Costa-Rica 2021, Nathalie et Hervé

11h de vol, 3 films, le guide du routard, 1 repas (très bon pour une compagnie aerienne), un casse-croûte, un atterrissage tout en douceur, la navette de l association "chez Pierre" "Tout Costa rica" qui nous aide pour le voyage et enfin la première bière locale "l imperial"

4 heures de voiture bien arrosées (en croisant ou en suivant d'énormes camions américains) puis 1h de bâteau entre La Pavona et Tortuguero. On ne s'attendait pas à une vitesse aussi élevée du bateau : regardez la vidéo

Au fil de l'eau, entourés de falaises végétales, à l'aide de notre guide aux yeux affutés, nous avons approché des caimans, des singes capucins, des toucans, des toucans aracari, des aigrettes bleues, des anhingas, des jacanas roux, un vol d'aras et bien d'autres, tout ça dans les cris des oiseaux et des singes hurleurs (que nous avons aperçus au sommet d'un arbre).

Ouf ! La tempête tropicale a démarré à la fin de cette balade de 3 heures et ne s'arrête plus.

Un tout petit village très vert sur la côte caraïbes où tous les sodas et restaurants ne passent que du reggae. Nous y avons croisé un paresseux (sur la terrasse d'un restaurant) et des singes hurleurs (en haut d'un grand arbre). Et nous y avons bu une pina collada à tomber par terre.

Nous avons adoré randonner pendant 4 heures puis 3h dans ce parc de 20 kms de long et 5 de large. Faune et flore sont au rendez-vous a qui sait observer. une première fois par l'entrée nord où l'on suit un chemin de terre battue le long de la mer puis une seconde fois par l'entrée sud où l'on marche sur une passerelle en bois pendant 3 kms. Beaucoup de pluie la première fois et un grand soleil le lendemain. Singes hurleurs, capucins, raton-laveurs, papillons, lézards, écureuils, etc

Ce que nous avons vu, croisé dans nos déplacements.

• installations pour faire traverser la route à des bananes
• beaucoup de camions qui transportent des containers
• des Ticos (habitants du CostaRica) à pieds sur le bord des nationales, en vélo, en moto sans casques, en attendant le bus, ...
• des vaches à bosses (espèce spécifique au CostaRica)
• des ponts qui traversent les rios et où ne peut pas se croiser
• des coatis (de la famille des ratons laveurs) qui bloquent les routes
• des panneaux signalétiques bien sûr
• beaucoup de marchands de fruits, d'huile de coco, etc

"Essence Arenal", tel est son nom. Quelques toiles de tentes et des chambres individuelles. La notre fait face au volcan Arenal (le plus imposant du Costa Rica) et la lagune Arenal (un immense lac artificiel). Pas de clim ni de ventilateur, mais un cadre de toute beauté avec même un jacuzzi extérieur ! Un excellent chef cuisto qui fait des petits déjeuners de ouf et des plats végétariens différents chaque soir pour 14 euros le menu. On a remis notre transit en route avec des kilos de fruits et légumes. Parce que le riz et les haricots rouges au quotidien, ça chamboule un peu ! Toujours beaucoup de pluies mais surtout la nuit. 5° de moins que sur la côte. Un magnifique ara vient régulièrement manger devant l'entrée du resto.

Plusieurs sources d'eaux très chaudes sortent du volcan Arenal. . Des resorts de luxe proposent d'en profiter à des prix assez fous. On a préféré l'option "locale" et free. Nous voilà partis vers la rivière. L'accès est limite engageant mais heureusement, bien renseignés, on poursuit et entrons dans l'eau à 40 degrés (un peu moins peut-être) , remontons sous le pont et là nous tombons sur des ticos en famille, en amoureux ou entre amis et quelques touristes allongés au milieu de la rivière, dans le courant ou des vasques aménagées avec des pierres de lave, papotant, buvant des bières. Ambiance assez surréaliste mais vraiment festive et familiale, les hommes au barbecue sur la rive pendant que les femmes barbotent en discutant (pura vida !). Un excellent moment relaxant (et en plus l'eau a des vertus apaisantes sur les rhumatismes, l'arthrose et rend la peau toute douce !).

