous le titre : « Activités perlières, témoignage d’une économie insulaire ». C’est agréable de marcher dans ce vieux quartier, qui lui ne fait pas décor de cinéma.

Il y a même des oiseaux à marée basse.

Renseignement pratique

Hotel Sea Shell, 45 € sans petit déjeuner. Dans le quartier d’Adliya. Il y a un bus juste à coté pour aller dans le quartier du Souk en 20 minutes. Et plein de bons restos à 5 minutes de marche.

18
fév

Le soleil est revenu aujourd’hui, avec le froid (max 15, min 9).

Quelques photos supplémentaires de Manama : 1) le souk, 2) les tours les plus connues de Bahreïn, il y a des éoliennes entre les tours mais je ne les ai jamais vu tournées. 3) la grande mosquée, la mosquée Al Fatih, comme au Koweït j’ai visité la mosquée, mais il faut être accompagné d’un guide, j’avais une guide francophone, une jordanienne.

J’ai hésité, mais finalement j’ai loué une voiture (la jaune sur la photo) pour aller voir les sites non desservis par le bus. Mais même en dehors de la capitale je suis resté toujours en ville. Soit sur des voies rapides, soit dans des quartiers aux rues étroites, avec toujours beaucoup de circulation. Les routes du Bahreïn ne sont pas équipées de grands caniveaux pour évacuer la pluie comme dans les pays tropicaux. Les petites routes se transforment en étang, j’avais peur de noyer ma petite voiture, parfois j’ai fait demi-tour et j’ai cherché un autre passage, parfois j’ai baigné ma voiture, mais ça a été, j’ai pu rouler.

Je me suis souvent perdu, mais c’est intéressant, je me retrouve dans des quartiers qui me rappelaient le Bangladesh, pour les habitants avec l’eau partout. D’autres quartiers ressemblent à l’Iran avec les drapeaux chiites, sauf qu’il y a beaucoup de police autour de ces quartiers, tous les problèmes ne sont pas réglés, je n’ai pas pris de photos.

Contrairement au Qatar, il y a plus à voir en dehors de la capitale.

Donc en voiture j’ai été visité le deuxième site du Bahreïn au patrimoine de l’Unesco, le fort Qal’at Al Bahrain. Très grand fort du 16ème siècle.

J’ai aussi trouvé des sites archéologiques de 2000 ans avant JC, la photo c’est Barbar. Le Bahreïn était la capitale d’un pays beaucoup plus grand qui contrôlait la route maritime entre la Mésopotamie et l’inde, il s’appelait le Dilmun. De la même époque on peut voir également une infinité de monts funéraires.

Et j’ai pris le pont qui va en Arabie Saoudite, mais je me suis arrêté à la frontière.


Pour celles qui veulent des animaux, en voilà. Je ne sais pas ce que c’est.




Voilà, la Bahreïn c’est fini, demain je prends l’avion pour Abu Dhabi.

21
fév

Les Emirats Arabes Unis, c’est un peu long à écrire je vais donc parler des EAU. C’est une fédération d’émirats, tout le monde a entendu parlé d’Abu Dhabi et de Dubaï, mais il y a 5 autres émirats que je vous ferai découvrir. Il y a environ 9 millions d’habitants. Pour vous donner une idée de la taille, il y a 150 km d’Abu Dhabi à Dubaï. La capitale des EAU, c’est Abu Dhabi. L’émirat d’Abu Dhabi représente 78% de la totalité des EAU. La ville a environ 2 millions d’habitants.

Je vais passer une semaine à Abu Dhabi. Je loue ensuite une voiture pour aller à Dubaï, mais pas directement, comme indiqué en rouge sur la carte. Je passe une semaine à Dubaï. Et je termine par le tour des autres émirats, mais là en voyageant en bus.

Je suis arrivé le 19 à Abu Dhabi, dans l’avion il y avait un passager avec son faucon dans la cabine. Déjà qu’il n’y a pas souvent des animaux domestiques en cabine, mais un faucon, ça surprend !

Pas besoin de visa pour rentrer aux EAU.

Il y a une heure de plus de décalage horaire, dans le bon sens, 3h avec la France. Ca me fait une heure de soleil en plus, c’est comme si j’étais passé à l’heure d’été en février. Il a encore bien plu aujourd’hui mais ça devrait être fini.

J’ai donc commencé à visiter Abu Dhabi. La ville est très étendue, il y a un bon réseau de bus, bien que la fréquence soit faible, un toutes les 20 ou 30 minutes, mais je peux aller partout en bus. Le métro en est encore à l’étude.

Le plan de la ville est en damier, avec de très larges avenues, de deux fois 4 voies plus des contre allées de 2 voies. C’est bien pour la circulation, mais ce n’est pas très conviviale si on est à pied. On a du mal à réaliser qu’on est au centre-ville.

Le centre-ville est au bout d’une presqu’ile que se termine donc en cul-de-sac contre la mer. Avec une corniche pour les piétons et une plage. S’il n’y a personne c’est parce que c’est l’hiver.


Attention, les serpents sont interdits sur la plage !


Difficile d’échapper au tours, celle de la photo de la corniche est la plus haute, Burj Mohammed bin Rashid, 382m.

Et on n’échappe pas non plus aux centres commerciaux, les photos c’est Galleria et Marina Mall.

Même le souk est maintenant dans un batiment moderne.


Un exemple de menu vu au bord d’une rue, je ne suis pas rentré dans ce resto.




Renseignements pratiques :

Hotel Ramee Royal : un peu loin du centre mais il y a un arrêt de bus juste à coté, 60 € TTC, sans petit déjeuner, réservé sur Hotel.com. Les prix officiels vont de 90 à 150 €. Très grande chambre, il y a même une cuisine, mais je ne m’en sers pas. Il parait qu’il y a une piscine et une salle de sport, mais je n’ai pas le temps d’y aller.


Attention : le message automatique n’a pas été envoyé pour la précédente étape « le reste de Bahreïn », si vous ne l’avez pas vue, vous pouvez la lire et mettre des commentaires.

Classement des commentaires après 3 pays : Soso, Frédérique, Clo, Jean-Jacques, Momo, Claude, Françoise, Coco, Yves, Béa.

25
fév

Il manque un centre-ville à Abu Dhabi, comme le souk Waqif de Doha. Il n’est pas vraiment agréable de se promener à pied. Mais il y a quelques incontournables qui méritent bien une visite.

La Grande mosquée Cheikh Zayed

Sublime mosquée moderne, elle date de 2006. Toute en marbre orné de pierres semi-précieuses, 80 dômes, 1000 piliers, un tapis d’une seul pièce (le plus grand du monde), des lustres en cristal Swarovski, elle peut accueillir 41 000 fidèles.

L'Emirates Palace

Un hotel qui semble dater d’un luxe feutré du début du 20ème siècle, tout en or, avec même la pianiste dans le salon. En fait il a été inauguré en 2005. On peut visiter gratuitement si on n’arrive pas en bermuda et qu’il n’y a pas de chambre occupée par un chef d’état.


Ma voiture devant l'hotel.





Observation Deck at 300

300 ça veut dire 300 mètres. C’est un café qui fait aussi plateforme d’observation au 74ème étage de la tour la plus haute de la première photo et donc à 300 mètres du sol.


Le selfie du jour.




