Les Globe-Trotteux dans l'Ouest Canadien

Nous attendions cette pause de fin de saison avec impatience car... Après 1480 repas et 1580 petit-déjeuners servis - ce qui représente : 4730 assiettes à laver, 3970 verres et 9300 couverts, nous sommes crevés...

Départ de la maison 15h15. Tout est bouclé...

Après un arrêt sur Orléans, nous arrivons sur Paris à 20 heures. Tels des provinciaux en goguette, nous sillonnons dans les rue de la capitale tout en jouant au Monopoly. Avenue Foch, c'est jaune, rue Lecourbe, c'est violet, rue de Vaugirard, c'est vert... Mais n'importe quoi, c'est bleu... Tout cela en se gavant de MIchoko. Elle est pas belle la vie ?

22 heures et des embouteillages sur Paris... On croit rêver... Nous arrivons enfin à notre hôtel, proche de Roissy et, demain, envol pour les contrées du Nord-Ouest des Etats-Unis, direction les Rocheuses !

Nous remercions par avance les personnes qui nous accompagneront virtuellement dans ce périple...

5 heures du mat, la nuit est finie... Décalage horaire oblige... Toutefois une bonne nuit de sommeil vous remet votre homme sur pieds. Un petit coup d'œil à la fenêtre nous permet de constater que le fond de l'air est plutôt frisquet. Une belle couche de glace partout sur les véhicules nous confirme que l'hiver approche sur cette région. Température extérieure : 0°. C'était bien la peine de mettre dans nos valises, shorts, tee-shirt et chemisettes...

Nous enfilons plusieurs couches de pull et doudoune et sommes fin prêts à affronter les frimas...

Nous partons à la découverte des Rocheuses Canadiennes, étape incontournable au Canada, avec ses superbes glaciers, ses lacs turquoises et sa vie sauvage... Première étape, le Mont Sulphur. 8h30, peu de monde sur les routes. Doudoucroquette les comprend et envie ceux restés sous la couette, bien au chaud... Pour parvenir aux 2451 mètres d'altitude du Mont, nous optons pour le Gondola (petites télécabines).

Décision de fainéants, peut-être, mais tellement plus confortable que d'emprunter le petit sentier serpentant à l'ombre des arbres pendant près de 3 heures de grimpette !

Le Mont Sulphur a longtemps servi de lieu d'observation et de mesure pour la météo. Il y reste encore l'abri qui était utilisé par les chercheurs et ingénieurs du début du 20ème siècle. Pour nous y rendre, il nous faudra pour cela grimper des marches durant une bonne vingtaine de minutes (l'équivalent de 21étages !

Boudiou qu'il fait froid... Et dire que le Doudoucroquette pensait passer ses vacances sous les cocotiers.... Et bien là, il fait carrément la grimace. Il abhorre le froid. Les vacances risquent de ne pas lui convenir... Transi, renfrogné, les mains dans les poches, il avance malgré tout vers le but ultime se sa chérie. Aller toujours plus haut, au bout du chemin pour prendre LA photo. 30 mètres plus bas, cette photo serait tout aussi réussi, alors pourquoi s'obstine t'elle à monter toujours plus haut ?..

Mais nous l'avons fait !!!

Aaaah, je suivrai ma Calamity jusqu'au bout du monde... (Avec, tout de même, une préférence pour des températures supérieures à 20°).

Bon c'est pas tout ça, mais maintenant il faut songer à redescendre. Et Doudoucroquette, pour sauver la face, accepte, sans presque rechigner d'effectuer cette descente, à pieds. Oui, oui, vous avez bien lu !

Il nous faudra 2 bonnes heures pour parcourir ces 7 kilomètres. A l'arrivée, nous sommes HS de chez HS. Calamity a une belle ampoule et son Doudou a les genoux et le dos en vrac.

L'après midi sera plus cool. Les températures sont remontées. Balade en voiture vers Vermillion Lakes. Ma chérie s'éclate encore avec ses photos.

Un petit tour dans la si jolie bourgade de Banff. 17 heures nous rentrons fourbus. Le décalage horaire et la fatigue du voyage se font sentir. Fin d'une belle journée.

