Carnet de voyage

De Lima à Rio : 6 mois à travers l'Amérique latine

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Ce voyage prévu de longue date nous tenait particulièrement à cœur. Il a tout d'abord été rêvé, réfléchi et enfin aujourd'hui, il se concrétise. Nous partagerons donc ici avec vous nos péripéties...
Juillet 2017
25 semaines
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Publié le 4 juillet 2017

Ça y est, le moment tant attendu est arrivé. Dans 16h nous décollons de Paris, destination Lima. Au programme, Pérou, Bolivie, Chili, Argentine, et enfin un nouvel an à Rio.

Ces 2 dernières semaines ont été chargées entre le déménagement, les derniers préparatifs, les exams d'Amaury, les aux revoirs à nos familles et amis, nous n'avons pas vu le temps passé.

Mais aujourd'hui nous y sommes! Après avoir galéré nous avons enfin réussi à tout casé dans nos sacs! ( même si Mélanie a dû faire quelques sacrifices vestimentaires 😀) 8kg pour Mélanie et 13kg pour moi, tel sera le poids de nos armoires mobiles pendant ces 6 mois.

A très vite pour nos premiers pas en Amérique du Sud...

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Après 17h de trajet dont 3h d'escale à Madrid, nous voilà enfin arrivés à Lima. Extenue mais heureux!

Côté circulation, notre parcours jusqu'à l'auberge nous aura donné la température de la ville : dense et animée. Entre routes surchargées, coups de klaxons et passages en force, nous avons eu quelques sueurs froides. Après cette longue journée, autant vous dire que nous avons bien dormis !

Aujourd'hui, après quelques egarements dans le tumulte de la ville, découverte du centre historique avec notamment la Plaza mayor et son palais présidentiel, le congrès, la cathédrale et de nombreuses églises. Les architectures colorées donnent une atmosphère chaleureuse et nous avons apprécié déambuler dans ces rues.

Après une bonne journée de marche, nous voilà de retour à l'auberge pour un repos bien mérité.

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Avant de partir pour Huaraz, nous avons profité du quartier dit «bohème» dans lequel notre auberge se trouvait. L'atmosphère qu'il dégage était plutôt sympa ( graff, maisons colorées, allées bordées d'arbres en tout genre). Après le bruit et la pollution du centre ville, c'était plutôt agréable.

Bon ce qu'on ne vous a pas dit c'est qu'après des heures de recherches, nous n'avons jamais trouvé le pont des soupirs, sensé être l'endroit le plus romantique du quartier. Visiblement, même à l'autre bout du monde on ne se refait pas 😉

Après ces péripéties, direction la station de bus pour un trajet de 9h qui nous a mené à Huaraz. Heureusement c'était un bus de nuit très confortable et nous avons bien dormi.

Arrivée à 6h du mat, changement total de décor. Huaraz se situe à 3000m d'altitude au bord de la cordillère Blanche : le rdv des amateurs de nature. Cette première journée nous aura permis de nous acclimater a l'altitude avant de nous lancer dans les randonnées. La première nous a mené vers les ruines de Willkawain, vestiges du peuple pré incas Wari.

Demain mission laguna 69 à 4600m d'altitude...

Les 4 premières photos: quartier barranco à Lima, puis huaraz
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Hier, levés à 5h du mat pour notre départ vers la laguna 69. Le bus vient nous chercher à l'auberge et heureusement, nous pouvons dormir un peu car 3h de trajet nous attendent. Au bout de 2h30, le bus s'arrête afin que l'on puisse contempler un premier lac qui annonce la couleur de ce trek ( eau turquoise et monts enneigés). 30min plus tard, le bus s'arrête et commence pour nous l'ascension. Un début assez tranquille, en pente douce, où nous avons pu observer de magnifiques paysages, nous laisse penser que cette promenade sera une simple partie de plaisir. C'était sans compter sur la deuxième moitié du trajet qui nous aura poussé au bout de nos limites. À 4600m d'altitude l'oxygène se fait rare et le souffle est court. Ceci, additionné à une pente assez raide et à un guide surmotivé, nous en à fait baver. Heureusement cela en valait vraiment la peine. On vous laisse juger par vous même...

Après tous ces efforts, un petit pisco sour s'imposait..... bon ok ça c'était le lendemain! En vrai, le soir même on est juste allés se coucher 😉

Les photos sont dans l'ordre de l'ascension
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Publié le 16 juillet 2017

11 juillet : nous quittons Huaraz et laissons de côté, pour quelques temps, la cordillère des Andes. Direction Trujillo, dans le nord, sur la côte Pacifique.

Le bus de nuit qui nous y conduit nous réserve une petite surprise : Mélanie se réveille dans la nuit et là, stupeur : notre petit sac contenant appareil photos, tablette,....etc a disparu. Il était pourtant bien caché sous ses pieds. Dépités, nous regardons partout et commençons à soupçonner certains passagers. Environ 1h après, devant notre agitation, notre « généreux » malfaiteur le retrouve miraculeusement sous son siège... Sans commentaires. Nous avons tout de même eu chaud ! !

Après cette mésaventure et après avoir déposé nos sacs à l'hôtel, nous partons sur les traces du peuple Chimu en visitant le site de Chan Chan. Il s'agit de la plus grande ville construite en adobe ( sable, pierre et argile ) dans toute l'Amérique. Seul l'un des 9 palais qui s'y trouvaient a été fouillé et c'est donc celui-ci que nous avons visité. Lorsque nous arrivons sur le site, le paysage est saisissant. On se croirait dans un désert. Nous avons eu la chance d'avoir un guide parlant français pour la visite, ce qui nous a permis de bien comprendre le fonctionnement du palais (et oui notre espagnol n'est pas encore parfait 😉 ). Nous avons été impressionnés par les décors muraux. Mélanie se serait bien vu guide dans un site comme celui-ci!

Le lendemain nous sommes allés à Huanchaco, petite station balnéaire très tranquille comparée à Trujillo. Nous avons profité de la plage avant de revenir pour découvrir le centre historique de Trujillo.

Le 14 juillet, nous voilà à las Huacas de la luna y del sol, site du peuple Moche ( entre 100 et 800 après Juan Carlos ). Cette ancienne pyramide cérémonielle, où l'on pratiquait les sacrifices humains, est constituée de 5 niveaux richement décorés. Ils construisaient un niveau tous les 100 ans! On vous laisse calculer combien de temps ils sont restés sur le site 😉.

Pour nous rendre sur tous ces lieux, nous avons utilisé des colectivos, sorte de mini bus un peu déglingués. Outre leur prix dérisoire ( moins de 50cts le trajet), ce qui était intéressant c'est qu'ils traversaient les petits villages et quartiers que l'on n'aurait pas pu voir autrement. Un bon moyen de découvrir la vraie vie péruvienne!

Enfin, avant de quitter cette région, nous avons décidés de passer 2 nuits à Huanchaco pour profiter de la plage et se reposer avant d'entamer de nouvelles aventures. Départ demain pour Chachapoyas.

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Le 16 juillet au soir nous voilà prêts pour prendre le bus en direction de Chachapoyas. Pas moins de 16h de transport nous attendent sur des routes sinueuses.

En nous informant sur cette région, nous étions ravis de pouvoir découvrir tout ce qu'elle offrait. Malheureusement, dès le trajet nous avons été pris par le mal du voyageur. On ne vous fait pas de dessins 😉 : Spéciale dédicace à la cuisinière de la gare routière. Il nous aura fallu 2 jours pour nous en remettre.

C'est donc mercredi que nous avons pu visité le site principal pour lequel nous sommes venus : Kuelap. Cette cité pré-incas était la capitale du peuple Chachapoyas (guerrier des nuages en Quechua) entre 600 et 1500 après Juan Carlos. Elle est surnommée le Machu Pichu du Nord et nous pouvons confirmer que ce nom n'est pas volé : c'est un site magnifique. D'autant plus qu'il y a peu de touristes comparé a son homologue du sud.

Après son abandon, la nature a repris ses droits, ce qui confère au lieu un côté sauvage et mystérieux. Il n'a d'ailleurs été fouillé qu'à 20% et il reste donc beaucoup de choses à découvrir.

Auparavant, il fallait 2h de marche pour y accéder. Bien heureusement pour nos jambes, un téléphérique a été installé depuis peu (entre 2 et 6 mois selon des sources plus ou moins fiables 😉). Celui-ci permet en plus d'apprécier le paysage montagneux.

En arrivant sur le site, nous sommes déjà impressionnés par la muraille qui entoure la cité ( les parties les plus hautes mesurent 20m). A l'intérieur, on y trouve de nombreuses maisons d'habitation rondes, un temple, un mirador et d'autres vestiges pas encore identifiés. La ville a compté jusqu'à 3000 habitants et a été abandonné après la conquête espagnole.

Nous avons vraiment été séduits par cette visite qui est notre coup de cœur jusqu'à maintenant.

Photos 1 à 3 : vues depuis le téléphérique ; dernière photos : le groupe avec lequel nous avons fait la visite
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Jeudi 20 juillet : aujourd'hui nous comptons aller à Leymemamba pour visiter le musée qui conserve, entre autres, plus de 200 momies retrouvées dans la région. D'après le guide du routard, il y a des départs pour s'y rendre tout au long de la journée. Arrivés au terminal de bus, nous apprenons qu'il n'y en a finalement qu'un à 9h du matin. Il est 9h15...

Loin d'être abattu, nous nous dirigeons vers le musée de chachapoyas et ses 9 momies 😉. Cela reste assez fascinant à observer. Malheureusement les photos étaient interdites mais pour vous donner une idée, on est pas loin de la momie de Rascarcapac dans Tintin : assis en position fœtale couvert d'un linceul en coton.