Les musées d'Abu Dhabi

Ce chapitre va être assez rapide puisqu’il n’y a pas encore de musée à Abu Dhabi. Il y a un quartier culturel en construction au nord de la ville, sur l’île de Saadiyat, mais le chantier a pris de retard. 3 musées de classe internationale doivent y voir le jour. Le Louvre Abu Dhabi devait ouvrir en 2016, il a déjà été inauguré par Hollande mais la date d’ouverture n’est toujours pas officielle. De loin (la photo), il est déjà impressionnant. Il doit aussi y avoir un Guggenheim, filiale de celui de New York. Et le musée national Zayed, orienté sur l’histoire du pays.

Le circuit de Marina Yas

C’est le circuit du Grand Prix de F1 d’Abu Dhabi. Je n’avais jamais visité un circuit de F1. C’était donc l’occasion. C’est un des plus moderne, il ne date que de 2009. Une de ces caractéristiques est que la piste passe à l’intérieur d’un hotel de luxe, sur la deuxième photo, c’est l’hotel vu de la piste, la piste passe sous l’hotel après le virage, on peut voir la course depuis sa chambre. La troisième photo, c’est le poste de commandement du directeur de course.

Masdar

On a du mal à imaginer que Masdar existe au pays du pétrole. C’est dans la banlieue d’Abu Dhabi, une ville prototype, post transition énergétique. Les bâtiments sont en matériaux qui économisent l’énergie et l’eau. Ils protègent notamment du soleil (il fait 50° en été). Le rez-de-chaussée est à un niveau entièrement piétonnier, les rues sont étroites pour avoir de l’ombre, il y a des panneaux solaires sur les toits, tout l’inverse du centre d’Abu Dhabi. On retrouve en moderne ce qu’on connaissait déjà il y a 1000 ans (voir Yazd dans le blog de l’Iran). Il y a même une tour des vents moderne. Elle ne sert pas à refroidir les maisons, mais les places et les rues.

En sous-sol il y a un réseau de routes ou ne circulent que des voitures électriques sans chauffeur. Elles sont en libre-service gratuit. A l’intérieur il y a deux banquettes qui se font face avec sur le coté, un écran ou ont choisi sa direction. Pour le moment il n’y a que le centre de la ville qui est construit, on ne peut aller que du parking (des vrais voitures) au centre-ville. Bien sûr je les ai utilisées.

Et à part ça, pour anticiper vos questions, théoriquement les femmes (et les hommes) doivent cacher leurs épaules et les jambes à partir des genoux, mais avec toutes ces occidentales et femmes d’Asie du sud-est, je trouve qu’il y a un relâchement.

On trouve de l’alcool en cherchant un peu (restaurant haut de gamme, pub, bar d’hotel), mais c’est assez cher, il faut compter dans les 10 euros la pinte.

S’il y a un point commun à tous ces pays, depuis l’Iran, c’est tous ces chats sauvages. Même dans une ville moderne, ils sont toujours là.


28
fév

Enfin des paysages !

Liwa est une oasis qui s’étire sur plus de 100 km d’ouest en est, le long d’une rivière souterraine. Elle est parsemée de fort du 19ème siècle, la vie n’était pas tranquille à l’époque.

Celle oasis est bordée d’un désert comme on en voit en rêve, et qui pourtant sont rares, un désert de dunes de sable à perte de vue. Certaines allant jusqu’à 300 mètres de hauteur, vous imaginez, la hauteur des tours d’Abu Dhabi en sable ! On est à la limite du « Quart vide » un désert vide de toute population qui s’étend jusqu’en Arabie Saoudite et à Oman. Il y a une route goudronnée qui va se perdre vers le sud, au milieu des dunes, je peux donc y aller avec ma simple deux roues motrices. Avec les pluies le désert peut être exceptionnellement vert.

Avant d’aller à Liwa, je ne comprenais pas pourquoi je n’avais prévu qu’une nuit. Ca aurait été plus simple de m’installer à l’hotel et de visiter tranquillement le jour suivant. Mais en arrivant à la l’hotel que j’avais repéré dans les guides (Liwa Reshouse), je m’en suis rappelé, l’hotel n’existe plus, il n'y en a qu’un autre dans le secteur et il est beaucoup trop cher pour moi. Il faudra donc dormir dans la voiture, dans le désert.

Le terminus de cette route est une cuvette d'un kilomètre carré, entourée de dunes ou les émirati viennent camper le weekend, mais en semaine il y a juste une dizaine de personnes qui y travaillent. Je me suis installé sur le parking, le plus loin possible des habitations. Je n’ai pas été dans le sable, si je m’enlisais je ne sais pas qui aurait pu m’aider (et j’ai eu raison).

Le matin, lorsque je veux partir le démarreur ne donne rien. Je trouve une pince et justement les personnes qui travaillent ici pour m’aider à recharger la batterie, mais rien n’y fait. Heureusement que je ne suis pas au milieu des dunes ! Je dois appeler (sans téléphone) la société de location de voiture pour qu’ils viennent me secourir, mais ils vont mettre la journée pour arriver d’Abu Dhabi et me donner une autre voiture. Finalement je vais donc passer une deuxième nuit dans le désert, mais là j’ai pu être accueilli dans une sorte de salle de réunion à l’orientale, avec des coussins à la place des chaises, et où j’ai pu très bien dormir.

3
mars

Avec ma nouvelle voiture, j’ai pu arriver à Al Aïn, toujours dans l’émirat d’Abu Dhabi. A l’origine, Al Ain était un village dans une oasis, maintenant c’est une oasis à l’intérieur d’une grande ville de 700 000 habitants. C’est la ville historique du pays, la famille régnante en est originaire. On y trouve beaucoup d’anciens monuments. C’est le seul site des EAU inscrit sur la liste de l’UNESCO.

En dehors de l’oasis et du centre-ville, il est très difficile de marcher, il n’y a pas de passage piéton pour traverser les rues, même pour un ou deux kilomètres je préfère prendre ma voiture.

Le beau temps est revenu, il fait 30 degrés dans la journée.

Donc Al Aïn c’est d’abord la très belle oasis, reposante par rapport à la ville.

Et dans l'oasis, un petit oiseau et un lézard bleu.

Dans le plus important site archéologique du pays, on trouve une tombe (ou un temple, il y a discussion) qui date de 2000 ans av JC, remarquez les bas-reliefs d’Ibex.

Des forts et des palais, dans l’ordre : la tour à 4 étages du fort Al Jahili, le fort où l’émir actuel a passé son enfance, et un ancien palais, les palais étaient simples avant le pétrole.


Renseignement pratique :

Hotel Alya, 70 € en réservant sur internet, 125 € en payant directement à l’hotel. J’ai rarement eu un hotel aussi bien. En me promenant en ville je n’ai pas vu de « petits » hotels.



6
mars

A l’origine Dubaï c’est créé le long de la rivière Dubaï (Dubai Creek) avec les quartiers de Bur Dubai d’un coté et de Deira, ou j’ai mon hotel, de l’autre. De petites rues sans plan simple à retenir, bordées d’échoppes ou on vend tout et n’importe quoi, des chariots des marchandises qui encombrent les trottoirs, des vrais souks, de petits bateaux en bois (des abras) pour traverser la rivière, de petits restaurants indiens, une chaleur humide, un hotel décrépis, en fait il ne manque que les rickshaws pour se croire en Asie du sud !

Et d’abord une photo de la rivière puisque c’est la raison d’être de ces quartiers.

Les temples indous sont cachés dans une ruelle, sans décoration à l’extérieur, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de lieu de cultes non musulman dans toute la péninsule arabe. Mais il suffit de suivre les femmes habillées de couleurs vives pour les trouver. L’endroit où on range ses chaussures n’est pas juste à l’entrée du temple, il faut donc marcher pieds nus dans la ruelle avant d’accéder au temple.