Les raideurs se déplacent. C'est un fait. Les jambes sont encore un peu grippées. Le fond de l'air est frisquet ce matin et la météo annonce de la pluie en début d'après-midi. Il ne nous faudra pas trop traîner pour partir. Il va de soit que ce n'est pas le petit déjeuner de ce matin qui va nous retarder ! ( cf : journée d'hier). Le temps de trouver une connexion wifi et mettre le blog à jour, nous filons direction les lacs Louise et Moraine. Mais pour cela il nous faut continuer sur la belle route de Bow Valley. Nous croisons le chemin du train Transcontinental qui relie l'Atlantique au Pacifique. Dommage : nous n'avons pu mesurer la longueur du convoi qui était tout de même constitué 157 wagons de fret et de ses deux motrices diesel.

Mais les deux lacs sembleront sortir d'une carte postale. Mais commençons par le lac Louise, dans lequel se reflète ses eaux vert émeraude... Le glacier qui fut au début de 20e siècle un haut lieu d'alpinisme attirant de nombreux adeptes de ce sport est situé face à nous. Le spectacle aurait pu être parfait sans le château Fairmont du lac Louise, qui est en fait un immense hôtel datant du début du siècle passé et qui défigure le paysage de son horrible architecture... Le sentier qui longe le lac est encore en cette saison pris d'assaut par de nombreux touristes. Nous profitons de cette promenade vivifiante pour faire des pitreries devant l'objectif photo.

Départ vers Moraine Lake. Les parkings sont complets il nous faudra jouer des coudes pour trouver une place pour notre bolide. (on vous en parlera plus tard). Ici, le lac fait face à 7 pics montagneux et est également de toute beauté. Par contre, aucun sentier ne permet de faire le tour du plan d'eau. Nous nous contenterons de faire les pitres pour nous immortaliser devant le paysage. Nous avons, de surcroît, été super chanceux : notre visite fut baignée de rayons de soleil.

Il nous tarde maintenant de retrouver le confort de notre petit bungalow et retrouver la chaleur du bon poêle qui trône dans la chambre/salon. Wouaouhhh ! Un magnifique renard vient de nous passer sous le nez...

PS1 : Nous avons une blessée mais pas de panique, nous avons évité l'amputation...

PS2 : On va se faire un festin !!!

En sortant ce matin, la transition entre l'intérieur surchauffé et l'extérieur est saisissante. La météo annonce de la neige et cela n'a pas tardé à se vérifier. Notre cottage a les pieds dans la neige...

À peine sortis de la ville pour nous rendre aux glaciers à 1h30 de toute, la neige nous laisse craindre le pire sur notre parcours de 105 kilomètres. Et c'est un fait. À mi-chemin, la neige redouble d'intensité et commence à blanchir la route.

Les paysages se parent de leurs plus beaux habits d'hiver. Le plus inquiétant est de voir certaines voitures parquées, recouvertes d'une bonne couche de neige. Mais d'où viennent-elles donc ? Ben, où l'on va, forcément. Il n'y a qu'une seule route dans la région. Pas de panique, nous ne sommes pas les seuls à filer vers les glaciers. Seule interrogation : Comment se comporte une voiture automatique sur une route enneigée ? DoudouCroquette maîtrise ses chevaux en temps ordinaire. Mais des équidés en liberté sous son capot... Il verra bien leur comportement. En tous les cas, cela nous permet de contempler de beaux paysages enneigés. Enfin... Pour ce qu'on peux voir...

Ils sont où les cols indiqués ???

Il y en a un, par contre, je sais où il est !!!

J'aime pas le froid.... 😡🤧🤒

Nous profitons une dernière fois de la Icefields Highway et tous les beaux spots photo qu'elle procure. Brrr ! Fait frette, on a la guédille au nez...

Arrêt aux Athabasca Falls

Finalement, nous arrivons tous à bon port : Calamity, DoudouCroquette et les 120 chevaux (ou plus, on ne les pas tous comptés).

Le temps d'un petit casse-croûte dans la voiture et nous voilà embarqués dans un bus qui nous emmènent au pied du glacier. De là nous troquons notre bus contre un autre, mais du genre bus mutant, à mi-chemin entre un autocar et un engin de chantier d'autoroute. (Notre petit Diego aurait très certainement bavé devant la bête)... Et nous voilà partis pour une balade sur le glacier.

Mon champion se laisse guider et se repose.

Résultat : je crois qu'il cogne des clous...

C'était effectivement un rêve. La réalité est toute autre...