Pour passer l'après midi nous nous sommes rendus à Huancas, petit village à 8km de Chachappoyas. Il offre un magnifique point de vue sur le canyon de Sonche, et nous avons pu y faire une belle balade.

Le lendemain, départ à 8h30, pour les chutes de Gocta, 3ieme plus haute cascade du monde avec ses 771m de haut. Elle est composée de deux chutes, l'une au dessus de l'autre et nous nous sommes rendus au pieds de la première. En plus de cette cascade, le chemin de rando pour y accéder était très agréable et nous a donné un premier aperçu de ce que peut être la végétation amazonienne.

Cette randonnée clôture notre séjour à Chachapoyas, puisque nous nous sommes dirigé, dès le samedi, vers Tarapoto, aux portes de la forêt amazonienne.


Photos 1 à 7 : canyon de Sonche. Les autres : chutes de Gocta


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Publié le 28 juillet 2017

Samedi en fin d'après midi, après 8h de mini bus, nous arrivons à Tarapoto pour y passer la nuit. Nous y découvrons la joie des mototaxis : sorte de tchouc tchouc motorisé. Mélanie y laissera d'ailleurs un morceau de son sac à dos. En effet, une des sangles s'est prise dans la chaîne. Tant pis, nous essaierons de le faire réparer à Cuzco.

Après cette petite mésaventure, nous nous rendons à Yumiraguas, dernière ville d'Amazonie accessible par la route. De là, nous souhaitons rallier Iquitos par bateau. Lorsque nous sommes arrivés à Yumiraguas, nous sommes tout de suite allés au port afin de nous renseigner sur les horaires de départ du prochain bateau. Cela tombait bien puisqu'il y en avait un qui partait le lendemain midi. Nous installons alors nos hamacs pour réserver notre place. Après une bonne nuit de sommeil dans un lit confortable, nous sommes fin prêts pour ce long trajet de 3 jours. Le bateau transporte également des marchandises et des animaux pour les villages isolés.

Midi passé, nous constatons que le chargement prend du retard. C'est finalement 14h et 30 cochons plus tard que le bateau démarrera. Il est donc 2h30 du matin et nous allons passer notre première nuit sur le bateau. Ça a l'air d'être une vieille carlingue mais l'avantage est que nous ne sommes qu'une petite cinquantaine de passagers à faire le voyage.

Les journées sont un peu longues mais nous permettent de faire la connaissance de Cristian ou Jefferson ( sa mère utilise indifféremment les 2 prénoms ), un petit garçon qui nous interpelle sans cesse pour nous montrer ses jouets. Cela a l'avantage de nous faire parler. Nous avons également vu des dauphins roses tourner autour du bateau et croisés de nombreux villages dans lesquels nous avons pu déguster un bon poisson grillé. Ce trajet nous aura également fait vivre toutes les météo : brumes le matin, soleil et chaleur extrême l'après midi ainsi qu'un orage avec de fortes pluies.

Après 3 jours et demi de trajet, nous arrivons à Nauta, une petite ville proche d'Iquitos. L'odeur des cochons et des volailles commence sérieusement à titiller le nez de tous les passagers et le capitaine nous annonce qu'il reste encore 8h de trajet. En discutant avec les gens, on apprend qu'une route relie Nauta à Iquitos en seulement 1h30 de bus. Le calcul est vite fait, c'est ce que nous décidons de faire, tout comme 95% des passagers d'ailleurs.

Nous quittons donc notre bateau puant et direction iquitos pour nos prochaines aventures.

Photos 1 et 2 a yumiraguas, le reste sur le fleuve
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Publié le 3 août 2017

Dès le lendemain de notre arrivée à Iquitos nous avons commencé à chercher des agences pour partir quelques jours en forêt. Après en avoir rencontré plusieurs nous décidons de partir avec Amazon adventure expedition.

Samedi 29 juillet, à 8h du matin nous rencontrons Raphaël, qui sera notre guide pour ces 4 jours. Nous voilà donc partis pour rejoindre le lodge situé à 240km d'Iquitos sur le fleuve Malecon ( qui se jette ensuite dans l'Amazonne)

Notre première après midi sera consacrée à une randonnée en forêt. Nous sommes impressionnés par la végétation et tous les sons qui nous y parviennent : cris d'oiseaux, singes, insectes...etc. Ça nous change du bruit infernal de la ville !

Les autres jours ont été rythmés, quant à eux, par une randonnée nocturne, une pêche aux pirhannas ( que nous avons dégusté le soir même), la découverte de plantes médicinales, la « chasse » aux caïmans et alligators, des promenades sur le fleuve à la recherche de dauphins gris et roses ( nous n'avons d'ailleurs trouvé que des gris ).

Toutes ces sorties nous ont mené à la rencontres de nombreuses espèces végétales et animales. On vous laisse en découvrir quelques unes en photos. Pour certaines d'entre elles, c'est un peu « où est charlie » car la forêt ne dévoile pas ses trésors si facilement. On a d'ailleurs pas pu tout prendre en photos et notamment les oiseaux qui étaient soit en vol, soit perchés trop haut dans les arbres.

Nous avons également passé une nuit en forêt où nous avons du monter notre camp ( hamac ). Petit frisson à l'idée de dormir au milieu des serpents, tarentules et autres scorpions. D'autant plus que le matin même nous avions repéré des empreintes de jaguar plus loin dans la forêt...

Le lendemain notre guide a malheureusement été pris d'une crise de paludisme qui l'a obligé à se rendre a l'hôpital. Nous avons donc poursuivi notre aventure avec Oji, un jeune guide de 25 ans, natif des environs. Il nous à d'ailleurs emmené dans son village où une famille a recueilli un jeune paresseux que l'on a pu prendre et caresser... 😊

En bref, nous gardons un excellent souvenir de ce séjour malgré la chaleur ( entre 35 et 40 degrés l'après midi) et l'omniprésence des moustiques !

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Publié le 6 août 2017

Après notre expédition dans la selva, comme ils l'appellent ici, nous voilà de retour à «la civilisation». La tranquillité de la forêt fût vite remplacée par le bruit assourdissant de la ville. En effet, Iquitos n'échappe pas à la règle : les grandes villes du nord du Pérou sont bruyantes et polluées.

C'est dommage car la ville est plutôt mignonne avec ses deux grandes places et sa promenade le long du fleuve Amazonne. Nous avons également été faire le tour du marché de Belen où l'on a pu observer une autre façon de vivre, tellement éloignée de la notre. Entre les vendeurs de vers gluants (apparemment délicieux), les marchands de médicaments à la sauvette, les étales de poissons séchés et ceux de viandes directement posées sur le bois, le marché réserve bien des surprises.

Nos pas nous ont aussi mené vers une ferme à papillons, cet insecte étant très présent en Amazonie. Le lieu fait également office de refuge pour animaux en danger (braconnage et ventes illégales). D'ailleurs Amaury y a retrouvé son vieux​ copain d'enfance : Nico. Et oui c'était le vrai nom du petit singe qui lui a littéralement sauté dessus pour jouer (quels farceurs ces nico 😉)

Pour finir notre séjour dans cette ville, nous sommes allés au musée ethnologique des peuples de l'Amazonie où sont principalement présentés les vêtements et coiffes rituelles de ces populations.

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Publié le 10 août 2017

Vendredi 5 Août : il est temps pour nous de quitter Iquitos afin de rejoindre Cuzco où nous avons RDV à partir du 7 à Casa Mantay pour effectuer notre volontariat. Cette fois, pas de bus, ni de bateau, c'est en avion que nous nous déplacerons.

Dès notre arrivée, que de changements : la température est passée de 40 à 20 degrés, l'altitude de 0 à 3400m, les motos taxis ont été remplacés par des voitures et donc le niveau sonore dans les rues a sensiblement diminué ( plus de klaxons intempestifs et de bruit de moteur)... et surtout beaucoup de touristes, à tel point que l'on a plus vraiment l'impression d'être au Pérou mais plutôt dans une ville européenne.

Nous profitons de notre premier week-end pour visiter cette ancienne capitale Inca. Sa place d'arme avec ses deux églises monumentales, ses nombreux marchés, ses fêtes et ses murs incas nous ont vraiment charmés. Et petit clin d'œil à notre filleule lorsque nous passons sous la porte Santa Clara ☺.

Nous sommes content d'y poser nos sacs à dos pendant un mois.

Après cette découverte, nous rejoignons l'association pour débuter notre volontariat, mais cela nous vous le raconterons dans un prochain article...


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Publié le 18 août 2017

Cela fait maintenant bientôt quinze jours que nous​ avons commencé notre volontariat. Casa Mantay accueille des jeunes mères adolescentes avec leur enfant afin de leur permettre de suivre une scolarité tout en assumant leur maternité.

Notre rôle consiste donc à nous occuper des enfants, d'apporter une aide en cuisine et d'effectuer des travaux de maintenance. D'ailleurs Amaury a été réquisitionné pour jouer le papa kangourou avec un bébé prématuré. Un moment fort qui a durée 1h30.

Pour les mères devenues majeures, un logement à l'extérieur du centre leur est proposé. Toutefois, l'accompagnement des professionnels continue puisque certaines d'entre elles produisent, au sein de l'association, des accessoires de mode en cuir vendus en centre ville. Cela a l'avantage de les former à un métier et de leur assurer un revenu décent.

Nous avons également décidé de dormir sur place, dans une chambre réservée aux volontaires, ce qui nous permet de suivre leur quotidien et bien entendu d'améliorer notre espagnol (même​ si il reste encore du chemin)😉

Comme nous ne travaillons que le matin, cela nous laisse du temps pour visiter les alentours. Nous vous laissons donc découvrir d'autres coins de Cusco avec les quelques photos suivantes.