Un souk qui respire l’authenticité, le plus célèbre étant le souk de l’or.

On peut aussi circuler dans un métro moderne à Dubaï. A Singapour on n’a pas le droit de renter dans le métro avec des durians, ici c’est les poissons qui sont interdits (remarquez les avis en 5 langues).

Renseignements pratiques :

Hotel Al Firdous (le batiment marron sur le photo), 41 €. Très bien placé à 5 minutes de la station de métro Palm Deira. Il y a énormément de petits hotels dans le quartier.

9
mars

Bien sûr qu’il n’y a pas que la vielle ville, mais je voulais commencer par ça puisque j’ai l’impression que tout le monde connait la partie moderne de Dubaï. Bon, je vais quand même vous présentez quelques attractions du Dubaï moderne. Le Dubaï moderne c’est étendu à l’ouest entre la mer et le désert sur plus de 30 km. Bien que la ville longe la mer, il n’y a pas de belle corniche comme dans les villes précédentes, et on voit très peu la mer. La plupart des plages sont soit privées, soit fermées pour travaux pour étendre la ville sur la mer, il y a quand même des plages, mais pas beaucoup par rapport aux 30 km.

Il faut beau, plus de 30 degrés l’après-midi.

Burj Khalifa

Burj Khalifa est la plus haute tour du monde avec 828 mètres. Elle semble très fine, de loin on dirait juste une aiguille vers le ciel (la première photo est prise à 10 km). La plateforme ou je suis monté est au 124ème étage à 456 mètres. Il y a une autre plateforme 100 mètres plus haut, mais c’est beaucoup plus cher. J’avais réservé le billet pour monter, je n’ai donc pas choisi au dernier moment en fonction de la météo. L’air était assez brumeux (ça doit être souvent le cas) et donc on ne voyait pas très loin.

Dubai Mall

Mall, ça veut dire centre commercial en anglais. Il parait que Dubai Mall est le plus grand centre commercial du monde (à vérifier). Il y a 1200 magasins, et 160 restaurants, mais même si je ne fais pas de shoping, j’ai pu y rester agréablement un long moment. On y trouve, entre autre, un immense aquarium, un vrai dinosaure et une cascade, il y a même une boutique qui a son mur fait d’un aquarium. Il est pied du Burj Khalifa avec un petit lac devant ou il y a un spectacle de fontaines dansantes le soir.


Un œuf de requin dans l'aquarium. Le requin c'est le U inversé, on le verrait bouger si c'était une vidéo.

Et voila la vidéo :



Burj al-Arab

Un hotel de luxe sur une ile artificielle, en forme de voile de 321 mètres de haut. On ne peut pas y rentrer juste pour visiter, comme dans l’Emirates Palace d’Abu Dhabi. Il faut une réservation dans un restaurant ou un bar, minimum environ 100 €. Ca m’a paru cher pour juste voir le hall de l’hotel et boire un verre, je ne suis donc pas rentré. La vue de l’extérieur est (presque) gratuite. Je dis presque, puisque la première photo est prise de la plage d’un hotel, réservée aux résidents et où donc je n’avais pas le droit d’aller, mais j’ai trouvé un passage. Et la deuxième photo est prise d’un bar (le 360°) ou j’ai consommé, mais où on peut y aller, prendre une photo, et repartir en disant qu’on n’a plus soif.


Et donc le selfie du mojito au bar 360° !





Madinat Jumeirah

Village traditionnel reconstitué le long de canaux, pas très loin de Burj al-Arab. Parcouru par des abras (les bateaux en bois) 75 fois plus cher que ceux de Deira. Entouré de deux hotels de luxes. Quelques restos sur les quais, très chers aussi, sauf le café Costa ou j’ai été, je ne sais pas ce qu’il fait là. C’est mignon, et à voir. Mais ça fait un peu trop village de vacances à mon gout.

Pendant que je buvais mon café un oiseau vert est venu prendre du sucre, ensuite il a dévoré mon muffin. Rien que pour ça, ça valait le détour !

Dubai Marina

A 30 km de la vielle ville, Dubai Marina est LA station balnéaire de Dubai, ou des EAU, ou même de toute la péninsule arabique ! Elle s’organise sur 3 promenades parallèles (dans l’ordre des photos) : la plage, « The walk » et la marina. On peut y marcher tranquillement. On y trouve bien sur de très nombreux cafés ou restos, dans tous les prix ici. Attention, pour les boissons plus alcoolisées, il faut aller dans les restos ou les bars d’hotels. La marina est totalement artificielle, il y a quelques années c’était le désert ici !


Et quand même une bière, au Bliss lounge, mais ce n’est pas une bière locale.




Je vous passe :

- la station de ski, elle est dans le centre commercial « Mall of the Emirates », on peut la voir en partie à travers une vitre, sans y mettre les pieds, mais les photos ne sont pas terribles.

- Le palmier, on le voit très bien sur google map, mais au ras du sol on ne voit rien (à Nazca ils diraient que c’est fait pour les extra-terrestres).

- L’hotel Atlantis et son aquarium, on l’a déjà vu, en mieux, aux Bahamas.

Classement des commentaires à la moitié de mon voyage : Soso, Clo, Momo, Frédérique, Claude, Françoise, Jean-Jacques, Yves, Mjc, Coco

12
mars

Il n’y a que 20 km du centre de Dubaï au centre de Sharjah, mais on n’est plus dans le même émirat, ce n’est plus la même ambiance, ce n’est plus les mêmes lois. Sharjah est réputé pour être l’émirat le plus conservateur. La proportion d’émirati en habit traditionnel est plus importante. On y voit beaucoup moins d’occidentaux. L’alcool est interdit, on n’a même pas le droit de traverser l’émirat avec de l’alcool dans sa voiture.

Le quartier de mon hotel est plutôt pakistanais. Le week-end on rejoue le match Pakistan-Inde, au cricket bien sûr.

J’ai retrouvé la corniche. Quand je parle de corniche, c’est pas une traduction en français, c’est comme ça qu’ils disent en Arabe : كورنيش

Pas beaucoup de monde sous la chaleur (31 degrés), mais très agréable le soir.

Sharjah veut être la capitale culturelle des EAU, il y a beaucoup de musées. Dans l’ordre des photos, le musée de la civilisation islamique, de musée d’art, la musée archéologique (contrairement à ce qu’on pourrait penser, il y a beaucoup de sites archéologiques de plusieurs milliers d’année aux EAU, ils ne sont pas organisés pour la visite mais on retrouve les objets dans les musées). La dernière photo est prise dans le quartier historique qui n’est pas habité mais est un musée à ciel ouvert, malheureusement il est en plein travaux de restauration en ce moment, il faudra revenir dans un an.

Deux endroits tranquilles pour manger ou boire un verre non alcoolisé au bord de l’eau : Al Qasba et Al Majaz.

Renseignements pratiques : Hotel Rayan hotel Corniche (attention, il y a un autre Rayan hotel mais il n'y a pas "Corniche" dans le nom). 40 €, très bon rapport qualité prix, très bien placé, à 5 minutes du musée islamique.

Les bus pour Sharjah partent à Dubaï de la gare de bus Union, près du métro du même nom.

15
mars

Ajman

L’émirat d’Ajman est minuscule, 214 km2, 8 km de cote.

A Ajman il y a une plage publique (je ne me suis pas baigné) et un des forts les plus intéressants des EAU. C’est aussi un des plus vieux, 1775. Les pièces de ces forts sont souvent, comme ici, aménagées en musée. Avec une petite section d’archéologie et la plus grande partie en « musée des arts et traditions populaires » qui recrée la vie d’avant le pétrole avec des mannequins.