PETITE PRÉCISION mais qui à son importance. Il neige, ça vous le saviez, DONC visibilité inférieure à 50 mètres. Alors, le glacier, on a bien roulé dessus, enfin c'est ce que l'on nous a dit, mais vu que l'on ne voyait pratiquement rien.... Alors pourquoi êtes-vous allés sur ce glacier nous direz vous ? Mais tout bonnement parce que nos billets avaient été achetés trois jours avant dans un package et pour cette date précisément, c'est pas de chance...

Nous roulons une dizaine de minutes et sommes débarqués sur le soi disant glacier. La bande annonce qui faisait la promotion de la sortie nous montrait des touristes heureux, gambadant sur le glacier, buvant l'eau fraîche aux creux de petites crevasses.

Quel attrape touristes que cette sortie. On nous a débarqués dans une aire de 10 m sur 10 m, délimitée par une corde, au cul de 4 ou 5 de ces gros bus. Et attention, les téméraires qui tentaient de sortir de l'arène étaient vite rattrapés par le service d'ordre. Ils tirent à vue dans le pays. (Ce sont des anciens cow- boys, ne l'oublions pas).

Bref, les 15 minutes de balade annoncée qui nous paraissaient bien court au départ, nous ont largement suffit pour tirer une série de photos, pas du glacier, puisque l'on ne le voyait pas, mais des pitreries de Calamity dans la neige d'un blanc douteux. Ma chérie est sans doute frappée par l'ivresse des hauteurs... L'oxygène se raréfie et les résultats sont là...

Cette sortie s'ensuit d'une petite balade au glacier du Skywalk a 5 km. C'est une promenade à flan de montagne et débouchant sur une rampe entièrement de verre s'élançant dans le vide.

Enfin... par beau temps pour touristes chanceux !

Même si la visibilité n'est pas au rendez-vous, cela est malgré tout très impressionnant et DoudouCroquette ne manque pas de saluer l'audace des architectes du génie civil et ingénieurs à l'origine de la réalisation. Calamity saute de joie ou... de froid ?!?

Retour à la maison aux alentours de 17h30 auprès du feu de cheminée de notre petit cottage. Ce fut une belle journée malgré le froid et la neige.

PS : encore de la neige annoncée pour demain...

Miracle. Le ciel est bleu sans aucun nuage. Nous sautons vite dans nos jeans et prenons la route direction le lac de Clearwater. Pas besoin de carte ou de GPS, c'est une route sans issue à l' arrivée au lac à environ 35 kilomètres. Nous faisons un rapide repérage des sites où l'on devra s'arrêter au retour car pour le moment nous privilégions les arrêts au soleil car les températures sont encore un peu fraîches à 9h00 du matin ! À mi-parcours, le macadam fait place à une piste qui reste malgré tout, bien carrossable.

Nous faisons nos premières promenades et photos. Rivières, rapides, fleurs, bébête en tout genre, etc... etc... Bref, tout ce qui passe devant l'objectif de Calamity.

Et miracle ! Nous l'avons vu... Preuve en photo...

Ahhh, c'est beau de rêver.......... devant un poster.... Vous y avez cru ?

Face à mon immense tristesse DoudouCroquettes paye une nouvelle fois de sa personne et ne recule devant rien pour faire rire sa Calamity. Et ça y est, elle est heureuse ! Elle a son Yeti !

L'aventure n'est pas terminée. Nous voyons arriver vers nous des centaines, voir de milliers de Maringouins (bête féroce des lieux) qui se précipitent sur nous... Calamity n'a pas le temps de prendre les photos, car apeurée, elle se retranche rapidement dans la voiture, redoutant de faillir sous le nombre... Tous à vos dictionnaires : car pour les français de France, c'est quoi un maringouin ???

Nous faisons aussi la découverte de la ferme de John, Alice et de leurs 3 enfants qui y vécurent de 1932 à 1946. Maintenant, la nature a repris ses droits et seules quelques ruines témoignent de leur présence. Totalement isolés à près de 60 km de la première ville, donc de la première habitation, la question persiste : comment faisaient-ils donc pour se ravitailler en outils, vêtements, etc... Par contre, de cet endroit dégage un sentiment de sérénité incomparable. DoudouCroquettes s'attend à tout moment voir courir à sa rencontre les filles de la série " la petite maison dans la prairie". Vous savez, celle où la petite dernière se casse la figure en courant !!!

Nous arrivons au lac Clearwater juste pour l'heure du pique-nique que nous prenons tout en regardant les eaux calmes du lac, tandis que le soleil commence à nous dire timidement "au revoir".