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Publié le 23 août 2017

Après un premier week-end à Cusco plutôt tranquille, nous voilà bien décidés à découvrir la vallée sacrée des incas.

Notre première visite nous mène à Pisac, à environ une heure de Cusco. Cet ancien village Inca est composé de plusieurs zones : des terrasses agricoles qui montrent toute l'ingéniosité de ce peuple, des entrepôts pour stocker les productions, une zone résidentielle, une citadelle située sur un éperon rocheux qui domine la vallée, et enfin une zone cérémonielle comportant le temple du soleil.

Nous avons eu de la chance pour cette première visite puisque la zone cérémonielle n'était pas accessible par le parcours habituel. Une marche de 45min supplémentaire, non indiquée, était nécessaire, ce qui a freiné de nombreux groupes. De notre côté nous avons donc pu avoir le site pour nous tout seuls. Ensuite nous avons emprunté le chemin inca pour rejoindre l'arrêt de bus : Une marche d'une heure très agréable.

Après cette matinée très intéressante, nous nous sommes rendus à Ollantaytambo, seule ville du Pérou ayant conservé son plan Inca. Mais le plus intéressant ici reste sa forteresse qui fut l'un des lieux de bataille entre Incas et Espagnols. Suite à la conquête espagnole, elle n'a d'ailleurs jamais été terminée.

À l'arrivée sur le site, nous nous apercevons que nous ne sommes pas les seuls 😉. En effet, c'est l'heure de pointe pour les groupes. Malgré cela, nous avons profité du site et avons été impressionnés par les blocs gigantesques qui ont été utilisés. Nous apprendrons plus tard que ces pierres proviennent d'une carrière située 6km plus loin.

Au pied de la forteresse, des bassins ont été découverts récemment. Les archéologues supposent qu'il s'agissait d'un «centre de soin» par l'eau. On y trouve également le bain de la princesse où celle-ci se baignait. D'ailleurs l'eau y coule toujours.

Le lendemain, nous nous sommes dirigés vers le village de Maras pour observer l'une des curiosités du lieu : les salineras. Ici une source d'eau salée jaillit de la montagne et l'homme y a installé des bassins en terrasses afin de l'exploiter. Et ceci depuis près de 1000 ans d'après les archéologues !

Les nuances de blancs et de rouges contrastent avec la montagne et offrent un paysage saisissant.

Non loin de Maras, se trouve le site de Moray. Il s'agit de terrasses agricoles concentriques qui auraient servi de centre d'expérimentation pour les cultures Incas. En effet les températures étant différentes suivant les étages cela leur permettaient de tenter de nouvelles cultures, notamment des plantes exotiques. Outre le site archéologique, le paysage aux alentours valait le coup d'oeil.

Et pour terminer ce week-end nous sommes allés à Chinchero, petit village niché à 3800m d'altitude. Il comporte de beaux vestiges Incas ainsi qu'une église joliment décorée. Lorsque nous sommes arrivés, le temps était nuageux ce qui donnait une atmosphère de bout du monde plutôt agréable.


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Notre temps libre en semaine nous a, entre autres, permis de visiter le couvent Santo Domingo, connu pour être situé à l'emplacement de l'ancien temple du soleil Inca. Ce temple était le plus sacré de l'Empire mais aussi le plus richement décoré. Il a malheureusement été pillé par les espagnols qui ont construit, à la place, l'église et le couvent Santo Domingo.

Suite à un séisme en 1950, une partie du bâtiment s'est effondré laissant apparaître de nouveau, les vestiges Incas. Les frères dominicains ont alors décidés de mettre en valeur ce lieu ce qui offre un mariage étonnant entre murs Incas et architectures coloniales.

Pour l'anecdote, nous avons découvert comment ces murs Incas tenaient sans ciment : c'était en réalité un jeu de légo dans lequel chaque pierre s'emboitait parfaitement avec la suivante.

Pour finir la visite nous sommes allés au musée où sont conservées quelques momies ... attention frisson garanti 😉

Dimanche dernier, nous avons visité les 4 sites archéologiques proches de Cusco. Évidemment, après Pisac et Ollantaytambo, ils font un peu pâles figures mais demeurent tout de même intéressants.

Pukapukara était une forteresse, poste avancé de défense de Cusco.

Tambomachay était un site religieux comportant des eaux rituelles où l'empereur aimait venir se baigner.

Q'enqo, quant à lui, était un sanctuaire rupestre dédié au culte du Puma, le dieu de la guerre. Sa principale curiosité est qu'il soit aménagé dans un énorme rocher et que l'autel des sacrifices y soit encore présent.

Enfin Sacsayhuaman, le plus beau des 4 sites, était un impressionnant sanctuaire constitué d'énormes pierres. Il est collé à Cusco et forme avec la ville le dessin d'un puma ( Sacsayhuaman la tête et Cusco, le corps).

Entre Q'enko et Sacsayhuaman se trouve le Christ Blanc, grand monument dominant la ville de Cusco et qui offre un beau panorama sur celle-ci.

Ainsi s'achève notre découverte de la région proche de Cusco. Et oui, nous quittons déjà la ville lundi prochain( le 4 septembre). Mais avant cela, cap sur le Machu Picchu le week-end prochain !

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Publié le 5 septembre 2017

Samedi 2 septembre : aujourd'hui, nous sommes en route pour le Machu Picchu, l'une des raisons pour lesquelles nous rêvions de venir au Pérou. A 5h du matin, au réveil, nous sommes impatients de découvrir ce lieu mythique... et pourtant de la patience, il nous en faudra...

En effet, le chemin s'annonce long : tout d'abord, il nous faut 7h de bus pour atteindre Hydroelectrica qui se trouve à 90km de Cusco (c'est vous dire la difficulté de conduire dans ces montagnes!). Hydroelectrica est le point de départ pour tous les voyageurs ne voulant pas prendre le train et préférant marcher.

Nous cheminons donc pendant 11km le long des rails afin d'arriver à Aguas Calientes, la ville du Machu Picchu. Nous y rencontrons notre guide et y passons la nuit.

Cette première journée fut longue mais nous ne regrettons pas les paysages traversés.

En route pour le Machu Picchu

Dimanche 3 septembre : il est 4h du matin quand nous nous éveillons. Dans 2h, nous y serons. Après un petit déjeuner vite englouti, nous voilà partis, lampe torche à la main, pour l'ascension jusqu'au site.

A l'entrée du premier contrôle de billets, une centaine de personnes attendent déjà de pieds fermes. Et il n'est que 4h30 du matin...

Pas moins de 1716 marches nous attendent dans la pénombre. Il nous faut presque une heure pour venir à bout de ces 400m de dénivelé. Au fur et mesure de la montée, les discussions laissent place à l'essoufflement et à la transpiration. 😉


il est 6h quand nous arrivons enfin sur le site, le sourire aux lèvres devant la beauté du lieu. Le Machu Picchu en lui même est déjà une très belle cité, mais les montagnes qu'il côtoie le rendent vraiment exceptionnel. La brume matinale apporte en plus une atmosphère mystique. Nous en prenons vraiment plein les yeux.

Après cette première rencontre avec le site, nous voilà partis pour 2h de visite avec notre guide. Malheureusement les explications fournies ne sont pas à la hauteur de nos attentes, nous espérions en apprendre bien plus.

Qu'à cela ne tienne, il nous reste 2h libres pour parcourir le lieu. Nous décidons alors de grimper jusqu'à la porte du soleil pour nous offrir une vue imprenable sur la vallée.

Après un dernier regard et une rencontre avec les lamas, il est déjà temps de repartir en chemin inverse pour Cusco.

Il n'y a pas à dire, le Machu Picchu a bien sa place parmi les 7 merveilles du monde moderne.

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Publié le 9 septembre 2017

Lundi 4 septembre, il est déjà l'heure de dire au revoir à Mantay, aux enfants et à leur mère avec qui nous avons partagé un joli mois.

Sac sur le dos, nous reprenons donc la route en direction d'Arequipa. Cette belle ville du sud du Pérou et sa douceur de vivre nous laissent presque penser que nous nous trouvons en bord de mer, mais les monts enneigés nous rappelle​nt bien que nous sommes dans la cordillère des Andes.

Les constructions sont d'une étonnante blancheur due à la roche volcanique utilisée. En effet, le volcan Mitsi culminant à 5800m d'altitude ne se trouve qu'à 17km.


Le principal monument à visiter est le monastère Santa Catalina, véritable ville dans la ville. En effet, il est composé de plusieurs ruelles, places et cloîtres autour desquelles sont située les cellules des moniales (nous, on parlerait plutôt d'appartement puisque chacune comportait sa propre cuisine !)

Il a été construit en 1579 et a accueilli jusqu'à 170 religieuses de haute noblesse qui possédaient leur propre servante. Aujourd'hui encore, une vingtaine de nonnes habitent le monastère dans une partie qui leur est exclusivement réservée.

Ce qui est également surprenant dans ce lieu c'est l'omniprésence des couleurs qui contrastent avec les murs blancs de la ville.

Après le monastère, nous nous sommes rendus au musée Santuarios Andinos qui conserve la momie de Juanita, une jeune fille inca d'une douzaine d'année qui à été offerte en sacrifice à la montagne il y a 500 ans. Elle a été tuée au sommet de la montagne et son corps a été conservé grâce à la glace. En 1995, des recherches archéologiques ont permis de retrouver son corps quasi intacte.

Aujourd'hui, elle est placée dans un caisson à -20°C et il est assez émouvant de l'observer.

Malheureusement les photos étaient interdites.


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Publié le 12 septembre 2017

Le lac Titicaca était pour nous incontournable. D'une part, son nom évocateur nous laissait présager de beaux paysages, et d'autre part il sera notre porte d'entrée en Bolivie. Et oui, notre aventure péruvienne se termine dans quelques jours...