Je n’ai pas dormi à Ajman, j’ai visité depuis Sharjah. Comme ça j’ai rattrapé la nuit supplémentaire que j’avais due passer dans le désert.

Umm Al Quwain

On se demande toujours : mais comment ce serait s’il n’y avait pas eu le pétrole ? On peut avoir une réponse dans la vielle ville d’Umm Al-Quwain. Elle semble perdue au bout d’une presqu’île. Pas une tour à l’horizon, les plus hauts batiments sont les minarets des mosquées. Pas de trottoirs le long des rues, juste du sable. Pas de travailleurs étrangers pour nettoyer en permanence.


On pourrait même trouver des restaurants ou on mangerait pour presque rien (divisez les prix par 4 pour les avoir en euros).



Pour la partie touristique on trouve l’éternel fort-musée, un musée archéologique (colliers du 5ème millénaire av JC) et une muraille. Vous me direz, il n’y a pas grand-chose à voir dans cet émirat ! et je réponds, tant mieux, c’est la première fois depuis mon départ que je peux me reposer un peu !

Mais en fait, s’il y a du monde, et surtout des émiratis, qui viennent à Umm Al Quwain, ce n’est pas pour le fort, c’est pour l’alcool. L’alcool à emporter est en vente libre dans quelques boutiques, comme celle de mon hotel sur la photo (la photo est, par contre, interdite). A Dubaï ou à Abu Dhabi il faut un permis pour acheter ou détenir de l’alcool à emporter. Il y a même une arrière-boutique, mais interdite aux musulmans, ou on trouve du porc et des produits philippins (pourquoi philippins ? parce qu’il y a beaucoup de philippins et que leurs nourritures d’origine n’est pas halal).

Renseignements pratiques :

Transport : pas de gare du bus à Umm Al Quwain, et les bus ne vont pas en ville. Les bus de Dubaï ou Sharjah vers Ras Al-Khaïmah s’arrêtent au carrefour d’Umm Al Quwaïn pour déposer des passagers mais pas pour en prendre. Pour partir d'Umm Al Quwaïn il n'y a que des taxis collectifs pour Dubaï ou Sharjah, rien pour aller au nord. Pour aller à Ras Al-Khaïmah, je suis donc repassé par Sharjah.


Hotel : Pearl Beach, 79 €, avec petit déjeuner et une plage privée (coté mangrove). Je n’ai pas l’impression qu’il y ait de petits hotels.




Maintenant, je vais vous raconter une histoire. J’ai bien cru que mon voyage aller se terminer plus tôt que prévu.

Ce matin à 10h uniquement, j’ai une petite étape, je vais pour quitter mon hotel d’Umm Al Quwaïn, je paie ma note de resto. La réceptionniste ouvre son casier pour me rentre mon passeport, et là, pas de passeport ! Elle me dit de m’asseoir et d’attendre quelques minutes. Je la vois chercher partout, passer des coups de téléphone, elle me demande de vérifier que je n’ai pas mon passeport. Visiblement mon passeport a disparu ! Au bout de 45 minutes, toujours rien, je demande à voir le manager qui mettra bien 30 minutes avant d’arriver. Je lui dis qu’il a perdu mon passeport, il me dépond juste d’attendre et il repart. Je commence à regarder sur internet les horaires d’ouverture de l’ambassade à Abou Dhabi. Et vers 11h45, je vois le manager revenir avec mon passeport à la main ! Miracle, mon passeport est réapparu ! Je ne demande pas d’explication et sors de l’hotel.


18
mars


Je continue la visite des émirats, je vous rappelle qu’il y en a 7 et que la carte est sur la première étape des EAU, le 21/02

Ras Al-Khaïmah

Comme Umm Al Quwaïn, Ras Al-Khaïmah est à l’origine sur une presqu’île entre la mangrove et la mer. Mais Ras Al-Khaïmah est plus développée, c’est même plutôt une ville industrielle que touristique.

Je vais beaucoup parler de mon hotel. Deux photos, coté mangrove, vue de ma chambre, et coté mer, c’est la plage privée d’un hotel associé au mien et ou j’avais le droit d’aller. Dans le fond de la photo de la mangrove on remarque pour la première fois de mon voyage des montages, on approche d’Oman.

Encore une belle promenade le long de la corniche de la mangrove.

Je vous passe le fort-musée qui est plutôt en dessous de la moyenne. Un mot quand même sur ces forts, jusque dans les années 1960, c’était les résidences des émirs. Ce n’était pas le grand luxe.

Il y a quelques sites mineurs dans les environs, j’ai pensé un moment louer une voiture pour la journée, mais comme je suis arrivé plus tard que prévu à cause de mon problème de passeport et que j’ai regardé le match Monaco – City au bar de l’hotel jusqu’à 2h du matin à cause du décalage horaire, j’ai préféré me reposer. Pour ceux qui veulent des voitures de sport, encore une.

Renseignements pratiques : Hotel Mangrove by Bin Majid, 82€ + Petit déjeuner 13€. Avec 2 restos, 2 bars, une piscine et donc accès à la plage d’un autre hotel à 5km (navettes). Très bien placé sur la mangrove ou il y a aussi des restos et des cafés. En plus, je ne sais pas pourquoi, ils m’ont surclassé dans une suite, avec vue sur la mangrove alors que normalement je n’avais qu’une chambre de l’autre coté. La photo, comme on m'a demandé des photos d'intérieur, c’est pas ma chambre, mais le salon de ma chambre. Ici je suis persuadé qu’on peut trouver moins cher, mais sur internet les hotels moins cher était loin du centre et il n’y a pas de transport en commun dans cette ville.

Fujaïrah

Fujaïrah est le seul émirat qui n’a pas d’accés sur le golfe persique, mais donne sur le golfe d’Oman. La ville de Fujaïrah est la plus moche depuis mon départ. Juste une longue avenue bordée de batiments modernes, jusqu’à la mer. Et au bout ni corniche ni mer, plutôt un terrain vague qu’une plage.



On y trouve quand même une grande mosquée moderne très turque, qu’on ne visite pas et un beau fort, isolé sur un promontoire. Sur la photo, le fort est au deuxième plan, au premier plan, c’est un vieux village-musée. Si vous en avez assez des forts, il y en a encore plus à Oman.

Mais le plus interessant à Fujaïrah, c’est les combats de taureaux qui ont lieu les vendredis d’hiver. Impressionnant, surtout quand le taureau fonce sur la foule.

Renseignements pratiques : Hotel Clifton (la 2ème tour sur la photo), bon rapport qualité-prix. 44€ + 6€ de petit déjeuner.

20
mars

Je suis depuis hier à Oman mais aujourd’hui, vous avez le droit juste la présentation de mon voyage à Oman.

Le sultanat Oman est, de loin, le plus grand pays des 5 que je visite dans ce voyage, 309 000 km2, mais que 4 millions d’habitants dont le sultan qui est le chef de l’état. Contrairement au nom de mon carnet de voyage, Oman n’a pratiquement pas de cote sur le golfe persique, ces cotes sont sur le golfe d’Oman et sur la mer d’Arabie. Ces principales ressources sont le pétrole et le gaz.

Il y a deux régions isolées que je ne vais pas visiter, au nord, la péninsule de Masandam, qui est séparée du reste du pays par les EAU. Et au sud-ouest, contre le Yémen, le Dhofar, qui est séparé du reste du pays par 1000 km de désert.

Je vous donne une deuxième carte qui recouvre uniquement les régions du nord-est que je vais visiter. En marron, c’est les montagnes infranchissables, le plus haut sommet est à 3009 mètres. Et en rouge c’est mon projet de trajet.

