Japon reve Japon vecu

Enrage ,contamine , empoisonne volontaire , consentant et insatiable du Japon vécu en étudiant, puis en salarie et enfin, en pèlerin et en voyageur , en curieux passionne et photographe.
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Juillet 2018
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Publié le 2 avril 2018

Au sud du Japon dans l`ile de Kyushu Fukuoka est une ville plébiscité pour sa douceur de vivre  . Elle est jumelée avec Bordeaux .

Son Matsuri d`été est le plus long du Japon : sur deux semaines, les courses de chars font vibrer les rues des chants et des cris d`encouragement des hommes répartis en six équipes principales qui représentent chacun leur quartier respectif avec un char de 1000 kg décorés de mannequin de porcelaine représentant un personnage mythique de l’histoire du Japon.

C`est le Hakata-Gion-Yamasaka Matsuri (博多祇園山笠) qui a lieu chaque année la semaine du 14 juillet jour de la course finale des chars .

Hakata est le nom du quartier central de Fukuoka et qui au moyen-age était un village portuaire.C`est beaucoup plus tard que la ville devint Fukuoka.

Yamasaka désigne le char décoré : mot a mot '' montagne décorée''.

Le Matsuri de Hakata-Gion-Yamasaka est très ritualise et nécessite de longs et nombreux préparatif.

Comme un char pèse environ une tonne et que les hommes ne peuvent le porter que pendant plus de 30 secondes, ceux qui le portent et le poussent se remplacent tout en courant. Il faut en moyenne un millier de participants par char.À l’époque d’Edo, la base de la vie des citadins de Hakata résidait dans le cho (la communauté). Le cho(町) se composait en moyenne d’une trentaine de maisons, c’est-à-dire environs deux cents cinquante personnes. C’était dans le cho qu’une personne naissait, vivait et mourrait. Le cho avait plusieurs fonctions : enregistrement de la naissance et de la mort de ses membres ; publication de toutes sortes d’attestations ; fixation et collecte des impôts de chaque maison ; stockage du riz pour parer à l’imprévu. Au temps pré-moderne, la classe dominante se contentait de collecter les impôts du peuple, en leur laissant une certaine autonomie ; mais en échange de cette autonomie, la population s’engageait à construire et maintenir l’infrastructure de la cité. C’était donc le cho qui prenait en charge le maintien et la réparation de la portion de boulevard, de rue, le pont et le port qui faisaient partie de son territoire. Le cho devait également gérer le puits commun et nettoyer le fossé pour évacuer les eaux d’égout. En cas d’incendie, c’était le groupe des jeunes de chaque cho qui devait l’éteindre. Enfin, à la frontière de chaque cho, une petite porte était construite qui devait être fermée pendant la nuit.

A l`origine , le festival des chars décorés est une fête propitiatoire qui rendait hommage a un moine ayant réussi a chasser une épidémie de la ville de Hakata il y` a plus de 770 ans . Hakata était alors une ville portuaire et Fukuoka n` existait pas encore.Depuis c`est devenu un quartier parmi les autres de la plus grande agglomération de l`ile de Kyushu au sud du Japon. C`est donc dans le but de débarrasser la ville de mauvais sorts, tels que épidémies ou intoxications alimentaires, qui menaceraient la vie des citadins que les chars , porteurs de Kamis parcouraient ses quartier tout en aspergeant d`une eau purificatrice . Une signification religieuse dont les traces sont encore perceptible aujourd’hui : le premier jour du festival (Le 7 juillet , le festival dure une semaine , le 14 juillet étant le jour ultime ou la course des chars bat son plein et se termine au temple de Kushida au sein duquel est désigne l`équipe gagnante) tous les participants se rende au sanctuaire de Fukuoka et viennent prendre une poignée de sable placée dans un petit panier d`osier élaboré spécialement pour cette occasion par les membres du sanctuaire . C`est le jour du ''Shiotori'' (mot a mot ''Ramassage du sel''). Le sel est un élément purificateur que l`on retrouve partout au Japon: place a l`entrée des maison et jeté au sol avant le combat chez les Sumos. Ici , le sable remplace le sel symboliquement mais les porteurs de char prennent bel et bien un pincée de sel ,un morceau de poisson séché et un bout d`algue accompagne de saké au sanctuaire qui se trouve a 600 mètres du lieu ou le sable est recueilli.Sur ce petit bout de plage les hommes viennent se recueillir un court instant face au soleil avant de prendre une poignée de sable.L`aspect religieux du festival est ainsi visible dans ces petits rituels qui perdurent.Les jours suivants ,les hommes vont au temple tôt le matin avant de s`entrainer dans les rues de leurs quartier respectifs.Chaque jours est l`occasion de rituels différents et les équipes qui sont reparties selon leurs quartiers ont chacune leurs temple et leurs codes.

HAKATA une ville portuaire du Japon du sudHakata, une des plus anciennes cités japonaises, se trouve au Sud-Ouest de l’archipel, en face de la péninsule coréenne (Pusan est a deux heures de Ferry). À l’époque de Nara (710-784), une maison spéciale appelée « Korokan » fut construite aux environs de Hakata, afin de recevoir les missions diplomatiques venant de Chine et de Corée. Les principales activités politiques et économiques couvrant le Sud-Ouest du Japon se déroulaient à Dazaifu, a vingt kilomètres au sud de Hakata qui n’était alors qu’un village de pêcheurs. Elle ne deviendra cité marchande qu` à la fin de l’époque de Heian, sous le règne de Taira Kiyomori (1118-1181). Envisageant l’intensification du commerce extérieur avec la Chine, il encouragea le développement de Hakata. Un temple bouddhiste appelé « Shôfuku-ji » y fut construit en 1195, suivi d’un autre temple, « Jôten-ji » en 1242. Eisai, qui construisit le temple Shohuku-ji fut aussi le premier à introduire le zen et le thé au Japon. Ce prêtre bouddhiste était à la fois un rénovateur culturel et un commerçant international. Hakata se trouvait au carrefour des idées et des marchandises nouvelles venant de Chine, de Corée et de Kyoto.

