Carnet de voyage

2 semaines à Lanzarote

15 étapes
52 commentaires
Deux semaines à la douceur des Canaries
Du 16 au 30 novembre 2019
15 jours
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Départ demain 16 novembre tôt le matin. Vol direct depuis Bordeaux Mérignac. Nous vous disons à bientôt pour les premières photos

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Nous voici à Lanzarote après un vol sans histoire après avoir pris une belle douche pour monter dans l'avion à Bordeaux. Et oui les Low Cost on n'a pas droit aux passerelles.

En arrivant nous avons trouvé du soleil mais aussi beaucoup de vent et même une petite averse.

Nous avons passé l'après-midi à pendre nos marques dans la ville de Costa Teguise, située en bord de mer, où se trouve notre hôtel.

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Aujourd'hui dimanche, seul jour de marché artisanal du magnifique village de Teguise, toutes les ruelles sont remplies d'artisans presentant leurs produits. Beaucoup de monde et d'animations

Puis nous montons au Castillo de Santa Barbara, dominant Teguise et construit au 16ème siècle au bord d'un cratère pour protéger les habitants des assauts des pirates.

Puis nous nous dirigeons vers le village de Haria, plus au nord par une belle route serpentant au milieu des cônes des anciens volcans. Haria est un beau village au milieu de nombreux palmiers.

C'est dans ce village que le célèbre artiste César Manrique avait choisi de passer les derniers jours de sa vie. Nous visitons sa villa qu'il avait conçu à partir d'une ancienne ferme. Nous vous en dirons plus sur lui tout au long de notre voyage.

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Aujourd'hui nous nous dirigeons vers la côte nord ouest de l'île, en premier lieu vers la Caleta de Famara. C'est une grande baie bordée par une immense plage, limitée au nord-est par d'impressionnantes falaises et au sud est par le village Caleta de Famara. Au large on peut voir l'île de Gracioza. Cette baie est un haut lieu de pratique du surf.

La Caleta est un village tout en longueur le long de la côte, ancien port de pêche maintenant repère des surfeurs.

Puis nous descendons la côte en direction du sud-ouest jusqu'au petit port de pêche "La Santa" où la darse est si petite que les bateaux de pêche doivent être sortis de l'eau à chaque retour. Nous y mangeons dans un petit restaurant typique où se rassemble les pêcheurs. Ambiance espagnole bruyante garantie mais très bon plat de poissons à la plancha.

Enfin nous finissons la journée au village de Tinajo, avec son église San Roque et son Ermitage de los Dolores, le tout entouré de nombreux cones volcaniques et de cultures protégées du vent par des murets de pierres de lave

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Au moment de partir pour le petit marché local, une grosse averse nous oblige à attendre une éclaircie qui ne tarde pas à venir. Nous décidons donc d'aller explorer le bord de mer à proximité de l'hôtel. Nous découvrons ainsi la promenade qui longe la station sur environ 6 km le long d'une succession de plages de sable et de roches volcaniques.

Nous nous arrêtons un long moment pour admirer une œuvre de sand art des plus reussies.

Après le déjeuner nous partons visiter la Casa-museo Monumento al Campesimo. A l'entrée se dresse le monument au Paysan, créé par Manrique et réalisé en 1968 par le sculpteur Soto.

En contrebas une cour carrée entourée de bâtiments évoquant une ferme traditionnelle canarienne. Dans chaque salle on peut découvrir le travail des artisans de l'île.

Au milieu de la cour un trou d'une bulle volcanique où l'on peut descendre pour découvrir de belles plantes vertes ainsi qu'un tunnel creusé dans une couche de lave.

Pendant la visite nous pouvons voir de nombreux instruments agricoles, ainsi que les différentes méthodes de culture de la vigne pour la protéger du vent toujours présent ici.

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Aujourd'hui grand beau temps et peu de vent, nous faisons cap vers la côte sud-ouest, dans la région d'El Golfo. Nous commençons par les Salinas (Salines) de Janubio qui assuraient autrefois de une grande partie de l'économie de l'île, supplantée par l'arrivée du tourisme. Elles sont encore en activité.

Puis faisant route vers les El Golfo, nous faisons halte à Los Hervideros, une côte formée par une immense coulée de lave. Les vagues assez grosse aujourd'hui s'engouffrent dans les creux et grottes faisant des jets impressionnants et un vacarme assourdissant.

Nous arrivons ensuite au petit village El Golfo qui s'étire le long de la côte et dans un décor entièrement volcanique

A son extrémité sud on peut admirer le lago los Clicos, lagon vert d'eau salée, coloré par des algues. Il est situé dans un ancien cratère à moitié englouti par la mer. Il est séparé de l'océan par une plage de sable noir.