Une petite sieste pour DoudouCroquettes.

Nous repartons au départ de notre escale, profitant pour faire haltes, promenades et pitreries, sur les sites que nous avions ignoré à l'aller, faute de soleil.

Retour au camp de base aux alentours de 17h00. Un bon livre bien au chaud conclura cette belle journée. PS: le soleil revient en fin de soirée. Demain une longue route vers Whistler nous attend.

Stand-up de bonne heure car une longue route nous attend encore aujourd'hui et nous désirons visiter, avant de partir, la ville de Whistler où nous avons passé la nuit. C'est un des villages olympique des jeux de Calgary et nous sommes vraiment au coeur d'une très jolie station de sports d'hiver. Le peu de monde à cette heure matinale rend cette promenade des plus agréable. Fini les doudounes, bonnet et écharpes. Les tee-shirts refont leur apparition. Nous revivons un second printemps.

Arrêts express pour se détendre.

Il y est arrivé !

Nous arrivons à Horseshoes Bay pour attraper notre ferry afin de nous rendre dans l'île de Vancouver à 1h40 de traversée. De là, nous aurons juste le temps pour nous rendre à Ucluelet, de l'autre côté de l'île, à environ 2h30 de route. Les arrivées à la location se faisant avant 19h00, DoudouCroquettes se transforme en Pescarolo, Sébastien Loeb ou Alain Prost... Zut, malgré les virages sur les chapeaux de roue, nous arrivons à 19h15. Bureau fermé. Heureusement, la clé de notre cottage nous attend bien sagement dans une petite boîte destinée aux arrivées tardives... Youpi !!! Nous aurons un toit pour la nuit !!!

La pluie a enfin cessée. Ce matin, nous sommes dans la brume mais le soleil n'est pas loin. Nous en profitons pour faire quelques pas sur le Wild Pacific Trail.

En chemin, pour le grand bonheur de Calamity nous rencontrons deux jeunes cervidés qui lui offrent la possibilité d'un bon shooting photo.

Pas d'aire de repos, nos pauses ce sont les arbres des forêts. Dès que l'un d'elle est indiquée, nous nous enfonçons de quelques centaines de mètres et savourons le silence avant que le rire de l'un de nous deux vienne le rompre.

Le ciel se dépossède de ses nuages, enfin...

Là Doudou, tu pousses un peu fort...

C'est la joie dans le char ! Nous sommes passés du gris au bleu !!!

Toit ouvrant ouvert, DoudouCroquettes roule "cheveux au vent" et il est HEU-REUX !..

Nous passons de bleu au vert...

Arrêt prévu à Cathédrale Grove. Cet endroit merveilleux, avec d'énormes sapins Douglas âgés de 800 ans, constitue l'un des derniers vestiges de la forêt pluvieuse tempérée qui couvrait l'île de Vancouver il y a plus de 1000 ans. Ce lieu est sacré pour les Indiens. Il y règne une atmosphère assez particulière. Quand on marche dans cette forêt millénaire, impossible d'apercevoir le ciel tant la végétation est dense. Calamity veux faire le pitre dans les arbres. Maintenant qu'elle sait que nous avons un public pour cela...

Nous arrivons en fin d'après-midi à notre gîte.

Port Hardy, notre nouvelle étape. C'est un village du bout du monde !

20h30, extinction des feux pour DoudouCroquettes tandis que sa dulcinée vous raconte cette belle journée...

Sitôt les premières lueurs apparues, nous filons prendre nos premiers clichés. Enfin Calamity car DoudouCroquettes se contente d'admirer depuis son bolide...

Quelle sérénité... Il est difficile de s'arracher à un si beau spectacle ! Retour devant un copieux petit-déjeuner. On se lâche pour une saucisses party !!!

Nouvelle destination d'aujourd'hui : Victoria, situé à la pointe Est de l'île de Vancouver. En chemin, nous faisons notre halte à Chemainus, village non seulement réputé pour ses peintures murales mais également très agréable pour s'y promener...

Les fresques relatent toutes une frange de vie de ce village et sont magnifiques. Pour les amateurs de cet art graphique, voici la preuve en images...

Nouvel arrêt à Duncan, ville indienne, où l'on peut voir de nombreux totems témoins de cette civilisation. Calamity se sent déroutée de se trouver à nouveau dans la "civilisation" et regrette déjà le silence de ses montagnes. Mais nous profitons toutefois de ces instants...