Cité portuaire ouverte aux voyageurs, un grand nombre de commerçants étrangers y vinrent, dont des missionnaires Portugais. Ces derniers, savants de premier ordre, ne manquèrent pas de noter la prospérité de la cité, les coutumes et l’organisation sociale. Luis Frois (1537-1597), par exemple, qui resta au Japon pendant une trentaine d’années, admira la prospérité de Hakata dans son grand ouvrage sur l’histoire du Japon (Frois : 1976 (1) : 114-115) :

-''À cette époque, dans toutes les régions du Ximo (l’île de Kyushu), il n’y avait pas de cité aussi noble et aussi riche que Facata, dans toute la république des marchands, qui ne voulut imiter la noble cité de Sakai.''Certaines caractéristiques de la fête décrites par Frois peuvent encore être observées aujourd’hui : l’appellation de la fête de Gion, la construction annuelle des chars et leur défilé dans la ville, le rassemblement exalté des citadins, l’exercice de l’autorité des aînés sur les jeunes, etc. Certaines questions s’imposent néanmoins : comment l’organisation de la fête s’est-elle constituée ? Qui la finacait ? Quel rôle cette fête a-t-elle joué pour le développement économique et social de la ville ? Pour répondre à ces questions, nous devons prendre en compte l’organisation sociale de la cité de Hakata au temps pré-moderne. Cette dernière était alors étroitement liée à l’organisation religieuse à la base de cette très coûteuse fête annuelle.Hier comme aujourd’hui, Hakata se déploie sur un terrain d’un kilomètre de long et d’un kilomètre de large entouré d’eau. Deux rivières la ceignent à l’est et à l’ouest. Au nord se trouve la baie de Hakata, autrefois propice aux trafics fluviaux. Au sud, un fossé artificiel fut creusé pour la protéger.

La prospérité de Hakata dépendait d’abord de sa situation géographique – en face de la péninsule coréenne. Cette position privilégiée fit de Hakata la cité marchande où aucun seigneur (samurai) n’essaya de régner de façon directe, sachant que les activités libres des commerçants lui procuraient de grands profits. En revanche, la cité devint la cible des seigneurs qui voulaient imposer leur tutelle pour en tirer des bénéfices. Hakata fut régulièrement attaquée durant la période de guerres intérieures (1476-1600). Et ce fut Toyotomi Hideyohi, unificateur du Japon à la fin de cette période, qui rétablit l’ordre qui allait subsister durant toute l’époque d’Edo (1600-1868).

Hideyoshi rédigea un avis officiel composé de neuf chapitres, qui ordonnait les activités commerciales de la cité : interdiction de résidence pour le samurai, libre circulation des commerçants et libre échange des marchandises, baisse des impôts et exemption de la corvée. Il établit en même temps un plan de réaménagement urbain : il fit construire sept boulevards qui traversèrent la cité de long en large et fit édifier les sept temples Kan’on et sept temples Odô pour la prière journalière. Par là, Hideyoshi voulait structurer la vie matérielle et spirituelle des citadins. En effet, ces sept boulevards devinrent à la fois la base de l’infrastructure de Hakata et l’armature de la vie sociale et religieuse de ses habitants.

Comme un char pèse environ une tonne et que les hommes ne peuvent le porter que pendant plus de 30 secondes, ceux qui le portent et le poussent se remplacent tout en courant. Il faut en moyenne un millier de participants par char.À l’époque d’Edo, la base de la vie des citadins de Hakata résidait dans le cho (la communauté). Le cho(町) se composait en moyenne d’une trentaine de maisons, c’est-à-dire environs deux cents cinquante personnes. C’était dans le cho qu’une personne naissait, vivait et mourrait. Le cho avait plusieurs fonctions : enregistrement de la naissance et de la mort de ses membres ; publication de toutes sortes d’attestations ; fixation et collecte des impôts de chaque maison ; stockage du riz pour parer à l’imprévu. Au temps pré-moderne, la classe dominante se contentait de collecter les impôts du peuple, en leur laissant une certaine autonomie ; mais en échange de cette autonomie, la population s’engageait à construire et maintenir l’infrastructure de la cité. C’était donc le cho qui prenait en charge le maintien et la réparation de la portion de boulevard, de rue, le pont et le port qui faisaient partie de son territoire. Le cho devait également gérer le puits commun et nettoyer le fossé pour évacuer les eaux d’égout. En cas d’incendie, c’était le groupe des jeunes de chaque cho qui devait l’éteindre. Enfin, à la frontière de chaque cho(町), une petite porte était construite qui devait être fermée pendant la nuit.