Il y a très peu de transports en commun, les bus ne permettent que d’aller dans les villes moyennes, j’ai donc louer une voiture pour presque tout mon voyage.

Mais c’est à pied que j’ai traversé la frontière entre les EAU et Oman. La frontière est dans le désert, il doit y avoir un petit kilomètre entre les deux postes frontières. J’adore passer les frontières à pied. En marchant je me rappelais quelques passages mythiques, comme la frontière entre l’Autriche et la Tchécoslovaquie à l’époque du rideau de fer, il y avait un très long pont entouré de barbelés. Au poste tchécoslovaque, tout le monde savait qu’un marcheur arrivait bien avant que j’y sois.

Pour sortir des EAU, il faut payer une taxe, uniquement avec une carte de crédit.

Au poste d’Oman ça a était un peu long. J’avais l’impression qu’ils ne contenaient pas le visa que j’avais fait en France : Question des policiers après qu’ils eurent déjà examiner de longues minutes mon visa : « Combien de temps aller vous rester à Oman ? », moi : « 26 jours », la police : « il vous faut un visa d’un mois », moi : « mon visa est d’un mois ». Finalement ils ont tamponné mon passeport et m’ont donné un bonbon, c’est la première fois qu’on me donne un bonbon à un frontière.

23
mars

Mascate fait plus d’un million d’habitants et pourtant on a souvent l’impression d’être dans une petite ville. La ville est cernée, découpée par la montagne. Par exemple, sur cette photo entre le vieux quartier de Mutrah et le cœur historique de Mascate (Old Muscat), la ville disparait, elle n’a plus sa place entre la mer et la montagne. Mais si, on est au milieu de la capitale !

Old Muscat

C’est le quartier qui a donné son nom à toute la ville. Au fond d’une crique protégée par plusieurs forts, entourée d'un mur, accessible que par quelques portes qui peuvent toujours être hermétiquement fermées, c’est en fait la ville royale. On y trouve le palais du sultan (la dernière photo) , des musées mais pratiquement pas de commerces.

A noter un musée franco-omanais dans l’ancienne maison du consul de France. La liste des consuls montre que certains ont eu la vie dure : « assassiné par un coup de chaleur », « rapatrié, devenu fou pendant son séjour ».




Mutrah

Le quartier de Mutrah est plus animé. Toujours entouré des montagnes, c’est le vieux quartier commerçant avec le port de pêche et le souk. Il est très agréable de se promener le long de sa corniche. A quelques mètres de la mer on trouve de vielles ruelles que je n’avais pas l’habitude de voir dans les autres pays.

Au 19ème siècle la capitale d’Oman était Zanzibar. On retrouve le même type de maisons le long du port de Mutrah que le long du port de Zanzibar.

Trek de Mutrah

Il y a même un petit trek (2h) au-dessus de Old Muscat et Mutrah. En quelques minutes de marche on quitte la ville et on se retrouve en pleine montagne. On traverse même un village abandonné. Sur la deuxième photo, près du village abandonné, on voit le chemin , en oblique, au milieu de la montagne (le haut à droite), j’ai fait cette partie en descendant. Ensuite on retourne à la ville en suivant un wadi (3ème photo). Un wadi c’est une rivière dans une gorge qui ne coule que quand il pleut.

La ville moderne

La ville moderne s’étend sur 20km le long de la mer, jusqu’à l’aéroport. Je ne vous mets pas de photo de la ville elle-même qui n’a pas d’intérêt. Juste une photo de la plage. Les plages sont publiques à Oman.

Le batiment le plus intéressant de la ville moderne est la grande mosquée, inaugurée en 2001. On peut la visiter le matin. Il paraît que le lustre est la plus grand du monde.

Renseignement pratique :

Trek : il s’agit du trek C38. Bien marqué à part au départ de Mutrah. Il vaut mieux le faire en partant de Riyam, le départ est au fond du parking derrière le parc.

Hotel : Mutrah, 61€ avec petit déjeuner. Correct. A 25 minutes à pied du port de Mutrah. Pas d’arrêt de bus à proximité.

25
mars

La région de Rustaq (voir la carte du 20/03) est une plaine au nord et juste au pied des montagnes du Djebel Sham. Facile d’accès depuis la route qui longe la mer. Les villes entourent d’énormes forts, les wadis entaillent la montagne.

Les forts sont majestueux, rien à voir avec ceux des autres pays. Ils datent du 17ème ou 18ème siècle. C’est de véritable labyrinthe. Dans l’ordre des photos : Nakhal, Rustaq et Al-Hazm. Remarquez les nuages, on ne voit pas le haut des montagnes.

Mon fort préféré est Al-Hazm, on se plonge à l’époque du fort grâce à un audioguide en français, du bruitage et des mannequins, comme l’école ou le prisonnier jeté au fond d’un trou. Il y a même de vrais passages secrets.

Et au sud des villes, les wadis (rivières alimentées que quand il pleut) permettent de rentrer dans les montages. Le Wadi Bani Auf permet même de traverser la montagne si on a un 4x4, mais comme ce n’est pas mon cas, je m’arrête là. Je retrouverais cette piste beaucoup plus haut dans une prochaine étape, en contournant la montagne.

Par contre la route du wadi Mistal est goudronné jusqu’au pied de la montagne. J’ai pu ensuite marcher jusqu’au village de Wukan (celui de la photo). Là c’est un chemin qui permet de traverser la montagne, niveau 2-3, avec des « exposed passages », mais je ne fais pas (ou plus) d’exposed passages, donc là aussi, je n’irai pas plus loin que le village.

Renseignement pratique : Hotel Al-Shomokh. Une vraie arnaque, 100€ avec petit déjeuner, Mais rien ne fonctionne, j’ai même dû changer de chambre parce que de l’eau coulait de la clim sur le lit. Moitié moins cher, ce serait déjà cher. Mais c’est le seul hotel de la région. Le seul que je n’avais pas réservé, en espérant en trouver un autre. Je n’ai pas trouvé celui qui certain guide mette au début du Wadi Bani Auf. L’hotel Al-Shomokh est assez difficile à trouver, à 3km au nord de Rustaq il y a un grand rond-point avec une route vers Al-Hazam et une route vers Ibri, l’hotel est sur une colline, sur la route d’Ibri, 500m après le rond-point, à gauche en venant du rond-point.

27
mars

J’ai contourné la montagne depuis la dernière étape, je suis donc sur la face sud, moins raide et plus facile d’accès.

Le plateau de Sayq est de l’autre coté de la montagne par rapport au village de Wekan de l’étape précédente. On est à 2000 mètres d’altitude. Belles vues vers le sud depuis le bord du plateau.

De vieux villages sont accrochés aux bords du plateau. Un trek facile permet de marcher de villages en villages (il y en a 4). Le trek s’appelle Trek « Al Jabal al Akhdar », ce qui veut dire trek de la montagne verte.

Montagne verte, parce que ces villages pratiquent la culture en terrasses. Comme on est à 2000 mètres, il faut moins chaud et on peut faire pousser des arbres fruitiers. Des falajs (canaux d’irrigation) alimentent les terrasses. Malheureusement, avec le réchauffement climatique, il pleut de moins en moins et la montagne est de moins en moins verte.

Les vieux villages valent également la visite pour eux-mêmes.

Un peu plus loin on trouve un village abandonné au fond d’un wadi. Ca fait de belles photos mais c’est triste de voir de nombreux villages abandonnés à Oman. Les maisons en terre s’effondrent petit à petit si elles ne sont pas entretenues.