Nous arrivons à Victoria en début d'après-midi, sautons dans nos baskets et partons à la découverte de la ville. De très beaux bâtiments de style Victorien près desquels la vie semble s'écouler tranquillement, hors du bruit, des trépidations et du stress. Les insulaires profitent du soleil et de la chaleur automnale en flânant aux terrasses des bars et restaurants. Nous nous délectons du ballet des petits bateaux taxi jaunes, du passage des hydravions et des chanteurs de rue.

Si belle Victoria !

Nous découvrons pour la première fois un cyclo-pub. Quésaco ??? Imaginez 12 clients autour d'un bar roulant qui pédalent pour se déplacer dans la ville tout en sirotant une bière... Doudou se demande si plus on pédale plus la bière coule à flot dans les verres... Dans ce cas, il va battre le record de Poulidor !!!

Quelques emplettes...

Ce fut une merveille journée, haute en couleurs.

Nous finirons notre soirée au pub en bas de l'hôtel tout en sirotant une bonne bière ambrée accompagnée d'un gros hamburger. On se met enfin à l'heure canadienne !

Dernier jour au pays des caribous. Demain, retour pour Paris... Après une nuit difficile, entre des voisins de chambre qui devaient avoir invité tous les fêtards à la sortie du pub et d'autres qui nous ont pris à témoin auditifs de leurs ébats nocturnes, il nous a été dur de se lever à 5h45 pour attraper notre ferry. (Calamity a réussi à faire une petite sieste salvatrice, à l'arrière de la voiture, pendant les 1h30 de traversée).

Vancouver ressemblent à toutes les autres grandes villes avec sa circulation intense et ses buildings (très très moches au demeurant). Pouahh quelle déception !!! Pourtant considérée comme étant la meilleure ville où s’établir sur le continent nord-américain et qui, à l’échelle mondiale, se classe en 5e position... Mouaippp...

Fière de son patrimoine historique et culturel canadien, Vancouver n’en reste pas moins une cité ultra cosmopolite et ouverte à tous. Pas de surprise donc quand on apprend que plus de la moitié de ses habitants n’ont pas l’anglais pour langue maternelle ! Notre déception tient au fait que les buildings ainsi que vous l'avez lu précédemment sont moches comparativement à New-York, les rues sont sales (chose que nous n'avons jamais vu durant tout notre séjour) et surtout beaucoup, mais alors beaucoup de SDF...

Il faut chercher pour trouver un quartier un peu pittoresque et nous l'avons trouvé : le quartier historique de Gaston. Il renferme un grand nombre de bars et de restaurants. Classé parmi les lieux historiques du Canada, il nous emmène dans le passé avec ses rues pavées et ses bâtiments en briques rouges. À la version miniature du Flatiron new-yorkais s’ajoute la célèbre horloge à vapeur de Vancouver qui, vous l’aurez compris, fonctionne à l’eau.

Petite galerie de portraits.

Nous prenons le temps de nous promener à Granville Island, péninsule parfaitement intégrée au centre de Vancouver et facilement accessible. Nous visitons, flânons, admirons les spectacles de rue, bref, nous en profitons ! Nous ne manquons pas le marché public de l'île qui nous emmène dans un véritable voyage des sens… Profusion d’épices, de fruits, de poissons, etc : pour le grand plaisir des touristes comme des locaux ! Nous y découvrons des fruits inconnus, des fleurs multicolores, des petites échoppes alimentaires de toutes origines. Nos papilles s'affolent et nous cédons à la tentation. Hummm !!! Quel régal...

Grandville : le port et la pêche

Mais déjà la pluie revient et nous filons prendre possession de notre chambre d'hôtel avant de repartir au Parc Stanley que nous aurons hélas, peu de temps, pour le découvrir dans son intégralité avant le coucher du soleil.

Ce voyage se termine... C'est avec joie que, chaque soir, nous partagions avec vous nos coups de coeur et nos pitreries de la journée et espérons que vous avez pris du plaisir à découvrir ou re-découvrir ces merveilleux paysages. Nous vous offrons ce beau coucher de soleil et remercions toutes celles et ceux qui nous ont laissé un ou plusieurs commentaires. Cela nous a filé droit au coeur.

Bisous et Bec et... A bientôt pour de nouvelles aventures des 2globetrotteux !!!

Et n'oubliez-pas que vous pouvez toujours revoir nos voyages précédents !