NAGARE 流れ

Sur chaque char est inscrit le nom du quartier auquel il appartient suivi de Nagare (littéralement : couler/courant, au sens de rivière qui coule).il existait une autre organisation hiérarchiquement supérieure qui couvrait plusieurs cho ; c’était le nagare, au sens figuré, « le boulevard ». L’appellation « boulevard » vient du fait que l’armature géographique et économique de Hakata se composait de sept boulevards, chacun comprenant une dizaine de cho. C’est en s’unissant tous ensemble qu’ils pouvaient préparer la fête onéreuse et exigeante en nombre de participants.Un nagare se composait généralement d’une dizaine de cho, donc d’environ deux mille cinq cent personnes. Chaque nagare avait un représentant appelé tsuki-gyoji ; c’est lui qui dirigeait la réunion des aînés qui, chacun, représentaient leur cho. Tous les problèmes importants dépassant le niveau du cho étaient discutés lors de cette réunion. Le bon déroulement des relations entre les cho dépendait donc de cette réunion, et plus particulièrement du tsuki-gyoji. Mais celui-ci était incapable d’imposer son avis aux autres, puisque tous les aînés étaient égaux en qualité et qu’ils occupaient cette place à tour de rôle. En effet, l’appelation tsuki-gyoji signifie littéralement « l’arbitre pour un mois », puisque chacun n’assurait ce poste plus d’un mois.Pendant l’époque d’Edo, Hakata faisait partie du Kuroda-Han (le territoire du seigneur Kuroda). Celui qui gouvernait Hakata était un samurai dont le poste était appelé machi-bugyo (« l’administrateur de la cité »). Au-dessous de celui-ci, tous les postes étaient assumés par les citadins eux-mêmes. Ils avaient deux chefs, appelés nen-gyoji, « l’arbitre pour une année ». Chaque nen-gyoji assumait ce poste pendant six mois avant dêtre remplacé par un autre. Et l’année suivante, les nouveaux nen-gyoji étaient élus parmi les aînés représentants les nagare. Malgré l’organisation pyramidale officielle dont le but était d’assurer la bonne marche de la vie politique de la cité, l’organisation politique de Hakata reposait, en fait, sur le principe d’égalité et d’autonomie des cho.La signification religieuse de la fête de Hakata-Gion résidait dans la consécration des chars dans les temple shintoïstes, et leur tournée dans la ville pour la débarrasser de tous les mauvais sorts. Le moment crucial avait lieu le 15 juin du calendrier lunaire. De bon matin, avant le lever du soleil, les six nagare amenaient leur char devant le temple de Kushida. Au signal, à cinq minutes d’intervalle, chacun des six chars entrait dans la cour de Kushida pour y être consacré, avant de faire le tour de la ville. On considérait comme une humiliation qu’un char soit rattrapé par le suivant, c’est ainsi que les participants portaient et poussaient le char de toutes leur forces.

Chaque char devait parcourir cinq kilomètres, porté sur l’épaule par une trentaine de personnes et poussé par une vingtaine d’autres pour le faire avancer le plus vite possible. Il était d’usage, pour chaque Nagare, de demander de l’aide aux paysans vigoureux des villages voisins de Hakata.

Ce jour là était certainement le moment de la fête où se manifestait le plus d’enthousiasme ; mais ce n’était ni le premier ni le seul jour où les chars circulaient. À partir du premier juin, les habitants de chaque nagare portaient le char pour le faire tourner sur leur territoire, à savoir le boulevard et les rues qui leur appartenaient. Ceux qui avaient des postes à responsabilité devaient assister à la réunion presque chaque jour à partir du premier janvier, afin de préparer et de veiller au bon déroulement des festivités.Autrefois, les chars étaient immenses : environ quinze mètres de haut et deux mètres et demi de large. Étant donné que les maisons n’étaient pas très hautes, les chars pouvaient être vus, dit-on, des villages alentours d’où les paysans partaient à Hakata pour venir les regarder. La caractéristique des chars ne résidait pas seulement dans leur taille, mais bien aussi dans leur ornementation ; ils étaient décorés d’une belle manière et de façon dramatique. Un char était considéré comme une sorte de scène ; les poupées ornées de dorures et de soieries étaient arrangées avec des accessoires, de sorte que chaque char représentait une scène du théâtre de kabuki ou un événement historique populaire. Ceux qui réalisaient la décoration du char fabriquaient, pendant leur temps libre, des poupées de Hakata en céramique, très appréciées partout au Japon.J`ai vu cette année un char star-war ! les artisans s`autorise toutes les fantaisies.Si la fête était ainsi l’occasion d’une initiation esthétique et physique des citadins, elle était également l’occasion de leur apprentissage social. Quand un enfant naissait dans un des cho de Hakata, il participait à la fête dès son plus jeune âge, porté par son père. Quand il grandissait, il y participait en tant que membre de la classe des enfants : il courrait devant le char avec ses camarades, en portant une planche où figurait le nom du nagare auquel il appartenait. À quinze ans, c’est-à-dire l’âge adulte, il s’engageait en tant que membre à part entière : il aidait à la construction du char, le portait et le poussait lors du défilé ; il servait et desservait le banquet après chaque parcours. Ce rôle revenait aux hommes, car les femmes n’étaient pas autorisées à assister au déroulement de la fête8. À vingt-cinq ans, et s’il était considéré comme un personnage sérieux, il occupait le poste dit d’aka-tenogoi. Aka-tengui signifie littéralement « la serviette rouge », puisqu’il portait toujours la serviette rouge qui le distinguait des autres. Il y avait généralement trois aka-tengui pour chaque cho. C’est eux qui avaient la charge du bon déroulement de la fête. Ils dirigeaient la construction du char, et, au moment du défilé, ils commandaient les autres participants afin que le char circule rapidement et sans accident. Même dans la vie quotidienne, ils donnaient des conseils aux autres membres de leur cho.Un aka-tenogoi restait à ce poste pendant une dizaine d’années environ. Quand il se mariait et avait des enfants, il perdait ce rang pour entrer dans la classe des aînés. Ces derniers prenaient en charge la bonne gestion du cho, en dressant le budget de la fête. Ils fixaient et collectaient la cotisation de chaque famille, dont le montant dépendait de leur richesse, et ils intervenaient pour résoudre des différends entre cho si nécessaire.