Renseignements pratiques

Trek « Al Jabal al Akhdar ». Référencé W18b. La route pour monter sur le plateau part de Birkat Al-Manz et n’est autorisé qu’aux 4x4, il y a un contrôle de police au départ de la route. Si on n’a pas de 4x4, comme moi, pas besoin d’en chercher, c’est eux qui nous trouve. 87€ la journée pour un 4x4 avec chauffeur. La partie la plus spectaculaire du trek va d’Al Aqur à Shirayjah en 1h15. C’est moins intéressant d’aller jusqu’à Sayq (45 minutes de plus). Le trek est bien marqué jusqu’à Shirayjah, moins après, mais le chemin est évident. Le village abandonné est à Wadi Bani Habib à 6km de Sayq, j’y ai été en voiture, bien qu’il devrait y avoir un sentier non marqué. Il y a 5 hotels, mais comme je ne pouvais pas monter avec ma voiture, je n’ai pas dormi sur place, j’ai fait l’aller-retour dans la journée depuis Nizwa.

29
mars

Sharaf al Alamayn n’est pas un village, c’est juste le col, à 2000 mètres, de la route du Wadi Bani Awf, c’est la piste qu’on a vu de l’autre coté de la montagne, il y a 2 étapes. De ce coté la route est goudronnée jusqu’au col et on peut y monter avec une deux roues motrices.


Par contre le goudron s’arrête au col et la route pour 4x4 plonge de l’autre coté, comme semble l’indiquer le panneau.




Un trek qui porte le numéro W10h part du col. Le principe, au moins au début de trek, est de longer l’arrête de la montagne vers l’ouest.

Après avoir passé une antenne de télécommunication, les directions sont indiquées par des marques de couleurs, ou des cairns, ou toutes autres marques non naturelles. Il y en a suffisamment pour ne pas se perdre si on reste concentré sur la recherche de ces marques.

Si non, de chemin il n’y en a pas vraiment, on est sur la roche. Et pour demander sa direction, les seuls autres touristes que j’ai vus n’étaient pas bavards. On est aussi survolé par des rapaces, mais je n’ai pas réussi à les prendre en photo. On n’entend que le bruit du vent et de ses pas.

Et de magnifiques plongées au nord, sur le Wadi Bani Awf et les villages de Balad Sayt et Hat, 1000 mètres en dessous.



L’occasion du selfie du jour.




Le bout du trek est au milieu de nulle part, c’est juste un panneau ou il y eu peut-être un jour un plan. Mais je suis quand même content d’y arriver. En fait le bout du trek est un carrefour, on peut continuer avec le trek W9 pour rejoindre Misfat en 4h, ou le W8 pour descendre dans le wadi que je viens de survoler, ce dernier étant indiqué comme « très exposé, pour les randonneurs au pieds surs uniquement ». La troisième solution est de revenir sur ces pas, ce que j’ai fait puisque j’ai laissé la voiture à l’hotel. 5h de marche au total. Niveau 1 selon les catégories d’Oman, je dirai 1++

Le lendemain, je décide de descendre au fond du wadi, pas directement comme semble vouloir le faire le touriste au-dessus, mais en suivant la route, à pied jusqu’au village de Hat (la 3ème photo ci-dessous), c’est plus sûr, mais il y a quand même 1000 mètres de dénivelé, 2h pour descendre, 3h pour monter.

Je me fais inviter à prendre le café (avec des fruits dont des dates) à Hat par un omanais que j’ai rencontré en marchant. Mais sur une natte dans la cours de sa maison. A Oman, comme dans les pays de la région, on n’invite pas à l’intérieur de la maison.

Renseignement pratique : Il y a deux hotel à Sharaf al Alamayn, dont celui ou j’ai été : Shorfet Al Alamin. Très bien, 75 € avec petit déjeuner. Il y a un restaurant, bien sûr, puisqu’il n’y a pas d’autre habitation autour. L’autre hotel est 3 km avant le col.



Concours des commentaires avant la dernière ligne droite, dans l'ordre : Clo, Soso, Momo, Frédérique, Françoise, Claude, Yves, Béa, Jean-Jacques, Kamal

1
avr

Aujourd’hui, retour en plaine entre deux séjours en montagnes. Il faut beaucoup plus chaud, 36 degrès.

Nizwa

Nizwa est la grande ville de la région avec 120 000 habitants. A part deux hotels en montagne, je visite toute cette région, qui touristiquement parlant est la plus riche d’Oman, en étant basé à Nizwa. Je vais y passer 7 nuits. C’est facile avec la voiture. A ce propos, c’est bien l’unique solution que d’avoir son véhicule, ça couterait beaucoup plus cher d’utiliser les taxis. On trouve tout à Nizwa, il y a même un nouveau centre commercial avec un Carrefour.

Mais le centre-ville agréable a conservé une architecture très traditionnelle avec murs de couleur terre.

On y trouve un fort avec une originale grande tour ronde. Une mosquée ouverte le matin aux non-musulmans sans guide, ce qui est très rare.

Et un souk coloré. Il y a même une petit souk des armes.

L’événement à Nizwa, tous les vendredi matin, c’est le marché aux bestiaux. Je suis à 7h au marché aux bestiaux, d’après les guides c’est l’heure du début, mais la séance bat déjà son plein. Il y a une sorte de manège (dans le sens manège d’équitation), les vendeurs font tourner leurs animaux, les acheteurs sont assis ou debout au milieu et à l’extérieur du cercle. A 7h c’est les chèvres et les moutons qui tournent, il y a énormément de monde et de bruit.

Parfois le vendeur s’arrête auprès de l’acheteur pour négocier le prix après examen de l’animal.

On peut facilement faire des photos des animaux ou des omanais, qui ne s’occupent pas des touristes. Il y a très peu de femmes, mais certaines portent le vêtement traditionnelle avec une sorte de masque.

A 8h30 c’est au tour des bovins de tourner, ils sont moins dociles et plus impressionnants mais il y a moins de monde.

Renseignements pratiques : Hotel : Majan Guest House, 70€ avec petit déjeuner. C’est bien sans plus, pour le prix. A qualité égale les hotels sont plus cher à Oman qu’aux EAU. Au bord de la voie rapide rentrant dans Nizwa et venant de Mascate (à droite dans le sens Mascate-Nizwa), à 5 km de Nizwa, à 2 km du rondpoint Firq. A pied, on doit se contenter du resto de l’hotel ou d’un fast-food à coté pour manger.

Bahla

Bahla est à 35 km de Nizwa et possède deux des plus importants monuments d’Oman.

Le fort de Bahla est immense, c’est le plus grand d’Oman. Les parties les plus anciennes sont du 15ème siècle. Il a fallu 24 ans pour le restaurer. Malheureusement, sans aucune explication ni aménagement intérieur, autre que la présence des chauves-souris la visite de ce labyrinthe est un peu brut.

Bien que le château de Jabrin soit très beau, bien aménagé et qu’ici j’ai droit à un audioguide en français, je ne vous en montre pas de photos, vous avez déjà vu de nombreux forts ou châteaux. Mais, avoir été accueilli par des musiciens et des chateurs, on trouve à l’intérieur une sorte de musée vivant des vieux métiers, très photogénique.

3
avr

J’ai retrouvé internet, j’ai terminé les photos de l’étape précédente.

Le Djebel Shams est la plus haute montagne d’Oman à 3000 mètres. On appelle aussi cette région le Grand Canyon d’Arabie, vous allez comprendre pourquoi avec les photos. Une route permet d’accéder à un plateau à 1900 mètres. Cette route a 7 km non goudronnés mais ma petite voiture les a facilement montés. Il y a deux hotels sur ce plateau, j’y ai donc dormi et j’ai beaucoup marché.