Pour nous y rendre, il nous a fallu 5h de bus dans des paysages montagneux et désertiques où nous avons eu la chance de croiser des vigognes, lamas et autres alpacas.

Nous sommes arrivés à Puno, ville bordant ce lac. Situé à 3810m d'altitude, c'est le lac navigable le plus haut du monde.

En arrivant sur le port de Puno, nous sommes impressionnés par l'étendue d'eau qui s'étale devant nous. Nous ne l'imaginons pas si grand. Il fait presque 1 fois et demi le département de la vienne. Il abrite également de nombreuses îles que nous avons décidé de découvrir le temps d'un week-end.

Les îles Uros : il s'agit d'îles flottantes constituée d'une couche importante de roseau qui peut atteindre 3m d'épaisseur. Le roseau étant dégradable, les habitants sont obligés d'en renouveler le sol tous les 15 jours. Ces îles sont ancrées dans le fond du lac afin que le vent ne les déplacent pas.

Nous avons passé 1 heure sur deux d'entre elles et retiendrons une sensation étrange comme si nous marchions sur une éponge.

L'île Amantani : Après 3h de bateau, nous accostons sur cette île habitée par 10 communautés. Celles-ci se sont organisées collectivement pour l'accueil des touristes. Ainsi, un système de rotation permet à chacune d'elles de bénéficier des revenus du tourisme en hébergeant les visiteurs.

Dès notre arrivée nous sommes pris en charge par Pedro qui sera notre​ hôte pour la nuit. Il nous a également concocté de bons repas que nous avons mangé à la lueur des bougies le soir, l'électricité étant peu présente sur l'ile.

Nous avons également fait la connaissance d'un couple de français avec qui nous avons partagé le séjour et bien sympathisé.

Durant l'après-midi, nous avons randonné sur l'île qui nous a offert de très bons points de vue sur le lac.


L'île Taquile : Après notre nuit chez Pedro (sans chauffage mais avec de bonnes couvertures. Et oui, à 4000m, ça caille la nuit !), nous reprenons le bateau en direction de Taquile. Cette île est assez semblable à Amantani : terre aride, peu de végétation, nombreux champs en terrasse. L'organisation des habitants se fait également en communauté. D'ailleurs, même les récoltes agricoles sont reparties en fonction des besoins de chacun.

Nous n'avons malheureusement pas eu le temps d'apprécier tout ce que propose l'île puisque nous n'y avons accosté que le temps d'une courte ballade et d'un repas. Cependant, la truite était excellente et nous avons eu des explications intéressantes sur les tenues traditionnelles de l'île.

En bref, nous avons passé un dernier week-end péruvien très agréable. Désormais la Bolivie nous tend les bras... ☺

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Publié le 16 septembre 2017

Deux mois se sont écoulés au Pérou. Nous vous avons raconté nos visites, mais le Pérou c'est aussi :

- Des vendeurs ambulants en tous genres qui vous proposent de vous peser contre quelques soles ou de vous écrire une lettre sur leur machine à écrire.

- Des mototaxis tuning qui rendrait vert de jalousie Xzibit dans son émission « pimp my ride »

- Des centaines de chiens errants dans tout le pays et dont certains nous ont procuré quelques frayeurs.

- Des plats que nous ne ramènerons pas en France, comme le fameux « pollo con arroz » ( que l'on retrouve à toutes les sauces et que l'on a dû manger une bonne cinquantaine de fois), mais aussi des recettes délicieuses que l'on partagera volontiers avec vous, tels que le ceviche (poissons cru, cuit dans son jus de citron et sa sauce piquante), la papa rellena (pomme de terre farcie de viandes, oeuf et légumes) ou encore les soupes parfumées de nombreuses herbes et épices.

- De multiples douches à l'eau froide ou tiède. Et oui l'« agua caliente » est un luxe ici.

- Un retour en arrière d'environ 50 ans pour nous avec de fréquents lavages de linge à la main. On revoit d'ailleurs encore le regard amusé de Magdiel, une jeune de l'association, devant notre lenteur à brosser nos vêtements ☺ et on comprend ce qu'ont vécu nos grands mères.

- Des transports en bus interminables, de jours comme de nuit, dans des véhicules plus ou moins confortables, mais des paysages à couper le souffle

- Des menus entrée plat à moins de 3€ et des cocktails à 0,75 cts. C'est pas en France que l'on verra ça.

- Un cirage de pompe dans les règles pour Amaury réalisé par l'un des nombreux cireurs de chaussures de Cusco.

- Une discussion surréaliste avec un péruvien voulant parler français comme nous, nous parlerions chinois. Cependant son audace nous a impressionné. Et oui qui oserait parler une langue qu'il ne maîtrise pas avec autant d'enthousiasme et de volonté?

- Des gens qui n'hésitent pas à nous venir en aide sans qu'on ai besoin de leur demander.

- De longs moment d'attente, lors de nos Rdv avec des locaux. Comme quoi le quart d'heure poitevin existe aussi au Pérou.

- Des regroupements d'habitants chaque dimanche sur les places publiques pour partager bière et discussion, de beaux moments de convivialité.

- Une question existentielle : l'entreprise de bus « evangelico, el poder de dios » a t'elle moins d'accidents que les autres?

Ceci n'est qu'un aperçu de ce que nous avons observé et vécu dans ce pays. Nous avons certainement oublié un tas de choses...

Ah si...

Mélanie y a enfin trouvé des gens à sa taille 😉

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Publié le 19 septembre 2017

Après un rapide passage à la frontière, nous voici arrivés en Bolivie. C'est à Copacabana que nous posons nos sacs à dos pour quelques jours, le temps de profiter une dernière fois du lac Titicaca.

Cette ville est plutôt agréable même si nous avons eu froid, mais cela il faut nous y préparer, les températures en Bolivie ne sont pas toujours clémentes !

Depuis Copacabana, nous avons rejoint l'isla del sol qui selon la légende aurait vu naître le fils et la fille du soleil, les fondateurs de Cusco (et donc de l'Empire Inca).

L'île ressemble un peu à Amantani et Taquile mais possède beaucoup plus de végétation, ce qui nous a surpris avec l'altitude. Nous avions prévu d'y passer une nuit afin de la parcourir du Nord au Sud toutefois un conflit entre deux des communautés de l'île a entraîné la fermeture de la partie nord aux touristes.

En quittant le lac nous nous sommes rendus à La Paz, capitale de la Bolivie.

Notre première visite à été le site de Tiwanaku, ancienne capitale de la civilisation du même nom. Cette ville a connu son apogée aux alentours de l'an mil. C'est certes moins impressionnant que les vestiges Incas mais étant beaucoup plus ancien, il est logique que ce site soit moins bien conservé.

Pour les amateurs de Tintin, vous retrouverez sûrement des similitudes avec «le temple du soleil»...

Nous avons ensuite parcouru la capitale durant 4 jours. La Paz est une ville aux milles facettes entre El Alto ( quartier pauvre de population essentiellement indigène), le centre historique très animé, la place Murillo où se situe le palais présidentiel et le quartier chic de Sopocachi.

Depuis 2014,plusieurs lignes de téléphériques permettent de relier les quartiers périphériques au centre. En effet, dans une ville qui s'étend de 3200m à 4000m d'altitude, impossible de construire un métro. Nous l'avons utilisé et on doit avouer que la vue y est superbe.

Nous avons bien sûr découverts d'autres choses à La Paz, mais cela, nous vous le raconterons dans un autre article...


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Publié le 24 septembre 2017

La Paz, c'est aussi de nombreux marchés avec des rues dédiées à chaque domaine d'activité. On y retrouve ainsi le fameux marché aux sorcières aux alentours de la rue Jimenez. Dans ces étales, on trouve herbes médicinales, pierres aux vertus multiples et surtout des foetus de lama qui sont destinés à être enterrés sous les fondations des maisons afin de les bénir. C'est assez intéressant de voir que dans un pays très catholique comme la Bolivie, on retrouve des résurgences de croyances précolombiennes.

Nous avons également profité du marché artisanal pour nous fournir en gants, écharpes, bonnets et même vestes. En effet, les journées sont fraîches par ici !

Quant aux halles centrales, elles renferment de nombreux mini restaurants où nous avons mangé chaque midi en compagnie des boliviens. Nous y avons également dégusté du Api pour le petit déj (boisson chaude à base de farine de mais, de mais violet, de cannelle et de clou de girofle, servi avec un beignet frit au fromage). C'est aussi un lieu convivial où l'on peut acheter légumes, viande, livres, fleurs etc... et surtout faire une partie de baby foot !

Parmi les autres curiosités de La Paz à ne pas manquer, on trouve la lucha libre des cholitas . Il s'agit de catch féminin à la mode bolivienne : jupe longue et coiffure traditionnelle, sans oublier ce qui fait le succès de ce sport : masque et mise en scène grotesque. Elle a lieu tous les dimanches dans le quartier de El alto. S'y produisent également des hommes, même si ils ne sont pas le clou du spectacle. En tant que touristes, nous sommes passés par une agence pour nous y rendre plus facilement.

Nous avons cependant été choqué de voir que les étrangers étaient complètement séparés des boliviens et surtout que ces derniers devaient se contenter des places aux derniers rangs. Ainsi nous avons préférer nous asseoir à leur côté plutôt qu'avec la horde de touristes.

En tout cas, il y avait une très bonne ambiance et nous nous sommes bien amusés.

Pour continuer dans un autre registre, mais tout aussi curieux, nous avons découvert la Vallée de la Lune située juste aux abords de la ville. Après avoir passé 4 jours dans un centre-ville animé, nous ne nous attendions pas à atterrir dans un site comme celui-ci : le vent et la pluie ont crée des formations rocheuses étonnantes. On vous laisse juger par vous même. On a même eu droit à un petit morceau très agréable de flûte de pan joué par un musicien du haut​ de sa «tour de pierre».