Lorsqu’une personne qui avait fait l’office d’aka-tenogoi mourrait, le char s’arrêtait lors de la fête devant la porte de la maison du défunt pour l’honorer. Ce n’était pas seulement les membres de son cho, mais bien tous les membres du nagare qui chantaient la chanson de la fête(祝いMEDETA 祝いめでた), pour rappeler son mérite sa vie durant. C’est ainsi qu’un homme naissait dans le cho, y grandissait et y mourrait. Même aujourd’hui, quand on demande aux gens la raison de leur participation, la plupart d’entre eux répondent que leur vie entière se trouve dans la fête, voire que la fête est leur vie. La fête donnait ainsi un exemple idéal de vie et de mort à tous ses participants. C’était sans aucun doute la principale raison pour laquelle ceux-ci s’y consacraient entièrement.Le dernier jour du Matsuri le soir du 14 juillet les participant chante l`hymne avec toute leur énergie ;un moment très court et très intense qui marque la course ultime de la fête des chars décorés.


Ce charme, cette force attractive de la fête, étaient appréciés des citadins. Ils la considéraient comme indispensable au développement de leurs activités commerciales. Cependant, à l’époque d’Edo, la classe régnante était celle des samurai , dont le revenu provenait principalement des produits agricoles dont la quantité exploitable avait été fixée à l’avance. L’épargne était la règle absolue du règne des samurai et la classe dominante du Kuroda-han essaya plusieurs fois d’interdire l’exécution de la fête, ou au moins, de diminuer la dépense nécessaire à son exécution. À chaque fois qu’un règlement obligeant à faire des économies était publié, les citadins envoyaient une lettre dans laquelle ils déclaraient que la prospérité de leur cité s’éteindrait si la fête n’avait pas lieu (Hakata Yamakasa Kiroku 1975 : 36, 45).

L’époque d’Edo fut une époque austère. Pendant plus de deux siècles, la classe régnante interdit le libre-échange avec les pays extérieurs. Hakata qui avait été prospère grâce au libre échange avec la Chine et la Corée devint une cité fermée dont les revenus consistaient dès lors dans l’extraction de ressources matérielles des villages et des petites villes alentours. Dans une telle situation, plus la fête devenait somptueuse et spectaculaire, plus il y avait de spectateurs et donc de consommateurs, qui venaient y participer. La fête était dans ce sens un appareil hégémonique que la cité marchande de Hakata élaborait pour imposer sa domination culturelle et économique sur les populations voisines

En 1868, le shogounat s’effondra et fut remplacé par le gouvernement de Meiji. Ce nouveau gouvernement tenta de centraliser tous les pouvoirs jusqu’alors partagés par les différentes entités sociales : le pouvoir politique était aux mains des samurais, tandis que le pouvoir économique était tenu par les commerçants. Ainsi, au niveau social, le nouveau gouvernement abolit la distinction des classes héréditaires pour recruter les administrateurs en fonction des résultats d’un examen normalisé par l’État. Au niveau économique, le gouvernement créa la banque nationale qui unifia la monnaie et put dès lors surveiller les activités des banques secondaires. Au niveau de l’éducation, il promulgua une loi-cadre en vertu de laquelle toutes les écoles devaient assurer la formation des enfants. Enfin, au niveau religieux, il établit par décret le shintoïsme étatique, auquel tous les Japonais devaient adhérer, dans le but d’instaurer une conscience nationale et d’empêcher la pénétration des religions étrangères, tel que le christianisme. Tous les temples furent organisés de manière hiérarchique les uns par rapport aux autres, et non considérés comme égaux et équivalents, ce qui était le cas auparavant. Il uniformisa les rituels effectués dans tous les temples shintoïstes et les prêtres des temples shintoïstes devinrent des fonctionnaires rétribués par l’État (Murakami 1970 : 118 sq.).

Ce jour du Shio-Tori (prendre du sable) se déroule au Sanctuaire principal de la ville a 2 kilomètre environs du centre.Tous les participants se rendent au pas de course , certains avec leurs enfants en bas age pour faire une courte prière en direction du soleil levant.Chaque char possède un petit panier dans lequel est place une poignée de sable ramasse sur la plage du sanctuaire.Les hommes vont ensuite au sanctuaire pour la bénédiction du prêtre Shinto et repartent après avoir bu une gorgée de Saké et mange un morceau de poisson sale.

Si l’on étudie de près l’évolution de la fête de Hakata, il est possible d’y reconnaître les traits caractéristiques de la profonde transformation du système social appelée « modernisation » qui frappa toute la société japonaise. Au cours de ce processus, le gouvernement s’empara de toutes les fonctions que la société locale avait gardées au temps pré-moderne. Avant la mise en route de ce processus de modernisation, c’était par les cho concernés que l’infrastructure de la cité pouvait se maintenir ; désormais, c’était à la municipalité que revenait la charge d’assumer le maintien et la réorganisation de ces infrastructures. Auparavant, les enfants et les jeunes de la cité recevaient leur formation esthétique, physique et sociale au cours de leur participation à la fête ; désormais, cette fonction revenait aux écoles dites publiques. Avant, la prospérité de la cité était réalisée par la fête, en tant qu’appareil hégémonique imposant sa domination économique sur les villages et les villes alentours ; dès lors, la prospérité de la cité ne pouvait être réalisée que par un énorme investissement de la part du gouvernement qui installa le tramway et construisit des usines d’État.