Trek W4 (début)

Le trek W4 est celui qui monte à un des sommets (à 2997m) en partant du plateau. Donc 1100 mètres de dénivelé. Il est estimé en 11h A/R, mais comme je vais beaucoup moins vite que l’estimation, je pense que j’en aurai eu pour 15h. Donc impossible en une journée, je vais me contenter d’en parcourir le début. Départ près de l’autre hotel. Il faut toujours suivre les marques officielles rouge/blanc/jaune (je vais en rêver de ces marques), mais tous autres objets suspects peuvent être accepter comme panneaux de direction… avec méfiance.

Au début, j’ai l’impression que le chemin ne prend pas d’altitude, il faut redescendre pour traverser des wadis, à sec bien sûr. Le chemin est toujours invisible, que des pierres, impossible de marcher vite.

Mais on arrive au bord du canyon, on suit l’arrête et là ça monte dur.

Au bout de 3h15 de marche j’arrive face à une descente, c’est là où je décide d’arrêter, si je descends, il faudra remonter. Repos, selfie, et retour par le même chemin. Dans le caillasse et la chaleur qui s’installe, je mets presque le même temps pour descendre que pour monter. Je retrouve la voiture après 6h30 de marche.


Trek W6

Un des plus beaux treks d’Oman, on suit un chemin suspendu dans le canyon entre à gauche les parois abruptes de la falaise, et à droite le vide jusqu’au fond du wadi. Quand on voit la falaise de loin, c’est même difficile d’imaginer qu’il peut y avoir un chemin.

Avec le zoom on le voit mieux.


Bon, en rouge pour ceux qui ne l’ont toujours pas vu.





En fait quand on est dessus, c’est moins impressionnant que de loin, il ne fait jamais moins d’un mètre de large, enfin presque, et on n’est pas juste au bord de l’à pic, donc aucun risque, mais des vues à couper le souffle.

Première surprise au bout du chemin, après 2 heures de marche, il y a un village abandonné. Il y a même des terrasses pour des cultures. Il a fallu les construire ces terrasses ! Mais pourquoi habiter ici ?

On a la réponse avec la deuxième surprise si on monte au-dessus du village. Il y a un petit lac coinsé contre la falaise qui permettait au village d’avoir de l’eau en permanence. C’est vraiment magique de trouver ce lac dans ce milieu minéral. De quoi prendre un bain revigorant au milieu des grenouilles avant de repartir dans l’autre sens.

C’est un des treks les plus populaires, j’ai rencontré 20 touristes pendant mes 5 heures de marche.


Renseignement pratique : Hotel : Jebel Shams Resort, tentes arabes, 87 € avec petit déjeuner et diner. Ressemble à un petit village. Bien sauf le wifi pratiquement inutilisable.

5
avr

Encore deux sites que j’ai visités depuis Nizwa, le village de Misfah et les tombes d’Al Ayn. Il y a beaucoup d’étapes en ce moment, peut-être qu’il y en a trop et que vous n’avez pas le temps de suivre, mais la région est très dense.

Misfah

Le village de Misfah est perché à l’entrée d’un canyon, à 1000 mètres, au-dessus de sa palmeraie. Maisons rustiques, en pierre, terre et bois. Ruelles resserrées pour garder la chaleur les nuits d’hiver et ne pas la laisser rentrer en été. Après avoir servi pour les douches publiques, le falaj irrigue les plantations. Sur les photos de la palmeraie il ne manque que le gazouillis permanent des oiseaux et l’agréable fraicheur alors qu’il fait 35 degrés en plein soleil.

Al Ayn

Avec la montagne en arrière-plan et la palmeraie bien verte du petit village en dessous, encore un paysage majestueux pour le site archéologique d’Al Ayn. On aperçoit de loin les 21 tombes alignées sur une arrête rocheuses. Ces tombes datent du troisième millénaire av JC. La région qu’on appelait Magan était le centre d’extraction du cuivre qui était exporté vers la Mésopotamie en passant par Bahreïn. Quel dommage que dans tous les pays de ce voyage, les sites archéologiques ne soient jamais mis en valeur. Ici, aucun panneau n’indique la direction du site. On peut s’estimer heureux qu’il ne soit pas grillagé et interdit d’accès.


Encore un selfie, mais ce n’est pas pour ma tronche, c’est pour avoir une idée de la taille des tombes.

7
avr

J’ai enfin changé de région, je suis dans l’est du pays, près de Mintarib sur la carte.

Et aujourd’hui, un peu d’eau pour une fois. Le Wadi Bani Khalid est un des rares wadis à avoir de l’eau en permanense. On quitte la route Mascate-Sur pour prendre une route en cul-de-sac qui s’enfonce vers la montagne, après avoir traversé des déserts de roches on est surpris de voir de gros villages avec une grande palmeraie.

En continuant jusqu’au bout de la route on arrive à des sortes de piscines naturelles.

La gorge se resserre autour du petit court d’eau. C’est vendredi, il y a beaucoup de monde, certains se baignent.

Deux sentiers permettent de suivre le wadi, un au niveau de l’eau qui petit à petit disparait, le sentier se terminant par une grotte. L’autre sentier escalade la gorge et permet en deux ou trois jours de traverser la montagne et de rejoindre la mer (référence E35), mais plus de trace d’eau. Je n’ai marché que les premiers mètres.

Renseignement pratique : Hotel Oriental Nights Rest House, 66 € sans petit déjeuner. Un des moins cher dans le secteur. L’intérieur et les chambres sont bien. A 50 mètres de la route de Sur, juste au carrefour pour Wadi Bani Khalid (donc à 30 km). Entouré d’un jardin qui donne un peu de fraicheur. Travaux en cours (piscine …).

9
avr

Me voilà revenu dans les dunes de sable, mais cette fois j’avais réservé un campement.

Wahiba Sands, c’est une étendue de 150 km de long et 90 de large, recouverte de dunes de sables. Les grandes dunes sont toutes dans le même sens, ce qui permet à des sortes de vallées de pénétrer à l’intérieur. Il y a de nombreux campements/hotels dans ces vallées et beaucoup de campements de bédouins avec leurs animaux. C'est des dunes relativement peuplées.

Si on monte sur les dunes on retrouve des immensités de sable.

Beaucoup de vent en fin d’après-midi et il faut se lever tôt pour être en haut des dunes avant le soleil.

J’ai choisi le campement le plus rustique, mais j’ai quand même eu droit à une chambre en dure, il y a aussi des tentes au même prix. Pas très loin du goudron (13km), mais ça revient au même. Le camp est sur une hauteur, on est entouré de belles dunes. C’est le Wahiba Bedun Rustic Camp. 87 € avec petit déjeuner et diner. Transfert depuis Mintarib gratuit. Je le répète, les hotels sont chers à Oman. Contrairement à ce qu’indique certains guides, la famille de bédoins n’habite plus ici, mais en ville. Le patron (un bédoin) vient le soir raconter des histoires de bédoin. La journée il n’y a que des bengalis, très aimables et qui sont contents de partager des souvenirs du Bangladesh. On peut les accompagner pour aller nourrir les animaux.

12
avr

Sur

Malgré ses 120 000 habitants, Sur, la plus grande ville de l’est, semble assoupie. L’impact du tourisme n’a pas encore touché cette ville. La plupart des maisons sont blanches. La corniche suit la plage, occupée par des bateaux, des terrains de foot, des voitures et des chiens, elle ne donne pas envie de se baigner.