C'est ainsi que s'est achevé notre​ étape dans la capitale.

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Après l'agitation de la ville, la quiétude du parc de Sajama.

Ainsi, nous avons passé 3 jours dans ce lieu isolé de Bolivie où l'accès à Internet est inexistant et où le marché le plus proche se trouve à 2h de route. Ce parc est boudé des touristes, pourtant il ne manque pas de charmes, à commencer par le volcan Sajama, plus haut sommet de Bolivie avec ses 6540m d'altitude.

Lors de notre arrivée dans le village situé à 4300m d'altitude, nous avons immédiatement rencontré une petite mamita qui nous a proposé son hébergement. La chambre était certes sommaire mais il y avait de l'eau chaude. Ici, avec les nuits froides, c'était plus que nécessaire.

Sa maison fait également office de restaurant et d'épicerie, ce qui n'est pas étonnant dans ce village perdu de l'altiplano.

Notre première randonnée nous a mené jusqu'au mirador Monte cielo qui nous a offert un superbe panorama sur les volcans enneigés. Nous sommes contents car ce mirador se trouve à la même altitude que la laguna 69 de Huaraz (4600m) et nous n'avons pas rencontré de grandes difficultés à y accéder. L'acclimatation à l'altitude depuis un mois et demi y a surement joué.

Lors de notre descente, nous avons assisté au coucher de soleil, ce qui a clôturé parfaitement notre première après-midi dans ce parc.



Le lendemain, après le petit déjeuner, notre mamita nous a proposé de l'aider à faire son pain. Amaury, avec ses talents de boulanger reconnus en France, à naturellement accepté ce défi. Bon il a quelques peu été déstabilisé par l'utilisation de la graisse d'alpaga mais ses capacités d'adaptation ont vite repris le dessus. Il a finalement réussi à pétrir la pâte avec brio. Encore mieux, son pain a ensuite été vendu aux villageois.😉

Bon trêves de plaisanterie, ce fut un chouette moment où nous avons également pu discuter avec elle de la vie ici.

Nous avons ensuite pris la direction de la lagune Huana Khota à 12km du village. Cette lagune abrite des flamands roses et des vigognes. Nous n'avons malheureusement pas pu nous en approcher. Elles sont craintives ces petites bêtes !

Cette longue marche, bien que fatigante, nous aura permis d'admirer le Sajama sous toutes ses coutures.


Pour terminer notre séjour, nous avons marché jusqu'aux geysers. Ce chemin nous à réservé d'autres belles surprises notamment le long de la rivière où les paysages sont somptueux. Quelle sensation de se sentir seuls au monde avec pour unique compagnie les vigognes sauvages et les troupeaux d'alpagas et de lamas !

L'arrivée aux geysers nous a également émerveillé. C'était pour nous la première fois que nous assistions à ce spectacle : eaux bouillonnantes, fumerolles et couleurs irréelles.

L'eau des geysers se déversant dans la rivière en fait monter la température. Autant vous dire qu'il ne nous a pas fallu longtemps pour nous plonger dans ces eaux à près de 40°C. Quel plaisir pour nous de se baigner entouré de monts enneigés !

Comme vous le constatez les paysages de ce parc sont exceptionnels. Cela reste pour nous l'un des plus beaux moments de notre voyage. Nous en attendions beaucoup de la Bolivie et pour l'instant ce pays tient toutes ses promesses...

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Après nos aventures à Sajama, nous avons décidé de prendre du repos dans la ville de Cochabamba. Avec ses 25°C, sa place arborée et sa tranquillité malgré qu'elle soit la 3ème plus grande ville de Bolivie, c'est un lieu agréable pour marquer une pause. Bon ok, nous n'avons pas visité grands choses si ce n'est la belle place coloniale et le musée d'archéologie mais nous connaissons cependant par cœur les stands de glaces artisanales du marché. 😉

Recharge de batteries faite, nous voilà partis pour le parc national de Torotoro.

Pas moins de 5h de trajet nous séparent de ce parc sur des routes de terre et de cailloux. Imaginez un peu le rodéo! Nous avons tellement apprécié que nous avons décidé de refaire un aller-retour dans la foulée ! Bon, en vrai, c'est que nous nous sommes aperçus, une fois sur place, qu'il n'y avait pas de banque et que nous n'avions pas assez d'espèces sur nous... 😨

Avec un peu de recul, on en rigole, mais sur le coup on s'est vraiment demandé si ça valait la peine d'y retourner... heureusement notre première randonnée nous a prouvé que oui.

Celle-ci nous a permis de comprendre l'intérêt géologique du lieu. En effet, le parc de Torotoro est situé sur une plaque tectonique qui a été pressurisée et a donc formé des plissements de terrain en arcs de cercles. Ce dont on se rend parfaitement compte sur place.

Il y a plusieurs centaines de millions d'années, cette partie de la Bolivie était sous l'eau et nous pouvons donc aujourd'hui observer de nombreux fossiles marins.


Pour la deuxième journée, nous nous sommes rendu, comme il se doit, devant le bureau des guides afin de former un groupe pour les visites. La veille, nous étions avec deux anglais que nous avons retrouvé ce jour-là, et se sont joints à nous un argentin et deux françaises. C'était assez drôle de communiquer en espagnol alors que pour les 3/4 d'entre nous, ce n'était pas notre langue maternelle.

C'est Heber, notre guide de la veille, qui nous a mené à la Cuidad de Itas et à la cascade El Vergel.

La Cuidad de Itas, située à 4000m d'altitude, est en réalité un labyrinthe de roches rouges et de cavités creusées par les vagues il y à des millions d'années. C'est assez impressionnant de voir cette diversité de paysages en si peu de distance.

La randonnée n'a pas été de tout repos car nous avons dû faire un peu d'escalade à la mode bolivienne (sans casque et sans mousqueton de sécurité).


Après un rapide déjeuner, nous avons poursuivi notre chemin vers la cascade El Vergel. Cette jolie balade nous a mené au canyon de Torotoro dont la profondeur maximum est de 250m. Nous sommes ensuite descendu jusqu'en bas du canyon et avons marché sur le lit de la rivière, à sec en cette saison.

Après tant de chemin sous le soleil, l'arrivée à la cascade fut une pause rafraîchissante qui nous a fait du bien.

Là encore nous ne nous attendions pas à un tel paysage après ce que nous avions vu ce matin-là.

Le lendemain nous avons terminé notre séjour dans ce parc par une petite marche jusqu'à une seconde cascade toute aussi jolie que la précédente.

Après toutes ces explications, vous devez certainement vous demander pourquoi nous avons intitulé cet article : sur la trace des dinosaures.

En voici la réponse : nos 3 journées de randonnées ont été ponctués par la découverte d'empreinte fossilisées de dinosaures incroyablement bien conservées. Certaines laissent même apparaître le chemin prit par ces animaux préhistoriques.

Nous avons vraiment été bluffé !

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Publié le 4 octobre 2017

Nous avions prévu de nous diriger vers Samaipata, en bordure de forêt amazonienne seulement le destin en a décidé autrement. En effet, après avoir écumé les agences de transports qui, à chaque fois, nous renvoyaient vers une autre, nous y avons vu un signe et avons finalement décidé de nous rendre à l'étape suivante : Sucre.

Cette ville est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Elle a été fondée en 1538 et son architecture coloniale lui vaut d'être inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Dès notre arrivée, nous avons senti qu'il s'agissait d'une ville bien plus riche que celles que nous avions visité auparavant. Tous ces bâtiment​s, d'un blanc immaculé, nous ont fait pensé à Arequipa au Pérou mais en plus prestigieux. Cette impression a sûrement été amplifiée par le fait que nous sommes arrivés un dimanche et que la ville semblait endormie. Et oui c'est aussi ça la Bolivie : on a beau être dans l'une des plus grosses villes du pays, le dimanche reste sacré et tout est fermé!

En revanche, les familles se retrouvent dans les parcs pour une pause conviviale autour de jeux pour enfants et d'une glace.

Parmi nos visites, nous sommes tout d'abord allés au Convento la Recoleta. Jolie petit couvent fondé en 1600 et composé de 4 cloîtres. On y trouve une collection d'objets d'art mais l'on y vient surtout pour admirer un cèdre millénaire (1500 ans!). De plus il domine la ville et offre une belle vue sur celle-ci.

Nous nous sommes ensuite rendus au musée d'art textile : les villages indigènes aux alentours de Sucre sont réputés pour leurs tissages. Chaque ethnie possède ses propres codes : dans les villages Jalq'a, le noir et le rouge dominent et les motifs sont constitués de créatures chimériques. Pour les villages Tarabuco, des scènes de la vie quotidienne et des motifs géométriques sont agencés de manière très symétriques. Leurs tissus sont très colorés et chaque couleur a une symbolique particulière. On a trouvé ce musée très intéressant et les textiles y sont magnifiques surtout lorsque l'on sait qu'ils sont réalisés sans modèles et sans dessins préalables.

Pour notre​ dernier jour à Sucre, nous avons visité la Casa de la libertad, lieu même où a été signé la déclaration d'indépendance du pays en 1825. C'est Simon Bolivar, vénézuélien d'origine, qui est considéré comme le libérateur du pays d'où le nom de Bolivie aujourd'hui. Quand à la ville de Sucre, elle porte le nom d'un maréchal ayant combattu aux côtés de Bolivar contre les espagnols. Le musée abrite également les portraits des 65 présidents de Bolivar à Evo Morales.