Ainsi, la société locale, qui avait gardé une sorte d’autonomie, perdit toute son indépendance envers le gouvernement central. Elle ne subsistait qu’en tant que province de l’État tout puissant. Et la population locale qui avait alimenté le sens fort de la collectivité en réalisant la fête transférait cette signification à l’État.En 1941, à la veille de la participation japonaise à la seconde guerre mondiale, un fameux folkloriste japonais, Yanagita Kunio, donna une série de conférences à l’université de Tokyo sous le titre « La fête japonaise ». À la fin de ses conférences, il mis l’accent sur la notion de « collectivité » vécue de façon très forte par les Japonais, qui était alimentée, d’après lui, par la réalisation de la fête :Je pense que la « reconnaissance » était le principe le plus important de la vie religieuse au Japon, pays divin et incomparable dans le monde. Il va sans dire que toute la population japonaise doit témoigner un respect infini envers les grands temples shintoïstes vénérés par la famille impériale. D’un autre côté, celle-ci approuva officiellement, sans exception, tous les temples shintoïstes vénérés par le peuple japonais, envoya un messager et fit consacrer un édit par un de ses administrateurs aux temples les plus importants. […] C’est par là que l’unification de la culture dite mentale de notre nation s’est réalisée.Il n’est pas difficile d’indiquer le contresens intentionnel de Yanagita, puisque nous savons maintenant que l’unification de la culture et de la mentalité chez les Japonais est née de la mise en place du shintoïsme étatique. La conformité de toutes les pratiques religieuses des Japonais qui a rendu l’unification possible n’était pas quelque chose de traditionnel comme Yanagita voulut le démontrer, mais quelque chose imposé, voire inventé par le shintoïsme de l’époque Meiji.Aujourd’hui, les fêtes citadines japonaises, y compris la fête de gion de Hakata, sont extrêmement appréciées. Non seulement elles attirent de nombreux spectateurs et participants, mais elles sont aussi considérées comme des facteurs facilitant la vie collective au sein d’une population qui devient plus en plus individualiste.Le HakataGionYamasaka est un Japon de toujours qui reste très vivant et son étalement dans le temps permet d`apprécier une ambiance unique au monde. La ville de Fukuoka est très agréable a vivre et ses habitants sont des bons vivant , fantasques et attachants.

Le sanctuaire Sumiyoshi Jinja un des trois principaux, parmi plus de 2 000 sanctuaires dédiés à Sumiyoshi. 
Le grand Buddha en bois du temple de Tochoji 
HakataGion Yamasaka Juillet 2014 
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Publié le 24 mai 2018

Inari :Renard le dieux renard omniprésent au Japon ou il garde les entrées des sanctuaires.Ceux de Kyushu sont particuliers a mon cœur: sur les auteurs de Dazaifu les renards de pierres m`ont paru particulièrement habites d`une spiritualité.

En 1687, le sanctuaire Yutoku Inari fut batti à la demande de Kazanin Manko-hime, l'épouse du seigneur Nabeshima Naotomo, qui gouvernait le domaine de Hizen Kashima. Au sanctuaire, la division de la divinité Inari Okami, adorée par l'empereur, est consacrée. Le culte de cette divinité, gardien de la nourriture, des vêtements et des abris, est très répandu parmi les Japonais.Le sanctuaire Yutoku Inari est l'un des trois sanctuaires les plus célèbres dédiés à Inari. Plus de trois millions de personnes le visitent chaque année pour prier pour les bonnes affaires, la bonne fortune pour leurs familles, la sécurité routière et d'autres questions. Il se compose du Gohonden, de l'Okaguraden, de la porte, et d'autres bâtiments magnifiques, qui sont laqués et colorés magnifiquement; on l'appelle le sanctuaire Nikko Tosho-gu de Kyushu. Le sanctuaire est une attraction touristique majeure.

Les Dieux du sanctuaire:

Uganomitama-no-okamiCette divinité, connue sous le nom d'Inari Okami, est vénérée comme le dieu gardien des vêtements, de la nourriture, des abris et d'autres sujets liés à la vie quotidienne.Omiyanome-no-okamiSelon le mythe japonais, cette divinité, lorsque Amaterasu-omikami (la Déesse du Soleil) se cacha derrière un rocher appelé Ame-no-iwato ou Amenouzume-no-mikoto, dansa devant le rocher pour la séduire hors du refuge. Omiyanome-no-okami est adoré comme une déesse qui aide les gens à maîtriser les arts et l'artisanat et envoie le bonheur et la paix.Sarutahiko-no-okamiCette divinité a conduit le dieu Tensonninigi-no-mikoto lors de la descente de ce dernier au mont. Takachiho. Cette légende a donné lieu au culte de la divinité comme dieu pour la sécurité de la navigation et la sécurité routière.

Acces

De Fukuoka À peu prés 1 heure entre la gare de Hakata et la gare de Hizen Kashima (ligne principale JR Nagasaki) À environ 10 minutes en taxi de la gare de Hizen Kashima au sanctuaire Yutoku InariDe Saga

En autobus : une heure de la station de JR Saga au sanctuaire de Yutoku Inari

De Nagasaki :une heure entre la gare de Nagasaki et la gare de Hizen Kashima (ligne principale JR Nagasaki) À environ 10 minutes en taxi de la gare de Hizen Kashima au sanctuaire Yutoku Inari

De l'aéroport de Saga (environ 40 km) À propos d'un voyage en taxi limousine aéroport de 50 minutes de l'aéroport de Saga à la gare JR Hizen Kashima À environ 10 minutes en taxi de la gare de Hizen Kashima au sanctuaire Yutoku Inari

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Publié le 21 octobre 2018

Deuxième séjour dans les montagnes de Chichibu.

