Dimanche 8 octobre. Nous prenons la route plein ouest pour Igoumenitza, et quelques kilomètres avant la ville, bifurquons sur la droite : Parapétamos, Filatés et la frontière Albanaise. L'Albanie ne fait pas partie de l'U.E. et il faut s'arrêter à la frontière, ce qu'a zappé Alain mais pas le douanier qui a sauté dans son automobile pour nous rejoindre quelque 200 m plus loin alors que nous allions faire quelques courses au duty-free.
On vise la cité de Butrint, site archéologique qui inclue un théâtre, des bains Romains, une chapelle du V° siècle, une basilique du VI°siècle, une porte de ville (porte du Lion) et une forteresse médiévale, le tout dans un site enchanteur : voyez donc :
Il se fera au calme dans les oliviers avec la visite d'un autochtone en fourgon qui se met dans un fossé. Ce sera la seule fois où nous sortirons la sangle.
Remontée de la côte Albanaise très belle et découpée. Nous établirons le bivouac sur la plage de Borsh, 30 km environ au nord de Sarandë. Une paillote délaissée abritera notre veillée et servira de cadre merveilleux à un superbe coucher de soleil.
Après le bain matinal, reprise de la route qui prend de l'altitude avant Vlorë. Les paysages de montagne et de mer sont magnifiques. Notre halte déjeuner aura lieu dans un restaurant de montagne, et il ne fait pas très chaud.
En effet, après les immeubles de la grande ville de Durrës, nous traversons une banlieue pauvre aux routes défoncées, avec ses jeunes désoeuvrés. Nous pensions aller trouver le bivouac un peu plus loin au bord de la mer après Bruskhull, mais impossible, les accès sont barrés par des portails avec un garde peu amène qui saisit son téléphone à notre arrivée. Pendant que nous faisons demi-tour, une grosse berline sort par ce même portail avec à l'intérieur quelques messieurs à l'allure de "parrains".
Galère pour se poser, et c'est peu rassurés que nous nous arrêtons derrière une haie en bordure d'un champ de luzerne. Malgré tout, la nuit fut calme et fraîche : nous sommes le 10 octobre.
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