Pendant le déjeuner nous pouvons observer les vagues énormes en degustant une des spécialités de Lanzarote, les papas arrugadas , petite patates ronde cuites dans une eau très salée, accompagnées de mojo (sauce) rojo et verde, excellent.

Histoire de digérer nous faisons une petite randonnée de 4 km en longeant la côte sur un sentier tracé au milieu de la lave, pas facile de marcher. Tout au long de cette randonnée nous admirons le spectacle offert par l'océan.

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Nous commençons la journée par la visite de la Jameos del Agua, une oeuvre artistique de César Manrique qui a utilisé une cavité dans un conduit de lave reliant le volcan La Corona à la mer. Aujourd'hui c'est Nicole qui régale pour les photos, gros souci avec ma carte mémoire.

Puis nous nous rendons visiter la Cueva de los Verdes, prolongement du site précédent. C'est un tunnel de 7 km de long formé naturellement dans le même conduit de lave. Expérience très originale et impressionnante. La visite se limite à un kilomètre.

Nous continuons notre route pour monter au Mirador del Rio, également superbement aménagé par César Manrique. Nous y découvrons une vue superbe sur les falaises, la côte et surtout l'île de la Graciosa.

Nous terminons la journée par la visite du petit port d'Orzola et d'une exploitation d'Aloe Vera, une des grosses productions de l'île avec le vin.

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Aujourd'hui temps mitigé, nous décidons donc d'aller visiter la ville d'Arrecife, la capitale de Lanzarote. Nous commençons par la casa amarilla, puis le Castillo San Gabriel bâti sur une petite île.

Puis nous decouvrons l'Iglesia de San Ginés, dotée de trois nefs aux magnifiques plafonds en bois.

Nous nous promenons ensuite autour du Charco de San Ginés, un étonnant lagon abritant de nombreuses chaloupes colorées.

Après le déjeuner nous sortons un peu de la ville pour le Castillo San José ou a été installé le MIAC, Musée International de Arte Contemporaneo, presque entièrement consacré au peintre et architecte Fernando Higueras.

En fin de journée nous nous rendons à la fameuse Fondation César Manrique où nous visitons son ancienne maison entièrement conçue dans les bulles d'un coulée de lave. César Manrique Il est le plus célèbre des artistes canariens (1919-1992). Il n’est pas une île sur laquelle il n’ait laissé une empreinte. Né à Lanzarote, il partit faire ses études à Madrid avant de devenir un peintre abstrait reconnu, influencé notamment par Miró. Après un séjour à New York, il revint sur son île natale en 1968 et se consacra à l’architecture. Outre sa propre maison, devenue aujourd’hui la fondation Manrique, le peintre a laissé de nombreux édifices touristiques et sculptures à Lanzarote (restaurant du parc national, mirador del Río, Jameos del Agua et Cueva de los Verdes, etc.) ainsi que dans les autres îles. Son architecture se révèle à la fois respectueuse de la tradition canarienne et du paysage, et intègre merveilleusement les matériaux naturels des îles. Manrique a largement participé à la mise en valeur de son île Lanzarote et à la promotion des maisons basses et blanches, emblématiques de l’île. L’artiste est mort le 26 septembre 1992 dans un accident de voiture.

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Temps très médiocre ce matin, nous allons à Teguise de nouveau, nous y étions allés dimanche dernier pour le marché artisanal. Cette fois c'est pour le "ENOGASTRONOMICO tasting Lanzarote food and wine festival". Tout un programme. C'est une grande exposition du savoir faire des meilleurs restaurants de l'île, des producteurs de vin, de fromages et autres produits des canaries.

Le principe est simple, on achète des tickets à 1 € l'unité, que l'on échange sur les différents stands contre des tapas raffinés, des dégustations de vin, de fromage. Tout ça parfaitement organisé. Une très bonne expérience. Dommage que tout ceci se soit déroulé sous la pluie.


Dans l'après-midi nous prenons la direction de la côte pour trouver le soleil et découvrir Puerto del Carmen, une station dotée de très belles plages et pas trop défigurée par l'architecture.

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Aujourd'hui cap vers l'extrémité sud de l'île, entièrement occupée par la station touristique Playa Blanca. En route nous faisons une halte dans le petit village côtier Playa Quemada, épargné par l'envahissement touristique.

Puis nous continuons vers le sud en passant par un col entre deux volcans, occupé par le très beau village de Fermés.

Nous arrivons après une longue descente à Playa Blanca, limitée à l'ouest par la punta de Pechiguera et à l'est par la punta de Papagayo. Nous irons en premier à Pechiguera, d'ou nous avons une vue sur l'île de Fuerteventura, malheureusement un peu dans la brume.

Ensuite nous nous rendons par une randonnée de 5 km A/R à la très belle punta de Papagayo, en passant de plages en plages par une succession de montées descentes.