Ultime tentative de pèlerinage aux 33 temples pour enfin jeter l`eponge du pelerin:inutile de s`acharner, ce n`est pas que la chaleur loin de la.Les temples ne valent vraiment pas le detour a l`exception de deux ou trois tout au plus.

L`atmosphère n`y est pas , les marchands du temple n`y sont pas et quand ils y sont ils ne font aucun effort.

Ils se contentent de laisser sur leurs étals des colifichets a 500 Yens.Les lieux de culte Bouddhistes au Japon ne me laisse plus aucune illusion, ils sont depuis longtemps voues au vau d`ors.

Mais le Matsuri d`été moins célèbre que les processions d`hiver qui ont leur musée reste authentique et fédère toute la population .

Chichibu est situe dans une cuvette,les temples se repartissent sur une immense surface au delà de la ville.Quelques traces de che...

J`avais lu le petit guide en anglais , aux éditions Tuttle et comme bien souvent la lecture du guide m`a fait rêver et idéaliser un pèlerinage qui semble aujourd`hui caduc d`autant plus que la region s`est urbanise et industrialise en plus de l`intérêt manifeste des ''gérants'' de tempe (la plupart le sont par transmission et non par vocation, c`est une caractéristique méconnue des temples Shingon.

Soiree Karaoke au Snack du coin .

Le Snack est une institution au Japon et c`est la qu`est ne le Karaoke avant d`es-semer dans des immeubles aux Karaoke-box plus anonymes.

Le Matsuri d’été( Juillet) 
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Quatrième séjour a Tokushima, ile de Shikoku .Depuis Tokyo big-site un ferry permet de rester deux jours et une nuit en mer.A bord des transporteurs routiers et des familles qui reviennent au pays a l`occasion de la fête des morts : O`BON la fête de la Toussaint japonaise.

Cette année plus de 50% de spectateurs en moins a cause de trois grandes régions sinistrées par les inondations et un calendrier qui tombe en semaine.En plus d`une canicule exceptionnelle 2018 est une mauvaise année pour les commerçants de Tokushima.

La ville est remplie des chants et des danses pendant quatre jours autours du 15 aout .Un air de fête foraine avec les stands de grillades disséminés le long des itinéraires des parades de l`Awaodori; il y`en a pour tous le monde et le soir venu le public se mêle aux danseurs.

Pas si facile de mettre ses pas au rythme.

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Publié le 17 juin 2019

Je commence a bien connaitre Osaka.J'ai mis beaucoup de temps,absorbe par Tokyo et de courts séjours a Kyoto , ce n 'est que bien des années plus tard,une décennie il me semble que j'ai fini par y passer quelques nuits. Un enchantement, presque une découverte d'une autre facette du Japon.

Les gens d'Osaka sont de méridionaux a leur façon ; pas timides et joviaux.

Flamboyants et pas maniérés : tout un univers quand on n 'a connu que Tokyo....


C est dans le quartier de Kamagasaki (釜ヶ崎) que je séjourne, les foyers pour travailleurs journaliers sont transformes en hôtel bon-marche au rythme des disparitions de cette population vieillissante.

Le quartier ne souffre pas trop de la gentrification qui sevit partout dans le monde.Ici comme a Kotobuki a Yokohama , la transition se fait en douceur et les touristes cohabitent avec les résidents.Les nouvelles generations de travailleurs précaires , peuple invisible nomade vis dans les net-cafés .Kamagasaki est un quartier attachant si on se donne la peine de rester et de deambuler dans ses strates, ses ruelles et ses abords etonnants,deroutnt aussi , comme Tobita , a cote duquel le quartier rouge d'Amsterdam semble anecdotique niveau industrie prostitutionnelle.Il suffit de traverser deux ruelles pour se retrouver dans un immense carre de maisons closes ouvertes sur la rue.

Osaka, Kamagasaki sous un typhon 

S'est ici que se sont rencontre les amants du chef d’œuvre de Nagisa Oshima....

A la frontière , entre Tobita et Kamagasaki, un petit théâtre ou je fini par rentrer une apres-midi , quand le tarif baisse de moitie : pour moins de mille yens j 'assiste emmerveille a un Kabuki échevelle et délicieusement kitsch.


大衆演劇 ''Theatre pour les masses'' lis-t-on sur les sites en anglais ou dans certains dépliants touristique.Mais la publicité reste timide et l 'accès aux touristes confidentiels.Pourtant par rapport au Kabuki de Ginza il est beaucoup plus accessible financièrement et géographiquement.Les troupes (80 selon le site officiel du Taishu-engeki)sont itinérantes et sillonnent le Japon ou des théâtres plus ou moins prestigieux sont implantes dans toutes les villes et dans certaines stations thermales.

La troupe Shinya 
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Publié le 27 juin 2019

2016 : je dérive ici après des jours de marches le long de la cote sur la mer du Japon , depuis Sakata.

