Pour me dernier jour, j'ai réussi à faire le château d'Édimbourg ! Petite victoire ! Il a fallut se lever avec les poules mais tant pis. Qui aurait cru qu'un château est tant d'histoire...
Tant d'histoire... Des reprises du château digne de Robin hood ! Une hiérarchie strict et des sanctions lourdes (pris entrain de boire pendant son tour de garde : deux mois en cellule et deux mois de travaux généraux) et on ne plaisante pas avec ça.
J'ai pu voir les bijoux de la reine d'Écosse mais pas de photos malheureusement. L'espace d'un instant j'ai voulu faire mon Moriarty comme dans Sherlock. Sauf que je n'ai pas vraiment envie de finir en prison pour vol des bijoux royaux, socialement parlant ce n'est pas bien vu...
Tout les morts sont archivés dans les registres du palais, y compris les mascottes et les chiens royaux (Willow est a Buckingham). Les soldats écossais ont une place importante dans l'armée britannique et on leur rang bien, ce sont souvent eux qui sont en charge des lignes les plus dangereuses même encore de nos jours, c'est un honneur de faire partie de l'armée écossaise.
J'ai appris il y a quelques années qu'involontairement, lors de la première guerre mondiale, un soldat écossais inconnu avait fait changer le cours de l'histoire.
En effet quand l'Écosse est venu prêté main forte aux alliés, on demanda a un soldat d'où il venait et il répondit "ayrshire"
Seulement, l'accent écossais étant rugueux, certains soldats comprirent "russia" la rumeur fut répandu et arriva aux oreilles allemandes qui eu peur que la Russie rentre dans le conflit.
Comme quoi, un simple accent peut changer l'histoire.
Ce midi Angus pie steack, c'est une manière original de cuisiner la viande bovine. Je le remarque que maintenant, mais le pain ne fait pas parti de la culture écossaise, pour les sauces il y a toujours un peu de purée pour saucer.
On m'a fait remarquer que je mangeais gras, mais a côté je fais tout a pied, j'ai malheureusement peur de me perdre dans les transports et me retrouver je ne sais où en sachant que mon sac reste a l'hôtel dans un casier fermé.
Cet aprem, j'ai fait ce que certaines de mes amies appel du tourisme macabre a Greyfriars' Graveyard, autrement dit visite d'un cimetière. C'est une chose peu commune je l'admet mais en fait on en apprend beaucoup sur les relations d'un pays avec la mort. Ici ou du moins dans le cimetière que j'ai visité, seules les grandes familles ou les gens importants avaient droit a une plaque ou a un mausolée. Sur les grandes structures, toujours la même phrase *memento moris* Ce qui n'est pas anodin. Là où en France on évite les bas relief représentant la mort, ici elle fait partie de l'iconographie et elle doit se faire représenter.
Je me rends compte que trois jours pour faire le plus gros d'Édimbourg est compliqué et épuisant, il faudrait une semaine pour faire old town et New town.
Et encore ce ne serait pas suffisant je pense.
J'ai donc décidé de passer ma dernière après midi dans le parc de princes street. Malgré le vent, cela fut agréable et relaxant.
Demain matin je prends le train pour Dundee. Je pense passer ma dernière soirée au Devil's Advocate avant de me reposer pour partir vers ma seconde étape.