En chemin nous constatons la rareté de la végétation et nous rencontrons un oiseau bien esseulé

Enfin nous allons au port de Playa Blanca, très joliment aménagé, pour nous désaltérer à la terrasse d'un bar.

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Devant l'incertitude du temps, nous commençons la journée par la visite de la petite ville de San Bartolomé, avec son église, son Ayuntamiento, son musée ethnographique et sa casa Ajei, demeure coloniale de 1720.

Puis nous allons visiter le centro de visitantes y interpretación du Parque Nacional de Timanfaya, une bonne intruduction sur le volcanisme ( bien mieux que Vulcania), avant de visiter le parc lui-même.

Nous terminons donc la journée par la visite du parc, qui résulte des éruptions qui ont eu lieu de 1730 à 1736 puis en 1824. Dommage que la visite se résume à un tour du parc en bus, probablement pour des raisons de sécurité, la température est de 600° a 13 mètres de profondeur et de 100 à 120° au niveau du sol. Les photos pour la plupart ont été prises dans le bus derrière la vitre.

On vous amène avec nous marcher sur la lune.

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Aujourd'hui grand beau temps, nous allons découvrir l'île de la Graciosa, tout au nord de Lanzarote. Elle fait partie de l'archipel de Chinijo. Nous prenons le bateau dans le port d'Orzola pour une traversée assez mouvementée de 35 minutes pour arriver à la capitale de l'île, Caleta de Sabo.

Nous commençons alors notre randonnée qui nous conduit à la magnifique playa de Las Conches. Environs 12 km A/R sur une belle piste qui sert aussi bien aux 4x4, aux VTT et aux piétons.

Au retour nous découvrons la playa Del Salado, attenante à la petite ville. Nous pouvons decouvrir les belles falaises de la côte nord de Lanzarote. Après un pot bien mérité sur le port, nous reprenons le bateau pour revenir à Orzola.

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Nous commençons la journée par la visite du magnifique Jardin de Cactus, une création toujours de César Manrique, sa dernière en 1990. Il comporte quelque 1400 sorte de cactus venant du monde entier. Difficile après cela de faire le tri dans les photos.

Puis nous nous dirigeons vers le mirador de l'Ermita de las Nieves, perché sur la falaise d'où se dégage une superbe vue sur la côte nord-ouest. En route nous passons dans une région de culture, essentiellement de pommes de terre.

Ensuite nous retournons à Teguise pour enfin voir cette jolie ville sans le marché et sous le soleil.

Enfin nous terminons par le village de Nazaret (sans h), ou César Manrique, encore lui, a réalisé la maison Lagomar, en partie troglodyte. Elle fut achetée par Omar Sharif qui la perdit en jouant au bridge contre son vendeur le soir même de son achat.

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Aujourd'hui l'objectif est de faire le tour de la Caldera Blanca, un cratère d'un très ancien volcan, et donc de monter à son point culminant, 444 mètres, une randonnée longue de 9,5 km environ pour un dénivelé positif de 328 mètres. Le parcours d'approche se fait au milieu d'une immense coulée de lave datant de l'éruption de 1824. Puis nous montons au flanc du volcan jusqu'à atteindre la crête du cratère. Nous en faisons le tour en passant par le point culminant où nous rencontrons un vulcanologue belge qui nous explique la formation du paysage que nous voyons, en particulier la mer de lave noire de 1824 qui a complètement entouré les vieux volcans de couleur ocre, maintenant éteints. Nous entamons la descente sur un sentier recouvert de petits gravillons donc très glissants. Enfin nous regagnons les voitures un peu fatigués car la marche sur les sentiers de lave est un peu éprouvante. Pour les spécialistes voici un lien vers le topo de la randonnée :

https://www.visorando.com/randonnee-caldera-blanca-lanzarote/

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Nous ne pouvions pas quitter cette île si attachante sans aller découvrir la région des vignobles, une magnifique vallée, la Geria, au pied des volcans de l'éruption de 1730-1736, qui l'a recouverte de cendres. Elle est devenue prospère grâce au travail acharné des hommes. Elle produit des vins rouges, rosés et surtout des blancs appelés la malvoisie, sec où semi-doux, notre préféré. Les methodes de culture sont très originales, les pieds de vignes sont plantés très bas, entourés de murets de pierre en forme de cercles, demi-cercles ou rectangles afin de les protéger du vent.

Voilà ainsi se termine notre voyage à Lanzarote, une île très intéressante et facile à visiter. Merci de nous avoir suivi. Voici les dernières photos.

Nous avons visité deux Bodegas, la Geria, qui porte le nom de la vallée, la plus fréquentée par les touristes et juste en face la bodega Rubicon, plus calme, celle où nous dégusterons un excellent malvoisie semi-doux

Enfin les dernières photos en retournant à l'hôtel avec le village de Uga