Enfin, notre visite à Torotoro ayant éveillé notre passion pour les dinosaures, nous avons décidé de visiter le parc Cretacico situé à 5km de la ville. Quelle déception... Pourtant cela partait bien : une paroi de plusieurs centaines de mètres recouverte de 2000 empreintes de dinosaures considéré comme l'un des plus grands sites paléontologiques du monde. Mais en réalité on ne peut pas s'en approcher à moins de 200m et, après avoir payé une entrée assez cher, il faut encore payer pour avoir des jumelles ! De plus, les reproductions de dinosaures en taille réelle faisait un peu Disneyland et ne nous ont pas consolées. Malheureusement (ou heureusement), vous ne verrez pas de photos car là encore c'était en surcoût.

Ainsi s'est achevé notre séjour a Sucre. Heureusement cette dernière visite n'a pas entaché le beau souvenir que nous garderons de cette ville.

Demain, départ pour Potosi.



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L'heure est arrivée pour nous de rejoindre le Sud Lipez, mais avant cela nous avons fait étape à Potosi puis à Tupiza

Potosi est une ville minière classée au patrimoine mondial de l'UNESCO (et oui encore une 😉). Elle a été construite par les colons espagnols au pied du Cerro Rico, une montagne riche en minerais d'argent et d'étain.

On vient particulièrement ici pour visiter les mines. Elles sont composées de 200 galeries établies sur 450m de profondeur. Aujourd'hui, encore 6000 hommes y travaillent.

De notre côté, nous avons décidé de ne pas le faire car cela nous dérangeait d'explorer un site où des mineurs continuent de perdre leur santé à cause de conditions difficiles de travail (obscurité totale, poussières novices, produits toxiques, manque d'aération, confinement, chaleur extrême).

D'autant plus que nous avons appris, le matin de notre arrivée, que 2 mineurs étaient portés disparus depuis 2 semaines suite à un éboulement de galerie.

A la place, nous nous sommes contentés de nous promener dans ces rues à l'architecture baroque et de visiter la casa de la moneda, lieu où étaient frappées les pièces de monnaies espagnoles puis boliviennes jusqu'en 1869.

Nous nous sommes également rendus à un petit lac surnommé el oro del inca car l'empereur venait de Cuzco pour se baigner dans ces eaux à 30°C. Malheureusement pour nous, la baignade y était interdite.


Changement total de décor à notre arrivée à Tupiza. Les montagnes grises ont laissé place à la pierre rouge et à un climat aride.

Non loin de la ville, se trouve un canyon que nous avons eu la chance d'arpenter à cheval. Ambiance western garantie yiiiiiaaaaahhhh.

Calamity Mel et Maury the Kid, après avoir chevauché leur monture, sont partis à la conquête du Sud Ouest de la Bolivie. Malheureusement dans cette région, les dilengences se font rares. Ils sont donc revenus les mains vides... mais la tête remplie de belles images.

Cependant ils n'ont pas dit leur dernier mot. Surveillez le blog, il se pourrait qu'ils reviennent dans peu de temps... 😀

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Avertissement : les photos qui vont suivre peuvent vous donner envie de tout lâcher, là, tout de suite, maintenant et de prendre le premier avion pour la Bolivie. Si tel était le cas, nous nous dégageons de toutes responsabilités. Vous êtes prévenus ! 😉



Est arrivé le moment tant attendu, celui de découvrir le Sud Lipez et le Salar D'Uyuni. Pour cela, nous avons décidé de partir de Tupiza afin de profiter d'une journée de plus dans le Sud Lipez et surtout d'éviter la cohorte de touristes partant pour la grande majorité d'Uyuni. Grand bien nous en a pris, les paysages étaient somptueux !

Pour ce périple, nous étions accompagnés de Brieuc et de Kasimir, deux belges très sympas, de Milton notre guide et de Lurdes notre cuisinière qui nous a concocté de bons petits plats.

Mais nul besoin de long discours, laissons parler les images...


Tous ces beaux paysages proviennent de la réserve nationale Eduardo Avaroa et de ses alentours, que nous avons sillonné les 3 premiers jours. Comme vous le constatez, ce parc offre une diversité de paysages impressionnante situés juste à quelques dizaines de kilomètres les uns des autres. Nous avons adoré ce parcours plein de surprises !

Pour finir, la dernière journée à été consacrée au Salar : le plus grand désert de sel au monde.

Après avoir dormis dans un hôtel de sel, nous nous sommes levés très tôt pour monter en haut de l'île Inca Huasi. L'objectif : contempler le lever de soleil sur cette étendue blanche. Quel instant magique !

L'île renferme des cactus géants parfois millénaires ce qui rendait le paysage vraiment surréaliste.

Après cela, nous avons fait les traditionnelles photos permettant de jouer avec la perspective et surtout de rendre à Mélanie la taille qu'elle mérite ! 😉

Ces 4 jours ont dépassé de loin nos attentes et nous garderons un souvenir exceptionnel de ces lieux...

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Publié le 21 octobre 2017

Ça y est, notre séjour en Bolivie s'est achevé. Avant de passer à une autre étape, un petit bilan s'impose 😉

Vous l'aurez compris, la Bolivie est avant tout un pays de grands espaces. Sa superficie fait une fois et demi la France pourtant son nombre d'habitants n'est que de 11 millions !

Mais, la Bolivie, c'est aussi :

- des repas très conviviaux, aussi bien au marché qu'au restaurant, où les gens n'hésitent pas à s'asseoir à côté de personnes qu'ils ne connaissent pas

- contre toutes attentes, des douches chaudes partout, mais avec des systèmes de chauffage aussi improbables que dangereux : fils électriques au dessus de la pomme donnant lieu à quelques châtaignes et faisant même parfois baissé l'intensité lumineuse des lampes alentours..

-un pays où nous n'avons pas vu de Mc Do ( étonnant, non? quand on sait que cette chaîne occupe généralement les meilleures places dans les grandes villes). Cependant ne vous inquiétez pas, les boliviens ont aussi leurs fast food... au poulet évidemment ! 😉

- LE pays de la glace : on en a mangé des quantités astronomiques ! A cochabamba, nous avons même découvert, avec stupéfaction, que les repas du soir étaient exclusivement composés de banana split et autres douceurs glacées

- des heures et des heures de tape cul sur des routes non goudronnées.

- un trajet de 6h effectué dans la cabine couchette du chauffeur... même pas peur !😉

- des gens d'une gentillesse incroyable qui viennent proposer leur aide sans qu'on ait besoin de demander.

- l'apprentissage de la patience dans les zones rurales où l'heure de passage des bus n'est jamais définie et où l'on peut attendre des heures.

- une faune sauvage riche que l'on ne soupçonnait pas : vigognes, autruches, flamants roses, lapin-écureuil dont on a oublié le nom et surtout ... des chiens !😉

- zéro supermarché, mais des rues envahies d'étales où chaque vendeur est spécialisé dans son domaine : pâtes, légumes, gâteaux sucrés et salés, produits d'entretien...

- un nombre de cactus sûrement bien plus élevé que le nombre d'habitants

Là encore, cette liste n'est pas exhaustive, il y a sûrement pleins de choses que nous avons oublié.

En tout cas, nous garderons un excellent souvenir de ce pays qui nous a offert des paysages mémorables et nous a fait plonger dans une culture andine préservée.


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Publié le 23 octobre 2017

Après le sud de la Bolivie, nous avions prévu de nous rendre directement à San Pedro de Atacama. Mais après avoir vu tant de beaux paysages, nous avions besoin de nous poser pour digérer ces souvenirs avant de s'en constituer de nouveaux.

C'est pourquoi nous avons décider d'aller à Iquique, sur la côte Pacifique, afin de profiter de la plage.

Ces 3 jours nous aurons permis de recharger nos batteries pour repartir de plus belle, en direction de San Pedro dans le désert.


San Pedro d'Atacama et le désert sont mondialement connus, et pour preuve nous y avons rencontré plus de touristes que d'habitants !

Les alentours sont riches en découvertes (geysers, lacs, observatoires d'étoiles, vallée de la lune et de la mort,...etc) néanmoins, si l'on est pas véhiculé, le passage par une agence est obligatoire. Et cela est clairement devenu un gros business!!

Après la tranquillité de la Bolivie, cela nous a un peu écoeuré, d'autant plus que les prix pratiqués étaient très élevés.

Nous avons tous de même profité d'une soirée pour observer les étoiles en compagnie d'un astronome (le désert d'Atacama est considéré, par les spécialistes, comme l'un des meilleurs spots au monde pour cette activité). Nous n'en n'avions jamais vu autant et l'observation dans les télescopes nous a permis de côtoyer de plus près constellations, nébuleuses, planètes et même un petit bout d'une autre galaxie. Malheureusement nous n'avons pas pu immortalisé ces moments, mais en garderons un excellent souvenir.

Le lendemain, nous avons visité la vallée de la lune qui est assez étonnante du fait qu'elle soit partiellement recouverte de sel. Nous avons également assisté au coucher de soleil, l'un des plus beaux de notre vie !

Malgré ces deux belles sorties, nous avons préférer quitter les lieux rapidement, car l'atmosphère du village ne nous plaisait pas.

Après cette incursion chilienne, nous avons donc continué notre route vers le nord ouest de l'Argentine...



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Pour notre entrée en Argentine, nous avons été gâté. En effet les montagnes de la Quebrada de Humahuaca, située dans le nord ouest, sont parsemées d'étonnantes couleurs et nous avons pris plaisir à les arpenter.

Cette chaîne de montagne est peuplée de plusieurs villages authentiques dans lesquels nous nous sommes arrêtés durant cette première semaine.

Purmamarca : ce pueblo se situe au pied de la montagne aux 7 couleurs. En la voyant on comprend facilement pourquoi des personnes ont voulus s'installer ici. Une ballade de 3km nous a permis de la découvrir sous toutes ses coutures.