Je voulais marcher sur les pas de Basho mais les typhons et la canicule ont eu vite raison de moi.Je suis a bout et mon voyage a pieds s’arrête la.Plus de ressources :ni physique ni aucune autres et je commence a avoir faim.Je ne peux meme pas visiter le temple principal de la ville qui demande 300 yens pour rentrer.Je reste devant et je me demande ce que je vais pouvoir faire et ou je vais même dormir ce soir.Un Japonais d'environs 70 ans accompagne par sa femme m'adresse la parole.Il me salue et me demande ce que je fais la, me parle du temple puis du bouddhisme et très vite en viens au Jodoshinshu ....Les adeptes du Shin Jodoshinshu sont plus prosélytes que les témoins de Jéhovah.Chez eux c'est une mission sacree et apporter de nouveau adeptes semble être leurs graal.Je connais bien les Bouddhismes japonais et nous discutons, je prête mon carnet pour qu'il puisse écrire les noms et quelques préceptes.Tout est très familier pour moi : j'ai fréquenté longtemps des membres d'une des nombreuses branches dissidentes de la Soka Gakkai a Paris.Je sais qu'ils ne sont pas dangereux et que l'organisation pyramidale de cette secte ne s'en prends qu'au porte monnaie en passant éventuellement par l’intégrité psychologique de ses adhérents souvent désespérés au niveau spirituel ce qui est loin d’être mon cas.

Mon interlocuteur ne tarit pas.Il est trop heureux de rencontrer un passionne du Boudhisme et entends bien me convertir.Nous nous quittons avec la promesse de nous revoir le lendemain sans fautes.

Il m'emmene alors au centre du Shin Jodoshinshu de Toyama ou la secte a ses adeptes.La région de Toyama est en grande partie sous leur coupe.En témoigne les nombreuses statue de Shinran le fondateur historique , et toutes les librairies que je visite mettent en avant un ''best seller'' écris par le gourou Mori -''Pourquoi vis-t-on''?

Mon hôte me fait visiter l'endroit et me parle des préceptes, des raisons de vivre des adhérents .Il est heureux de me montrer tout ça et m'invite a venir prier avec les membres qui cette semaine vont se réunir pour une session annuelle de prière.Il suffit de psalmodier Namu Amidha Butsu et de reciter/lire le sutra du Lotus que je connais dans les grandes lignes.Assis en lotus des heures ne me dérange pas non plus.Je suis comme un poisson dans l'eau.Je serais ainsi un invite de marque venu de l’étranger et un futur adepte , a ce titre je vais être loge et nourris pendant dix jour dans un hôtel qui appartiens a la secte. Rentre a la maison , Takahashi continuera de m'envoyer des prospectus et des livrets de propagande: ils ressemblent beaucoup a ceux des témoins de Geovah.Tou au long de mon sejour je parlerais avec les membres etrangers: Taiwan,Amerique,Russie, de nombreuses Philippines.Et des ''Nikkei'' Brésiliens d'origine Japonaise.Il y a même une Iranienne de Callifornie.des responsables de la branche Californienne me prennet a part et s'assure que je suis sincère dans mes croyances, me parlent en anglais et japonais et semble vouloir me tester.Je ne sais pas si j'ai réussi leur grand oral.J'ai botte en touche plus souvent qu'autre chose, n 'ayant rien a perdre.Les responsables japonais eu se sont montres bienveillants mais il est évident qu'ils ne sont la que pour ''faire des heures'' et ne cherchent pas a me persuader ou s'assurer de ma foi.Un des ''enseignants'' me donnera des cours dans un groupe de locaux.Je réussi a donner le change ...mais comment savoir...je ne crois pas qu'il soit dupe.Takahashi reste le seul enthousiaste a mon endroit et il ne me lâchera pas.Je le verrais tous les jours.

La fin du mois est passée et je me suis bien remis de mon long et pénible périple.Je ne saurais jamais combien Takahashi a dépense pour moi et je reste un peu peine pour lui et la crédulité vertigineuse de ces gens et le cynisme sans nom des cadres.

Rentre enfin a Tokyo, je vais voir un prieur dans un temple de Jodoshinshu pour lui parler de cette branche que je connaissais pas alors ( il y en a a ma connaissance, en dehors de la Soka Gakai trois aux USA et une en Europe , toutes en concurrence et toutes sont organisées de façon pyramidale et très très lucrative.

Non loin de Toyama , la ville , existe un lieu improbable comme seul le Japon en donne a voir.C'est ce lieux que je vais aller visiter cet été.Le jardin extraordinaire de Mr Furukawa Mutsuo , riche homme d'affaire de la région.Fureai Sekibutsu no Sato, le "village où l'on peut rencontrer des statues bouddhistes". Dans le village d'Osawano, le parc contient plus de 800 statues représentant des divinités ainsi que des proches de son fondateur. En les statufiant à ses cotés, il s'est assuré que sa famille et ses amis l'accompagneraient pour l'éternité. L'homme souhaitait faire de son parc un lieu touristique où les visiteurs peuvent se relaxer.


Le Sanctuaire de Kumano de Toyama


Les sanctuaires Kumano sont dissemines partout au Japon.Le Sanctuaire principale -la Mecque du Shinto-est dans la péninsule de Kii au sud d'Osaka a Kumano .C'est un lieu de pèlerinage qui date du moyen-age et il est d’ailleurs jumelé a celui de Compostelle et répertorié au patrimoine mondial de l 'UNESCO depuis 2003.

Ce sanctuaire est un des rare a avoir un Matsuri de danses : CHIGO-MAI .

