Deux jours dans la cité d'Antoni Gaudi

Barcelone en octobre, c'est la douceur de vivre, loin de la foule estivale
Octobre 2016
2 jours
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En 1899, Eusebi Güell, industriel, acquiert les terrains d'une ancienne ferme pour y construire un complexe résidentiel pour les familles aisées de Barcelone, à la manière des parcs britanniques. D'où le nom de Park Güell. Il confie le projet à son architecte de confiance Antoni Gaudi. Leur choix se porte sur l'une des collines de la ville. Mais le contexte économique de l'époque aura raison de leur idéalisme : inciter les habitants à renouer le contact avec la nature. Le parc devient public et nous permet d'admirer le génie de Gaudí.

En avance sur son époque, Gaudi a respecté la végétation existant dans l’ancienne propriété, comme les caroubiers et les oliviers. Quant à l’introduction de nouvelles espèces, il a choisi des plantes méditerranéennes peu gourmandes en eau. De plus, il a conçu différents systèmes de captage et de stockage d’eau à partir des systèmes d’irrigation qu’il avait connus dans l’environnement rural de son enfance. Ainsi, aussi bien la végétation que la gestion des ressources hydriques contribuaient à éviter l’érosion du terrain suite aux fortes pluies méditerranéennes, tout en aidant à couvrir les besoins en eau des habitants .

Le banc sinueux fait fonction de balustrade, mirador et siège 
Des essences choisies pour leurs faibles besoins en eau 
Le dragon emblématique du Park Güell
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Barcelone marie avec bonheur l'architecture inclassable de Gaudi avec l'architecture contemporaine. Le bus touristique à toit ouvert constitue le moyen idéal pour découvrir la ville.

Les fontaines de Barcelone offrent un spectacle grandiose 
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Beauté à en pleurer

Pleurer de bonheur

Symphonie des couleurs

Dans tous leurs dégradés

Rendent grâce

A l’être suprême

Par la main de l’homme

Le béton transcendé

Abrite un Christ cosmique

Dans tout son humilité

Lui qui n’était qu’un homme

Parmi les hommes

En apesanteur

Au royaume des merveilles

Par la lumière surréaliste

Les colonnes élèvent l’âme

Avec en toile de fonds

La musique des perceuses

Des lisseuses.

Rien n’est trop beau

Pour cette œuvre majeure

Qui nous conduit

Tout droit au pays

Des mille et une nuits

Nul besoin d’or, de pierres précieuses

Pour se sentir riche

L’art nous enrichit

Nous conduit dans une lévitation

Entre réel et irréel

Nous transporte dans un rêve

Les yeux grands ouverts

Sur l’art de Gaudi.


Il faudra encore de nombreuses années avant de voir ce chef d’œuvre terminé  
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Incontournables à Barcelone, les Ramblas. C'est là que l'on trouve les bars à tapas, le marché de la Boqueiria, où l'on mange sur le pouce du chorizo, des beignets, des fruits tout préparés. On y trouve aussi des camelots, c'est la loi du genre. C'est là également que l'on dit au revoir à Barcelone.

Les tapas