Tilcara : situé à 22km du premier, ce village est plus animé et propose de belles randonnées. Nous avons notamment été à la forteresse de Pucara. Une cité pré-incas ( et oui, l'Empire inca s'est étendu jusqu'en Argentine) qui avait été construite pour surveiller les alentours. A ses côtés, se trouve un jardin botanique présentant différentes sortes de cactus. Nous avons également été à la garganta del diablo, un canyon où coule une rivière assez maigre en cette saison sèche. Dans son lit, nous avons trouvé des cailloux aux couleurs des montagnes alentours : jaune, violet, rouge, vert.. ect. On vous laisse découvrir le petit patchwork en photos.

Maimara : juste à côté de Tilcara, ce petit village abrite la paleta del pintor, une formation géologique qui porte bien son nom. Nous avons marché 6 km afin d'atteindre le village et avons été très heureux de revoir des arbres bien verts après la végétation rase de l'altiplano.

Humahuaca : cette ville qui à donné son nom à la quebrada, est un lieu agréable pour découvrir les alentours. Notre première randonnée nous a mené sur un site nommé la quebrada de las senoritas. Nous avons été surpris d'y voir une roche rouge orangée qui contraste bien avec la végétation. Au bout de la ballade, une paroi aux multiples couleurs constitue le clou du spectacle.

Pour finir en beauté notre découverte de cette région, nous nous sommes rendus à la serrania de hornocal, une montagne aux 14 couleurs... et oui toujours plus fort 😉

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Publié le 6 novembre 2017

Avant de nous rendre à Cafayate, nous avons fait une halte à Salta, la plus grande ville de la région. C'est une ville​ plutôt agréable où se mêlent grandes places, architecture coloniale et plan d'eau dans un cadre verdoyant. Nous avons également visité le musée de haute altitude où sont conservées 3 momies d'enfants qui avaient été offerts à la montagne il y a 500ans, tout comme Juanita dont on vous avait parlé à Arequipa. Toutefois, leur état de conservation est exceptionnel, ce qui nous a beaucoup impressionnés.

Cafayate, située à 3h de Salta, ressemble davantage aux petits villages de la Quebrada de Humahuaca. On y trouve également une chaine montagneuse (Q. de las Conchas) dont les formations géologiques sont similaires.


Cafayate est aussi connu pour ses vignobles dont la qualité est réputée.

C'est dans ce décor que Calamity Mel et Maury the Kid, nos deux bandits de grands chemins ont repris du service!

Pour cette nouvelle aventure, ils ont troqué leur chevaux contre d'élégantes montures mécaniques et ils sont partis en quête d'un butin tant espéré...

Et après avoir traversé ranchs, plaines ensablées, chemin pierreux, vignes sauvages ; après avoir affronté vent violent et chaleur accablante, leur efforts ont enfin été récompensé...


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Il nous aura fallu pas moins de 35h et 2 nuits dans un bus pour relier Salta à Puerto Madryn. Notre objectif: la péninsule de Valdes et sa faune marine que l'on ne trouve qu'ici.

Pour la découvrir, nous avons décidé de louer une voiture avec 2 autres français. Nous avons donc pu profité de 2 jours sur place et ainsi prendre notre temps pour tenter d'observer baleines, orques, manchots, lions et éléphants de mer.

Et avec un peu de chance, beaucoup d'attente et de patience, le spectacle a été au rendez-vous !



Les orques, en particulier, nous​ ont vraiment émerveillé et nous étions comme des enfants lorsqu'ils sont apparus.

La péninsule abrite également des animaux terrestres et nous avons pu en apercevoir certains : tatou, guanaco, choique et ses petits (sorte d'autruche), maras (mix étrange entre un lapin et un chien), oiseaux divers...

Comme en Amazonie, nous n'avons malheureusement pas beaucoup de photos car ces apparitions sont furtives, mais cela restera un excellent souvenirs pour nous, d'autant que nous nous sommes très bien entendu avec marianne et aurel, les 2 francais qui nous accompagnaient.

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Publié le 13 novembre 2017

Étape suivante de nos aventures : le sud de la Patagonie et la ville de El Calafate. Ayant décidé de ne pas nous rendre jusqu'à Ushuaia, c'est la ville la plus au sud que nous visiterons. Même si nous sommes descendus jusqu'à Rio Gallegos, le temps d'un changement de bus.

El Calafate est une étape obligatoire pour qui souhaite visiter le glacier Perito Moreno. Même si elle reste très touristique, on commence à ressentir l'atmosphère patagonienne telle qu'on se l'imaginait : grandes étendues plates battues par les vents et végétation verdoyante.

Le Perito Moreno, quant à lui, énorme glacier de 30km de long sur 5km de large et mesurant en moyenne 60m de haut, est l'un des glaciers le plus facilement accessible au regard des visiteurs. C'est aussi l'un des rares glaciers qui continue encore aujourd'hui de s'étendre. Il peut en effet gagner jusqu'à 2m par jour !

L'aménagement du site est vraiment bien pensé ce qui permet de pouvoir le contempler sous différents angles et de se promener dans la végétation alentour. L'observer est assez fascinant, tant par sa couleur bleutée parfois très profonde que par les craquements provoqués lorsque la glace se détache. En effet, quand celle ci tombe dans le lac, on croirait entendre l'orage tonner.

Cette petite balade fut le prélude à une découverte plus approfondie du parc national des glaciers. Ainsi, nous nous sommes ensuite dirigé vers El Chalten et la partie Nord du parc pour de belles randos en perspective.

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Publié le 15 novembre 2017

Avant de commencer à vous raconter cette étape, nous avons des présentations à faire. En effet, nous accueillons avec nous un troisième compagnon de voyage. Nous sommes ravis de l'avoir rencontrée, elle est chaleureuse, réconfortante et s'adapte facilement à toute les situations :

Voici notre tente Huguette !!! 😉

Avec elle, nous avons passé une belle semaine de randonnée à El Chalten, petit village niché au cœur du parc des glaciers et au pied du célèbre mont Fitz Roy.

Nous avons fait un premier trek de 4jours autour du Fitz Roy. Notre premier campement s'est établi à une heure de marche de la Laguna de los tres. L'objectif du lendemain pour nous, était de nous rendre à ce mirador dès le levé du soleil afin d'observer la montagne sous ses meilleures couleurs. Ainsi, c'est à 4h du matin que nous nous sommes levés, équipé de notre lampe frontale, et que nous sommes partis pour l'ascension jusqu'au mirador. Arrivé en haut, vent glacial mais quelle récompense ...

Nous avons ensuite poursuivi cette deuxième journée par une petite rando jusqu'au glacier de Las Piedras Blancas. Puis nous sommes revenus jusqu'au campement pour y passer une seconde nuit. Au passage, nous avons traversé des bois assez mystérieux. Ambiance forêt des Ents pour les connaisseurs 😉.

Lors du troisième jour, nous avons repris Huguette sur le dos pour nous rendre à un second campement près de la Laguna Torre.

En chemin, nous sommes passés par les Lagunas Hija y Madre dont les plages sont faites d'ardoise.

Enfin le dernier jour, nous avons plié bagage et fait les 4h de marche qui nous séparaient du village pour un repos bien mérité.

Arrivé à l'auberge, nous étions bien contents de retrouver la chaleur car il faut le dire, les vents glaciaux de Patagonie nous ont parfois fait frémir.

Après ce premier trek, nous avions dans l'idée de partir de El Chalten pour aller à Esquel, mais finalement cette ligne de bus n'ouvrait qu'à partir du 15 novembre ( début de la haute saison ici).

Qu'à cela ne tienne, nous en avons profité pour nous reposer une journée puis pour repartir pour un second trek de 2jours jusqu'à la Laguna Toro.

Cette seconde rando était assez différente de la première, de par les paysages et surtout de par sa tranquillité puisque très peu de visiteurs l'empruntent.

De notre côté, c'est finalement celle que nous avons préféré car elle regorge de petits défis et obstacles à franchir : passage de rivières sur rondins de bois plus ou moins stables, traversée de marais, boue... Nous avons dû redoublé d'astuces pour ne pas nous tremper les pieds. Autant vous dire que cela à été difficile et que nos chaussures sont encore entrain de sécher... 😉


Cette semaine à El Chalten nous aura vraiment beaucoup plu malgré le froid et nous sommes fiers d'avoir effectuer environs 75km à pieds avec notre sac de 7-8 kilos sur le dos.

Là encore, nous en avons pris plein les yeux et avons à nouveau eu la preuve de la grandeur de la Pachamama.

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Publié le 1er décembre 2017

Bariloche fut notre point de départ pour découvrir cette région, dernière étape avant de retrouver la chaleur. Située au centre Est de l'Argentine, la région est connue pour ses lacs mais aussi pour son chocolat ( au passage, vraiment délicieux 😉). Nous avions, là encore, décidé de faire de la rando, et oui à force de marcher, on y prend goût ! C'est donc une fois de plus avec Huguette que nous souhaitions parcourir la route des septs lacs.

Les 3 premiers jours, nous avons découvert les alentours de Bariloche : le parc municipal llao-llao, la laguna negra (nous n'avons malheureusement pas pu aller jusqu'en haut, car il y avait encore trop de neige) et enfin le Cerro Campanerio qui d'après notre aubergiste, constitue le plus beau panorama du monde ( rien que ça !) On vous laisse juger par vous même, mais c'est vrai que nous avons été époustouflés !