"Etchu no Chigo-mai" est considéré comme un important patrimoine culturel pour le Japon. Il est interprété par de jeunes enfants du Kamo d'Imizu-shi et du Hofukji de Kurobe-shi.Son origine remonte à une histoire du passé. À l'automne de 1704, la peste se déclara dans cette région. Recevant les paroles de l'oracle, Genzaemon Wakabayashi, un responsable du village de Tsubono (actuellement Hayahoshi, Fuchu-machi, Toyama City) a organisé des rituels, puis l'épidémie s'est arrêtée et une bonne récolte a été donnée. Selon cette légende, chaque année, Chigo-mai sera présenté à la réunion du festival en automne. Dans l'accompagnement musical de tambours et de flûtes, quatre broncs âgés de moins de 10 ans vêtus d'un costume rouge dédié, il existe au total sept danses telles que Hoko no Mai, Kako no Mai et Rinka no Mai.■ Date du festival: le 25 août



Une étape avant ou après Kanazawa

"Toyama" signifie "riche en montagnes" : la ville offre une vue imprenable sur les 3000 mètres d'altitude des Alpes du Nord du Japon depuis son emplacement idéal sur la mer du Japon, à seulement 250 km au nord-ouest de Tokyo. Toyama était historiquement une puissante ville fortifiée. Aujourd'hui, cette ville high-tech florissante offre encore aux visiteurs de splendides festivals et quartiers anciens avec des bâtiments en bois traditionnels du XIXe siècle ainsi que des tramways ultramodernes le long des canaux du centre-ville et la plus grande communauté d’artistes du verre au Japon. Avec certains des sashimis et des sushis les plus célèbres du Japon, de l'eau pure renommée, des randonnées en montagne spectaculaires, des musées remarquables et un accès facile, Toyama respectueux de l'environnement a tout pour plaire.

Le festival des danse de rue O -Bon OWARA KAZE NO BON


Owara Kaze no Bon est un festival de renommée nationale célébré depuis environ trois cents ans. Le festival se tient du 1er au 3 septembre à Yatsuo, une ville rustique nichée dans les montagnes du sud de la ville de Toyama. Pendant le festival, pas moins de 200 000 touristes visitent la ville. Yatsuo est le foyer prospère du temple Monmyo-ji depuis le 17ème siècle. Dans les environs historiques de la ville, la danse folklorique a été transmise depuis longtemps et est accompagnée de la mélodie de "Ecchu Owarabushi". À Yatsuo, deux types de danses sont exécutés: l’une est la danse traditionnelle appelée «Kyu odori» et l’autre est une danse plus récente appelée «Shin odori», introduite à la fin des années 1920. Dans la nouvelle danse, il existe deux variétés pour hommes appelées "Otoko odori", qui décrit l'agriculture traditionnelle, et pour femmes, appelées "Onna odori", qui ont introduit les mouvements élégants de la danse classique japonaise. Combinant la voix aiguë, le shamisen et le son mélancolique du kokyu, cette danse folklorique garde un public fascinant. Période du festival: du 1er au 3 septembre.

JR Ecchu Yatsuo Station 12 min.

Avant le festival, les onze communautés qui accueillent le festival Owara Kaze no Bon interprètent à tour de rôle la danse Owara tous les soirs. Lors de cet événement, les visiteurs peuvent expérimenter la danse folklorique traditionnelle en rejoignant le cercle de danse, ainsi que profiter du spectacle dans une atmosphère plus détendue. Les onze communautés sont les suivantes: Nishishin-machi, Higashishin-machi, Suwa-machi, Kamishin-machi, Kagami-machi, Higashi-machi, Nichi-machi, Ima-machi, Shitashin-machi, Tanman-cho et Fukushima. Les événements auront lieu du 20 au 30 août entre 20h et 22h tous les soirs. (S'il pleut, le spectacle de danse sera annulé.) L'heure et le lieu du spectacle pouvant varier en fonction de la communauté hôte, il est recommandé de confirmer les informations à l'avance. Période de l'événement: 20 au 30 août.

TOYAMA FESTIVAL , le premier week-end d'Aout


Le festival de Toyama est le plus grand festival d'été de la préfecture de Toyama. Le festival propose une grande variété de divertissements estivaux. Cela commence par la danse Ecchu Owara, dans laquelle des vagues de danseurs envahissent la rue Joshi. Et vous pouvez également trouver d'autres programmes merveilleux tels que la danse rythmique "YOSAKOI Toyama", "Car to work" qui est très populaire parmi les enfants. D'autres contenus intéressants comme "jouer de l'orchestre" et des présentoirs de nourriture, etc. peuvent être trouvés.■ Période du festival: 2 jours début août (samedi et dimanche)

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Monkichi Bentenzen musicienne de rue, la seule au Japon 
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Publié le 19 octobre 2019

Danjiri a Kishiwada , grande banlieue d`Osaka et Le Yosakoi a Kochi ile de Shikoku , grand concurrent de l `Awaodori a Tokushima , auront été les deux grands Matsuri de cet été 2019, entre typhons et puis diluviennes...

Kishiwada Danjiri Matsuri 

Prendre le ferry de Tokyo a Tokushima et passer la nuit la,berce par le ressac,les vagues est un délicieux intervalle. Je fait la surprise au café Grace de ma visite .Cette année a cause des pluie le festival aura un jour d`annule.

Dans un autre café , le patron m `offre deux cartes ancienne illustrant l `Awaodori en plus d`un parapluie et d`un protégè siège pour mon vélo afin d`affronter la pluie le jour ou je rentre a Tokyo.

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Publié le 21 mars 2020

Vers le 9 août chaque année. . Le style de danse est très énergique, combinant des mouvements de danse traditionnelle japonaise avec de la musique et des rythmes modernes. Les chorégraphies sont souvent réalisées pour être interprétées par de larges groupes de personnes. Parallèlement aux écoles professionnelles de yosakoi et des équipes officielles, le yosakoi est également présent lors de manifestations scolaires (du primaire à l'université). Le yosakoi se pratique à tous les âges, par les hommes comme les femmes, en équipes mixtes.

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Publié le 4 juin 2021