Un conservatoire et observatoire où des chercheurs officient. J'ai pu photographier un des papillons emblématiques du CostaRica, le papillon bleu (le Morpho bleu), que l'on ne peut photographier dans la jungle car quitter les sentiers est impossible et interdit. L'espèce particulière de Monarque du CostaRica ne migre pas contrairement à son cousin d'Amérique du nord.

Visite de cette réserve avec un très sympathique guide que l'on nous avait conseillé et qui parle français : Raphaêl. Comme c'est un spécialiste des oiseaux, il tenait à nous montrer le fameux Quetzal, emblématique du CostaRica. On a couru après cet oiseau espiègle derrière notre guide, au fil des indications données par les autres guides, sans succès ! Quelques calories perdues mais surtout la chance incroyable de voir un tatoo, très difficile à débusquer en journée.

Cette réserve est constitué de 50% de forêt primaire et 50% de forêt secondaire. Raphaël nous a montré une tarentule dans un creux de souche, des colibris, un toucanet émeraude et d'autres espèces dont on n'a pas retenu le nom....

Le ficus (ou figuier) est un arbre très particulier.

Un peu de culture pour les néophytes : pourquoi Nathalie a-t-elle pu entrer dans le tronc et que j'ai pu en photographier l'intérieur ? Et bien en voici l'explication : lorsqu'un arbre (n'importe lequel) a poussé assez haut, des graines de ficus poussent sur lui, depuis le haut. ces petits ficus viennent chercher le sol avec de longues racines. Toutes ces racines entourent et étouffent l'arbre hôte qui meurt. Son tronc mort disparait. C'est pour cela que l'on peut entrer dedans et monter assez haut dans ce creux.

A la recherche du Quetzal

Hélas, nous n'avons pas vu le quetzal

Voici un lien pour le voir

https://costarica-decouverte.com/vallee-quetzals/

De la montagne entre le volcan Arenal et le Monteverde, puis de la plaine en descendant sur le pacifique.

Vous pouvez voir une route presque mangée par la végétation, un cowboy en moto (certains sont à cheval dans ces montages), un homme qui s'est bien amusé avec ses buis, un homme qui tond un grand terrain au rotofil (nous avons vu cela très souvent), une cage surélevée qui contient des poubelles (sans doute pour les protéger des animaux).

Sur cette photo, on voit le pacifique (la baie de Nicoya) depuis le Monteverde

une école qui ressemble à toutes les autres (la plupart du temps à côté du terrain de foot qui est obligatoire dans le plus petit village), une palmeraie longe de 15kms et puis notre découverte du pacifique avec ces premiers immeubles (moches, bien sûr) mais surtout ses magnifiques plages et notre première noix de coco. Sur l'avant dernière photo, la plage fait 3kms.

C est un des plus beau parc du CostaRica. Il est en bordure du pacifique et contient 3 plages magnifiques où les singes et les ratons laveurs volent les sacs à dos et peuvent même devenir un petit peu agressifs pour obtenir la nourriture que vous mangez devant eux. Mais la plupart du temps ils essaient de déjouer l'attention du "gardien" pour sauter sur une table chiper ce qui s'y trouve et repartir en hauteur.

Ce parc commence par une mangrove immense que l'on peut admirer depuis une passerelle de 1m de hauteur sur presque 2km. Des crabes, leurs prédateurs, et bien sûr des palétuviers...

On continue ensuite par la forêt qui est ici aussi primaire et secondaire. A remarquer, la plante qui pousse en forme d'hélice verticale afin qu'aucune feuille ne fasse de l'ombre à celle du dessous. On a enfin pu voir de près les singes hurleurs que nous entendions souvent mais que l'on voyait de loin (les deux dernières photos).

Le célèbre toucan, difficile à photographier

Les 3 plages du parc qui sont accessibles par les Ticos pour 1 dollar alors que les touristes payent l'accès au parc 15 dollars. Elles sont magnifiques.