Nous nous sommes ensuite rendu à Villa La Angostura pour poursuivre la route des 7 lacs et continuer la rando. Contrairement à Bariloche, nous avons été déçus. En effet, rien n'est fait pour aider les randonneurs : camping libres à 18km de la ville, sans bus pour s'y rendre, sentiers de rando éloignés et pour la plupart fermés pour cause de neiges ( il faut dire qu'ici, la saison haute n'est pas encore commencée). Ces désillusions auront tout de même eu le mérite de nous permettre de nous reposer. Nous étions en effet un peu fatigués de ces dernières semaines intenses. Et dans notre malchance, le soleil était lui cependant au rdv. On en a donc profité pour se la couler douce sur les plages des lacs et pour paufiner notre bronzage en vue des prochaines semaines au Brésil😉

Après avoir parcouru la Cordillère des Andes du Nord au Sud, il est temps de lui dire au revoir, elle qui nous aura laissée des souvenirs exceptionnels. Maintenant, direction Buenos Aires et la côte Atlantique pour la dernière partie de notre voyage ( Déjà !!!)

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Nous voilà arrivés dans la capitale argentine. Après plusieurs demandes d'hébergement en Couchsurfing, nous rencontrons Raul qui sera notre hôte durant ces 5 jours de découverte.

Buenos Aires est une ville largement europeanisée nous faisant penser parfois à Paris, le soleil et les palmiers en plus. Elle se décompose en plusieurs quartiers dans lesquels nous avons flâner.

Le quartier de La Recoleta : c'est le quartier chic de Buenos Aires où l'on trouve de nombreuses demeures anciennes, musées et parcs arborés. Autre lieu touristique de ce quartier, le cimetière de la Recoleta qui abrite les tombeaux de nombreuses personnalités (présidents, politiciens, écrivains, scientifiques...).

Pour notre part, après un petit tour du cimetière, nous sommes allés au musée des beaux-arts où sont exposés des artistes nationaux et internationaux comme Rembrandt, Goya, Gauguin, Chagall, Berny... S'y déroulaient également deux expositions temporaires sur Rodin (en cours d'installation et donc vu de loin) et Miro.

Le quartier Micro Centro : il s'agit du quartier d'affaires où gratte ciels et anciens bâtiments coloniaux se côtoient. Sur la Plaza Mayo se trouve le palais présidentiel aussi appelé Casa Rosada, la cathédrale et d'autres bâtiments prestigieux. Enfin, nous nous sommes promenés dans l'avenue Florida, grande artère piétonnière bordée de magasins.

Pour l'anecdote, nous y avons acheté un ticket à gratter avec lequel nous avons gagné 100 pesos ( l'équivalent de 5€ ou une bière chacun dans un bar). Et ça à été un véritable parcours du combattant pour les récupérer : il nous à fallu aller dans une rue 2km plus loin, sonner à l'interphone d'un magasin vide, attendre en bas qu'une femme nous ouvre pour nous faire patienter sur le palier avant de récupérer notre gain en catimini, comme si nous avions gagné le million et que personne ne devait le savoir!😉

Situé juste à côté du Micro Centro, le quartier Congreso possède de nombreux théâtres, dont le theatro Colon, élégant édifice du XIXe siècle considéré comme le monument majeur de la ville.

S'y trouve également le Palacio del Congreso, et l'obelisque mesurant 67m de haut et qui a été inauguré en 1936. Ce quartier est séparé du micro centro par l'avenue la plus large du monde : l'avenida 9 de julio qui comporte jusqu'à 16 voies.

Puerto Madero est le quartier le plus récent de Buenos Aires. A l'origine s'y trouvaient de nombreux entrepôts en brique, aujourd'hui transformés en lofts luxueux, bureaux et restaurants gastronomiques. De nombreux buildings s'y sont également installés.

Sur les quais qui longent le quartier, nous avons visité la frégate Sarmiento, où 23 000 marins ont fait leur classe entre 1899 et 1938. Une visite intéressante qui nous a montré la vie à bord et nous a appris que le bateau a fait 37 fois le tour du monde !

Le jour de notre visite, avait lieu la finale de la Copa Libertadores opposant un petit club de la province de Buenos Aires à Gremio, club brésilien de Porto Alegre. Les supporters de ce dernier s'étaient donnés rdv dans le quartier avant le match et nous avons pu avoir un premier aperçu du sens de la fête des Brésiliens !

San Telmo : ce barrio hébergeait autrefois l'élite de Buenos Aires, mais une épidémie de fièvre jaune en a chassé la plupart des habitants en 1871. Aujourd'hui on y trouve surtout boutiques, restaurants et magasins d'antiquités.

C'est ici que nous avons fait notre première parilla, restaurant de grillades typique d' Argentine. Nous y avons dégusté une entrecôte de 650g, rien que ça ! 😉 (Ça n'est pas pour rien que les argentins sont les plus gros consommateurs de viande au monde, avec une moyenne de 63kg par an et par personne !)

Palermo est le quartier le plus animé de la ville avec ses nombreux bars, ses espaces verts, ses boutiques etc... nous y avons notamment visité le jardin botanique et avons goûté l'ambiance de la ville en allant boire un verre dans un bar.

Enfin, pour terminer ce petit panorama de la ville, nous allons vous parler du quartier de la Boca, barrio culte de Buenos Aires. C'est dans ce quartier populaire que ce sont installés les émigrants espagnols et italiens au milieu du XIXe siècle. Pour la plupart d'entre eux, ils travaillaient au port dans l'industrie d'exportation de la viande. Après avoir entretenu les bateaux, ils se servaient du surplus de peinture pour peindre leur maison apportant ainsi son atmosphère typique au quartier.

Aujourd'hui, les quelques rues ayant conservées leur aspect d'origine constituent un haut lieu du tourisme, avec boutiques de souvenirs, restaurants et danseurs de tango.

Ambiance plus ou moins authentique donc, un peu à l'image de Montmartre à Paris.

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Posadas, à la différence de Buenos Aires, est une petite ville à taille humaine. C'est ici que nous avons séjourné 2 jours pour parcourir les missions jésuites d'Argentine.

D'après nos recherches 😉, elles ont été initiées en 1609 pour évangéliser le peuple Guarani qui occupait une bonne partie de la forêt sud-américaine.

Il s'agissait de villages où les Guaranis s'autogouvernaient et où la présence des jésuites étaient finalement mince (seulement 2 à 3 prêtres pour des villages qui ont pu compter jusqu'à 4000 habitants). L'apprentissage de l'Espagnol n'était pas obligatoire mais les jésuites tentaient de modifier des aspects de la culture locale contraires à la morale catholique.

L'une des réussites de ces missions concerne notamment le domaine artistique puisque les Guaranis se sont appropriés la musique et l'art européen pour créer un nouveau style : le Baroque Guarani que l'on retrouve encore dans l'architecture des missions. C'est d'ailleurs grâce à la musique et à l'art que les jésuites ont réussi à intéresser ce peuple au catholicisme.

Même si cela a été une expérience sociale intéressante, il n'y a bien sûr pas eu que des aspects positifs, puisqu'en réalité les guaranis n'avaient pas le choix que de vivre dans ces missions si ils voulaient échapper aux esclavagistes. D'ailleurs, de nombreux groupes armés tentaient régulièrement d'attaquer les villages pour capturer des hommes.

Au total, pas moins de 30 missions jésuites ont été fondées dans les actuels Brésil, Paraguay, Argentine et Bolivie.

De notre côté, nous avons visité les vestiges des missions Santa Ana et San Ignacio Mini.


Nous avons ensuite décidé d'aller voir les chutes d'Iguazu, dernière étape en Argentine.

Ces chutes font office de frontière entre le Brésil et l'Argentine et les 2 pays se partagent donc le site.

Nous avons choisi de passer directement la frontière et de séjourner à Foz Do Iguacu, côté brésilien, car on nous avait conseillé de visiter la partie brésilienne en premier ( il faut dire aussi que nous y avions trouvé une auberge avec piscine bien sympathique 😉)

Constitué de plus de 250 cascades, cet incroyable site naturel a été classé patrimoine mondial de l'UNESCO en 1984. Ces chutes n'impressionnent pas tant par leur hauteur (La garganta del diablo, mesurant 80m, est la plus haute) mais plus par leur densité et l'environnement tropical alentour.

Au passage nous y avons découvert une espèce animale que nous ne connaissions pas : le Coatie, mélange entre un singe et un raton laveur.

Nous avons donc passé 2 jours à visiter ses chutes et on ne nous avait pas menti, le côté argentin est époustouflant.

Après tant d'émotions, rien de tel qu'un petit plongeon dans la piscine et une caipirinha pour se détendre ... Bem-vindo ao Brasil !! 😉


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Publié le 17 décembre 2017

Comme une petite baignade dans la piscine ne nous suffisait pas en plein mois de décembre, nous avons opté pour quelques jours à Paraty : plages, cocotiers et Caipirinha...

Cependant nous étions obligé de passer par Sao Paulo, et nous avons donc décidé de nous y arrêter une journée et demi.

Dans cette mégapole (la plus grande d'Amérique du Sud), difficile de tout voir en si peu de temps. Nous avons simplement visité le centre historique et le quartier de Vila Madalena dans lequel se trouve la Boca de Batman, une rue entièrement graffée. Sao Paulo est en effet la capitale brésilienne du street art.

Après cette halte citadine, nous voilà donc arrivé à Paraty, ancienne ville coloniale se trouvant sur la côte Atlantique. Elle a gardé sont centre historique intacte et les maisons blanches donnent une jolie atmosphère à ce lieu.

Nous avons rencontré des brésiliens très sympas dans notre auberge, il faut dire que depuis notre arrivée dans ce pays, nous apprécions leur sens du partage, leur convivialité et leur chaleur humaine.

Au programme de nos 5 jours sous les cocotiers : plages, baignades, balade en bateau dans la baie, petit tour sur les îles et surtout détente...