Historiquement Sur était la capitale de la construction des boutres. Il y a beaucoup moins de commandes aujourd’hui, mais c’est toujours le meilleur endroit pour construire ces bateaux en bois selon les techniques traditionnelles. Un grand bateau était en construction, commandé par le Qatar, il ne parcourra pas les océans, mais servira de restaurant à Doha. Les ouvriers sur le chantier, comme beaucoup de travailleurs étrangers à Oman, viennent tous du Kerala.

Juste en face de Sur, reliée par un pont que depuis 2010, la ville d’Ayjah. Elle est restée longtemps à l’écart parce que ces habitants pratiquent le sunnisme wahhabite alors que la majorité d’Oman est ibadite.

Renseignement pratique : Hotel Al Sqlawi. Sur la voie rapide, juste avant le château Sunaysilah en venant du centre. 33€, sans petit déjeuner. Très bien. Enfin un hotel à Oman avec un prix correct.

Wadi Shab

Le Wadi Shab, à environ 50 km de Sur est une gorge creusée par une rivière qui ne coule vraiment que quand il pleut. A son embouchure, près de la mer, il y a de l’eau en permanence. Un petit bateau nous amène au départ du chemin. Le chemin longe plus ou moins le fond de la gorge. L’eau disparait, et réapparait, on ne sait pas pourquoi. Parfois le chemin est sur le falaj.

Après une marche très agréable d’une heure dans ce superbe paysage on arrive à un cul-de-sac. Le fond du wadi est rempli d’eau, pas moyen de continuer en marchant, il faut nager pour aller plus loin (ce que je n’ai pas fait). Il parait même qu’au bout on doit nager dans une grotte qui débouche sur une ouverture à l’air libre avec une cascade, mais ça je crois que c’est une légende. (Allez lire le premier commentaire pour savoir si c'est une légende ou pas).

Wadi Tiwi

L’embouchure du Wadi Tiwi n’est qu’à 4 km de celle du Wadi Shab, mais il est complètement différent. De l’eau coule en permanence, donc on peut cultiver, donc c’est peuplé. Il y a neuf villages dans le Wadi Tiwi, je me suis contenté d’en parcourir trois à pied. Il y a une route, mais très raide elle n’est praticable qu’en 4x4. Belle marche, souvent le long des falaj et dans les palmeraies. A noter que même ici à la campagne, c’est les indiens qui bossent. Il y a trop de monde pour se baigner.

Pour se baigner j’ai trouvé une plage presque déserte (3,5 km au sud de Fins, piste facile).

Il y a des oiseaux à Oman, mais jusqu’à présent ils étaient trop vifs pour que je les prenne en photo.

14
avr

Et voilà, j’ai rendu la voiture et repris l’avion pour Paris, le voyage dans les pays du golfe persique est terminé. En prime, deux photos sur le chemin du retour entre Sur et Mascate Le site de Qalhat, une ville visitée par Marco Polo, mais détruite par un tremblement de terre. Le trou d’eau de Dibab.

Un petit bilan du voyage, avec une mention particulière à Oman bien sûr, qui est bien nettement au-dessus des 4 autres pays.

Oman devrait être une des grandes destinations touristiques. Paysages sublimes, montagnes de 3000 mètres, canyons avec parfois de l’eau, déserts de sables, treks, et je n’ai pas été beaucoup sur les plages. Nombreux sites culturels, comme les forts ou le marché aux bestiaux. Belle capitale à taille humaine. On est très bien reçu… même si c’est souvent par des indiens. Un gros inconvénient quand même, le prix des hotels. En fait il n’y a que les hotels et les taxis qui sont chers. Pour les taxis, il suffit de louer une voiture pour s’en passer, difficile de se passer des hotels, sauf si on a le courage de camper. Les entrées des sites ou la nourriture ne sont pas chers, on mange très bien pour 8€. Point important qui est valable pour tous les pays de ce voyage, la sécurité, c’est parmi les pays les plus sûrs du monde, on n’a l’impression qu’on ne risque rien, qu’il n’y a pas de vol. On peut laisser son sac, par terre, sans surveillance, pendant d’on prend tranquillement un café en terrasse sans se le faire voler. Sur les routes, il faut rester vigilant, les omanais et c’est pareil dans les autres pays ne respectent pas toujours le code de la route. Mais rassurez-vous, ce n’est pas l’Inde ou l’Indonésie. Pour résumer, une destination que je recommande vivement, si vous avez les moyens.

Pour ce qui est des autres pays, il faut aimer les grandes villes. Aux Emirats Arabes Unis, les dunes de Liwa (plus belles que celles d’Oman) et les oasis d’Al Aïn, sont à ne pas manquer si on est sur place, mais ne peuvent justifier un voyage. Comme ville Dubaï m’a agréablement surpris avec ces quartiers aux ambiances complétement différentes. De la vielle ville presque indienne aux promenades sans voiture de la Marina. Si l’urbanisme d’Abu Dhabi est raté avec ses trop grandes avenues et son absence de centre, des monuments comme la grande mosquée ou l’hotel Palace valent le déplacement, en attendant le quartier des musées. On peut aussi visiter Sharjah, mais on n’est pas obligé d’aller dans les quatre autres émirats, sauf si on est en manque d’alcool.

Doha est en construction, mais c’est déjà une réussite. D’excellents musées, la plus belle corniche de la région, et le souk, ce n’est pas évident de recréer un souk traditionnel, Doha l’a réussi, avec même un souk aux faucons. Ce sera surement une très belle ville en 2022.

Le Bahreïn, avec le quartier de Muharraq, a conservé une vielle ville sans avoir eu besoin de la reconstruire. Il possède également de beaux musées et le plus beau fort en dehors d’Oman.

Le Koweït est le pays qui présentent le moins d’attraits malgré de belles tours et l’île de Failaka.

A défaut de faire un voyage complet dans un de ces quatre pays, il est dommage de ne pas y faire un stop de quelques nuits quand on utilise leurs compagnies aériennes.

19
avr

L’Iran, c’est fait. Les Pays du Golfe, c’est fait. Mais ce n’est pas fini pour l’Asie de l’Ouest et du centre. Un peu de repos, et prochain voyage cet été, départ le 4 juillet en Asie centrale (Kirghizstan, Kazakhstan et Ouzbékistan). Et ouverture du nouveau carnet de voyage fin juin.

Si vous êtes abonnés au carnet de voyage « Pays du golfe », vous êtes pour la plupart aussi abonnés à mon blog https://www.myatlas.com/patrickT. Si ce n’est pas le cas, et que vous voulez être informés des nouveaux carnets de voyage, il faut vous abonner au blog. Pour cela, cliquez sur ma photo ronde, sur l’entête de ce carnet de voyage. Vous arrivez à un page dont le titre est « Tous les pays du monde avec PatrickT », il faut cliquer en haut à droite sur « s’abonner au blog » (s’il y a déjà écrit « Abonné », c’est déjà bon).

Merci pour tous vos commentaires, ça fait toujours plaisir de savoir qu'on écrit pas dans le vide.

Et maintenant, le résultat du concours des commentaires. Les 10 premiers, dans l’ordre : Clo, Momo, Soso, Françoise, Claude, Frédérique, Béa, Yves, Kamal, Jean-Jacques

Les 3 premières ont déjà gagné un cadeau pour la fin de l'année, quel que soit les commentaires du prochain blog (mais vous pouvez quand même en écrire), pour les autres, il faudra attendre la fin du blog sur l’Asie Centrale.

On se retrouve fin juin.